23 NOVEMBRE 1840 : RAPPEL A DIEU DU VICOMTE DE BONALD
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23 NOVEMBRE 1840 : RAPPEL A DIEU DU VICOMTE DE BONALD
Ce jour du 23 novembre est l’anniversaire du rappel à Dieu de Louis Gabriel Ambroise, Vicomte de Bonald, Chevalier de Saint-Louis, Baron-Pair de France et membre de l’Académie Française (+ 23 novembre 1840)
Louis-Gabriel-Ambroise, vicomte de Bonald, né le 2 octobre 1754 à Millau où il est mort le 23 novembre 1840, est un homme politique, philosophe et essayiste français, grand adversaire de la Révolution française.
Monarchiste et catholique, ce gentilhomme du Rouergue issu d'une longue lignée de juristes fut la grande voix des légitimistes. Dans ses nombreux ouvrages, il s’attaque à la Déclaration des droits de l'homme, au Contrat social de Jean-Jacques Rousseau et aux innovations sociales et politiques de la Révolution pour prôner le retour à la royauté et aux principes de l'Église catholique romaine.
Il est considéré comme l'un des précurseurs de la sociologie.
À la Restauration, son combat pour la monarchie vaut à Bonald une reconnaissance officielle et une grande influence à ses idées. Créé chevalier de Saint-Louis, il joue un rôle politique actif. Il entretient une correspondance suivie avec Joseph de Maistre. Il est nommé au Conseil royal de l’Instruction publique par Louis XVIII pendant les Cent-Jours. Dès 1815, élu à la Chambre des députés par le département de l’Aveyron, il propose une loi interdisant le divorce, traité de « poison révolutionnaire ». La loi Bonald, qui est votée le 8 mai 1816, rétablit la séparation de corps et reste en vigueur jusqu'en 1884.
En 1816, il est nommé à l'Académie française par le comte de Vaublanc où il occupe le fauteuil 30, succédant ainsi à Jean-Jacques Régis de Cambacérès et cédant sa place à Jacques-François Ancelot. Il est député de 1815 à 1822, puis pair de France en 1823, tout en poursuivant une carrière dans la presse, notamment dans Le Conservateur (entre 1818 et 1820) et, à la suite de celui-ci, Le Défenseur qui ne connaît cependant pas le même succès que le Conservateur. Il abandonne la politique en 1830 et meurt en 1840 d’une crise d’asthme. Son fils Louis-Jacques-Maurice de Bonald a été archevêque de Lyon et cardinal.
Frêre Maximilien du Sacré Coeur est Légitimiste, mais c'est un Légitimiste authentique dévot, il prie pour le Roi et ces remarques sur la Tradition sont pertinantes : il suffit de savoir dicerner. Ses quelques réflexions sur les conditions d’une authentique et solide restauration royale n'en sont sont pas moins interessantes
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2015/11/23/2015-98-de-quelques-reflexions-sur-les-conditions-dune-authentique-et-solide-restauration-royale/
Louis-Gabriel-Ambroise, vicomte de Bonald, né le 2 octobre 1754 à Millau où il est mort le 23 novembre 1840, est un homme politique, philosophe et essayiste français, grand adversaire de la Révolution française.
Monarchiste et catholique, ce gentilhomme du Rouergue issu d'une longue lignée de juristes fut la grande voix des légitimistes. Dans ses nombreux ouvrages, il s’attaque à la Déclaration des droits de l'homme, au Contrat social de Jean-Jacques Rousseau et aux innovations sociales et politiques de la Révolution pour prôner le retour à la royauté et aux principes de l'Église catholique romaine.
Il est considéré comme l'un des précurseurs de la sociologie.
À la Restauration, son combat pour la monarchie vaut à Bonald une reconnaissance officielle et une grande influence à ses idées. Créé chevalier de Saint-Louis, il joue un rôle politique actif. Il entretient une correspondance suivie avec Joseph de Maistre. Il est nommé au Conseil royal de l’Instruction publique par Louis XVIII pendant les Cent-Jours. Dès 1815, élu à la Chambre des députés par le département de l’Aveyron, il propose une loi interdisant le divorce, traité de « poison révolutionnaire ». La loi Bonald, qui est votée le 8 mai 1816, rétablit la séparation de corps et reste en vigueur jusqu'en 1884.
En 1816, il est nommé à l'Académie française par le comte de Vaublanc où il occupe le fauteuil 30, succédant ainsi à Jean-Jacques Régis de Cambacérès et cédant sa place à Jacques-François Ancelot. Il est député de 1815 à 1822, puis pair de France en 1823, tout en poursuivant une carrière dans la presse, notamment dans Le Conservateur (entre 1818 et 1820) et, à la suite de celui-ci, Le Défenseur qui ne connaît cependant pas le même succès que le Conservateur. Il abandonne la politique en 1830 et meurt en 1840 d’une crise d’asthme. Son fils Louis-Jacques-Maurice de Bonald a été archevêque de Lyon et cardinal.
Frêre Maximilien du Sacré Coeur est Légitimiste, mais c'est un Légitimiste authentique dévot, il prie pour le Roi et ces remarques sur la Tradition sont pertinantes : il suffit de savoir dicerner. Ses quelques réflexions sur les conditions d’une authentique et solide restauration royale n'en sont sont pas moins interessantes
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