Appel aux chrétiens vénérant la république

« Méfiez-vous des faux prophètes. (…) Ainsi donc c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matt. 7, 15-20). Il en est des doctrines comme des prophètes. Ainsi l’abbé Charles Maignen nous dit : « La République, en France, n’est pas seulement une forme de gouvernement ; elle est aussi, elle est surtout une doctrine » (« Nationalisme, catholicisme, révolution », Ed. du Chiré 2022)
Et il ajoute : « Nous considérons cette doctrine qui fait du peuple la source, le principe, le sujet nécessaire de la souveraineté, et nous disons que c’est l’acte de révolte le plus direct, le plus radical, le plus audacieux par lequel l’homme ait jamais attenté au souverain domaine de Dieu sur sa créature ».
Rappelons brièvement quels sont ses fruits : une immoralité omniprésente, non seulement en France mais sur toute la planète. Elle se manifeste notamment par la liberté de l’avortement – qui tue chaque année en France 230.000 enfants à naître – le « mariage » contre nature, la GPA, la diffusion de la théorie du genre dans les écoles, sans oublier la large part faite à la pornographie dans les media.
Cette doctrine est née avec la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 dont les articles 3 et 4 sont incompatibles avec la doctrine chrétienne : a) la souveraineté du peuple est incompatible avec la souveraineté de Dieu ; b) donner la primauté à l’individualisme et à l’égoïsme est antagonique avec le message du Christ : « Voici quel est mon commandement : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés. » (Jean 15, 12)

Ainsi le chrétien du XXIème siècle se trouve dans la même situation que les chrétiens des premiers siècles : à eux il était demandé d’adorer les dieux romains et à nous il est demandé de vénérer la république.
Que faire ? Se repentir comme l’ont fait les habitants de la ville de Ninive à l’appel de Jonas. En effet, même si les chrétiens ne sont pas des acteurs de l’immoralité régnante, ils en sont les complices dans la mesure où ils ne mènent pas un combat actif contre l’apostasie. Mais, pour que Dieu prenne ce repentir au sérieux, il doit être massif. C’est pourquoi nous vous appelons à intervenir dans toutes les paroisses – sous forme de contacts personnels, de diffusion de tracts, de réunions paroissiales ou autres – afin de « convertir » les paroissiens, ce qui consiste à leur demander de reconnaître deux vérités :
- L’incompatibilité entre christianisme et toute république postérieure à 1789
- Le caractère satanique de la franc-maçonnerie ; en effet « La franc-maçonnerie considère Satan le Grand comme le maître véritable » (Extrait du périodique maçon « Rivista della Massoneria Italiana », 1887)
Nous constituerons ainsi l’armée des « Chevaliers du XXIème siècle », qui seront le socle à partir duquel se reconstruira la « France, fille aînée de l’Eglise »