Le pape François, adepte du mondialisme

Faisons une remarque en préalable, avant d’entrer dans le vif du sujet. On pourrait nous accuser de nous tromper d’ennemi en critiquant l’Eglise catholique alors que nous nous prétendons antimondialistes. La réponse à cette remarque est simple. L’objectif principal du mondialisme est de détruire le christianisme. Or son pilier principal est l’Eglise catholique. En conséquence, s’il y a des fortifications en train de pourrir dans le château, il faut commencer par les reconstruire, donc mener une politique défensive avant d’attaquer l’ennemi. Or c’est bien ce qui s’est produit depuis longtemps, malheureusement. En 1846, la Sainte Vierge disait déjà : « Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leur irrévérence et leur impiété à célébrer les saints mystères, par l’amour de l’argent, l’amour de l’honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d’impureté ».

70 ans plus tard, en 1917 à Fatima, la Sainte Vierge dira la même chose : « L’ordre ne règne nulle part. Satan règne même sur les plus hauts postes et détermine la marche des choses. Il réussira à s’introduire effectivement jusqu’au plus haut sommet de l’Eglise ». D’ailleurs Saint Pierre nous en avait par avance averti : « Auparavant doit venir l’Apostasie et se révéler l’Homme impie, l’Etre perdu, l’Adversaire, celui qui s’élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu’à s’asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu » (2 Tess. 2, 3-4)

Revenons en 2023. Lors de son récent voyage à Marseille, le pape François a déclaré : « L’assimilation qui ne tient pas compte des différences et reste rigide dans ses paradigmes, fait prévaloir l’idée sur la réalité et compromet l’avenir en augmentant les distances et en provoquant la ghettoïsation, l’hostilité et l’intolérance » (deuxième discours au palais du Pharo ; citation issue de la revue Lectures françaises de novembre 2023).
La pape François, en rejetant toute politique d’assimilation, opte implicitement pour l’intégration des immigrés, ce qui revient à défendre le communautarisme. En cela, il reste cohérent avec la déclaration qu’il avait faite lors d’un entretien avec le sociologue Dominique Wolton en 2017, au cours duquel il a exprimé sans ambiguïté que « Notre théologie est une théologie de migrants », ce qui n’est rien d’autre que la « théologie de la libération », d’inspiration marxiste, qui a eu son heure de gloire dans les années 60 en Amérique Latine.
On peut comprendre que nombre de catholiques, ne voyant pas d’issue à la crise mondiale que nous vivons depuis des années – crise politique, économique, morale, spirituelle, environnementale - s’accrochent désespérément à la seule bouée de sauvetage qui leur reste – qu’ils croient être une bouée de sauvetage – l’Eglise catholique. Sans se rendre compte que c’est justement l’Eglise catholique, tombée elle-même dans l’apostasie, qui rend les catholiques aveugles.

Alors, où est l’issue ? Ce ne peut être que dans la « conversion » des catholiques. Ce n’est pas nouveau. Saint Paul disait déjà en son temps : « (…) il vous faut abandonner votre premier genre de vie et dépouiller le vieil homme, qui va se corrompant au fil des convoitises décevantes, pour vous renouveler par une transformation spirituelle de votre jugement, et revêtir l’Homme Nouveau, qui a été créé selon Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Eph. 4, 22-24)
Cette « conversion » se traduit, selon nous, par la reconnaissance par chaque chrétien de quatre vérités non partisanes (car non liées à une quelconque idéologie) :
1. Que l’existence de Dieu n’est pas une croyance personnelle mais une certitude démontrable scientifiquement ;
2. Que la Bible est la Parole de Dieu se démontre rationnellement ;
3. Qu’il y a incompatibilité entre république et christianisme ;
4. Que toutes les républiques modernes sont diaboliques car pilotées par la franc-maçonnerie.