Un brin de poésie
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Un brin de poésie
Le saviez vous ?
La renoncule des jardins ou bouton d'or qu’on se procure chez les fleuristes est la Ranunculus asiaticus ramenée sans doute par les croisés de Saint Louis après leurs combats en terre sainte.
Si c'est vrai faisons leur honneur
Le bouton d’or, ce mal aimé, vaut bien une messe ; savourez donc religieusement ces quelques vers tirés d’une des Chansons des rues et des bois de Victor Hugo :
« …Les clochettes sonnaient la messe.
Tout ce petit temple béni
Faisait à l’âme une promesse
Que garantissait l’infini.
J’entendais, en strophes discrètes,
Monter, sous un frais corridor,
Le Te Deum des pâquerettes,
Et l’hosanna des boutons d’or.
Les mille feuilles que l’air froisse
Formaient le mur tremblant et doux.
Et je reconnus ma paroisse ;
Et j’y vis mon rêve à genoux.
J’y vis près de l’autel, derrière
Les résédas et les jasmins,
Les songes faisant leur prière,
L’espérance joignant les mains… »
Et comme décidément l’ami Théophile Gauthier n’est jamais bien loin, voyez son Premier sourire de printemps :
« Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d’or… »
La renoncule des jardins ou bouton d'or qu’on se procure chez les fleuristes est la Ranunculus asiaticus ramenée sans doute par les croisés de Saint Louis après leurs combats en terre sainte.
Si c'est vrai faisons leur honneur
Le bouton d’or, ce mal aimé, vaut bien une messe ; savourez donc religieusement ces quelques vers tirés d’une des Chansons des rues et des bois de Victor Hugo :
« …Les clochettes sonnaient la messe.
Tout ce petit temple béni
Faisait à l’âme une promesse
Que garantissait l’infini.
J’entendais, en strophes discrètes,
Monter, sous un frais corridor,
Le Te Deum des pâquerettes,
Et l’hosanna des boutons d’or.
Les mille feuilles que l’air froisse
Formaient le mur tremblant et doux.
Et je reconnus ma paroisse ;
Et j’y vis mon rêve à genoux.
J’y vis près de l’autel, derrière
Les résédas et les jasmins,
Les songes faisant leur prière,
L’espérance joignant les mains… »
Et comme décidément l’ami Théophile Gauthier n’est jamais bien loin, voyez son Premier sourire de printemps :
« Tandis qu’à leurs œuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement lorsque tout dort,
Il repasse des collerettes
Et cisèle des boutons d’or… »
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