HISTOIRE DE LA NOBLESSE ITALIENNE

Contrairement à la noblesse d‘autre pays européens, la noblesse italienne est très hétérogène. Avant l’unification de la pininsule italique en 1865, les 7 différants souverains qui y exerçaient leur pouvoir y concédait tous des titres de noblesse: l’Empereur Austro-Hongrois pour toute la grande région lombardo-vénitienne, le Roi de Piémont-Sardeigne, le Roi de Naples-et-Des-Siciles, le Grand-Duc de Tosacane, le Duc souverain de Parme, celui de Modène, et même… le Pape, souverain des Etats de l’Eglise!

Quand se réalisa l’unité italienne, avec l’occupation de Rome par les troupes piémontaises, la Maison de Savoie, souveraine de l’Italie unifiée, tenta légitimement d’amalgamer toutes ces différentes noblesse. Ce fut un échec juridique et politique : de nombreuses familles Nobles restèrent fidèles aux dynasties déposées dont elles avaient reçus leur dignité.

En particulier, une partie considérable de la Noblesse Romaine, fidèle au Souverain Pontife, ferma ses salons, exibant un drap noir à la porte de leur pala: cette noblese en deuil prit le nom de Noblesse Noire.

Les Accords du Latran, dans leur Article 42, assurait pourtant à la Noblesse Romaine une situation à part, car ils reconnaissaient au Pape le droit de continuer à attribuer des titres de noblesse et acceptait ceux qui avaient été octroyés antérieurement par le Saint-Siège. Continuaient ainsi à exister légalement , côte à côte, deux noblesses: l’italienne et la romaine.La Constitution Républicaine de 1947 mit d’accord toutes ces noblesses divisées qui ne survivaient qu’à l’état de tradition prestigieuse en supprimant tous les titres non-pontificaux! C’est à ce résidu que la république porta le cout de grâce.

Un dégout pour ce que feu Giovanni Agnelli nommait de son vivant une "république bananière" comme pour une classe politique "ripoublicaine", et enfin des Valeurs communes ont favorisé des alliances entre Familles de ces diverses noblesses pré-unitaires, les Bourbons de Naples comme leur cousins de Parme ayant donné l’exemple en acceptant des alliances avec la Maison Royale de Savoie.

De sorte que la Noblesse Italienne consittue aujourd’hui un ensemble encore présent Outre-Alpes sur le plan social: on retrourne à l‘esprit de Saint-François de Salles. Et puis l’Ordre Souverain de Malte, qui possède un Concordat officiel avec le Vatican, enrôle des aristos transalpins pouvant démontrer 4 quartiers de noblesse issus de toutes ces noblesses diverses et désirant servir, qui tendent ainsi à s’amalgamer enfin en une seule.

Le Concordat de 1985 entre le Saint-Siège et la République italienne a concervé au Vatican ses prérogatives. De sorte que de nombreux membres de la Noblesse Italienne se bousculent aux portes de l’Ordre Souverain de Malte ou à celle du Vatican. Toute la Noblesse Italienne se "romanise". La Noblesse Romaine tourne autour de 4 grandes familles: les Colonnas, les Borghese -c’est le moment de saluer la Princesse Alessandra Borghese, qui parle parfaitement le Frrançais et qui est elle aussi Dame de l’Ordre de Malte- les Orsini et les Aldobrandini.

Mais une présence incontournable des nombreux salons romains est SAR Charles De Bourbon-Sicles, Duc de Calabre et de Castro, descendant des Farnese -famille romaine à l’origine!- comme tous les descendants de Philippe V d’Espagne et d’Elisabeth Farnese, Ainé des Bourbons né en France mais qui possède un appartement à Rome où il réside une partie de l’année et dont l’épouse Camilla Crociani, aussi belle que gentille, est italienne.

D’ailleurs, les Ordres Constantiniens de Saint-Georges napolitain et parmesan qui réunissent les noblesse napolitaine et parmesanne, possèdent une reconaissance et donc une "protection" Pontificale! Ce que ne possède pas l’Ordre de Saint-Maurice et Lazarre, Ordre dynastique de la Maison Royale de Savoie qui tient son Chapitre en Suisse. Mais on ne peut parler des Ordre Royaux Réunits des Saints Maurice et Lazarre sans parler son Souverain Grand Maître, SAR Victor-Emmanuel, Chef de la Mison Royale de Savoie, Victor-Emmenuel IV de jure.

Né à Naples en 1937, Victor-Emmanuel de Savoie n’a que 9 ans lorsque la Famille Royale de Savoie est explusée par la jeune république italienne. On dit Outre-Alpes que le référendum portant au changement de régime de l’Etat italien en 1946 aurait été manipulé et on sait déjà ce qu'en pensait Agnelli… En tout cas, en 2002, les Savoie sont enfin autorisés à rentrer en Italie, grâce à une décision de à la Cour de Justice Européenne de la Haye et… au gouvernement Berlusconni !

Le Noble geste du Prince Carlo de Bourbon-Siciles, Duc de Castro (1963- ), geste autant intelligent qu’élégant, a permis une réconciliation dynastique avec son cousin le Prince Carlos de Bourbon-Siciles, Duc de Calabre (1938- ) -qui est entre autres le cousin germain de Juan-Carlos I° d’Espagne et le beau-frère du prince Henri d’Orléans- et cette réconciliation, qui intervient sur fond de béatification de leur arrière-grand mère la Reine Christine de Naples, née Princesse Marie-Christine de Savoie, permet l’unité de la Maison Royale de Naples et l'union de cette dernière avec la Maison Royale de Savoie, faisant de la Maison Royale d'Italie une Maison unie. Notre blog avait déjà démontré les liens entre la Maison Royale de France et la Maison de Savoie.

Le problème de la succession au Trône d'Italie est réglé par la Loi Salique : Emmanuel-Filibert de Savoie n'ayant eu que des filles de son épouse Clotilde Coureau, à la mort du premier la Couronne pourrait passer à son cousin Eymone d'Aoste -dont la mère est une Orlèans- et au fils qu'il a eu légitimement de son épouse Olga de Crèce, le petit Umberto III.

Les Prétendants au Trône de Naples et de Parme, aujourd'hui, se comportent comme Philippe I° d’Araucanie http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Boiry , matérialisant Noblement leur Royaume invisible à travers l’action concrète de leurs Ordres Dynastiques, dont l’Ordre Constantinien de Saint-Georges -commun aux deux Maisons- est le fer de lance. On pourrait également citer le Noble exemple du Prince Victor-Emmanuel de Savoie -père du Prince Emmanuel-Philibert!- et son Ordre des Saints Maurice et Lazare.

En France, la Chevalerie reporterait notre jeunesse vers le beau, le bon, le Sacré.

Pour résumer, la Maison Royale d'Italie se réunifie, des Valeurs communes ont favorisé des alliances entre Familles des diverses noblesses pré-unitaires, et l’Ordre Souverain de Malte enrôle des Aristos transalpins issus de toutes ces noblesses diverses pouvant démontrer 4 quartiers de noblesse et désirant servir, ce qui fait que toutes ces Noblesse tendent ainsi à s’amalgamer enfin en une seule.

Dans les élégants salons italiens, on loue la France où les communistes ne représent que 11% quand c’est um italien sur troi qui est rouge là-bas! La Noblesse Italienne regarde beaucoups vers la notre et beaucoups de demoiselles bien nées là-bas rêveraient de faire le mariage d’Alessandra de Crussol d’Uzès avec son élégant Duc Français…

Quel peut-être le rôle de la noblesse italienne aujoudhui? Le pape Pie XII s’est prononcé sur ce sujet dans ses célèbres 14 allocutions au Patriarcat et à la Noblesse Romaine: On peut à travers cet ensemble réflexions étudier le rôle actuel de la noblesse: favoriser dans la société la difusion des Valeurs dont elle est détentrice, incarner une harmonie nécessaire entre tradition et progrès authentique, être un modèle de vertu et d’exellance Chevaleresque, constituer un élan d’élévation et de perfection par la Charité, former un noyau autour duquel s‘articuleront et s‘ordonneront les divers élites sociales, promouvoir dans l'opinion publique les valeurs fondamentales de la civilisation Chrétienne, et de combattre – par tous moyens pacifiques et légaux – la révolution culturelle athée, immorale et socialiste qui vise à les saper, et veut combattre l'expansion du mouvement révolutionnaire dont le socialo-communisme et l'anarchisme.

En Italie comme ici, la Noblesse est la reconaissance publique du rôle social de la famille !

Comme la Royauté est le couronnement de la famille et de l’Etat…





Hervé J. VOLTO, CJA

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A lire sur la Noblesse italienne :

-Primo Corrêa de Oliveira, Noblesse et élites traditonnelles dans les allocutions de Pie XII (Editions ALBATROS), traduit providentiellement en Français!

-Princesse Alexandra Borghese, De la dolcle vita à la rencontre de Dieu (édition du Jubilé)