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Le bonheur de l’inégalité

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Le bonheur de l’inégalité Empty Le bonheur de l’inégalité

Message par Tanzor Sam 25 Nov 2023 - 7:34

La devise de la république est bien connue : « Liberté – Egalité – Fraternité ». Aujourd’hui, nous allons parler de l’égalité. Depuis des décennies, tous les mouvements sociaux réclament davantage d’égalité voire, d’une manière absolue, l’instauration du principe d’égalité dans tous les domaines.
Si l’égalité absolue était réalisée, ce serait un enfer
Imaginons un instant la généralisation à tous les citoyens de ce principe d’égalité, ce qui ne peut être qu’une utopie. Ce serait d’une tristesse épouvantable, car c’est la diversité qui fait la richesse des rapports humains. S’il n’y avait que des êtres semblables, ce serait d’un ennui mortel !
Au fait, d’où vient ce principe d’égalité ? De la révolution française. C’était surtout un slogan destiné à faire tomber ceux que les révolutionnaires (une minorité) estimaient privilégiés. En fait, ils voulaient surtout prendre leur place.
D’ailleurs, aucun cahier de doléance n’évoquait la révolution
Pourquoi cette course à l’égalité jamais satisfaite ? Laissons de côté les mouvements subversifs qui prônent l’égalité simplement pour déstabiliser la société. C’est un autre débat. La raison est simple : nous vivons dans une société où l’argent est roi ; par conséquent tout le monde se sent frustré et réclame davantage, le seul critère étant l’agent, ou la situation sociale qui apporte un élément de pouvoir, donc encore une fois l’argent.
C’est pourquoi, comme dit le titre un peu provocateur de cet article, le bonheur est dans le respect de l’inégalité entre les hommes. Tout le monde sait que les hommes ne sont pas égaux. C’est une loi de la nature. Donc respectons cette loi naturelle et il y aura moins de frustration.
C’est justement le principe de la royauté : le respect de la loi naturelle
A l’époque des rois, il y avait une hiérarchie sociale naturelle, qui s’était établie au fil du temps sous l’autorité du roi qui cherchait la stabilité du royaume. Lui-même ne pouvait pas faire n’importe quoi puisqu’il en rendait compte à Dieu.
Le Roi était le justicier de son royaume. Toutefois, la multiplication des procès l’a forcé à déléguer son pouvoir aux juges (des juristes spécialisés), qui disposaient de ce fait d'un pouvoir judiciaire délégué, d'où l'institution des Parlements (un par province).
Tous les Parlements possédaient quatre chambres : a) la Grande Chambre (c'est le lieu où viennent les procès, les avocats les plaident ; elle prononce les arrêts définitifs) ; être conseiller à la Grande Chambre était une mission prestigieuse ; b) la chambre d’enquête ; c) la chambre des requêtes ; d) la chambre de la Tournelle, celle qui mène des enquêtes criminelles. Chaque chambre possédait un président, ainsi que des greffiers, des commissaires de chambres et d’autres fonctions.

Le Roi est avant tout un juge. Ses missions de guerrier et de législateur découlent de cette mission, affirmée au moment du sacre. Elle est symbolisée par la main de justice. Toutefois, pour que la volonté du Roi (homme en char et en os) ne soit pas surprise, il était utile pour lui de s'entourer d'avis des sages. C’est pourquoi le Roi de France gouvernait par les Conseils.
A la fin du XVème siècle, le Roi instaure le grand Conseil, chargé de gérer les affaires générales comme les contentieux avec les magistrats et des requêtes des personnages importants. Il était toujours présidé par le chancelier. Les premiers présidents et le procureur général du parlement de Paris étaient les membres de ce conseil.
Venaient ensuite les ducs et pairs de France qui étaient membres de droit du Parlement (ce droit est issu du droit de conseil féodal, tous les barons de France doivent conseiller le Roi) ; les grands barons et les évêques, ainsi que les cardinaux l’étaient aussi en vertu du même droit.
L’état moderne est un État de domination, il n'est pas nécessairement soumis au bien commun, puisqu’il a ses propres fins, définies par les hommes. Tandis que la royauté traditionnelle voit en Roi non un dominateur, mais un père de famille de par la nature de sa mission dans laquelle il est fortement invité à protéger les libertés de ses sujets. La royauté traditionnelle est ordonnée à une fin à lui supérieure, ce qui crée un climat très favorable de respect du droit des familles, des particuliers, des corps intermédiaires. Le Roi dans cette monarchie réellement de droit divin, est soumis au respect de l’ordre voulu par Dieu.
Les lois du Prince ne peuvent altérer ni changer les lois de la nature, en conséquence le Roi lui-même est soumis à ces lois naturelles et voulues par Dieu ; de cette soumission dépend la soumission des citoyens aux lois et le respect des lois.
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