les gueux sous la royauté

Dans votre royaume, quelle place laissez-vous aux gueux ?

Gueux?

Les manants, pauvres, nécessiteux, misérables, vagabonds, indigents, mendiants, miséreux, va-nu-pieds, clochards, clodos, fripons, coquins, bélîtres, cloches, mendigots, pendards

Le royalisme étant catholique, il me semble que la charité est de mise. Pas de culture de l'assistanat, mais pas question non plus de détourner les yeux du nécessiteux.
Je pense qu'on peut faire confiance aux associations et à l'Eglise pour cela. Il y a beaucoup de gens de bonne volonté en France qui donnent temps, argent, et denrées pour les autres.
La place que "nous leur laissons"... je trouve ça étrange de formuler ça ainsi. Les gens ont la place qu'ils ont, qu'ils parviennent à avoir, ensuite le devoir du chrétien est d'être charitable et de tendre la main dans la mesure du possible.

Tu as vu le film 'le nom de la rose" ? ont y voit clairement ce qu'est un gueux.

Exemple, pour manger, ils se nourrissaient des poux qu'ils avaient sur la tête.

Oui c'est la version "moyen-âge" du SDF.
Forcément, avec la technologie et l'essor des grandes villes, il est probablement plus facile pour un sans abri de survivre aujourd'hui qu'à l'époque du moyen-âge. Mais au moyen-âge il était également plus dur de survivre tout court, quel que soit le rang social.

Je crois que cette condition de "pouilleux" n'est pas à rattacher au régime monarchique, mais seulement au fait qu'à cet époque l'hygiène était plus difficile à tenir (tel était vraiment le nom donné à ceux qui vivaient à la rue et avaient des poux).
Je ne crois pas qu'il existait de bains publics, quand à l'antipoux même pas en rêve. La seule solution était de se raser totalement.

Malheureusement je crois que quel que soit le type de gouvernement il y aura toujours des sans-abri, des malheureux, des nécessiteux. Je crois que c'est inhérent à la société humaine, qui fonctionne sur un principe de dominant/dominé, et celui qui ne parvient pas à se hisser plus haut que sa place ou à s'y maintenir est condamné à servir de bouée de sauvetage que les autres vont couler pour se rehausser eux-mêmes.
C'est sur ce principe que fonctionne le harcèlement, ici c'est le harcèlement institutionnel de la société des hommes. C'est aussi le principe du bouc émissaire:
le réceptacle de toutes les frustrations, de tous les désirs désordonnés, de toutes les "foudres" des autres, et qui va les subir afin d'apaiser la colère de tous.

Jésus est venu être cet agneau immolé afin que cela ne soit plus nécessaire, si nous le suivons et appliquons ses principes à notre vie et dans la relation à l'autre. Ainsi il n'est plus nécessaire de se placer soi en bouc émissaire, ni de mettre quelqu'un d'autre dans ce rôle.

Jésus nous a donné un modèle de société juste et charitable, et c'est ce modèle que le royalisme souhaite voir venir. Imaginez un monde, où tout le monde agit comme Jésus a agit.

Et puis il faut dire que du temps de la royauté, il n'existaient pas les associations à but humanitaires que l'on à aujourd'hui comme les restos du cœur par exemple ou bien les logements sociaux.

Ben il existait déjà l'Eglise catholique, l'ordre de malte, qui existent encore aujourd'hui.
De nos jours c'est le secours catholique qui s'occupe d'enseigner le Français aux petits issus de l'immigration, qui sont scolarisés mais ne parlent pas la langue et donc n'arrivent pas à suivre leurs cours normalement.
Je les ai vu faire aujourd'hui même. Ils leurs proposent toute sorte d'activité: jeu d'échec, écriture, lecture, coloriage...
Donc les ong et les associations gangrenées par l'envie de s'attirer gloire et richesse peuvent aller se rhabiller. L'Eglise catholique fait tout ça et elle le fait sans feu d'artifice, sans se vanter. Tout fonctionne uniquement sur le bénévolat et les dons. L'état n'aide en rien.

f-y a écrit:Et puis il faut dire que du temps de la royauté, il n'existaient pas les associations à but humanitaires que l'on à aujourd'hui comme les restos du cœur par exemple ou bien les logements sociaux.

C'est un cliché éculé. La misère sociale était gérée différemment qu'aujourd'hui, mais la société étant à 90% agraire, le secours primaire était alimentaire. Il y avait des écoles paroissiales presque gratuites pour tous les enfants que les parents voulaient faire instruire, des dispensaires tenus par des religieuses et dès la fin des guerres de religion on créa le concept de l'hôpital général. L'ancêtre est La Charité de Paris, même si l'Hôtel-Dieu remonte au VIIè siècle mais c'était surtout un asile pour indigents. Saint Vincent de Paul fut le grand propagateur de l'hôpital général.

C'est le clergé qui avait la charge des affaires sociales et on disait coutumièrement : "la dîme est le capital du pauvre". Tout le foncier du royaume était dîmable y compris les possessions du roi.
(voir l'étude des 90% de Français : https://www.atlantico.fr/decryptage/2017544/les-paysans-francais-d-ancien-regime--un-peu-d-histoire-ca-fait-du-bien )

Quant au logement, les intendants du roi n'ont cessé de créer des villes nouvelles ex-nihilo pour loger une population croissante qui étouffait dans les villes étroites médiévales. On les reconnaît à leur plan, aéré, souvent carré (à la romaine) et parfois à leur nom, villeneuve, castelnau, etc...
(voir l'excellence étude sur l'urbanisme d'ancien régime : https://franckgintrand.com/2017/05/20/villes-nouvelles-villes-ideales-richelieu/ )

En résumé, le régime s'occupait autant de la population qu'aujourd'hui mais bien différemment, c'était la mission du premier ordre, et sans doute on ne gavait pas les oisifs.

florence_yvonne a écrit:Les manants, pauvres, nécessiteux, misérables, vagabonds, indigents, mendiants, miséreux, va-nu-pieds, clochards, clodos, fripons, coquins, bélîtres, cloches, mendigots, pendards

J'ajouterais les punks à chien, ratés, pue la pisse ...

Terrestre a écrit:Ben il existait déjà l'Eglise catholique, l'ordre de malte, qui existent encore aujourd'hui.
De nos jours c'est le secours catholique qui s'occupe d'enseigner le Français aux petits issus de l'immigration, qui sont scolarisés mais ne parlent pas la langue et donc n'arrivent pas à suivre leurs cours normalement.
Je les ai vu faire aujourd'hui même. Ils leurs proposent toute sorte d'activité: jeu d'échec, écriture, lecture, coloriage...
Donc les ong et les associations gangrenées par l'envie de s'attirer gloire et richesse peuvent aller se rhabiller. L'Eglise catholique fait tout ça et elle le fait sans feu d'artifice, sans se vanter. Tout fonctionne uniquement sur le bénévolat et les dons. L'état n'aide en rien.

Et que penser des écoles La Salle. Fondées par Saint Jean-baptiste de La Salle en 1680 à Reims (Un signe ?) mais supprimées en 1792 par les révolutionnaires talibanesques. Ces écoles existent toujours, ma petite fille y reçoit une excellente instruction chrétienne.

Avant les nécessiteux étaient pris en charge dans des Hotels-Dieux où des religieuses les assistaient jour et nuit, aujourd'hui on laisse crever nos vieux dans des mouroirs où ils sont maltraités.

florence_yvonne a écrit:Tu as vu le film 'le nom de la rose" ? ont y voit clairement ce qu'est un gueux.

Exemple, pour manger, ils se nourrissaient des poux qu'ils avaient sur la tête.

pure propagande haineuse anti-chrétienne pondue par des raclures maçonniques de haut vol, Umberto Ecco, Jean-Jacques Anneau, suppôts du Démon.

(voir "Satan à Hollywood" sur YouTube)

Chaque personne du royaume doit avoir droit à :
- un toit et un lit pour la nuit
- une source de chaleur
- à manger et à boire pour une journée

Le choix de réclamer son du doit être propre à la personne.

Bien parlé!
L'Eglise catholique est pionnière en matière de charité. Elle n'a pas attendu le socialisme pour faire du social. D'ailleurs soit-dit en passant, j'ai découvert récemment que nombre de lois que l'on qualifierai aujourd'hui de socialistes (congés maternité, interdiction de travailler avant la majorité etc), ont été durement acquises par... des patrons catholiques!
Ils ont été en avance sur le syndicalisme.

Au temps des rois, les gueux étaient la lie de l'humanité.

Pas plus qu'aujourd'hui, et surement pas moins que demain malheureusement, en tout cas ils n'ont jamais été la lie des catholiques.
De quel type de sources vous êtes vous documentée pour affirmer de telles choses?
Est-ce seulement l'idée que vous imaginez être vraie, ou avez vous vu des reportages, ou bien on vous a dit ça dans une conversation? Je suis curieuse de savoir ce qui vous fait penser de telles choses.

L'histoire de France à l'école.

Terrestre a écrit:Ils ont été en avance sur le syndicalisme.

Les réformes du Front populaire ont été fondées, à l'insu des syndicats, sur les travaux des royalistes sociaux que furent Le Play, Bacconier, La Tour du Pin et quelques autres dont j'ai perdu le nom. Sans oublier la lettre aux ouvriers du comte de Chambord qui lui gagna la haine des ducs capitalistes opposés aux mesures sociales "coûteuses" et qui pensaient, à juste raison, qu'à la fin de l'opéra dynastique ils gouverneraient la République.

Personnellement on ne m'a jamais enseigné l'histoire de France à l'école, on m'a seulement enseigné l'histoire de la république et celle de la mondialisation.
Etant donné que les programmes scolaires sont orientés, je trouve que ce n'est pas une source toujours fiable. Quand elle l'est c'est davantage grâce à des professeurs méritants qu'à une volonté de rendre témoignage à la vérité de la part du ministère de l'éducation.

J'avoue que a six ans, j'ai eu mon premier cours d'histoire qui commençait pas "nos ancêtres les gaulois" je doute que c'était le cas pour la majorité des élèves de cette classe.

florence_yvonne a écrit:L'histoire de France à l'école.

à l'école… républicaine.

On vous a inoculé les classiques séances de propagande et le bourrage de crâne ripoublicain, il faut savoir s'en détacher par des études sérieuses.

Il est toujours bon de ne pas croire quelqu'un sur parole mais de chercher différentes sources par soi-même, de lire des livres de son côté, même quand les différentes versions corroborent ça permet au moins de nuancer son propos en étant instruit de différents aspect d'une même chose.

Prince de Talmont a écrit:

florence_yvonne a écrit:L'histoire de France à l'école.

à l'école… républicaine.

On vous a inoculé les classiques séances de propagande et le bourrage de crâne ripoublicain, il faut savoir s'en détacher par des études sérieuses.

J'ai fais toute ma scolarité dans des écoles catholiques.

Les écoles catholiques ne sont-elles pas soumises au contrôle pédagogique de l'état tout de même? En terme de programme scolaire?