POUJADISME, QUAND TU NOUS TIENS !
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POUJADISME, QUAND TU NOUS TIENS !
L’establissement est ébranlé : de crise sanitaire en menace sécuritaire, de montée du chômage en paupérisation, le système et son socle idéologique sont soumis à rude épreuve.
Dans un tel contexte peut paraitre dérisoire la réflexion sur un phénomène daté et contemporain d’une société que modernité et post modernité semblaient avoir définitivement enterré : le poujadisme. Et pourtant !
Le Mouvement des gilets jaunes a été qualifié de « poujadiste » , terme commode pour désigner tout mouvement des classes moyennes inférieures trop liées au « système » pour basculer dans un gaucho/syndicalisme post marxiste mais suffisamment marginalisé par le « système » pour basculer dans une contestation violente. Une révolte « petite bourgeoise » pour reprendre la terminologie léniniste, située à l’intersection des artisans/commerçants, des laissés pour compte de la société d’abondance et, pour l’avoir constaté sur les ronds-points « des petits blancs déclassés » avec en prime une dominante rurale.
Qui sont ces néo-Poujadistes ? les classes moyennes inférieures, les commerçants (avec des nuances suivant les commerces), les indépendants, et tous ceux qui pour des raisons médicales, culturelles, économiquement se retrouvent au propre ou au figuré, à la rue : à commencer par les hôteliers surtout mais aussi restaurateurs ou tenanciers de bars et discothèques, coiffeurs, fleuristes … . Une belle masse de manœuvre qui saura le cas échéant (re)faire la jonction avec les anciens Gilets Jaunes.
Beaucoup de personnes donc à la rue (crise sociale) mais combien … dans la rue (révolte) et combien …sur les barricades (révolution) ? La réponse dépend d’abord de la détermination de cette population, ensuite de son encadrement, enfin des alliances qui se noueront ou ne se noueront pas avec les autres victimes des oligarchies.
Pour éviter le bain de sang qui se profile, pourquoi ne pas invoquer l'Article 16 et... appeler le Roi ?
Dans un tel contexte peut paraitre dérisoire la réflexion sur un phénomène daté et contemporain d’une société que modernité et post modernité semblaient avoir définitivement enterré : le poujadisme. Et pourtant !
Le Mouvement des gilets jaunes a été qualifié de « poujadiste » , terme commode pour désigner tout mouvement des classes moyennes inférieures trop liées au « système » pour basculer dans un gaucho/syndicalisme post marxiste mais suffisamment marginalisé par le « système » pour basculer dans une contestation violente. Une révolte « petite bourgeoise » pour reprendre la terminologie léniniste, située à l’intersection des artisans/commerçants, des laissés pour compte de la société d’abondance et, pour l’avoir constaté sur les ronds-points « des petits blancs déclassés » avec en prime une dominante rurale.
Qui sont ces néo-Poujadistes ? les classes moyennes inférieures, les commerçants (avec des nuances suivant les commerces), les indépendants, et tous ceux qui pour des raisons médicales, culturelles, économiquement se retrouvent au propre ou au figuré, à la rue : à commencer par les hôteliers surtout mais aussi restaurateurs ou tenanciers de bars et discothèques, coiffeurs, fleuristes … . Une belle masse de manœuvre qui saura le cas échéant (re)faire la jonction avec les anciens Gilets Jaunes.
Beaucoup de personnes donc à la rue (crise sociale) mais combien … dans la rue (révolte) et combien …sur les barricades (révolution) ? La réponse dépend d’abord de la détermination de cette population, ensuite de son encadrement, enfin des alliances qui se noueront ou ne se noueront pas avec les autres victimes des oligarchies.
Pour éviter le bain de sang qui se profile, pourquoi ne pas invoquer l'Article 16 et... appeler le Roi ?
Hervé J. VOLTO- Vénérable
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