Le pape François encourage le communautarisme

Lors de sa visite à Marseille, le pape François a déclaré : « Les générations futures nous remercieront pour avoir su créer les conditions d’une intégration indispensable, elles nous accuseront pour n’avoir favorisé que des assimilations stériles » (Figaro du 25/06/2023).
Les mots ont un sens. Tous ceux qui travaillent dans le monde industriel savent ce qu’est une intégration. Pour fabriquer une voiture, par exemple, on en fabrique tous les composants puis, dans une phase d’intégration, on les assemble pour faire une voiture. L’intégration ne détruit pas les composants, elle les réunit pour former un tout.
Nous sommes donc en plein communautarisme. Tout au contraire, « assimiler » veut dire développer une politique faisant en sorte qu’à terme, l’immigré soit complètement français, ce qui signifie qu’il maîtriserait la langue française et se serait approprié – autant que faire se peut – la culture et l’histoire de notre pays.
Or le pape François ose parler d’une manière méprisante de l’assimilation. Il confirme ainsi qu’il n’est pas favorable à l’assimilation mais veut encourager l’intégration.
Le communautarisme, malheureusement, nous le vivons. Nous savons qu’il conduit immanquablement aux conflits. Ne serait-ce que parce que deux cultures fondamentalement opposées ne peuvent coexister. De plus, l’islam ne reconnaît pas la république ; le mot « laïcité » n’existe même pas dans la langue arabe. Et l’idéal des musulmans est de créer « l’oumma », qui rassemble tous leurs coreligionnaires sur toute la planète.
Tout cela n’est pas étonnant puisque Vatican II s’est prononcé pour la « liberté religieuse », c’est-à-dire l’égalité de toutes les religions, que, en son temps, Monseigneur Lefebvre avait violemment combattue.

Qu’aurait dû dire le pape ? Quelle devrait être la position de l’Eglise ? Revenir à la vraie charité, qui ne peut que rechercher les moyens pour que chaque peuple puisse vivre décemment sur son propre territoire. Rappelons que c’est la conférence de Casablanca qui, en 1943, avait appelé à la décolonisation, ce que le Général Giraud, faisant partie de l’armée française sous les ordres du Maréchal Pétain, avait fermement condamnée tandis que le Général De Gaulle l’avait acceptée.

De quoi s’agissait-il ? L’oligarchie mondialiste voulait que les flux financiers entre les colonies et l’empire français (ou anglais) soient sous son contrôle plutôt que sous celui des Etats. Pour son plus grand bénéfice, naturellement. A l’époque, la plupart des peuples colonisés refusaient de sortir de la colonisation. Ils avaient raison : depuis leur soi-disant indépendance, leur PIB a stagné (70 ans après !) et beaucoup de pays africains sont à feu et à sang. Sans parler du Vietnam, maintenant sous le joug communiste.

Parlons de la France, puisque le pape François s’est exprimé à Marseille. Il faut arrêter la dynamique de « grand remplacement », malheureusement déjà très avancée. Nous refusons catégoriquement de voir se dissoudre la civilisation chrétienne, la civilisation la plus avancée de tous les temps. C’est pourquoi nous devons exiger :