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LE JACOBITISME OU LE ROYALISME BRITANIQUE

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LE JACOBITISME OU LE ROYALISME BRITANIQUE Empty LE JACOBITISME OU LE ROYALISME BRITANIQUE

Message par Hervé J. VOLTO Mer 15 Jan 2020 - 11:19

S’il vous arrive de vous rendre en vacance en Ecosse, à Inverness, vous y apprendrez que :

LOCH signifien écossais LAC, et qu’en irlandais on dit LOUGH. Le LOCH NESS signifie le LAC NESS.

Qu’à InvernesS, on ne vend pas seulement des souvenirs représentant un élasmosaure -dinosaure qui serait le monstre du Loch Ness- mais aussi des portraits de Bonnie Prince Charlie, le Prince CHARLES-EDWARD SPENCER STUART, héros de la résistance Jacobite, la Chouannerie écossaise et irlandaise.

C’est de cette dernière que nous traiterons dans cet article. Des amis Jacobites irlandais m’ont certifié que de grosses c… hoses un peu erronnées sont racontées sur la cause Jacobite et m’ont demendé d’apporter des précisions. Si l’on connait bien le Jacobitisme écossais, on connait moins bien le Jacobitisme irlandais. Je vais parler des deux…

SOMMAIRE :

Introduction.
1.Le Jacobitisme irlandais.
2.Le jacobitisme écossais.
3.Le jacobitisme aujourd’hui.
Conclusion.


____________


Introduction.

Avant la politique, un peu d'histoire. Quand le Roi Catholique d’Angleterre JACQUE II STUART, Roi d’Ecosse sous le nom de Jacques VII, arrière-petit-fils de Marie Stuart (1541-1587), Reine de France par son mariage avec François II, est détronné par son gendre germano-protestant Guillaume d’Orange (1626-1650) lors des évènements dits de la Glorieuse Révolution , c’est en France qu’il trouvera refuge, à la cour de son cousin Louis XIV qui lui donnera le Château de Saint-Germain-en-Laye assortit d’une Royale dotation : JACQUES II STURAT EST EN EFFET LE FILS DE CHARLES I° ET D’HENRIETTE DE FRANCE, SOEUR DE LOUIS XIII.

La France a toujours été un terre d’accueil pour des réfugiés de toute conditions, parfois même des Souverains ou des Chefs d’Etat en exil. Les Royalistes Catholiques qui resteront fidèles à Jacques II/VII et à ses successeurs, sont connus sous le nom de JACOBITES. Les Jacobites, ce sont les Chouans d’Ecosse et d’Irlande, CE SONT LES LEGITIMISTES BRITANIQUES. Les historiens évaluent à 40 000 le nombre de réfugiés, qui ont émigré après la Glorieuse (pour les protestants) Révolution, dont environ 60 % étaient irlandais, 34 % anglais et 6 % écossais. Parmi eux, 40 % étaient de familles aristocratiques, dont un grand nombre d’officiers de l’armée du Roi. En France, ils ont constitué la Cour Jacobite de Saint-Germain-en-Laye et la puissante communauté des Irlandais de Nantes.

LE MARECHAL PATRICE DE MAC MAHON ( 1808-1893 ), PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DE 1871 A 1876 ET FONDATEUR DU REGIME NATIONAL-CATHOLIQUE D’ORDRE MORAL, ETAIT ARRIERE PETIT-FILS D’UN JACOBITE ECOSSAIS EMMIGRE EN FRANCE APRES LA GLORIEUSE REVOLUTION.

L’aventure Jacobite se poursuivra fermenent en Ecosse et Irlande durant soixante ans, sous trois Souverain ou Prétendants exilés : Jacques II/VII, Jacques III/VIII et le fils de ce deriner, Charles-Edouard Spencer Stuart, l’innoubliable Bonnie Prince Charlie. La plupart des clans écossais et irlandais étaient restés Jacobites, pasrtisants des Stuarts. Lorsque dans les banquets, en public, les Jacobites de Grande Bretagne portaient un toast au Roi, ainsi que le prescrivait le protocole, ils prenaient soin, avant de lever leur verre, de lui faire faire discrètement un court passage juste au-dessus d’une carafe d’eau, ce qui signifiait entre inités, qu’ils buvaient au Roi au-delà de la mer , et non à l’usurpateur de Londres.



1.Le jacobitisme irlandais.



Tout commence en Irlande.

En Irlande, le titre de « Roi d’Irlande » est créé par un acte du Parlement d’Irlande en 1541, remplaçant la « Seigneurie d’Irlande », qui existait depuis 1171. Cet acte établit une union personnelle entre les Couronnes anglaise et irlandaise, de sorte que celui qui est Roi d’Angleterre devient également Roi d’Irlande, et ainsi le premier Roi d’Angleterre et d’Irlande sera Henri VIII.

Richard FitzGerald de Clare, dit Strongbow (arc fort), né en 1103 et mort en 1176), deuxième Comte de Pembroke, Lord de Strigill (Galles du Sud) et de Leinster (Irlande), Seigneur de Boienfait et d’Orbec (Normandie), fut un Noble anglo-normand qui, dans le sillage de Guillaume Le conquérant, avait débuté la conquète “normande” de l’Irlande.

Il était l’arrière petit-fils de Richard Fitz Gilbert, et le fils de Gilbert de Clare et d’Isabelle de Beaumont, fille du Comte de Meuleun : Strongbow descendait donc de deux lignées prestigieuses : les capétiens et les Ducs de Normandie.

Bref, lorsqu’il fonda le Royaume d’Irlande, il le fit sur le modèle Capétien : un Roi hérèditaire protecteur d’une foi Catholique enracinée par Saint-Patrick, régnant par grand conseil et soucieux du Bien Commun.

La Christianisation de l’Irlande marqua la fin de la civilisation Celtique, du moins en ce qui concerne la mythologie, car la structure de la société s’est maintenue, avec une classe sacerdotale prédominante. La conversion du pays s’est faite pacifiquement par des moines itinérants devenus porteurs de la nouvelle religion. Initialement romain, le rituel s’est celtisé, synthétisant le respect de la nature, création de Dieu, et la foi Catholique, enseignement de l’Amour de Dieu, favorisant un monachisme qui deviendra une référence en Europe. Clonard, Clonmacnoise, Glendalough deviendront d’important centres spirituels. L’Eglise d’Arnagh est fondé vers 445. Le VI° siècle verra la fondation du monastère de bangor en 558 par Comgall et celui de l’ile d’Iona par Saint Colomban, qui deviendra la base de départ de l’évangélisation de l’Ecosse. Ce ne sera qu’au VII° siècle que le synode de Whitby (664) rejettera la litrugie irlandaise au profit de la liturgie romaine.

La CROIX CELTIQUE ou Croix Irlandaise est une Croix dans laquelle s’inscrit un anneau. Elle est le symbole caractéristique du Chrisitanisme celtique. Les branches de la croix dépassent toujours de l’anneau, et sur les représentations les plus détaillées, le cercle est en retrait par rapport à la croix. L’utilisation Chrétienne combine une Croix Latine (croix à jambe inférieure plus longue que les autres) avec le cercle, conjugant la symboliique de la Croix et du cercle. Dans la symbolique Chrétienne, la croix cerclée est une représentation du signaculum domini, c’est-à-dire les cinq plaies du Christ en croix. Par extension, c’est aussi une image du cœur qui est d’un symbolisme plus fort que celui du soleil ou du pôle car le cœur ne se contente pas de recevoir mais donne la vie dans un échange constant d’Amour, incarnée par l’Hostie. Pour le Jacobite, l’Hostie es symbole de l’obéïssance parfaite du Christ, de l’humilité du Chrétien. L’âme doit accéder à ces différents niveaux afin de monter vers le niveau suprême (Gwenwed). Il s’agit d’une représentation de l’expérience humaine, de ses embûches, réussites et expériences. Ils ne peuvent être vaincus que par la patience et l’humalité et l’âme Jacobite doit devenir une âme eucharistique.

Ce qui nous ramène à notre sujet…

Pendant une brève période du XVII° siècle, lors des Guerres des Trois Royaumes, depuis la mise en accusation et l’exécution de Charles I° Stuart jusqu’à la restauration de la Monarchie en Angleterre, il n’y aura de fait pas de « Roi d’Irlande », bien que le titre existât toujours. Après la rebélion irlandaise de 1641, les Irlandais, profondément Catholiques et organisés en Confédération Irlandaise, reconnaissent Charles I° et, plus tard, Charles II comme Monarques Légitimes, en opposition avec les affirmations du parlement anglais qui veut imposer le protestantisme, et ils signent un traité avec Charles I°. Pourtant, en 1649, l’Angleterre devient une république protestante, ou un « Commonwealth », quand le parlement croupion, victorieux dans les guerres civiles anglaise, exécute Charles I°.

Le général Parlementaire, Olivier Crownwell, traversera la Mer d’Irlande pour écraser toute tentative de rétablissement de la Monarchie Catholique, et réunit temporairement, mais illégalement, l’Angleterre, l’Ecosse et l’Irlande sous un même gouvernement, en se faisant appeler « Seigneur Protector » des Trois Royaumes. Après la mort de Cromwell en 1658, son fils Richard apparait comme le chef de cette république pan-britannique, mais il ne sera pas capable de la maintenir. Le Parlement à Londres vote la restauration de la Monarchie, et Charles II peut rentrer de son exil en France en 1660, pour devenir Roi d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande.

Lorsque le Catholique Jacques II Stuart est détroné par son gendre germano-protestant Guillaume II d’Orange, les Irlandais rejoingent les rangs Jacobites. En Irlande, le Roi Jacques II d’Ecosse et VII d’Angleterre et d’ Irlande sera battu par Guillaume II en personne à la Bataille de la Boyne (situé entre Bublin et Blefast, au nord-est de l’île) le 12 Juillet 1690 et lors de la Bataille d’Augrim. La bataille de la Boyne est un événement toujours fêté en Irlande du Nord par un jour férié et de grands défilés par les protestants » orangistes « . L’insurrection continura jusqu’à 1692 quand les derniers Jacobites irlandais seront contraints de fuir le port de Limerick au sud-ouest de l’île et iront vivre en exil en France. Ceci est connu dans l’histoire irlandaise comme les oies sauvages.

Après sa défaite, l’Irlande est soumise à l’autorité et aux lois de l’Angleterre protestante et les terres du Nord du pays sont confisquées et attribuées à des colons venus d’Ecosse et d’Angleterre. Les Irlandais sont par la suite soumis à une répression et à des discriminations très fortes de la part des autorités anglaises, qui continuent les décennies suivantes. Des lois leur interdisent notamment de pratiquer leur religion Catholique. Se développe alors une Eglise souterrainne, comme dans la Vendée de la Terreur. En 1695, Guillaume II promulgue par exemple des « lois pénales » anti-Catholiques. Celles-ci interdisent notamment l’enseignement en langue irlandaise, excluent les Catholiques de l’administration, de l’armée, de l’enseignement dans les écoles, les empêchent d’être propriètaires terriens, et leur interdisent d’exercer des professions libérales.

Un nouveau soulèvement a lieu en 1738, nourri par l’émancipation des Etats-Unis d’Amérique (il est commémoré par la chanson The wind That Shakes the Barley ). Une éphémère Régence, dite République de Connaught est proclamée après la Bataille de Castelbar et John Morre (irlandais), chef de la Mayo Irlandais-Uni a été déclaré son président. La répression est terrible et le 1° août 1800, en réaction, la Grande-Bretagne proclame un « Acte Union » unissant totalement l’Irlande au Royaume-Uni.
Le XIX° siècle est marqué par une émigration massive des Irlandais (plusieurs millions) en direction de l’Amérique, émigration accrue par les conséquences de la terrible famine qui sévit en Irlande entre 1846 et 1848, et par des révoltes. A la fin du XIX° siècle, le mouvement pour l’indépendance reprend de la force, les élus irlandais au parlement britannique s’en font l’écho. Une suite de réformes agraires commence à restituer des terres aux Irlandais. En 1905, le Sinn Féin indépendantiste est fondé. De révoltes en répressions, l’Irlande, amputée de son tiers Nord-Est nommé Ulters , obtiendra en 1938 son indépendance sous la forme d’une République Catholique, l’ Eire , dans l’attente du retour de la Royauté Très Chrétienne…



2. Le jacobitisme écossais.


En Ecosse, six fois les clans se soulèveront, frôlant le succès à deux reprises. Le frère aîné de Jacques II/VII, CHARLES II STUART (1630-1685), succède en droit à son père à son exécution en 1649. Son fils Jcaques François se bat sans succès pendant deux ans pour s’installer sur les Trônes britannique et irlandais. Il ne sera restauré sur le trône qu’en 1660, après encore 9 ans d’exil avec son frère Jacques et le reste des Stuarts.

C’est en Ecosse, berceau de la dynastie des Stuarts, JACQUES FRANCOIS STUART, dit » le Chevalier de Saint-Georges » -« JACQUES III /VIII » pour les Jacobites écossais , « le Vieux Prétendant » pour les Wighs- tente de débarquer en 1708, lance une insurrection en 1715, et encore une fois tente de débarquer en 1719. Débouté, il partira en exil en Italie, sa mère étant une Princesse de Modène : de passage à Parme, il y laissera une collection devenue une bibliothèque dite “Pinacoteca Sturt”. Un des descendants irlandais d’un des serviteurs de Jacques III, Grys Smith, épousera une écossaise, elle aussi d’une famille Jacobite réfugiée en Italie : de leur union naîtra une certaine Pénélope Smith, qui épousera moraganatiqument… le Prince Charles de Bourbon-Siciles, Prince de Capoua, ce qui vaudra à ce dernier d’être déshérité. Si le fils du Prince de Capoua et de Pénélope Smith n’a pas eu de descendance, sa fille Victoire, Comtesse de Mascali, oui : elle se liera par mariage à un membre de l’Arisatocartie napolitaine, et la mère de votre serviteur est une des arrières-petites-filles du Prince de capoua et une des petites-filles de la Comtese de Mascali.

Mais revenons à nos moutons. C’est aussi en Ecosse et en son nom que son fils CHARLES-EDOURD SPENSER STUART -« CHARLES III » pour les Jacobites, « le Jeune Prétendant » pour les Whigs- débarque eincognito, rameute les clans et lance la toute dernière insurrection. Les premiers clans à le rejoindre sont les Cameron et Macdonald . Les autres clans suivront, à l’exemple des MackintoCh , menés par Lady Mac Intosh en personne, laquelle remplace son mari qui après avoir perdu son père s’est enfuit : cette Duchesse de Berry écossaisse ne voulait pas qu’on se rappelle de son garçonnet de 6 ans comme du fils d’un traite ! Les autres clans sont là : les Macléod , Macarthur , Maclaren , Macdougall , Macléan , Macpherson , et bien d’autres encore…

Déterminé, Bonnie Prince Charlie marche sur Londres, LES CLANS DERRIERE LUI. Il boute les Anglais hors d’Ecosse, par la bataille de Prestonpams le 21 Septembre 1745, et pénètre bientôt en Angleterre, où il gagnera la ville de Derby (à 192 kilomètres de Londres), avant qu’il ne soit obligé par ses conseillers militaires de se retirer, les Highlanders voulant retourner sur leur terre pour l’hiver.

Erreur stratégique fatale : des régiments tout frais de hessois et de hanovriens pour le moins sur-entrainés et ultra-disicplinés débarquent en Angleterre et emploient tout l’hiver à remonter vers l’Ecosse. Il brulent les fermes, incendient les bourgs et prennent au canon toutes les églises qu’ils rencontrent sur leur passages : LES JACOBITES, COMME LES CHOUANS DE BRETAGNE ET DE VENDEEE, NE RECONSTRUISENT PAS LEURS RUINES, LAISSANT A LA VUE DE TOUS ENCORE AUJOURD’HUI LE PRODUIT DE LA BRUTALITE GERMANO PROTESTANTE.

Les enfants des clans Jacobites écossais sont exfiltrés et envoyés dans le nouveau monde, des dizaines de potis garçons et de petites filles séparès de leurs familles : Les Mac Donald feront carrière dans ls restauration rapide, les Mac Intosh, descendants du garçonnais de la courageuse Lady Mac Intosh, réussiront dans l’informatique, les Mac Laren dans l’automobile, les Mac Arthur donneront un grand général, les Mac Ferson une top model fanmeuse, classifiée par les 15 plus belles femmes du monde…
Au printemps, les éossais sont surpris par les anglo-germano-protestants qui sont arrivés jusqu’au Loch Ness. Le 16 Avril 1746, Bonnie Prince Charlie tente de les stopper mais subit une défaite écrasante devant le Prince Guillaume-Auguste, Duc de Cuberland, (1721-1765), fils du Roi Georges II, (1683-1760, régnant depuis 1727) à la Bataille de Culloden, un petit bourg situé autour du Loch Ness. CULLODEN, C’EST LE CHOLET ECOSSAIS.

Culloden, c’est un chant de gloire et de mort. Les Highlanders se battent à deux contre un : les écossais sont connus pour être près de leurs sous, pas pour être trouillards. Face à quinze régiments de lignes et deux régiments de dragons appuyés par de l’artillerie, commendés par le Duc de Cuberland qui allie en sa seule pesonne la morgue anglaise et la brutalité germanique, ving-tsix clans tout en kilt et en tartant, le béret orné de la cocarde Jacobite en forme de rose à six pétales, dite ROSE BLANCHE DES YORK, sont disposés plutot mal sur une lande plate et désolée, faite le déploiment de l’infanterie entrainée à la prussienne, les charges de la cavalerie et le tir en enfilade de l’artillerie qui crcache des clous et de la ferraille.

Les Highlanders ont beau charger vaillamment, les Habits-Rouges les abbattent comme des pipes au stand de foire. La mitraille couche dans le sang les premiers rangs des clans, provoquant d’horribles blessures, déchiquetant brans et gembes. Les régiments germano-protestants tirent calmement, par salve meurtrières, se relayant comme à l’exercice, un genoux à terre. La plupart des assaillants sont fauchés à mi-chemenin. Les clans Cameron et Atholl arriveront seuls jusqu’au corps à corps. Encore leur faut-il franchir sous le feu des amoncellements de morts et de blessés.

A midi, le son d’une cornemuise qui s’obstinait encore expire soudain. La bataille est perdue. Elle a duré à peine une heure. La cavalerie du Duc de Cuberland se déshonorera, achevant les blessés sur la lande, sabrant tout ce qui portait un tartan, mortsd ou vivants. Touché au poitrail et tombé de chaval, poursuivit par des milliers de soldats qui fouillent sans ménagement le moindre hameau des Highlands et par toute une flotille qui le traque d’île en île, Bonnie Prince Charlie en réchappera.
On connait sa fuit romanesque à bord d’un canot à misaine, déguisé en servante d’une jolie femme de l’Ile de Skye, l’immortel FLORA MAC DONALD, fille de Ronald MacDonald de Milton de son épouse Marion, la fille d’Angus Macdonald. Charles Edouard quitte l’Ecosse pour l’Italie. La cause Jacobite va cesser d’être purement militaire et devenir comme la bête qui hante, à ce qu’on dit, les profondeurs du Loch Ness...



3 – Le Jacobitisme aujourd’hui.



En 1767, suite à la mort de « Jacques III/VIII » à Rome en 1766, un dernier complot pour soutenir « Charles III » sera déjoué parmi certains de la classe politique à Londres. Charles habitera à Parme, Florence puis à Rome où il mourra sans héritier mâle légitime en 1788, le fils eu de Flora mac Donald, épousèe secrètement, ayant sabandonné son patronyme de Stuart avant de retourner clandestinement en Grande Bertagne. Son frère cadet, Henri Benoit Stuart, Cardinal d’York, « Henri IX d’Angleterre et d’Irlande et Henri I° d’Écosse » pour les Jacobites, est le dernier Prince en descendance directe de la dynastie Stuart, qui régnait en Ecosse depuis 1371.
Jacques II/VII Stuart et ses deux fils sont enterrés ensemble au Vatican dans la Basilique de Saint-Pierre, dans un tombeau érigé par le pape Pie VII (Barnaba Niccolò Maria Luigi Chiaramonti 1742-1823, régnant de 1800 à 1823) avec une inscription qui leur donne, pour une dernière fois, leurs titres Royaux. Le tombeau de Jacques II/VII se trouve dans l’église paroissiale en face de sa résidence d’exil, le château de Saint-Germain-en-Laye, dans la périphérie ouest de Paris.

Après la mort du Cardinal Stuart à Rome en 1807, le titre de prétendant aux trônes britanniques est passé :

-Pour la majorité des Jacobites écossais, à des cousins, descendants d’une autre sœur de Jacques II/VII, la princesse Henriette Anne Stuart, Duchesse d’Orléans.
D’après son testament, qu’il signe « Henry R », les prétentions d’Henri IX/I°, neveu d’Henriette-Anne à la Couronne britannique passent à son plus proche parent, Charles-Emmanuel IV de Savoie, Roi de Sardeigne qui avait épousé Clotide de France, soeur de Louis XVI, de Louis XVIII, de Charles X et de Mme Elisabeth : un Catholique. Le représentant aîné actuel de la Maison Stuart est FRANZ VON WITELBACH, DUC DE BAVIERE, reconnu comme prétendant Légitime par la plupart des Jacobites écossais contemporains. Pourtant, ni celui-ci, ni aucun des successeurs de Cardinal Stuart n’ont jamais fait publiquement de déclarations d’intention de revendiquer ces droits.

-Pour certains Jacobites écossais et pour les Jacobites Gallois, à cause d’un mariage entre un oncle et sa nièce, célébré avec dispense pontificale, certains Jacobites sédévacantistes ne reconnaissent pas cela et veulent reconnaître comme prétendante la princesse Alicia de Bourbon-Parme, veuve de feu l’infant Alphonse d’Espagne, prince de Bourbon-Deux Siciles, titré Duc de Calabre. LA DESCENDANCE D’ALICIA DE BOURBON-PARME SONT… LES BOURBONS-SICILES. Mais les Bourbons-Siciles n’ayant officellement aucune orientation écossaise, LE PRINCE SIXTE-HENRI DE BOURBON-PARME PRETEND QUE LA MAISON DUCALE ET ROYALE DE BOURBON-PARME CONCERVE TOUS SES DROITS SUR LES TRONES D’ECOSSE, DU PAYS DE GALLES ET D’IRLANDE.

-Pour les Jacobites purement anglais -il existe une minorité d’Anglais Catholiques !- LES SPENCER SONT LES DESCENDANTS DE CHARLES III ET DE FLORA MAC DONALD et on raconte que le mariage hyper-médiatisé de 1981 enter Charles Winsor, fils de la Reine Elisabeth II, et Lady Dania SPENCER aurait pour but de REUNIR LES DEUX BRANCHES ROYALES rivales : WILLIAM ET KATE SERAIENT LES ROIS ET REINES LEGITIME D’ANGLETERRE ET D’ECOSSE, IL SUFFIRAIT QU’IL SE CONVERTISEENT AU CATHOLICISME POUR FAIRE CESSER TOUTE QURELLE DYNASTIQUE ! L’accident de Lady D. serait un assassinat qui pourrait trouver l’explication dans une conjuration de palais visant à empécher Lady Di de détronner rien de moins que... son mari ! c’est l’hypothèse de son major d’homme, Paul Burrel. La CIA possèderait un dossier sur l’affaire, Doddy Al Fayed étant connu des Services occidentaux pour son négoce d’arme international à ses heures…

-Pour les Jacobites irlandais, enfin, on peut lire dans le livre d’Aimé Bonnefin, SACRE DS ROIS DE FRANCE (p.49) que LE PERE DE SAINT-LOUIS, LOUIS VIII LE LION, AVANT DE MONTER SUR LE TRONE DE FRANCE A LA MORT DE PHILIPPE AUGUSTE, AURAIT REGNE SUR LA GRANDE BRETAGNE ET… L’IRLANDE. En 1215, les Barons anglais, excédés des exigences militaires et financières du Roi Jean sans Terre et de ses échecs répétés en France, en particulier à Bouvines et à La Roche aux Moines, se révoltèrent contre lui qui refusait de faire appliquer la Magna Carta qu’ils lui avaient arrachés. Soulevés contre leur Roi, les Barons anglais pensèrent à Louis le Lion pour la Couronne anglaise car deux ans auparavant, le pape Innocvent III avait EXCOMUNNIE Jean Sans Terre et autorisé Philippe II Auguste à conquérir l’Angleterre : LA SOUVERAINETE SUR LE ROYAUME DE GRANDE BRETAGNE ET D’IRLANDE ETAIT TRANSFERE AU ROI DE FRANCE ET A SES SUCCESSEURS… et ce SANS LIMITATION DE TEMPS !

Les britaniques avait même tiré de l’idée du Prince Sixte-henri le sénario d’un film à mourir de rire : JOHNNY ENGLISH https://www.youtube.com/watch?v=q2cp83Ro9aI ou un Prince Français, Pascal Sauvage, interprété par John Malkowitch, tentait d’usurper la Couronnne de Sa Gracieuse Majesté !!!

Car Philippe Auguste, gardant son petit-fils en France, envoya son fils Outre-Manche et Louis le Lion fut couronné Roi d’Angleterre en 1216. Comme Jean sans Terre meurt peu après, les Barons anglais, plutôt que d’avoir affaire à un Prince énergique comme Louis qui risquait de les entraver, se prononcent en faveur d’Henri III, fils de Jean sans Terre. Louis déclare la guerre, mais il est battu sur terre à Linclon en mai 1217, puis sur mer en août à la bataille des Cinq Iles, lorsque les renforts que lui envoie Blanche de Castille sont anéantis. Le 11 septembre 1217, lors de la signature du Traité de Lambeth, il doit alors renoncer à ses prétentions en contrepartie de concerver les dernières possessions anglaises en France : Aquitaine, Poitou, Bretagne, Normandie, qui reviennent à la Couronne de France. Dès lors, la maison Royale de France conscerve un droit sur les Couronnes d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande. POUR LES JACOBITE IRLANDAIS, LE ROI LEGITIME D’RLANDE NE PEUT ETRE QU’UN BOURBON.

D’ailleurs, les jacobites d’Irlande du Sud attendent un HENRY THE WHITE KING : Henry le Roi blanc. Et les Providentialistes pensent qu'il s'agit d'HENRI V DE LA CROIX…

Blague à part, FLORA MAC DONALD est entérée au petit cimetière de Kilmuir, enroulée dans un drap qui avait appartenu au Prince. Sa tombe est constament fleurie. Encore aujourd’hui les Jacobites viennent chaque année en pèlerinage à Kuilmir. Une statue a même été élevée à sa mémoire à Inversness… Car tel est le miracle de cette histoire : il existe toujours des Jacobites qui arborent la cocarde à rose blanche et lèvent imperturbablement leur verre par-dessus une carafe d’eau à la santé du Roi au-delà de la mer…

Au-delà de tout, Jacobitisme, qu’il soit écossais ou irlandais, possède donc des principes d’action qui sont ceux de la Monarchie traditionnelle, Ctholique et Royale. Entre autres :

-Restauration de l’autorité de Dieu et de Son Lieutenant -par le Sacre Royal- du prêtre, du père de famille, et reconnaissance publique de la dignité de toute personne qui travaille pour le bien commun, prêtres, Chevaliers, ou tout simplement Cathos Tradis et autres citoyens honnêtes.
– Promotion de la famille.
– Décentralisation, toujours dans l’esprit de responsabiliser les hommes pour les faire participer au bien commun : autonomie des provinces qui la désirent, constitution de corporations pour les métiers qui le souhaitent.

la Noblesse, c’est la reconaissance publique du rôle social de la famille.

La Royauté, c’est le couronnement de la famille et de l’Etat. Voulus chrétiens.

ET ICI, NOUS SORTONS DE L'HITOIRE POUR ENTRER DANBS LA POLITIQUE.



Conclusion.


Les Jacobites, qu’ils soient écossais ou irlandais, son plus nombreux qu’on ne le croit. L’un d’eux, Lord James Stuart of Lennox, Pair d’Ecosse et d’Angleterre, chef d’un des clans qui a combattu à Culloden en 1746, a même condamné en 1745 la grille d’honneur de Traker House, son château, la grille réservée au Roi, jurant qu’il ne l’ouvrirait que pour un Roi Stuart ! Sa descendante actuelle, Lady Catherine Maxwell Stuart reçoit qui veut bien se donner la peine de constater que la grille est toujours fermée. Les Jacobites se réunissent régulièrement. Ils ont leurs lieux de culte, leurs pèlerinage, leur liturgie, leur spiritualité. Et l’espérence d’avoir de nouveau, un jour, un Roi Catholique.

Le Jacobistisme, en Ecosse comme en Irlande du Sud , c’est avant tout une attitude culturelle Catholique , celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d’expension-évangélisation dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l’idée : tout le contraire de l’actuel euro-mondialime islamisant ! C’est aussi un nationalisme écossais et irlandais, tout autant que Chrétien : mourir pour la Patrie, c’est mourir pour le Salut de la société écossaise et irlandaise destabilisée par les idées révolutionaire. C’est, enfin, face à la masse, l’affirmation de la personne… voulue Chrétienne.

UNE DERNIERE CHOSE !

Si l’on passe un jour au CAFE ROYALE de Londre
https://www.hotelcaferoyal.com/ puis https://www.google.com/search?q=cafe+royale+londres&tbm=isch&source=univ&sa=X&ved=2ahUKEwjituGw0cLhAhXLDewKHQ_NCJcQsAR6BAgJEAE&biw=1920&bih=969élégant café
https://www.hotelsclick.com/alberghi/gran-bretagna/londra/127395/hotel-cafe-royal-foto.html

devenu hotel de luxe avec restaurant et caffés et possédant toujours à l’intérieur le caffé historique où le Comte d’Artois en exil recevait ses fidèles durant le Premier Empire
https://www.olivemagazine.com/restaurants/london/hotel-cafe-royal-london-afternoon-tea-review/

ne manquons pas de porter un toast au Roi au-delà de la mer…


Hervé J. VOLTO, CJA


___________


A lire : Fitzroy McLean, HIGHLANDERS, HISTOIRE DES CLANS D'ECOSSE (Éditions Gallimard – Paris 1995).
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Message par Hervé J. VOLTO Mer 15 Jan 2020 - 11:21

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