L'ACTION CIVILISATRICE DE L'EGLISE CATHOLIQUE
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L'ACTION CIVILISATRICE DE L'EGLISE CATHOLIQUE
Ce forurm s'appelle FORUM DE LA FRANCE CHRETIENNE. Or il ne peut y avoir de France Chrétienne sans Eglise Chrétienne. Et la seul véritable Eglise du christ est L'EGLISE CATHOLIQUE, APOSTOLIQUE ET ROMAINE.
Jusqu’au Concile Vatican II, notre Sainte Mère l'Église n'a cessé de prêcher aux peuples la soumission aux autorités dont la Légitimité vient de Dieu, même si elles sont païennes, injustes ou cruelles. C'est cette si étonnante loyauté des Chrétiens envers les pouvoirs qui leur a valu, souvent après bien des persécutions, estime, respect et enfin liberté. Dans la même mesure où les Rois commençaient de reconnaître l'Église, celle-ci leur apporta son concours éclairé, formant avec eux une alliance de plus en plus étroite et féconde. Elle les aidait dans leur rôle humain d'ordre et de paix, et ils coopéraient avec elle au règne du Christ, à la défense de la foi et au salut des âmes : le modèle du Roi Très Chrétien demeure LE ROI DE FRANCE.
Mais quant au statut et aux limites des États, quant aux régimes politiques et aux choix majeurs de la vie temporelle, l'Église s'est laissé guider par les circonstances, dans un empirisme empreint de confiance surnaturelle au Christ, maître du monde et de l'histoire humaine.
1. L'Église primitive, d'abord centrée sur Jérusalem puis bientôt sur Rome, s'est dégagée des conceptions théocratiques, racistes et impérialistes du judaïsme ancien, pour se constituer en société spirituelle, universelle, sans projet politique, au sein de l'Empire Romain dont elle reconnaissait l'autorité sans pourtant en accepter l'idolâtrie. La chute de Jérusalem puis la chute de la Rome païenne, annoncées par les Écritures, la délivreront de toute tutelle politico-religieuse. Elle se répandra dans le monde au-dessus de toute race et de tout État après que le Saint Empereur Constantin christianisa tout l'Empire Romain.
2. Pendant des siècles, toutefois, par la force de l'habitude elle conservera l'idée d'un Empire universel Chrétien dont l'empereur serait la réplique temporelle du pontife romain Catholique. Mille ans de déceptions seront nécessaires pour que l'Église comprenne de son Seigneur, par la leçon des événements, qu'il lui fallait renoncer à l'utopie d'un Saint Empire Romain hégémonique, trop dangereux pour sa liberté et la liberté des peuples, qu'elle devait subsister seule universelle dans le concert des empires, nations, peuples et villes de la Chrétienté : SAINT-EMPIRE ROMAIN ET FRANC des Carolingiens, SAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE, SAINT ROYAUME DE FRANCE, ROYAUME SAINT DE JERUSLEM, EMPIRE AUSTRO-HONGROIS.
3. Ainsi s'établit pour l'avenir la distinction claire des deux pouvoirs, spirituel et temporel, tous deux souverains, de l'Église et de l'État, celui-ci pourtant établi par Dieu serviteur de celle-là, recevant d'elle, en revanche, la reconnaissance de sa légitimité, l'aide spirituelle et morale qui lui est nécessaire, afin de coopérer au bien naturel et surnaturel de leurs communs sujets. Tels furent jusqu'à nos jours « l'augustinisme politique » et sa « théorie des deux glaives » parfaitement illustrée sous la Monarchie Capétienne, Catholique et Royale.
Très tôt cependant l'Église reconnut l'autorité de fait des Rois de France. Car c'est de ce Royaumes, à force d'intelligence et de patience, que l'Église saura en faire une communauté humaine stable, organisée sur le modèle romain, qui deviendra lentement La Fille aînée de l'Eglise et l'Educatrice des Peuples ayant, comble de perfection, UNE FOI, UN ROI, UNE LOI. Le mal d'aujourd'hui est dans le remise en cause de l'union du Trône et de l'Autel...
Hervé J. VOLTO, CJA
Jusqu’au Concile Vatican II, notre Sainte Mère l'Église n'a cessé de prêcher aux peuples la soumission aux autorités dont la Légitimité vient de Dieu, même si elles sont païennes, injustes ou cruelles. C'est cette si étonnante loyauté des Chrétiens envers les pouvoirs qui leur a valu, souvent après bien des persécutions, estime, respect et enfin liberté. Dans la même mesure où les Rois commençaient de reconnaître l'Église, celle-ci leur apporta son concours éclairé, formant avec eux une alliance de plus en plus étroite et féconde. Elle les aidait dans leur rôle humain d'ordre et de paix, et ils coopéraient avec elle au règne du Christ, à la défense de la foi et au salut des âmes : le modèle du Roi Très Chrétien demeure LE ROI DE FRANCE.
Mais quant au statut et aux limites des États, quant aux régimes politiques et aux choix majeurs de la vie temporelle, l'Église s'est laissé guider par les circonstances, dans un empirisme empreint de confiance surnaturelle au Christ, maître du monde et de l'histoire humaine.
1. L'Église primitive, d'abord centrée sur Jérusalem puis bientôt sur Rome, s'est dégagée des conceptions théocratiques, racistes et impérialistes du judaïsme ancien, pour se constituer en société spirituelle, universelle, sans projet politique, au sein de l'Empire Romain dont elle reconnaissait l'autorité sans pourtant en accepter l'idolâtrie. La chute de Jérusalem puis la chute de la Rome païenne, annoncées par les Écritures, la délivreront de toute tutelle politico-religieuse. Elle se répandra dans le monde au-dessus de toute race et de tout État après que le Saint Empereur Constantin christianisa tout l'Empire Romain.
2. Pendant des siècles, toutefois, par la force de l'habitude elle conservera l'idée d'un Empire universel Chrétien dont l'empereur serait la réplique temporelle du pontife romain Catholique. Mille ans de déceptions seront nécessaires pour que l'Église comprenne de son Seigneur, par la leçon des événements, qu'il lui fallait renoncer à l'utopie d'un Saint Empire Romain hégémonique, trop dangereux pour sa liberté et la liberté des peuples, qu'elle devait subsister seule universelle dans le concert des empires, nations, peuples et villes de la Chrétienté : SAINT-EMPIRE ROMAIN ET FRANC des Carolingiens, SAINT EMPIRE ROMAIN GERMANIQUE, SAINT ROYAUME DE FRANCE, ROYAUME SAINT DE JERUSLEM, EMPIRE AUSTRO-HONGROIS.
3. Ainsi s'établit pour l'avenir la distinction claire des deux pouvoirs, spirituel et temporel, tous deux souverains, de l'Église et de l'État, celui-ci pourtant établi par Dieu serviteur de celle-là, recevant d'elle, en revanche, la reconnaissance de sa légitimité, l'aide spirituelle et morale qui lui est nécessaire, afin de coopérer au bien naturel et surnaturel de leurs communs sujets. Tels furent jusqu'à nos jours « l'augustinisme politique » et sa « théorie des deux glaives » parfaitement illustrée sous la Monarchie Capétienne, Catholique et Royale.
Très tôt cependant l'Église reconnut l'autorité de fait des Rois de France. Car c'est de ce Royaumes, à force d'intelligence et de patience, que l'Église saura en faire une communauté humaine stable, organisée sur le modèle romain, qui deviendra lentement La Fille aînée de l'Eglise et l'Educatrice des Peuples ayant, comble de perfection, UNE FOI, UN ROI, UNE LOI. Le mal d'aujourd'hui est dans le remise en cause de l'union du Trône et de l'Autel...
Hervé J. VOLTO, CJA
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