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HISTOIRE DE LA POLITIQUE ETRANGERE DE LA FRANCE

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HISTOIRE DE LA POLITIQUE ETRANGERE DE LA FRANCE Empty HISTOIRE DE LA POLITIQUE ETRANGERE DE LA FRANCE

Message par Hervé J. VOLTO Jeu 26 Oct 2023 - 14:58

HISTOIRE DE LA POLITIQUE ETRANGERE DE LA FRANCE




Notre cabinet s'est réunit pour débarte d'une problématique importante : la politique étrangèrede la France !

Le Testament de Saint Rémy a une importance capitale pour nous Français : c'est une véritable vision d'aveneir qui prend une autorité toute particulière du fait que toute l'histoire de la politique étrangère de la France repose sur ce Tesatement.

Ouvrons nos livres d'histoire : les Mérovingiens repoussent les barbares vandales, goths -wisisgoths ou goths de l'ouest et ostrogoth ou goth de l'est- allamands, burgondes et, avec eux, l'hérésie arienne ; les Carpolingiens portent sous le règne de Charlemagne UNE FOI, UN ROI, UNE LOI de la Catlogne à la Pologne, battant les lombards qui mençaient le pape, les bavarois rebels et les saxons qui entretiennent le paganisme aux Marches du Saint Empire ; les Capétiens construisent les cathédrales et instituent la Chevalerie, qu'ils envoient aux Croisades, avant d'établir le Protectorat Franòais sur les Lieux Saints et de favoriser les Missions, visant l'unité de la Chrétienté.

Mais des forces antagonistes vont entrer en jeux sous les derniers Carolingiens et les premiers Capétiens. Le Saint-Empire Romain et Franc des Caroligiens (751-843), ou Francie, va se briser en trois : La Francie Occidentale, la Francie centrale et la Francie orientale. On peut dire que c'est le Traité de Verdun, signé en aout 843, qui va crééer les nations Allemandes et Française. Issue de la Francie occidentale, le Saint Royaume de France va devoir retrouver sa puissance et pour cela devenir indépendant et rayonnant.

Le traité de Verdun a été signé en août 843 par les trois fils de Louis le Pieux, Empereur des Francs. Il divise l'Empire Franc en trois grands ensembles :

1. La France orientale (ou Germanie) à l'est du Rhin ;
2. La France occidentale (ou France) à l'ouest de l'Escaut, de la Meuse, de la Saône et du Rhône ;
3. Les territoires intermédiaires allant de la mer du Nord au Sud de l'Italie, forment la Lotharingie avec deux capitales impériales : Aix-la-Chapelle et Rome.

Ce traité met en place pour des siècles la géographie politique de l'Europe, puisqu'il est l'acte de naissance de la France, de l'Allemagne et de l'Italie comme territoires indépendants les uns des autres. Cependant la Lotharingie disparaît en 870 : ses territoires au nord sont partagés entre la France et la Germanie et es territoires au sud deviendront l'Italie.

Si, au départ, la France est affaiblie par les incursions vikings et sarrazine, comme le développement du Saint-Empire Romain Germanique (962-1806) qui réunit la Francie orientale et les débris nord de la Francie centrale, à partir du règne d'Hugues Capet, les Capétiens, avant de de faire tenir à la France le rôle international que sa vocation Catholique exige, essaient d'assoir leur légitimité sur le Trône de France et combattent ardemment contre l'hégémonie des grands seigneurs féodaux de l'époque. Par exemple, nous nous rappelons la relation fificile entre Henri I°, Roi de France de 1031 à 1060 et son puissant vassal, Guillaume de Normandie, qui deviendra Roi d'Angleterre.

Au Moyen-Age, plusiurs féodaux sont détenteurs de patrimoines en dehors du Royaume de France : Normands puis Angevins en Angleterre, Champenois en Navarre, Angevins en Iytalie, préparant les Savoie en Italie et les Lorraine en Autriche et en Hongrie. De 987 à 1145, les capétiesn devront lutter pour l'autroité du Royaume de France.

De 1145 à 1270, la France aura à conduire la Chrètienté aux Croisades et lutter contre l'Angleterre. Le règne de Louis VII le jeune est marqué par une politique désastreuse, que ses descendants mettront plusieurs siècles à réparer, mais prestigieuse à l'extérieur, Louis VII étant le premier Roi de France à partir physiquement aux Croisades. Car le Roi accapte de prendre part à la Seconde Croisade. Il part de France avec son épouse Aliénor d'Aquitaine, le 11 juin 1147. En Terre sainte, Louis le jeune fait annuler son mariage avec la volage Aliénor d'Aquitaine qui, en 1152, se remarie avec Henri Plantagenet, futur Roi d'Angleterre, descendant du Normand Guillaume le Conquérant.

Tous les sucesseurs de Louis VII le Jeune auront à lutter contre la Couronne anglaise et reprendront, au fil des batailes, les territsoires anglais sur le continant. Cette lutte est à son apogèe sous le règne de Philippe II Auguste, fils et successeur de Louis VII, qui livre constament contre les anglais durant son règne et qui favorise les dissentions possibles entre Angleterre et Ecosse. En 1204, Jean sans Terre, devenu Roi d'Angleterrre, se fait reprendre toutes les possétions continantales par Philippe Auguste. Le Roi d'Angleterre s'allie alors avec l'Empereur Otthon IV de Brunswick pour se venger mais l'éclatante victoire de Bourvine anéantis l'alliance et marque, après la bataille de la Roche-aux-Moines la fin de l'hégémonie anglaise sur l'ouest de la France. L'esprit de revancje des anglais se manifestera à travers la Guerre de Cent Ans.
Cette époque est également celle de la lutte contre l'hérésie albigeoise et Philippe Auguste puis Louis VIII le Lion luttent contre le Comte de Toulouze, qui est devenu albigeois. Ils partent en Croisade contre ce dernier et soutiennent l'Inquisition. A la mort de Philippe auguste, Louis le Lion monte sur le Trône de France mais n'y reste que 3 ans et demi, terrassé par une dyssanterie. Son fils, Saint-Louis IX, lui succède en 1226
.

Saint-Louis est lors à la tête du Royaume le plus puissant de la Chrétienté, gouverne en Chrétien, ce qui lui pernet d'arbitrer les consflits entre les différants souverains européens comme pour la Sucession de Fandre ou le conflit en le saint Empereur Germanique et le pape, de partir en Croisade et d'envoyer des missisons en Asie.
A la faveur des Croisades, de nombreux domaines Francs de Terre Sainte -Royaume de Jérusalem, Princiauté d'Antioche, Comté d'Edesse, Comté de Tripoli- sont créés par des féodeux Français, impliquantr la France dans les relations internationales. Le début de la vocation Catholique de la France, bien ancrée à l'intérieur par la construction des cathédrales et la protection Royal envers les ordres monastiques (Cluny), commence à s'affirmer à l'étranger
.

De 1270 à 1328, la politique étrangère des Rois de France se transforme en aide à la Reconquista espagnole -Croisade argonaise- et aux Croisades baltes. Les derniers Capétiens directs et les premiers Capétiens Valois travaillent parallèlement à agrandir le Royaume ne reconquérant des débrits de la Lotahringie (conquète des Flandres). La Guerre de Cent Ans (1328-1453) et l'opposition à Charles le Téméraire (1453-1492) voient le rattachement de la Bourgogne à la France et la paix avec l'Angleterre, alors que le Saint Empire Romain Germanique se fragmente à cause de dissentions internes (rebellions des cités italiennes puis des principautés allemandes).

Dès les années 1480, Charles VIII veut reconquérir le Royaume de Naples, perdu par les Angevins au profit des Aragonais, ce pour avoir un port qui pourrait lui permettre de lancer une nouvelle Croisade. Il se veut réformateur de l'Eglise Catholique et travaille à stopper l'avancée ottomane en Europe. Charles VIII s'assure d'abord la neutralité de plusieurs souverains. Il signe donc le 3 janvier 1492, le traité d'Étaples avec Henri VII d'Angleterre , le 19 janvier 1493, le traité de Barcelone avec le Roi d'Aragon Ferdinand II, le 23 mai 1493, le traité de Senlis avec Maximilien d'Autriche, qui est une suite du traité d'Arras de 1482, traitant notamment des conséquences de la rupture des fiançailles de Charles VIII avec Marguerite d'Autriche (il est aussi lié à la question de la succession de Bretagne, du fait de l'annulation du mariage de Maximillien avec Anne de Bretagne). Si la promenade militaire de Charles VIII est un fiasco, Louis XII et François I° reprendront l'idée : ce sont les campagnes d'Italie (1492.1559), prélude aux ambitions italiennes des Bourbons.

Les Guerres Italiennes étant devenues des guerres entre La France te l'Empire, François I° renoue avec la politique palestinienne de ses prédécéseurs. En 1528, il fait appel à Soliman le Magnifique afin de restituer aux Chrétiens de Jérusalem une église que les Turcs avaient transformée en mosquée. Le sultan accepte cette demande, et initie une succession d'accords entre la France et l' Empire Ottoaman qu'on appellera « Capitulations ». Aucun traité d’alliance proprement dit n’est signé mais une coopération étroite permet aux deux puissances de combattre efficacement la flotte espagnole de Charles Quint en Méditérannée, au grand scandale de l’Europe Chrétienne, qui jusque là n'avaient cure de la situation en Terre Sainte. François Ier seul use d’un intermédiaire pour discuter avec le sultan : il s’agit d’un des premiers cas connus de l’usage d'un diplomate pour négocier et non transmettre un simple message. Celui-ci, par précaution, demeure quand même emprisonné pendant un an à Constantinople.

Si le Roi signe une alliance avec les princes protestants en 1532 pour diviser l'Empire, en 1536, la France devient la première puissance européenne à obtenir des privilèges commerciaux en Turquie. L'ambassadeur Jean de la Forest (Forêt)  -De sinople à la bande d'or frétée de gueules- est envoyé à Constantinople, et devient le premier ambassadeur permanent à la cour ottomane, chargé de négocier des traités. Jean de La Forêt (de la Maison de la Forêt Divone de qui descend la mère de la journaliste Apoline de Malherbe) négocie des capitulations le 18 février 1536, sur le modèle des accords commerciaux précédemment signés par les Ottomans avec Venise et Gène. Ceux-ci autorisent les navires Français à naviguer librement dans les eaux ottomanes et chaque navire appartenant aux autres pays a l’obligation de battre pavillon Français et demander la protection des consuls Français pour commercer. Outre celà, la France obtint le droit de posséder une chapelle d’ambassade à Constantinople dans le quartier Galata. Ces privilèges assurent également une certaine protection de la France sur les populations Catholiques de l’Empire ottoman. Le Protectorat Français sur les Lieux Saints est un chef d'oeuvre diplomatique durera jusqu'en 1926, date à laquelle la III° République renocera au Protectorat. Les Français peuvent pratiquer leur religion dans l’Empire ottoman, et les Catholiques Français se voient confier la garde des lieux saints. Les capitulations sont encore renouvelées en 1604, et durent jusqu'à l'abandon de 1923.

La lutte contre Charles quint se révèle très coutuse et, miné par leurs problêmes intérieurs, François I° et Charles Quint signenent la paix de Catau-Cambrésie en 1559, mettant définitivement un terme aux Guerres d'Italie : la Chrètienté n'y étant pas en danger, François I° préfère se conccentrer sur la Terre Sainte. Notre premier colonisateur, Jacqes Quartier, débarque-t-il au canada, qu'il y palnte une Croix, voulant que son premeir acte fut un hommage de sa conquète au Christ. Henri IV envoit-il Champlain pour réoccupper le Canada, que celui-ci (au dire de G.Goyau), se transforme en « explorateur apôtre ». Le Roi lui envoit des missionaire pour conquérir les sauvages à Dieu.

En 1560, les Franciscains aquierent l'actuel couvent du Saint Sauveur de Jérusalem où ils transfèrent la Custodie, instituions Catholique responsable des intérets de l'Eglise Catholique en Terre Sainte, notemment la la garde des Lieux Saints de Jéruslem et l'accueil des pèlerins depuis 1342 : le Protectorat Français sur les Lieux Saints et le Portectorat Napolitain -les Agevins descendent de Charles I° d'Anjou, frère de Saint Louis, et les Bourbons de Naples descendent de Philippe V d'Espagne, secnd petit fils du Roi Soleil- sur la Custrodie permettent le développement de cette dernière en Terre Sainte et la présence constante des Franciscains en terre sainte -tous Français jusqu'en 1926- sera détermninate pour le déveoppement de l'Eglise locale, jusuq'à rendre possible en 1847 la restauration du Patriarcat latin à Jérusalem, dissout après la chute de Saint d'Acre.

En 1604, le Bon Roi Henri IV obtient du sultan Ahmet Ier l'insertion, dans les accords de Capitulations du 20 mai 1604, de deux propositions relatives à la protection des pèlerins Chrétiens et des religieux responsables de l' église du Saint Sépulcre. Sous Louis XIII, alors que la France est aux prises avec les Guerre de Religion et l'ingérance de nations étrangères (l'Espagne en faveur des Catholiques et l'Angleterre en faveur des Protestants), les relations amicales avec l'Empire ottoman permettent, le Père Jospeh organise de nouvelles missions en Orient.

En s’aventurant par delà les mers, les Français ont les mêmes buts que les autres grandes puissances maritimes européennes. Ils veulent d’abord trouver un passage vers les Indes et ainsi accéder à ses précieuses épices, ensuite découvrir de nouvelles richesses à exploiter dans des régions inconnues, afin d'étendre la foi Chrétienne à travers le monde. 

Le Roi de France Louis XIII le juste, qu a épousé Anne d'Autriche pour sceller des liens dipolmatiques entre les deux premières pouissances Catholiques, est dans ces régions si bien condidéré comme le protecteur des Chrétiens, que notre ambassadeur à Constantinople écrit à son maître qu'à Naxos et à Scio la « la fleur de Lys et le nom du Roi sont en ême honneur que dans la propre France » (G. Fagniez : Le Père Jospeh et Richelieu, pp. 326 et 356, T.I). Présenté par le Père Joseph en 1626, l'Archevêque de Naxos lui attesta de la popularité persistante de la France dont le Roi prenait place dans les prières publique, immédiatement après le pape.

L'ambassadeur de France était, en effet, le protecteur de la population des Cycaldes contre les exactions des focntionnaires ottomans (E. Jarry : Les misssions coloniales Françaises. Alamanach catholique Franòais 1931, p.264). Des misssions sont fondées à Constantinople, Smyrne, Alep, Beyrouth, Sidon, à Chypre et en Perse, etc...
Le père du Roi Soleil les soutenait par de nombreuses libéralités, à tel point qu'en 1633 « le saint siège consentit à ce que les missionaires désignés par le Roi pussent se rendre à leur poste sans autre appprobation que celle du Nonce de France » (E. Jarry : Les misssions coloniales Françaises. Alamanach catholique Français 1931, p.264). A la même époque, en 1626, Richelieu fonde, pour les Antilles, la Compagnie des Isles, dont le but, dit-il est « le peuplement des îles découvertes et la conversion à la religion catholqie et Romaine des sauvages indigènes ».

C'est à la suite d'un incident survenu à la Grotte de la Nativité de Béthléem entre Francisan (Catholiques) et Arméniens (Orthodoxes) que Louis XIII, appellé à rétablir les droits des latins, décide de nommer un consul de France permanant à Jérusalem, Jean l'Empereur.

Mazarin continue la politique de son prédècesseur Richelieu et s'acahrne à affaiblir les habsbourg. Le Traité de Wesphalie de 1648 va consoidérabelementaffaiblir le saint-Empire, premettant à la France de renforcer se frontières Nord. Du côté espagnol, la guerre continue jusqu'en 159 avec la signature du Traîté des Pyrénées. Louis XIV, fils de Louis XIII et d'Anne d'Autriche, est marié à sa cousine Marie-Thérèse d'Autriche, dont le père est le frère de sa mère.

Le 5 juin 1673, le sultan Mehmed IV signe un accord avec le Roi Soleil qui octroie de nouveaux droits et protections aux pèlerins et gardiens de lieux Chrétiens sous contrôle ottoman. Aucun navire alors ne peut circuler dans les eaux de la Méditérannée sans l'accpord de Versailles. Louis XIV semble tout d'abord dans de mauvaises dispositions à l'égard de l'Empire Ottoman et des troupes Françaises combattent aux côtès des autrichiens contre les turcs à al bataille du saint Gothard en 1664, puis aux côtès des des Vénitiens au siège de Candie en 1169 sous la direction de François de Vendôme, en effet, Louis XIV est engagé à cette époque dans une alliance avec les Habsourg à la suite de son mariage.

En 1673, Louis XIV envoie une flotte jusqu'aux Dardanelles et obtient de nouvelles capitulaitions qui le reconnaissent comme seul protecteur des Catholiques. Il évite de s'engager dans une alliance formelle avec l'Empire Ottoman, et maintient une prudente neutralité à l'égard des turcs qui lui permettent le libre accès des Chrétiens en Terre Sainte. Il profite du conflit de l'Empire Ottoman contre le Saint Empire pour favoriser les intérets territoriaux de la France.

Le rapprochement franco-espagnol, commencé après Ryswick, est consacré quand la Succession de Charles II amène sur le trône d'Espagne un prince Français, Philippe V. Cette alliance famiale s'étendra ensuite au Royaume de Naples et au Duché de Parme et Plaisance, gouvernés au xviiie siècle par des branches cadettes des Bourbon.
C'est également sous Louis XIV que se forme ce que l'on appelle le premier empire colonial Français, que les contemporains du Roi Soleil appellent « l'Empire Royal », comprenant Saint-Domingue, prise aux Espagnols, l'île de France dans l'Océan Indien et la Nouvelle France en Amérique du Nord
.

La France de la fin du xviie siècle a réussi à se constituer un grand empire colonial, « L'Empire Royal », ou premier empire colonial Français. L’Empire Royal peut être divisé en trois zones géographiques, la Nouvelle France, les Antilles, et les possessions sur la route des Indes. Chacune de ces zones a ses ressources, son système administratif et commercial qui lui est propre. Elles donneront à la France un influence dans le monde.

L'influence Française à Constantinople se manifeste encore sous le règne de Louis XV, avec l'autorisation accordée, à l'ordre des Franciscains, qui étaient protégés de la France, de réparer la coupole du Saint-Sépulcre. Cela revenait à reconnaître leurs droits de propriété effectifs sur le Saint-Sépulcre, également revendiqués par les Grecs et, on l'a vu, les Arméniens. Louis XV signe en 1765 le Pacte des familles entre Bourbons de France, d'Espagne, de Naples et de Parme, alors tous régnant sur des puissances Catholiques, pour renverser les alliances protestantes du Nord (Grande Bretagne, Pays-Bas, Prusse).

Au fil des Capitulations, profitant des bonnes relations existantes entre le Royaume de France et l'Empire Ottoman, les émissaires du Roi de France ont fait élargir le champs d'application de ces tratités. La France s'arrogera d'elle-même , mais à la grande joie du Saint Siège, un ptotectorat sur les religueux Catholiques non-indigènes du Royaume de France : tout Catholique, même non-Français, peut désomais bénéficier de la protection du Consulat Français de Jérusalem. Cette politique trouve un premier aboutisssment avec les Capitulations de 1740 qui contitueront, encore au milieu du XIX° siècle, la base du Protectorta de la France au Moyen-Orient. Le prestige de la France aboutit à faire du Français une langue internationale. Parmi les Conseillers du Roi figure désormais le Secrétaire d'Etat aux Affaires Etrangères.

C'est donc seulement sous le règne de Louis XV le Bienaimé -avec les Capitulation de 1740- que le droit de Prtotecorat de la France en Terre Sainte est reconnu officiellement, grâce au rôle qu'elle joue en faveurde l'Empire Ottoman au Traité de Blegrade et grace à l'influence Catholique du Pacte des Familles sur le reste de l'Europe, pacte étendu aux maison de Habsbourg et de Savoie : le Roi Ferdinand I° de Naples –que les napolitains surnommait affectueusement le « Roi polisson »- épousant Marie-Caroline de Habsbourg, soeur de Marie Antoinette, le Duc Ferdinand de Parme ayant épousé Marie-amélie de Habsbourg, soeur de marie Antoinet e te de Marie Caroline, et le Comte de Provence (futur Louis XVIII) et le Comte d'Artois (futur Charles X) ayant respectievement épousé Josephine de Savoie et Marie Thérèser de savoie, soeurs du Roi de Piémont-Sardeigne Charles-Emmanuel IV qui avait épousé Mme Clotilde, soeur de Louis XVI, de Louis XVIIII et de Charles X, et les Ducs d'Orléans, d'Angoulême et de Berry étant tour à tour Baillis de l'Ordre de Malte pour la France, cette dernière entretenant de solides relations diplomatiques avec l'Ordre Hospitalier.

Par le Traité de Belgrade (septembre 1739) qui met fin à la guerre entre les Ottomans, alliés traditionnels des Français depuis le début du XVI° siècle, et les Habsourg, nouvellement alliés avec les Bourbons, Louis XV le Bienaimé peut renouveller les capitulations et renforcer le Protectorat Français sur les Lieux Saints.

Concervé dans les archives Royales de Madrid, Il ceremoniale historico e politico (c’est écrit en italien, c’est peut-être la copie destinée à la Couronne de Naples ou au Saint Siège), sous le titre Opera uilissima à tutti gliambasciatori, définit ainsi la titulature du Roi de France:

LOUIS XV (le Roi de l’époque), PAR LA GRACE DE DIEU ROI DE FRANCE ET DE NAVARRE, DU SIEGE APOSTOLIQUE LE BIENFAITEUR HEREDITAIRE, DE L'EGLISE DE ROME LE PROTECTEUR PERPETUEL, DE LA LIBERTE DES LIEUX SAINTS LE DEFENSEUR SOUVERAIN DU DROIT.

Ici se trouve la vocation Catholique -oubliée de nos jours- de la France !

Le saint Siège reconnait à partir de 1740 donc offciellement le protectorat Français sur les Lieux Saint et sur tous les Catholiques, de quelque nationalité qu'ils soient, y comprit turques, de l'Empire Ottoman et également sur ceux des rites orientaux (Pour un apperçut de l'histoire de la Plestine depuis le Moyen Age, voir Bichara Khader, L'Europe et la Palestine : des Croisades à nos jours, Louvain-la-Nauve, L'Harmathatan, 1999). L'Edit de Tolérance de Louis XV envers les juifs, les protestants et les orthodoxes fait que les juifs et les orthodoxes de Terre Sainte peuvent bénéficierà leu tour de la potection du Consulat Français de Jéruslem.

La Révolution et l'Empire arrètent net l'essor colonial et missionaire de la France. La France développe l'idée des frontières natuelles qui lui permet d'annexer la Savoie, la Belgique et toute la rive gauche du Rhinpuis de conquérir l'Italie du Nord et les pays Bas  pour y former une série de Républiques soeurs. L'expédition d'egypte, de 1798 à 1801, est une impasse militaire et politique mais vient renforcer la gloire du jeune général Napoléon Bonaparte.

Après les longues guerres napoléonniennes, les Monarchies européennes victorieuses aspirent à la paix et à la stabilité de leurs trônes. Le Congrès de Vienne ayant redessiné la carte de l'Europe, l'Emperereur de la Russie Alexandre I° —mis en garde par l'expérience des Cent Jours— propose la formation d'une alliance pour le maintien de la paix : la sainte Alliance est conclue à Paris le 26 septembre 1815 par les Monarchies victorieuses de Napoléon (Empire Russe, Empire austro-hongrois, royaume de Prusse), puis rejointe par la France de Louis XVIII  en novembre 1815 grâce aux négociations de Talleyrand.  Avec l'accord de la Sainte-Alliance, l'armée Française intervient donc en espagne en 1823 afin de rétablir le Roi Ferdinad VII sur son trône.

Avec la Restauration, l'évangélisation reprend et la conquète de l'Algérie rend possible non seulement la reconstitution de notre empire colonial, mais emcore la magnifique renaissance des oeuvres et la création comme l'épanouissment des instituts religieux consacrés aux Missions, dans nos propres colonnies, comme aussi dans le monde entier. Un rapprochement avec l'Angleterre fait que le seul ennemi de la France reste l'Allemagne protestante.

La conquète de l'Algérie en 1830 représente un premier pas vers un renouveau de l'empire colonial Français, mais la conquête coloniale est surtout le fait de la III° République qui permet de prétendre à un second espace colonial Français, essentiellement en Asie et en Afrique. Le second empire colonial français est l'ensemble des colonies de l' empire colonial Français contemporain.

La perte de l'Alsace et la Lorraine en 1871 fera naître l'esprit de revanche cher à l'Action Française.

Et si la Monarchie de Juillet, le Second Empire et la III°République éloignent de nouveau la France de sa vocation Catholique, ils maintiennent cependant le Protectorat Français sur les Lieux Saints, l'influence qu'il donne à la France favorisant leur politique. Le Protectorat Français sur les Lieux saints ne sera abandonné par la France qu'en 1926.

Les accords de Mytilène (1901) et de Constantinople (1913) qui confie à la France la protection diplomatique d'un certain nombre d'établissement religieux en dénombrent près de 130. Quelles se consacrent à soigner, à enseigner, à recuillir des orphelins, à étufìdier l'histoire biblique ou à prier, ces communautés renforcent le présence Française dans la région avant la Première Guerre Mondiale.

En outre, du fait de la colonisation Française en Afrique du Nord et en Afrique noire, le Consulat étent sa protection à de nombreux ressortissants Chrétiens en provenance de ces pays, venus s'installer en Terre Sainte. La réouverture des premières écoles chrétienns en Palestine à partir de 1880, protégées et subventionnées par la III° République, contribue au rayonnement culturel de la France dans les populations de palestine Lyban, Syrie.

La III° République est marquée par une politique coloniale importante. Après la crise de Fashoda, les relations du pays avec le Royamue-Uni évoluent vers l'Entente Cordiale. L'Alliance Russe est aussi mise en avant contre l'Allemagne. Cette multiplication des alliances contraires (Triple-Entente contre Triplice) amènent la France dans la Première Guerre Mondiale.

Lorsque l'Empire Ottoman s'écroule en 1918, le Consulat général de France à Jérusalem s'émancipe de l'Ambassade de France à Comstantinople dont il relevait jusque là. Même si le mandat britanique. Instauré en 1922, susoend son protectorat sur les Chrétiens de Plaestine, le Consulat Général maintient une aire d'influence importante. Il poursuit son action culturelle à tarvers les congégations religueses, le écoles chrétiennes de Terre sainte, ses centres culturels et surbventionne le département de Français de la toute nouvelle université Chrétienne. Sa nouvelle autonomie lui confère, à côté de se taches consulaires, un rôle diplomatique accru au sein du Proche Orient en pleine recomposition.

Le Mandat Français en Syrie et au Liban fut l'un des deux mandats —l'autre étant le mandat britanique en Palestine— institués par la Société Des Nations (SDN) dans leur principe le 25 avril 1920 (après la Première Guerre Mondiale, alors que la France administrait avec le Royaume Unis les Teeritoires ennemis occuppés  mais alors que le Royaume arabe de Syrie avait déclaré son indépendance), et qui devaient permettre officiellement aux États du monde arabe d'accéder à l'indépendance et à la souveraineté, sitôt après avoir atteint un niveau suffisant de maturité politique et de développement économique. C'est dans ce constexte que démarre pourtant, en 1926, le recul de l'influence Française au Levant avec le paradoxale renoncement au Protectorat Français sur les Lieux Saints.

Décolonisation et guerre froide, indépendance de l'Algérie et adhésion à l'Union Européenne, telles seront les bases de la nouvelle politique étrangère de la France. Et malheuresement, les principes maçonniques, sur les quels repose la République et l'Union Européenne, portent leurs fruits et tendent à tuer le recrutement missionaire, à lutter sournoisement contre les missions, à détruire les bases de notre empire colonial et à faire disparaître l'influence de la France dans le monde, passée de la première puissance mondiale en 1700 à première puissance européenne en 2023. La France, jadis évangélisatrice, subit aujourd'hui le contrecoup de ces reculs et des hordes de migrants non-Chrétiens envahissent son territoire.

Pour redonner de la Grandeur à la France, il faudrait:

1. Se doter de moyens de la Grandeur.
2. La France Fille, Ainée de l’Eglise et Educatrice des Peuples.
3. La France défenseur des nations.
4. La France, promoteur du développement.
5. La France, pivot de l’Europe des Patries.
6. La France, partenaire de l’Afrique et du Moyen-Orient.
7. La France présente dans le monde.
8. La France, artisan de paix.

Celà supposerait une diplomatie Chrétienne en paralèlle à la restauration de l'autorité de l'Etat -reprendre le contrôle des territoires de non-droit, se doter d’une Justice forte et impitoyable avec les délinquants, maîtriser les frontières et les flux migratoires et faire prévaloir le Bien Commun sur les intérêts particuliers- et une vue à long terme...



Pour le Gouvernement Royaliste Provisoire, Hervé J. VOLTO

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Message par Hervé J. VOLTO Ven 5 Jan 2024 - 11:54

Pour ce qui est la position de la France dans le monde, le Gouvernement Royaliste Provisoire tendra à un équilibre entre sa politique continentale et sa politique maritime. Il fera sienne la Théorie de Makinder :

-Qui contrôle l’Europe orientale maîtrise la Terre Centrale.
Qui contrôle la Terre Centrale maîtrise l’Île-mondiale.
Qui contrôle l’Île-mondiale maîtrise le Monde
.

L'Europe orientale, c'est la Russie.
La Terre Centrale, c'est le bloc afro-eurasiatique.
L'Ile Mondiale, c'est le double contoinat américian.
Il y a deux manière de controler une puissance étrangère : la soumettre (Napoléon et Hitler se sont cassé le nez en Russie) ou s'en faire une alliée.

Les intérets supérieures de la France commandent que celle-ci se rapproche de la Russie.

Nous partageons entièrement la proposition du Conseil dans l'Espérence du Roi de recourir à la médiation de la Maison des Romanov dans le conflit russo-ukrainien qui est une lutte entre deux peuples frères, sachant que la Russie a son berceau naturel à Kiev, siège de la première Rus’, la Petite Russie historique. La Maison impériale pourrait constituer également un recours en vue de la pacification de la région et de la mise en place d’un Etat ukrainien indépendant, pacifique et stable, allié tant de Moscou que du reste de l’Europe et pourquoi pas précurseur d’un retour à la Monarchie traditionnelle dans un certain nombre de pays d’Europe…

Le Grand-Duc Georges de Russie et son épouse ont d’ailleurs lâché des colombes pour la paix, un geste, en attendant peut-être d'être appellés à se rendre utiles plus concrètement
https://histoiresroyales.fr/grand-duc-georges-de-russie-epouse-lacher-de-colombes-paix/
et une initiative de toutes les familles Royales et impériales d’Europe, régnantes ou prétendante, serait souhaitable, une solution de ce genre serait certainement beaucoup plus viable qu’un compromis en style Dayton de triste mémoire concernant la Bosnie-Herzégovine
https://www.sylmpedia.fr/index.php/Conf%E9rence_monarchiste_internationale

Nous en appelons ainsi, pour la question ukrainienne, revenir aux Accords de Minks
https://fr.wikipedia.org/wiki/Protocole_de_Minsk
Hervé J. VOLTO
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