Arthur Chevallier – ÉCOUTEZ LA COLERE GRANDIR…
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Arthur Chevallier – ÉCOUTEZ LA COLERE GRANDIR…
Personne ne crie plus « vive le roi ». C'est une différence avec le premier confinement, où Emmanuel Macron avait, au fil des semaines et constatant les mécontentements et dysfonctionnements, corrigé les erreurs de ses ministres. Il soignait, pendant de longues allocutions, sa relation avec les citoyens, se montrait bienveillant, compréhensif (« j'entends les plaintes », « oui, il y a eu des erreurs »), enveloppant même, quand ses préposés et son conseil scientifique montraient de l'arrogance dans la cacophonie. Ce temps est révolu.
Désormais, le moindre renoncement apparaîtrait comme une faiblesse dans laquelle le désir de liberté s'engouffrerait. Au nom de la martialité et de l'autorité perdues, des ministres donnent des leçons de morale malvenues. Ainsi d'Élisabeth Borne et de Bruno Le Maire, qui dénoncent les « maires irresponsables » prenant des arrêtés pour ouvrir les commerces de proximité, osant les opposer aux Français en leur demandant de prendre exemple sur le « sang-froid » des citoyens. La désobéissance, même symbolique, des pouvoirs locaux est le révélateur d'une rupture inquiétante, qui en dit peut-être plus sur la crédibilité du gouvernement que sur l'insolence des maires.
Depuis trois ans, le mécontentement populaire s'exprime sous toutes les formes, dans la concertation, dans la violence, avec intelligence, avec stupidité, aussi. Cela étant, s'il est normal que l'État se défende, il n'est pas interdit de tirer les conséquences de l'absence de consentement à ses décisions. Que des maires profitent de la crise du Covid-19 pour défier le gouvernement n'est ni surprenant ni anodin ; de même, croire que ces élus prendraient ces décisions sans être certains de l'assentiment de leurs administrés est une preuve de folie de la part de ministres incapables d'admettre que la crise sanitaire s'inscrit, malgré elle, dans une crise de régime dont la démonstration n'est plus à faire. Quant au président de la République, droit lui est donné de renouveler une preuve du lien privilégié qu'il entretient avec les Français, de montrer qu'il est le premier ami de son peuple en donnant la faveur à ceux qui, de loin, le supplient de les laisser travailler, sur ceux qui, de près, lui conseillent une fermeté dont les bénéfices ne combleront pas les déficits.
Désormais, le moindre renoncement apparaîtrait comme une faiblesse dans laquelle le désir de liberté s'engouffrerait. Au nom de la martialité et de l'autorité perdues, des ministres donnent des leçons de morale malvenues. Ainsi d'Élisabeth Borne et de Bruno Le Maire, qui dénoncent les « maires irresponsables » prenant des arrêtés pour ouvrir les commerces de proximité, osant les opposer aux Français en leur demandant de prendre exemple sur le « sang-froid » des citoyens. La désobéissance, même symbolique, des pouvoirs locaux est le révélateur d'une rupture inquiétante, qui en dit peut-être plus sur la crédibilité du gouvernement que sur l'insolence des maires.
Depuis trois ans, le mécontentement populaire s'exprime sous toutes les formes, dans la concertation, dans la violence, avec intelligence, avec stupidité, aussi. Cela étant, s'il est normal que l'État se défende, il n'est pas interdit de tirer les conséquences de l'absence de consentement à ses décisions. Que des maires profitent de la crise du Covid-19 pour défier le gouvernement n'est ni surprenant ni anodin ; de même, croire que ces élus prendraient ces décisions sans être certains de l'assentiment de leurs administrés est une preuve de folie de la part de ministres incapables d'admettre que la crise sanitaire s'inscrit, malgré elle, dans une crise de régime dont la démonstration n'est plus à faire. Quant au président de la République, droit lui est donné de renouveler une preuve du lien privilégié qu'il entretient avec les Français, de montrer qu'il est le premier ami de son peuple en donnant la faveur à ceux qui, de loin, le supplient de les laisser travailler, sur ceux qui, de près, lui conseillent une fermeté dont les bénéfices ne combleront pas les déficits.
Hervé J. VOLTO- Vénérable
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Re: Arthur Chevallier – ÉCOUTEZ LA COLERE GRANDIR…
LES FOUS DU ROIS savent très bien quand à eux que le Fantôme du Louvre est assis serainement dans la pénombre sur un siècge avec des accoudoirs, regardant sur son écran les évènements avec le même détachement de quelqu’un qui regarderait un match de foot, fumant un bon havanne dont la fumée s’accumule au plafond, déborde par une fenêtre ouverte pour aller s’ajouter aux nuages menaçant qui s’amoncellent dangereusement au-dessus de la France
http://boutique.cinema-passion.com/fr/affiches/1505-les-fous-du-roi-27-x-40-affiche-americaine.html
Et qu’il n’a plus qu’à attendre. Un étincelle…
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Hervé J. VOLTO- Vénérable
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Re: Arthur Chevallier – ÉCOUTEZ LA COLERE GRANDIR…
Colère des commerçants : un reconfinement qui tourne à la jacquerie?
Déjà fragilisés par les manifestations des Gilets jaunes, le mouvement contre la réforme des retraites et le premier confinement, les petits patrons doivent une fois encore fermer boutique. Perçu comme une énième décision technocratique susceptible de porter le coup de grâce aux commerçants, le reconfinement pourrait bien mettre le feu aux poudres dans les centres-villes.
-Vivre en travaillant, ou mourir en combattant, scandaient les canuts durant leur légendaire révolte lyonnaise de 1831.
Une antique clameur qui pourrait bientôt resurgir dans de nombreuses métropoles. En Espagne et en Italie, des manifestations de plus en plus massives éclatent contre le confinement et ses conséquences économiques alarmantes. En proie à une inquiétude inédite, la France n'a toujours pas basculé dans la crise de nerfs. Mais pour combien de temps encore ?
Alors que l'Italie s'embrase, le feu couve en France...
Déjà fragilisés par les manifestations des Gilets jaunes, le mouvement contre la réforme des retraites et le premier confinement, les petits patrons doivent une fois encore fermer boutique. Perçu comme une énième décision technocratique susceptible de porter le coup de grâce aux commerçants, le reconfinement pourrait bien mettre le feu aux poudres dans les centres-villes.
-Vivre en travaillant, ou mourir en combattant, scandaient les canuts durant leur légendaire révolte lyonnaise de 1831.
Une antique clameur qui pourrait bientôt resurgir dans de nombreuses métropoles. En Espagne et en Italie, des manifestations de plus en plus massives éclatent contre le confinement et ses conséquences économiques alarmantes. En proie à une inquiétude inédite, la France n'a toujours pas basculé dans la crise de nerfs. Mais pour combien de temps encore ?
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