COMMENT FINIT LA DEMOCRATIE

Au siècle précédent, Charles Maurras avait établi qu’on ne pouvait mettre longtemps un pays, même riche et sage, en péril de guerre et d'invasion, en guerre civile, sociale et religieuse, au pillage et à l'encan, en sujétion administrative et bureaucratique, sans qu'il en meure. Ou qu'il regimbe, se soulève et renverse la République ! « De Démos à César ». Alors vient la dictature. Il en est de plusieurs sortes. Une seule peut être bonne, une dictature de salut public TRANSITOIRE, une dictature éclairée, dans l'attente du retour du Roi, dont le pouvoir ne sera pas absolu mais tempéré par les LOIS FONDAMENTALES DU ROYAUME DE FRANCE
https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2013/09/23/les-lois-fondamentales-du-royaume-de-france-constitution-de-lancienne-france/

1. Les fausses dictatures se disent démocratiques et sont secrètement ploutocratiques. Lorsque le régime est par trop compromis, un grand mouvement populaire ou militaire, ou religieux, risque de balayer la place et de restaurer un régime nationaliste. La plupart du temps la grande banque, prenant les devants, se choisit un « homme providentiel » dont elle financera le parti, aidera le coup d'État, soutiendra la dictature, et dont elle obtiendra en échange le respect des positions acquises et des fortunes faites. Ces dictatures ordinairement coûtent très cher à la nation, de Bonaparte à Charles de Gaulle, ou elles l'avilissent et l'affaiblissent, de Napoléon III à Thiers et à Mittérand. Il est démontré qu'elles rapportent gros aux oligarchies de banque et d'industrie comme au personnel républicain qu'elles épargnent étrangement.

Ces fausses dictatures sont exposées aux caprices de l'opinion que subventionne l'Argent. Leur chute est aussi trouble que leur ascension.

2. Les dictatures révolutionnaires se disent démocratiques et sont, pour l'être vraiment, totalitaires. À la révolution armée par l'étranger nulle république démocratique ne résiste ; toute banque est impuissante face aux mitraillettes qu'elle n'a pas payées.

Telle a été la prise de pouvoir communiste en vingt pays du monde. C’est toujours le crime majeur de haute trahison des démocraties bourgeoises, de conduire les yeux ouverts les nations qu'elles avilissent et qu'elles pillent à cet enfer, à ce Goulag sans espérance. Peu importe que la doctrine soit un matérialisme dialectique ou un racisme, ou un fanatisme musulman, ou le culte d'un dictateur divinisé. À demi ou totalement folle, la dictature conduit à l'anéantissement de toute vraie religion, civilisation, paix sociale, et à la sauvagerie humaine mais aujourd'hui scientifique : absolue.

3. De nos jours, un autre phénomène vient s’ajouter à l’analyse de Maurras. Nos peuples sont si intoxiqués par la démocratie que rien ne permet plus de la remettre en cause. La succession des scandales financiers, l’incurie des gouvernements, la tromperie des promesses sociales, au lieu de conduire les peuples à rejeter la démocratie, les conduisent à en réclamer davantage, s’enfonçant ainsi vers l’anarchie. L’objectif de la démocratie ne se définit plus comme la recherche de l’intérêt général par les représentants du peuple, puisque ceux-ci sont complètement déconsidérés, mais comme la défense des droits individuels envers et contre tout, sans aucune considération des réalités politiques, internationales, économiques. Être démocrate, c’est exiger la liberté d’expression, un travail pour tous, des indemnités sociales, etc. Il faut multiplier les débats publics ouverts à tous, internet en serait le forum idéal.

On en arrive ainsi à la destruction totale de l’ordre social et politique entraînant une ruine économique et un retour à la barbarie, dont seule une « divine surprise » pourrait nous sauver par une Monarchie Capétienne, Catholique et Royale.



Hervé J. VOLTO, CJA

Je vous souhaite le bonjour.

Votre point de vue est corroboré par la pensée de Platon :

Succède à la démocratie, la ... tyrannie.

Bien à vous.

Merci, cher Platonicien, de cette remarque très pertinante.

Bien à vous également...

Hervé J. VOLTO a écrit:Merci, cher Platonicien, de cette remarque très pertinente.

Bien à vous également...

Je vous souhaite le bonjour.

Ré-information : l'ouvrage majeur de Platon en science politique a pour titre "La République".

C'est une traduction mensongère.

Voici le titre exact :

Πολιτεία / politeía

Cela peut être traduit par "à propos de l'État / de la Cité", "La constitution", "Fondements de la Cité".

A bon entendeur ...

Bien à vous.

Je ne suis pas platonicien. Je serai plutot aristocélien.

Hervé J. VOLTO a écrit:Je ne suis pas platonicien. Je serai plutot aristocélien.

Je vous souhaite le bonsoir.

J'espère que vous n'avez pas pris ma formulation "A bon entendeur..." pour Vous.

Cela s'adresse à une partie du corps enseignant qui désinforme.

Un monde à part que celui des enseignants : j'en ai fait partie ...

Il est en effet plusieurs façons de classer les métaphysiques dont la plus célèbre est la suivante :

Classer les métaphysiques selon qu'elle descendent de Platon ou d'Aristote.

Ce qui est amusant c'est que ce n'est pas tant la rationalité que la personnalité qui fait choisir les étudiants.

Il va de soi, litote pudique, que nous ne sommes pas indifférents au Catholicisme.

Et que si on associe Aristote au Thomisme, Saint Augustin avait la fibre platonicienne.

En ce sens, l'Eglise est autrement plus plurielle que les gens ne l'imaginent.

Considérer aussi par exemple le tandem Jésuites/Dominicains qui permet un juste équilibre.

Bonne nuitée.

Bien à vous.

Moi j'étai publiciatire spécialisé en communication politique, Avce la démocratie, on en arrive ainsi à la destruction totale de l’ordre social et politique entraînant une ruine économique et un retour à la barbarie, dont seule une « divine surprise » pourrait nous sauver par une Monarchie Capétienne, Catholique et Royale.

Hervé J. VOLTO a écrit:Moi j'étai publicitaire spécialisé en communication politique, Avec la démocratie, on en arrive ainsi à la destruction totale de l’ordre social et politique entraînant une ruine économique et un retour à la barbarie, dont seule une « divine surprise » pourrait nous sauver par une Monarchie Capétienne, Catholique et Royale.

"Si les hommes font l'histoire, ils ne savent pas l'histoire qu'ils font" Karl Marx

Bien à vous

Bonjour à toutes et tous.

Voici un ouvrage, certes daté au motif qu'il est antérieur à la fin du rideau de fer mais qui mérite encore d'être lu parce qu'il montre la faiblesse intrinsèque de la démocratie. Dans le cas présent, c'est de diplomatie dont il s'agit.

Bien à vous.

Exellant ouvrage !

Au siècle précédent, Charles Maurras avait établi qu’on ne pouvait mettre longtemps un pays, même riche et sage, en péril de guerre et d'invasion, en guerre civile, sociale et religieuse, au pillage et à l'encan, en sujétion administrative et bureaucratique, sans qu'il en meure. Ou qu'il regimbe, se soulève et renverse la République ! « De Démos à César ». Alors vient la dictature. Il en est de plusieurs sortes. Une seule peut être bonne, une dictature de salut public TRANSITOIRE, une dictature éclairée, dans l'attente du retour du Roi, dont le pouvoir ne sera pas absolu mais tempéré par les LOIS FONDAMENTALES DU ROYAUME DE FRANCE
https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2013/09/23/les-lois-fondamentales-du-royaume-de-france-constitution-de-lancienne-france/

Hervé J. VOLTO a écrit:Exellant ouvrage !

Au siècle précédent, Charles Maurras avait établi qu’on ne pouvait mettre longtemps un pays, même riche et sage, en péril de guerre et d'invasion, en guerre civile, sociale et religieuse, au pillage et à l'encan, en sujétion administrative et bureaucratique, sans qu'il en meure. Ou qu'il regimbe, se soulève et renverse la République ! « De Démos à César ». Alors vient la dictature. Il en est de plusieurs sortes. Une seule peut être bonne, une dictature de salut public TRANSITOIRE, une dictature éclairée, dans l'attente du retour du Roi, dont le pouvoir ne sera pas absolu mais tempéré par les LOIS FONDAMENTALES DU ROYAUME DE FRANCE
https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2013/09/23/les-lois-fondamentales-du-royaume-de-france-constitution-de-lancienne-france/

Euh ...

dictature ?

Salut public ?

Maurras ?

Vous avez bien davantage oeuvré que moi sur ce forum. Et vous maintenez la cadence : il y a en effet dans vos messages la qualité mais aussi la quantité (de longs messages).

Veuillez tolérer, je vous prie, ma réserve.

Bien à vous.

je comprend tout à fait vos réserves, cher Platonicien, mais c'est Franco, un dictateur éclairé, qui a rappellé le Roi en Espagne.

Puis, si le Président Macron déciderait d'uliliser l'Article 16 pour appeler le Roi -il peut le faire, le fera-t-il ?- comme Franco le fit en espagne, pourquoi pas ? Plaise à Dieu...

Sinon, il reste la solution Providentialiste, un général Catholique autant que Royaliste, inspiré par Dieu qui irait chercher le Roi : celà signifirait la chute brutalle du régime républicain : coup de force, coup d'Etat, guerre civile, invasion étrangère...

Hervé J. VOLTO a écrit:
je comprend tout à fait vos réserves, cher Platonicien, mais c'est Franco, un dictateur éclairé, qui a rappellé le Roi en Espagne.

Incontestablement. Sans lui, le bolchévisme se serait probablement installé en Espagne, c'est à dire en Europe de l'ouest.

Hervé J. VOLTO a écrit:Puis, si le Président Macron déciderait d'uliliser l'Article 16 pour appeler le Roi -il peut le faire, le fera-t-il ?- comme Franco le fit en espagne,

Euh, sourire complice ...

Hervé J. VOLTO a écrit:pourquoi pas ? Plaise à Dieu...

Cet argument est, pour nous, un authentique théorème.

Hervé J. VOLTO a écrit:Sinon, il reste la solution Providentialiste, un général Catholique autant que Royaliste, inspiré par Dieu qui irait chercher le Roi : celà signifirait la chute brutalle du régime républicain :  coup de force, coup d'Etat, guerre civile, invasion étrangère...

Oui, et dans l'histoire française du vingtième siècle français, il y eut le Maréchal ...

"Si, suite à l'invasion de la zone sud, Pétain était parti en Afrique du nord, je n'aurais plus eu qu'à faire mes valises" Charles du gall (sourire - il n'y a pas de faute d'orthographe)

Bien à vous.

Coup de force, coup d'Etat, guerre civile, invasion étrangère... NOUS, ROYALISTES, NOUS EVONS NOUS TENIR PRET A TOUTE EVANTUALITE.