LA RESPONSABILITE DES GENS D'EGLISE DANS LA DIFFUSION DE LA PENSEE REVOLUTIONNAIRE
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LA RESPONSABILITE DES GENS D'EGLISE DANS LA DIFFUSION DE LA PENSEE REVOLUTIONNAIRE
LA RESPONSABILITE DES GENS D'EGLISE DANS LA DIFFUSION DE LA PENSEE REVOLUTIONNAIRE
La révolution est un fléau. La dictature césarienne la consolide. Mais la religion démocratique l’éternise. À travers toutes les guerres, les anarchies, les tyrannies, les chutes et les relèvements spectaculaires des peuples, l’idée démocratique les ramène ou les retient dans la servitude des pires oligarchies, et par là les conduit à de nouvelles catastrophes.
Mais pourquoi les peuples y tiennent-ils donc ? Parce que les gens d’Église les y ont enchaînés. Ce furent les enthousiasmes de Lamennais, Lacordaire, Montalembert, rêvant de marier Dieu et la Liberté, l’Église et la Révolution, et réclamant « l’Église libre dans l’État libre », c’est-à-dire l’État sans Dieu, l’État démocratique (1830-1870). Ce fut Léon XIII imposant aux légitimistes le « Raliement » à la République juive, maçonnique, anticléricale, antinationale, antisociale, acceptant l’idée de « démocratie » sociale, ouvrant la voie aux abbés démocrates et au Sillon de Marc Sangnier qui allaient prêcher une démocratie intégrale, politique et religieuse, à l’encontre des condamnations lumineuses de Saint Pie X (1910).
Ce fut Pie XI sauvant la République laïque aux abois en excommuniant scandaleusement les vrais Catholiques pour crime de Royalisme (1926). Ce fut Paul VI proclamant et célébrant le culte de l’homme dans l’aula de Saint-Pierre, à Rome, le 7 décembre 1965.
Une science politique qui tirerait les leçons de l’expérience passée suffirait cent fois aux peuples pour abjurer les dogmes insensés et cruels de la démocratie, au moins quand les frappe le malheur qui en découle. Les Etats sortiraient de ce cycle infernal si l’Église leur rappelait que la Légitimité et l’action politiques ne sauraient venir d’en bas ni de la multitude anarchique, mais qu’elles viennent de Dieu, qu’elles s’exercent au seul nom du Divin Christ-Roi et de Son Sacré-Coeur, et de sa Divine Mère, Médiatrice de la plénitude de l’Esprit-Saint par l’établissement dans le monde de la dévotion à son Cœur Immaculé qui est source de l’extension de la Chrétienté.
He ben... non ! Avides de plaire au peuple en exaltant la liberté, aux individus en leur prêchant leurs droits plutôt que leurs devoirs, plus encore avides de plaire aux riches et aux puissants, les gens d’Église n’ont plus osé lutter pour Dieu et par Marie contre la Révolution. Et de compromis en trahison, ces Cathos-Gayot ont enfin partie liée avec la démocratie, se faisant inconsidérément, scandaleusement, ennemis de la gloire de Dieu et du salut de leurs frères !
Toute mauvaise politique est venue d’une infidélité idéologique et pratique au Divin Christ-Roi, à la Chrétienté, à la Catholicité. Toute bonne politique renaîtra dans les esprits libérés de l’utopie pseudo-Chrétienne et rendus au service du vrai monde Chrétien à travers un Catholicisme de tradition -nous sommes pas des Catholiques de restaurant : nous ne choisissons pas le menu !- une Sainte Légitimité Catholique et Royale revenant couronner l'autorité de l'Etat Français. Prions pour qu'entretemps, l'Eglise revienne de son modernisme et de son libéralisme.
Hervé J. VOLTO, CJA
La révolution est un fléau. La dictature césarienne la consolide. Mais la religion démocratique l’éternise. À travers toutes les guerres, les anarchies, les tyrannies, les chutes et les relèvements spectaculaires des peuples, l’idée démocratique les ramène ou les retient dans la servitude des pires oligarchies, et par là les conduit à de nouvelles catastrophes.
Mais pourquoi les peuples y tiennent-ils donc ? Parce que les gens d’Église les y ont enchaînés. Ce furent les enthousiasmes de Lamennais, Lacordaire, Montalembert, rêvant de marier Dieu et la Liberté, l’Église et la Révolution, et réclamant « l’Église libre dans l’État libre », c’est-à-dire l’État sans Dieu, l’État démocratique (1830-1870). Ce fut Léon XIII imposant aux légitimistes le « Raliement » à la République juive, maçonnique, anticléricale, antinationale, antisociale, acceptant l’idée de « démocratie » sociale, ouvrant la voie aux abbés démocrates et au Sillon de Marc Sangnier qui allaient prêcher une démocratie intégrale, politique et religieuse, à l’encontre des condamnations lumineuses de Saint Pie X (1910).
Ce fut Pie XI sauvant la République laïque aux abois en excommuniant scandaleusement les vrais Catholiques pour crime de Royalisme (1926). Ce fut Paul VI proclamant et célébrant le culte de l’homme dans l’aula de Saint-Pierre, à Rome, le 7 décembre 1965.
Une science politique qui tirerait les leçons de l’expérience passée suffirait cent fois aux peuples pour abjurer les dogmes insensés et cruels de la démocratie, au moins quand les frappe le malheur qui en découle. Les Etats sortiraient de ce cycle infernal si l’Église leur rappelait que la Légitimité et l’action politiques ne sauraient venir d’en bas ni de la multitude anarchique, mais qu’elles viennent de Dieu, qu’elles s’exercent au seul nom du Divin Christ-Roi et de Son Sacré-Coeur, et de sa Divine Mère, Médiatrice de la plénitude de l’Esprit-Saint par l’établissement dans le monde de la dévotion à son Cœur Immaculé qui est source de l’extension de la Chrétienté.
He ben... non ! Avides de plaire au peuple en exaltant la liberté, aux individus en leur prêchant leurs droits plutôt que leurs devoirs, plus encore avides de plaire aux riches et aux puissants, les gens d’Église n’ont plus osé lutter pour Dieu et par Marie contre la Révolution. Et de compromis en trahison, ces Cathos-Gayot ont enfin partie liée avec la démocratie, se faisant inconsidérément, scandaleusement, ennemis de la gloire de Dieu et du salut de leurs frères !
Toute mauvaise politique est venue d’une infidélité idéologique et pratique au Divin Christ-Roi, à la Chrétienté, à la Catholicité. Toute bonne politique renaîtra dans les esprits libérés de l’utopie pseudo-Chrétienne et rendus au service du vrai monde Chrétien à travers un Catholicisme de tradition -nous sommes pas des Catholiques de restaurant : nous ne choisissons pas le menu !- une Sainte Légitimité Catholique et Royale revenant couronner l'autorité de l'Etat Français. Prions pour qu'entretemps, l'Eglise revienne de son modernisme et de son libéralisme.
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