Pour une politique résolument anti-mondialiste

Le mondialisme s’appuie sur trois piliers : le politique, l’économique et l’idéologique. Vu du côté de la France, le pilier politique est l’Union Européenne, laboratoire du projet de gouvernement mondial. Il est difficile à faire tomber à court terme. Il en est de même du pilier économique, l’euro. Reste le pilier idéologique. C’est celui qu’il faut attaquer en premier, avant même le changement de pouvoir. Ainsi le fer de lance de la bataille pour affaiblir le pouvoir est le triplet « Famille – Ecole – Sécurité ».

En ce qui concerne la défense de la famille, il faut exiger l’abrogation des lois Veil relatives à la liberté de l’avortement, de la loi Taubira relative aux mariages entre homosexuels et de la loi imposant l’éducation sexuelle dans le cycle scolaire. La PMA doit être totalement interdite car son processus implique la destruction d’embryons. De même, la FIV (fécondation in vitro) ainsi que l’utilisation du stérilet comme moyen contraceptif, car c’est en réalité une forme d’avortement.

En ce qui concerne l’école, la méthode globale d’apprentissage de la lecture et de l’écriture doit être totalement interdite (alors qu’elle est encore abondamment pratiquée). Comme l’avaient tenté les parents d’élèves en 1984, il faut exiger « l’école libre », qui peut être instaurée au moyen du « chèque scolaire » (attribution d’un chèque à chaque famille au prorata du nombre d’enfants équivalent à un « bon d’achat » pour inscrire ses enfants dans l’école de son choix) et l’autonomie des établissements scolaires pour le recrutement des enseignants et les choix pédagogiques.

En matière de sécurité, nous devons exiger l’arrêt immédiat de toute immigration extra-européenne et, en ce qui concerne les réfugiés politiques, la mise en œuvre d’une procédure d’accueil dans les consulats des pays concernés. Exigeons aussi la mise en œuvre d’une politique d’aide au développement par signature de conventions avec les pays concernés portant sur trois volets d’assistance : la gouvernance, l’économie et la sécurité.

Ensuite il y a des mesures qui ne peuvent être adoptées qu’après le changement de pouvoir…

Le fonctionnement des institutions sera profondément rénové. Celles qui nous sont imposées par l’oligarchie internationale ne respectent pas le principe de subsidiarité contenu dans la Doctrine sociale de l’Eglise. Aussi la France doit-elle sortir de l’Union Européenne et de l’OTAN et retrouver sa souveraineté. Dans cette perspective, l’UE s’écroulera et ne pourra plus exister. La France orientera alors sa diplomatie dans la perspective d’un monde multipolaire, au sein duquel une Europe forte pourra intervenir dans le concert des nations, ce qui implique l’avènement d’une Europe des nations chrétiennes englobant la Russie.

En ce qui concerne les institutions internes, les partis politiques seront exclus du système électoral et un nouveau système de représentation basé sur les corps intermédiaires sera mis en place. Trois structures administratives assureront le lien entre les communes et l’Etat : les « pays », les départements et les provinces.

Du point de vue économique, sera instaurée « l’économie triale », c’est-à-dire une économie qui s’appuie sur trois secteurs : le secteur régalien, le secteur marchand et un secteur dit « protégé » assurant le plein emploi et la satisfaction de tous les besoins de première nécessité. Ainsi les agriculteurs, en particulier, auront un statut protégé. Par ailleurs, la souveraineté de la France implique le retour à la monnaie nationale et l’abrogation de la loi Pompidou de 1973 obligeant la Banque de France à passer par les banques privées pour toute augmentation de la masse monétaire.