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Ce qu'était réellement le monde à l'époque de Jésus-Christ

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Message par Lyslou Dim 29 Sep 2024 - 11:00

Ce qu'était réellement le monde à l'époque de Jésus-Christ
Ce qu'était réellement le monde à l'époque de Jésus-Christ Coolt116 our ceux qui n'auraient que des idées marginales sur l'histoire de l'antiquité chrétienne, ce qu'était réellement le monde à l'époque de Jésus-Christ. Car pour bien comprendre l'importance des services que Notre-Seigneur Jésus-Christ a rendus au monde, il faut se rappeler ce qu'était cette époque.

En ce temps-là, les neuf dixièmes du genre humain étaient réduits en esclavage. La loi suprême des esclaves, c'était de n'être rien qu'une chose, sous la main du maître, et cette condition déplorable avait pour effet de les soumettre aux lois qui régissaient la propriété matérielle. Il en était de même chez les Grecs dont on ose nous vanter la civilisation, et aussi chez les Romains, dont la loi disait :...<< servus non persona, sed res, l'esclave n'est pas une personne, c'est une chose. >> Il n'avait ni foyer, ni famille. Ses enfants appartenaient au maître comme les petits des animaux.

Le maître avait le droit de battre les esclaves et de les vendre, de les brutaliser et de les tuer, sans avoir à en rendre compte à aucune autorité. Le sénateur Vedius Pollio faisait jeter, tous les jours, douze ou quinze de ses esclaves en pâture à ses murènes, parce qu'il avait remarqué que la chair de ces poissons est plus délicate, lorsqu'ils sont nourris de chair humaine.

Dans les cirques, on faisait mourir des milliers d'êtres humains, dans le but d'amuser les hommes libres. Suétone nous dit qu'en un seul mois vingt mille moururent ainsi dans les cirques de Rome. Ils devaient se battre les uns contre les autres, ou bien contre les bêtes fauves, pour distraire les spectateurs. le combat etait souvent une vraie bataille : deux cents hommes contre deux cents hommes. Parfois la bataille était un combat naval; l'arène était submergée par les eaux du Tibre et des barques portaient les combattants.

Nous avons les lettres de  Pline au doux empereur Trajan, le félicitant d'avoir pu fournir annuellement cent cinquante-six jours de ces spectacles barbares.

Même dans les familles libres, la vie des enfants n'était pas respectée. A Sparte, les parents étaient obligés par la loi de jeter dans le gouffre du mont Taggète les nouveaux-nés qui ne semblaient pas assez robustes. A Rome, le père devait tuer sur-le-champ l'enfant né difforme. Même dans le cas où l'infanticide n'était pas obligatoire, il était toujours permis. On exposait les enfants, c'était une variété de ce crime. L'empereur Claude fit exposer sa fille Claudia, déjà âgée de cinq mois.

Le père conservait son droit de vie ou de mort même sur les enfants adultes. L'histoire romaine nous montre un grand nombre de pères mettant leurs fils en prison, les faisant battre de verges ou charger de fer et parfois les condamnant à mort, alors pourtant que ces fils étaient déjà revêtus de magistratures importantes.

Que dire de la condition de la femme ? Que dire des sacrifices humains et spécialement des hécatombes de petits enfants immolés aux faux dieux ? Nulle part ont eut trouvé, à cette époque une école pour les petits enfants du peuple, ni un hôpital, ni un asile pour les malades, les infirmes ou les orphelins.

Vraiment on croit rêver lorsqu'on lit ces choses, et cependant l'histoire est là pour confirmer nos assertions  de ses preuves les plus irréfutables.

Du reste, même aujourd'hui, lorque l'on quitte les pays chrétiens pour se rendre dans certains pays du tiers-monde, on peut encore voir comme autrefois, des marchés honteux, où l'on trafique les corps, comme celui d'un bétail. Là où Jésus-Christ est connu, l'ouvrier est un homme. Là où il est inconnu, il ne saurait être qu'un esclave.

Dans certains pays où les gens furent traités comme des êtres humains, tant que ces pays furent chrétiens; mais quand le christianisme en fut banni, ils redevinrent esclaves.

C'est le Fils de Dieu qui a changé ce triste état de choses. Tout est parti de l'enseignement de l'Evangile et de la pratique de la charité.

Dès le premier siècle, nous voyons des riches, qui, par amour pour Jésus-Christ, donnent la liberté à leurs esclaves, partagent leurs biens et réclament comme unique récompense l'honneur de les servir dans leurs maladies et leur vieillesse.

C'est ainsi que naquirent l'instruction publique et la charité publique, les hôpitaux et les écoles, les hospices et les orphelinats, les collèges et les universités.

Bien sûr, au cours des siècles, il s'est trouvé dans le christianisme, des hommes baptisés, qui n'avaient de chrétien que le nom, qui ont rétabli plusieurs des abominables institutions du paganisme. Mais personne n'a le droit d'en rendre Jésus-Christ responsable. Les crimes qui se sont ainsi commis, étaient la violation formelle de ses enseignements et de ses préceptes.
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