LA NATION, CREATION DIVINE

LA NATION, CREATION DIVINE







C’est Dieu qui, par Son Église a fait les nations, et d’abord les nations européennes, en assagissant les Rois, en moralisant les peuples :

Premièrement, pendant les siècles de l’effondrement de l’Empire Romain et des invasions barbares, la religion du Christ se répandit partout : elle était à tous, aux Latins comme aux Barbares, sans considération de leur appartenance ethnique ou politique. Des Rois, des chefs de guerre conquirent des pays, échangèrent des peuples, avancèrent et refluèrent dans un ­va-et-vient auquel l’Église n’était pas mêlée. Toutefois, le Royaume des Francs sortit tout entier Chrétien du baptistère de Reims et il maintaint avec la foi et la discipline Chrétiennes tous les trésors de pensée, d’ordre et de civilisation que ce peuple avait hérités de la Rome décadente.

Deuxièmement, l’Église reconnut très tôt l’autorité de fait des Rois Francs et consentit au partage des terres d’empire qu’ils avaient envahies, reconnues en autant de Royaumes plus nominaux que réels -Nautrie, Austrasie, Bourgogne- sans cesse changeant de mains et de fortune. C’est pourtant de ces Royaumes que l’Église saura faire, à force d’intelligence et de patience, des communautés humaines stables, organisées sur le modèle romain, qui deviendront lentement des nations ayant, en France pour comble de perfection, une Foi, un Roi, une loi, rendues capables de se maintenir dans leur unité, de siècle en siècle plus formée et plus affirmée, et de prospérer au sein des pires ébranlements grace aux Lois Fondamentales du Royaume de France https://chartedefontevraultprovidentialisme.wordpress.com/2013/09/23/les-lois-fondamentales-du-royaume-de-france-constitution-de-lancienne-france/ .

Pour Le Petit Robert, une nation est « un groupe humain constituant une communauté politique, établie sur un un terrirtoire défini (…) et personnifiée par une autorité Souveraine ».

La France, nation de Francs qui a Dieu pour fondateur, s'est construite autour de la dynastie Franque, descendante du mythique Francus. C'est la Royauté Franque héréditaire, devenue Catholique depuis le Batênme de Clovis, qui a construit la France.

Pour le Dictionnaire historique de la langue Française, qui présente un long article : « La notion moderne de nation émerge véritablement au XVIII° Siècle : avec la Révolution, la nation devient une entité politique identique au tiers état (1789, Sieyès), au peuple révolutionnaire, et prend sa définition de personne juridique constituée par l'ensemble des individus composant l’État » .

Le nationalisme signifiait pour les révolutionnaires, à cette époque, que c'est le peuple qui incarne le pays, par opposition à la vision de l'Ancien Régime pour lequel le pays est incarné par le Roi de France.

Si à l'origine le nationalisme en France était propre à la gauche républicaine, il est passé à l'extrême-droite lors de l'affaire Dreyfus. Si les nationalistes révolutionnaires pensent que la nation Française est née à la Révolution, les Nationaux-Catholiques pensent qu'elle est née en 496 avec le Baptême de Clovis par Saint-Rémy. C'est la mouvance du « nationalisme Contrerévolutionnaire » dont les principaux représentants sont les Royalistes Légitimistes -et Néo-Légitmistes : Survivantistes, Providentialistes et Régentistes- et qui porte au Royalisme, la nation Française étant incarnée par la Roi de France. Les Monarhistes d'Action Française pensent que la nation Française naît en 987 avec l'avènement d'Hugues Capet  et le développement de la Monarchie Capétienne, Catholique et Royale, qui renforce l'autorité de l'État tout en décentralisant aux provinces et aux corps intermédiares. Cette Monarchie culminera sous les Bourbons avec Louis XIV et son absolutisme. L'école maurrassienne se présente comme un dépassement du « nationalisme républicain » vers le « nationalisme intégral » ou Monarchisme rejetant tout l'héritage révolutionnaire, le Monarque incranant là aussi la nation.

A la Révolution, après la mort de Louis XVI, le peuple s'est constitué en une personne juridique composée par l'ensemble des individus composant l'Etat. C'est oublier que Dieu prédispose pour chaque peuple un chef naturel (Ecclésiastique 17:14), un Roi.

L’existence nationale est donc un fruit spécifique de notre civilisation Française Catholique et Royale, au point de convergence idéal de l’État racial juif, de la Cité grecque, et de l’Empire romain. C’est l’Église qui, par sa force spirituelle et son génie civilisateur, a engendré ce type supérieur de communauté humaine : le Royaume -un peuple et un territoire- guidé par un Roi Sacré par elle.

L’unité nationale ne peut donc donner lieu à la définition cartésienne d’une idée claire et distincte sans le principe Royal qui lui est associé. Ce n’est pas seulement un territoire contenu dans d’hypothétiques frontières naturelles, ni une race, ni une langue, ni une tradition commune, ni un intérêt commun : c'est tout celà à la fois incarné dans la personne du Roi, qui doit guider tout çà. Les nations européennes sont le résultat, fortuit, mais admirable, d’une lente formation de l’unité spirituelle et temporelle, en partie innée, en partie volontaire, spontanée et organisée, de sentiment et de raison, œuvre de nécessité, mais aussi de puissance, sous l’influence de l’Église créant en France une âme commune, qui est Chrétienne,et sous l’autorité d’un pouvoir politique incarné constant et heureux.

Troisièmement, enfin, la Chrétienté, qui était d’abord une civilisation sans autre support que l’Église, seule restée debout dans les ruines de l’Empire, s’est transformée, par un lent mûrissement politique, du Saint-Royaume de France au Saint-Empire Carolingien, et du saint Empire en un concert des nations Chrétiennes, chef-d’œuvre rare, incomparable, de l’Église dans le champ du temporel : les Royaumes d'Espagne, de Naples et de Grande Bretagne, le Royaume Saint de Jérusalem, les Etats Baltes. D’une multitude de peuples barbares, déferlant sans arrêt sur l’Europe, sans cesse brassés et bousculés, sous la contrainte de chefs encore féroces et païens, l’Église saura faire une mosaïque d’États Chrétiens acquis à l’idée de leur coexistence pacifique, du respect des traités, et de leur union Chrétienne contre toute barbarie extérieure menaçante.

Un immense progrès politique s’est accompli ainsi sous l’égide de l’Église Catholique Romaine. Le monde barbare s’est stabilisé, civilisé, romanisé, Christianisé. Des Royaumes connurent l’ordre et la paix intérieurs ; ils modérèrent leurs querelles à l’appel de l’Église et commencèrent à ressentir l’unité du monde Chrétien face aux périls extérieurs. Ainsi se dégagea de l’œuvre patiente des évêques gallo-romains « passant aux barbares », plus exactement, convertissant et civilisant les barbares Francs, une politique Catholique et Royale admirablement réaliste, cohérente et féconde.

Les nations Chrétiennes sont l'oeuvre de Dieu : c'est à recouronner Dieu et la France que nous devons travailler !






Hervé J. VOLTO, CJA

Les nations Chrétiennes sont l'oeuvre de Dieu : c'est à recouronner Dieu et la France que nous devons travailler !

La France, nation de Francs qui a Dieu pour fondateur, s'est construite autour de la dynastie Franque, descendante du mythique Francus. C'est la Royauté Franque héréditaire, devenue Catholique depuis le Batênme de Clovis, qui a construit la France.

La France, nation de Francs qui a Dieu pour fondateur, s'est construite autour de la dynastie Franque.

La France, nation de Francs qui a Dieu pour fondateur, s'est construite autour de la dynastie Franque, issu du mythique Francus.