LES GRANDS ORDRES DE CHEVALERIE CROISES : L'ORDRE DU TEMPLE
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LES GRANDS ORDRES DE CHEVALERIE CROISES : L'ORDRE DU TEMPLE
par Hervé J. VOLTO Dim 11 Déc 2022 - 17:17
LES GRANDS ORDRES DE CHEVALERIE CROISES : L'ORDRE DU TEMPLE
Un Ordre de Chevalerie est une puissance Christique, dispensant à ses membres l’initiation, la consécration et l’investiture de la Chevalerie, distribuant aux Chevaliers et à leurs cercles d’influence les lumières et les forces sourdant de l’immuable tradition de la garde de l’Eglise et de la défense de la Chrétienté, assumant en son vivant esprit l’honneur de la Catholicité, au service de la gloire de N.S. Jésus-Christ et de l’établissement ici-bas de Son Royaume.
L’Ordre de la Milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon, ou Ordre du Temple, est le fameux Ordre Militaire et Religieux issu de la Chevalerie Chrétienne du Moyen Age, dont les membres sont appelés les Templiers.
Sommaire :
1. La fondation de l'Ordre du Temple.
2. L'Ordre du Temple en Terre Sainte.
3. L'Ordre du temple après les Croisades.
4. L'Ordre du temple aujourd'hui.
___
1. La fondation de l'Ordre du Temple.
Tout commence en 1118, où Hugues de Payens et 7 autres Chevaliers, Godefroy de Saint-Omer, André de Montbard (oncle de Saint Bernard de Clervault), Payen de Montdidier, Godefroy Bissol de Frameries, Rolland le Provençal, Archambault de Saint-Amand et un certain Gondenar se retrouvent à Jéruslem pour fonder une milice Chevaleresque ayant pour but de protéger les pèlerins qui viennent en Terre sainte. Ils vivent d'abord dans une grande précarité -un cheval étant par exemple divisé entre deux Templiers par soucis d'économie- mais le Roi baudoin II, appréciant leurs services, leur donne une partie de son palais, batit sur l'emplacement de l'antique Temple de Salomon. C'est du temple de ce palais, dont les Chevaliers feront leur permière commanderie officielle, qu'ils prendront le nom de Templiers.
Le pape Honorius II approuve l'insitution de l'Ordre en 1128, au Concil de Troyes, et lui donne ses tatus, composé de la Règle de Saint-Bernard de Clairvault. Ce dernier la fait rédiger par un clerc qui faisait surement parti de l'entourage du Légat pontifical présent au concile, Jehan Michel.
La Règle de l'Ordre du Temple fait quelques emprunts à la Règle de Saint Augustin mais s'inspire en majeure partie de la Règle Cistercienne. Elle est cependant adaptèe au genre de vie active, principalement militaoire, ue mènent les frères Templiers. Par exemple, les jeûnes étaient moins sévères pour les moines soldats, de manière à ne pas affaiblir les Templiers appelés à combattre : c'est le discretio. Par ailleurs, la Règle sera adaptée à la bipolarité de l'Ordre, Militaire et Religieux, ainsi certain articles concernent aussi bien l vie en Occident (concentuelle) qu'en Orienbt (Militaire).
Deux mots sur la spritualité Cistertienne. Les Cistertiens « marquent profondément l'histoire par leur spiritualité […] au point d'irradier tous les secteurs de la société » (Marcel Pacaut, Les moines blancs, op. cit. p. 211). Orants, ils cherchent Dieu dans toute leur vie et particulièrement dans la lectio divina (Lecture priée de la Bible) et la liturgie.
Celle-ci, qui se veut fidèle à la règle de saint Benoît et à la tradition de l'Église, vise à orienter le cœur vers « la contemplation du Christ incarné », […] « vers une piété plus sensible et une religion plus charnelle » (Idem, op. cit. p. 213). Cette spiritualité s'appuie donc sur toute une théologie, où l'ascèse est au service de la paix intérieure et surtout de la quête de Dieu.
La règle primitive (ou latine, car rédigée en latin) écrite en 1128, sera annexée au procès-verbal du Concile de Troyes en 1129 et contient 72 articles. Toutefois, vers 1138, la règle primitive sera traduite en Français et modifiée. Par la suite, à différentes dates, la Règle sera éttoffée par l'ajout de 609 retraits ou articles statuaires, nottemment à propos de la hiérarchie et de la justice au sein de l'Ordre.
Dès sa fondation, l'Ordre du Temple se dote d'une devise : Véritas.
Chez les Templiers, l'autorité suprême est concentrée dans le Chapitre Général, sorte de table ronde qui réunits le Grand Maître et 12 conseillers : le Sénéchal, le Chambellan, le Connétable, le Trésorier, le Chancelier, le Maréchal, le Commandeur de France, le Commandeur d'Angleterre, le commandeur de la terre du Royaume Saint de Jérusalem -celui qui commande tous les autres commandeurs : d'Ecosse, d'Irlande, d'Espagne, du Portugal, de Pologne, de Hongrie, du Saint Empire Germanique, de Belgique, des Pays-Bas- le Commandeur ed Tripoli, le Commandeur d'Antioche, et le Drapier. Les décisions du Grand Maître n'ont de valeur que sanctionnées par le Chapitre Général, car le Grand Maître est élu à vie par ses membres et choisi parmi l'un d'entre eux, et le respecte et l'autorité se rattache à la focntion et non pas à la personne, ce qui déshumanise le système, favorise le turn-over et déchaine les ambitions et les passions à chaque élections.
Il semble que le mode succesion au Trône du Saint-Empire Romain Germanique (d'avant la période héréditaire des Habsbourg), de Hongrie et de Pologne, Monarchies électives, comme le mode de désignation des Doges des Républiuques de Venise et de Gènes, soient inspirés du modèle Templier.
L'armement du Templier est celui d'un Chevalier Croisé : en plus du heaume et du bouclier, lance, épée, masse d'arme... en cas de combta, le butin ne revient pas au Templier qui l'a conqui mais à l'Ordre. Le manteau des Templier fait référece à celui des Cisterciens : c'est le fameux Blanc Manteau, à capuche. Les Templiers portent la Croix pattée rouge sur leur Blanc Manteau. Ils prennent come emblême le Baucent, un banière mi-parti de noir et de blanc (avec la Croix pattée sur la face blanche) : le blanc représente le Christ, le noir indique que les chrétiens sont engagés dans l'action terrestre. L'affrontement d'ombre et de lumière qu'il impose au Chavalier est une épreuve de Dieu qui convie l'homme à remporter la victoire. Appel d'avant-garde du croisé, humble parce qu'il n'est pas fait que de lumière mais efficace parce qu'il porte la Croix. Enfin, le Templier considère la Très sainte Vierge Marie, Sainte-Marie Magdelaine et Saint-Jean Baptiste comme ses Saints Patrons.
2. L'Ordre du Temple en Terre Sainte.
Dès la fondation de l'Ordre, les Templiers vont consacrer leur vie exclusivement à combattre les infidèles pour la défense des pèlerisn et de leurs biens. Ils reçoivent du Patriarche Gormond de Piquigny la mission de « garder voies et chemins contre le brigands, pour le salut des pèlerins » : c'est comme un espèce de gendarmerie à cheval. (« ut vias et itinera, ad salutem pregrinorum contra latrones ») pour la rémission de leurs péchés, mission considérée comme un IV° Voeux habituel pour les Ordre religieux militaires.
Ils deviennent ainsi les gardes du corps de riches marchands venus en Terre Sainte.
Ils deviennent également convoyeurs de fonds et même banquiers : ce sont les Templiers qui inventent la Lettre de Change pour protéger les biens de leurs clients. Les templiers inventeront le Bon de Dépot. Lorsque le pèlerin confie aux templier la somme nécessaire à son pèlerinage, le frère Trésorier lui remet une lettre sur laquelle est inscrite la somme déposée. Cette lettre manuscrite et authentifiée prend le nom de Lettre de Change. Le pèlerin pourra ainsi voyager sans argent sur lui et se trouevr plus en sécurité. Arrivé à destination, il récupère auprès d'autres Templiers l'intégralité son argent. Les Templiers ont mit au point et institutionnalisé le service de change pour les pèlerins. Dans un premier temps, Payens et Saint-Omer se concentre sur le défilé d'Athlit, un endroit particulièrement dangereux sur la route empruntèe par les pèlerins. Pour cela, par la suite, l'une eds plus grandes palces fortes Templières en Terre Sainte sera construit à cet endroit : le Châtrau Pèlerin.
Saint Bernard de Clarvault compose en l'honneur des Templiers son De nova Milicia ou L'éloge de la nouvelle milice (1130-1136) où il souligne l'originalité du nouvel Ordre : le même homme se consacre autant au combat spirituel qu'aux combats militaires dans le monde. Cet éloge permet aux Templiers de rencontrer une grande ferveur et une reconnaissance générale : grâce à Saint Bernard, l'Ordre du Temple connaît un accroissement significatifs, bon nombres de Chevaliers s'enganent pour la salut de leur âme ou, tout simplement, pour préter main forte et s'illuster sur les champs de bataille.
Dans son homélie, Saint Bernard présente le portrait physique et sur tout moral du templier, qui s'opposait à celui des Chevaliers du siècle :
-Il se coupent les cheveux ras, sachant de part l'Apôtre que c'est une ignominie pour un homme de soigner sa coiffure. On ne les voit jamais peignés, rarement lavés, la barbe hisurte, puant la poussière, maculés par les harnaies et par la chaleur...
Des hommes d'action.
Les principales batailles où les Templiers furent engagés sont : le Second siège d'Ascalon (16 aout 1153), la Bataille de Montgisard (25 novembre 1177), la Bataille de Hattin (4 juillet 1187), la Bataille d'Arsouf (7 septembre 1191), la Bataille de Mansourat (8 février 1250).
La Règle de l'Ordre et ses retraits nous informent de manière précise sur ce que fut la vie quotidienne des Templiers en Occident comme en Orient. Cette vie était partagée entre les temps de prière, la spiritualité Cistertienne, la vie collectice (repas, réunions), l'entraiement militaire, l'accompgnement et la protection des pèlerins, la gestion des biens de la commanderie, la diplomatie, la guerre et le combat contre les infidèles.
La Bulle Omne datum optimum est publiée par le pape Innocent II le 29 mars 1139, sous la Maîtrise de Robert de Caron, deuxième Grand Maître de l'Ordre du Temple. Elle est d'une importance capitale pour l'Ordre puisqu'elle sera à la base de tous les privilèges dont jouissaient les Templiers, dont celui de voir leur Ordre devenir un Ordre Souverain. En effet, grâce à elle , les frères du Temple auront droit à la Protection Apostolique ainsi que d'avoir leurs propres prêtres.
Mais la dureté de la vie en Terre Sainte et le manque constant d'effectifs poussent les Templiers à faire évoluer leur Ordre pour faciliter le recrutement. La nouvelle structure Aristocratique leur permet de jouer un rôle en Terre Sainte. Un Temple interne comprend des Commandeurs qui sont des frères qui suivent la Règle de Saint Bernard, et un Temple externe accuille des Chevaliers laïcs -mariés ou en garde de l'être, et ne sont plus astreints aux vœux de chasteté- des cadets de familles Nobles n'ayant pas assez d'argent pour s'équiper et être admis ches les Hospitaliers, les Lazarristes ou les Teutoniques.
Le Temple externe accueille bientôt des Chevaliers excomuniés, des cathares dispersés après la prise de Monségur, des criminels en fuite, des aventuriers : on demande à ces soudards de se battre, pas de philosopher.
L'Ordre du Temple, protecteur des pèlerins et gardiens des reliques -l'Ordre est gardien pour un temps du Saint Suaire et même, dit-on, du Saint Calice du Graal !- devient prestigieux, les Templiers sont cubiculaires du pape et admettent parmi eux le Roi de France Louis VII le Jeune et le Roi d'Angleterre Henri II. De retour de la Terre Sainte, Louis VII le Jeune, arrière-grand-père de Saint-Louis, s'entoure d'un Chapitre de 12 Chevaliers Templiers qu'il préside à la manière du Roi Arthur présidant les Chevaliers de la Table Ronde. Par la suite les Rois de France confieront à l'Ordre du Temple la garde du trésor Royal et l'escorte du Dauphin de France. Henri II d'Angleterre avait lui aussi laissé la garde du Trésor anglais au Temple. Par ailleurs, en Angleterre, de nombreux Templiers étaient également des conseillers Royaux.
Devenu prestigieux donc, l'Ordre du Temple commence à sélectionner ses Chevaliers : les membres doivent s'engager à s'engager à tous leurs biens à l'Ordre au moment de lrur mort. Avec la richesse viendra la puissance, et l'Ordre du Temple s'affirme au cours du XII° siècle sur le plan économique (domaines et opérations banquaires) et militaires (transport, escorte de pèlerins et convoyage de fond). De plus en plus puissant, l'Ordre acquiert de plus en plus d'autonomie. C'est vers le milieu du XII° siècle que les Templiers atteigent l'apogée de leur puissance : propriétaires de 9.000 commanderies -dont la moitié en France!- et de très gros revenus, les templiers possèdent trois flottes :une basée à la Rochelle, une basée aux Baléares et l'autre basée à Brinidis, d'où on embarquait pour la Terre Sainte. C'est de la Rochelle que les Templiers partent pour l'Ecosse, le Groënland et même, dit-on, vers le Canada ! L'épouse d'Hugues de Payens était une Saint-Clair, de Noblesse écossaise, et le clan Saint Clair, écossais d'origine anglo-normande, était très impliqué dans les commanderies écossaises.
Avec la puissance viendra l'orgeuil. Le pape Innocent III doit repredre les templiers une première fois. Le Roi de France Saint-Louis, alors en Terre Sainte, doit les réprimender à son tour : alors queles autres Ordres Croisés se consulte avec le Roi de France, Régent du Royaume Saint de Jérusalem, avant toute opération militaire, les templiers n'ne font qu'à leur tête et ne protègent plus que leurs intérets et non plus ceux des pèlerins ni ceux du Royaume de Jérusalem. L'historien et archevêque Guillaume de Tyr rédige à partir de 1167 Historia regnum in partibus transmarinis gestarum, ouvrage dans lequel il se révèle d'abord favorable aux templiers puis de plus en plus critique à leur égard à mesure qu'ils prennent de la puissance.
-Peu à peu, dit-il, les membres de l'Ordre deviennent arrogants et irrespectueux envers la hiérarchie éclésiatique et séculière !!!
Selon Malcom Braber, dans The trial of the Templars (Cambridge University Press, 1993, p.11), Guillaume de Tyr est ainsi à l'origin des premières légendes sur les templiers, au début apologétiques (Légendes neuf Chevaliers restés seuls pendant neuf ans), puis critiques, les accusant notemment à plusieurs reprises de trahir les Chrétiens pour de l'argent.
En dehors du champ de bataille, on note avec lui qu'une certaine tolérence religieuse animait les Templiers. En 1140, l'émir et chroniquer Ousama Ibn Mounquidh, par ailleurs ambassadeur auprès des Francs, se rendit à Jérusalem. Il avait l'habitude d'aller à l'ancienne mosquée d'al-Aqsa, « lieu de résidence de mes amis Templiers ». L'émir rapporta une anecdote pendant laquelle les templiers prirent ouvertement sa défense lors de sa prière.
Alors que la façon de prier des musulmans était à la fois inconnue et incompréhenssible des Francs nouvellement arrivés en Orient, les Templiers, eux, faiaient respecter ce culte, même si ce dernier niait la divinité de Jésus, sa mort sur la Croix, était pour cela qualifiat d'infidèle et menaçait le Christiniasme !
L'opinion publique accuse bientôt les Templiers d'avoir abandonné la Règle de saint Benoit, de pratiquer l'usure, la sodomie (!) et ed trahir au profit des sarrazins -opérant une intelligence avec l'islam, les Chevaliers du temple aurait provoqué la chute de la Terre Sainte- car ayant rejeté le Christ par un oeucuménisme avant l'heure entre Chrétienté, islam et judaïsme, toutes choses que l'on retrouver au procès de l'Ordre du Temple. Et puis... l'Ordre du Temple fait-il bien la différence entre ses caisse et celle du Roi ?
Il semble qu'avec le temps, les membres du Temple externe aient forcé les portes du Temple interne et envahie le Chapitre Général. L'Ordre du Temple n'est plus un Ordre Catholique, il ne défend plus la Chrétienté. Apostat, il pactise avec les infidèles pour acheter la paix civile et pour faire des affaires.
Les Templiers doivent bientôt leur influence au pouvoir qu'il exercent sur toutes les Cours par l'endettement auprès de l'Ordre de TOUS les Royaumes Chrétiens : arrogants et brutaux, ils font la pluie à la Cour d'Angleterre depuis la Magna Carta, qu'ils ont contribué à faire signer au tyrranique Jean Sans Terre, et le Grand Maître de l'Ordre du temple est le premier Baron du Royaume Uni de Grande Bretagne ! Le mécontentement augmente après la chute de Jéruslem.
3. L'Ordre du Temple après les Croisades.
Si après la chute de Terre Sainte, les Templiers espagnols se rendent utiles en particpant à la Reconquista -Les Ordres espagnols s'inspirent du fonctionnement de l'Ordre du Temple- en France, Philippe le Bel, Emperereur en son Royaume et dont les Templiers ont l'outrecuisance de lui refuser la possibilité de voir le Dauphin de France être nommé automatiquement Grand Maître de l'Ordre, voit alors leurs troupes armées et incontrolables depuis leur retour de Terre Sainte devenir un Etat dans l'Etat et pour cela un danger pour le Saint Royaume de France : surtout, extrêmement endetté auprès de l'Ordre, le Roi de France saute sur l'occasion que lui présente le pape Clément V qui l'appell au secour car il aurait vu en songe N.S Jésus-christ lui apparaître en songe pour lui demender de dissousdre l'Ordre du Temple car il aurait épousé l'hérésie cathare et constituerait une danger pour la Catholicité !!! Tout le ressentiment du Roi de France, alors pressentit pour la Couronne impériale, s'exprime par l'arrestation simultanée de tous les Templiers de France le 13 octobre 1307 au petit matin. Le Château de Gisor est transformé en forteresse pénitencière pour les templiers et Jacques de Molay, le Grand Maître de l'Ordre, y est incarcéré dans le donjon.
Le procès met l'accent sur l'hérésie Templière. L'Ordre aurait accuellis en son sein l'hérésie albigeoise et adoré un idole se présentant comme le Père de la Paix universelle parmi les hommes du Temple, qui nous offre sa rédemption gnostique par un syncrétisme religieux plaçant l'erreur au même rang que la Vérité. Un idole dont le nom est : BAPHOMET, qui écrit à la manière hébraïque (de gauche à droite) donne TEMpli Omnium, Hominoum, Pacis, ABas, en Français, le père de la paix universelle parmi les hommes du Temple, le père du mensonge, Lucifer.
Le pape clément V dissout l'Ordre du Temple par la Bulle pontificale Vox In excelso du 22 mars 1312, rendue publique lors du Concile de Vienne. Toutefois, ce n'est qu'en France que les Templiers sont traités avec rigeur et le Grand Maître, Jacques de Molay, passé au bucher. En Espagne, ils seront accueillis au sein de l'Ordre de Montesa, au portugal au sein de l'Ordre du Christ, dans les pays du Saint Empire Germanique au sein de l'Ordre Teutonique.
Après la dissolution de l'Ordre, une revendication a lieu dans l'attribution des biens des Templiers, revendication qui tourne en défaveur du Roi de France, la bulle Ad providam transférant à perpétuité l'intégralité des biens de l'Ordre du Temple à l'Ordre Souverain de Malte. A l'exeption des possétions situées dans la péninsule ibérique et en Grande Bretagne qui sont réservés en attente d'accpords.
4. L'Ordre du Temple aujourd'hui.
La fin tragique des Templiers a contribué à générer des légendes à leur sujet. Entre autres, leur quête supposée du Saint Graal, leur trésor caché (comme celui envisagé de Rennes-le-Château par exemple), leur découverte éventuelle de documents oubliés sous le Temple d'Hérode, certaines hypothèses sur leur survivance en Ecosse, leurs liens avec la franc-maçonnerie. De plus, certaines société secrètes telle la Rose-Croix (dont le nom originel était Antique et Mystique Ordre de la Rose-Croix, du Temple et du Graal) ou certaines sectes, telle celle de l'Ordre du Temple Solaire (et ses survivance, comme le Collège Templier par exemple), ou certaines loges néo-Templières, comme la sulfureuse P2 italienne, se réclameront pèar la suite de l'Ordre, affirmant leur filiation ou s'appuyant sur la survivance secrète de l'Ordre, sans parvenir pour autant à le prouver, ou en produisant parfois même de faux documents. On trouverait des membres de loges néo-Templières au sein du gouvernement de Londres -la Couronne d'Angleterre n'est-elle pas décorées de Lys et de Croix Templières ou Croix patée
https://www.parismatch.com/Royal-Blog/La-reine-d-Angleterre-trouve-sa-couronne-tres-lourde-1437638 ?- ou au sein de conseils d'administration de groupes banquaires (ne dit-on pas que le système banquaire moderne aurait èté fondé par des Templiers italiens originaires de Lombardie?), de la Comission Tri-Latérale, du Groupe Bildemberg, de la Commission Europénne, parmi l'élite de Washington, Rome, et même Paris...
Yann Piat avait-elle découverte en France une espèce de P2 à la Française ?!
Si on est prit de compassion envers les Templiers lorque l'on lit leur triste fin, il faut aussi reconnaître qu'ils n'étaient pas tous immicalés, qu'ils étaient infiltrés par le gnosticisme et même le catharisme que, soit dit en passant, ils n'ont pas combattu... et certains survivants furent assez impliqués, plus tard dans les attaques contre la sainte Eglise catholique (protestantisme, franc-maçonnerie). D'ailleurs, beaucoups d'auteur ont dit, probabalement avec raison, que la Tour du Temple a été choisie come prison de la famille Royale de France pour venger les Templiers :
-Jacques de Mollay, te voici vengé ! Aurait crié un des bourreaux de Louis XVI en saisissant la tête du Roi à peine décapité et en la présentant à la foule.
Chevaliers Templiers dont il n'est nullement question de nier l'héroïsme en Terre Sainte, mais dont on ne peut cacher qu'ils se soient laissé influencer par la pensée gnostique, voire hérétique. Et les Princes de la Maison d'Orléans furent même Grands-Maîtres de l'Ordre du Temple sous la Révolution, l'Empire, la Morchie de juillet et la République. Leurs descendants actuels en font-ils partis encore aujourd'hui ? Alors, un conseil : prudence...
Pour un vrai Chrétien, seule la Chevalerie peut extraire du chaos actuel un Ordre conforme au plan Divin. Serait-il possible de reconstituer comme en Blegique ou en Italie l'Ordre du temple dans son esprit Chrétien des origines, celui qui aidait et cosneillait le Roi Louis VII le Juen ? Oui, à condition de se rappler, avec le Prince Giogio I° de Seborga, que Jésus est aussi Roi des Templiers...
Hervé J. VOLTO
Un Ordre de Chevalerie est une puissance Christique, dispensant à ses membres l’initiation, la consécration et l’investiture de la Chevalerie, distribuant aux Chevaliers et à leurs cercles d’influence les lumières et les forces sourdant de l’immuable tradition de la garde de l’Eglise et de la défense de la Chrétienté, assumant en son vivant esprit l’honneur de la Catholicité, au service de la gloire de N.S. Jésus-Christ et de l’établissement ici-bas de Son Royaume.
L’Ordre de la Milice des Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon, ou Ordre du Temple, est le fameux Ordre Militaire et Religieux issu de la Chevalerie Chrétienne du Moyen Age, dont les membres sont appelés les Templiers.
Sommaire :
1. La fondation de l'Ordre du Temple.
2. L'Ordre du Temple en Terre Sainte.
3. L'Ordre du temple après les Croisades.
4. L'Ordre du temple aujourd'hui.
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1. La fondation de l'Ordre du Temple.
Tout commence en 1118, où Hugues de Payens et 7 autres Chevaliers, Godefroy de Saint-Omer, André de Montbard (oncle de Saint Bernard de Clervault), Payen de Montdidier, Godefroy Bissol de Frameries, Rolland le Provençal, Archambault de Saint-Amand et un certain Gondenar se retrouvent à Jéruslem pour fonder une milice Chevaleresque ayant pour but de protéger les pèlerins qui viennent en Terre sainte. Ils vivent d'abord dans une grande précarité -un cheval étant par exemple divisé entre deux Templiers par soucis d'économie- mais le Roi baudoin II, appréciant leurs services, leur donne une partie de son palais, batit sur l'emplacement de l'antique Temple de Salomon. C'est du temple de ce palais, dont les Chevaliers feront leur permière commanderie officielle, qu'ils prendront le nom de Templiers.
Le pape Honorius II approuve l'insitution de l'Ordre en 1128, au Concil de Troyes, et lui donne ses tatus, composé de la Règle de Saint-Bernard de Clairvault. Ce dernier la fait rédiger par un clerc qui faisait surement parti de l'entourage du Légat pontifical présent au concile, Jehan Michel.
La Règle de l'Ordre du Temple fait quelques emprunts à la Règle de Saint Augustin mais s'inspire en majeure partie de la Règle Cistercienne. Elle est cependant adaptèe au genre de vie active, principalement militaoire, ue mènent les frères Templiers. Par exemple, les jeûnes étaient moins sévères pour les moines soldats, de manière à ne pas affaiblir les Templiers appelés à combattre : c'est le discretio. Par ailleurs, la Règle sera adaptée à la bipolarité de l'Ordre, Militaire et Religieux, ainsi certain articles concernent aussi bien l vie en Occident (concentuelle) qu'en Orienbt (Militaire).
Deux mots sur la spritualité Cistertienne. Les Cistertiens « marquent profondément l'histoire par leur spiritualité […] au point d'irradier tous les secteurs de la société » (Marcel Pacaut, Les moines blancs, op. cit. p. 211). Orants, ils cherchent Dieu dans toute leur vie et particulièrement dans la lectio divina (Lecture priée de la Bible) et la liturgie.
Celle-ci, qui se veut fidèle à la règle de saint Benoît et à la tradition de l'Église, vise à orienter le cœur vers « la contemplation du Christ incarné », […] « vers une piété plus sensible et une religion plus charnelle » (Idem, op. cit. p. 213). Cette spiritualité s'appuie donc sur toute une théologie, où l'ascèse est au service de la paix intérieure et surtout de la quête de Dieu.
La règle primitive (ou latine, car rédigée en latin) écrite en 1128, sera annexée au procès-verbal du Concile de Troyes en 1129 et contient 72 articles. Toutefois, vers 1138, la règle primitive sera traduite en Français et modifiée. Par la suite, à différentes dates, la Règle sera éttoffée par l'ajout de 609 retraits ou articles statuaires, nottemment à propos de la hiérarchie et de la justice au sein de l'Ordre.
Dès sa fondation, l'Ordre du Temple se dote d'une devise : Véritas.
Chez les Templiers, l'autorité suprême est concentrée dans le Chapitre Général, sorte de table ronde qui réunits le Grand Maître et 12 conseillers : le Sénéchal, le Chambellan, le Connétable, le Trésorier, le Chancelier, le Maréchal, le Commandeur de France, le Commandeur d'Angleterre, le commandeur de la terre du Royaume Saint de Jérusalem -celui qui commande tous les autres commandeurs : d'Ecosse, d'Irlande, d'Espagne, du Portugal, de Pologne, de Hongrie, du Saint Empire Germanique, de Belgique, des Pays-Bas- le Commandeur ed Tripoli, le Commandeur d'Antioche, et le Drapier. Les décisions du Grand Maître n'ont de valeur que sanctionnées par le Chapitre Général, car le Grand Maître est élu à vie par ses membres et choisi parmi l'un d'entre eux, et le respecte et l'autorité se rattache à la focntion et non pas à la personne, ce qui déshumanise le système, favorise le turn-over et déchaine les ambitions et les passions à chaque élections.
Il semble que le mode succesion au Trône du Saint-Empire Romain Germanique (d'avant la période héréditaire des Habsbourg), de Hongrie et de Pologne, Monarchies électives, comme le mode de désignation des Doges des Républiuques de Venise et de Gènes, soient inspirés du modèle Templier.
L'armement du Templier est celui d'un Chevalier Croisé : en plus du heaume et du bouclier, lance, épée, masse d'arme... en cas de combta, le butin ne revient pas au Templier qui l'a conqui mais à l'Ordre. Le manteau des Templier fait référece à celui des Cisterciens : c'est le fameux Blanc Manteau, à capuche. Les Templiers portent la Croix pattée rouge sur leur Blanc Manteau. Ils prennent come emblême le Baucent, un banière mi-parti de noir et de blanc (avec la Croix pattée sur la face blanche) : le blanc représente le Christ, le noir indique que les chrétiens sont engagés dans l'action terrestre. L'affrontement d'ombre et de lumière qu'il impose au Chavalier est une épreuve de Dieu qui convie l'homme à remporter la victoire. Appel d'avant-garde du croisé, humble parce qu'il n'est pas fait que de lumière mais efficace parce qu'il porte la Croix. Enfin, le Templier considère la Très sainte Vierge Marie, Sainte-Marie Magdelaine et Saint-Jean Baptiste comme ses Saints Patrons.
2. L'Ordre du Temple en Terre Sainte.
Dès la fondation de l'Ordre, les Templiers vont consacrer leur vie exclusivement à combattre les infidèles pour la défense des pèlerisn et de leurs biens. Ils reçoivent du Patriarche Gormond de Piquigny la mission de « garder voies et chemins contre le brigands, pour le salut des pèlerins » : c'est comme un espèce de gendarmerie à cheval. (« ut vias et itinera, ad salutem pregrinorum contra latrones ») pour la rémission de leurs péchés, mission considérée comme un IV° Voeux habituel pour les Ordre religieux militaires.
Ils deviennent ainsi les gardes du corps de riches marchands venus en Terre Sainte.
Ils deviennent également convoyeurs de fonds et même banquiers : ce sont les Templiers qui inventent la Lettre de Change pour protéger les biens de leurs clients. Les templiers inventeront le Bon de Dépot. Lorsque le pèlerin confie aux templier la somme nécessaire à son pèlerinage, le frère Trésorier lui remet une lettre sur laquelle est inscrite la somme déposée. Cette lettre manuscrite et authentifiée prend le nom de Lettre de Change. Le pèlerin pourra ainsi voyager sans argent sur lui et se trouevr plus en sécurité. Arrivé à destination, il récupère auprès d'autres Templiers l'intégralité son argent. Les Templiers ont mit au point et institutionnalisé le service de change pour les pèlerins. Dans un premier temps, Payens et Saint-Omer se concentre sur le défilé d'Athlit, un endroit particulièrement dangereux sur la route empruntèe par les pèlerins. Pour cela, par la suite, l'une eds plus grandes palces fortes Templières en Terre Sainte sera construit à cet endroit : le Châtrau Pèlerin.
Saint Bernard de Clarvault compose en l'honneur des Templiers son De nova Milicia ou L'éloge de la nouvelle milice (1130-1136) où il souligne l'originalité du nouvel Ordre : le même homme se consacre autant au combat spirituel qu'aux combats militaires dans le monde. Cet éloge permet aux Templiers de rencontrer une grande ferveur et une reconnaissance générale : grâce à Saint Bernard, l'Ordre du Temple connaît un accroissement significatifs, bon nombres de Chevaliers s'enganent pour la salut de leur âme ou, tout simplement, pour préter main forte et s'illuster sur les champs de bataille.
Dans son homélie, Saint Bernard présente le portrait physique et sur tout moral du templier, qui s'opposait à celui des Chevaliers du siècle :
-Il se coupent les cheveux ras, sachant de part l'Apôtre que c'est une ignominie pour un homme de soigner sa coiffure. On ne les voit jamais peignés, rarement lavés, la barbe hisurte, puant la poussière, maculés par les harnaies et par la chaleur...
Des hommes d'action.
Les principales batailles où les Templiers furent engagés sont : le Second siège d'Ascalon (16 aout 1153), la Bataille de Montgisard (25 novembre 1177), la Bataille de Hattin (4 juillet 1187), la Bataille d'Arsouf (7 septembre 1191), la Bataille de Mansourat (8 février 1250).
La Règle de l'Ordre et ses retraits nous informent de manière précise sur ce que fut la vie quotidienne des Templiers en Occident comme en Orient. Cette vie était partagée entre les temps de prière, la spiritualité Cistertienne, la vie collectice (repas, réunions), l'entraiement militaire, l'accompgnement et la protection des pèlerins, la gestion des biens de la commanderie, la diplomatie, la guerre et le combat contre les infidèles.
La Bulle Omne datum optimum est publiée par le pape Innocent II le 29 mars 1139, sous la Maîtrise de Robert de Caron, deuxième Grand Maître de l'Ordre du Temple. Elle est d'une importance capitale pour l'Ordre puisqu'elle sera à la base de tous les privilèges dont jouissaient les Templiers, dont celui de voir leur Ordre devenir un Ordre Souverain. En effet, grâce à elle , les frères du Temple auront droit à la Protection Apostolique ainsi que d'avoir leurs propres prêtres.
Mais la dureté de la vie en Terre Sainte et le manque constant d'effectifs poussent les Templiers à faire évoluer leur Ordre pour faciliter le recrutement. La nouvelle structure Aristocratique leur permet de jouer un rôle en Terre Sainte. Un Temple interne comprend des Commandeurs qui sont des frères qui suivent la Règle de Saint Bernard, et un Temple externe accuille des Chevaliers laïcs -mariés ou en garde de l'être, et ne sont plus astreints aux vœux de chasteté- des cadets de familles Nobles n'ayant pas assez d'argent pour s'équiper et être admis ches les Hospitaliers, les Lazarristes ou les Teutoniques.
Le Temple externe accueille bientôt des Chevaliers excomuniés, des cathares dispersés après la prise de Monségur, des criminels en fuite, des aventuriers : on demande à ces soudards de se battre, pas de philosopher.
L'Ordre du Temple, protecteur des pèlerins et gardiens des reliques -l'Ordre est gardien pour un temps du Saint Suaire et même, dit-on, du Saint Calice du Graal !- devient prestigieux, les Templiers sont cubiculaires du pape et admettent parmi eux le Roi de France Louis VII le Jeune et le Roi d'Angleterre Henri II. De retour de la Terre Sainte, Louis VII le Jeune, arrière-grand-père de Saint-Louis, s'entoure d'un Chapitre de 12 Chevaliers Templiers qu'il préside à la manière du Roi Arthur présidant les Chevaliers de la Table Ronde. Par la suite les Rois de France confieront à l'Ordre du Temple la garde du trésor Royal et l'escorte du Dauphin de France. Henri II d'Angleterre avait lui aussi laissé la garde du Trésor anglais au Temple. Par ailleurs, en Angleterre, de nombreux Templiers étaient également des conseillers Royaux.
Devenu prestigieux donc, l'Ordre du Temple commence à sélectionner ses Chevaliers : les membres doivent s'engager à s'engager à tous leurs biens à l'Ordre au moment de lrur mort. Avec la richesse viendra la puissance, et l'Ordre du Temple s'affirme au cours du XII° siècle sur le plan économique (domaines et opérations banquaires) et militaires (transport, escorte de pèlerins et convoyage de fond). De plus en plus puissant, l'Ordre acquiert de plus en plus d'autonomie. C'est vers le milieu du XII° siècle que les Templiers atteigent l'apogée de leur puissance : propriétaires de 9.000 commanderies -dont la moitié en France!- et de très gros revenus, les templiers possèdent trois flottes :une basée à la Rochelle, une basée aux Baléares et l'autre basée à Brinidis, d'où on embarquait pour la Terre Sainte. C'est de la Rochelle que les Templiers partent pour l'Ecosse, le Groënland et même, dit-on, vers le Canada ! L'épouse d'Hugues de Payens était une Saint-Clair, de Noblesse écossaise, et le clan Saint Clair, écossais d'origine anglo-normande, était très impliqué dans les commanderies écossaises.
Avec la puissance viendra l'orgeuil. Le pape Innocent III doit repredre les templiers une première fois. Le Roi de France Saint-Louis, alors en Terre Sainte, doit les réprimender à son tour : alors queles autres Ordres Croisés se consulte avec le Roi de France, Régent du Royaume Saint de Jérusalem, avant toute opération militaire, les templiers n'ne font qu'à leur tête et ne protègent plus que leurs intérets et non plus ceux des pèlerins ni ceux du Royaume de Jérusalem. L'historien et archevêque Guillaume de Tyr rédige à partir de 1167 Historia regnum in partibus transmarinis gestarum, ouvrage dans lequel il se révèle d'abord favorable aux templiers puis de plus en plus critique à leur égard à mesure qu'ils prennent de la puissance.
-Peu à peu, dit-il, les membres de l'Ordre deviennent arrogants et irrespectueux envers la hiérarchie éclésiatique et séculière !!!
Selon Malcom Braber, dans The trial of the Templars (Cambridge University Press, 1993, p.11), Guillaume de Tyr est ainsi à l'origin des premières légendes sur les templiers, au début apologétiques (Légendes neuf Chevaliers restés seuls pendant neuf ans), puis critiques, les accusant notemment à plusieurs reprises de trahir les Chrétiens pour de l'argent.
En dehors du champ de bataille, on note avec lui qu'une certaine tolérence religieuse animait les Templiers. En 1140, l'émir et chroniquer Ousama Ibn Mounquidh, par ailleurs ambassadeur auprès des Francs, se rendit à Jérusalem. Il avait l'habitude d'aller à l'ancienne mosquée d'al-Aqsa, « lieu de résidence de mes amis Templiers ». L'émir rapporta une anecdote pendant laquelle les templiers prirent ouvertement sa défense lors de sa prière.
Alors que la façon de prier des musulmans était à la fois inconnue et incompréhenssible des Francs nouvellement arrivés en Orient, les Templiers, eux, faiaient respecter ce culte, même si ce dernier niait la divinité de Jésus, sa mort sur la Croix, était pour cela qualifiat d'infidèle et menaçait le Christiniasme !
L'opinion publique accuse bientôt les Templiers d'avoir abandonné la Règle de saint Benoit, de pratiquer l'usure, la sodomie (!) et ed trahir au profit des sarrazins -opérant une intelligence avec l'islam, les Chevaliers du temple aurait provoqué la chute de la Terre Sainte- car ayant rejeté le Christ par un oeucuménisme avant l'heure entre Chrétienté, islam et judaïsme, toutes choses que l'on retrouver au procès de l'Ordre du Temple. Et puis... l'Ordre du Temple fait-il bien la différence entre ses caisse et celle du Roi ?
Il semble qu'avec le temps, les membres du Temple externe aient forcé les portes du Temple interne et envahie le Chapitre Général. L'Ordre du Temple n'est plus un Ordre Catholique, il ne défend plus la Chrétienté. Apostat, il pactise avec les infidèles pour acheter la paix civile et pour faire des affaires.
Les Templiers doivent bientôt leur influence au pouvoir qu'il exercent sur toutes les Cours par l'endettement auprès de l'Ordre de TOUS les Royaumes Chrétiens : arrogants et brutaux, ils font la pluie à la Cour d'Angleterre depuis la Magna Carta, qu'ils ont contribué à faire signer au tyrranique Jean Sans Terre, et le Grand Maître de l'Ordre du temple est le premier Baron du Royaume Uni de Grande Bretagne ! Le mécontentement augmente après la chute de Jéruslem.
3. L'Ordre du Temple après les Croisades.
Si après la chute de Terre Sainte, les Templiers espagnols se rendent utiles en particpant à la Reconquista -Les Ordres espagnols s'inspirent du fonctionnement de l'Ordre du Temple- en France, Philippe le Bel, Emperereur en son Royaume et dont les Templiers ont l'outrecuisance de lui refuser la possibilité de voir le Dauphin de France être nommé automatiquement Grand Maître de l'Ordre, voit alors leurs troupes armées et incontrolables depuis leur retour de Terre Sainte devenir un Etat dans l'Etat et pour cela un danger pour le Saint Royaume de France : surtout, extrêmement endetté auprès de l'Ordre, le Roi de France saute sur l'occasion que lui présente le pape Clément V qui l'appell au secour car il aurait vu en songe N.S Jésus-christ lui apparaître en songe pour lui demender de dissousdre l'Ordre du Temple car il aurait épousé l'hérésie cathare et constituerait une danger pour la Catholicité !!! Tout le ressentiment du Roi de France, alors pressentit pour la Couronne impériale, s'exprime par l'arrestation simultanée de tous les Templiers de France le 13 octobre 1307 au petit matin. Le Château de Gisor est transformé en forteresse pénitencière pour les templiers et Jacques de Molay, le Grand Maître de l'Ordre, y est incarcéré dans le donjon.
Le procès met l'accent sur l'hérésie Templière. L'Ordre aurait accuellis en son sein l'hérésie albigeoise et adoré un idole se présentant comme le Père de la Paix universelle parmi les hommes du Temple, qui nous offre sa rédemption gnostique par un syncrétisme religieux plaçant l'erreur au même rang que la Vérité. Un idole dont le nom est : BAPHOMET, qui écrit à la manière hébraïque (de gauche à droite) donne TEMpli Omnium, Hominoum, Pacis, ABas, en Français, le père de la paix universelle parmi les hommes du Temple, le père du mensonge, Lucifer.
Le pape clément V dissout l'Ordre du Temple par la Bulle pontificale Vox In excelso du 22 mars 1312, rendue publique lors du Concile de Vienne. Toutefois, ce n'est qu'en France que les Templiers sont traités avec rigeur et le Grand Maître, Jacques de Molay, passé au bucher. En Espagne, ils seront accueillis au sein de l'Ordre de Montesa, au portugal au sein de l'Ordre du Christ, dans les pays du Saint Empire Germanique au sein de l'Ordre Teutonique.
Après la dissolution de l'Ordre, une revendication a lieu dans l'attribution des biens des Templiers, revendication qui tourne en défaveur du Roi de France, la bulle Ad providam transférant à perpétuité l'intégralité des biens de l'Ordre du Temple à l'Ordre Souverain de Malte. A l'exeption des possétions situées dans la péninsule ibérique et en Grande Bretagne qui sont réservés en attente d'accpords.
4. L'Ordre du Temple aujourd'hui.
La fin tragique des Templiers a contribué à générer des légendes à leur sujet. Entre autres, leur quête supposée du Saint Graal, leur trésor caché (comme celui envisagé de Rennes-le-Château par exemple), leur découverte éventuelle de documents oubliés sous le Temple d'Hérode, certaines hypothèses sur leur survivance en Ecosse, leurs liens avec la franc-maçonnerie. De plus, certaines société secrètes telle la Rose-Croix (dont le nom originel était Antique et Mystique Ordre de la Rose-Croix, du Temple et du Graal) ou certaines sectes, telle celle de l'Ordre du Temple Solaire (et ses survivance, comme le Collège Templier par exemple), ou certaines loges néo-Templières, comme la sulfureuse P2 italienne, se réclameront pèar la suite de l'Ordre, affirmant leur filiation ou s'appuyant sur la survivance secrète de l'Ordre, sans parvenir pour autant à le prouver, ou en produisant parfois même de faux documents. On trouverait des membres de loges néo-Templières au sein du gouvernement de Londres -la Couronne d'Angleterre n'est-elle pas décorées de Lys et de Croix Templières ou Croix patée
https://www.parismatch.com/Royal-Blog/La-reine-d-Angleterre-trouve-sa-couronne-tres-lourde-1437638 ?- ou au sein de conseils d'administration de groupes banquaires (ne dit-on pas que le système banquaire moderne aurait èté fondé par des Templiers italiens originaires de Lombardie?), de la Comission Tri-Latérale, du Groupe Bildemberg, de la Commission Europénne, parmi l'élite de Washington, Rome, et même Paris...
Yann Piat avait-elle découverte en France une espèce de P2 à la Française ?!
Si on est prit de compassion envers les Templiers lorque l'on lit leur triste fin, il faut aussi reconnaître qu'ils n'étaient pas tous immicalés, qu'ils étaient infiltrés par le gnosticisme et même le catharisme que, soit dit en passant, ils n'ont pas combattu... et certains survivants furent assez impliqués, plus tard dans les attaques contre la sainte Eglise catholique (protestantisme, franc-maçonnerie). D'ailleurs, beaucoups d'auteur ont dit, probabalement avec raison, que la Tour du Temple a été choisie come prison de la famille Royale de France pour venger les Templiers :
-Jacques de Mollay, te voici vengé ! Aurait crié un des bourreaux de Louis XVI en saisissant la tête du Roi à peine décapité et en la présentant à la foule.
Chevaliers Templiers dont il n'est nullement question de nier l'héroïsme en Terre Sainte, mais dont on ne peut cacher qu'ils se soient laissé influencer par la pensée gnostique, voire hérétique. Et les Princes de la Maison d'Orléans furent même Grands-Maîtres de l'Ordre du Temple sous la Révolution, l'Empire, la Morchie de juillet et la République. Leurs descendants actuels en font-ils partis encore aujourd'hui ? Alors, un conseil : prudence...
Pour un vrai Chrétien, seule la Chevalerie peut extraire du chaos actuel un Ordre conforme au plan Divin. Serait-il possible de reconstituer comme en Blegique ou en Italie l'Ordre du temple dans son esprit Chrétien des origines, celui qui aidait et cosneillait le Roi Louis VII le Juen ? Oui, à condition de se rappler, avec le Prince Giogio I° de Seborga, que Jésus est aussi Roi des Templiers...
Hervé J. VOLTO
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