THEORIE ET PRATIQUE ROYALISTES : LES TROIS CONTRAINTES DU ROYALISME
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THEORIE ET PRATIQUE ROYALISTES : LES TROIS CONTRAINTES DU ROYALISME
THEORIE ET PRATIQUE ROYALISTES : LES TROIS CONTRAINTES DU ROYALISME
Le Royalisme EN FRANCE, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l'idée : tout le contraire de l'actuel euro-mondialime islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour le Salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionaire. C'est, enfin, face à la masse, l'affirmation de la personne... voulue Chrétienne.
-Avant d'êre Royaliste, je suis Catholique et Français; je dirai même que je suis Royaliste parce que je suis Catholique et Français (Maurice d'Andigné) !
Le Royalisme traditionnel, Légitimiste et Néo-Légitimiste (Survivantiste, Provientialiste, Régentiste), est une attitude politique et Religieuse :
1. Le Légitimisme (est le Néo-Légitimisme) est une attitude politique : reconnaissance de la primauté du droit naturel divin, un ordre naturel qui puisse servir de socle à la Royauté Sociale du Christ.
2. Le Légitimisme (est le Néo-Légitimisme) est une attitude religieuse : reconnaissance du fondement surnaturel de l'autorité et de l'obéissance à Dieu, LE PRINCIPE ROYAL étant, redisons-le encore, que LE ROI EST LA SEULE AUTORITE LEGITIME EMANANT DE DIEU.
- Avant d'êre Royaliste, je suis Catholique et Français; je dirai même que je suis Royaliste parce que je suis Catholique et Français (Maurice d'Andigné) !
Pour agir en véritable Catholique, le Royaliste devra redécourir les corporations de métier, alternative au capitalisme et au socialisme
https://viveleroy.net/les-corporations-utopie-ou-idee-neuve/
Voyons donc les chose telles qu'elles se présentent aujourd'hui pour un vrai Royaliste désirant agir. Premier constat, le plus simple, mais finalement celui que tous les Royalistes oublient : nous ne sommes plus en Monarchie depuis la renonciation du Comte de Chambord en 1873. Cette réalité impose trois contraintes : une contrainte du système, une contrainte des hommes, une contrainte des faits.
1. La contrainte du système.
Nous ne sommes pas en Monarchie. Si nous étions en Monarchie, le militantisme Royaliste ne serait pas nécessaire. Donc nous militons évidamment dans un contexte hostile, nous oeuvrons à l'intérieur d'un système différant de celui que nous souhaiterion avoir. Or, à l'intérieur de ce système, le premier moyen de se faire entendre -et représenter- est participation aux élection; une autre façon est l'agitation : considérant que que le changement ne pourra se faire QUE par les élections, il faudra envisager d'être présents -s'il le faut et quand il le faut- dans la rue.
Enfin, vouloir de la politique sans le peuple serait aussi absurde que, pour un général, prétendre mener bataille sans armée.
2. La contrainte des hommes.
Sous le regard de l'historien, la France, c'est du passé et du présent tout emsemble. C'est une cité vénérable, le plus vieil Etat au monde, et la plus ancienne capitale.C'est une culture brillante, un pays qui a dominé l'Europe jusqu'à ce que le drame de la Révolution dite Française ne le règue au second plan. C'est le culte “des arts, des armes et des lois”, pour reprendre le bon mot du poète Du Bellay.
Tout celà n'influe pas sur le regard que nous portons sur la nation Française, mais un homme politique doit intégrer une réalité supplémentaire, imposé par le temps présent : la France, de ce point de vue politique, c'est aujourd'hui l'ensemble des Français qui la compose.
Voici donc ce que nous devons retenir : la politique est l'art de l'adition, pas de la soustraction. Ce qui implique nécessairement des concessions mutuelles. Comme dans un mariage. Il est impossible de faire autrement. Ceci dit, le compromis ne conduit pas inéluctablement à la compromission : dès lors que les Valeurs fondamentales -Dieu, Famille, Patrie- restent sauves, tout l'art du compris consiste à mettre en commun des énergies distinctes, des volontés individuelles, que rien d'autre ne peut rapprocher.
En celà, la politique Royaliste doit-être vécue comme un engagement positif, et non comme une crispation personnelle.
3. La contrainte des faits.
A cette contrainte des hommes s'ajoute une contrainte des faits. Ah ! Comme on voudrait tant que les chosese se passent... comme on le voudrait, ou même qu'elles se soient passées commeon l'aurait voulu ! C'est naturel, il est également dans la nature profonde de chaque individu de chercher l'équilibre, la régularité, et de plier les évènements comme les choses à leur désir, ou à leur volonté. L'art de l'action politique consiste à concilier le désir et la réalité. L'action politique se fait sur le terrain de la réalité, non pas dans les nuées. Et une oeuvre politique ne se construit pas sur du sentiement. Car il y a les faits et la conjoncture. Pour un Royaliste désireux d'agir, quelle est cette conjoncture, au jourd'hui, en ce début de III° Millénaire ?
Deux cent ans de régime démocratique, dont 150 ans de république ont effacé beaucoups de pratiques collectives, et donné de nouvelles habitudes, dont il convient de tenir compte. Nous devons agir auprès de compatriotes qui dans le rejet implicite, parfois explicite, de la religion, dans le culte d'une sorte de nouvelle religion démocratique -qui n'épargne pas nos organisations Royalistes !- dans le mirage hypocrite de l'égalitarisme. Ce sont ces compatriotes, ces Français là, à qui nous parlons, et avec qui nous volons partager notre idéal.
Notre oeuvre consiste, certe à infléchir les choses dans notre sens, mais en gardant en tête ce principe inévitable de l'action : l'action politique s'efforce, autant que ce peut, le souhaitable du possible. Si l'on n'accepte pas cette contrainte des hommes, des choses et des faits, on n'est pas mûr pour l'action politique Royaliste.
Hervé J. VOLTO, CJA
________
A paraître : Possibilités d'actions Royalistes.
Le Royalisme EN FRANCE, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l'idée : tout le contraire de l'actuel euro-mondialime islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour le Salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionaire. C'est, enfin, face à la masse, l'affirmation de la personne... voulue Chrétienne.
-Avant d'êre Royaliste, je suis Catholique et Français; je dirai même que je suis Royaliste parce que je suis Catholique et Français (Maurice d'Andigné) !
Le Royalisme traditionnel, Légitimiste et Néo-Légitimiste (Survivantiste, Provientialiste, Régentiste), est une attitude politique et Religieuse :
1. Le Légitimisme (est le Néo-Légitimisme) est une attitude politique : reconnaissance de la primauté du droit naturel divin, un ordre naturel qui puisse servir de socle à la Royauté Sociale du Christ.
2. Le Légitimisme (est le Néo-Légitimisme) est une attitude religieuse : reconnaissance du fondement surnaturel de l'autorité et de l'obéissance à Dieu, LE PRINCIPE ROYAL étant, redisons-le encore, que LE ROI EST LA SEULE AUTORITE LEGITIME EMANANT DE DIEU.
- Avant d'êre Royaliste, je suis Catholique et Français; je dirai même que je suis Royaliste parce que je suis Catholique et Français (Maurice d'Andigné) !
Pour agir en véritable Catholique, le Royaliste devra redécourir les corporations de métier, alternative au capitalisme et au socialisme
https://viveleroy.net/les-corporations-utopie-ou-idee-neuve/
Voyons donc les chose telles qu'elles se présentent aujourd'hui pour un vrai Royaliste désirant agir. Premier constat, le plus simple, mais finalement celui que tous les Royalistes oublient : nous ne sommes plus en Monarchie depuis la renonciation du Comte de Chambord en 1873. Cette réalité impose trois contraintes : une contrainte du système, une contrainte des hommes, une contrainte des faits.
1. La contrainte du système.
Nous ne sommes pas en Monarchie. Si nous étions en Monarchie, le militantisme Royaliste ne serait pas nécessaire. Donc nous militons évidamment dans un contexte hostile, nous oeuvrons à l'intérieur d'un système différant de celui que nous souhaiterion avoir. Or, à l'intérieur de ce système, le premier moyen de se faire entendre -et représenter- est participation aux élection; une autre façon est l'agitation : considérant que que le changement ne pourra se faire QUE par les élections, il faudra envisager d'être présents -s'il le faut et quand il le faut- dans la rue.
Enfin, vouloir de la politique sans le peuple serait aussi absurde que, pour un général, prétendre mener bataille sans armée.
2. La contrainte des hommes.
Sous le regard de l'historien, la France, c'est du passé et du présent tout emsemble. C'est une cité vénérable, le plus vieil Etat au monde, et la plus ancienne capitale.C'est une culture brillante, un pays qui a dominé l'Europe jusqu'à ce que le drame de la Révolution dite Française ne le règue au second plan. C'est le culte “des arts, des armes et des lois”, pour reprendre le bon mot du poète Du Bellay.
Tout celà n'influe pas sur le regard que nous portons sur la nation Française, mais un homme politique doit intégrer une réalité supplémentaire, imposé par le temps présent : la France, de ce point de vue politique, c'est aujourd'hui l'ensemble des Français qui la compose.
Voici donc ce que nous devons retenir : la politique est l'art de l'adition, pas de la soustraction. Ce qui implique nécessairement des concessions mutuelles. Comme dans un mariage. Il est impossible de faire autrement. Ceci dit, le compromis ne conduit pas inéluctablement à la compromission : dès lors que les Valeurs fondamentales -Dieu, Famille, Patrie- restent sauves, tout l'art du compris consiste à mettre en commun des énergies distinctes, des volontés individuelles, que rien d'autre ne peut rapprocher.
En celà, la politique Royaliste doit-être vécue comme un engagement positif, et non comme une crispation personnelle.
3. La contrainte des faits.
A cette contrainte des hommes s'ajoute une contrainte des faits. Ah ! Comme on voudrait tant que les chosese se passent... comme on le voudrait, ou même qu'elles se soient passées commeon l'aurait voulu ! C'est naturel, il est également dans la nature profonde de chaque individu de chercher l'équilibre, la régularité, et de plier les évènements comme les choses à leur désir, ou à leur volonté. L'art de l'action politique consiste à concilier le désir et la réalité. L'action politique se fait sur le terrain de la réalité, non pas dans les nuées. Et une oeuvre politique ne se construit pas sur du sentiement. Car il y a les faits et la conjoncture. Pour un Royaliste désireux d'agir, quelle est cette conjoncture, au jourd'hui, en ce début de III° Millénaire ?
Deux cent ans de régime démocratique, dont 150 ans de république ont effacé beaucoups de pratiques collectives, et donné de nouvelles habitudes, dont il convient de tenir compte. Nous devons agir auprès de compatriotes qui dans le rejet implicite, parfois explicite, de la religion, dans le culte d'une sorte de nouvelle religion démocratique -qui n'épargne pas nos organisations Royalistes !- dans le mirage hypocrite de l'égalitarisme. Ce sont ces compatriotes, ces Français là, à qui nous parlons, et avec qui nous volons partager notre idéal.
Notre oeuvre consiste, certe à infléchir les choses dans notre sens, mais en gardant en tête ce principe inévitable de l'action : l'action politique s'efforce, autant que ce peut, le souhaitable du possible. Si l'on n'accepte pas cette contrainte des hommes, des choses et des faits, on n'est pas mûr pour l'action politique Royaliste.
Hervé J. VOLTO, CJA
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A paraître : Possibilités d'actions Royalistes.
Hervé J. VOLTO- Vénérable
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Messages : 4677
Points : 9212
Date d'inscription : 01/12/2019
Age : 62
Localisation : Résident en Italie
Re: THEORIE ET PRATIQUE ROYALISTES : LES TROIS CONTRAINTES DU ROYALISME
Pour réussir, que cela nous plaise ou pas, il faut utiliser les armes de la ripouxblique pour les retourner contre elle.
Audelys11- Chef
- Messages : 115
Points : 1955
Date d'inscription : 14/04/2019
Re: THEORIE ET PRATIQUE ROYALISTES : LES TROIS CONTRAINTES DU ROYALISME
Dès lors que les Valeurs fondamentales -Dieu, Famille, Patrie- restent sauves, tout l'art du compris consiste à mettre en commun des énergies distinctes, des volontés individuelles, que rien d'autre ne peut rapprocher.
Hervé J. VOLTO- Vénérable
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Date d'inscription : 01/12/2019
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