L'ORIGINE DE L'ARBRE DE NOEL
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L'ORIGINE DE L'ARBRE DE NOEL
L'Origine de l'Arbre de Noel
En Alsace la première grande solennité de Noël, sous la forme d’une fête pour les enfants, fut célébrée en 776, à Sélestat, par Charlemagne, avant que celui-ci, quatre ans plus tard, n’allât se faire couronner à Rome, une nuit de Noël.
La fête de l’arbre de Noël prit dès l’origine, en Alsace, un caractère hautement religieux dont témoigne d’une part le mysticisme d’un Jean Tauler, prédicateur à la cathédrale de Strasbourg, au quatorzième siècle, d’autre part la coutume assez courante, tout le long des quinzième et seizième siècles, d’arborer dans les lieux de réunion des corporations, à Sélestat, à Colmar et à Strasbourg, des branchages fleuris pour la fête de Saint-Martin ou des branches de sapins des Vosges, à la mi-décembre.
Au treizième siècle, le Roman de Perceval, de Durmars le Gallois, parle d’un arbre « qui porte des lumières, leurs flammes dirigées vers le haut symbolisant les hommes vertueux, les flammes dirigées vers le bas symbolisant les méchants ».
Quand, pour les Jeux du Paradis, représentés très tôt en Alsace le long du Rhin, on avait besoin d’un arbre pour symboliser l’arbre du Paradis (ces jeux avaient lieu le jour d’Adam et d’Eve, c’est-à-dire le 24 décembre), on prit le seul arbre qui reste vert en cette saison et on y attacha des pommes, pour les pauvres.
L’arbre de Noël était né en même temps que la coutume de le garnir de pommes le soir du 24 décembre. Les premiers documents écrits de cette coutume datent de 1605. Un voyageur anonyme traversant l’Alsace en cette même année a été frappé par la coutume particulièrement alsacienne de dresser dans les maisons des sapins ornés de pommes, de sucreries et d’images dorées.
Dès le siècle suivant la coutume de dresser un arbre de Noël le 24 décembre se répand rapidement en Europe et dans le monde. C’est la princesse palatine Charlotte, belle-sœur de Louis XIV, qui essaie de l’introduire à la cour de France, comme en fait foi une lettre datée de 1711.
En Bohême il apparaît en 1863, en Amérique en 1861, où il fut introduit par des familles alsaciennes émigrées de Strasbourg. Ce n’est que vers le milieu du dix-neuvième siècle que ce symbole de la Nativité se montre en Suède, en Norvège, enfin à Saint-Pétersbourg et à Moscou.
Ce n’est cependant que vers la fin du dix-septième siècle dans des documents alsaciens, puis dans les lettres de la princesse Palatine, que nous trouvons les bougies attachées au sapin.
En Alsace la première grande solennité de Noël, sous la forme d’une fête pour les enfants, fut célébrée en 776, à Sélestat, par Charlemagne, avant que celui-ci, quatre ans plus tard, n’allât se faire couronner à Rome, une nuit de Noël.
La fête de l’arbre de Noël prit dès l’origine, en Alsace, un caractère hautement religieux dont témoigne d’une part le mysticisme d’un Jean Tauler, prédicateur à la cathédrale de Strasbourg, au quatorzième siècle, d’autre part la coutume assez courante, tout le long des quinzième et seizième siècles, d’arborer dans les lieux de réunion des corporations, à Sélestat, à Colmar et à Strasbourg, des branchages fleuris pour la fête de Saint-Martin ou des branches de sapins des Vosges, à la mi-décembre.
Au treizième siècle, le Roman de Perceval, de Durmars le Gallois, parle d’un arbre « qui porte des lumières, leurs flammes dirigées vers le haut symbolisant les hommes vertueux, les flammes dirigées vers le bas symbolisant les méchants ».
Quand, pour les Jeux du Paradis, représentés très tôt en Alsace le long du Rhin, on avait besoin d’un arbre pour symboliser l’arbre du Paradis (ces jeux avaient lieu le jour d’Adam et d’Eve, c’est-à-dire le 24 décembre), on prit le seul arbre qui reste vert en cette saison et on y attacha des pommes, pour les pauvres.
L’arbre de Noël était né en même temps que la coutume de le garnir de pommes le soir du 24 décembre. Les premiers documents écrits de cette coutume datent de 1605. Un voyageur anonyme traversant l’Alsace en cette même année a été frappé par la coutume particulièrement alsacienne de dresser dans les maisons des sapins ornés de pommes, de sucreries et d’images dorées.
Dès le siècle suivant la coutume de dresser un arbre de Noël le 24 décembre se répand rapidement en Europe et dans le monde. C’est la princesse palatine Charlotte, belle-sœur de Louis XIV, qui essaie de l’introduire à la cour de France, comme en fait foi une lettre datée de 1711.
En Bohême il apparaît en 1863, en Amérique en 1861, où il fut introduit par des familles alsaciennes émigrées de Strasbourg. Ce n’est que vers le milieu du dix-neuvième siècle que ce symbole de la Nativité se montre en Suède, en Norvège, enfin à Saint-Pétersbourg et à Moscou.
Ce n’est cependant que vers la fin du dix-septième siècle dans des documents alsaciens, puis dans les lettres de la princesse Palatine, que nous trouvons les bougies attachées au sapin.
Hervé J. VOLTO- Vénérable
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