Histoire de France.
3 participants
Page 1 sur 1
Histoire de France.
---
Introduction Hérodote:
Les Français aiment leur Histoire sans doute plus que tout autre peuple.
Faut-il s'en étonner ?
La France, très diverse d'un point de vue géographique et humain,
est une création de l'Histoire.
Introduction d'autre part: C'est souvent l'histoire de l'histoire, l'histoire des peuples.
Toute histoire a au fond la même origine
L'histoire de chaque pays se situe entre les deux.
Leurs histoires se réuniront-elles un jour?
Et reconnues pour le même destin?
Quant à l'intensité de mission... ?
Le partage des peuples?
Que confirme notre recherche?
Quelle conscience avons-nous de l'histoire?
Commençons notre exploration avec la formidable encyclopédie Hérodote.
Scrutons la profondeur de notre connaissance...
Introduction Hérodote:
Les Français aiment leur Histoire sans doute plus que tout autre peuple.
Faut-il s'en étonner ?
La France, très diverse d'un point de vue géographique et humain,
est une création de l'Histoire.
Introduction d'autre part: C'est souvent l'histoire de l'histoire, l'histoire des peuples.
Toute histoire a au fond la même origine
L'histoire de chaque pays se situe entre les deux.
Leurs histoires se réuniront-elles un jour?
Et reconnues pour le même destin?
Quant à l'intensité de mission... ?
Le partage des peuples?
Que confirme notre recherche?
Quelle conscience avons-nous de l'histoire?
Commençons notre exploration avec la formidable encyclopédie Hérodote.
Scrutons la profondeur de notre connaissance...
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
Messages : 3313
Points : 5278
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
Fonction:
Province:
Conscience...
Voici quelques extraits de mon ouvrage "GENS DU LIVRE en Eurasie occidentale, Afrique du Nord et Sahel, des premiers siècles de l’ère chrétienne à l’aube de la révolution thermodynamique" que j'aurai plaisir à vous transmettre... si vous osez l'étude d'un point de vue "autre". Contactez-moi alors via la messagerie du forum pour un envoi par courriel.Bryand a écrit:---
Quelle conscience avons-nous de l'histoire?
[...] « On ne se pose qu’en s’opposant ». Cette vérité relationnelle – et tout autant relative… – situe très simplement l’altérité largement millénaire entre les aires musulmanes et chrétiennes, singulièrement arbitrée par un judaïsme longtemps ambigu. [...] Le parti pris est une récurrence organique en Histoire, en dépit des meilleures intentions. Ne pas mentir ; s’en tenir aux sources les plus sûres ; vérifier au mieux les hypothèses ; en signaler les incertitudes ; n’empêchent ni de définir, implicitement ou explicitement, un cadre de pensée, ni de trier dans la masse des faits. C’est de cette manière que des autorités incontestables ont pu, et peuvent encore, signer des ouvrages d’Histoire « universelle » en accordant une place démesurée à celle de l’Occident et réduisant en conséquence l’impact de civilisations aussi prestigieuses que la Chine ou l’Islam à quelques pour cent, voire moins d’un pour cent, de leur œuvre. Quel dommage ! [...]
Et pour ce qui est du contenu susceptible de vous dresser les cheveux sur la tête, la note suivante :
"C’est après le soulèvement de la Provence, contre la domination franque, dans les années 714-716, sous la conduite du patrice Antenor, et le ravage consécutif de l’Occitanie orientale, par Charles Martel, en 719, qu’à l’automne de la même année, les musulmans entrent à Narbonne, avant de s’allier, en 735, à Mauronte, duc de Provence, dans la conquête de la vallée du Rhône jusqu’en Bourgogne. La contre-attaque de Charles Martel, allié à quelques grands propriétaires terriens provençaux (comme les Abbon) puis aux Lombards, s’achève par la défaite des musulmans (bataille de la Berre, en 737), et de tous ceux [essentiellement des ariens] qui ont pactisé avec eux, tués ou vendus en esclaves, tandis que leurs biens sont donnés aux guerriers francs et la Septimanie mise à feu et à sang. La prise de Narbonne, en 759, par Pépin le bref, après sept longues années de siège – une résistance significative, là encore, du pacte conclu entre les Sarrasins et les populations locales – sonne le glas des espérances languedociennes. Voir notamment Sénac P., Les Carolingiens et Al-Andalus - 8ème/9ème siècle, Maisonneuve & Larose, Paris, 2003 ; Musulmans et Sarrasins dans le sud de la Gaule - 8ème/9ème siècle, Le Sycomore, Paris, 1980 ; Baratier E., Histoire de la Provence, Privat, 1987 ; ou encore Charafedinne M., La conquête musulmane en France et ses conséquences sociales jusqu'au 14ème siècle, Thèse de 3ème cycle, Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3, 2003."
Cela dit, l'objet de mon travail va évidemment bien au-delà de cette note de bas de page, comme en témoigne la fin de l'introduction de l'ouvrage : "[...] Il y a, dans l’altérité, quelque chose du dédoublement, de la perspective en miroir, plus ou moins déformé, plus ou moins déformant. Aussi nous a-t-il paru intéressant – peut-être même nécessaire – d’initier nos recherches par un travail de correction visuelle, en proposant, au lecteur, une succession de décalages entre christianisme, islam et judaïsme – par ordre alphabétique, les trois religions civilisées de l’Ouest eurasien – en jouant sur des lectures en miroir des événements les concernant, des coïncidences spatiales et des faits qui ne deviennent suggestifs qu’en ce qu’on les perçoit dans leur relativité, ici trinitaire. Un nouvel état d’esprit peut alors apparaître. En admettant que tout progrès conscient n’est que l’envers d’un inconscient regret – « regrès »… – on en vient à considérer ses aspects pathologiques et concevoir autrui, dans sa différence évolutive, comme un médecin potentiel. L’altérité redevient un véritable lieu de connaissance. [...]"
Respectueusement vôtre,
Ibralous- Chef
- Messages : 115
Points : 1956
Date d'inscription : 14/03/2019
Re: Histoire de France.
Ibralous a écrit:Voici quelques extraits de mon ouvrage "GENS DU LIVREBryand a écrit:---
Quelle conscience avons-nous de l'histoire?
en Eurasie occidentale, Afrique du Nord et Sahel,
des premiers siècles de l’ère chrétienne à l’aube de la révolution thermodynamique"
que j'aurai plaisir à vous transmettre...
si vous osez l'étude d'un point de vue "autre".
Contactez-moi alors via la messagerie du forum pour un envoi par courriel.
[...] « On ne se pose qu’en s’opposant ».
Cette vérité relationnelle – et tout autant relative…
– situe très simplement l’altérité largement millénaire
entre les aires musulmanes et chrétiennes,
singulièrement arbitrée par un judaïsme longtemps ambigu. [...]
Le parti pris est une récurrence organique en Histoire, en dépit des meilleures intentions.
Ne pas mentir ;
s’en tenir aux sources les plus sûres ;
vérifier au mieux les hypothèses ;
en signaler les incertitudes ;
n’empêchent ni de définir, implicitement ou explicitement, un cadre de pensée,
ni de trier dans la masse des faits.
C’est de cette manière que des autorités incontestables ont pu, et peuvent encore,
signer des ouvrages d’Histoire « universelle »
en accordant une place démesurée à celle de l’Occident
et réduisant en conséquence l’impact de civilisations aussi prestigieuses
que la Chine ou l’Islam
à quelques pour cent, voire moins d’un pour cent, de leur œuvre. Quel dommage ! [...]
Et pour ce qui est du contenu susceptible de vous dresser les cheveux sur la tête,
la note suivante :
"C’est après le soulèvement de la Provence, contre la domination franque,
dans les années 714-716,
sous la conduite du patrice Antenor,
et le ravage consécutif de l’Occitanie orientale, par Charles Martel, en 719,
qu’à l’automne de la même année, les musulmans entrent à Narbonne,
avant de s’allier, en 735, à Mauronte, duc de Provence,
dans la conquête de la vallée du Rhône jusqu’en Bourgogne.
La contre-attaque de Charles Martel,
allié à quelques grands propriétaires terriens provençaux (comme les Abbon) puis aux Lombards,
s’achève par la défaite des musulmans (bataille de la Berre, en 737),
et de tous ceux [essentiellement des ariens]
qui ont pactisé avec eux, tués ou vendus en esclaves,
tandis que leurs biens sont donnés aux guerriers francs
et la Septimanie mise à feu et à sang.
La prise de Narbonne, en 759, par Pépin le bref,
après sept longues années de siège
– une résistance significative, là encore,
du pacte conclu entre les Sarrasins et les populations locales –
sonne le glas des espérances languedociennes.
Voir notamment Sénac P., Les Carolingiens et Al-Andalus - 8ème/9ème siècle, Maisonneuve & Larose, Paris, 2003 ;
Musulmans et Sarrasins dans le sud de la Gaule - 8ème/9ème siècle, Le Sycomore, Paris, 1980 ;
Baratier E., Histoire de la Provence, Privat, 1987 ;
ou encore
Charafedinne M., La conquête musulmane en France et ses conséquences sociales jusqu'au 14ème siècle,
Thèse de 3ème cycle, Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3, 2003."
Cela dit, l'objet de mon travail va évidemment bien au-delà de cette note de bas de page,
comme en témoigne la fin de l'introduction de l'ouvrage :
"[...] Il y a, dans l’altérité, quelque chose du dédoublement,
de la perspective en miroir, plus ou moins déformé, plus ou moins déformant.
Aussi nous a-t-il paru intéressant – peut-être même nécessaire –
d’initier nos recherches par un travail de correction visuelle,
en proposant, au lecteur, une succession de
décalages entre christianisme, islam et judaïsme –
par ordre alphabétique,
les trois religions civilisées de l’Ouest eurasien –
en jouant sur des lectures en miroir des événements les concernant,
des coïncidences spatiales et des faits qui ne deviennent suggestifs
qu’en ce qu’on les perçoit dans leur relativité, ici trinitaire.
Un nouvel état d’esprit peut alors apparaître.
En admettant que tout progrès conscient
n’est que l’envers d’un inconscient regret – « regrès »… –
on en vient à considérer ses aspects pathologiques et concevoir autrui,
dans sa différence évolutive, comme un médecin potentiel.
L’altérité redevient un véritable lieu de connaissance. [...]"
Respectueusement vôtre...
Bonjour Ibralous.
Et que souhaiteriez vous?
Une conciliation qui dissocierait de notre foi l'un des plus grands dogmes de la chrétienté: la Trinité?
La Trinité ne se relativise pas.
Autant la Révélation.
Il ne me semble pas que nous parlerions de l'HISTOIRE (ici spécifiquement de la France).
Quant aux combats contre les Sarrasins en cette période nommée de Charles Martel et Pépin le Bref,
c'est qu'ils ont tenté (ces Sarrasins) de conquérir le Languedoc;
ce sont des ennemis- AUCUN PACTE ne fut fait alors avec eux...
faut-il préciser qu'ils ont été chassés derechef par nos forces d'armées
qui répondaient à des forces armées qui auraient voulu assujettir la chrétienté.
Je ne vois aucune possibilité de conciliation dans une telle situation:
des hommes armés venus pour conquérir....
L'HISTOIRE universelle est unanime et donc objective:
les Sarrasins sont des conquérants et des envahisseurs
à combattre dans la plupart des contextes.
Mais je me servirai éventuellement de certaines parties de vos affirmations.
Cependant restons dans l'histoire de la France.
Amicalement!
AndréB
Dernière édition par Bryand le Lun 24 Aoû 2020 - 21:45, édité 1 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
Messages : 3313
Points : 5278
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
Fonction:
Province:
Re: Histoire de France.
Et une des époques qui m'interpellent beaucoup
est celle des guerres de Vendée
faites par des Français contre des Français....
Un petit bout anticlérical (dans la 1ère vidéo) qui ne représente nullement l'ensemble du clergé
ni l'opinion de tous, il va s'en dire.
Pour une histoire mieux contextualisée- Histoire pour tous-
est celle des guerres de Vendée
faites par des Français contre des Français....
Un petit bout anticlérical (dans la 1ère vidéo) qui ne représente nullement l'ensemble du clergé
ni l'opinion de tous, il va s'en dire.
Pour une histoire mieux contextualisée- Histoire pour tous-
Dernière édition par Bryand le Mar 25 Aoû 2020 - 13:33, édité 1 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
Messages : 3313
Points : 5278
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
Fonction:
Province:
Re: Histoire de France.
Désolé de mon emploi peut-être équivoque de l'adjectif "trinitaire". En l’occurrence que vous citez, il signifiait simplement " relatif à un ensemble de trois parties" : christianisme, islam et judaïsme – par ordre alphabétique, les trois religions civilisées de l’Ouest eurasien. Et non pas bien évidemment le dogme de votre foi. Ceci dit, auriez-vous un autre adjectif pour désigner aussi précisément cet ensemble, sans risquer la moindre équivoque ?Bryand a écrit:Une conciliation qui dissocierait de notre foi l'un des plus grands dogmes de la chrétienté : la Trinité?Ibralous a écrit:
[...] initier nos recherches par un travail de correction visuelle, en proposant, au lecteur, une succession de décalages entre christianisme, islam et judaïsme – par ordre alphabétique, les trois religions civilisées de l’Ouest eurasien – en jouant sur des lectures en miroir des événements les concernant, des coïncidences spatiales et des faits qui ne deviennent suggestifs qu’en ce qu’on les perçoit dans leur relativité, ici trinitaire.
Quant aux musulmans qui
vous faites erreur : lisez les historiens dont je vous ai donné les références, à commencer par l'incontournable P. Senac. Je comprends que vous soyez abusés, comme tant d'autres - et moi-même avant que je n'entreprenne une profonde révision de mes préjugés - par une présentation de l'Histoire non pas universelle - elle reste à écrire, si tant est qu'elle soit possible - mais d'autant plus partisane qu'elle fut rabâchée des siècles durant en Occident. Il m'a fallu dix années d'études, avec cette volonté de trouver autre chose que ce qu'on m'avait servi dès l'école primaire, pour entrevoir la réalité d'une France très partagée à l'époque des Carolingiens. Je soutiens, avec des arguments conséquents, cette idée que les musulmans n'ont pu s'implanter, au Moyen-Orient chrétien (forte présence monophysite et nestorienne), Maghreb, Espagne et Sud français (majoritairement ariens, après plus de trois siècles de domination vandale ou wisigothe) qu'en vertu de pactes avec des populations non-trinitaristes, chrétiennes et juives, variablement tracassées par le pouvoir byzantin, à l'Est, ou les partisans de Rome, à l'Ouest (notamment les Francs).Bryand a écrit:ont tenté de conquérir le Languedoc, ce sont des ennemis - AUCUN PACTE ne fut fait alors avec eux...
Ibralous- Chef
- Messages : 115
Points : 1956
Date d'inscription : 14/03/2019
Re: Histoire de France.
Désolé de mon emploi peut-être équivoque de l'adjectif "trinitaire". En l’occurrence que vous citez, il signifiait simplement " relatif à un ensemble de trois parties" : christianisme, islam et judaïsme – par ordre alphabétique, les trois religions civilisées de l’Ouest eurasien. Et non pas bien évidemment le dogme de votre foi. Ceci dit, auriez-vous un autre adjectif pour désigner aussi précisément cet ensemble, sans risquer la moindre équivoque ?Bryand a écrit:Une conciliation qui dissocierait de notre foi l'un des plus grands dogmes de la chrétienté : la Trinité?Ibralous a écrit:
[...] initier nos recherches par un travail de correction visuelle, en proposant, au lecteur, une succession de décalages entre christianisme, islam et judaïsme – par ordre alphabétique, les trois religions civilisées de l’Ouest eurasien – en jouant sur des lectures en miroir des événements les concernant, des coïncidences spatiales et des faits qui ne deviennent suggestifs qu’en ce qu’on les perçoit dans leur relativité, ici trinitaire.
Quant aux musulmans qui
vous faites erreur : lisez les historiens dont je vous ai donné les références, à commencer par l'incontournable P. Senac. Je comprends que vous soyez abusés, comme tant d'autres - et moi-même avant que je n'entreprenne une profonde révision de mes préjugés - par une présentation de l'Histoire non pas universelle - elle reste à écrire, si tant est qu'elle soit possible - mais d'autant plus partisane qu'elle fut rabâchée des siècles durant en Occident. Il m'a fallu dix années d'études, avec cette volonté de trouver autre chose que ce qu'on m'avait servi dès l'école primaire, pour entrevoir la réalité d'une France très partagée à l'époque des Carolingiens. Je soutiens, avec des arguments conséquents, cette idée que les musulmans n'ont pu s'implanter, au Moyen-Orient chrétien (forte présence monophysite et nestorienne), Maghreb, Espagne et Sud français (majoritairement ariens, après plus de trois siècles de domination vandale ou wisigothe) qu'en vertu de pactes avec des populations non-trinitaristes, chrétiennes et juives, variablement tracassées par le pouvoir byzantin, à l'Est, ou les partisans de Rome, à l'Ouest (notamment les Francs).Bryand a écrit:ont tenté de conquérir le Languedoc, ce sont des ennemis - AUCUN PACTE ne fut fait alors avec eux...
Ibralous- Chef
- Messages : 115
Points : 1956
Date d'inscription : 14/03/2019
Re: Histoire de France.
Trinitaire en ce cas n'a pas de valeur historique...Ibralous a écrit:Amicalement,Désolé de mon emploi peut-être équivoque de l'adjectif "trinitaire". En l’occurrence que vous citez, il signifiait simplement " relatif à un ensemble de trois parties" : christianisme, islam et judaïsme – par ordre alphabétique, les trois religions civilisées de l’Ouest eurasien. Et non pas bien évidemment le dogme de votre foi. Ceci dit, auriez-vous un autre adjectif pour désigner aussi précisément cet ensemble, sans risquer la moindre équivoque ?Bryand a écrit:Une conciliation qui dissocierait de notre foi l'un des plus grands dogmes de la chrétienté : la Trinité?Ibralous a écrit:
[...] initier nos recherches par un travail de correction visuelle,
en proposant, au lecteur, une succession de décalages
entre christianisme, islam et judaïsme
– par ordre alphabétique, les trois religions civilisées de l’Ouest eurasien
– en jouant sur des lectures en miroir des événements les concernant,
des coïncidences spatiales et des faits qui ne deviennent suggestifs
qu’en ce qu’on les perçoit dans leur relativité, ici trinitaire.
Quant aux musulmans quivous faites erreur : lisez les historiens dont je vous ai donné les références, à commencer par l'incontournable P. Senac. Je comprends que vous soyez abusés, comme tant d'autres - et moi-même avant que je n'entreprenne une profonde révision de mes préjugés - par une présentation de l'Histoire non pas universelle - elle reste à écrire, si tant est qu'elle soit possible - mais d'autant plus partisane qu'elle fut rabâchée des siècles durant en Occident. Il m'a fallu dix années d'études, avec cette volonté de trouver autre chose que ce qu'on m'avait servi dès l'école primaire, pour entrevoir la réalité d'une France très partagée à l'époque des Carolingiens. Je soutiens, avec des arguments conséquents, cette idée que les musulmans n'ont pu s'implanter, au Moyen-Orient chrétien (forte présence monophysite et nestorienne), Maghreb, Espagne et Sud français (majoritairement ariens, après plus de trois siècles de domination vandale ou wisigothe) qu'en vertu de pactes avec des populations non-trinitaristes, chrétiennes et juives, variablement tracassées par le pouvoir byzantin, à l'Est, ou les partisans de Rome, à l'Ouest (notamment les Francs).Bryand a écrit:ont tenté de conquérir le Languedoc, ce sont des ennemis - AUCUN PACTE ne fut fait alors avec eux...
Ces religions ne sont pas réunies étant disjointes
dans l'évolution de leur pensée .
----------------------------
Ibralous.
Pas du tout.
Je ne fais pas erreur. Je ne suis nullement abusé.
N'entrez pas dans ces avenues qui ne m'intéressent pas.
L'Histoire a des règles strictes et les documents sont nombreux à refléter
son écriture qui n'est pas confiée à qui veut bien se croire en se racontant ce que son imagination produira.
Vous seriez sans doute un bon scénariste de science fiction en rêvant
d'un assemblage ''trinitaire'' qui ressemble plus à un éclectisme.
Mais là nous ne parlons plus de formation rigoureuse...
Votre P. Sénac est un spécialiste de l'OCCIDENT MUSULMAN. Point.
Vous avez parlé de batailles armées-
Nous connaissons très bien ce que furent les Sarrasins.
Lorsque je tomberai sur une de mes biographies de saints qui ont eu affaire de leur temps à des Sarrasins
je ferai un petit détour pour vous en parler à partir d'un fait.
L'histoire parle de faits.
Ça c'est comme les sectes qui prétendront réécrire la meilleure compréhension
des Écritures alors qu'elles sont complètement amenées
outre l'Institution vivante que le Christ a fondée historiquement bien vivante depuis 2000 ans.
Les biographies sont une partie étudiée de l'Historien
(avec un grand H pour les différencier de tous les touristes de passages
qui n'ont pas de règles précises.
Nul ne peut parler de l'Histoire sans ces règles,
sinon ce n'est qu'un passe temps qui ne sert qu'à divertir. )
-C'est une fiction racontée que les Historiens écarteront du revers de la main.
L'historiographie est l'histoire des méthodes des nombreuses disciplines historiques qui n'ont cessé d'évoluer.
Plein d'autres sciences s'ajoutent qui contribuent à passer au peigne fin sans parti pris et qui sont en mesure de corroborer la validité des faits. NOUS PARLONS DE FAITS EN HISTOIRE.
Tout peut être un intérêt d'histoire,
par exemple le déroulement des événements,
les progressions de vie de sociétés comparées au cours des siècles, etc.
L'historien utilise différentes sources :
des sources privées
comme les témoignages écrits ou oraux ;
des sources publiques (presse, archives)
et des sources matérielles (objets, monnaie,
vestiges archéologiques).
Tous les objets, les sources et les méthodes de l'Histoire
ont continuellement évolué et sont capables de reconnaître
des faits depuis longtemps derrière nous.
Ne croyez pas que c'est laissé au hasard.
Ce n'est là qu'un petit aperçu de ce que c'est qu'une étude sérieuse.
Je dirais même que certaines de vos expressions sont déjà en manque d'objectivité.
Nullement intéressant pour quelqu'un en quête de l'Histoire-
Vos propos ressemblent plus à des romans de fiction, sans vouloir vous offenser.
Ce sujet ne m'intéresse pas, selon les propos vers lesquels vous tendez.
Amicalement!
AndréB
Nous sommes en Histoire de la France.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
Messages : 3313
Points : 5278
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
Fonction:
Province:
Re: Histoire de France.
Merci, Briand, d'éviter d'être insultant et de mépriser mes longues années de recherche studieuse.
Oui,
Antenor représente les Mérovingiens en Provence à une époque où l'autorité de ceux-ci est contestée par les maires du Palais. L'historien Pierre Riché précise qu'Anthénor est un aristocrate de la cour de Neustrie représentant le maire du palais, mais cherchant à s'émanciper de sa tutelle. L'autorité d'Antenor en Provence repose sur ses possessions foncières et le contrôle des revenus ecclésiastiques et séculiers. Il a beaucoup de partisans ainsi que de nombreux opposants, dans et hors de son duché. A Marseille, il confisque des biens de l'abbaye de Saint-Victor et ordonne d'en bruler les titres de propriété, ce qui met en évidence un usage des puissants de l'époque : confiscation des biens ecclésiastiques pour rétribuer leurs partisans.
Le Protocole rédigé à Digne en 780 contenu dans le cartulaire de Saint-Victor qui nous renseigne sur ces spoliations, évoque également une révolte, probablement autour des années 714-716 (711-714 pour Georges de Manteyer ou selon Michel Rouche à partir de 696-697 ou 702), qui dresse Antenor contre Pépin de Herstal puis contre Charles Martel. Le laconisme du texte ne permet de se rendre compte si cette rébellion peut être comparée aux révoltes aquitaines dont Charles Martel ne vient à bout que par l'extermination des élites et la politique de la terre brulée. Du silence des sources par rapport à tous ces faits peut cacher une histoire tragique, comme celle de la peste du 6ème siècle, avec des conséquences sur la vie des hommes et le peuplement de la Provence. Comme en Aquitaine aussi, cette révolte se conjugue avec la présence des Sarrasins, provoquée contre les Francs.
Quant à Mauronte, Maurontus, Maurente or Maurontius (av. 720-ap.739), duc ou patrice de Provence dans les premières années du 8ème siècle, il est essentiellement connu pour avoir organisé entre 735 et 739, vingt ans après le patrice Antenor, une rébellion contre Charles Martel et le patrice provençal Abbon. En 733, lorsque Charles Martel lance une offensive dans le Lyonnais (voire la Provence) il gagne, moyennant des postes stratégiques, le soutien de quelques grands aristocrates de la région. Parmi eux se trouve Abbon, patrice, recteur de Maurienne et de Suse. Abbon est alors fait patrice de Provence et bénéficie de nombreux biens confisqués à cette occasion. À cette date là, Mauronte est donc probablement duc et non patrice. En ou avant 736, il appelle à l'aide le Sarrasin Yusuf ibn 'Abd al-Rahman al-Fihri, wali de Narbonne, pour défendre Avignon, bien que certains indiquent que la cité fut déjà prise ainsi que celle Arles. D'autres sources placent ces évènements après 736. Cette année-là, Charles Martel envahit la vallée du Rhône avec son demi-frère Childebrand et dévaste la région, reprenant Arles et Avignon et repoussant Mauronte dans Marseille. À partir de cette cité, le patrice et ses alliés se rebellent à nouveau en 737 puis en 739, mais Childebrand renforcé par les Lombards remporte une victoire décisive près d'Avignon et force Mauronte à se réfugier dans les Alpes.
Quant à mon malheureux emploi de l'adjectif "trinitaire" qui semble bel et bien sémantiquement accaparé aujourd'hui par son sens religieux, votre contestation aura au moins ce mérite de m'obliger à reformuler ma phrase dans l'imminente réédition de mon livre. Je vous remercie donc de votre aide.
Pour le reste, je comprends que vous ne vouliez pas vous intéresser à ma lecture des FAITS d'histoire. Je ne vous en importunerai donc plus sur ce fil.
Bien à vous,
Bryand a écrit:L'Histoire a des règles strictes et les documents sont nombreux à refléter son écriture qui n'est pas confiée à qui veut bien se croire en se racontant ce que son imagination produira. Vous seriez sans doute un bon scénariste de science fiction en rêvant d'un assemblage ''trinitaire'' qui ressemble plus à un éclectisme. Mais là nous ne parlons plus de formation rigoureuse...
Oui,
Et ceux que j'ai relevé de la transition mérovin-carolingienne ne vous sont peut-être pas connus mais sont aisément vérifiables avec un tant soit peu de rigueur intellectuelle. Et donc voici, à ne s'en tenir qu'à l'Histoire de la France, puisque c'est le strict objet de ce fil :Bryand a écrit:NOUS PARLONS DE FAITS EN HISTOIRE.
Antenor représente les Mérovingiens en Provence à une époque où l'autorité de ceux-ci est contestée par les maires du Palais. L'historien Pierre Riché précise qu'Anthénor est un aristocrate de la cour de Neustrie représentant le maire du palais, mais cherchant à s'émanciper de sa tutelle. L'autorité d'Antenor en Provence repose sur ses possessions foncières et le contrôle des revenus ecclésiastiques et séculiers. Il a beaucoup de partisans ainsi que de nombreux opposants, dans et hors de son duché. A Marseille, il confisque des biens de l'abbaye de Saint-Victor et ordonne d'en bruler les titres de propriété, ce qui met en évidence un usage des puissants de l'époque : confiscation des biens ecclésiastiques pour rétribuer leurs partisans.
Le Protocole rédigé à Digne en 780 contenu dans le cartulaire de Saint-Victor qui nous renseigne sur ces spoliations, évoque également une révolte, probablement autour des années 714-716 (711-714 pour Georges de Manteyer ou selon Michel Rouche à partir de 696-697 ou 702), qui dresse Antenor contre Pépin de Herstal puis contre Charles Martel. Le laconisme du texte ne permet de se rendre compte si cette rébellion peut être comparée aux révoltes aquitaines dont Charles Martel ne vient à bout que par l'extermination des élites et la politique de la terre brulée. Du silence des sources par rapport à tous ces faits peut cacher une histoire tragique, comme celle de la peste du 6ème siècle, avec des conséquences sur la vie des hommes et le peuplement de la Provence. Comme en Aquitaine aussi, cette révolte se conjugue avec la présence des Sarrasins, provoquée contre les Francs.
Quant à Mauronte, Maurontus, Maurente or Maurontius (av. 720-ap.739), duc ou patrice de Provence dans les premières années du 8ème siècle, il est essentiellement connu pour avoir organisé entre 735 et 739, vingt ans après le patrice Antenor, une rébellion contre Charles Martel et le patrice provençal Abbon. En 733, lorsque Charles Martel lance une offensive dans le Lyonnais (voire la Provence) il gagne, moyennant des postes stratégiques, le soutien de quelques grands aristocrates de la région. Parmi eux se trouve Abbon, patrice, recteur de Maurienne et de Suse. Abbon est alors fait patrice de Provence et bénéficie de nombreux biens confisqués à cette occasion. À cette date là, Mauronte est donc probablement duc et non patrice. En ou avant 736, il appelle à l'aide le Sarrasin Yusuf ibn 'Abd al-Rahman al-Fihri, wali de Narbonne, pour défendre Avignon, bien que certains indiquent que la cité fut déjà prise ainsi que celle Arles. D'autres sources placent ces évènements après 736. Cette année-là, Charles Martel envahit la vallée du Rhône avec son demi-frère Childebrand et dévaste la région, reprenant Arles et Avignon et repoussant Mauronte dans Marseille. À partir de cette cité, le patrice et ses alliés se rebellent à nouveau en 737 puis en 739, mais Childebrand renforcé par les Lombards remporte une victoire décisive près d'Avignon et force Mauronte à se réfugier dans les Alpes.
Quant à mon malheureux emploi de l'adjectif "trinitaire" qui semble bel et bien sémantiquement accaparé aujourd'hui par son sens religieux, votre contestation aura au moins ce mérite de m'obliger à reformuler ma phrase dans l'imminente réédition de mon livre. Je vous remercie donc de votre aide.
Pour le reste, je comprends que vous ne vouliez pas vous intéresser à ma lecture des FAITS d'histoire. Je ne vous en importunerai donc plus sur ce fil.
Bien à vous,
Ibralous- Chef
- Messages : 115
Points : 1956
Date d'inscription : 14/03/2019
Re: Histoire de France.
Ibralous,
en demeurant dans les faits-
étudions les faits
en comprenant que l'évolution
et la progression des assemblées de peuples
(leurs origines claniques les ayant précédés
faisant face de par toute la terre
aux rassemblements (?) projetés des conquérants -
(le ? indique que le but ne fut pas toujours celui de rassembler
mais assez souvent de détruire carrément...)
(bons ou mauvais, les lois de guerres, même s'il y en avaient de bonnes,
pouvaient sembler toutes inhumaines aux apparences
selon ceux qui les relatent TROP INDISTINCTEMENT (but: rassembler ou détruire?).
Même les meilleures y passaient pour les pires,
vues par des mentalités postérieures ou non averties...)
-- Elles ont cela en commun (d'être des guerres)
mais ne sont pas au même diapason pour autant,
et ne sont pas à l'abri d'une fausse perception
de certains ''historiens'' qui n'ont pas pris garde
d'en comprendre la distinction lorsqu'ils cessent de relater l'histoire
pour en commenter l'horreur qu'ils en pensent.
( Les valeurs morales ont pris le temps qu'il fallait
pour s'établir, et suite aux progressions faites il en reste encore à faire faut-il constater).
Quoiqu'il en soit, les guerres demeurent déplorables
et donc atterrantes pour ceux qui les subissent.
Au pas à pas déjà des distinctions géographiques,
la barbarie a existé de tous les temps -
-ce qu'on en dit de vrai ou de faux aussi-
D'un côté les guerriers et de l'autre les gens du peuple
de qui ils dépendraient que les conquérants établissent une meilleure justice.
(Les Barbares sont devenus au fil de l'histoire des convertis,
et une fois convertis ils en sont venus à projeter le bien;
n'oublions pas que nos ancêtres en étaient-
-en précisant ''d'heureux convertis''
à recevoir le mandat de construire une civilisation désireuse de travailler de mieux en mieux
pour le bien et la paix universels)-
Cela adviendra (avec le temps et à force d'y travailler)
à une même prise de conscience ainsi que les conséquences communément espérées.
Et entre-temps l'interférence des guerres passées et lointaines incitera toujours les âmes sensibles
à rechercher des coupables imaginaires que l'on comprendra trop facilement provenir
de la faute de l'autre. Vaines seront toutes les entreprises de chercher à les ''comprendre''.
Elles sont d'une autre époque.
Celles d'aujourd'hui sont-elles moins atroces
malgré les moyens modernes de communication?
Déjà du fait qu'un ennemi envahisse,
ce n'est plus l'expression de faire la guerre (que fait l'offenseur),
qui devrait indistinctement être perçue et observée:
d'une part de la partie ''offenseur'',
mais bien l'expression de ''défaire la guerre''
de la part de la partie offensée qui doit s'y engager de droit ...
La force et l'ordre ne sont pas des antagonismes,
mais elles ont, surtout aujourd'hui davantage nécessairement le mandat
de s'harmoniser et de travailler universellement pour la paix.
Cela ne peut dépendre seulement de l'homme, aussi ''bon''
soit-il pour espérer de ne pas entrer en guerre.
L'offenseur l'oblige.
Il faut Dieu pour établir la justice qu'il a lui-même promise:
celle qui sera profitable à chacun. Et entre-temps les lois de conquêtes
sont toujours à l'oeuvre lorsque les pourparlers n'ont pas suffis.
Mais la responsabilité devient aussi plus forte de part et d'autre.
Plus qu'on avance, les offenseurs n'auront plus de répit,
et ce sera la guerre de Dieu, la nécessité d'une guerre finale
où chacun aura été responsabilisé d'être du côté qui travaille volontairement à la paix universelle.
Le bien universel a été confié
au Messie Christ-Roi
qui lui-même a confié son mandat à son Église
de commencer d'aller enseigner toutes les nations dans ce but
de le reconnaître et ainsi faire partie de son Royaume.
On ne peut pas comprendre cela de n'importe quelle manière.
''Allez enseigner toutes les nations les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit.''
Dieu passe par l'Histoire déjà en naissant Alpha et Omega parmi nous,
c'est à dire celui par qui tout vient et celui par qui tout lui redevient réconcilié.
Reste le long labeur à la réalisation.
Les envahisseurs (les invasions) n'ont pas cessé illico pour autant.
Même les conquérants sont au service de Dieu:
et ils doivent être à son service en servant l'humanité
que le Christ demande de baptiser en son nom par son Église.
(Ce n'est pas le rôle des conquérants-
leur rôle est celui de combattre -s'il y a lieu-
-ou celui de travailler à susciter la paix)-
Le glaive demeurera comme un châtiment contre l'humanité désobéissante...
(En fait elle est punie par sa propre désobéissance).
Et c'est tous les rois de la terre qui sont interpellés, PAR VOCATION,
et qui doivent travailler à la même conquête.
À SUIVRE.
-------------------------------
Maintenant pour faire suite à l'Histoire de la France, et puisqu'il a été question
de Pépin le Bref et de Charles Martel: -CHARLES d'où CAROLINGIENS-
Carolingiens qui ont fait suite aux Mérovingiens;
Mérovingiens (481-751)
Carolingiens (751-987)
Capétiens directs (987-1328)
Valois (1328-1589)
Bourbons (1589-1792),
Bonaparte (1804-1814),
Bourbons (1814-1815),
Bonaparte (1815),
Bourbons (1815-1830),
Orléans (1830-1848),
Bonaparte (1852-1870)
------------------
Rétrospective:
Nous parlions
maintenant étudions lentement les étapes très complexes
qui doivent aller au-delà des apparences d'un qu'en dira-t-on...
---------------
Si le règne de Dagobert 1er (roi mérovingien) peut être qualifié de grand,
celui de ses enfants fut carrément lamentable et entama la décadence des Mérovingiens.
Les excès auxquels se livrèrent les rois
ainsi que leur manque d’envie de gouverner vont précipiter la chute de la dynastie.
Puisque les rois (mérovingiens) avaient abandonné le pouvoir,
il fallait que quelqu’un d’autre s’en charge.
Ce sera le rôle des maires du palais, ceux-là mêmes qui étaient à leur service.
Nous aurons l’occasion d’en parler plus longuement.
Les années nous indiquent quel était le Maire du Palais sous tel ou tel règne:
-Ramener le curseur au début au besoin-
Débute concrètement à 1' 10''
-Avant: jusqu'à 1'10'' l'introduction est plus
subjectivement généraliste...
À suivre.
Charlemagne au service de l'Église,
la France la fille aînée de l'Église.
en demeurant dans les faits-
étudions les faits
en comprenant que l'évolution
et la progression des assemblées de peuples
(leurs origines claniques les ayant précédés
faisant face de par toute la terre
aux rassemblements (?) projetés des conquérants -
(le ? indique que le but ne fut pas toujours celui de rassembler
mais assez souvent de détruire carrément...)
(bons ou mauvais, les lois de guerres, même s'il y en avaient de bonnes,
pouvaient sembler toutes inhumaines aux apparences
selon ceux qui les relatent TROP INDISTINCTEMENT (but: rassembler ou détruire?).
Même les meilleures y passaient pour les pires,
vues par des mentalités postérieures ou non averties...)
-- Elles ont cela en commun (d'être des guerres)
mais ne sont pas au même diapason pour autant,
et ne sont pas à l'abri d'une fausse perception
de certains ''historiens'' qui n'ont pas pris garde
d'en comprendre la distinction lorsqu'ils cessent de relater l'histoire
pour en commenter l'horreur qu'ils en pensent.
( Les valeurs morales ont pris le temps qu'il fallait
pour s'établir, et suite aux progressions faites il en reste encore à faire faut-il constater).
Quoiqu'il en soit, les guerres demeurent déplorables
et donc atterrantes pour ceux qui les subissent.
Au pas à pas déjà des distinctions géographiques,
la barbarie a existé de tous les temps -
-ce qu'on en dit de vrai ou de faux aussi-
D'un côté les guerriers et de l'autre les gens du peuple
de qui ils dépendraient que les conquérants établissent une meilleure justice.
(Les Barbares sont devenus au fil de l'histoire des convertis,
et une fois convertis ils en sont venus à projeter le bien;
n'oublions pas que nos ancêtres en étaient-
-en précisant ''d'heureux convertis''
à recevoir le mandat de construire une civilisation désireuse de travailler de mieux en mieux
pour le bien et la paix universels)-
Cela adviendra (avec le temps et à force d'y travailler)
à une même prise de conscience ainsi que les conséquences communément espérées.
Et entre-temps l'interférence des guerres passées et lointaines incitera toujours les âmes sensibles
à rechercher des coupables imaginaires que l'on comprendra trop facilement provenir
de la faute de l'autre. Vaines seront toutes les entreprises de chercher à les ''comprendre''.
Elles sont d'une autre époque.
Celles d'aujourd'hui sont-elles moins atroces
malgré les moyens modernes de communication?
Déjà du fait qu'un ennemi envahisse,
ce n'est plus l'expression de faire la guerre (que fait l'offenseur),
qui devrait indistinctement être perçue et observée:
d'une part de la partie ''offenseur'',
mais bien l'expression de ''défaire la guerre''
de la part de la partie offensée qui doit s'y engager de droit ...
La force et l'ordre ne sont pas des antagonismes,
mais elles ont, surtout aujourd'hui davantage nécessairement le mandat
de s'harmoniser et de travailler universellement pour la paix.
Cela ne peut dépendre seulement de l'homme, aussi ''bon''
soit-il pour espérer de ne pas entrer en guerre.
L'offenseur l'oblige.
Il faut Dieu pour établir la justice qu'il a lui-même promise:
celle qui sera profitable à chacun. Et entre-temps les lois de conquêtes
sont toujours à l'oeuvre lorsque les pourparlers n'ont pas suffis.
Mais la responsabilité devient aussi plus forte de part et d'autre.
Plus qu'on avance, les offenseurs n'auront plus de répit,
et ce sera la guerre de Dieu, la nécessité d'une guerre finale
où chacun aura été responsabilisé d'être du côté qui travaille volontairement à la paix universelle.
Le bien universel a été confié
au Messie Christ-Roi
qui lui-même a confié son mandat à son Église
de commencer d'aller enseigner toutes les nations dans ce but
de le reconnaître et ainsi faire partie de son Royaume.
On ne peut pas comprendre cela de n'importe quelle manière.
''Allez enseigner toutes les nations les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit.''
Dieu passe par l'Histoire déjà en naissant Alpha et Omega parmi nous,
c'est à dire celui par qui tout vient et celui par qui tout lui redevient réconcilié.
Reste le long labeur à la réalisation.
Les envahisseurs (les invasions) n'ont pas cessé illico pour autant.
Même les conquérants sont au service de Dieu:
et ils doivent être à son service en servant l'humanité
que le Christ demande de baptiser en son nom par son Église.
(Ce n'est pas le rôle des conquérants-
leur rôle est celui de combattre -s'il y a lieu-
-ou celui de travailler à susciter la paix)-
Le glaive demeurera comme un châtiment contre l'humanité désobéissante...
(En fait elle est punie par sa propre désobéissance).
Et c'est tous les rois de la terre qui sont interpellés, PAR VOCATION,
et qui doivent travailler à la même conquête.
À SUIVRE.
-------------------------------
Maintenant pour faire suite à l'Histoire de la France, et puisqu'il a été question
de Pépin le Bref et de Charles Martel: -CHARLES d'où CAROLINGIENS-
Carolingiens qui ont fait suite aux Mérovingiens;
Mérovingiens (481-751)
Carolingiens (751-987)
Capétiens directs (987-1328)
Valois (1328-1589)
Bourbons (1589-1792),
Bonaparte (1804-1814),
Bourbons (1814-1815),
Bonaparte (1815),
Bourbons (1815-1830),
Orléans (1830-1848),
Bonaparte (1852-1870)
------------------
Rétrospective:
Nous parlions
maintenant étudions lentement les étapes très complexes
qui doivent aller au-delà des apparences d'un qu'en dira-t-on...
---------------
Si le règne de Dagobert 1er (roi mérovingien) peut être qualifié de grand,
celui de ses enfants fut carrément lamentable et entama la décadence des Mérovingiens.
Les excès auxquels se livrèrent les rois
ainsi que leur manque d’envie de gouverner vont précipiter la chute de la dynastie.
Puisque les rois (mérovingiens) avaient abandonné le pouvoir,
il fallait que quelqu’un d’autre s’en charge.
Ce sera le rôle des maires du palais, ceux-là mêmes qui étaient à leur service.
Nous aurons l’occasion d’en parler plus longuement.
Les années nous indiquent quel était le Maire du Palais sous tel ou tel règne:
-Ramener le curseur au début au besoin-
Débute concrètement à 1' 10''
-Avant: jusqu'à 1'10'' l'introduction est plus
subjectivement généraliste...
À suivre.
Charlemagne au service de l'Église,
la France la fille aînée de l'Église.
Dernière édition par Bryand le Ven 28 Aoû 2020 - 13:12, édité 3 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
Messages : 3313
Points : 5278
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
Fonction:
Province:
Re: Histoire de France.
Ibralous,
Nous reviendrons sur certains de vos propos...
Et avant de parler de la suite immédiate qui advint par les Carolingiens,
puisque j'avais dit que je ferais un détour lorsque la biographie d'un saint inclurait des Sarrasins:
Parlons donc de Louis IX-
Je n'ai pas mis à jour sur le lexique au présent forum-
Je place cette brève biographie ici-
25 août –
saint Louis- – (commémoraison)
-( saint Louis en pèlerinage à Nazareth, Chronique de Saint-Denis,
1332-1350, BL, Royal 16 G VI)
(né 1214 - 1270) –
-lectures – -1 Rois 3 : 11-14; Matthieu 5 : 38-48;
- -Office des lectures-Enseignement de saint Louis à son fils aîné Philippe; —
-----------------
Le futur Louis IX, né en 1214, et qui portera pour la postérité le nom de saint Louis,
doit beaucoup, après Dieu, à sa mère, Blanche de Castille -née 1188 - 1252 –
(( Blanche de Castille, née le 4 mars 1188 à Palencia, en Castille,
et morte le 27 novembre 1252 à Melun,
est reine de France par son mariage avec Louis VIII.))
Dès son enfance elle lui inculqua l'horreur du péché.
«Mieux vaut mourir, lui disait-elle, que commettre un péché mortel.»
Comme jadis Salomon, il avait demandé à Dieu la sagesse pour gouverner un peuple nombreux.
C'est pourquoi la première lecture liturgique a été choisie:
1 Rois 3 : 5-14 -
Un mois, après la mort de saint François d’Assise ((né 1182- 1226))
en 1226, un enfant de douze ans devenait roi de France, Louis le neuvième du nom.
Avec le roi tertiaire franciscain-
VOIR AU POSTE SUIVANT
Cette sagesse se caractérisa pour lui, par un souci constant de justice.
L'immoralité est contraire à la justice de Dieu.
Saint Louis travaillera à moraliser la vie publique.
Il était très près de son peuple, s'intéressant à ses problèmes.
«Maintes fois, a écrit Joinville, son biographe,
(( né 1224- 1317— Jean de Joinville (v. 1224 - 24 décembre 1317),
également connu sous le nom de Sire de Joinville,
est un noble champenois et biographe de Saint Louis.
Sénéchal de Champagne et historien du règne,
il suit Louis IX à Aigues-Mortes et en Terre sainte
lors de la septième croisade.
C'est en partie grâce à son témoignage
que Saint Louis est canonisé en 1297. ))
il allait s'asseoir au bois de Vincennes, sous un chêne,
et tous ceux qui avaient des litiges venaient les lui soumettre.»
Ce roi chrétien contribua à consolider la monarchie.
Il lui fallut faire des guerres,
mais on peut croire que cette nécessité fut toujours pour lui regrettable,
et qu'il combattit sans haine.
Il prit part à deux croisades --la 7e et la 8e-
qui furent d'ailleurs des épreuves remplies de souffrances
(-défaites; -pertes d'hommes ---qu'il ne voulut pas abandonner---:
il fut fait prisonnier pendant 1 mois;
-maladie)-
vingt ans plus tard il mourra devant Tunis lors de sa deuxième croisade, en 1270.
De son temps, temps de chevalerie et de chevaleresques entreprises,
pour lui surtout, l'amour du Christ justifiait cette aventure d'ailleurs héroïque,
dont le but était de délivrer le tombeau du Seigneur
alors aux mains des infidèles. - Les cavaliers musulmans:
-dans l'encadré suivant vous pouvez aller directement aux mots ''sarrasin'' (e) (s)
en utilisant la fonction -''rechercher''-:
Le roi, l'homme public, ne doit pas faire oublier le chrétien, le baptisé.
Il se nommait lui-même Louis de Poissy, faisant allusion au lieu de son baptême.
Son ascèse, sa vie familiale exemplaire, sa charité, sa vie liturgique et de prière
(il disait l'office comme un moine et assistait chaque jour à deux messes),
sa dévotion à la Passion
— il fit édifier la célèbre Sainte-Chapelle pour abriter la couronne d'épines
et les parcelles de la sainte Croix—
ont fait de ce roi un humble sujet du Royaume des cieux.
On peut ajouter qu'il dut, en raison de son style de vie,
faire face aux critiques des grands de sa cour.
Il a été canonisé en 1297 par Boniface VIII.
-----------------
À suivre-
Nous reviendrons sur certains de vos propos...
Et avant de parler de la suite immédiate qui advint par les Carolingiens,
puisque j'avais dit que je ferais un détour lorsque la biographie d'un saint inclurait des Sarrasins:
Parlons donc de Louis IX-
Je n'ai pas mis à jour sur le lexique au présent forum-
Je place cette brève biographie ici-
25 août –
saint Louis- – (commémoraison)
-( saint Louis en pèlerinage à Nazareth, Chronique de Saint-Denis,
1332-1350, BL, Royal 16 G VI)
(né 1214 - 1270) –
-lectures – -1 Rois 3 : 11-14; Matthieu 5 : 38-48;
- -Office des lectures-Enseignement de saint Louis à son fils aîné Philippe; —
-----------------
Le futur Louis IX, né en 1214, et qui portera pour la postérité le nom de saint Louis,
doit beaucoup, après Dieu, à sa mère, Blanche de Castille -née 1188 - 1252 –
(( Blanche de Castille, née le 4 mars 1188 à Palencia, en Castille,
et morte le 27 novembre 1252 à Melun,
est reine de France par son mariage avec Louis VIII.))
Dès son enfance elle lui inculqua l'horreur du péché.
«Mieux vaut mourir, lui disait-elle, que commettre un péché mortel.»
Comme jadis Salomon, il avait demandé à Dieu la sagesse pour gouverner un peuple nombreux.
C'est pourquoi la première lecture liturgique a été choisie:
1 Rois 3 : 5-14 -
- 1 Rois 3:
« À Gabaôn, Yahvé apparut la nuit en songe à Salomon.
Dieu dit : " Demande ce que je dois te donner. "
6- Salomon répondit : " Tu as témoigné une grande bienveillance
à ton serviteur David, mon père,
et celui-ci a marché devant toi dans la fidélité, la justice et la droiture du cœur ;
tu lui as gardé cette grande bienveillance
et tu as permis qu'un de ses fils soit aujourd'hui assis sur son trône.
7- Maintenant, Yahvé mon Dieu, tu as établi roi ton serviteur
à la place de mon père David, et moi,
je suis un tout jeune homme, je ne sais pas agir en chef.
8- Ton serviteur est au milieu du peuple que tu as élu, un peuple nombreux,
si nombreux qu'on ne peut le compter ni le recenser.
9- Donne à ton serviteur un cœur
plein de jugement pour gouverner ton peuple,
pour discerner entre le bien et le mal,
car qui pourrait gouverner ton peuple, qui est si grand ? "
10- Il plut au regard du Seigneur que Salomon ait fait cette demande ;
11- et Dieu lui dit :
" Parce que tu as demandé cela,
que tu n'as pas demandé pour toi de longs jours,
ni la richesse, ni la vie de tes ennemis,
mais que tu as demandé pour toi le discernement du jugement,
12- voici que je fais ce que tu as dit : je te donne un cœur sage et intelligent
comme personne ne l'a eu avant toi
et comme personne ne l'aura après toi.
13- Et même ce que tu n'as pas demandé, je te le donne aussi :
une richesse et une gloire comme à personne parmi les rois.
14- Et si tu suis mes voies, gardant mes lois et mes commandements
comme a fait ton père David,
je t'accorderai une longue vie. " »
Un mois, après la mort de saint François d’Assise ((né 1182- 1226))
en 1226, un enfant de douze ans devenait roi de France, Louis le neuvième du nom.
Avec le roi tertiaire franciscain-
VOIR AU POSTE SUIVANT
Cette sagesse se caractérisa pour lui, par un souci constant de justice.
L'immoralité est contraire à la justice de Dieu.
Saint Louis travaillera à moraliser la vie publique.
Il était très près de son peuple, s'intéressant à ses problèmes.
«Maintes fois, a écrit Joinville, son biographe,
(( né 1224- 1317— Jean de Joinville (v. 1224 - 24 décembre 1317),
également connu sous le nom de Sire de Joinville,
est un noble champenois et biographe de Saint Louis.
Sénéchal de Champagne et historien du règne,
il suit Louis IX à Aigues-Mortes et en Terre sainte
lors de la septième croisade.
C'est en partie grâce à son témoignage
que Saint Louis est canonisé en 1297. ))
il allait s'asseoir au bois de Vincennes, sous un chêne,
et tous ceux qui avaient des litiges venaient les lui soumettre.»
Ce roi chrétien contribua à consolider la monarchie.
Il lui fallut faire des guerres,
mais on peut croire que cette nécessité fut toujours pour lui regrettable,
et qu'il combattit sans haine.
Il prit part à deux croisades --la 7e et la 8e-
qui furent d'ailleurs des épreuves remplies de souffrances
(-défaites; -pertes d'hommes ---qu'il ne voulut pas abandonner---:
il fut fait prisonnier pendant 1 mois;
-maladie)-
vingt ans plus tard il mourra devant Tunis lors de sa deuxième croisade, en 1270.
De son temps, temps de chevalerie et de chevaleresques entreprises,
pour lui surtout, l'amour du Christ justifiait cette aventure d'ailleurs héroïque,
dont le but était de délivrer le tombeau du Seigneur
alors aux mains des infidèles. - Les cavaliers musulmans:
-dans l'encadré suivant vous pouvez aller directement aux mots ''sarrasin'' (e) (s)
en utilisant la fonction -''rechercher''-:
- Bref aperçu de la 7e et 8e CROISADES aux prises avec des Sarrasins:
Saint Louis : le croisé d’Aigues-Mortes à la Terre sainte
À Jérusalem ! Le 28 août 1248, l’armada de Saint Louis quitte le port d’Aigues-Mortes,
qu’il a bâti pour mener les croisés en Terre sainte
et libérer le Saint Sépulcre.
Retour sur l’incroyable épopée du roi pieux.
Par Philippe Royer
Juin 1248.
La ville d’Aigues-Mortes est en pleine effervescence.
Sur la place Royale, dont les dimensions ont été tout juste mesurées,
le son cristallin du burin sur la pierre couvre les conversations.
Descendus d’Alès depuis bientôt deux ans, les maçons cévenols s’affairent
sur le chantier de l’église Notre-Dame-des-Sablons
et sur celui du château.
Heureusement, la tour de Constance est achevée.
Entouré d’eau et relié à la ville par trois arches, l’édifice est prêt à recevoir Louis IX et sa suite.
Les émissaires du roi ont annoncé qu’il allait bientôt quitter Paris,
avec son armada de croisés :
2 500 chevaliers, avec écuyers et valets d’armes,
10 000 fantassins
et 5 000 arbalétriers !
Tremblez Sarrasins, la VIIe croisade est en route
pour vous chasser définitivement de Syrie et de Palestine !
------------
« Si j’en réchappe, j’irai délivrer les lieux saints ! »
Trois ou quatre ans auparavant, Aigues-Mortes – eaux mortes en occitan –,
n’était qu’un grand marécage poissonneux, en bordure de Méditerranée,
propriété de l’abbaye bénédictine de Psalmodie,
qui veillait jalousement sur son bien.
Les pêcheurs étaient juste autorisés à dresser leurs cabanes sur sa rive,
mais seulement le temps d’une saison.
''Saint Louis, en quête d’un port d’embarquement pour sa première croisade,
jette son dévolu sur le site.
Il projette d’y construire une bastide, une ville neuve,
plutôt que de dépendre du bon vouloir du Saint Empire romain germanique,
qui exerce sa souveraineté sur Marseille et Toulon '',
explique Patrick Florençon,
commissaire de l’exposition
'' Saint Louis, de l’Occident à l’Orient '',
organisée en 2014.
Quelques échanges de terres avec les moines scellent ainsi le destin de cette parcelle,
séparée de la mer par deux étangs suffisamment profonds
pour que des navires puissent les traverser.
Le vœu de « se croiser »,
prononcé par le pieux Saint Louis,
remonte à décembre 1244.
Terrassé par une forte fièvre, le roi est alors presque à l’agonie :
'' Si j’en réchappe,
j’irai délivrer les lieux saints ! ''
La supplique a été entendue, il guérit.
À vrai dire, le roi caresse l’idée d’une nouvelle croisade depuis longtemps.
Enfant, il a été fasciné par les récits et les hauts faits
de son grand-père Philippe Auguste.
Le vieux souverain avait commandé la troisième croisade,
aux côtés de Richard Cœur-de-Lion.
En 1192, leur alliance avait arraché la ville d’Acre (Palestine)
des griffes de Saladin, le grand souverain musulman.
Une cruelle défaite Jérusalem,
la Ville sainte où bat le cœur de la chrétienté !
Louis IX s’en est déjà rapproché en acquérant les reliques de la Passion,
auprès d’un gageur vénitien.
Vêtu d’une simple chemise blanche,
il a lui-même porté la couronne d’épines sur quelques lieues,
lorsqu’elle est enfin entrée dans Paris, en août 1239.
À travers ce geste, « il a déjà pleinement vécu l’extase des croisés arrivant à Jérusalem »,
écrit Jacques Le Goff, historien
et auteur d’une remarquable biographie de Saint Louis.
Après qu’il s’est rétabli, fin 1244, sa mère Blanche de Castille,
qui redoute son éloignement, lui a demandé de renoncer à son vœu,
prononcé en grand état de faiblesse.
Mais Louis IX n’a rien voulu entendre,
bien qu’il ignore encore que Jérusalem a été reprise quelques mois auparavant,
et sa population massacrée,
par des guerriers au service du sultan d’Égypte.
Le Saint Sépulcre est à présent fermé aux chrétiens.
Pire,
en octobre, les mercenaires du sultan ont infligé une cuisante défaite aux Francs
et à leurs alliés musulmans à La Forbie, près de Gaza.
1245 : Saint Louis réitère son vœu auprès du pape Innocent IV, réfugié à Lyon en raison de ses démêlés avec Frédéric II, empereur de Germanie et d’Italie. En août 1248, les préparatifs de la première croisade de Saint Louis sont achevés. Pendant des mois, des convois de bateaux, loués ou achetés à des armateurs génois et vénitiens – car la France n’a pas encore d’arsenal –, ont acheminé vivres et matériel d’Aigues-Mortes jusqu’à Chypre, la base arrière franque. Le 28, après avoir attendu trois jours que le vent soit favorable, la nef de Saint Louis, baptisée La Montjoie, quitte le port languedocien, suivie par des dizaines de bateaux surchargés d’hommes, d’armes, de chevaux et de pierres, pour lester ces coques sans quilles.
Louis IX a 34 ans, Marguerite, sa femme, qui l’accompagne, 27. Couronné à l’âge de 12 ans, après la mort prématurée de son père Louis VIII, il a passé les dernières années à unifier et moderniser le royaume de France, dont il vient de confier les rênes, pendant son absence, à sa mère, Blanche de Castille.
En septembre, les croisés sont rassemblés à Chypre. Saint Louis dévoile son plan : foncer sur l’Égypte, le cœur et le verrou du Moyen-Orient. Mais il tarde à le mettre en œuvre, et laisse passer l’hiver. Nul doute que les Sarrasins en ont eu vent. La flotte franque de 120 gros vaisseaux, renforcée par une nuée de petits bâtiments, ne jette l’ancre devant Damiette qu’au mois de juin de l’année suivante. Damiette est l’une des deux cités, avec Alexandrie, à défendre l’entrée du delta du Nil. Saint Louis a retenu les leçons de la cinquième croisade : en 1219, les Francs avaient fait le siège de la ville égyptienne pendant plusieurs mois, et subi de lourdes pertes avant de s’en emparer. Le roi a acheminé une flottille d’embarcations à fond plat, capables de remonter marais et canaux, pour arriver au plus près des murs de la ville et déjouer sa défense. Les Sarrasins sont défaits en quelques heures.
Une nouvelle fois, Saint-Louis laisse passer le temps, afin d’éviter les redoutables crues du Nil. Trop longtemps sans doute. Lorsque les croisés arrivent, en décembre, au pied de la forteresse de Mansourah, sur la route du Caire, ils tombent sur une défense autrement plus coriace qu’à Damiette. D’autant qu’une armée de mamelouks, des soldats esclaves originaires du Turkestan, est venue la renforcer. Les combats sont terribles. Le fougueux Robert d’Artois, frère cadet de Saint Louis, y laisse la vie. Les chevaliers tombent les uns après les autres sous le fer et les feux grégeois des assiégés. La cavalerie sarrasine coupe la route de Damiette, empêchant tout approvisionnement. Les épidémies font le reste. Les croisés n’ont d’autre solution que de battre en retraite, poursuivis par les mamelouks.
« Saint Louis restera dans l’Histoire
comme le seul souverain d’Occident
à être tombé entre les mains des Sarrasins »
Saint Louis a refusé de devancer et abandonner ses compagnons d’armes, dont ses deux frères, Alphonse et Charles. Le roi est fait prisonnier avec 12 000 autres Francs. Il doit payer une rançon et restituer Damiette. Son rêve égyptien se solde par un humiliant fiasco. Saint Louis restera dans l’Histoire comme le seul souverain d’Occident à être tombé entre les mains des Sarrasins.
Libéré, le roi débarque à Saint-Jean-d’Acre, le 12 mai 1250, avec ses frères et une centaine de chevaliers. A-t-il déjà en tête de rester en Terre sainte ? « Il trouve des États latins d’Orient affaiblis six ans après la déroute des Francs à La Forbie, et des baronnies divisées. On le presse de rester pour y remettre de l’ordre, souligne Patrick Florençon. Saint Louis s’accorde le temps de la réflexion, et renvoie ses deux frères en France. Pendant quatre ans, il va consolider les défenses des États francs et bâtir l’équivalent de quatre Aigues-Mortes ! »
« Saint Louis est un roi d’engagement. Un vrai croisé ! »
« La grandeur de Saint Louis est d’avoir passé ces quatre années sans aucun titre ni pouvoir officiel, ajoute le médiéviste Alain Demurger. Mais il s’impose grâce à son autorité naturelle, fait rentrer dans le rang des barons trop indépendants, mais aussi les Templiers et les Hospitaliers qui ont noué des alliances avec les Sarrasins. Il ne veut pas non plus quitter la Terre sainte tant que l’accord passé avec les mamelouks ne sera pas totalement tenu : la libération de tous leurs prisonniers francs. Saint Louis est un roi d’engagement. Un vrai croisé ! »
Au printemps 1254, le roi rembarque avec sa femme Marguerite, restée à ses côtés, et leurs trois enfants nés en Orient. Sa mère, Blanche de Castille, est morte quelques mois auparavant. Le roi n’est plus le même. Arrivé en guerrier pétri de certitudes, il repart en homme de nuances et de doutes : où et quand a t-il offensé Dieu, pour qu’il ne lui ait pas accordé la victoire à Mansourah ? « Revenu en France, Saint Louis va imposer à son royaume une politique de conciliation avec le Divin, en punissant sévèrement les abus de pouvoir de ses vassaux, et en prenant ses célèbres ordonnances contre les jeux d’argent, les prêts à intérêt, ou le blasphème », résume Patrick Florençon.
Au début des années 1260, le Moyen-Orient tremble à nouveau sous les pas des mamelouks. Le sultan Baybars, à qui Louis IX avait eu affaire lors de sa captivité au Caire, a juré de mettre fin à l’existence des États latins. Les places fortes de Césarée, de Jaffa, et d’Antioche tombent l’une après l’autre. En mars 1267, le roi se croise à nouveau devant ses barons. Aigues-Mortes, où sa troupe arrive en mai 1270, est devenue une petite cité, peuplée de Provençaux, de Languedociens, d’Italiens et d’Aragonais. L’église Notre-Dame-des-Sablons est achevée. Mais les remparts ne sont encore qu’à l’état de projet.
Une épidémie ravage les rangs francs
Bien qu’elle ait été soigneusement préparée, comme la précédente, cette huitième croisade ne soulève pas le même enthousiasme. Les proches du roi, dont son fidèle ami et biographe Jean de Joinville, lui ont manifesté leurs doutes. Saint Louis vient d’avoir 56 ans. Il a perdu de sa vaillance physique. Regroupée à Cagliari, au sud de la Sardaigne, la flotte prend le large, en juillet, en direction de Tunis. Le roi aurait eu vent d’un soi-disant désir du sultan hafside – du nom des souverains de l’Ifriqiya (actuelles Tunisie et Algérie orientale) – d’embrasser le christianisme. Voilà qui pourrait priver les mamelouks d’un important soutien. Converti à la diplomatie, Saint Louis œuvre aussi, depuis plusieurs années, à rallier les Mongols, les nouveaux maîtres de la Perse, à la cause chrétienne. Les mamelouks redoutent ces guerriers installés sur le plateau iranien, qui constituent une vraie menace.
Qu’ils foncent sur la Palestine,
et les croisés sur l’Égypte, après Tunis,
et c’en sera fait des musulmans.
Las, le roi s’est trompé.
Tunis est imprenable.
Saint Louis a le sentiment de revivre le cauchemar de Mansourah.
Plus de vivres ni d’eau, le tout sous la chaleur
et les coups de boutoir des cavaliers musulmans.
Une épidémie de dysenterie ravage les rangs francs.
Très malade, Saint Louis meurt à Tunis,
le lendemain de l’arrivée de la flotte
de son frère Charles d’Anjou, roi de Sicile,
accompagné de renforts.
Ce dernier négocie une retraite avec le sultan.
Vingt-et-un ans plus tard, en 1291,
Saint-Jean-d’Acre, la dernière place forte franque en Terre sainte, tombe.
Aigues-Mortes est alors un florissant port de quelque 1200 habitants,
dont les fortifications, destinées à le protéger
« contre les ennemis, les rôdeurs et le vent »,
sont pratiquement achevées.
Canonisé en 1297, saint Louis de France, le dernier souverain à s’être croisé,
entre dans la GRANDE ÉPOPÉE ..
-HISTOIRE à suivre-
Le roi, l'homme public, ne doit pas faire oublier le chrétien, le baptisé.
Il se nommait lui-même Louis de Poissy, faisant allusion au lieu de son baptême.
Son ascèse, sa vie familiale exemplaire, sa charité, sa vie liturgique et de prière
(il disait l'office comme un moine et assistait chaque jour à deux messes),
sa dévotion à la Passion
— il fit édifier la célèbre Sainte-Chapelle pour abriter la couronne d'épines
et les parcelles de la sainte Croix—
ont fait de ce roi un humble sujet du Royaume des cieux.
On peut ajouter qu'il dut, en raison de son style de vie,
faire face aux critiques des grands de sa cour.
Il a été canonisé en 1297 par Boniface VIII.
-----------------
À suivre-
Dernière édition par Bryand le Jeu 27 Aoû 2020 - 20:41, édité 5 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
Messages : 3313
Points : 5278
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
Fonction:
Province:
Re: Histoire de France.
Un mois, après la mort de saint François d’Assise ((né 1182- 1226))
en 1226, un enfant de douze ans devenait roi de France, Louis le neuvième du nom.
Avec ce roi tertiaire franciscain-
-ouvrir l'encadré ainsi que les suivants et les précédents-
Le roi saint Louis
a beaucoup fait pour la France et pour l'Église-
Louis IX est effectivement un roi réformateur
qui veut léguer un royaume dont les sujets seront soumis à un pouvoir juste :
il renouvelle la « quarantaine-le-roi »,
ordonne la présomption d'innocence,
atténue l'usage de la torture,
interdit l'ordalie et la vengeance privée
et institue la supplicatio, consistant à pouvoir faire appel au roi
pour l'amendement d'un jugement.
Sa réputation dépassant les frontières du Royaume,
son arbitrage est parallèlement sollicité par les différentes monarchies d'Europe.
Il établit également dans le Royaume
une monnaie unique
et se fait l'instigateur des institutions qui deviendront le Parlement et la Cour des comptes.
Très pieux, il fait d'autre part
construire plusieurs églises,
abbayes
et hospices,
vient en aide aux plus faibles,
travaille à la conversion des princes mongols,
soutient la fondation du collège de Sorbonne
et se procure des reliques de la Passion
pour lesquelles il fait construire la Sainte-Chapelle en 1242.
Conformément à son vœu prononcé à la suite d'une grave maladie,
puis confirmé à la suite d'une guérison considérée comme miraculeuse,
Saint Louis part se battre
avec ses frères Robert d'Artois,
Alphonse de Poitiers
et Charles d'Anjou,
en Égypte, lors de la septième croisade.
À son retour, alors qu'il est persuadé que son échec est dû
à l'état d'immoralité du Royaume,
il travaille à renforcer son autorité
et à rétablir la moralité chrétienne.
Il décide ainsi de punir le blasphème,
les jeux d'argent,
les prêts à intérêts et la prostitution ;
il tente également de convertir au christianisme de gré ou de force les juifs de France.
... (À suivre)
en 1226, un enfant de douze ans devenait roi de France, Louis le neuvième du nom.
Avec ce roi tertiaire franciscain-
-ouvrir l'encadré ainsi que les suivants et les précédents-
- Quelques aspects de sa vie familiale et religieuse- :
-tiré en partie du missel:
... en 1226, un enfant de douze ans devenait roi de France, Louis le neuvième du nom.
Avec le roi tertiaire franciscain,
l’esprit évangélique allait animer la vie d'un chef d'État chrétien.
La mission de saint Louis fut de présenter à ses contemporains le type du laïc,
qui «travaille à la venue du règne de Dieu,
en accomplissant ses tâches temporelles» (P 1).
Chrétien exemplaire dans sa vie de prière (P 2),
de mortification et de charité fraternelle envers les plus déshérités (A 2, P 3).
Époux exemplaire dans une union pleine de tendresse,
père exemplaire d'une famille de onze enfants.
Chef exemplaire dans l'accomplissement de son «métier de roi »,
comme dira Louis XIV :
justicier envers tous, suzerain attentif à respecter les droits de ses vassaux
et à faire respecter ceux de sa couronne,
chevalier sachant manier l'épée au service du droit.
C'est à ce titre que le prince qui aimait à répéter :
« Bénis, bénis les apaiseurs »,
devait guerroyer pour arracher la sainte Jérusalem aux mains des infidèles (cf. A 1)
et mourir sous la tente, en soldat (1270).
Quand on lit le programme de gouvernement chrétien qu'a tracé saint Thomas d'Aquin,
(( contemporain né 1225 - 1274))
on ne saurait oublier qu'au temps où Thomas enseignait à Paris,
le roi de France s'appelait Louis IX.
Le théologien avait son modèle sous les yeux.- Enseignements de saint Louis à son fils PHILIPPE qui deviendra son successeur ; roi de France 1270-1285:
Le changement de police de caractère situe le texte dans le bréviaire, à partir de -
'' Cher fils, je t’enseigne premièrement que tu aimes Dieu
de tout ton cœur et de tout ton pouvoir,
car sans cela personne ne peut rien valoir. ''
----Cher fils, parce que je désire de tout mon cœur que tu sois bien enseigné en toutes choses,j’ai pensé que je te ferais quelques enseignements par cet écrit,car je t’ai entendu dire plusieurs foisque tu retiendrais davantage de moi que de tout autre.Cher fils, je t’enseigne premièrement que tu aimes Dieu de tout ton cœuret de tout ton pouvoir, car sans cela personne ne peut rien valoir.Tu dois te garder de toutes choses que tu penseras devoir lui déplaire et qui sont en ton pouvoir,et spécialement tu dois avoir cette volonté que tu ne fasses un péché mortelpour nulle chose qui puisse arriver, et qu’avant de faire un péché mortel avec connaissance,que tu souffrirais que l’on te coupe les jambes et les bras et que l’on t’enlève la vie par le plus cruel martyre.Si Notre Seigneur t’envoie persécution, maladie ou autre souffrance,tu dois la supporter débonnairement, et tu dois l’en remercier et lui savoir bon grécar il faut comprendre qu’il l’a fait pour ton bien.De plus, tu dois penser que tu as mérité ceci- et encore plus s’il le voulait-parce que tu l’as peu aimé et peu servi, et parce que tu as fait beaucoup de choses contre sa volonté.Si Notre Seigneur t’envoie prospérité, santé de corps ou autre chose,tu dois l’en remercier humblement et puis prendre garde qu’à cause de celail ne t’arrive pas de malheur causé par orgueil ou par une autre faute,car c’est un très grand péché de guerroyer Notre Seigneur de ses dons.Cher fils, je te conseille de prendre l’habitude de te confesser souventet d’élire toujours des confesseurs qui soient non seulement pieuxmais aussi suffisamment bien instruits,afin que tu sois enseigné par eux des choses que tu dois éviteret des choses que tu dois faire ;et sois toujours de telle disposition que des confesseurset des amis osent t’enseigner et te corriger avec hardiesse.Cher fils, je t’enseigne que tu entendes volontiers le service de la sainte Eglise,et quand tu seras à l’église garde-toi de perdre ton temps et de parler vaines paroles.Dis tes oraisons avec recueillement ou par bouche ou de pensée,et spécialement sois plus recueilli et plus attentif à l’oraisonpendant que le corps de Notre-Seigneur Jésus-Christsera présent à la messe et puis aussi pendant un petit moment avant.Cher fils, je t’enseigne que tu aies le cœur compatissant envers les pauvreset envers tous ceux que tu considéreras comme souffrant ou de cœur ou de corps ,et selon ton pouvoir soulage-les volontiers ou de soutien moral ou d’aumônes.Si tu as malaise de cœur, dis-le à ton confesseurou à quelqu’un d’autre que tu prends pour un homme loyalcapable de garder bien ton secret,parce qu’ainsi tu seras plus en paix, pourvu que ce soit,bien sûr, une chose dont tu peux parler.Cher fils, recherche volontiers la compagnie des bonnes gens,soit des religieux, soit des laïcs,et évite la compagnie des mauvais.Parle volontiers avec les bons, et écoute volontiersparler de Notre Seigneur en sermons et en privé.Achète volontiers des indulgences.Aime le bien en autrui et hais le mal.Et ne souffre pas que l’on dise devant toi paroles qui puissent attirer gens à péché.N’écoute pas volontiers médire d’autrui.Ne souffre d’aucune manière des parolesqui tournent contre Notre Seigneur,Notre-Dameou des saintssans que tu prennes vengeance,et si le coupable est un clerc ou une grande personneque tu n’as pas le droit de punir, rapporte la chose à celui qui peut le punir.Prends garde que tu sois si bon en toutes chosesqu’il soit évident que tu reconnaisses les générosités et les honneursque Notre Seigneur t’a faits de sorte que,s’il plaisait à Notre Seigneur que tu aies l’honneur de gouverner le royaume,que tu sois digne de recevoir l’onction avec laquelle les rois de France sont sacrés.Cher fils, s’il advient que tu deviennes roi,prends soin d’avoir les qualités qui appartiennent aux rois,c’est-à-dire que tu sois si juste que, quoi qu’il arrive,
tu ne t’écartes de la justice.
Et s’il advient qu’il y ait querelle entre un pauvre et un riche,
soutiens de préférence le pauvre contre le riche
jusqu’à ce que tu saches la vérité, et quand tu la connaîtras, fais justice.Et s’il advient que tu aies querelle contre quelqu’un d’autre,soutiens la querelle de l’adversaire devant ton conseil,et ne donne pas l’impression de trop aimer ta querellejusqu’à ce que tu connaisses la vérité,car les membres de ton conseil pourraient craindre de parler contre toi,ce que tu ne dois pas vouloir .Si tu apprends que tu possèdes quelque chose à tort,soit de ton temps soit de celui de tes ancêtres,rends-la tout de suite toute grande que soit la chose, en terres, deniers ou autre chose.Si le problème est tellement épineux que tu n’en puisses savoir la vérité,arrive à une telle solution en consultant ton conseil de prud’hommes,que ton âme et celle de tes ancêtres soient en repos.Et si jamais tu entends dire que tes ancêtres aient fait restitution,prends toujours soin à savoir s’il en reste encore quelque chose à rendre,et si tu la trouves, rends-la immédiatement pour le salut de ton âme et de celles de tes ancêtres.Sois bien diligent de protéger dans tes domaines toutes sortes de gens,surtout les gens de sainte Eglise ;défends qu’on ne leur fasse tort ni violence en leurs personnes ou en leurs biens.Et je veux te rappeler ici une parole que dit le roi Philippe, mon aïeul,comme quelqu’un de son conseil m’a dit l’avoir entendue.Le roi était un jour avec son conseil privé-comme l’était aussi celui qui m’a parlé de la chose-et quelques membres de son conseil lui disaient que les clercs lui faisaient grand tortet que l’on se demandait avec étonnement comment il le supportait.Et il répondit :« Je crois bien qu’ils me font grand tort ;mais, quand je pense aux honneurs que Notre Seigneur me fait,je préfère de beaucoup souffrir mon dommage,que faire chose par laquelle il arrive esclandre entre moi et sainte Eglise. »Je te rappelle ceci pour que tu ne sois pas trop dispos à croire autruicontre les personnes de sainte Eglise.Tu dois donc les honorer et les protégerafin qu’elles puissent faire le service de Notre Seigneur en paix.Ainsi je t’enseigne que tu aimes principalement les religieux et que tu les secoures volontiers dans leurs besoins ;et ceux par qui tu crois que Notre Seigneur soit le plus honoré et servi, ceux-là aime plus que les autres.Cher fils, je t’enseigne que tu aimes et honores ta mère,et que tu retiennes volontiers et observes ses bons enseignements,et sois enclin à croire ses bons conseils.Aime tes frères et veuille toujours leur bien et leur avancement,et leur tiens lieu de père pour les enseigner à tous biens,mais prends garde que, par amour pour qui que ce soit,tu ne déclines de bien faire, ni ne fasses chose que tu ne doives.Cher fils, je t’enseigne que les bénéfices de sainte Egliseque tu auras à donner, que tu les donnes à bonnes personnes par grand conseil de prud’hommes ;et il me semble qu’il vaut mieux les donner à ceux qui n’ont aucunes prébendes qu’à ceux qui en ont déjà ;car si tu les cherches bien, tu trouveras assez de ceux qui n’ont rien et en qui le don sera bien employé.Cher fils, je t’enseigne que tu te défendes, autant que tu pourras,d’avoir guerre avec nul chrétien ;et si l’on te fait tort, essaie plusieurs voies pour savoirsi tu ne pourras trouver moyen de recouvrer ton droit avant de faire guerre,et fasse attention que ce soit pour éviter les péchés qui se font en guerre.Et s’il advient que tu doives la faire, ou parce qu’un de tes hommes manque en ta cour de s’emparer de ses droits,ou qu’il fasse tort à quelque église ou à quelque pauvre personne ou à qui que ce soit et ne veuille pas faire amende,ou pour n’importe quel autre cas raisonnable pour lequel il te faut faire la guerre,commande diligemment que les pauvres gensqui ne sont pas coupables de forfaiture soient protégéset que dommage ne leur vienne ni par incendie ni par autre chose ;car il te vaudrait mieux contraindre le malfaiteur en prenant ses possessions,ses villes ou ses châteaux par force de siège.Et garde que tu sois bien conseillé avant de déclarer la guerre,que la cause en soit tout à fait raisonnable, que tu aies bien averti le malfaiteuet que tu aies assez attendu, comme tu le devras.Cher fils, je t’enseigne que les guerres et les luttes qui seront en ta terre ou entre tes hommes,que tu te donnes la peine, autant que tu le pourras, de les apaiser,car c’est une chose qui plaît beaucoup à Notre Seigneur.Et Monsieur saint Martin nous en a donné un très grand exemplecar, au moment où il savait par Notre Seigneur qu’il devait mourir,il est allé faire la paix entre les clercs de son archevêché,et il lui a semblé en le faisant qu’il mettait bonne fin à sa vie.Cher fils, prends garde diligemment qu’il y ait bons baillis et bons prévôts en ta terre,et fais souvent prendre garde qu’ils fassent bien justiceet qu’ils ne fassent à autrui tort ni chose qu’ils ne doivent.De même, ceux qui sont en ton hôtel, fais prendre garde qu’ils ne fassent injustice à personnecar, combien que tu dois haïr le mal qui existe en autrui,tu dois haïr davantage celui qui viendrait de ceux qui auraient reçu leur pouvoir de toi,et tu dois garder et défendre davantage que cela n’advienne.Cher fils, je t’enseigne que tu sois toujours dévoué à l’Eglise de Rome et à notre saint-père le pape,et lui portes respect et honneur comme tu le dois à ton père spirituel.Cher fils, donne volontiers pouvoir aux gens de bonne volonté qui en sachent bien user,et mets grande peine à ce que les péchés soient supprimés en ta terre,c’est-à-dire les vilains serments et toute chose qui se fait ou se dit contre Dieu ou Notre-Dame ou les saints :péchés de corps, jeux de dés, tavernes ou autres péchés.Fais abattre tout ceci en ta terre sagement et en bonne manière.Fais chasser les hérétiques et les autres mauvais gens de ta terreautant que tu le pourras en requérant comme il le faut le sage conseil des bonnes gens afin que ta terre en soit purgée.Avance le bien par tout ton pouvoir ;mets grande peine à ce que tu saches reconnaître les bontés que Notre Seigneur t’auras faites et que tu l’en saches remercier.Cher fils, je t’enseigne que tu aies une solide intentionque les deniers que tu dépenseras soient dépensés à bon usage et qu’ils soient levés justement.Et c’est un sens que je voudrais beaucoup que tu eusses,c’est-à-dire que tu te gardasses de dépenses frivoles et de perceptions injusteset que tes deniers fussent justement levés et bien employés-et c’est ce même sens que t’enseigne Notre Seigneuravec les autres sens qui te sont profitables et convenables.Cher fils, je te prie que, s’il plaît à Notre Seigneur que je trépasse de cette vie avant toi,que tu me fasses aider par messes et par autres oraisonset que tu demandes prières pour mon âmeauprès des ordres religieux du royaume de France,et que tu entendes dans tout ce que tu feras de bon,que Notre Seigneur m’y donne part.Cher fils, je te donne toute la bénédiction qu’un père peut et doit donner à son fils,et je prie Notre Seigneur Dieu Jésus-Christ que, par sa grande miséricordeet par les prières et par les mérites de sa bienheureuse mère, la Vierge Marie,et des anges et des archanges, de tous les saints et de toutes les saintes,il te garde et te défende que tu ne fasses chose qui soit contre sa volonté,et qu’il te donne grâce de faire sa volonté afin qu’il soit serviet honoré par toi ; et puisse-t-il accorder à toi et à moi, par sa grande générosité,qu’après cette mortelle vie nous puissions venir à lui pour la vie éternelle,là où nous puissions le voir, aimer et louer sans fin, Amen.À lui soit gloire, honneur et louange, qui estun Dieu avec le Père et le Saint-Esprit,sans commencement et sans fin . Amen.
- Son éducation confiée à Pierre La Brosse:
Philippe III Le Hardi
né 1245- 1285
roi de France 1271-1285
Couronnement 15 août 1271,
en la cathédrale de Reims
Prédécesseur Louis IX
Successeur Philippe IVSa mère Marguerite lui fit promettre de rester sous sa tutelle jusqu'à l'âge de trente ans,mais son père Louis IX fit casser le serment par le pape Urbain IV,qui releva Philippe de son serment le 6 juin 12632.Louis IX se chargea en outre de lui prodiguer des conseils,rédigeant en particulier ses Enseignements,qui inculquent avanttout la notion de justice comme premier devoir du roi.Il reçut également une éducation très tournée vers la foi.Le roi entreprit de former son fils et, à partir de 1268,il lui adjoignit à cet effet pour mentor Pierre de La Brosse.En 1261 Pierre de la Brosse devient valet de chambreet chirurgien au service du roi Saint Louis.Celui-ci, visiblement satisfait des services de Pierre,le fait sire de Nogent-l'Érembert, puis châtelain du roi en 1264 et chambellan en 1266.Le frère de Pierre est « panetier » au service du roi.La charge de chambellan est bien rémunérée (plus de 100 livres parisis par an).C'est un poste de confiance considérable.Ainsi c'est le chambellan qui débloque les fonds que le roi souhaitedonner aux membres de la noblesse en dédommagement et gratification. ))lui aussi un précepteur de la famille royale du fils de Philippe III , le futur roi Philippe IV.
Le roi saint Louis
a beaucoup fait pour la France et pour l'Église-
Louis IX est effectivement un roi réformateur
qui veut léguer un royaume dont les sujets seront soumis à un pouvoir juste :
il renouvelle la « quarantaine-le-roi »,
ordonne la présomption d'innocence,
atténue l'usage de la torture,
interdit l'ordalie et la vengeance privée
et institue la supplicatio, consistant à pouvoir faire appel au roi
pour l'amendement d'un jugement.
Sa réputation dépassant les frontières du Royaume,
son arbitrage est parallèlement sollicité par les différentes monarchies d'Europe.
Il établit également dans le Royaume
une monnaie unique
et se fait l'instigateur des institutions qui deviendront le Parlement et la Cour des comptes.
Très pieux, il fait d'autre part
construire plusieurs églises,
abbayes
et hospices,
vient en aide aux plus faibles,
travaille à la conversion des princes mongols,
soutient la fondation du collège de Sorbonne
et se procure des reliques de la Passion
pour lesquelles il fait construire la Sainte-Chapelle en 1242.
Conformément à son vœu prononcé à la suite d'une grave maladie,
puis confirmé à la suite d'une guérison considérée comme miraculeuse,
Saint Louis part se battre
avec ses frères Robert d'Artois,
Alphonse de Poitiers
et Charles d'Anjou,
en Égypte, lors de la septième croisade.
À son retour, alors qu'il est persuadé que son échec est dû
à l'état d'immoralité du Royaume,
il travaille à renforcer son autorité
et à rétablir la moralité chrétienne.
Il décide ainsi de punir le blasphème,
les jeux d'argent,
les prêts à intérêts et la prostitution ;
il tente également de convertir au christianisme de gré ou de force les juifs de France.
... (À suivre)
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
Messages : 3313
Points : 5278
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
Fonction:
Province:
Re: Histoire de France.
À l'époque, quelques décennies auparavant,
de la deuxième croisade (à laquelle avait prêché saint Bernard)
(Pas mise non plus la biographie de saint Bernard au forum-
mise à jour probable éventuellement-
-en attendant voir si intérêt au 20 août : https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p60-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#470876 )
contre la conquête islamiste:
En ancien français, transcrit:
Chant anonyme composé
pour le roi de France Louis VII ( 1180)
(3e prédécesseur de saint Louis-)
et ses chevaliers croisés
pour le déclenchement de la Deuxième Croisade débutant en décembre 1145,
suite à la prise du comté d’Édesse (en actuelle Turquie)
en 1144 par les Zengides musulmans.
de la deuxième croisade (à laquelle avait prêché saint Bernard)
(Pas mise non plus la biographie de saint Bernard au forum-
mise à jour probable éventuellement-
-en attendant voir si intérêt au 20 août : https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p60-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#470876 )
contre la conquête islamiste:
En ancien français, transcrit:
Chant anonyme composé
pour le roi de France Louis VII ( 1180)
(3e prédécesseur de saint Louis-)
et ses chevaliers croisés
pour le déclenchement de la Deuxième Croisade débutant en décembre 1145,
suite à la prise du comté d’Édesse (en actuelle Turquie)
en 1144 par les Zengides musulmans.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
Messages : 3313
Points : 5278
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
Fonction:
Province:
Re: Histoire de France.
...
Comme déjà dit, ce ne sera pas que chronologique... -
Nous reviendrons sur les suivis annoncés.
----------------------
L'humanité grandit par des épreuves.
Il sera toujours possible de se servir des épreuves
(nous n'avons de toute façon pas le choix)
et ce le sera encore POUR mieux construire
par les bonnes volontés à survivre
sur les ruines épisodiques au cours de l'histoire.
Les événements nous donnent de constater de nouvelles prises de pouvoirs
qui se succèdent, parfois même dans l'adversité,
mais aussi, force est de constater que le désir des peuples
à un meilleur sort de l'humanité ne cesse de s'accroître.
Psaume 86: 9
" Toutes les nations viendront t'adorer, Seigneur, et rendre gloire à ton nom... "
Le Seigneur ne s'est-il pas servi des conquérants de peuples païens pour faire grandir SON PEUPLE?
Ainsi ils apprennent (nous l'avons constater) au cour de l'histoire
la connaissance sur l'existence du Dieu Unique,
qui désire rassembler son peuple de toutes les nations par son Église à laquelle ils finissent par adhérer.
Nous parlions de la Révolution française-
- faisons un petit détour-
et parlons-en, elle qui est la conséquence de ce qui l'a précédée.
Les périodes surviennent et elles finissent par être reconnues
comme la suite de ce qui semble suivre son cours.
Nous comprenons après coup, ce qui fût impossible d'empêcher
par toutes les invasions survenues et encore à survenir au cours des siècles.
Malgré les apparences, parfois contradictoires,
Dieu restera Maître de ramener toute situation vers sa Volonté,
et quelque que seraient les catastrophistes pour nous décrire un déterminisme pessimiste,
le Règne de Paix annoncé est bien celui qui finira par prendre le plein pouvoir.
Ce Règne est déjà commencé et tous les peuples travaillent aux moyens
qui les feront y adhérer avec toute l'ensemble de l'humanité.
L'Esprit de Dieu travaille en chaque nation et c'est lui qui dirige les événements
au travers de ceux humainement provoqués...
Les événements de l'Histoires sont remplis de ceux que l'on constate;
mais il y a plein d'autres d'événement BIEN CONCRETS que l'on ne voit pas,
mais qui se profilent et qui se constateront en leur temps.
Et entre-temps ils se préparent.
Les âmes sensibles les pressentent et les annoncent.
Personne n'a raison de désespérer.
Les Révolutions sont incontournables.
Même les mauvaises révolutions auront une portée qu'elles ne pourront empêcher
et seront obligées de laisser la place à ce que Dieu a préparé, qu'il réalise avec ceux qui sont à son service.
Les événements de la Révolution française ont laissé la place au règne de Napoléon,
qui lui-même a laissé la place à des règne conséquents qui passent à leur tour
et TOUS construisent malgré toutes projections pessimistes des prédictions
une meilleure humanité qui se construit au travers des épreuves
et de ce qui se réalise dans les actions inspirées
et enseignées par l'Église en annonçant l'Évangile de la Paix.
Dieu ne passe pas par les pouvoirs politiques
mais IL LES UTILISE et les fait concourir les pliant à Sa Volonté ;
ainsi il passe en régnant dans les âmes
en espérant
pour tous
que parmi ces âmes des personnages politiques
finiront bien à travailler à une saine justice dans la société.
À suivre.
Comme déjà dit, ce ne sera pas que chronologique... -
Nous reviendrons sur les suivis annoncés.
----------------------
L'humanité grandit par des épreuves.
Il sera toujours possible de se servir des épreuves
(nous n'avons de toute façon pas le choix)
et ce le sera encore POUR mieux construire
par les bonnes volontés à survivre
sur les ruines épisodiques au cours de l'histoire.
Les événements nous donnent de constater de nouvelles prises de pouvoirs
qui se succèdent, parfois même dans l'adversité,
mais aussi, force est de constater que le désir des peuples
à un meilleur sort de l'humanité ne cesse de s'accroître.
Psaume 86: 9
" Toutes les nations viendront t'adorer, Seigneur, et rendre gloire à ton nom... "
Le Seigneur ne s'est-il pas servi des conquérants de peuples païens pour faire grandir SON PEUPLE?
Ainsi ils apprennent (nous l'avons constater) au cour de l'histoire
la connaissance sur l'existence du Dieu Unique,
qui désire rassembler son peuple de toutes les nations par son Église à laquelle ils finissent par adhérer.
Nous parlions de la Révolution française-
- faisons un petit détour-
et parlons-en, elle qui est la conséquence de ce qui l'a précédée.
Les périodes surviennent et elles finissent par être reconnues
comme la suite de ce qui semble suivre son cours.
Nous comprenons après coup, ce qui fût impossible d'empêcher
par toutes les invasions survenues et encore à survenir au cours des siècles.
Malgré les apparences, parfois contradictoires,
Dieu restera Maître de ramener toute situation vers sa Volonté,
et quelque que seraient les catastrophistes pour nous décrire un déterminisme pessimiste,
le Règne de Paix annoncé est bien celui qui finira par prendre le plein pouvoir.
Ce Règne est déjà commencé et tous les peuples travaillent aux moyens
qui les feront y adhérer avec toute l'ensemble de l'humanité.
L'Esprit de Dieu travaille en chaque nation et c'est lui qui dirige les événements
au travers de ceux humainement provoqués...
Les événements de l'Histoires sont remplis de ceux que l'on constate;
mais il y a plein d'autres d'événement BIEN CONCRETS que l'on ne voit pas,
mais qui se profilent et qui se constateront en leur temps.
Et entre-temps ils se préparent.
Les âmes sensibles les pressentent et les annoncent.
Personne n'a raison de désespérer.
Les Révolutions sont incontournables.
Même les mauvaises révolutions auront une portée qu'elles ne pourront empêcher
et seront obligées de laisser la place à ce que Dieu a préparé, qu'il réalise avec ceux qui sont à son service.
Les événements de la Révolution française ont laissé la place au règne de Napoléon,
qui lui-même a laissé la place à des règne conséquents qui passent à leur tour
et TOUS construisent malgré toutes projections pessimistes des prédictions
une meilleure humanité qui se construit au travers des épreuves
et de ce qui se réalise dans les actions inspirées
et enseignées par l'Église en annonçant l'Évangile de la Paix.
Dieu ne passe pas par les pouvoirs politiques
mais IL LES UTILISE et les fait concourir les pliant à Sa Volonté ;
ainsi il passe en régnant dans les âmes
en espérant
pour tous
que parmi ces âmes des personnages politiques
finiront bien à travailler à une saine justice dans la société.
- Quelques faits qui ont précédés- cliquer que la barre-:
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Sam 3 Oct 2020 - 11:37, édité 2 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
Messages : 3313
Points : 5278
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
Fonction:
Province:
Re: Histoire de France.
Le sujet ne continuera pas
sans que ne soit supprimé auparavant
le spoiler de l'intrus trolle dont tous déplore la présence pourtant...
sans que ne soit supprimé auparavant
le spoiler de l'intrus trolle dont tous déplore la présence pourtant...
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
Messages : 3313
Points : 5278
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
Fonction:
Province:
Re: Histoire de France.
Bryand voilà qui est fait poursuivez je vous en prie
Terrestre- Vénérable
-
Messages : 834
Points : 2445
Date d'inscription : 19/11/2019
Re: Histoire de France.
Pour l'instant je demeurerai concis sur l'intention.Terrestre a écrit:Bryand voilà qui est fait poursuivez je vous en prie
Il faudra tous avoir une concertation avec Prince de Talmont
afin d'apprendre à transférer pour déloger
et non pas supprimer.
Mais pour l'instant je ne regarde que votre noble intention.
Merci d'avoir participé
au débat de ce matin sur la question du bannissement...
Amicalement!
AndréBryand
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
Messages : 3313
Points : 5278
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
Fonction:
Province:
Sujets similaires
» Histoire de la Reforme
» HISTOIRE DE LA SAVOIE
» HISTOIRE DU ROYALISME ENFRANCE
» Etes-vous complotiste ?
» Entretien avec Dimitriyet - russe orthodoxe intéressé par le royalisme
» HISTOIRE DE LA SAVOIE
» HISTOIRE DU ROYALISME ENFRANCE
» Etes-vous complotiste ?
» Entretien avec Dimitriyet - russe orthodoxe intéressé par le royalisme
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum