'Programme clair' vs 'entrisme'

La question posée:
A (entrisme).      Privilégier la voie électorale et, en conséquence, rééditer l’expérience des Européennes en nous appuyant sur une plate-forme unitaire à définir ; ceci pourrait se réaliser dans le cadre de diverses élections : législatives, départementales, régionales, municipales ou autres ;
B (se positionner clairement).      Trouver une voie qui permettrait d’unir tous les chrétiens indépendamment d’une perspective électorale ; en clair, l’enjeu serait de reconstruire la Chrétienté.

On peut rappeler l'observation de Léon Tolstoï: en substance, il est illusoire d'imaginer prendre le pouvoir. Ceux qui sont aux commandes ne nous laisseront jamais accéder aux véritables responsabilités [d'où l'échec patent, prévu dès le départ, de 'sens commun']. La violence n'est pas une option car elle conduit inéluctablement à davantage de violence [expérience bolchevique]. Quelle solution? faire simplement, en conscience, ce qu'on doit sans tenir compte des injonctions.
Cette solution préconisée par Tolstoï conduit logiquement à définir un programme clair, sans compromis (cf par ex VIA, ex PCD). Peu de poids électoral mais gros impact à la longue car les autres sont progressivement acculés à se positionner selon nos critères.

AlainF a écrit:La question posée:
A (entrisme).      Privilégier la voie électorale et, en conséquence, rééditer l’expérience des Européennes en nous appuyant sur une plate-forme unitaire à définir ; ceci pourrait se réaliser dans le cadre de diverses élections : législatives, départementales, régionales, municipales ou autres ;
B (se positionner clairement).      Trouver une voie qui permettrait d’unir tous les chrétiens indépendamment d’une perspective électorale ; en clair, l’enjeu serait de reconstruire la Chrétienté.

On peut rappeler l'observation de Léon Tolstoï: en substance, il est illusoire d'imaginer prendre le pouvoir. Ceux qui sont aux commandes ne nous laisseront jamais accéder aux véritables responsabilités [d'où l'échec patent, prévu dès le départ, de 'sens commun']. La violence n'est pas une option car elle conduit inéluctablement à davantage de violence [expérience bolchevique]. Quelle solution? faire simplement, en conscience, ce qu'on doit sans tenir compte des injonctions.
Cette solution préconisée par Tolstoï conduit logiquement à définir un programme clair, sans compromis (cf par ex VIA, ex PCD). Peu de poids électoral mais gros impact à la longue car les autres sont progressivement acculés à se positionner selon nos critères.

Bravo : vous m'avez devancé !
1) en ce qui concerne la question de la prise du pouvoir, ce n'est pas parce que Tolstoï l'a déclarée illusoire qu'il faut en rester là. Les bolchéviks ont démontré que c'est possible. Il faut en effet distinguer leur outil stratégique et leur projet de société. On peut très bien rejeter leur projet de société et juger utile et efficace leur outil. Mais c'est un autre débat.
2) La question que je pose est la suivante : quel devenir pour la Coordination chrétienne ? Ma réponse est que cela ne doit pas être de se prendre pour un nouveau parti mais jouer une carte particulière, celle qui caractérise le fait que nous soyons chrétiens.