Universel droit de cité
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Universel droit de cité
par Ian Mansour de Grange
Après les nom, prénom et date de naissance, c’est le lieu de celle-ci qui situe administrativement tout individu. Sa nationalité dépend, elle, ordinairement de celle de son père. Mais sa démarche personnelle, qui va faire de lui un devenir actif et nanti de droits et devoirs croissants au sein d’une cité, plus généralement d’une commune – c’est-
à-dire un citoyen, au sens ancestral du terme – n’est plus aujourd’hui considérée qu’en épiphénomène de cette nationalité. En route vers la mondialisation, on a oublié que tout ne se développe qu’en quelque lieu, ici et
maintenant... La série qui suit vous rafraîchira-t-elle la mémoire ?
Deux amis, familiers ou autres, s’installent côte-à-côte. Un troisième s’en vient, peut-être étranger. Un
intérêt commun apparaît. Ainsi naissent les cités. Si chacun voit naturellement midi à sa porte, c’est au quotidien
que se construira leur capacité à vivre ensemble – débat citoyen, donc, construit au pas même de chaque maison ; je
dis bien citoyen et non pas politique dont la dimension n’apparaît qu’en aval, une fois correctement assises les
fondations du voisinage ; encore moins national, contraint par d’autres limites
– et c’est tout aussi naturellement
celui qui se révèlera le plus attentif à ses voisins, le plus responsable envers son environnement, le plus apte à
résoudre les problèmes d’ordre communautaire, qui sera appelé à organiser les nécessités du collectif. Dans la
complexité d’une cité, a fortiori d’une nation, fortes d’une histoire multiséculaire et d’une pluralité phénoménale de
relations, beaucoup d’autres paramètres entrent évidemment en jeu. Mais la base de tout cela, ce sont bien les plus
simples relations humaines. De leur valorisation à chaque étage dépend la santé de tout l’édifice. Ne mettons donc
plus la charrue avant les bœufs.
Après les nom, prénom et date de naissance, c’est le lieu de celle-ci qui situe administrativement tout individu. Sa nationalité dépend, elle, ordinairement de celle de son père. Mais sa démarche personnelle, qui va faire de lui un devenir actif et nanti de droits et devoirs croissants au sein d’une cité, plus généralement d’une commune – c’est-
à-dire un citoyen, au sens ancestral du terme – n’est plus aujourd’hui considérée qu’en épiphénomène de cette nationalité. En route vers la mondialisation, on a oublié que tout ne se développe qu’en quelque lieu, ici et
maintenant... La série qui suit vous rafraîchira-t-elle la mémoire ?
Deux amis, familiers ou autres, s’installent côte-à-côte. Un troisième s’en vient, peut-être étranger. Un
intérêt commun apparaît. Ainsi naissent les cités. Si chacun voit naturellement midi à sa porte, c’est au quotidien
que se construira leur capacité à vivre ensemble – débat citoyen, donc, construit au pas même de chaque maison ; je
dis bien citoyen et non pas politique dont la dimension n’apparaît qu’en aval, une fois correctement assises les
fondations du voisinage ; encore moins national, contraint par d’autres limites
– et c’est tout aussi naturellement
celui qui se révèlera le plus attentif à ses voisins, le plus responsable envers son environnement, le plus apte à
résoudre les problèmes d’ordre communautaire, qui sera appelé à organiser les nécessités du collectif. Dans la
complexité d’une cité, a fortiori d’une nation, fortes d’une histoire multiséculaire et d’une pluralité phénoménale de
relations, beaucoup d’autres paramètres entrent évidemment en jeu. Mais la base de tout cela, ce sont bien les plus
simples relations humaines. De leur valorisation à chaque étage dépend la santé de tout l’édifice. Ne mettons donc
plus la charrue avant les bœufs.
Prince de Talmont- Vénérable
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