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PETITE HITOIRE DU ROYALISME EN FRANCE

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Message par Hervé J. VOLTO Lun 9 Oct 2023 - 10:40

PETITE HITOIRE DU ROYALISME EN FRANCE 3495411069 PETITE HISTOIRE DU ROYALISME EN FRANCE



INTRODUCTION.

Que la Monarchie Française soit utile ou même nécessaire, cela ne prouve et ne convainc personne. Il faut d’abord, qu’elle soit aimée, a dit votre Georges Bernanos!

Un ami italien, membre de la Garde d’Honneur des Tombes Royale du Panthéon de Rome, a rappelé à votre serviteur cette auguste vérité.

Aussi est-il apparu à votre même serviteur de faire un raisonnement sur l’utilité du Royalisme et de rappeler la nécessité impérieuse de l’action Royaliste, rappelant que pour que la Monarchie soit aimée, il faut bien qu’elle soit… utile, et que beaucoup de lois sociales dont profitent les Français aujourd’hui sont justement des lois Royalistes. Mais on n eput pas parler de Royalisme sans rappeler son histoire

I . DE LA RÉVOLUTION À LA RESTAURATION.

-Notre Patrie à nous, c'est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre Patrie, c'est notre Foi, notre Terre, notre Roi. Mais leur Patrie à eux, qu'est-ce que c'est ? Vous le comprenez, vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l'ordre, la tradition. Alors, qu'est-ce que cette Patrie narguante du passé, sans fidélité, sans amour ? Cette Patrie de billebaude et d'irréligion ? Pour eux, la Patrie semble n'être qu'une idée, pour nous, elle est une terre. Ils l'ont dans le cerveau ; nous, nous l'avons sous les pieds, c'est plus solide ! Et il est vieux comme le diab' leur monde qu'ils disent nouveau et qu'ils veulent fonder dans l'absence de Dieu... On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions... Faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de fidélité ! (Chevalier de Charette, Discours à ses officiers, extrait de la préface de "Charrette, chevalier du Roi", Michel de Saint-Pierre. - Éd. Folio Poche).

Les résistants Contrerévolutionnaires du Conseil Supérieur de l’Armée Catholique et Royale de Vendée, fidèles de la Tradition Catholique -Testament de Saint-Rémy oblige- militent activement pour tenter de restaurer les principes politiques qui ont façonné la « Chrétienté » : Religion Catholique d’Etat, doctrine et Règne du Christ-Roi, Syllabus (qui sera définit plus tard), et s’opposent à ceux de la Révolution dite Française (de 1789), du libéralisme, du modernisme et du progressisme, dans l’Église.

L’Ordre des Chevaliers de la Foi est une société secrète qui a été fondée en 1810 pour défendre le Catholicisme et la Monarchie légitime. Durant la période du Premier Empire, il a pour objectif le rétablissement de la Monarchie Royale Française Très Chrétienne. Celle-ci restaurée, le 18 Novembre 1814, Louis XVIII fait voter la première loi Française sur le repos hebdomadaire.

De plus, au lendemain de la Révolution dite Française, le spectacle de la misère ouvrière a amené un certain nombre de personnalités Royalistes à réfléchir sur un projet global de société qui donne réponse à la question sociale. Ces Contrerévolutionnaires vont élaborer des théories mais aussi proposer des mesures concrètes et des actions à entreprendre. L'ultraroyalisme naît en 1815, au moment de la Seconde Restauration, et forme jusqu'en 1821 et l'avènement du ministère Villèle, un mouvement d'opposition au sein du pouvoir Royal. Soutiens des luttes contre-révolutionnaires menées depuis 1789, les Ultraroyalistes reprochent à Louis XVIII sa politique centriste, incarnée par le ministère plutôt libéral de Decazes, et s'opposent aux innovations révolutionnaires et impériales.

L'Ultraroyalisme ne forme pas un mouvement structuré, mais une mouvance dont le principe commun est la fidélité aux souverains de la dynastie Capétienne, Catholique et Royale. Les Ultraroyalistes défendent la vocation Chrétienne de la France, le caratère Sacré de la royauté —Louis XVI faisant l'objet d'une vénération semblable à celle d'un saint— mais ils tendent à exclure le Roi de la pratique gouvernementale en s'appropriant la Charte constitutionnelle de 1814 et en défendant un système monarchique qui s'appuie sur la Noblesse. L'accession au trône en 1824 de Charles X satisfait pleinement les Ultras, même si les Ordonnances édictées au cours de son règne ne font pas l'unanimité au sein des membres de ce courant. Après la Révolution de 1830, de nombreux Ultras rejoignent le parti Légitimiste.

II. DE 1830 A 1871: PREMIERES INITIATIVES, ECHECS APPARENTS.

Des Aristocrates, Catholiques par tradition, vont se pencher sur la question sociale en vertu du devoir des classes privilégiées envers les classes les plus humbles. Dans les années qui suivent l‘exil de Charles X, le Vicomte Albin de Villeneuve-Bergeron, préfet du Nord, dans L’Économie politique chrétienne en 1834, attire l’attention sur la misère des ouvriers et le problème social, suivi, à partir de 1838, par Armand de Meulun, fondateur de la Société d’Économie charitable.

A partir de l’exil de Charles X en 1830, le Légitimisme est le mouvement politique Français favorable au rétablissement de la Royauté Très Chrétienne de Droit Divin dans la personne de l’Aîné des Capétiens, donc le chef de la Maison de Bourbon, prévu par les Lois Fondamentales du Royaume de France, et opposé à ce qu’ils voient comme la laïcisation et à un droit non-Divin de l’Orléanisme. Pour beaucoup de ces Catholiques le sceau et l’emblème de la contre-révolution est la dévotion au Sacré-Coeur qu’ils arborent dès les guerres de Vendée sur le Drapeau national avec la devise « Espoir et salut de la France » : le Général de Sonis en fera son drapeau.

Sous le Second Empire, le Comte Henri de Chambord entretient des liens réguliers avec les représentants du parti Légitimiste en France, avec lesquels il échange un courrier clandestin. À partir de 1862, il fait connaître ses positions politiques par des manifestes adressés aux Français, se penchant par exemple sur la question sociale dans sa Lettre sur les ouvriers, du 20 Avril 1865.

III. DE 1871 A 1891: EMERGENCE, AMPLEUR INTERNATIONALE.

Parmi ceux qui ont influencé la pensée du Comte de Chambord, il faut citer Mrg Louis-Edouard Pie, évêque de Poitiers, et Antoine Blanc de Saint-Bonnet qui, jusqu’à sa mort en 1880, dénoncera la démocratie, la politique du grand Capital et le socialisme anti-Chrétien. Le Comte de Chambord rédigera sa Lettre à M. de Mun (28 Novembre 1878) pour expliquer aux vrais Catholiques leurs vrais devoirs, défendant le Syllabus de Pie IX.

Ces exemples vont directement profiter, après l’échec de la Restauration, à deux de ceux que l’on considère comme les fondateurs du Catholicisme Social Français, Albert de Mun (1841-1914) et René de La Tour du Pin (1834-1924).

En 1883, à la mort sans enfants du Comte de Chambord, la majorité des anciens Légitimistes a reconnu comme héritier légitime du Trône de France, l’aîné de la branche cadette d’Orléans, le petit-fils de Louis-Philippe, Philippe d’Orléans, Comte de Paris, Philippe VII, ce qu’on oublie toujours de nous dire. Le Légitimisme cesse d’être un mouvement politique significatif en se fondant avec l’Orléanisme dans le Fusionisme. Une minorité Légitimistes de L’Univers tentera d’imposer au Comte de Paris une ligne traditionaliste par la création de la Ligue de la Contrerévolution, mais le flou des positions du petit-fils de Louis-Philippe les incite à se réfugier dans le seul combat Catholique-Social: seul Joseph du Bourg se tournera vers les Bourbons d’Espagne. Selon Stéphane Rials, il existe une fausse symétrie entre Légitimisme et Orléanisme. Cette tendance poussée à l’extrême, et une désintérêt des Princes Carlistes pour la cause Française, conduira certains Légitimistes au prophétisme et à l’attente du Grand Monarque : de là naîtrons les Providentialistes.

Dans l'attente, René de La Tour du Pin écrira quand à lui:

Il y a trois écoles irréductibles en économie sociale : celle ou l’on considère l’homme comme un chose (communisme), celle où l’on le considère comme une bête (libéralisme), et celle où on le considère comme un frère (Catholicisme-Social).

Vite occupé par son action politique et parlementaire pratiquement ininterrompue de 1876 à 1914 comme député du Morbihan puis du Finistère, son ami Albert de Mun participe à l’œuvre de législation sociale de la III° République soutenant l’existence de syndicats mixtes, la règlementation du travail des femmes en 1888 et leur interdiction de travailler de nuit, l’interdiction du travail des enfants de moins de 13 ans en 1890, les réformes du droit du travail sur les accidents professionnels, l’arbitrage dans les conflits, la législation sociale internationale etc… Sa proposition pour les femmes enceintes d’un arrêt de travail obligatoire et d’une indemnité, rejetée en 1892, est reprise sept ans plus tard.

Cependant, René de La Tour du Pin préconise en précurseur quand à lui la création de caisses d’assurances spéciales alimentées conjointement par les patrons et les ouvriers et propose de substituer à la théorie de la responsabilité délictuelle, le principe du risque professionnel. Il propose également l’organisation de caisses de secours et de retraite pour améliorer le sort des ouvriers âgés. Le Front Populaire reprendra l’idée. Les rencontres de Fribourg, auxquelles participent La Tour du Pin et des Catholiques austro-hongrois et bavarois, inspireront le Pape Léon XIII son encyclique Rerum Novarum: c’est une reconnaissance international des Catholiques Sociaux, dont beaucoup sont des Royalistes Français.

IV. PREMIERE MOITIE DU XX° SIECLE, FLORAISON D’INITIATIVES ET D’ACTIVITES.

Les liens entre Catholicisme ultramontain et Royalisme ne cessent de se renforcer au XIXe siècle. Née des retombées de la guerre de 1870 et de l’Affaire Dreyfus, l’Action Française, et la démarche maurrassienne est marginale dans la tradition Monarchique: même si Maurras prône un retour à la Monarchie -son nationalisme intégral porte au Royalisme- par bien des aspects son Royalisme ne correspond pas à la tradition Monarchiste Orléaniste, ou à la critique de la Révolution de type Légitimiste. Son antiparlementarisme l’éloigne de l’Orléanisme et son soutien à la Monarchie et au Catholicisme est explicitement pragmatique et non fondé sur une conception traditionnaliste ou religieuse caractéristique du Légitimisme.

Il voulait, disait-il, “maintenir l’héritage pour ramener l’Héritier”.

Le grand mérite de Maurras fut de réintroduire, dans le débat politique du XXe siècle, l’exigence d’une Monarchie autoritaire (autorité suprême du Roi), anti-parlementaire (contre la politique des groupes de pression comme les lobbys capitalistes), décentralisée (réhabilitation d’une autonomie des provinces, des métiers)…

Le Royalisme Social de Firmin Bacconnier est directement inspiré de la pensée maurrassienne.

Enfin, Contre la violence sournoise qui s’exerce partout, contre l’âme de nos enfants, contre les Catholiques, contre les traditions de notre pays, contre son histoire, contre la sécurité et l’honneur des Français, les jeunes Camelots du Roi opposeront vilement leurs valeurs Chrétiennes, familiales et patriotiques, parfois “à coup de cannes”.

De 1909 à 1912, après de violents affrontements dans les rues, les Camelots du Roi font de Jeanne d’Arc leur patronne, parviennent obtenir en 1920 sa canonisation et à imposer son hommage national dont les nationalistes, les Royalistes et les Catholiques maintiennent la tradition jusqu’à aujourd’hui.

V. LE ROYALISME DE L’ENTRE-DEUX GUERRES.

La déclaration de guerre anti-cléricale lancée du haut de la tribune, le 20 juin 1924, par Edouard Herriot, devenu Président du Conseil du Cartel des Gauches, avait soulevé le Pays, encore vibrand de l'Union Sacrée des Royalistes et des Républicains durant la Grande Guerre contre l'ennemi allemand, une puisante émotion. le garnd Evêque que fur Mrg Ruch releva le gant, le premier, au nom de l'Alsace-Lorraine particulièrement menacée. Mais le mouvement d'indignation était aussi fort dans les autres diocèses de France. il importait de l'endiguer, de le discipliner, de l'organiser. il lui fallit aussi un chef, qui fut une grande figure, célébre et indiscutée. La Providence va désigner le Général de Castelnau tout exprès pour ce rôle.

Édouard de Currière de Castelnau est un général d'armée Français, né le 24 décembre 1851 à Saint-Affrique (Aveyron) et mort le 19 mars 1944 à Montastruc-la-Conseillère (Haute-Garonne), au château de Lasserre. Issu d'une famille de la noblesse du Rouergue, Catholique et Royaliste, il a été commandant de groupe d'armées et chef d'État-Major des armées durant la Première Guerre Mondiale, ou trois de ses fils tombèrent héroïquement au champ d'honneur.

Élu député en 1919 à la Chambre Bleue Horizon avec Albert de Mun, président de la Commission de l'armée pendant la législature avant d'en être écarté par de basses manoeuvres des loges maçonniques, il prend à sa retraite la tête d'un mouvement politique confessionnel, la Fédération Nationale Catholique. C'est l'action de cette Fédération Nationale Catholique qui permettra au Père Domcoeur de dire "Nous ne partirons pas (de la France) !"

Toute l'oeuvre du Général de Castelnau est contenue dans une de ses phrases :

-Les intérets supérieurs de la France et de la paix conïncident généralement ave les intérets suprêmes du Catholicisme.

Galvanisée par un tel chef, la résistance Catholique s'organisa rapidement en France. Chaque diocède avait son Comité diocésain, chaque paroisse son Comité paroissial. un hebdomadaire, la France Catholique, transmettait les consignes et diffusait la doctrine. Meetings et manifestations se multiplièrent. Le gouvernement ripoux-blikain, stupéfait de la vigeur d'une réaction qu'il n'avait pas envisagée, recula.

La surprenante condamnation après 1934 de l’AF par le Comte de Paris (1908-1999) fera dire à Maurras cette phrase terrible, que beaucoup d'Orléanistes ont voulu occulter:

Il faut sauver l’héritage contre l’Héritier.

Le mot d’ordre maurrassien sera dès lors: “Politique d’abord !”. Et de là, l’action Catholique et Française, Royaliste et communautariste du jeune abbé Georges de Nantes, fondateur de la Contre-Réforme Catholique au XXI° siècle, qui entend laisser entièrement à Dieu le choix du Roi futur, nous donnant un exemple concret d’action Royaliste qui écarte les querelles dynastiques :

Choisir son Prince, c’est déjà être républicain !

En 1940, le Maréchal Philippe Pétain apparait à Maurras comme une “Divine surprise”. Pendant la Seconde Guerre mondiale, opposé au maréchal Pétain et au régime de Vichy, le Général de castelnau soutiendra la Résistance. Les Royalistes se retrouverons ausssi bien aux côté du Maréchal Pétain que dans la Résitance.

V. LE ROYALISME APRES GUERRE.

Malgré l’échec de la Révolution Nationale et la condamnation de l’Action Française qui la soutenait, le Providentialiste Marquis de La Franquerie défendra Charles Maurras dans son livre Maurras, grand défenseur des vérités éternelles (Editions de Chiré).

Après la Guerre cependant, l’Action Française disparaît en 1944, compromise par ses liens avec le régime de Vichy. Elle renaît dès 1945 à travers une publication clandestine. Lentement, les partisans de la Monarchie et du Maréchal Pétain reconstruisent leurs réseaux. À la veille de la guerre d’Algérie, l’AF est reconstituée sous le nom de Restauration Nationale, et son organe Aspect de la France, dont les initiales rappellent celles de l’Action Française et en perpétue l’esprit. La RN se range aux côtés des partisans de l’Algérie Française et l’OAS trouve en elle un de ses meilleurs soutiens. Cette réapparition du courant Royaliste sur la scène politique va marquer l’histoire d’après-guerre de l’extrême droite en France.

Dans les années 70, l'AF va se fragmenter en Restauration Nationale, donc (plutôt libérale), et une Nouvelle Action Royaliste (de gauche) et dans les années 80, naît un Centre Royaliste d’Action Française (Catholique Social) qui perpétue la pensée de Maurras de la manière la plus authentique. La Cité Vivante de François Marie-Algoud (1920-2012) est une AF n’ayant pas renié ses bases Catholiques. La Contre-Réforme Catholique de l’Abbé-Georges de Nantes (1924-2010), encore lui, qui tient la rubrique de Politique religieuse dAspects de la France de 1948 à 1952 sous le nom d’Amicus, soutiendra la cause de l’Algérie Française et s’opposera farouchement à Vatican II. Tout comme la Providentialiste Aaction Royaliste Catholique du Vicomte paul d'André, grand ami de l'Abbé de Nantes, ARC née dans les annèes 50 et qui, dans l'attente du Prince, voulait continuer à servir le principe.

Après l’éclosion, dans les années 1980, à la vafeur des évènement sud Bicentenaires, de nombreuses associations culturelles proches des néo-Légitimistes qui abandonnent le Fusionisme à cause du ralliement du Comte de Paris à François Mitterrand en 1983, le Légitimisme, le Survivantisme et le Providentialisme entreprennent chacun de recréer après les évènements du Bicentenaire un grand mouvement politique Royaliste traditionaliste : ce mouvement reprend toute la tradition Catholique défendue par le Comte de Chambord et le Royalisme historique, une tradition qui restaure le droit dynastique de France et qui s’oppose aux idéologies filles de la Révolution, tout en s‘intéressant à la question sociale et à la défense de l’identité Chrétienne de la France, relevant le parallèle existant entre le déclin progressif de la France et l’abandon par celle-ci de sa vocation Catholique.

D’autre part, la Restauration Nationale et le Centre Royaliste d’Action Française fusionneront en 2010, un acte intelligent.

Enfin le parti Alliance Royale est une formation politique royaliste fondée en 2001 par Yves-Marie Adeline. Erigée en parti politique en 2003, elle a pour objet de proposer, principalement par les moyens électoraux, des réformes des institutions, des lois et des politiques inspirées de l’héritage monarchique et d’une manière générale de faire resurgir dans le débat public français et international la question de cet héritage


VII. LE ROYALISME AUJOURD’HUI.

De nos jours, le blog de la Charte de Fontevrault https://www.sylmpedia.fr/index.php/Charte_de_Fontevrault , qui s’en remet entièrement à Dieu pour le choix du Roi à venir, a présenté le Groupe Royaliste d’Initiative et de Proposition Politique http://gripp.over-blog.com/ : son objectif est de favoriser la restauration de la Royauté. Le GRIPP s’implique dans une démarche d’unification de tous les Royalistes, sous réserve du respect de quatre conditions : 1) mener le combat contre le mondialisme ; 2) afficher notre vocation Chrétienne ; 3) participer aux luttes que mène le peuple avec les organisations qu’il se donne (Exemple: l’Alliance Royale !) ; 4) considérer que le changement de pouvoir ne pourra pas se faire que par les élections (recours à la propagande et aux manifs). De leur côté, les Princes Louis de Bourbon et Jean d'Orléans sont entourés de fidèles partisans et l'intéret pour la Monarchie semble renaître à mesure que la Régence Républicaine éloigne la France du Bien Commun.

La Charte de Fontevrault, qui rassemble également ceux qui attedre le Prétendant caché Henri de La Croix, a décidé de rejoindre le Royalise Régentiste https://www.sylmpedia.fr/index.php?title=Royalisme_r%C3%A9gentiste . Si pour les Royalistes Providentialistes, il n’est d’autre chemin que de s’en remettre à la providence Divine, en l’occurrence à Jésus par Marie par la prière et par l’action, il n’en reste pas moins que pour nos esprits humains faibles et corruptible, une incarnation est souvent souhaitable. Conscient de cette nécessité, d’ailleurs plus politique que véritablement Biologique, les Royalistes Régentistes proposent de reconnaître le Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou -et pas sous la titulature de Louis XX, il y a là plus qu’une nuance !- en tant qu’AINE VISIBLE des Bourbons. Cette Régence en l’attente de la survenance de l’AINE SALIQUE Henri de La Croix, Duc de Bretagne selon les prophéties du Grand Monarque, survenance dont seul Dieu sait si, et quand, elle se produira doit être bien comprise. Elle doit d'abord être distinguée des périodes de Régence telles que l'Ancien régime en a connu quelques unes.

CONCLUSION.

Pour la question sociale, le Royalisme a précisé le but et montré la voie.

Aujourd’hui, le Royalisme, issu principalement des milieux concervateurs et Catholiques, entend continuer l’oeuvre des Chevaliers Croisés, des Compagnons de Sainte Jeane d'Arc, des Liegeurs du desurant les Gurres de Religion, des Mousquetaires du Roi, des Vendéens et Chouans, des Chevaliers de la Foi, des Ultras de la Restauration, des Légitmistes durant la Monarchie de Juillet et du Second empire, des Zouaves Pontificault et des Camelots du Roi et opposer à la décadence générale ses valeurs Chrétiennes, familiales et patriotiques, ce afin de constituer un rempart contre la violence sournoise qui s’exerce partout, contre l’âme de nos enfants, contre les Catholiques, contre les traditions de notre pays, contre son histoire, contre la sécurité et l’honneur des Français.

Des Premières assises du Royalise ont eu lieu en 2009. 17% des Français étaient prêts à voter pour un candidat Royalistes aux élection Présidentielles amis 47% serait d'accord pour la France soit de incarnée par un Roi constitutionnel. Pour ses partisans, le Royalisme consiste avant tout en une ambition pour la France : la volonté de redonner au pays sa position hégémonique de Fille aînée de l'Eglise et d'Educatrice des Peuples qu’elle a eu jusqu’au début du siècle passé, de retrouver un Monarque apte à enclencher de grands projets, celle aussi de sortir du jeu des partis et de la politique à court terme qui caractérise, pour les Royalistes, l’exercice du pouvoir des hommes politiques de la république. Le Royalisme se pose aussi pour certains comme une opposition au nouvel ordre mondial, par le renforcement de l’État face aux institutions supranationales qui empiètent sur les libertés fondamentales des peuples. Ainsi la Monarchie est à leurs yeux plus " démocratique " que la République dans le sens où elle défend l'indépendance et l'autodétermination des peuples.



Hervé J. VOLTO

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A lire: Antoine Murat, Le Catholicisme Social en France (Editions Ulysse)
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Message par Hervé J. VOLTO Lun 9 Oct 2023 - 10:41

Pour ses partisans, pour la plupart issus des miluex concervateurs et Catholiques, le Royalisme consiste avant tout en une ambition pour la France : la volonté de redonner au pays sa position hégémonique de Fille aînée de l'Eglise et d'Educatrice des Peuples qu’elle a eu jusqu’au début du siècle passé, de retrouver un Monarque apte à enclencher de grands projets, celle aussi de sortir du jeu des partis et de la politique à court terme qui caractérise, pour les Royalistes, l’exercice du pouvoir des hommes politiques de la république. Le Royalisme se pose aussi pour certains comme une opposition au nouvel ordre mondial, par le renforcement de l’État face aux institutions supranationales qui empiètent sur les libertés fondamentales des peuples. Ainsi la Monarchie est à leurs yeux plus " démocratique " que la République dans le sens où elle défend l'indépendance et l'autodétermination des peuples.
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