Mgr Viganò commente le Motu Proprio Traditionis Custode
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Prince de Talmont- Vénérable
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Re: Mgr Viganò commente le Motu Proprio Traditionis Custode
CHAPITRE VII - MORT BIENHEUREUSE DE SAINT JOSEPH
Le bienheureux transitus de saint Joseph
Le moment de la mort est le plus important de toute la vie. En règle ordinaire, la mort ressemble à la vie. Ceux qui ont vécu dans l'impiété ou dans l'oubli de Dieu ont d'habitude une fin malheureuse; ceux, au contraire, qui ont passé leur vie dans le service de Dieu et dans la pratique des vertus, ont coutume de recevoir, au dernier moment, un secours divin spécial, qui rend leur trépas tranquille et même quelquefois joyeux : aussi est-il écrit : « Précieuse aux yeux du Seigneur est la mort de ses Saints. »
Saint Joseph passa tout le temps de sa vie dans la pratique de l'amour de Dieu et du prochain ; nous n'avons donc aucune difficulté à admettre la commune tradition, qui nous le représente expirant doucement dans les bras de Jésus et de Marie, qui l'assistèrent avec amour et le consolèrent par l'espoir d'être bientôt admis à jouir dans le ciel de la vision béatifique.
C'est pourquoi on est convenu, dans le langage ecclésiastique, d'appeler la mort de saint Joseph du nom de passage, transitus, de même qu'on désigne celle de Marie du nom de dormition, dormitio; et c'est avec raison que le saint Patriarche est invoqué, dans l'Eglise universelle, comme le patron de la bonne mort.
Toutefois, s'il n'est pas permis de douter de la sainteté de la mort du glorieux Patriarche cette vérité étant profondément enracinée dans le cœur de tous les fidèles, quand il s'agit, au contraire, de déterminer le temps et le lieu de cet événement, la chose est plus difficile, rien de bien précis ne se rencontrant, sur ce sujet, soit dans l'Ecriture, soit dans la tradition.
Nous nous efforcerons de tirer, du peu que les saints Evangiles ont écrit, par rapport au Père nourricier de Jésus, les conclusions qui nous semblent les plus accréditées.
Diverses opinions sur l'époque de la mort de saint Joseph
Pour commencer par la question la plus difficile, celle qui regarde l'époque de la mort de saint Joseph, il nous faut d'abord exclure plusieurs opinions que nous pouvons considérer comme erronées. Elles sont au nombre de trois.
La première fait mourir le saint Patriarche durant les toutes premières années de la vie du divin Sauveur. Cette opinion doit être abandonnée, car elle est en opposition directe avec ce que nous lisons du voyage de saint Joseph à Jérusalem, en compagnie de son Epouse et du divin Enfant qui comptait alors douze ans accomplis. Il est donc certain qu'à cette époque il était encore en vie.
D'autres ont cru que le saint Patriarche mourut peu de temps après cet événement. Leur raison est qu'il n'en est pas fait mention parmi les parents du Christ, dont saint Marc raconte qu'ils étaient désireux de le voir. Mais ceci prouverait, tout au plus, que saint Joseph n'était plus de ce monde quand cet événement se passa, c'est-à-dire, au commencement de la vie publique du Sauveur.
Il est à peine nécessaire de mentionner la raison que d'autres apportent à l'appui de cette opinion, à savoir que saint Joseph, à l'époque dont nous parlons, était arrivé à l'âge décrépit, puisque, disent-ils, il avait à peu près quatre-vingts ans quand il s'est uni en mariage à la sainte Vierge. Nous avons vu que cette opinion, qui est celle de saint Epiphane, ne se soutient pas.
Source : Livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
Le bienheureux transitus de saint Joseph
Le moment de la mort est le plus important de toute la vie. En règle ordinaire, la mort ressemble à la vie. Ceux qui ont vécu dans l'impiété ou dans l'oubli de Dieu ont d'habitude une fin malheureuse; ceux, au contraire, qui ont passé leur vie dans le service de Dieu et dans la pratique des vertus, ont coutume de recevoir, au dernier moment, un secours divin spécial, qui rend leur trépas tranquille et même quelquefois joyeux : aussi est-il écrit : « Précieuse aux yeux du Seigneur est la mort de ses Saints. »
Saint Joseph passa tout le temps de sa vie dans la pratique de l'amour de Dieu et du prochain ; nous n'avons donc aucune difficulté à admettre la commune tradition, qui nous le représente expirant doucement dans les bras de Jésus et de Marie, qui l'assistèrent avec amour et le consolèrent par l'espoir d'être bientôt admis à jouir dans le ciel de la vision béatifique.
C'est pourquoi on est convenu, dans le langage ecclésiastique, d'appeler la mort de saint Joseph du nom de passage, transitus, de même qu'on désigne celle de Marie du nom de dormition, dormitio; et c'est avec raison que le saint Patriarche est invoqué, dans l'Eglise universelle, comme le patron de la bonne mort.
Toutefois, s'il n'est pas permis de douter de la sainteté de la mort du glorieux Patriarche cette vérité étant profondément enracinée dans le cœur de tous les fidèles, quand il s'agit, au contraire, de déterminer le temps et le lieu de cet événement, la chose est plus difficile, rien de bien précis ne se rencontrant, sur ce sujet, soit dans l'Ecriture, soit dans la tradition.
Nous nous efforcerons de tirer, du peu que les saints Evangiles ont écrit, par rapport au Père nourricier de Jésus, les conclusions qui nous semblent les plus accréditées.
Diverses opinions sur l'époque de la mort de saint Joseph
Pour commencer par la question la plus difficile, celle qui regarde l'époque de la mort de saint Joseph, il nous faut d'abord exclure plusieurs opinions que nous pouvons considérer comme erronées. Elles sont au nombre de trois.
La première fait mourir le saint Patriarche durant les toutes premières années de la vie du divin Sauveur. Cette opinion doit être abandonnée, car elle est en opposition directe avec ce que nous lisons du voyage de saint Joseph à Jérusalem, en compagnie de son Epouse et du divin Enfant qui comptait alors douze ans accomplis. Il est donc certain qu'à cette époque il était encore en vie.
D'autres ont cru que le saint Patriarche mourut peu de temps après cet événement. Leur raison est qu'il n'en est pas fait mention parmi les parents du Christ, dont saint Marc raconte qu'ils étaient désireux de le voir. Mais ceci prouverait, tout au plus, que saint Joseph n'était plus de ce monde quand cet événement se passa, c'est-à-dire, au commencement de la vie publique du Sauveur.
Il est à peine nécessaire de mentionner la raison que d'autres apportent à l'appui de cette opinion, à savoir que saint Joseph, à l'époque dont nous parlons, était arrivé à l'âge décrépit, puisque, disent-ils, il avait à peu près quatre-vingts ans quand il s'est uni en mariage à la sainte Vierge. Nous avons vu que cette opinion, qui est celle de saint Epiphane, ne se soutient pas.
Source : Livres-mystiques.com
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde
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