Les pleurs de Nietzsche
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Les pleurs de Nietzsche
Beaucoup considèrent l’épisode du cheval comme une simple manifestation de l’irrationalité, produit de la maladie mentale. D’autres lui donnent une signification moins aléatoire, plus profonde et plus consciente. Milan Kundera, dans « L’insoutenable légèreté de l’être », reprend la scène de Nietzsche serrant le cheval battu et pleurant à ses côtés.Pour Kundera, les mots que Nietzsche murmura à l’oreille de l’animal étaient une demande de pardon. Il le fit selon lui au nom de toute l’humanité à cause de la sauvagerie avec laquelle les êtres humains traitent les autres êtres vivants. Pour être devenus leurs ennemis et les avoir mis à notre service.
Nietzsche n’a jamais été caractérisé comme un « animaliste » ou pour présenter une sensibilité particulière pour la nature. L’épisode de maltraitance eut cependant un impact énorme sur lui. Ce cheval fut le dernier être avec lequel il établit un contact réel et efficace. Plus qu’avec l’animal lui-même, ce fut avec sa souffrance qu’il trouva une identité qui allait bien au-delà de l’immédiat. Il s’agissait d’une identification avec la vie.
Nietzsche n’était pas très connu du grand public à l’époque, même s’il avait été un professeur d’excellente réputation. Ses dernières années furent fondamentalement misérables. Sa sœur falsifia plusieurs de ses écrits pour qu’ils coïncident avec les idées du nazisme allemand. Nietzsche ne pouvait rien faire à ce sujet. Il était plongé dans un profond sommeil dont il ne se réveilla qu’avec sa mort en 1900.
Lien : https://nospensees.fr/pourquoi-nietzsche-pleura-en-serrant-un-cheval/?fbclid=IwAR0RY6pPv4QPoxa_7SZqgOg1Dz2hLTPapIK2eBkZL_L9mYD9TUtAw6gYj6E
Nietzsche n’a jamais été caractérisé comme un « animaliste » ou pour présenter une sensibilité particulière pour la nature. L’épisode de maltraitance eut cependant un impact énorme sur lui. Ce cheval fut le dernier être avec lequel il établit un contact réel et efficace. Plus qu’avec l’animal lui-même, ce fut avec sa souffrance qu’il trouva une identité qui allait bien au-delà de l’immédiat. Il s’agissait d’une identification avec la vie.
Nietzsche n’était pas très connu du grand public à l’époque, même s’il avait été un professeur d’excellente réputation. Ses dernières années furent fondamentalement misérables. Sa sœur falsifia plusieurs de ses écrits pour qu’ils coïncident avec les idées du nazisme allemand. Nietzsche ne pouvait rien faire à ce sujet. Il était plongé dans un profond sommeil dont il ne se réveilla qu’avec sa mort en 1900.
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