L'oeuvre de Maria Valtorta. L'Évangile tel qu'il m'a été révélé. TEXTES SEULEMENT.
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L'oeuvre de Maria Valtorta. L'Évangile tel qu'il m'a été révélé. TEXTES SEULEMENT.
Aucun commentaire ne sera fait ICI
dans cette nouvelle présentation de l’œuvre de Maria Valtorta.
L'Évangile tel qu'il m'a été révélé.
Pour les annotations
de ceux
qui sont intéressés
à cette oeuvre
se reporter au sujet:
cliquer sur la phrase:
_______________________________
Une introduction pour clarifier l'intention du sujet:
Cette oeuvre magistrale de Maria Valtorta, comme toute oeuvre encyclopédique d'envergure,
toutes accessibles désormais universellement par la grâce de Dieu,
des centaines de milliers de pages,
n'ont d'utilité que lorsqu'on les consulte
avec questions bien établies pour en faire la lumière et bien corroborer nos apprentissages.
Elles ne sont pas libre d'interprétation pour en faire dire ce que bon nous semblerait...
Comme en 2 Timothée 3 de saint Paul à Timothée
" dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ.
Toute Ecriture est inspirée de Dieu,
et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice,
afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre. ''
Inutile de spécifier que nous aurons toujours besoin des experts
pour les approcher, et les uns et les autres qui aimeront en partager les lumières
sauront ainsi se les rendre davantage profitables et utiles pour l'enseignement.
Les annotations et exposés de ceux
qui se sont penchés sur cette oeuvre sauront nous enrichir
et aideront à y voir plus clair et à apprécier encore plus cette colossale étude.
Dans ces visions décrites par Maria,
ce que l'on recherche ce sont les propos que
le Seigneur lui-même utilise pour nous éclairer sur l'enseignement
suivies de ses nombreuses catéchèses.
Ce que je mets en lumière après 40 ans
d'approche ce sont ces thèmes utilisés
que l'on ne peut que savourer
à la suite de ceux qui s'y sont déjà appliqués depuis plus de 60 ans déjà...
C'est leur étude que je mettrai en lumière
une fois établie il ne restera qu'à les référer et serviront pour clarifier
ce que l'Église nous enseigne déjà.
Elles serviront ainsi à enrichir nos connaissances sur la saine doctrine
et à réfuter tout ce que pourront encore prétendre les déviationnistes ...
Amicalement à tous!
J'encourage tous et chacun à y croire.
________________________________________
_________________________________________________
REPRISE DU PREMIER CHAPITRE.
____________________________________________________
Je me demandais comment j'allais commencer
lorsque je parlerais des visions en elles-mêmes...
Plusieurs manières s'offrent dans les possibilités...
Commençons donc une étude très sérieuse par le début,
le jour venu où Jésus part de Nazareth
pour débuter son ministère public.
Il s'agit du tome 2 de la 1ère édition en langue française 1979.
Alors qu'il était encore dans sa maison de Nazareth,
où il avait vécu jusque là...
Nous reviendrons au tome 1 éventuellement...
_________________________
J'ai la toute première édition, lorsqu'elle fut publiée pour être diffusée dans la langue française.
Ici au Québec elle est arrivée :copyright: 1979, Pisani, casella postale 47, 03036 del Liri, Italie.
Édition 1979 édition :
Tome 2, chapitre 1.
----------------------------
Nouvelle édition : Correspondance des chapitres:
Tome 1, chapitre 44.
-------------------------------
Début du volume Tome 2 selon la première édition française 1979.
En parallèle :
La numérotation des pages et des paragraphes
de la nouvelle édition sera conservée. (295> 44.1 -)
Tome 2 :
Début — Chapitre 1- L'adieu de Jésus à sa Mère au départ de Nazareth.
295> 44.1 - Je vois l'intérieur de la maison de Nazareth. Je vois une pièce qui semble une salle de séjour où la Famille prend ses repas et le délassement aux heures de repos. C'est une toute petite pièce avec simplement une table rectangulaire et une sorte de coffre rangé contre un mur. Il sert de siège d'un côté de la table.
Contre les autres murs il y a un métier à tisser et un tabouret, puis deux autres tabourets et une étagère avec des lampes à huile et d'autres objets. Une porte est ouverte sur le petit jardin. Ce doit être vers le soir car il n'y a plus qu'un dernier rayon de soleil sur la cime d'un arbre élevé qui commence à peine à verdir avec les premières feuilles.
Jésus est assis à table. Il mange, tandis que Marie le sert en allant et venant par une petite porte qui, je suppose, ouvre sur l’endroit où se trouve le foyer dont on aperçoit la lueur par la porte entrebâillée.
Jésus dit deux ou trois fois à Marie de s'asseoir et de manger, Elle aussi. Mais Elle ne veut pas et secoue la tête en souriant tristement. Elle apporte ensuite des légumes cuits à l'eau, qui semblent tenir lieu de soupe, des poissons grillés et puis un fromage plutôt mou en forme de boule qui rappelle les pierres roulées d'un torrent, et puis de petites olives noires. Le pain, de forme ronde et large comme un plat ordinaire, peu épais, est déjà sur la table. il est plutôt noir, contenant des repasses. Jésus a devant lui une amphore avec de l'eau et une coupe. Il mange silencieusement, en regardant sa Maman avec un douloureux amour.
296> Marie, c'est bien visible, a de la peine. Elle va et vient pour se donner une contenance. Bien qu'il fasse encore assez jour, elle allume une lampe, la met près de Jésus et en allongeant le bras, caresse à la dérobée sa tête. Elle ouvre une besace qui me semble de laine vierge, tissée à la main et donc imperméable, de couleur noisette, fouille à l'intérieur, sort dans le petit jardin, va au fond dans une sorte de débarras, en sort avec des pommes plutôt ratatinées, certainement conservées depuis l'été et les met dans la besace. Ensuite elle prend un pain et un petit fromage qu'elle ajoute, bien que Jésus n'en veuille pas et dise que le reste suffit.
Puis Marie, de nouveau s'approche de la table du côté le plus étroit, à la gauche de Jésus et le regarde manger.
Elle le regarde avec tristesse,
avec adoration,
avec un visage encore plus pâle qu'à l'ordinaire
et que la peine semble vieillir, avec des yeux plus grands à cause d'un cerne qui les entoure, indice des larmes déjà versées. Ils semblent plus brillants que d'habitude, lavés qu'ils sont par les larmes qui les remplissent, prêtes à tomber. Deux yeux douloureux et fatigués.
44.2 - Jésus mange lentement et visiblement à contrecœur, seulement pour faire plaisir à sa Mère. Il est pensif, plus qu'habituellement, lève la tête et regarde Marie. Il rencontre un regard plein de larmes et baisse la tête pour respecter son émotion. il se borne à prendre la main délicate qu'Elle tient appuyée au rebord de la table. Il la prend de sa main gauche et la porte à sa joue. Il l'appuie sur sa joue dont il l'effleure pour sentir la caresse de cette pauvre main qui tremble et puis la baise au dos, avec tant d'amour et de respect.
Je vois Marie qui porte la main libre, la gauche, à sa bouche comme pour étouffer un sanglot. Ensuite Elle essuie avec les doigts une larme qui a débordé des cils et coule sur sa joue. Jésus recommence à manger et Marie sort, vite, vite dans le petit jardin, désormais peu éclairé, et disparaît.
Jésus appuie le coude gauche sur la table, appuie son front sur la main et se plonge dans ses pensées, oubliant de manger. il tend l'oreille et se lève.
Il sort lui aussi dans le jardin et après avoir regardé autour de lui, se dirige à droite de la maison et entre dans une grotte, à l'intérieur de laquelle je reconnais l'atelier de menuisier, cette fois bien rangé, sans planches, sans freluches de bois, sans feu allumé. Il y a l'établi avec les outils, chacun à sa place. C'est tout.
297> Penchée sur l'établi, Marie pleure. On dirait une enfant. Sa tête s'appuie sur son bras gauche replié. Elle pleure sans bruit, mais douloureusement. Jésus entre doucement et s'approche si légèrement qu'Elle ne s'en rend compte que lorsque le Fils lui met la main sur la tête en l'appelant
—"Maman !"
d'un ton d'amoureux reproche.
Marie lève la tête et regarde Jésus à travers un voile de larmes. Elle s'appuie à Lui, les deux mains jointes contre son bras droit. Jésus lui essuie le visage avec un coin de sa large manche et l'attire en ses bras, sur son cœur lui déposant un baiser sur le front. Jésus est majestueux, il semble plus viril qu'à l'ordinaire et Marie paraît plus jeune sauf en son visage marqué par la douleur.
—"Viens, Maman’’
lui dit Jésus, et la serrant étroitement de son bras droit contre Lui, il marche en revenant
dans le jardin où il s'assied sur un banc contre le mur de la maison. Le jardin est
silencieux maintenant dans la nuit. Il y a seulement un beau clair de lune, et une lueur
qui sort de la salle à manger. La nuit est tranquille.
44.3 - Jésus parle à Marie.
Au début je ne comprends pas les paroles à peine murmurées
et auxquelles Marie acquiesce en inclinant la tête.
Puis j'entends :
—"Fais venir les parents. Ne reste pas seule.
Je serai plus tranquille pour accomplir ma mission.
Mon amour ne te fera pas défaut. Je viendrai souvent
et je te ferai prévenir quand je serai en Galilée sans pouvoir revenir à la maison.
Tu viendras me voir alors; Maman, cette heure devait venir ...
Elle a commencé ici quand l'Ange t'apparut [note 1]
(la note 1 reporte au tome 1 chapitre 23: L'Annonciation)
maintenant, elle sonne et nous devons la vivre, n'est-ce pas, Maman ?
Après viendra la paix de l'épreuve surmontée et la joie.
Il nous faut d'abord franchir ce désert comme les anciens Pères,
pour entrer dans la Terre Promise.
Mais le Seigneur nous aidera comme il les a aidés.
Il nous donnera son aide comme une manne spirituelle pour nourrir notre esprit au plus
fort de l'épreuve. Disons ensemble à notre Père..."
(Une remarque sera à venir sur ce premier Notre Père )…
Jésus se lève et Marie avec Lui. Ils tournent leurs regards vers le ciel.
Deux hosties vivantes qui resplendissent dans la nuit.
298> Jésus dit lentement, mais d'une voix claire, en détachant les mots, la prière dominicale [2].
/ (la note 2 : La prière dominicale ou oraison dominicale est celle du "Notre Père". C’est la prière du Seigneur (Dominus) qu’il enseignera aux Apôtres TOME 3 , d’où son appellation.
Maria Valtorta note sur une copie dactylographiée :
"Si Jésus a enseigné le Notre Père à ses disciples, ne fallait-il pas qu'il l'ait d'abord enseigné à sa Mère ? À cette Mère qui, lorsqu'elle a reçu Dieu en son sein, a commencé par dire : "Qu'il me soit fait selon sa parole" et qui a toujours répété ce 'fiat, même pour son Fils nouveau-né ? Le Notre Père ne fut pas une improvisation de Jésus pour les apôtres. C'était "sa" prière habituelle, à tel point que les apôtres lui demandèrent : "Enseigne-nous à prier comme tu pries." Et c'était déjà la prière habituelle de Jésus et de Marie.»
C’était en effet la prière habituelle de Jésus, comme il le confie à Judas au chapitre 32 de ce tome... Une note au chapitre 25 explique pourquoi il la récitait avec sa Mère avant de l'enseigner aux apôtres. Il la récitera pour la dernière fois en tant que Ressuscité, au tome 10). /
Il appuie sur les phrases :
—"Que ton règne arrive, que ta volonté soit faite"
en détachant bien ces deux phrases des autres.
Il prie, les bras étendus, pas en croix précisément, mais comme le prêtre quand il dit:
"Le Seigneur soit avec vous".
Marie garde les mains jointes.
44.4 - Puis, ils reviennent à la maison, et Jésus, que je n'ai jamais vu boire de vin verse dans une coupe, d'une amphore qui est sur l'étagère, un peu de vin blanc et la porte sur la table. Il prend Marie par la main et l'oblige à s'asseoir près de Lui et à boire de ce vin où il trempe une mie de pain qu'il lui fait manger. L'insistance est telle que Marie doit céder. Jésus boit le reste de vin.
Et puis il serre la Maman contre Lui, contre son Cœur. . . .
Ils ne parlent plus, ils attendent.
Marie caresse la main droite de Jésus et ses genoux.
Jésus caresse Marie à son bras et sur sa tête.
Illustration de Lorenzo Ferri
sur les indications de Maria Valtorta
44.5 - Puis Jésus se lève, et Marie avec Lui. Ils se prennent dans les bras et s'embrassent, plusieurs fois. Il semble à chaque instant qu'ils veuillent se séparer, mais Marie se reprend à serrer contre elle sa créature. C'est la Madone... mais une Maman, enfin,
une Maman qui doit se séparer de son Fils et qui sait où aboutira cette séparation;
que l'on ne me dise plus que Marie n'a pas souffert.
Je le croyais auparavant, maintenant plus.
Jésus prend son manteau bleu foncé.
Il s'en drape les épaules et se couvre la tête avec le capuchon.
Puis il passe la besace en bandoulière pour qu'elle ne gêne pas sa marche.
Marie l'aide et n'en finit pas d'arranger son vêtement, le manteau et le capuchon
et entre temps le caresse encore.
Jésus va vers la sortie
après avoir tracé un geste de bénédiction sur la maison.
Marie le suit, et sur le seuil ils se donnent un dernier baiser.
44.6 - Sous le clair de lune, la rue est silencieuse et vide.
Jésus se met en route. Il se retourne encore par deux fois
pour regarder la Maman qui reste appuyée sur le chambranle de la porte,
plus blanche que la lune et toute lumineuse sous ses pleurs silencieux.
Jésus s'éloigne toujours plus sur la route blanche.
Marie pleure toujours contre la porte.
Puis Jésus disparaît, à un détour du chemin.
Il vient de commencer son chemin d'Évangélisateur, qui s’achèvera au Golgotha.
Marie rentre en larmes et ferme la porte.
Pour elle aussi est commencé le chemin qui la conduira au Golgotha.
Et pour nous... [3] ( La note 3 : Maria Valtorta s’interrompt ici.
Jésus reprendra et expliquera ces mots ''Et pour nous''
au paragraphe 44.15 du prochain chapitre ).
_________________
Voilà: l'histoire est lancée.
C'est la troisième fois que je la lis depuis 1979. . .
Désormais ce sera comme si Jésus parlera lui-même sur le forum francechretienne,
en participant avec nous à nous raconter son histoire et sa pastorale.
___________________________________________________
À suivre:
chapitre 2 « Elle a pleuré parce qu'elle était la corédemptrice ».
dans cette nouvelle présentation de l’œuvre de Maria Valtorta.
L'Évangile tel qu'il m'a été révélé.
Pour les annotations
de ceux
qui sont intéressés
à cette oeuvre
se reporter au sujet:
cliquer sur la phrase:
L'oeuvre de Maria Valtorta: oeuvre voulue par Dieu. Le Verbe n'a jamais cessé de parler à ses petites âmes choisies... Maria Valtorta est l'une d'entre elles.
par Bryand le Mer 15 Mai - 18:49_______________________________
Une introduction pour clarifier l'intention du sujet:
Cette oeuvre magistrale de Maria Valtorta, comme toute oeuvre encyclopédique d'envergure,
toutes accessibles désormais universellement par la grâce de Dieu,
des centaines de milliers de pages,
n'ont d'utilité que lorsqu'on les consulte
avec questions bien établies pour en faire la lumière et bien corroborer nos apprentissages.
Elles ne sont pas libre d'interprétation pour en faire dire ce que bon nous semblerait...
Comme en 2 Timothée 3 de saint Paul à Timothée
" dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ.
Toute Ecriture est inspirée de Dieu,
et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice,
afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre. ''
Inutile de spécifier que nous aurons toujours besoin des experts
pour les approcher, et les uns et les autres qui aimeront en partager les lumières
sauront ainsi se les rendre davantage profitables et utiles pour l'enseignement.
Les annotations et exposés de ceux
qui se sont penchés sur cette oeuvre sauront nous enrichir
et aideront à y voir plus clair et à apprécier encore plus cette colossale étude.
Dans ces visions décrites par Maria,
ce que l'on recherche ce sont les propos que
le Seigneur lui-même utilise pour nous éclairer sur l'enseignement
suivies de ses nombreuses catéchèses.
Ce que je mets en lumière après 40 ans
d'approche ce sont ces thèmes utilisés
que l'on ne peut que savourer
à la suite de ceux qui s'y sont déjà appliqués depuis plus de 60 ans déjà...
C'est leur étude que je mettrai en lumière
une fois établie il ne restera qu'à les référer et serviront pour clarifier
ce que l'Église nous enseigne déjà.
Elles serviront ainsi à enrichir nos connaissances sur la saine doctrine
et à réfuter tout ce que pourront encore prétendre les déviationnistes ...
Amicalement à tous!
J'encourage tous et chacun à y croire.
________________________________________
_________________________________________________
REPRISE DU PREMIER CHAPITRE.
____________________________________________________
Je me demandais comment j'allais commencer
lorsque je parlerais des visions en elles-mêmes...
Plusieurs manières s'offrent dans les possibilités...
Commençons donc une étude très sérieuse par le début,
le jour venu où Jésus part de Nazareth
pour débuter son ministère public.
Il s'agit du tome 2 de la 1ère édition en langue française 1979.
Alors qu'il était encore dans sa maison de Nazareth,
où il avait vécu jusque là...
Nous reviendrons au tome 1 éventuellement...
_________________________
J'ai la toute première édition, lorsqu'elle fut publiée pour être diffusée dans la langue française.
Ici au Québec elle est arrivée :copyright: 1979, Pisani, casella postale 47, 03036 del Liri, Italie.
Édition 1979 édition :
Tome 2, chapitre 1.
----------------------------
Nouvelle édition : Correspondance des chapitres:
Tome 1, chapitre 44.
-------------------------------
Début du volume Tome 2 selon la première édition française 1979.
En parallèle :
La numérotation des pages et des paragraphes
de la nouvelle édition sera conservée. (295> 44.1 -)
Tome 2 :
Début — Chapitre 1- L'adieu de Jésus à sa Mère au départ de Nazareth.
295> 44.1 - Je vois l'intérieur de la maison de Nazareth. Je vois une pièce qui semble une salle de séjour où la Famille prend ses repas et le délassement aux heures de repos. C'est une toute petite pièce avec simplement une table rectangulaire et une sorte de coffre rangé contre un mur. Il sert de siège d'un côté de la table.
Contre les autres murs il y a un métier à tisser et un tabouret, puis deux autres tabourets et une étagère avec des lampes à huile et d'autres objets. Une porte est ouverte sur le petit jardin. Ce doit être vers le soir car il n'y a plus qu'un dernier rayon de soleil sur la cime d'un arbre élevé qui commence à peine à verdir avec les premières feuilles.
Jésus est assis à table. Il mange, tandis que Marie le sert en allant et venant par une petite porte qui, je suppose, ouvre sur l’endroit où se trouve le foyer dont on aperçoit la lueur par la porte entrebâillée.
Jésus dit deux ou trois fois à Marie de s'asseoir et de manger, Elle aussi. Mais Elle ne veut pas et secoue la tête en souriant tristement. Elle apporte ensuite des légumes cuits à l'eau, qui semblent tenir lieu de soupe, des poissons grillés et puis un fromage plutôt mou en forme de boule qui rappelle les pierres roulées d'un torrent, et puis de petites olives noires. Le pain, de forme ronde et large comme un plat ordinaire, peu épais, est déjà sur la table. il est plutôt noir, contenant des repasses. Jésus a devant lui une amphore avec de l'eau et une coupe. Il mange silencieusement, en regardant sa Maman avec un douloureux amour.
296> Marie, c'est bien visible, a de la peine. Elle va et vient pour se donner une contenance. Bien qu'il fasse encore assez jour, elle allume une lampe, la met près de Jésus et en allongeant le bras, caresse à la dérobée sa tête. Elle ouvre une besace qui me semble de laine vierge, tissée à la main et donc imperméable, de couleur noisette, fouille à l'intérieur, sort dans le petit jardin, va au fond dans une sorte de débarras, en sort avec des pommes plutôt ratatinées, certainement conservées depuis l'été et les met dans la besace. Ensuite elle prend un pain et un petit fromage qu'elle ajoute, bien que Jésus n'en veuille pas et dise que le reste suffit.
Puis Marie, de nouveau s'approche de la table du côté le plus étroit, à la gauche de Jésus et le regarde manger.
Elle le regarde avec tristesse,
avec adoration,
avec un visage encore plus pâle qu'à l'ordinaire
et que la peine semble vieillir, avec des yeux plus grands à cause d'un cerne qui les entoure, indice des larmes déjà versées. Ils semblent plus brillants que d'habitude, lavés qu'ils sont par les larmes qui les remplissent, prêtes à tomber. Deux yeux douloureux et fatigués.
44.2 - Jésus mange lentement et visiblement à contrecœur, seulement pour faire plaisir à sa Mère. Il est pensif, plus qu'habituellement, lève la tête et regarde Marie. Il rencontre un regard plein de larmes et baisse la tête pour respecter son émotion. il se borne à prendre la main délicate qu'Elle tient appuyée au rebord de la table. Il la prend de sa main gauche et la porte à sa joue. Il l'appuie sur sa joue dont il l'effleure pour sentir la caresse de cette pauvre main qui tremble et puis la baise au dos, avec tant d'amour et de respect.
Je vois Marie qui porte la main libre, la gauche, à sa bouche comme pour étouffer un sanglot. Ensuite Elle essuie avec les doigts une larme qui a débordé des cils et coule sur sa joue. Jésus recommence à manger et Marie sort, vite, vite dans le petit jardin, désormais peu éclairé, et disparaît.
Jésus appuie le coude gauche sur la table, appuie son front sur la main et se plonge dans ses pensées, oubliant de manger. il tend l'oreille et se lève.
Il sort lui aussi dans le jardin et après avoir regardé autour de lui, se dirige à droite de la maison et entre dans une grotte, à l'intérieur de laquelle je reconnais l'atelier de menuisier, cette fois bien rangé, sans planches, sans freluches de bois, sans feu allumé. Il y a l'établi avec les outils, chacun à sa place. C'est tout.
297> Penchée sur l'établi, Marie pleure. On dirait une enfant. Sa tête s'appuie sur son bras gauche replié. Elle pleure sans bruit, mais douloureusement. Jésus entre doucement et s'approche si légèrement qu'Elle ne s'en rend compte que lorsque le Fils lui met la main sur la tête en l'appelant
—"Maman !"
d'un ton d'amoureux reproche.
Marie lève la tête et regarde Jésus à travers un voile de larmes. Elle s'appuie à Lui, les deux mains jointes contre son bras droit. Jésus lui essuie le visage avec un coin de sa large manche et l'attire en ses bras, sur son cœur lui déposant un baiser sur le front. Jésus est majestueux, il semble plus viril qu'à l'ordinaire et Marie paraît plus jeune sauf en son visage marqué par la douleur.
—"Viens, Maman’’
lui dit Jésus, et la serrant étroitement de son bras droit contre Lui, il marche en revenant
dans le jardin où il s'assied sur un banc contre le mur de la maison. Le jardin est
silencieux maintenant dans la nuit. Il y a seulement un beau clair de lune, et une lueur
qui sort de la salle à manger. La nuit est tranquille.
44.3 - Jésus parle à Marie.
Au début je ne comprends pas les paroles à peine murmurées
et auxquelles Marie acquiesce en inclinant la tête.
Puis j'entends :
—"Fais venir les parents. Ne reste pas seule.
Je serai plus tranquille pour accomplir ma mission.
Mon amour ne te fera pas défaut. Je viendrai souvent
et je te ferai prévenir quand je serai en Galilée sans pouvoir revenir à la maison.
Tu viendras me voir alors; Maman, cette heure devait venir ...
Elle a commencé ici quand l'Ange t'apparut [note 1]
(la note 1 reporte au tome 1 chapitre 23: L'Annonciation)
maintenant, elle sonne et nous devons la vivre, n'est-ce pas, Maman ?
Après viendra la paix de l'épreuve surmontée et la joie.
Il nous faut d'abord franchir ce désert comme les anciens Pères,
pour entrer dans la Terre Promise.
Mais le Seigneur nous aidera comme il les a aidés.
Il nous donnera son aide comme une manne spirituelle pour nourrir notre esprit au plus
fort de l'épreuve. Disons ensemble à notre Père..."
(Une remarque sera à venir sur ce premier Notre Père )…
Jésus se lève et Marie avec Lui. Ils tournent leurs regards vers le ciel.
Deux hosties vivantes qui resplendissent dans la nuit.
298> Jésus dit lentement, mais d'une voix claire, en détachant les mots, la prière dominicale [2].
/ (la note 2 : La prière dominicale ou oraison dominicale est celle du "Notre Père". C’est la prière du Seigneur (Dominus) qu’il enseignera aux Apôtres TOME 3 , d’où son appellation.
Maria Valtorta note sur une copie dactylographiée :
"Si Jésus a enseigné le Notre Père à ses disciples, ne fallait-il pas qu'il l'ait d'abord enseigné à sa Mère ? À cette Mère qui, lorsqu'elle a reçu Dieu en son sein, a commencé par dire : "Qu'il me soit fait selon sa parole" et qui a toujours répété ce 'fiat, même pour son Fils nouveau-né ? Le Notre Père ne fut pas une improvisation de Jésus pour les apôtres. C'était "sa" prière habituelle, à tel point que les apôtres lui demandèrent : "Enseigne-nous à prier comme tu pries." Et c'était déjà la prière habituelle de Jésus et de Marie.»
C’était en effet la prière habituelle de Jésus, comme il le confie à Judas au chapitre 32 de ce tome... Une note au chapitre 25 explique pourquoi il la récitait avec sa Mère avant de l'enseigner aux apôtres. Il la récitera pour la dernière fois en tant que Ressuscité, au tome 10). /
Il appuie sur les phrases :
—"Que ton règne arrive, que ta volonté soit faite"
en détachant bien ces deux phrases des autres.
Il prie, les bras étendus, pas en croix précisément, mais comme le prêtre quand il dit:
"Le Seigneur soit avec vous".
Marie garde les mains jointes.
44.4 - Puis, ils reviennent à la maison, et Jésus, que je n'ai jamais vu boire de vin verse dans une coupe, d'une amphore qui est sur l'étagère, un peu de vin blanc et la porte sur la table. Il prend Marie par la main et l'oblige à s'asseoir près de Lui et à boire de ce vin où il trempe une mie de pain qu'il lui fait manger. L'insistance est telle que Marie doit céder. Jésus boit le reste de vin.
Et puis il serre la Maman contre Lui, contre son Cœur. . . .
Ils ne parlent plus, ils attendent.
Marie caresse la main droite de Jésus et ses genoux.
Jésus caresse Marie à son bras et sur sa tête.
Illustration de Lorenzo Ferri
sur les indications de Maria Valtorta
44.5 - Puis Jésus se lève, et Marie avec Lui. Ils se prennent dans les bras et s'embrassent, plusieurs fois. Il semble à chaque instant qu'ils veuillent se séparer, mais Marie se reprend à serrer contre elle sa créature. C'est la Madone... mais une Maman, enfin,
une Maman qui doit se séparer de son Fils et qui sait où aboutira cette séparation;
que l'on ne me dise plus que Marie n'a pas souffert.
Je le croyais auparavant, maintenant plus.
Jésus prend son manteau bleu foncé.
Il s'en drape les épaules et se couvre la tête avec le capuchon.
Puis il passe la besace en bandoulière pour qu'elle ne gêne pas sa marche.
Marie l'aide et n'en finit pas d'arranger son vêtement, le manteau et le capuchon
et entre temps le caresse encore.
Jésus va vers la sortie
après avoir tracé un geste de bénédiction sur la maison.
Marie le suit, et sur le seuil ils se donnent un dernier baiser.
44.6 - Sous le clair de lune, la rue est silencieuse et vide.
Jésus se met en route. Il se retourne encore par deux fois
pour regarder la Maman qui reste appuyée sur le chambranle de la porte,
plus blanche que la lune et toute lumineuse sous ses pleurs silencieux.
Jésus s'éloigne toujours plus sur la route blanche.
Marie pleure toujours contre la porte.
Puis Jésus disparaît, à un détour du chemin.
Il vient de commencer son chemin d'Évangélisateur, qui s’achèvera au Golgotha.
Marie rentre en larmes et ferme la porte.
Pour elle aussi est commencé le chemin qui la conduira au Golgotha.
Et pour nous... [3] ( La note 3 : Maria Valtorta s’interrompt ici.
Jésus reprendra et expliquera ces mots ''Et pour nous''
au paragraphe 44.15 du prochain chapitre ).
_________________
Voilà: l'histoire est lancée.
C'est la troisième fois que je la lis depuis 1979. . .
Désormais ce sera comme si Jésus parlera lui-même sur le forum francechretienne,
en participant avec nous à nous raconter son histoire et sa pastorale.
___________________________________________________
À suivre:
chapitre 2 « Elle a pleuré parce qu'elle était la corédemptrice ».
Dernière édition par Bryand le Dim Oct 11 2020, 11:31, édité 7 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
Messages : 3755
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Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 62
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
Fonction:
Province:
Re: L'oeuvre de Maria Valtorta. L'Évangile tel qu'il m'a été révélé. TEXTES SEULEMENT.
Commentaires de Jésus sur la vision précédente, à son «petit Jean»,
tel qu'il se plaît à appeler sa petite âme choisie:
chapitre 2 « Elle a pleuré parce qu'elle était la corédemptrice ».
Paroles de Jésus:
299>" C'est la quatrième douleur de Marie, Mère de Dieu.
La première, la présentation au Temple;
la seconde, la fuite en Égypte;
la troisième, la mort de Joseph;
la quatrième, ma séparation d'avec Elle.
Connaissant le désir du Père,
je t'ai dit hier soir que je hâterais la description de nos souffrances pour qu'on les fasse connaître.
Mais, comme tu le vois elles avaient déjà été mises en lumière par celles de ma Mère.
J'ai expliqué la fuite en Égypte avant la Présentation parce qu'il fallait que je le fasse ce jour-là.
J'en sais la raison et tu la comprends et tu l'expliqueras au Père [1], de vive voix.
[la note 1 : Le Père Migliorini, son confesseur. ]
44.8 - J'ai le dessein d'alterner tes contemplations avec les explications que je te donnerai ensuite,
avec des dictées, proprement dites pour t'élever avec ton esprit
en te donnant la béatitude de la vision
et aussi parce que cela met en évidence
la différence de style entre ton texte et le mien.
En outre, en présence de tant de livres qui parlent de Moi
et qui, touche et retouche,
changements et embellissements sont devenus irréels,
je désire donner à qui croit en Moi une vision ramenée
à la vérité de mon séjour sur la terre.
300> Je n'en sors pas diminué, mais au contraire
je deviens plus grand dans mon humilité qui pour vous se fait pain,
pour vous apprendre à être humbles
et à ressembler à Moi,
qui ai été un homme comme vous et qui ai porté sous mon vêtement humain la perfection d'un Dieu.
Je dois être votre Modèle et les modèles doivent toujours être parfaits.
Je ne suivrai pas dans les contemplations
un ordre chronologique correspondant à celui des Évangiles.
Je prendrai les points que je trouverai plus utiles en un jour déterminé
pour toi ou pour d'autres, en suivant mon ordre d'enseignement et de bonté.
44.9 - L'enseignement qui ressort de la contemplation de mon départ
concerne spécialement les parents et les enfants
que la volonté de Dieu appelle à un renoncement réciproque
en vue d'un plus haut amour.
En second lieu il concerne tous ceux qui doivent affronter un renoncement pénible.
Combien vous en trouvez dans la vie !
Ce sont les épines de votre séjour terrestre, et qui transpercent le cœur : je le sais.
Mais à qui les accueille avec résignation
- attention, je ne dis pas :
"à qui les désire et les accueille avec joie",
cela est déjà perfection;
je dis : "avec résignation" - elles se changent en roses éternellement épanouies.
Mais, ceux qui l'accueillent avec résignation sont peu nombreux.
Comme des ânes rétifs,
vous regimbez et vous vous butez contre la volonté du Père
quand encore vous ne cherchez pas à le blesser avec des ruades et des morsures spirituelles,
c'est-à-dire en vous révoltant et en blasphémant contre Dieu.
44.10 - Ne dites pas : "Je n'avais que ce bien, et Dieu me l'a enlevé.
Mais moi, je n'avais que cette affection,
et Dieu me l'a arrachée".
Marie aussi, femme aimable, parfaitement affectueuse
car dans la "Toute Grâce" même les formes affectives et sensibles étaient parfaites,
n'avait qu'un seul bien, un seul amour sur la terre : son Fils.
Il ne lui restait que cette affection.
Ses parents étaient morts depuis longtemps
et Joseph depuis quelques années.
Il n'y avait que Moi pour l'aimer et lui faire sentir qu'Elle n'était pas seule.
Les parents, à cause de Moi, ignorant mon origine divine, lui étaient un peu hostiles.
Pour eux, Elle était une maman
qui ne sait pas s'imposer à son fils
qui fait fi du bon sens commun,
qui refuse les projets de mariage qui auraient pu donner du lustre à la famille
et même une aide matérielle.
301> Ses parents, voix du sens commun, du sens humain
- vous l'appelez le bon sens, mais ce n'est que sens humain, c'est-à-dire égoïsme -
les parents auraient voulu des changements pratiques dans ma vie.
Au fond, c'était la peur d'avoir, un jour, des ennuis
à cause de Moi
qui déjà osais exprimer des idées trop idéalistes, selon eux,
et qui pouvaient offusquer la Synagogue.
L'histoire Hébraïque était pleine d'enseignements sur le sort des Prophètes.
Ce n'était pas une mission facile que celle de prophète.
Elle entraînait souvent la mort pour le prophète et des ennuis pour sa parenté.
Au fond, il y avait toujours la pensée de devoir, un jour, prendre ma Mère en charge.
Ils étaient donc indisposés de voir qu'Elle ne me contrariait en rien
et paraissait être en continuelle adoration devant son Fils.
Cette opposition devrait croître ensuite
au cours des trois années de mon ministère
jusqu'au point d'arriver à des reproches publics
quand ils venaient me trouver au milieu de la foule
et rougissaient de ma manie, selon eux,
de heurter les castes puissantes.
Reproches à mon adresse et à la sienne, pauvre Maman !
44.11 - Marie savait l'humeur des parents
car tous n'étaient pas comme Jacques, Jude et Simon
ni comme leur mère, Marie de Cléophas
et Elle prévoyait ce que ces dispositions deviendraient.
Elle savait quel sort serait le sien
au cours de ces trois années
et de ce qui l'attendait ensuite, et mon sort à moi;
pourtant Elle ne regimba pas comme vous faites. Elle pleura.
Qui n'aurait pas pleuré à la séparation d'un fils qui l'aimait comme je l'aimais,
à la pensée des longs jours où je ne serais plus là,
dans sa maison solitaire,
devant l'avenir d'un Fils destiné à heurter la méchanceté de gens
qui se sentaient coupables et que leur culpabilité poussait
à attaquer l'Innocent jusqu'à vouloir le tuer.
Elle a pleuré parce qu'elle était la Corédemptrice (concernant Marie Corédemptrice:
http://www.maria-valtorta.org/Thematiques/Coredempteur.htm )
et la Mère du genre humain
qui a reçu de Dieu une vie nouvelle.
Elle devait pleurer pour toutes les mamans qui ne savent pas faire
de leur douleur de mère une couronne de gloire éternelle.
Combien de mères, dans le monde, auxquelles la mort arrache des bras une créature !
Combien de mères auxquelles une volonté surnaturelle enlève un fils à leurs côtés !
Pour toutes ses filles, comme Mère des chrétiens,
pour toutes ses sœurs, dans leur douleur de mères esseulées;
Marie a pleuré. Et aussi pour tous ses fils qui, nés de la femme,
sont destinés à devenir des apôtres de Dieu et martyrs pour l'amour de Dieu,
par fidélité à Dieu ou par la férocité des hommes.
302> 44.12 - Mon Sang et les pleurs de Marie
sont le mélange qui fortifie ceux qui sont appelés à une destinée héroïque;
qui efface leurs imperfections
ou même les fautes qui ont échappé à leur faiblesse,
en leur donnant outre le martyre, quel qu'il soit,
la paix de Dieu, et s'ils l'ont souffert pour Dieu la gloire du Ciel.
Ils le trouvent les missionnaires comme une flamme qui les réchauffe
dans les pays où la neige est maîtresse.
Ils le trouvent comme une rosée là où règne un soleil brûlant.
Les larmes de Marie naissent de sa charité et jaillissent d'un cœur lilial.
Ils possèdent donc,
de la Charité Virginale unie à l'Amour, le feu,
et de la Virginale Pureté, la fraîcheur parfumée
qui ressemble à celle de l'eau recueillie dans le calice d'un lis après une nuit baignée de rosée.
Elles le trouvent les âmes consacrées
dans ce désert qu'est la vie monastique bien comprise :
désert parce qu'il n'y a de vivant que l'union avec Dieu
et que toute autre affection s'évanouit en devenant uniquement charité surnaturelle:
pour les parents, les amis, les supérieurs, les inférieurs.
Ils trouvent ce divin mélange ceux qui sont consacrés à Dieu
au milieu du monde, qui ne les comprend ni ne les aime,
désert aussi pour ceux-là où ils vivent comme s'ils étaient seuls
tant ils sont incompris et ridiculisés à cause de l'amour qu'ils me portent.
Elles le trouvent, mes chères victimes
parce que Marie est la première qui fut victime
pour l'amour de Jésus
et celles qui la suivent.
Elle donne de sa main de Mère et de Médecin ses larmes
qui fortifient et enivrent pour un plus grand sacrifice.
Larmes saintes de ma Mère !
44.13 - Marie prie. Elle ne se refuse pas à la prière
parce que Dieu lui donne une souffrance.
Gardez-en le souvenir. Elle prie avec Jésus.
Elle prie le Père, le Nôtre et le Vôtre.
Le premier "Pater noster" a été dit dans le jardin de Nazareth;
pour consoler la peine de Marie,
pour offrir nos volontés à l'Éternel à un moment
où commençait pour ces volontés la période d'un renoncement toujours croissant
qui eut son sommet
pour moi dans le Renoncement à la vie
et pour Marie dans la mort d'un fils.
303> Nous n'avions rien à nous faire pardonner par le Père,
cependant, nous les "Sans Faute"
nous avons demandé le pardon du Père
pour être pardonnés,
absous ne fût-ce que d'un soupir à l'encontre de la dignité de notre mission.
Pour vous apprendre
que plus on est en grâce avec Dieu
et plus la mission est bénie et fructueuse.
Pour vous enseigner le respect de Dieu et l'humilité.
En présence du Dieu Père,
même nos deux perfections d'Homme et de Femme
se sont senties comme un néant et ont demandé pardon
comme elles ont demandé le " pain quotidien ".
Quel était notre pain ?
Oh ! pas celui que pétrissait les mains pures de Marie
et cuit au petit four pour lequel tant de fois j'avais lié des fagots et des bourrées.
Celui-là aussi est nécessaire tant qu'on est sur terre.
Mais "notre" pain quotidien c'était d'accomplir
jour après jour notre tâche de mission.
Que Dieu nous le donne chaque jour parce que
l'accomplissement de la mission que Dieu nous donne
est la joie de notre journée, n'est-ce pas, petit Jean ?
Ne dis-tu pas toi aussi, qu'il te paraît vide le jour,
qu'il te paraît inexistant,
si la bonté du Seigneur te laisse un jour sans ta mission de souffrance ?
44.14 - Marie prie avec Jésus.
C'est Jésus qui vous justifie, fils.
C'est Moi qui rends acceptables
et profitables vos prières auprès du Père. Je l'ai dit [note 2 cf Jean 16: 23]:
"Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, Il vous l'accordera,
et l'Église valorise ses prières en disant :
‘Par Jésus Christ Notre Seigneur’.
Quand vous priez, unissez-vous toujours, toujours, toujours à Moi.
Je prierai à haute voix pour vous,
couvrant votre voix d'hommes avec ma voix d'Homme-Dieu.
Je mettrai votre prière sur mes mains transpercées et l'élèverai vers le Père.
Elle deviendra hostie d'un prix infini.
Ma voix fondue avec la vôtre montera comme un baiser filial vers le Père
et la pourpre de mes blessures rendra précieuse votre prière.
Soyez en Moi, si vous voulez avoir le Père en vous, avec vous, pour vous.
44.15 - Tu as fini le récit en disant : [ voir la fin du message précédent ]
"Et pour nous..." et tu as voulu dire :
"pour nous qui sommes si ingrats à l'égard des Deux qui ont gravi le Calvaire pour nous".
Tu as bien fait de mettre ces mots.
----------
À suivre.
Le chapitre 3 fera suite:
Baptême de Jésus au Jourdain.
tel qu'il se plaît à appeler sa petite âme choisie:
chapitre 2 « Elle a pleuré parce qu'elle était la corédemptrice ».
Paroles de Jésus:
299>" C'est la quatrième douleur de Marie, Mère de Dieu.
La première, la présentation au Temple;
la seconde, la fuite en Égypte;
la troisième, la mort de Joseph;
la quatrième, ma séparation d'avec Elle.
Connaissant le désir du Père,
je t'ai dit hier soir que je hâterais la description de nos souffrances pour qu'on les fasse connaître.
Mais, comme tu le vois elles avaient déjà été mises en lumière par celles de ma Mère.
J'ai expliqué la fuite en Égypte avant la Présentation parce qu'il fallait que je le fasse ce jour-là.
J'en sais la raison et tu la comprends et tu l'expliqueras au Père [1], de vive voix.
[la note 1 : Le Père Migliorini, son confesseur. ]
44.8 - J'ai le dessein d'alterner tes contemplations avec les explications que je te donnerai ensuite,
avec des dictées, proprement dites pour t'élever avec ton esprit
en te donnant la béatitude de la vision
et aussi parce que cela met en évidence
la différence de style entre ton texte et le mien.
En outre, en présence de tant de livres qui parlent de Moi
et qui, touche et retouche,
changements et embellissements sont devenus irréels,
je désire donner à qui croit en Moi une vision ramenée
à la vérité de mon séjour sur la terre.
300> Je n'en sors pas diminué, mais au contraire
je deviens plus grand dans mon humilité qui pour vous se fait pain,
pour vous apprendre à être humbles
et à ressembler à Moi,
qui ai été un homme comme vous et qui ai porté sous mon vêtement humain la perfection d'un Dieu.
Je dois être votre Modèle et les modèles doivent toujours être parfaits.
Je ne suivrai pas dans les contemplations
un ordre chronologique correspondant à celui des Évangiles.
Je prendrai les points que je trouverai plus utiles en un jour déterminé
pour toi ou pour d'autres, en suivant mon ordre d'enseignement et de bonté.
44.9 - L'enseignement qui ressort de la contemplation de mon départ
concerne spécialement les parents et les enfants
que la volonté de Dieu appelle à un renoncement réciproque
en vue d'un plus haut amour.
En second lieu il concerne tous ceux qui doivent affronter un renoncement pénible.
Combien vous en trouvez dans la vie !
Ce sont les épines de votre séjour terrestre, et qui transpercent le cœur : je le sais.
Mais à qui les accueille avec résignation
- attention, je ne dis pas :
"à qui les désire et les accueille avec joie",
cela est déjà perfection;
je dis : "avec résignation" - elles se changent en roses éternellement épanouies.
Mais, ceux qui l'accueillent avec résignation sont peu nombreux.
Comme des ânes rétifs,
vous regimbez et vous vous butez contre la volonté du Père
quand encore vous ne cherchez pas à le blesser avec des ruades et des morsures spirituelles,
c'est-à-dire en vous révoltant et en blasphémant contre Dieu.
44.10 - Ne dites pas : "Je n'avais que ce bien, et Dieu me l'a enlevé.
Mais moi, je n'avais que cette affection,
et Dieu me l'a arrachée".
Marie aussi, femme aimable, parfaitement affectueuse
car dans la "Toute Grâce" même les formes affectives et sensibles étaient parfaites,
n'avait qu'un seul bien, un seul amour sur la terre : son Fils.
Il ne lui restait que cette affection.
Ses parents étaient morts depuis longtemps
et Joseph depuis quelques années.
Il n'y avait que Moi pour l'aimer et lui faire sentir qu'Elle n'était pas seule.
Les parents, à cause de Moi, ignorant mon origine divine, lui étaient un peu hostiles.
Pour eux, Elle était une maman
qui ne sait pas s'imposer à son fils
qui fait fi du bon sens commun,
qui refuse les projets de mariage qui auraient pu donner du lustre à la famille
et même une aide matérielle.
301> Ses parents, voix du sens commun, du sens humain
- vous l'appelez le bon sens, mais ce n'est que sens humain, c'est-à-dire égoïsme -
les parents auraient voulu des changements pratiques dans ma vie.
Au fond, c'était la peur d'avoir, un jour, des ennuis
à cause de Moi
qui déjà osais exprimer des idées trop idéalistes, selon eux,
et qui pouvaient offusquer la Synagogue.
L'histoire Hébraïque était pleine d'enseignements sur le sort des Prophètes.
Ce n'était pas une mission facile que celle de prophète.
Elle entraînait souvent la mort pour le prophète et des ennuis pour sa parenté.
Au fond, il y avait toujours la pensée de devoir, un jour, prendre ma Mère en charge.
Ils étaient donc indisposés de voir qu'Elle ne me contrariait en rien
et paraissait être en continuelle adoration devant son Fils.
Cette opposition devrait croître ensuite
au cours des trois années de mon ministère
jusqu'au point d'arriver à des reproches publics
quand ils venaient me trouver au milieu de la foule
et rougissaient de ma manie, selon eux,
de heurter les castes puissantes.
Reproches à mon adresse et à la sienne, pauvre Maman !
44.11 - Marie savait l'humeur des parents
car tous n'étaient pas comme Jacques, Jude et Simon
ni comme leur mère, Marie de Cléophas
et Elle prévoyait ce que ces dispositions deviendraient.
Elle savait quel sort serait le sien
au cours de ces trois années
et de ce qui l'attendait ensuite, et mon sort à moi;
pourtant Elle ne regimba pas comme vous faites. Elle pleura.
Qui n'aurait pas pleuré à la séparation d'un fils qui l'aimait comme je l'aimais,
à la pensée des longs jours où je ne serais plus là,
dans sa maison solitaire,
devant l'avenir d'un Fils destiné à heurter la méchanceté de gens
qui se sentaient coupables et que leur culpabilité poussait
à attaquer l'Innocent jusqu'à vouloir le tuer.
Elle a pleuré parce qu'elle était la Corédemptrice (concernant Marie Corédemptrice:
http://www.maria-valtorta.org/Thematiques/Coredempteur.htm )
et la Mère du genre humain
qui a reçu de Dieu une vie nouvelle.
Elle devait pleurer pour toutes les mamans qui ne savent pas faire
de leur douleur de mère une couronne de gloire éternelle.
Combien de mères, dans le monde, auxquelles la mort arrache des bras une créature !
Combien de mères auxquelles une volonté surnaturelle enlève un fils à leurs côtés !
Pour toutes ses filles, comme Mère des chrétiens,
pour toutes ses sœurs, dans leur douleur de mères esseulées;
Marie a pleuré. Et aussi pour tous ses fils qui, nés de la femme,
sont destinés à devenir des apôtres de Dieu et martyrs pour l'amour de Dieu,
par fidélité à Dieu ou par la férocité des hommes.
302> 44.12 - Mon Sang et les pleurs de Marie
sont le mélange qui fortifie ceux qui sont appelés à une destinée héroïque;
qui efface leurs imperfections
ou même les fautes qui ont échappé à leur faiblesse,
en leur donnant outre le martyre, quel qu'il soit,
la paix de Dieu, et s'ils l'ont souffert pour Dieu la gloire du Ciel.
Ils le trouvent les missionnaires comme une flamme qui les réchauffe
dans les pays où la neige est maîtresse.
Ils le trouvent comme une rosée là où règne un soleil brûlant.
Les larmes de Marie naissent de sa charité et jaillissent d'un cœur lilial.
Ils possèdent donc,
de la Charité Virginale unie à l'Amour, le feu,
et de la Virginale Pureté, la fraîcheur parfumée
qui ressemble à celle de l'eau recueillie dans le calice d'un lis après une nuit baignée de rosée.
Elles le trouvent les âmes consacrées
dans ce désert qu'est la vie monastique bien comprise :
désert parce qu'il n'y a de vivant que l'union avec Dieu
et que toute autre affection s'évanouit en devenant uniquement charité surnaturelle:
pour les parents, les amis, les supérieurs, les inférieurs.
Ils trouvent ce divin mélange ceux qui sont consacrés à Dieu
au milieu du monde, qui ne les comprend ni ne les aime,
désert aussi pour ceux-là où ils vivent comme s'ils étaient seuls
tant ils sont incompris et ridiculisés à cause de l'amour qu'ils me portent.
Elles le trouvent, mes chères victimes
parce que Marie est la première qui fut victime
pour l'amour de Jésus
et celles qui la suivent.
Elle donne de sa main de Mère et de Médecin ses larmes
qui fortifient et enivrent pour un plus grand sacrifice.
Larmes saintes de ma Mère !
44.13 - Marie prie. Elle ne se refuse pas à la prière
parce que Dieu lui donne une souffrance.
Gardez-en le souvenir. Elle prie avec Jésus.
Elle prie le Père, le Nôtre et le Vôtre.
Le premier "Pater noster" a été dit dans le jardin de Nazareth;
pour consoler la peine de Marie,
pour offrir nos volontés à l'Éternel à un moment
où commençait pour ces volontés la période d'un renoncement toujours croissant
qui eut son sommet
pour moi dans le Renoncement à la vie
et pour Marie dans la mort d'un fils.
303> Nous n'avions rien à nous faire pardonner par le Père,
cependant, nous les "Sans Faute"
nous avons demandé le pardon du Père
pour être pardonnés,
absous ne fût-ce que d'un soupir à l'encontre de la dignité de notre mission.
Pour vous apprendre
que plus on est en grâce avec Dieu
et plus la mission est bénie et fructueuse.
Pour vous enseigner le respect de Dieu et l'humilité.
En présence du Dieu Père,
même nos deux perfections d'Homme et de Femme
se sont senties comme un néant et ont demandé pardon
comme elles ont demandé le " pain quotidien ".
Quel était notre pain ?
Oh ! pas celui que pétrissait les mains pures de Marie
et cuit au petit four pour lequel tant de fois j'avais lié des fagots et des bourrées.
Celui-là aussi est nécessaire tant qu'on est sur terre.
Mais "notre" pain quotidien c'était d'accomplir
jour après jour notre tâche de mission.
Que Dieu nous le donne chaque jour parce que
l'accomplissement de la mission que Dieu nous donne
est la joie de notre journée, n'est-ce pas, petit Jean ?
Ne dis-tu pas toi aussi, qu'il te paraît vide le jour,
qu'il te paraît inexistant,
si la bonté du Seigneur te laisse un jour sans ta mission de souffrance ?
44.14 - Marie prie avec Jésus.
C'est Jésus qui vous justifie, fils.
C'est Moi qui rends acceptables
et profitables vos prières auprès du Père. Je l'ai dit [note 2 cf Jean 16: 23]:
"Tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, Il vous l'accordera,
et l'Église valorise ses prières en disant :
‘Par Jésus Christ Notre Seigneur’.
Quand vous priez, unissez-vous toujours, toujours, toujours à Moi.
Je prierai à haute voix pour vous,
couvrant votre voix d'hommes avec ma voix d'Homme-Dieu.
Je mettrai votre prière sur mes mains transpercées et l'élèverai vers le Père.
Elle deviendra hostie d'un prix infini.
Ma voix fondue avec la vôtre montera comme un baiser filial vers le Père
et la pourpre de mes blessures rendra précieuse votre prière.
Soyez en Moi, si vous voulez avoir le Père en vous, avec vous, pour vous.
44.15 - Tu as fini le récit en disant : [ voir la fin du message précédent ]
"Et pour nous..." et tu as voulu dire :
"pour nous qui sommes si ingrats à l'égard des Deux qui ont gravi le Calvaire pour nous".
Tu as bien fait de mettre ces mots.
----------
À suivre.
Le chapitre 3 fera suite:
Baptême de Jésus au Jourdain.
Dernière édition par Bryand le Sam Jan 18 2020, 16:28, édité 2 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Feuille de personnage
Fonction:
Province:
Re: L'oeuvre de Maria Valtorta. L'Évangile tel qu'il m'a été révélé. TEXTES SEULEMENT.
-Avant d'entrer dans la vision « Baptême de Jésus au Jourdain»
chapitre 3:
----chapitre 3. Ancienne édition : Tome 2, chapitre 3. = page 15.
Nouvelle édition : Tome 1, chapitre 45.
Avant cette vision décrite par Maria,
concernant le moment où Jésus se fait baptiser,
voici une introduction générale de Jésus, une autre de ses catéchèses
pour rassurer,
comme tant de fois,
sa petite âme qui subissait la critique des ‘’plus docteurs à leurs propres yeux’’
auxquels Jésus lui-même
désire leur donner des précisions
sur l'état de santé de sa petite âme choisie
VS
la manière que le Seigneur octroie selon Son bon vouloir
le don de recevoir des visions et l'utilité qu'elles ont...
----introduction: paroles de Jésus à Maria:
[ note: Le commentaire suivant de Maria Valtorta est extrait des
"Cahiers de 1944" en date du 3 février.
Ce commentaire a été inclus dans l’édition française
à cet endroit, mais pas dans l’édition italienne. ]
«Ce que tu as écrit le 30 janvier [voir la note 1]
pourrait fournir aux méfiants l’occasion de mettre
en avant leurs "mais" et leurs "si".
[ La note 1 = Cette note pour préciser que les catéchèses qu'elle recevait
ont commencé d'être notées à l’improviste.
L’une des toutes premières visions de
"L’Évangile tel qu’il m’a été révélé":
il s’agit de la tempête apaisée (que nous ne verrons qu'au tome 3 chapitre 45),
figure dans les cahiers commencés avant L'Évangile tel qu'il m'a été révélé...
Elle en est ravie de joie. Si les catéchèses consignées dans Les Cahiers,
ont commencé en avril 1943,
[réparties en trois livres intitulés cahiers 1943 / Cahiers 1944 / Cahiers 1945-1950]
ce n’est qu’en janvier 1944
que commence l'ensemble des visions
de la vie de Jésus.
Elles sont données alors sans ordre précis chronologique.]
[Présentées ici chronologiquement:
Départ de Nazareth / Baptême / désert / choix des apôtres/ etc ... ]
Je leur réponds moi-même pour toi.
Tu as écrit: "... quand j’ai une telle vision, mes forces physiques,
et cardiaques en particulier, subissent une grande dispersion[2]."
(la note 2 précise Maria Valtorta :
"Je suis restée avec cette joie tout l'après-midi jusqu'au moment du collapsus habituel. Il est arrivé plus tôt qu'à l'ordinaire parce que,
quand j'ai ces visions, mes forces physiques et surtout cardiaques
éprouvent une forte dispersion qui ne me fait pas souffrir
car elle est compensée par une telle joie spirituelle". )
Il y a certainement des "docteurs de l’impossible" qui diront :
"Voici la preuve que ce qui se produit est humain,
car le surnaturel procure toujours la force, jamais la faiblesse."
Qu’ils m’expliquent alors pourquoi les grands personnages extatiques restent évanouis sur le sol
d’une manière qui laisse penser que leur âme les a quittés, à la suite d’une extase
pendant laquelle ils ont outrepassé les facultés humaines en abolissant la douleur,
le poids de la matière, les conséquences de blessures internes et de graves hémorragies,
et atteint un bonheur qui les embellit même physiquement.
Qu’ils m’expliquent aussi pourquoi, quelques heures après la plus atroce agonie
qui réitérait la mienne, comme celle de ma servante Thérèse [3],
( la note 3 : Teresa Neumann (1898-1962). Cette stigmatisée, de Konnersreuth en Bavière,
est encore en vie au moment où Jésus dicte ce commentaire.
Lors de ses visions, elle était soustraite au temps et milieu ambiants.
À noter que Thérèse Neumann naît et meurt à un an de distance de Maria Valtorta.)
comme le furent aussi les agonies de ma sainte Gemma[4]
(la note 4 : Sainte Gemma Galgani, (1878-1903).
Âme victime offerte, elle mourût très jeune, à 25 ans, un samedi-saint.
Cette stigmatisée raconte dans son autobiographie
sa transverbération (don des stigmates) :
Je me suis retrouvée à genoux sur le plancher.
Je ressentais encore une forte douleur aux mains, aux pieds et au cœur.
[…] Ces douleurs et souffrances, plutôt que de m’affliger,
me remplissaient d’une paix parfaite.
Gemma Galgani vécut à Lucques, non loin de Florence
et de Viareggio où vécut Maria Valtorta. )
et de bien d’autres âmes
que mon amour
et
leur amour ont rendues dignes de vivre ma passion,
elles reprennent ou reprenaient force et équilibre physique
à un point que les personnes en meilleure santé ne possèdent pas.
Je suis le Maître de la vie et de la mort, de la santé et de la maladie.
Je me sers de mes serviteurs comme je l’entends, de la même façon que j’utiliserais
un fil délicat placé comme un jouet dans ma main.
111> En toi, le miracle — ou plutôt l’un des miracles — réside en ceci :
que, malgré ton état physique [5]
( note 5 Dans son Autobiographie, en 1943, Maria Valtorta dresse la liste
(p. 409 et 490) des maladies qui l’atteignent
qu’elle appelle «ses états de service» :
- Lésion vertébrale provoquée par l'attentat de 1920.
- Tumeur ovarienne assimilable au cancer des ovaires.
- Myocardite à l'origine de douleurs thoraciques, de fièvre
et parfois d'arrêts ou d'arythmies cardiaques.
- Parésie qui lui fait progressivement perdre les capacités motrices
d'une partie du corps, mais lui laisse cependant la liberté de ses mains.
- Névrite qui enflamme le nerf optique.
Elle a des douleurs spasmodiques si fortes
qu'elle supplie le médecin de la faire mourir.
Son état cardiaque proscrit la plupart des calmants.
- Pachyméningite qui la rend raide « comme une momie », dit-elle.
Le moindre mouvement la fait hurler.
- Inflammation de la vessie qui déclenche une hémorragie rénale et vésicale.
- Péritonite avec symptômes d'occlusion intestinale.
- Pleurite qui forme des adhérences douloureuses.
- Congestion pulmonaire qui va de rechutes en rechutes. )
— un état dont il est miraculeux qu’il dure —
tu puisses atteindre cette béatitude sans en mourir, en y étant transportée
pendant que tu te trouves dans un état de prostration qui, chez d’autres,
empêcherait les pensées même les plus rudimentaires.
Le miracle réside dans la vitalité qui reflue en toi à ces heures-là,
tout comme aux moments où tu écris mes dictées
ou celles des autres esprits qui t’apportent leur parole céleste.
Le miracle réside dans le fait de retrouver subitement la force d’écrire,
après que la joie a consumé en toi cette ombre de vitalité qu’il te reste.
Mais, cette vitalité, c’est moi qui te la transfuse.
C’est comme du sang issu de moi qui entre dans tes veines exsangues,
c’est comme une vague qui se déverse sur la rive et l’arrose :
cette rive reste baignée tant que la vague la recouvre,
puis redevient sèche jusqu’à la prochaine vague;
il en va de même d’une opération qui te vide de mon sang jusqu’à la transfusion suivante.
Par toi-même, tu n‘es rien.
Tu es un pauvre être en agonie qui survit parce que je le veux, à mes fins.
Tu es une pauvre créature qui n’a de valeur que par ton amour.
Tu n’as pas d’autre mérite:
amour et désir d’être occasion d’autres amours pour ton Dieu, par conséquent toujours amour.
C’est cela qui justifie ton existence et ma bienveillance à te conserver en vie,
alors que, humainement, tu devrais être consumée dans la mort depuis longtemps.
Ton impression de te sentir de nouveau une "loque", comme tu dis,
dès que je cesse de te porter avec moi dans les domaines de la contemplation ou de te parler,
est la preuve que je te donne, à toi comme à d’autres,
que tout ce qui arrive dépend de ma seule volonté.
Si quelqu’un pense humainement que, avec cette même volonté et ce même amour,
je pourrais te guérir et que cela serait la meilleure preuve de mon amour et de ma volonté,
je réponds que j’ai toujours laissé mes serviteurs en vie
tant que j’ai pensé que leur mission devait continuer,
mais je ne leur ai jamais donné une vie humainement heureuse,
car les missions s’accomplissent dans et par la souffrance.
D’ailleurs, mes serviteurs n’ont jamais qu’un désir,
semblable au mien: "Souffrir pour sauver[6]".
(la note 6 : Bénie soit la souffrance qui me fait te ressembler !
Bénie soit ta croix qui m’élève au ciel !
Béni soit l’amour qui donne des ailes à ma douleur !
(Maria Valtorta, Cahiers, 10 février 1946 exposant son calendrier spirituel.
Narration du Vendredi saint 1934.
Voir aussi la phrase de saint Paul définissant la corédemption : Maintenant je trouve la joie
dans les souffrances que je supporte pour vous ;
ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ
dans ma propre chair,
je l’accomplis pour son corps qui est l’Église (Colossiens 1: 24)).
Ne parle donc pas de "dispersion de forces".
Dis: "Après que la bonté de Jésus annule en moi
mon état de malade à ses fins et pour ma joie,
je redeviens celle que sa bonté m'a accordé d’être :
une crucifiée de et par son amour."
Et maintenant va de l’avant avec une obéissance pleine d’amour.
------- FIN de l’INTRODUCTION
qui laisse place au chapitre 3 /////
À la même date le 3 février 1944, au soir :
« Baptême de Jésus au Jourdain».
-------
À suivre.
chapitre 3:
----chapitre 3. Ancienne édition : Tome 2, chapitre 3. = page 15.
Nouvelle édition : Tome 1, chapitre 45.
Avant cette vision décrite par Maria,
concernant le moment où Jésus se fait baptiser,
voici une introduction générale de Jésus, une autre de ses catéchèses
pour rassurer,
comme tant de fois,
sa petite âme qui subissait la critique des ‘’plus docteurs à leurs propres yeux’’
auxquels Jésus lui-même
désire leur donner des précisions
sur l'état de santé de sa petite âme choisie
VS
la manière que le Seigneur octroie selon Son bon vouloir
le don de recevoir des visions et l'utilité qu'elles ont...
----introduction: paroles de Jésus à Maria:
[ note: Le commentaire suivant de Maria Valtorta est extrait des
"Cahiers de 1944" en date du 3 février.
Ce commentaire a été inclus dans l’édition française
à cet endroit, mais pas dans l’édition italienne. ]
«Ce que tu as écrit le 30 janvier [voir la note 1]
pourrait fournir aux méfiants l’occasion de mettre
en avant leurs "mais" et leurs "si".
[ La note 1 = Cette note pour préciser que les catéchèses qu'elle recevait
ont commencé d'être notées à l’improviste.
L’une des toutes premières visions de
"L’Évangile tel qu’il m’a été révélé":
il s’agit de la tempête apaisée (que nous ne verrons qu'au tome 3 chapitre 45),
figure dans les cahiers commencés avant L'Évangile tel qu'il m'a été révélé...
Elle en est ravie de joie. Si les catéchèses consignées dans Les Cahiers,
ont commencé en avril 1943,
[réparties en trois livres intitulés cahiers 1943 / Cahiers 1944 / Cahiers 1945-1950]
ce n’est qu’en janvier 1944
que commence l'ensemble des visions
de la vie de Jésus.
Elles sont données alors sans ordre précis chronologique.]
[Présentées ici chronologiquement:
Départ de Nazareth / Baptême / désert / choix des apôtres/ etc ... ]
Je leur réponds moi-même pour toi.
Tu as écrit: "... quand j’ai une telle vision, mes forces physiques,
et cardiaques en particulier, subissent une grande dispersion[2]."
(la note 2 précise Maria Valtorta :
"Je suis restée avec cette joie tout l'après-midi jusqu'au moment du collapsus habituel. Il est arrivé plus tôt qu'à l'ordinaire parce que,
quand j'ai ces visions, mes forces physiques et surtout cardiaques
éprouvent une forte dispersion qui ne me fait pas souffrir
car elle est compensée par une telle joie spirituelle". )
Il y a certainement des "docteurs de l’impossible" qui diront :
"Voici la preuve que ce qui se produit est humain,
car le surnaturel procure toujours la force, jamais la faiblesse."
Qu’ils m’expliquent alors pourquoi les grands personnages extatiques restent évanouis sur le sol
d’une manière qui laisse penser que leur âme les a quittés, à la suite d’une extase
pendant laquelle ils ont outrepassé les facultés humaines en abolissant la douleur,
le poids de la matière, les conséquences de blessures internes et de graves hémorragies,
et atteint un bonheur qui les embellit même physiquement.
Qu’ils m’expliquent aussi pourquoi, quelques heures après la plus atroce agonie
qui réitérait la mienne, comme celle de ma servante Thérèse [3],
( la note 3 : Teresa Neumann (1898-1962). Cette stigmatisée, de Konnersreuth en Bavière,
est encore en vie au moment où Jésus dicte ce commentaire.
Lors de ses visions, elle était soustraite au temps et milieu ambiants.
À noter que Thérèse Neumann naît et meurt à un an de distance de Maria Valtorta.)
comme le furent aussi les agonies de ma sainte Gemma[4]
(la note 4 : Sainte Gemma Galgani, (1878-1903).
Âme victime offerte, elle mourût très jeune, à 25 ans, un samedi-saint.
Cette stigmatisée raconte dans son autobiographie
sa transverbération (don des stigmates) :
Je me suis retrouvée à genoux sur le plancher.
Je ressentais encore une forte douleur aux mains, aux pieds et au cœur.
[…] Ces douleurs et souffrances, plutôt que de m’affliger,
me remplissaient d’une paix parfaite.
Gemma Galgani vécut à Lucques, non loin de Florence
et de Viareggio où vécut Maria Valtorta. )
et de bien d’autres âmes
que mon amour
et
leur amour ont rendues dignes de vivre ma passion,
elles reprennent ou reprenaient force et équilibre physique
à un point que les personnes en meilleure santé ne possèdent pas.
Je suis le Maître de la vie et de la mort, de la santé et de la maladie.
Je me sers de mes serviteurs comme je l’entends, de la même façon que j’utiliserais
un fil délicat placé comme un jouet dans ma main.
111> En toi, le miracle — ou plutôt l’un des miracles — réside en ceci :
que, malgré ton état physique [5]
( note 5 Dans son Autobiographie, en 1943, Maria Valtorta dresse la liste
(p. 409 et 490) des maladies qui l’atteignent
qu’elle appelle «ses états de service» :
- Lésion vertébrale provoquée par l'attentat de 1920.
- Tumeur ovarienne assimilable au cancer des ovaires.
- Myocardite à l'origine de douleurs thoraciques, de fièvre
et parfois d'arrêts ou d'arythmies cardiaques.
- Parésie qui lui fait progressivement perdre les capacités motrices
d'une partie du corps, mais lui laisse cependant la liberté de ses mains.
- Névrite qui enflamme le nerf optique.
Elle a des douleurs spasmodiques si fortes
qu'elle supplie le médecin de la faire mourir.
Son état cardiaque proscrit la plupart des calmants.
- Pachyméningite qui la rend raide « comme une momie », dit-elle.
Le moindre mouvement la fait hurler.
- Inflammation de la vessie qui déclenche une hémorragie rénale et vésicale.
- Péritonite avec symptômes d'occlusion intestinale.
- Pleurite qui forme des adhérences douloureuses.
- Congestion pulmonaire qui va de rechutes en rechutes. )
— un état dont il est miraculeux qu’il dure —
tu puisses atteindre cette béatitude sans en mourir, en y étant transportée
pendant que tu te trouves dans un état de prostration qui, chez d’autres,
empêcherait les pensées même les plus rudimentaires.
Le miracle réside dans la vitalité qui reflue en toi à ces heures-là,
tout comme aux moments où tu écris mes dictées
ou celles des autres esprits qui t’apportent leur parole céleste.
Le miracle réside dans le fait de retrouver subitement la force d’écrire,
après que la joie a consumé en toi cette ombre de vitalité qu’il te reste.
Mais, cette vitalité, c’est moi qui te la transfuse.
C’est comme du sang issu de moi qui entre dans tes veines exsangues,
c’est comme une vague qui se déverse sur la rive et l’arrose :
cette rive reste baignée tant que la vague la recouvre,
puis redevient sèche jusqu’à la prochaine vague;
il en va de même d’une opération qui te vide de mon sang jusqu’à la transfusion suivante.
Par toi-même, tu n‘es rien.
Tu es un pauvre être en agonie qui survit parce que je le veux, à mes fins.
Tu es une pauvre créature qui n’a de valeur que par ton amour.
Tu n’as pas d’autre mérite:
amour et désir d’être occasion d’autres amours pour ton Dieu, par conséquent toujours amour.
C’est cela qui justifie ton existence et ma bienveillance à te conserver en vie,
alors que, humainement, tu devrais être consumée dans la mort depuis longtemps.
Ton impression de te sentir de nouveau une "loque", comme tu dis,
dès que je cesse de te porter avec moi dans les domaines de la contemplation ou de te parler,
est la preuve que je te donne, à toi comme à d’autres,
que tout ce qui arrive dépend de ma seule volonté.
Si quelqu’un pense humainement que, avec cette même volonté et ce même amour,
je pourrais te guérir et que cela serait la meilleure preuve de mon amour et de ma volonté,
je réponds que j’ai toujours laissé mes serviteurs en vie
tant que j’ai pensé que leur mission devait continuer,
mais je ne leur ai jamais donné une vie humainement heureuse,
car les missions s’accomplissent dans et par la souffrance.
D’ailleurs, mes serviteurs n’ont jamais qu’un désir,
semblable au mien: "Souffrir pour sauver[6]".
(la note 6 : Bénie soit la souffrance qui me fait te ressembler !
Bénie soit ta croix qui m’élève au ciel !
Béni soit l’amour qui donne des ailes à ma douleur !
(Maria Valtorta, Cahiers, 10 février 1946 exposant son calendrier spirituel.
Narration du Vendredi saint 1934.
Voir aussi la phrase de saint Paul définissant la corédemption : Maintenant je trouve la joie
dans les souffrances que je supporte pour vous ;
ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ
dans ma propre chair,
je l’accomplis pour son corps qui est l’Église (Colossiens 1: 24)).
Ne parle donc pas de "dispersion de forces".
Dis: "Après que la bonté de Jésus annule en moi
mon état de malade à ses fins et pour ma joie,
je redeviens celle que sa bonté m'a accordé d’être :
une crucifiée de et par son amour."
Et maintenant va de l’avant avec une obéissance pleine d’amour.
------- FIN de l’INTRODUCTION
qui laisse place au chapitre 3 /////
À la même date le 3 février 1944, au soir :
« Baptême de Jésus au Jourdain».
-------
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Dim Aoû 02 2020, 15:43, édité 5 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: L'oeuvre de Maria Valtorta. L'Évangile tel qu'il m'a été révélé. TEXTES SEULEMENT.
À la même date le 3 février 1944, au soir :
« Baptême de Jésus au Jourdain».
-------
287> 45.1 - Je vois une plaine inhabitée et sans végétation.
Il n’y a pas de champs cultivés
et, là où le sol est moins sec en profondeur qu’il ne l’est ailleurs,
quelques rares plantes forment çà et là des touffes, comme des familles de végétaux.
Remarquez que ce terrain aride et inculte
se trouve à ma droite
alors que le nord se trouve derrière moi (note 2)
(note 2: c'est donc la rive ouest).
et qu’il se prolonge pour moi dans la direction du sud.
À gauche, je vois en revanche un fleuve aux berges très basses qui coule lentement,
lui aussi du nord au sud.
La lenteur du courant me permet de me rendre compte
que son lit n’a pas une forte déclivité
et que ce fleuve coule dans une plaine tellement plate qu’elle forme une dépression.
Le courant est tout juste suffisant pour empêcher l’eau de stagner sous forme de marécages.
(L’eau est peu profonde, à tel point qu’on en voit le fond.
À vue d’œil, cela ne doit pas dépasser un mètre, un mètre et demi tout au plus.
Il est large comme l’Arno à San Miniato-Empoli, disons vingt mètres.
Mais je n’ai pas vraiment le sens des mesures).
Ce fleuve est pourtant d’un bleu qui tend sur le vert près des berges,
où l’humidité du sol entretient une bande verte et touffue qui réjouit l’œil fatigué
de cette étendue désolée de pierres et de sable qui s’étend indéfiniment devant moi.
Comme je vous l’ai expliqué, cette voix intime (note 3)
(note 3: Cette voix intime est appelée ailleurs
“conseiller intérieur” (21.2, 34.1, 46.2, 55.6, 106.1,
361.1, 605.2, 607.1)
ou “seconde voix” (41.10),
“voix intérieure” (comme en 47.9 et 101.1),
“intuition intérieure” (comme dans la note de 396. 8 ),
ou encore “lumière intérieure” (comme en 608.1). ).
que j’entends m’indiquer ce que je dois remarquer et savoir,
m’avertit que je vois la vallée du Jourdain.
Je la qualifie de vallée parce que c’est le terme qu’on emploie pour désigner l’endroit où coule une rivière,
mais ici il est impropre : une vallée suppose des hauteurs, et dans le voisinage je n’en vois pas trace.
Bref, je me trouve à côté du Jourdain
et l’étendue désolée que j’observe
à ma droite est le désert de Juda.
Si parler de désert convient pour décrire
un endroit où il n’y a ni maison ni la moindre trace d’un travail de l’homme,
cela ne correspond pas à l’idée que nous nous faisons du désert.
Ici, pas de dunes dans le désert tel que nous le concevons,
mais rien d’autre que de la terre nue, parsemée de pierres et de débris,
qui rappelle les terres d’alluvions après une crue.
Au loin, des collines.
Il règne néanmoins une grande paix auprès du Jourdain,
une ambiance particulière, inhabituelle,
comme celle qu’on ressent sur les rives du lac Trasimène.
Cet endroit évoque des vols angéliques et des voix célestes.
Je ne sais pas bien décrire ce que j’éprouve,
mais j’ai le sentiment de me trouver dans un lieu qui parle à l’âme.
288> 45.2- Pendant que j’observe tout cela, je vois la scène
envahie de gens le long de la rive droite du Jourdain – par rapport à moi –.
Il y a beaucoup d’hommes habillés de façon très variée.
Certains me paraissent être des gens du peuple, d’autres des riches,
sans oublier certains que je crois être des pharisiens
au vu de leur vêtement orné de franges et de galons.
Au milieu d’eux, debout sur un rocher,
se tient un homme en qui je reconnais aussitôt Jean-Baptiste –
c’est pourtant la première fois que je le vois.
Il s’adresse à la foule, et je peux vous assurer
que sa prédication manque plutôt de douceur !
Jésus a appelé Jacques et Jean “les fils du tonnerre (note 4)”.
(note 4: Boanerguès. On sait par Marc 3, 17
que cela signifie ''fils du tonnerre'',
mais le terme araméen exact n’a pas été retrouvé.
En EMV 330.3 (tome 5) Jésus lie ce surnom à leur emportement
et en EMV 575. (tome 8 )
il l’attribue à une impétuosité mal comprise.)
Mais alors, comment appeler cet orateur passionné ?
Jean-Baptiste mérite le nom de foudre, d’avalanche, de tremblement de terre,
tant ses paroles et ses gestes sont véhéments et sévères.
Il annonce le Messie et exhorte à préparer les cœurs à sa venue
en se débarrassant de ce qui les encombre et en redressant les pensées.
Mais c’est un langage frénétique et rude.
Le Précurseur n’a pas la main légère de Jésus sur les plaies des cœurs.
C’est un chirurgien qui les met à nu, fouille et taille sans pitié.
45.3- Pendant que je l’écoute – je ne rapporte pas ses paroles parce que ce sont celles des évangiles (note 5) ,
(note 5: Matthieu, chapitre 3 – Marc 1, 1-8 – Luc 3, 4-8 – Jean 1, 19-28.)
mais amplifiées avec impétuosité –,
je vois mon Jésus s’avancer sur un sentier
qui longe la frange herbeuse et ombragée qui côtoie le Jourdain.
(Ce chemin de campagne, plus sentier que chemin,
semble dessiné par les caravanes et les voyageurs qui l’ont parcouru pendant des années
et même des siècles pour atteindre le passage
où le fond du lit se relève et permet de passer à gué.
Il continue de l’autre côté du fleuve et se perd dans la verdure de l’autre rive).
Jésus est seul.
Il marche lentement et arrive derrière Jean.
Il s’approche sans bruit,
tout en écoutant la voix tonitruante du Pénitent du désert,
comme si Jésus était lui-même l’un de ceux qui venaient trouver Jean
pour se faire baptiser et se préparer à la purification pour la venue du Messie.
Rien ne distingue Jésus des autres.
Par ses vêtements, il ressemble à un homme du peuple,
par ses traits et sa beauté à un seigneur,
mais aucun signe divin ne le distingue de la foule.
Cependant, on dirait que Jean sent une émanation spirituelle particulière.
Il se retourne et en identifie immédiatement la source.
Il descend en hâte du rocher qui lui faisait office de chaire
et s’avance vivement vers Jésus,
qui s’est arrêté à quelques mètres du groupe et s’appuie à un tronc d’arbre.
289> 45.4- Jésus et Jean se fixent un moment,
Jésus de son regard bleu si doux, Jean de ses yeux sévères, très noirs, remplis d’éclairs.
À les voir tout proches, ils sont l’antithèse l’un de l’autre.
Tous les deux grands – c’est leur seule ressemblance –,
ils diffèrent énormément par tout le reste :
Jésus blond, ses longs cheveux bien peignés,
le visage d’un blanc d’ivoire, des yeux bleus, un vêtement simple mais majestueux.
Jean hirsute, des cheveux noirs et raides
qui lui tombent sur les épaules à des longueurs inégales,
une barbe noire rare qui lui couvre presque tout le visage,
mais n’empêche pas de découvrir des joues creusées par le jeûne ;
il a des yeux noirs fiévreux, une peau bronzée par le soleil,
les intempéries et le poil épais qui le couvre,
il est à demi nu sous un vêtement en poil de chameau
retenu à la taille par une ceinture de peau
et qui lui couvre le torse, descendant à peine au-dessous de ses flancs amaigris
et laissant du côté droit les côtes découvertes,
qui n’ont pour tout vêtement que la peau tannée à l’air libre.
On dirait un sauvage et un ange face à face.
Après avoir scruté Jésus d’un œil pénétrant, Jean s’exclame :
—''Voici l’Agneau de Dieu.
Comment peut-il se faire
que mon Seigneur vienne à moi ?'' (note 6)
(note 6: Élisabeth accueillant la Vierge Marie lors de la Visitation,
a la même exclamation : Luc 1,43.
Voir aussi le rappel qu'en fait ultérieurement
Jésus aux membres de Sanhédrin. )
(au tome 7 voir par. 295> :
[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 07/07-203.htm#JeanBaptiste]http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2007/07-203.htm#JeanBaptiste[/url] )
Jésus lui répond paisiblement :
—''C’est pour accomplir le rite de pénitence.''
— ''Jamais, mon Seigneur.
C’est à moi de venir à toi pour être sanctifié,
et c’est toi qui viens à moi ?''
Comme Jean s’était incliné devant lui,
Jésus lui pose la main sur la tête, et lui répond :
—''Permets que tout se fasse comme je le veux,
pour que toute justice soit accomplie
et que ton rite entraîne les hommes vers un plus haut mystère
et qu’il leur soit annoncé que la Victime est dans ce monde''.
45.5 - Jean l’observe d’un œil qu’une larme adoucit,
et il le précède vers la rive.
Jésus enlève son manteau, son vêtement et sa tunique,
ne gardant qu’une espèce de caleçon court,
puis il descend dans l’eau où Jean se trouve déjà.
Celui-ci le baptise en lui versant sur la tête de l’eau du fleuve,
avec une sorte de tasse pendue à sa ceinture
et qui me paraît être une coquille ou la moitié d’une courge évidée et séchée.
Jésus est vraiment l’Agneau :
il est Agneau par la blancheur de sa chair,
la modestie de ses traits, la douceur de son regard.
Pendant que Jésus remonte sur la berge
et que, après s’être vêtu, il se recueille en prière,
Jean le désigne à la foule
et témoigne qu’il l’a reconnu au signe
que l’Esprit de Dieu lui avait indiqué
et qui désignait infailliblement le Rédempteur.
290> Mais je suis polarisé par le spectacle de Jésus qui prie
et je ne vois plus que cette figure lumineuse
qui se détache sur le fond vert de la rive.
--------------------
À suivre:
Au chapitre 4:
« Jean n'avait besoin d'aucun signe »
nous expliquera Jésus dans sa catéchèse suivante au chapitre 4.
« Baptême de Jésus au Jourdain».
-------
287> 45.1 - Je vois une plaine inhabitée et sans végétation.
Il n’y a pas de champs cultivés
et, là où le sol est moins sec en profondeur qu’il ne l’est ailleurs,
quelques rares plantes forment çà et là des touffes, comme des familles de végétaux.
Remarquez que ce terrain aride et inculte
se trouve à ma droite
alors que le nord se trouve derrière moi (note 2)
(note 2: c'est donc la rive ouest).
et qu’il se prolonge pour moi dans la direction du sud.
À gauche, je vois en revanche un fleuve aux berges très basses qui coule lentement,
lui aussi du nord au sud.
La lenteur du courant me permet de me rendre compte
que son lit n’a pas une forte déclivité
et que ce fleuve coule dans une plaine tellement plate qu’elle forme une dépression.
Le courant est tout juste suffisant pour empêcher l’eau de stagner sous forme de marécages.
(L’eau est peu profonde, à tel point qu’on en voit le fond.
À vue d’œil, cela ne doit pas dépasser un mètre, un mètre et demi tout au plus.
Il est large comme l’Arno à San Miniato-Empoli, disons vingt mètres.
Mais je n’ai pas vraiment le sens des mesures).
Ce fleuve est pourtant d’un bleu qui tend sur le vert près des berges,
où l’humidité du sol entretient une bande verte et touffue qui réjouit l’œil fatigué
de cette étendue désolée de pierres et de sable qui s’étend indéfiniment devant moi.
Comme je vous l’ai expliqué, cette voix intime (note 3)
(note 3: Cette voix intime est appelée ailleurs
“conseiller intérieur” (21.2, 34.1, 46.2, 55.6, 106.1,
361.1, 605.2, 607.1)
ou “seconde voix” (41.10),
“voix intérieure” (comme en 47.9 et 101.1),
“intuition intérieure” (comme dans la note de 396. 8 ),
ou encore “lumière intérieure” (comme en 608.1). ).
que j’entends m’indiquer ce que je dois remarquer et savoir,
m’avertit que je vois la vallée du Jourdain.
Je la qualifie de vallée parce que c’est le terme qu’on emploie pour désigner l’endroit où coule une rivière,
mais ici il est impropre : une vallée suppose des hauteurs, et dans le voisinage je n’en vois pas trace.
Bref, je me trouve à côté du Jourdain
et l’étendue désolée que j’observe
à ma droite est le désert de Juda.
Si parler de désert convient pour décrire
un endroit où il n’y a ni maison ni la moindre trace d’un travail de l’homme,
cela ne correspond pas à l’idée que nous nous faisons du désert.
Ici, pas de dunes dans le désert tel que nous le concevons,
mais rien d’autre que de la terre nue, parsemée de pierres et de débris,
qui rappelle les terres d’alluvions après une crue.
Au loin, des collines.
Il règne néanmoins une grande paix auprès du Jourdain,
une ambiance particulière, inhabituelle,
comme celle qu’on ressent sur les rives du lac Trasimène.
Cet endroit évoque des vols angéliques et des voix célestes.
Je ne sais pas bien décrire ce que j’éprouve,
mais j’ai le sentiment de me trouver dans un lieu qui parle à l’âme.
288> 45.2- Pendant que j’observe tout cela, je vois la scène
envahie de gens le long de la rive droite du Jourdain – par rapport à moi –.
Il y a beaucoup d’hommes habillés de façon très variée.
Certains me paraissent être des gens du peuple, d’autres des riches,
sans oublier certains que je crois être des pharisiens
au vu de leur vêtement orné de franges et de galons.
Au milieu d’eux, debout sur un rocher,
se tient un homme en qui je reconnais aussitôt Jean-Baptiste –
c’est pourtant la première fois que je le vois.
Il s’adresse à la foule, et je peux vous assurer
que sa prédication manque plutôt de douceur !
Jésus a appelé Jacques et Jean “les fils du tonnerre (note 4)”.
(note 4: Boanerguès. On sait par Marc 3, 17
que cela signifie ''fils du tonnerre'',
mais le terme araméen exact n’a pas été retrouvé.
En EMV 330.3 (tome 5) Jésus lie ce surnom à leur emportement
et en EMV 575. (tome 8 )
il l’attribue à une impétuosité mal comprise.)
Mais alors, comment appeler cet orateur passionné ?
Jean-Baptiste mérite le nom de foudre, d’avalanche, de tremblement de terre,
tant ses paroles et ses gestes sont véhéments et sévères.
Il annonce le Messie et exhorte à préparer les cœurs à sa venue
en se débarrassant de ce qui les encombre et en redressant les pensées.
Mais c’est un langage frénétique et rude.
Le Précurseur n’a pas la main légère de Jésus sur les plaies des cœurs.
C’est un chirurgien qui les met à nu, fouille et taille sans pitié.
45.3- Pendant que je l’écoute – je ne rapporte pas ses paroles parce que ce sont celles des évangiles (note 5) ,
(note 5: Matthieu, chapitre 3 – Marc 1, 1-8 – Luc 3, 4-8 – Jean 1, 19-28.)
mais amplifiées avec impétuosité –,
je vois mon Jésus s’avancer sur un sentier
qui longe la frange herbeuse et ombragée qui côtoie le Jourdain.
(Ce chemin de campagne, plus sentier que chemin,
semble dessiné par les caravanes et les voyageurs qui l’ont parcouru pendant des années
et même des siècles pour atteindre le passage
où le fond du lit se relève et permet de passer à gué.
Il continue de l’autre côté du fleuve et se perd dans la verdure de l’autre rive).
Jésus est seul.
Il marche lentement et arrive derrière Jean.
Il s’approche sans bruit,
tout en écoutant la voix tonitruante du Pénitent du désert,
comme si Jésus était lui-même l’un de ceux qui venaient trouver Jean
pour se faire baptiser et se préparer à la purification pour la venue du Messie.
Rien ne distingue Jésus des autres.
Par ses vêtements, il ressemble à un homme du peuple,
par ses traits et sa beauté à un seigneur,
mais aucun signe divin ne le distingue de la foule.
Cependant, on dirait que Jean sent une émanation spirituelle particulière.
Il se retourne et en identifie immédiatement la source.
Il descend en hâte du rocher qui lui faisait office de chaire
et s’avance vivement vers Jésus,
qui s’est arrêté à quelques mètres du groupe et s’appuie à un tronc d’arbre.
289> 45.4- Jésus et Jean se fixent un moment,
Jésus de son regard bleu si doux, Jean de ses yeux sévères, très noirs, remplis d’éclairs.
À les voir tout proches, ils sont l’antithèse l’un de l’autre.
Tous les deux grands – c’est leur seule ressemblance –,
ils diffèrent énormément par tout le reste :
Jésus blond, ses longs cheveux bien peignés,
le visage d’un blanc d’ivoire, des yeux bleus, un vêtement simple mais majestueux.
Jean hirsute, des cheveux noirs et raides
qui lui tombent sur les épaules à des longueurs inégales,
une barbe noire rare qui lui couvre presque tout le visage,
mais n’empêche pas de découvrir des joues creusées par le jeûne ;
il a des yeux noirs fiévreux, une peau bronzée par le soleil,
les intempéries et le poil épais qui le couvre,
il est à demi nu sous un vêtement en poil de chameau
retenu à la taille par une ceinture de peau
et qui lui couvre le torse, descendant à peine au-dessous de ses flancs amaigris
et laissant du côté droit les côtes découvertes,
qui n’ont pour tout vêtement que la peau tannée à l’air libre.
On dirait un sauvage et un ange face à face.
Après avoir scruté Jésus d’un œil pénétrant, Jean s’exclame :
—''Voici l’Agneau de Dieu.
Comment peut-il se faire
que mon Seigneur vienne à moi ?'' (note 6)
(note 6: Élisabeth accueillant la Vierge Marie lors de la Visitation,
a la même exclamation : Luc 1,43.
Voir aussi le rappel qu'en fait ultérieurement
Jésus aux membres de Sanhédrin. )
(au tome 7 voir par. 295> :
[url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 07/07-203.htm#JeanBaptiste]http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2007/07-203.htm#JeanBaptiste[/url] )
Jésus lui répond paisiblement :
—''C’est pour accomplir le rite de pénitence.''
— ''Jamais, mon Seigneur.
C’est à moi de venir à toi pour être sanctifié,
et c’est toi qui viens à moi ?''
Comme Jean s’était incliné devant lui,
Jésus lui pose la main sur la tête, et lui répond :
—''Permets que tout se fasse comme je le veux,
pour que toute justice soit accomplie
et que ton rite entraîne les hommes vers un plus haut mystère
et qu’il leur soit annoncé que la Victime est dans ce monde''.
45.5 - Jean l’observe d’un œil qu’une larme adoucit,
et il le précède vers la rive.
Jésus enlève son manteau, son vêtement et sa tunique,
ne gardant qu’une espèce de caleçon court,
puis il descend dans l’eau où Jean se trouve déjà.
Celui-ci le baptise en lui versant sur la tête de l’eau du fleuve,
avec une sorte de tasse pendue à sa ceinture
et qui me paraît être une coquille ou la moitié d’une courge évidée et séchée.
Jésus est vraiment l’Agneau :
il est Agneau par la blancheur de sa chair,
la modestie de ses traits, la douceur de son regard.
Pendant que Jésus remonte sur la berge
et que, après s’être vêtu, il se recueille en prière,
Jean le désigne à la foule
et témoigne qu’il l’a reconnu au signe
que l’Esprit de Dieu lui avait indiqué
et qui désignait infailliblement le Rédempteur.
290> Mais je suis polarisé par le spectacle de Jésus qui prie
et je ne vois plus que cette figure lumineuse
qui se détache sur le fond vert de la rive.
--------------------
À suivre:
Au chapitre 4:
« Jean n'avait besoin d'aucun signe »
nous expliquera Jésus dans sa catéchèse suivante au chapitre 4.
Dernière édition par Bryand le Mer Fév 26 2020, 10:16, édité 4 fois
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: L'oeuvre de Maria Valtorta. L'Évangile tel qu'il m'a été révélé. TEXTES SEULEMENT.
SUITE:
Catéchèse du vendredi 4 février 1944.
-chapitre 4:
Paroles de Jésus:
« Jean n’avait pas besoin de signe pour lui-même.
Son âme, sanctifiée dès le sein de sa mère,
possédait cette vue de l’intelligence surnaturelle
qui aurait été le lot de tous les hommes sans la faute d’Adam.
Si l’homme était resté en état de grâce, dans l’innocence et la fidélité à son Créateur, il aurait reconnu Dieu à travers les apparences extérieures.
Il est dit dans la Genèse
que le Seigneur Dieu parlait familièrement avec l’homme innocent
et que l’homme, loin de s’évanouir au son de cette voix,
la discernait sans se tromper.
Tel était le destin de l’homme :
voir et comprendre Dieu,
comme un fils à l’égard de son père.
Puis la faute est venue et l’homme n’a plus osé regarder Dieu,
il n’a plus su découvrir et comprendre Dieu.
Et il le sait de moins en moins.
Mais Jean, mon cousin Jean,
avait été purifié de la faute
quand la Pleine de Grâce s’était penchée avec amour pour embrasser
celle qui, de stérile, était devenue féconde [note 1 ] Élisabeth.
(note 1: voir la Visitation)
Le bébé avait tressailli de joie dans son sein
en sentant les écailles de la faute tomber de son âme
comme une croûte tombe d’une plaie au moment de la guérison.
L’Esprit Saint, qui avait fait de Marie la Mère du Sauveur,
commença son œuvre de salut à travers Marie,
Ciboire vivant du Salut incarné pour cet enfant qui allait naître
et était destiné à m’être uni,
moins par le sang que par la mission
qui fit de nous comme les lèvres qui forment la parole.
Jean était les lèvres et moi la Parole.
Il était le Précurseur dans l’Évangile
et par sa destinée de martyr.
Moi, celui qui transmet ma divine perfection à l’Évangile
inauguré par Jean et son martyre pour la défense de la Loi de Dieu.
Jean n’avait besoin d’aucun signe,
mais pour l’épaisseur de l’esprit des autres,
un signe était nécessaire.
Sur quoi Jean aurait-il fondé son affirmation
sinon sur une preuve irrécusable
que les yeux des hommes lents à voir
et les oreilles paresseuses auraient perçue ?
45.7 - De même, je n’avais pas besoin de baptême.
Mais la sagesse du Seigneur avait jugé
que ce devait être l’instant et la façon de nous rencontrer.
En faisant sortir Jean de sa grotte dans le désert
et moi de ma maison,
il nous a unis à ce moment précis
pour ouvrir sur moi le Ciel et descendre lui-même,
en Colombe divine,
sur celui qui aurait à baptiser les hommes avec cette Colombe ;
il voulut aussi faire descendre du Ciel
cette annonce encore plus puissante que l’annonciation de l’ange,
puisqu’elle provenait de mon Père :
“Voici mon Fils bien-aimé, en qui je mets ma complaisance.”
Cela pour que les hommes n’aient pas d’excuse ou de doute
pour savoir s’ils devaient me suivre ou non.
291> 45.8 - Les manifestations du Christ ont été nombreuses.
La première après la Nativité fut celle des mages,
la seconde au Temple,
la troisième sur les rives du Jourdain.
Puis vinrent les autres manifestations innombrables que je te ferai connaître,
car mes miracles sont des manifestations de ma nature divine
jusqu’aux dernières,
celles de ma Résurrection et de mon Ascension au Ciel.
Ma patrie fut comblée de mes manifestations.
Comme des semences jetées aux quatre points cardinaux,
elles se produisirent dans toutes les couches sociales
et en tout lieu de vie :
aux bergers,
aux puissants,
aux savants,
aux incrédules,
aux pécheurs,
aux prêtres,
aux dominateurs,
aux enfants,
aux soldats,
aux Hébreux,
aux païens.
De nos jours encore, elles se répètent
mais, comme autrefois, le monde ne les accepte pas
ou plutôt il n’accueille pas les miracles actuels
et il oublie ceux du passé.
Eh bien, je ne renonce pas.
Je me répète pour vous sauver, pour vous amener à la foi en moi.
À tous, je donne le moyen de désirer me connaître.
Et si une fois encore elle ne sert à rien,
si, comme des enfants cruels, ils rejettent le don sans en comprendre la valeur,
à toi, mon don restera et à eux ira mon indignation.
Je pourrai, une fois encore leur faire [note 2]
(Matthieu 11: 17; Luc 7: 32)
cet ancien reproche :
“Nous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé.
Nous avons entonné des lamentations et vous n’avez pas pleuré.”
Mais peu n’importe.
Laissons les “inconvertissables” accumuler sur leurs têtes des charbons ardents
et tournons-nous vers les brebis qui cherchent à connaître le Pasteur.
Le Pasteur, c’est moi et tu es la houlette qui les conduit à moi.»
---------
L'étude est bien commencée par les mêmes séquences
que l'année liturgique avec la semaine du Baptême du Seigneur
du 12 au 18 janvier 2020,
que nous finissons aujourd'hui en même temps...
Elle se poursuit comme une introduction
à la période du carême qui débutera
avec le mercredi des cendres le mercredi 26 février 2020...
C'en sera un préambule...
chapitre 5 Jésus tenté par le diable au désert.
chapitre 6: Satan se présente toujours avec un extérieur bienveillant.
des pages 22 à 29 de la première édition française.
______________________________________________________
-La suite sera
le chapitre 5 Jésus tenté par Satan au désert.
Comment vaincre la tentation.
À suivre
Catéchèse du vendredi 4 février 1944.
-chapitre 4:
Paroles de Jésus:
« Jean n’avait pas besoin de signe pour lui-même.
Son âme, sanctifiée dès le sein de sa mère,
possédait cette vue de l’intelligence surnaturelle
qui aurait été le lot de tous les hommes sans la faute d’Adam.
Si l’homme était resté en état de grâce, dans l’innocence et la fidélité à son Créateur, il aurait reconnu Dieu à travers les apparences extérieures.
Il est dit dans la Genèse
que le Seigneur Dieu parlait familièrement avec l’homme innocent
et que l’homme, loin de s’évanouir au son de cette voix,
la discernait sans se tromper.
Tel était le destin de l’homme :
voir et comprendre Dieu,
comme un fils à l’égard de son père.
Puis la faute est venue et l’homme n’a plus osé regarder Dieu,
il n’a plus su découvrir et comprendre Dieu.
Et il le sait de moins en moins.
Mais Jean, mon cousin Jean,
avait été purifié de la faute
quand la Pleine de Grâce s’était penchée avec amour pour embrasser
celle qui, de stérile, était devenue féconde [note 1 ] Élisabeth.
(note 1: voir la Visitation)
Le bébé avait tressailli de joie dans son sein
en sentant les écailles de la faute tomber de son âme
comme une croûte tombe d’une plaie au moment de la guérison.
L’Esprit Saint, qui avait fait de Marie la Mère du Sauveur,
commença son œuvre de salut à travers Marie,
Ciboire vivant du Salut incarné pour cet enfant qui allait naître
et était destiné à m’être uni,
moins par le sang que par la mission
qui fit de nous comme les lèvres qui forment la parole.
Jean était les lèvres et moi la Parole.
Il était le Précurseur dans l’Évangile
et par sa destinée de martyr.
Moi, celui qui transmet ma divine perfection à l’Évangile
inauguré par Jean et son martyre pour la défense de la Loi de Dieu.
Jean n’avait besoin d’aucun signe,
mais pour l’épaisseur de l’esprit des autres,
un signe était nécessaire.
Sur quoi Jean aurait-il fondé son affirmation
sinon sur une preuve irrécusable
que les yeux des hommes lents à voir
et les oreilles paresseuses auraient perçue ?
45.7 - De même, je n’avais pas besoin de baptême.
Mais la sagesse du Seigneur avait jugé
que ce devait être l’instant et la façon de nous rencontrer.
En faisant sortir Jean de sa grotte dans le désert
et moi de ma maison,
il nous a unis à ce moment précis
pour ouvrir sur moi le Ciel et descendre lui-même,
en Colombe divine,
sur celui qui aurait à baptiser les hommes avec cette Colombe ;
il voulut aussi faire descendre du Ciel
cette annonce encore plus puissante que l’annonciation de l’ange,
puisqu’elle provenait de mon Père :
“Voici mon Fils bien-aimé, en qui je mets ma complaisance.”
Cela pour que les hommes n’aient pas d’excuse ou de doute
pour savoir s’ils devaient me suivre ou non.
291> 45.8 - Les manifestations du Christ ont été nombreuses.
La première après la Nativité fut celle des mages,
la seconde au Temple,
la troisième sur les rives du Jourdain.
Puis vinrent les autres manifestations innombrables que je te ferai connaître,
car mes miracles sont des manifestations de ma nature divine
jusqu’aux dernières,
celles de ma Résurrection et de mon Ascension au Ciel.
Ma patrie fut comblée de mes manifestations.
Comme des semences jetées aux quatre points cardinaux,
elles se produisirent dans toutes les couches sociales
et en tout lieu de vie :
aux bergers,
aux puissants,
aux savants,
aux incrédules,
aux pécheurs,
aux prêtres,
aux dominateurs,
aux enfants,
aux soldats,
aux Hébreux,
aux païens.
De nos jours encore, elles se répètent
mais, comme autrefois, le monde ne les accepte pas
ou plutôt il n’accueille pas les miracles actuels
et il oublie ceux du passé.
Eh bien, je ne renonce pas.
Je me répète pour vous sauver, pour vous amener à la foi en moi.
45.9 - Sais-tu, Maria, ce que tu fais ?
Ce que je fais, plutôt, en te dévoilant l’Évangile ?
C’est une tentative plus forte pour amener les hommes vers moi.
C’est une tentative plus forte pour amener les hommes vers moi.
Tu l’as désiré par des prières ardentes.
Je ne me borne plus à la parole.
Elle les fatigue et les éloigne.
Je ne me borne plus à la parole.
Elle les fatigue et les éloigne.
C’est un péché, mais c’est comme ça.
J’ai recours à la vision, à la vision de mon Évangile
et je l’explique pour la rendre plus claire et plus attrayante.
À toi, je donne le réconfort de la vision.et je l’explique pour la rendre plus claire et plus attrayante.
À tous, je donne le moyen de désirer me connaître.
Et si une fois encore elle ne sert à rien,
si, comme des enfants cruels, ils rejettent le don sans en comprendre la valeur,
à toi, mon don restera et à eux ira mon indignation.
Je pourrai, une fois encore leur faire [note 2]
(Matthieu 11: 17; Luc 7: 32)
cet ancien reproche :
“Nous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé.
Nous avons entonné des lamentations et vous n’avez pas pleuré.”
Mais peu n’importe.
Laissons les “inconvertissables” accumuler sur leurs têtes des charbons ardents
et tournons-nous vers les brebis qui cherchent à connaître le Pasteur.
Le Pasteur, c’est moi et tu es la houlette qui les conduit à moi.»
---------
L'étude est bien commencée par les mêmes séquences
que l'année liturgique avec la semaine du Baptême du Seigneur
du 12 au 18 janvier 2020,
que nous finissons aujourd'hui en même temps...
Elle se poursuit comme une introduction
à la période du carême qui débutera
avec le mercredi des cendres le mercredi 26 février 2020...
C'en sera un préambule...
chapitre 5 Jésus tenté par le diable au désert.
chapitre 6: Satan se présente toujours avec un extérieur bienveillant.
des pages 22 à 29 de la première édition française.
______________________________________________________
-La suite sera
le chapitre 5 Jésus tenté par Satan au désert.
Comment vaincre la tentation.
À suivre
Dernière édition par Bryand le Dim Aoû 02 2020, 15:44, édité 1 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: L'oeuvre de Maria Valtorta. L'Évangile tel qu'il m'a été révélé. TEXTES SEULEMENT.
SUITE en ce mercredi des Cendres:
Ancienne édition : Tome 2, chapitre 5 et 6.
-équivalent dans la
nouvelle édition au Tome 1, chapitre 46.
--------------------------------
le chapitre 5 Jésus tenté par Satan au désert.
Comment vaincre la tentation.
26 février 2020:
Cette vision avait eu lieu
le jeudi 24 février 1944:
1er jeudi du Carême de l'année 1944.
Chapitre 5 et 6:
310> 46.1 - Je vois la solitude pierreuse déjà vue à ma gauche
dans la vision du Baptême de Jésus au Jourdain.
Cependant, je dois y avoir pénétré profondément,
parce que, en fait, je ne vois plus le beau fleuve aux eaux lentes et azurées
ni la veine verte qui le côtoie sur ses deux rives,
alimentée par cette artère aquatique.
Ici, rien que la solitude,
des pierres, une terre brûlée, réduite à l’état de poussière jaunâtre
qu’à chaque instant le vent soulève en petits tourbillons.
On dirait le souffle d’une bouche fiévreuse tant ils sont secs et brûlants,
torturants aussi pour la poussière qu’ils entraînent avec eux dans le nez et la gorge.
Çà et là, très rares, des petits buissons épineux dont on ne sait
comment ils peuvent résister dans cette désolation.
On dirait quelques rares touffes de cheveux sur le crâne d’un homme chauve.
Au dessus, un ciel impitoyablement azuré;
en bas le sol aride,
autour, des rochers et le silence.
C’est tout ce que je vois comme nature.
46.2 - Un énorme rocher forme un embryon de grotte[1].
( cette note 1: Voir ci-contre le croquis
noté par Maria Valtorta et,
plus loin, le dessin (à venir)
réalisé par Luigi Ferri sur les indications de Maria Valtorta. )
(ci-haut: photo Mont de la tentation)
(ci-bas: dessin de la grotte de la tentation
réalisé par Lorenzo Ferri selon les indication de Matria)
Assis sur une roche traînée à l’intérieur,
Jésus se tient adossé à la paroi. Il s’y repose du soleil brûlant.
Celui qui m’avertit intérieurement m’indique
que cette roche sur laquelle il est assis lui sert aussi d’agenouilloir et d’oreiller
quand il prend quelques heures de repos,
enroulé dans son manteau,
à la lueur des étoiles et dans l’air froid de la nuit.
De fait, là tout près, se trouve la besace que je lui ai vu prendre à son départ de Nazareth.
C’est tout son avoir et comme elle est flasque,
je comprends qu’elle est vide du peu de nourriture qu’y avait mise Marie.
Jésus est très maigre et pâle.
Il est assis avec les coudes appuyés sur les genoux
et les avant-bras portés en avant, les mains jointes avec les doigts entrelacés.
Il médite.
De temps à autre il lève son regard et le promène alentour et regarde le soleil presque au zénith dans le ciel azuré. De temps en temps et en particulier après avoir regardé les alentours et levé les yeux vers la lumière du soleil, il ferme les yeux et s’appuie sur le rocher qui lui sert d’abri, comme pris de vertige.
311> 46.3 - C’est alors que je vois apparaître l’horrible gueule de Satan.
Il ne se présente pas sous la forme
où nous nous le représentons avec cornes, queue, etc. etc.
On dirait un Bédouin enveloppé dans son habit et son manteau
qui semble un domino de mascarade.
Sur la tête, le turban dont les pans lui descendent jusqu’aux épaules pour les abriter,
et sur les côtés du visage, de sorte que de ce dernier
on ne voit
(figuration)
qu’un triangle étroit,
très brun avec des lèvres minces et tordues,
des yeux très noirs et renfoncés, d’où sortent des éclairs magnétiques.
Deux pupilles qui te pénètrent jusqu’au fond du cœur
où on ne lit rien, ou une seule parole : mystère.
Le contraire de l'œil de Jésus
qui vous fascine lui aussi par ses effluves magnétiques
qui vous pénètrent jusqu’au cœur
mais où on lit aussi que dans son cœur il n’y a que bonté et amour pour toi.
L'œil de Jésus est pour l’âme une caresse.
L'œil de Satan est un double poignard
qui vous perce et vous brûle.
46.4 - Il s’approche de Jésus :
—"Tu es seul ?"
Jésus le regarde sans répondre.
--------------------
À suivre.
Ancienne édition : Tome 2, chapitre 5 et 6.
-équivalent dans la
nouvelle édition au Tome 1, chapitre 46.
--------------------------------
le chapitre 5 Jésus tenté par Satan au désert.
Comment vaincre la tentation.
26 février 2020:
Cette vision avait eu lieu
le jeudi 24 février 1944:
1er jeudi du Carême de l'année 1944.
Chapitre 5 et 6:
310> 46.1 - Je vois la solitude pierreuse déjà vue à ma gauche
dans la vision du Baptême de Jésus au Jourdain.
Cependant, je dois y avoir pénétré profondément,
parce que, en fait, je ne vois plus le beau fleuve aux eaux lentes et azurées
ni la veine verte qui le côtoie sur ses deux rives,
alimentée par cette artère aquatique.
Ici, rien que la solitude,
des pierres, une terre brûlée, réduite à l’état de poussière jaunâtre
qu’à chaque instant le vent soulève en petits tourbillons.
On dirait le souffle d’une bouche fiévreuse tant ils sont secs et brûlants,
torturants aussi pour la poussière qu’ils entraînent avec eux dans le nez et la gorge.
Çà et là, très rares, des petits buissons épineux dont on ne sait
comment ils peuvent résister dans cette désolation.
On dirait quelques rares touffes de cheveux sur le crâne d’un homme chauve.
Au dessus, un ciel impitoyablement azuré;
en bas le sol aride,
autour, des rochers et le silence.
C’est tout ce que je vois comme nature.
46.2 - Un énorme rocher forme un embryon de grotte[1].
( cette note 1: Voir ci-contre le croquis
noté par Maria Valtorta et,
plus loin, le dessin (à venir)
réalisé par Luigi Ferri sur les indications de Maria Valtorta. )
(ci-haut: photo Mont de la tentation)
(ci-bas: dessin de la grotte de la tentation
réalisé par Lorenzo Ferri selon les indication de Matria)
Assis sur une roche traînée à l’intérieur,
Jésus se tient adossé à la paroi. Il s’y repose du soleil brûlant.
Celui qui m’avertit intérieurement m’indique
que cette roche sur laquelle il est assis lui sert aussi d’agenouilloir et d’oreiller
quand il prend quelques heures de repos,
enroulé dans son manteau,
à la lueur des étoiles et dans l’air froid de la nuit.
De fait, là tout près, se trouve la besace que je lui ai vu prendre à son départ de Nazareth.
C’est tout son avoir et comme elle est flasque,
je comprends qu’elle est vide du peu de nourriture qu’y avait mise Marie.
Jésus est très maigre et pâle.
Il est assis avec les coudes appuyés sur les genoux
et les avant-bras portés en avant, les mains jointes avec les doigts entrelacés.
Il médite.
De temps à autre il lève son regard et le promène alentour et regarde le soleil presque au zénith dans le ciel azuré. De temps en temps et en particulier après avoir regardé les alentours et levé les yeux vers la lumière du soleil, il ferme les yeux et s’appuie sur le rocher qui lui sert d’abri, comme pris de vertige.
311> 46.3 - C’est alors que je vois apparaître l’horrible gueule de Satan.
Il ne se présente pas sous la forme
où nous nous le représentons avec cornes, queue, etc. etc.
On dirait un Bédouin enveloppé dans son habit et son manteau
qui semble un domino de mascarade.
Sur la tête, le turban dont les pans lui descendent jusqu’aux épaules pour les abriter,
et sur les côtés du visage, de sorte que de ce dernier
on ne voit
(figuration)
qu’un triangle étroit,
très brun avec des lèvres minces et tordues,
des yeux très noirs et renfoncés, d’où sortent des éclairs magnétiques.
Deux pupilles qui te pénètrent jusqu’au fond du cœur
où on ne lit rien, ou une seule parole : mystère.
Le contraire de l'œil de Jésus
qui vous fascine lui aussi par ses effluves magnétiques
qui vous pénètrent jusqu’au cœur
mais où on lit aussi que dans son cœur il n’y a que bonté et amour pour toi.
L'œil de Jésus est pour l’âme une caresse.
L'œil de Satan est un double poignard
qui vous perce et vous brûle.
46.4 - Il s’approche de Jésus :
—"Tu es seul ?"
Jésus le regarde sans répondre.
--------------------
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Dim Mar 01 2020, 16:04, édité 4 fois
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Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: L'oeuvre de Maria Valtorta. L'Évangile tel qu'il m'a été révélé. TEXTES SEULEMENT.
SUITE
—"Comment es-tu arrivé ici? Tu t’es perdu?"
Jésus le regarde de nouveau et se tait.
—"Si j’avais de l’eau dans ma gourde, je t’en donnerais.
Mais je n’en ai pas. Mon cheval est crevé et je me dirige à pied vers le gué.
Là je boirai et je trouverai quelqu’un qui me donne un pain.
Je connais la route. Viens avec moi, je te conduirai. "
Jésus ne lève plus les yeux.
—"Tu ne réponds pas? Sais-tu que si tu restes ici tu vas mourir?
Déjà le vent se lève. Il va y avoir la tempête. Viens. "
Jésus serre les mains dans une muette prière.
—"Ah! C’est donc bien toi? Depuis le temps que je te cherche!
Et maintenant, cela fait si longtemps que je t’observe. Depuis le moment où tu as été baptisé.
Tu appelles l’Éternel ? Il est bien loin. Maintenant tu es sur terre et au milieu des hommes.
Et chez les hommes, c’est moi qui suis roi.
Pourtant, tu me fais pitié et je veux t’aider parce que tu es bon et que tu es venu te sacrifier, pour rien.
Les hommes te haïront à cause de ta bonté. Ils ne comprennent qu'or et mangeaille et jouissance.
Sacrifice, souffrance, obéissance sont pour eux des paroles mortes,
plus mortes que cette terre-ci et ses alentours.
Ils sont plus arides encore que cette poussière.
Il n’est que le serpent pour se cacher ici en attendant de mordre
et aussi le chacal pour te mettre en pièces.
312>
—Allons, viens. Ils ne méritent pas que l’on souffre pour eux. Je les connais mieux que toi."
Satan s’est assis en face de Jésus, Il le fouille de son regard terrible,
et sourit de sa bouche de serpent.
Jésus se tait toujours et prie mentalement.
46.5 -
—"Tu te défies de moi. Tu as tort. Je suis la sagesse de la terre.
Je puis te servir de maître pour t’aider à triompher.
Vois : l’important, c’est de triompher.
Puis, quand on s’est imposé au monde et quand on l’a séduit, alors on le mène où l’on veut.
Mais d’abord, il faut être comme il leur plaît, comme eux,
les séduire en leur faisant croire que nous les admirons et que nous les suivons dans leurs pensées.
Tu es jeune et beau. Commence par la femme.
C’est toujours par elle qu’on doit commencer.
Je me suis trompé en amenant la femme à la désobéissance.
J’aurais dû la conseiller d’une autre manière. J’en aurais fait un meilleur instrument et j’aurais vaincu Dieu.
J’ai été trop pressé. Mais Toi ! Je t’enseigne car il y a eu un jour
où je t’ai regardé avec une joie angélique et un reste de cet amour est demeuré en moi.
Mais Toi, écoute-moi et profite de mon expérience.
Donne-toi une compagne, où Toi, tu ne réussiras pas, elle réussira.
Tu es le nouvel Adam : Tu dois avoir ton Ève.
313> Et puis, comment peux-tu comprendre et guérir les maladies des sens,
si tu ne sais pas ce que c’est.
Ne sais-tu pas que la femme est le noyau d’où naît la plante de la passion et de l’orgueil ?
Pourquoi l’homme veut-il régner ?
Pourquoi veut-il être riche, puissant ? Pour posséder la femme.
Elle est comme l’alouette. Elle a besoin d’un scintillement qui l’attire.
L’or et la domination sont les deux faces du miroir
qui attire les femmes et la cause des maux du monde.
Regarde : derrière mille délits d’apparences diverses
il y en a neuf cent, au moins, qui ont leur racine
dans la faim de la possession de la femme
où dans la volonté d’une femme brûlée d’un désir que l’homme
ne satisfait pas encore ou ne satisfait plus.
Vas vers la femme si tu veux savoir ce qu’est la vie
et après, seulement tu sauras soigner et guérir les maux de l’humanité.
Elle est belle, tu sais, la femme ! Il n’est rien de plus beau au monde.
L’homme possède la pensée et la force.
Mais la femme ! Sa pensée est un parfum, son contact est caresse de fleurs.
Sa grâce est un vin enivrant, sa faiblesse est comme un écheveau de soie
ou les boucles frisées d’un bébé entre les mains de l’homme.
Sa caresse est une force qui se communique à la nôtre et l’enflamme.
La souffrance disparaît, et la fatigue, et les soucis quand il se pose auprès d'une femme.
Elle est entre nos bras comme un bouquet de fleurs.
46.6 -
—Mais, imbécile que je suis ! Tu as faim et je te parle de femme.
Ta vigueur est épuisée. Pour cette raison, ce parfum de la terre,
cette fleur de la création, ce fruit qui donne et suscite l’amour te parait sans valeur.
Mais regarde ces pierres, comme elles sont rondes et polies,
dorées sous les rayons du soleil couchant.
Ne dirait-on pas des pains ?
Toi, Fils de Dieu, Tu n’as qu’à dire: " Je le veux ",
pour qu’elles deviennent un pain odorant,
comme celui qu’à cette heure les ménagères tirent du four pour le repas de la famille.
Et ces acacias si arides, si Tu le veux, ne peuvent-ils pas se couvrir de fruits délicieux,
de dattes sucrées comme le miel? Rassasie-toi, Fils de Dieu.
Tu es le Maître de la terre. Elle se penche pour se mettre à tes pieds et apaiser ta faim.
Tu vois comme tu pâlis et chancelles, rien qu’à entendre parler de pain.
Pauvre Jésus! Es-tu affaibli au point de ne plus pouvoir commander au miracle ?
Veux-tu que je le fasse pour Toi ?
Je ne suis pas à ton niveau, mais je puis faire quelque chose.
Je me priverai pendant un an de ma force, je la rassemblerai toute,
mais je veux te servir parce que Tu es bon
et que je me souviens toujours que Tu es mon Dieu,
même si maintenant j’ai démérité de te donner ce nom.
Aide-moi de ta prière pour que je puisse... "
314>
—"Tais-toi! "Ce n’est pas seulement de pain que vit l’homme,
mais de toute parole qui vient de Dieu" [2].
(La note 2: Voir les conditions très dures du séjour
racontées par Jésus au chapitre 44. )
Jésus fera alors visiter à ses apôtres
le lieu (voir photo du poste précédent) des tentations qu'il a subies dans ce désert)).
Le démon a un sursaut de rage. Il grince des dents et serre les poings,
mais il se maîtrise et ses dents se desserrent pour ébaucher un sourire.
-----
À suivre.
—"Comment es-tu arrivé ici? Tu t’es perdu?"
Jésus le regarde de nouveau et se tait.
—"Si j’avais de l’eau dans ma gourde, je t’en donnerais.
Mais je n’en ai pas. Mon cheval est crevé et je me dirige à pied vers le gué.
Là je boirai et je trouverai quelqu’un qui me donne un pain.
Je connais la route. Viens avec moi, je te conduirai. "
Jésus ne lève plus les yeux.
—"Tu ne réponds pas? Sais-tu que si tu restes ici tu vas mourir?
Déjà le vent se lève. Il va y avoir la tempête. Viens. "
Jésus serre les mains dans une muette prière.
—"Ah! C’est donc bien toi? Depuis le temps que je te cherche!
Et maintenant, cela fait si longtemps que je t’observe. Depuis le moment où tu as été baptisé.
Tu appelles l’Éternel ? Il est bien loin. Maintenant tu es sur terre et au milieu des hommes.
Et chez les hommes, c’est moi qui suis roi.
Pourtant, tu me fais pitié et je veux t’aider parce que tu es bon et que tu es venu te sacrifier, pour rien.
Les hommes te haïront à cause de ta bonté. Ils ne comprennent qu'or et mangeaille et jouissance.
Sacrifice, souffrance, obéissance sont pour eux des paroles mortes,
plus mortes que cette terre-ci et ses alentours.
Ils sont plus arides encore que cette poussière.
Il n’est que le serpent pour se cacher ici en attendant de mordre
et aussi le chacal pour te mettre en pièces.
312>
—Allons, viens. Ils ne méritent pas que l’on souffre pour eux. Je les connais mieux que toi."
Satan s’est assis en face de Jésus, Il le fouille de son regard terrible,
et sourit de sa bouche de serpent.
Jésus se tait toujours et prie mentalement.
46.5 -
—"Tu te défies de moi. Tu as tort. Je suis la sagesse de la terre.
Je puis te servir de maître pour t’aider à triompher.
Vois : l’important, c’est de triompher.
Puis, quand on s’est imposé au monde et quand on l’a séduit, alors on le mène où l’on veut.
Mais d’abord, il faut être comme il leur plaît, comme eux,
les séduire en leur faisant croire que nous les admirons et que nous les suivons dans leurs pensées.
Tu es jeune et beau. Commence par la femme.
C’est toujours par elle qu’on doit commencer.
Je me suis trompé en amenant la femme à la désobéissance.
J’aurais dû la conseiller d’une autre manière. J’en aurais fait un meilleur instrument et j’aurais vaincu Dieu.
J’ai été trop pressé. Mais Toi ! Je t’enseigne car il y a eu un jour
où je t’ai regardé avec une joie angélique et un reste de cet amour est demeuré en moi.
Mais Toi, écoute-moi et profite de mon expérience.
Donne-toi une compagne, où Toi, tu ne réussiras pas, elle réussira.
Tu es le nouvel Adam : Tu dois avoir ton Ève.
313> Et puis, comment peux-tu comprendre et guérir les maladies des sens,
si tu ne sais pas ce que c’est.
Ne sais-tu pas que la femme est le noyau d’où naît la plante de la passion et de l’orgueil ?
Pourquoi l’homme veut-il régner ?
Pourquoi veut-il être riche, puissant ? Pour posséder la femme.
Elle est comme l’alouette. Elle a besoin d’un scintillement qui l’attire.
L’or et la domination sont les deux faces du miroir
qui attire les femmes et la cause des maux du monde.
Regarde : derrière mille délits d’apparences diverses
il y en a neuf cent, au moins, qui ont leur racine
dans la faim de la possession de la femme
où dans la volonté d’une femme brûlée d’un désir que l’homme
ne satisfait pas encore ou ne satisfait plus.
Vas vers la femme si tu veux savoir ce qu’est la vie
et après, seulement tu sauras soigner et guérir les maux de l’humanité.
Elle est belle, tu sais, la femme ! Il n’est rien de plus beau au monde.
L’homme possède la pensée et la force.
Mais la femme ! Sa pensée est un parfum, son contact est caresse de fleurs.
Sa grâce est un vin enivrant, sa faiblesse est comme un écheveau de soie
ou les boucles frisées d’un bébé entre les mains de l’homme.
Sa caresse est une force qui se communique à la nôtre et l’enflamme.
La souffrance disparaît, et la fatigue, et les soucis quand il se pose auprès d'une femme.
Elle est entre nos bras comme un bouquet de fleurs.
46.6 -
—Mais, imbécile que je suis ! Tu as faim et je te parle de femme.
Ta vigueur est épuisée. Pour cette raison, ce parfum de la terre,
cette fleur de la création, ce fruit qui donne et suscite l’amour te parait sans valeur.
Mais regarde ces pierres, comme elles sont rondes et polies,
dorées sous les rayons du soleil couchant.
Ne dirait-on pas des pains ?
Toi, Fils de Dieu, Tu n’as qu’à dire: " Je le veux ",
pour qu’elles deviennent un pain odorant,
comme celui qu’à cette heure les ménagères tirent du four pour le repas de la famille.
Et ces acacias si arides, si Tu le veux, ne peuvent-ils pas se couvrir de fruits délicieux,
de dattes sucrées comme le miel? Rassasie-toi, Fils de Dieu.
Tu es le Maître de la terre. Elle se penche pour se mettre à tes pieds et apaiser ta faim.
Tu vois comme tu pâlis et chancelles, rien qu’à entendre parler de pain.
Pauvre Jésus! Es-tu affaibli au point de ne plus pouvoir commander au miracle ?
Veux-tu que je le fasse pour Toi ?
Je ne suis pas à ton niveau, mais je puis faire quelque chose.
Je me priverai pendant un an de ma force, je la rassemblerai toute,
mais je veux te servir parce que Tu es bon
et que je me souviens toujours que Tu es mon Dieu,
même si maintenant j’ai démérité de te donner ce nom.
Aide-moi de ta prière pour que je puisse... "
314>
—"Tais-toi! "Ce n’est pas seulement de pain que vit l’homme,
mais de toute parole qui vient de Dieu" [2].
(La note 2: Voir les conditions très dures du séjour
racontées par Jésus au chapitre 44. )
- ce passage au chapitre 44:
- [url=http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME 02/02-044.htm#ConditionsSejour]http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2002/02-044.htm#ConditionsSejour[/url]
Jésus fera alors visiter à ses apôtres
le lieu (voir photo du poste précédent) des tentations qu'il a subies dans ce désert)).
Le démon a un sursaut de rage. Il grince des dents et serre les poings,
mais il se maîtrise et ses dents se desserrent pour ébaucher un sourire.
-----
À suivre.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Re: L'oeuvre de Maria Valtorta. L'Évangile tel qu'il m'a été révélé. TEXTES SEULEMENT.
SUITE:
—"Je comprends. Tu es au-dessus des nécessités de la terre
et cela te dégoûte de te servir de moi. Je l’ai mérité.
46.7 - Mais, viens alors et
vois ce qui se passe dans la Maison de Dieu.
Vois comme les prêtres aussi ne se refusent pas à composer entre l’esprit et la chair,
parce que, enfin ce sont des hommes et pas des anges.
Accomplis un miracle spirituel.
Je te porte sur le pinacle du Temple et là-haut,
Tu te transfigures en une merveilleuse beauté.
Ensuite, appelle les cohortes angéliques et dis leur de te faire de leurs ailes entrelacées
une estrade pour tes pieds et de te faire descendre ainsi dans la cour principale.
Qu’ils te voient et se rappellent qu’il y a un Dieu.
De temps à autre, ces manifestations sont nécessaires parce que l’homme a une mémoire si courte,
spécialement pour ce qui est spirituel.
Tu sais comme les anges seront heureux de te donner où poser ton pied [3]
(la note [3]: Cf. Psaume 90 (91):11-12.
Satan ne cite pas la Parole de Dieu
(selon Maria Valtorta, il ne le peut pas), mais y fait référence).
et une échelle pour que tu descendes ! " [4]
(la note [4]: Cf. Genèse 28,12).
—''Ne mets pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu a-t-il dit.''[5]
(la note [5]: Deutéronome 6,16).
—"Tu comprends que même ton apparition ne changerait pas les choses
et que le Temple continuerait d’être marché et corruption.
Ta divine sagesse le sait, que les cœurs des ministres du Temple
sont un nid de vipères qui entre-dévorent pour arriver au pouvoir.
Il n’y a pour les dompter que la puissance humaine.
46.8 - Alors, viens. Adore-moi. Je te donnerai la terre.
Alexandre, Cyrus, César,
tous les plus grands conquérants du passé,
ou encore vivants seront semblables à de vulgaires chefs de caravanes
par rapport à Toi qui auras tous les royaumes de la terre sous ton sceptre
et avec les royaumes toutes les richesses, toutes les splendeurs de la terre,
et femmes, et chevaux et soldats et temples.
Tu pourras élever partout ton Signe quand Tu seras le Roi des Rois et le Seigneur du monde.
Alors, Tu seras obéi et respecté par le peuple et le sacerdoce.
Toutes les castes t’honoreront et Te serviront parce que Tu seras le Puissant, l’unique, le Seigneur.
315> Adore-moi un seul instant !
Enlève-moi la soif que j’ai d’être adoré ! C’est elle qui m’a perdu.
Mais elle est restée en moi et me brûle.
Les flammes de l’Enfer sont fraîcheur de l’air au matin,
en comparaison de cette ardeur qui me brûle au dedans.
C’est mon enfer, cette soif.
Un instant, un seul instant, ô Christ, Toi qui es bon !
Un instant de joie pour l’Éternel Torturé !
Fais-moi éprouver ce que veut dire être Dieu et je te serai dévoué,
obéissant comme un esclave pour toute la vie, pour toutes tes entreprises.
Un instant ! Un seul instant, et je ne te tourmenterai plus !"
Et Satan se jette à genoux, suppliant.
46.9 - Jésus s’est mis debout, au contraire. Plus amaigri après ces jours de jeûne,
il semble encore plus grand. Son visage est terrible de sévérité et de puissance.
Ses yeux sont deux saphirs qui jettent des flammes.
Sa voix est un tonnerre qui se répercute dans la cavité du rocher
et se répand sur les roches et la terre désolée, quand il dit :
—"Va-t-en Satan. Il est écrit :
Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et serviras Lui seul" [6]
(la note [6]: Deutéronome 5: 9 et Exode 20: 5).
Satan avec un cri déchirant de damné et de haine inexprimable,
saute debout, terrible à voir dans sa fureur,
dans sa personnalité toute fumante.
Et puis il disparaît avec un nouveau hurlement de malédiction.
46.10 - Jésus s’assied, fatigué en appuyant sa tête en arrière contre le rocher.
Il paraît à bout. Il sue.
Mais des êtres angéliques viennent de leurs ailes
renouveler l’air dans la chaleur étouffante de la grotte,
la purifiant et la rafraîchissant.
Jésus ouvre les yeux et sourit. Je ne le vois pas manger.
On dirait qu’il se nourrit du parfum du Paradis et en sort revigoré.
(( Matthieu 4: 11 « Alors le diable le quitte.
Et voici que des anges s'approchèrent,
et ils le servaient. » )).
- Le soleil disparaît au couchant. Jésus prend la besace vide et, accompagné par les anges qui volant au-dessus de Lui, lui font une douce lumière, pendant que la nuit tombe très rapidement, il se dirige vers l’Est ou plutôt vers le Nord Est. Il a repris son expression habituelle, sa démarche assurée. Il lui reste seulement comme souvenir de son jeûne prolongé un aspect plus ascétique avec son visage amaigri et pâle et ses yeux ravis dans une joie qui n’est pas de cette terre. »
FIN DE l'épisode de LA TENTATION AU DÉSERT.
------
La fin du chapitre 6 (à l'encadré: 46.11
à
46-16)
à suivre au poste suivant;
voir la présentation (encadré deux postes précédents).
--------------------
—"Je comprends. Tu es au-dessus des nécessités de la terre
et cela te dégoûte de te servir de moi. Je l’ai mérité.
46.7 - Mais, viens alors et
vois ce qui se passe dans la Maison de Dieu.
Vois comme les prêtres aussi ne se refusent pas à composer entre l’esprit et la chair,
parce que, enfin ce sont des hommes et pas des anges.
Accomplis un miracle spirituel.
Je te porte sur le pinacle du Temple et là-haut,
Tu te transfigures en une merveilleuse beauté.
Ensuite, appelle les cohortes angéliques et dis leur de te faire de leurs ailes entrelacées
une estrade pour tes pieds et de te faire descendre ainsi dans la cour principale.
Qu’ils te voient et se rappellent qu’il y a un Dieu.
De temps à autre, ces manifestations sont nécessaires parce que l’homme a une mémoire si courte,
spécialement pour ce qui est spirituel.
Tu sais comme les anges seront heureux de te donner où poser ton pied [3]
(la note [3]: Cf. Psaume 90 (91):11-12.
Satan ne cite pas la Parole de Dieu
(selon Maria Valtorta, il ne le peut pas), mais y fait référence).
et une échelle pour que tu descendes ! " [4]
(la note [4]: Cf. Genèse 28,12).
—''Ne mets pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu a-t-il dit.''[5]
(la note [5]: Deutéronome 6,16).
—"Tu comprends que même ton apparition ne changerait pas les choses
et que le Temple continuerait d’être marché et corruption.
Ta divine sagesse le sait, que les cœurs des ministres du Temple
sont un nid de vipères qui entre-dévorent pour arriver au pouvoir.
Il n’y a pour les dompter que la puissance humaine.
46.8 - Alors, viens. Adore-moi. Je te donnerai la terre.
Alexandre, Cyrus, César,
tous les plus grands conquérants du passé,
ou encore vivants seront semblables à de vulgaires chefs de caravanes
par rapport à Toi qui auras tous les royaumes de la terre sous ton sceptre
et avec les royaumes toutes les richesses, toutes les splendeurs de la terre,
et femmes, et chevaux et soldats et temples.
Tu pourras élever partout ton Signe quand Tu seras le Roi des Rois et le Seigneur du monde.
Alors, Tu seras obéi et respecté par le peuple et le sacerdoce.
Toutes les castes t’honoreront et Te serviront parce que Tu seras le Puissant, l’unique, le Seigneur.
315> Adore-moi un seul instant !
Enlève-moi la soif que j’ai d’être adoré ! C’est elle qui m’a perdu.
Mais elle est restée en moi et me brûle.
Les flammes de l’Enfer sont fraîcheur de l’air au matin,
en comparaison de cette ardeur qui me brûle au dedans.
C’est mon enfer, cette soif.
Un instant, un seul instant, ô Christ, Toi qui es bon !
Un instant de joie pour l’Éternel Torturé !
Fais-moi éprouver ce que veut dire être Dieu et je te serai dévoué,
obéissant comme un esclave pour toute la vie, pour toutes tes entreprises.
Un instant ! Un seul instant, et je ne te tourmenterai plus !"
Et Satan se jette à genoux, suppliant.
46.9 - Jésus s’est mis debout, au contraire. Plus amaigri après ces jours de jeûne,
il semble encore plus grand. Son visage est terrible de sévérité et de puissance.
Ses yeux sont deux saphirs qui jettent des flammes.
Sa voix est un tonnerre qui se répercute dans la cavité du rocher
et se répand sur les roches et la terre désolée, quand il dit :
—"Va-t-en Satan. Il est écrit :
Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et serviras Lui seul" [6]
(la note [6]: Deutéronome 5: 9 et Exode 20: 5).
Satan avec un cri déchirant de damné et de haine inexprimable,
saute debout, terrible à voir dans sa fureur,
dans sa personnalité toute fumante.
Et puis il disparaît avec un nouveau hurlement de malédiction.
46.10 - Jésus s’assied, fatigué en appuyant sa tête en arrière contre le rocher.
Il paraît à bout. Il sue.
Mais des êtres angéliques viennent de leurs ailes
renouveler l’air dans la chaleur étouffante de la grotte,
la purifiant et la rafraîchissant.
Jésus ouvre les yeux et sourit. Je ne le vois pas manger.
On dirait qu’il se nourrit du parfum du Paradis et en sort revigoré.
(( Matthieu 4: 11 « Alors le diable le quitte.
Et voici que des anges s'approchèrent,
et ils le servaient. » )).
- Le soleil disparaît au couchant. Jésus prend la besace vide et, accompagné par les anges qui volant au-dessus de Lui, lui font une douce lumière, pendant que la nuit tombe très rapidement, il se dirige vers l’Est ou plutôt vers le Nord Est. Il a repris son expression habituelle, sa démarche assurée. Il lui reste seulement comme souvenir de son jeûne prolongé un aspect plus ascétique avec son visage amaigri et pâle et ses yeux ravis dans une joie qui n’est pas de cette terre. »
FIN DE l'épisode de LA TENTATION AU DÉSERT.
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La fin du chapitre 6 (à l'encadré: 46.11
à
46-16)
à suivre au poste suivant;
voir la présentation (encadré deux postes précédents).
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_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
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Province:
Re: L'oeuvre de Maria Valtorta. L'Évangile tel qu'il m'a été révélé. TEXTES SEULEMENT.
SUITE:
le Chapitre 6 par 46.11 à 46.15
Catéchèse de Jésus du jeudi 24 février 1944.
315> 46.11 - Jésus dit à sa petite âme Maria :
-"Hier, tu n'avais pas la force que te donne ma volonté et tu n'étais en conséquence qu'un être à moitié vivant.
J'ai fait reposer tes membres et je t'ai fait faire l'unique jeûne qui te pèse :
celui de ma parole. Pauvre Marie ! Tu as fait le mercredi des Cendres.
En tout tu as senti le goût de la cendre, parce que tu étais sans ton Maître.
Je ne manifestais pas ma présence, mais j'étais là"
28> Ce matin, puisque l'angoisse est réciproque, je t'ai murmuré dans ton demi sommeil :
"Agneau de Dieu qui portes
les péchés du monde, donne-nous la paix ..."
Je te l'ai fait répéter plusieurs fois
et je l'ai répété en même temps.
Tu as cru que j'aurais parlé de ce sujet. Non.
C'était d'abord le sujet que je t'ai montré et que je t'expliquerai, ensuite, ce soir je t'expliquerai cet autre.
46.12 - Satan, tu l'as vu, se présente
toujours avec un extérieur sympathique, sous un aspect ordinaire.
Si les âmes sont attentives
et surtout en contact spirituel avec Dieu,
elles se rendent compte de cette observation qui les rend circonspectes
et promptes pour combattre les embûches du démon.
Mais si les âmes sont inattentives au divin,
séparées de lui par des tendances charnelles qui les envahissent
et les rendent sourdes n'utilisant pas le secours
de la prière qui les unit à Dieu
et fait couler sa force comme par un canal dans le cœur de l'homme,
alors elles s'aperçoivent difficilement du piège dissimulé sous une apparence inoffensive et y tombent.
S'en dégager après cela est très difficile.
46.13 - Les deux chemins que prend plus communément Satan pour arriver aux âmes sont l'attrait charnel et la gourmandise, Il commence toujours par le côté matériel de la nature. Après l’avoir démantelé et asservi, il dirige l’attaque vers la partie supérieure.
D’abord le côté moral : la pensée avec son orgueil et ses convoitises; puis l’esprit, en lui enlevant non seulement l’amour, mais aussi la crainte de Dieu. L’amour divin n’existe déjà plus quand l’homme l’a remplacé par d’autres amours humains. C’est alors que l’homme s’abandonne corps et âme à Satan pour arriver aux jouissances qu’il poursuit, pour s’y attacher toujours plus.
46.14 - Comment je me suis comporté, tu l’as vu. Silence et prière.
Silence.
Car si Satan exerce son entreprise de séduction et cherche à nous circonvenir,
on doit le supporter sans sottes impatiences et sans peurs déprimantes,
mais réagir avec fermeté à sa présence et par la prière à ses séductions.
29> Inutile de discuter avec Satan.
Lui serait victorieux car il est fort dans sa dialectique.
Il n'y a que Dieu pour le vaincre,
et alors recourir à Dieu qui parle par nous, à travers nous,
pour montrer à Satan ce nom et ce Signe,
non pas écrits sur un papier ou gravés sur le bols,
mais inscrits et gravés dans les cœurs.
Mon Nom, mon Signe.
Répliquer à Satan uniquement quand il insinue qu'il est comme Dieu
en utilisant la parole de Dieu. Il ne la supporte pas.
46.15 - Puis, après la lutte, vient la victoire
et les Anges servent le vainqueur et le protègent contre la haine de Satan.
Ils le réconfortent avec une rosée céleste,
avec la Grâce qu'ils déversent à pleines mains dans le cœur du fils fidèle,
avec une bénédiction qui est une caresse pour l'esprit.
Il faut avoir la volonté de vaincre Satan,
la foi en Dieu et en son aide,
la foi dans la puissance de la prière et la bonté du Seigneur.
Alors Satan ne peut nous faire du mal.
Va en paix. Ce soir je te réjouirai avec le reste."
-------
À suivre.
le Chapitre 6 par 46.11 à 46.15
Catéchèse de Jésus du jeudi 24 février 1944.
315> 46.11 - Jésus dit à sa petite âme Maria :
-"Hier, tu n'avais pas la force que te donne ma volonté et tu n'étais en conséquence qu'un être à moitié vivant.
J'ai fait reposer tes membres et je t'ai fait faire l'unique jeûne qui te pèse :
celui de ma parole. Pauvre Marie ! Tu as fait le mercredi des Cendres.
En tout tu as senti le goût de la cendre, parce que tu étais sans ton Maître.
Je ne manifestais pas ma présence, mais j'étais là"
28> Ce matin, puisque l'angoisse est réciproque, je t'ai murmuré dans ton demi sommeil :
"Agneau de Dieu qui portes
les péchés du monde, donne-nous la paix ..."
Je te l'ai fait répéter plusieurs fois
et je l'ai répété en même temps.
Tu as cru que j'aurais parlé de ce sujet. Non.
C'était d'abord le sujet que je t'ai montré et que je t'expliquerai, ensuite, ce soir je t'expliquerai cet autre.
46.12 - Satan, tu l'as vu, se présente
toujours avec un extérieur sympathique, sous un aspect ordinaire.
Si les âmes sont attentives
et surtout en contact spirituel avec Dieu,
elles se rendent compte de cette observation qui les rend circonspectes
et promptes pour combattre les embûches du démon.
Mais si les âmes sont inattentives au divin,
séparées de lui par des tendances charnelles qui les envahissent
et les rendent sourdes n'utilisant pas le secours
de la prière qui les unit à Dieu
et fait couler sa force comme par un canal dans le cœur de l'homme,
alors elles s'aperçoivent difficilement du piège dissimulé sous une apparence inoffensive et y tombent.
S'en dégager après cela est très difficile.
46.13 - Les deux chemins que prend plus communément Satan pour arriver aux âmes sont l'attrait charnel et la gourmandise, Il commence toujours par le côté matériel de la nature. Après l’avoir démantelé et asservi, il dirige l’attaque vers la partie supérieure.
D’abord le côté moral : la pensée avec son orgueil et ses convoitises; puis l’esprit, en lui enlevant non seulement l’amour, mais aussi la crainte de Dieu. L’amour divin n’existe déjà plus quand l’homme l’a remplacé par d’autres amours humains. C’est alors que l’homme s’abandonne corps et âme à Satan pour arriver aux jouissances qu’il poursuit, pour s’y attacher toujours plus.
46.14 - Comment je me suis comporté, tu l’as vu. Silence et prière.
Silence.
Car si Satan exerce son entreprise de séduction et cherche à nous circonvenir,
on doit le supporter sans sottes impatiences et sans peurs déprimantes,
mais réagir avec fermeté à sa présence et par la prière à ses séductions.
29> Inutile de discuter avec Satan.
Lui serait victorieux car il est fort dans sa dialectique.
Il n'y a que Dieu pour le vaincre,
et alors recourir à Dieu qui parle par nous, à travers nous,
pour montrer à Satan ce nom et ce Signe,
non pas écrits sur un papier ou gravés sur le bols,
mais inscrits et gravés dans les cœurs.
Mon Nom, mon Signe.
Répliquer à Satan uniquement quand il insinue qu'il est comme Dieu
en utilisant la parole de Dieu. Il ne la supporte pas.
46.15 - Puis, après la lutte, vient la victoire
et les Anges servent le vainqueur et le protègent contre la haine de Satan.
Ils le réconfortent avec une rosée céleste,
avec la Grâce qu'ils déversent à pleines mains dans le cœur du fils fidèle,
avec une bénédiction qui est une caresse pour l'esprit.
Il faut avoir la volonté de vaincre Satan,
la foi en Dieu et en son aide,
la foi dans la puissance de la prière et la bonté du Seigneur.
Alors Satan ne peut nous faire du mal.
Va en paix. Ce soir je te réjouirai avec le reste."
-------
À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: L'oeuvre de Maria Valtorta. L'Évangile tel qu'il m'a été révélé. TEXTES SEULEMENT.
SUITE:
chapitre 7: (47.1 à 47.3);
chapitre 8 : (47.4 à 47.10).
--chapitre 7 :
Ancienne édition : Tome 2, chapitre 7.
Nouvelle édition : Tome 1, chapitre 47.
La rencontre avec Jean et Jacques.
Jésus quitte sa solitude au désert et revient aux environs de l'endroit de son baptême.
-Vision du vendredi 25 février 1944.
317> 47.1 - Je vois Jésus cheminer le long de la bande verte qui borde le Jourdain.
Il est revenu à peu près à l’endroit qui a vu son baptême,
près du gué qui paraît être très connu
et fréquenté pour passer sur l’autre rive, vers la Pérée.
Mais alors qu’il y avait foule, l’endroit paraît maintenant désert.
Seuls quelques voyageurs le parcourent, à pied, à cheval ou à dos d’âne.
Jésus paraît ne leur prêter aucune attention.
Il avance en direction du nord comme absorbé dans ses pensées.
Quand il arrive à la hauteur du gué, il croise un groupe d’hommes d’âges divers qui discutent avec animation puis se séparent, une partie allant vers le sud, l’autre remontant vers le nord. Parmi ces derniers, je vois qu’il y a Jean et Jacques.
47.2 - Jean, le premier, voit Jésus et le montre à son frère et à ses compagnons.
Ils parlent un peu entre eux puis Jean se met à marcher rapidement pour rejoindre Jésus.
Jacques le suit moins vite.
Les autres ne s’en soucient guère. Ils marchent lentement en discutant.
318> Quand Jean arrive près de Jésus, à peine à deux ou trois mètres derrière lui, il crie :
—«Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde !»
Jésus se retourne et le regarde. Ils sont à quelques pas l’un de l’autre.
Ils s’observent, Jésus de son regard sérieux et pénétrant,
Jean de son regard pur et rieur dans son charmant visage juvénile
qui pourrait être celui d’une jeune fille.
On lui donne plus ou moins vingt ans et sur ses joues roses, on ne remarque rien
qu’un duvet blond qui ressemble à un voile d’or.
—Qui cherches-tu ? demande Jésus.
—Toi, Maître.
—Comment sais-tu que je suis maître ?
—C’est Jean-Baptiste qui me l’a dit.
—Et alors, pourquoi m’appelles-tu Agneau ?
—Parce que je l’ai entendu t’appeler comme cela, un jour où tu es passé, il y a plus d’un mois.
—Qu’attends-tu de moi ?
—Que tu nous dises les paroles de vie éternelle et que tu nous consoles.
—Mais qui es-tu ?
—Je suis Jean, fils de Zébédée,
et lui, c’est mon frère Jacques.
Nous sommes de Galilée, nous sommes pêcheurs et nous sommes aussi disciples de Jean.
Lui, il nous disait des paroles de vie et nous l’écoutions, car nous voulons suivre Dieu,
et par la pénitence mériter son pardon
en préparant les chemins du cœur
à la venue du Messie.
C’est toi. Jean l’a dit, car il a vu le signe de la Colombe se poser sur toi,
et nous a dit : “Voici l’Agneau de Dieu.”
Moi, je te dis : Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde,
donne-nous la paix, parce que nous n’avons plus de guide, et notre âme est troublée.
—Où est Jean ?
—Hérode l’a fait arrêter.
Il est en prison à Machéronte.
Nous revenons de là.
47.3 - Laisse-nous venir avec toi, Maître. Montre-nous où tu habites.
319>
—Venez, mais savez-vous ce que vous cherchez ?
Celui qui me suit devra tout abandonner : maison, parents, façon de penser, et même la vie.
Je ferai de vous mes disciples et mes amis si vous le voulez.
Mais moi, je n’ai ni richesses ni protections.
Je suis pauvre, et le serai davantage au point de ne pas avoir où reposer ma tête,
et je serai persécuté
plus qu’une brebis perdue n’est poursuivie par les loups.
Mon enseignement est encore plus sévère que celui de Jean,
car il interdit le ressentiment.
Il concerne moins l’extérieur que l’âme.
Vous devrez renaître si vous voulez être mes disciples.
Le voulez-vous ?
—Oui, Maître. Toi seul as les paroles qui nous donnent la lumière.
Elles descendent, et là où étaient les ténèbres de la désolation par absence de guide,
elles apportent la clarté du soleil.
—Venez donc et marchons. Je vous instruirai en route.»
--------
fin de la vision.
Le chapitre 8 (au poste qui suivra)
sera la catéchèse de Jésus donnée à Maria suite à cette vision
pour notre enseignement.
------
À suivre.
chapitre 7: (47.1 à 47.3);
chapitre 8 : (47.4 à 47.10).
--chapitre 7 :
Ancienne édition : Tome 2, chapitre 7.
Nouvelle édition : Tome 1, chapitre 47.
La rencontre avec Jean et Jacques.
Jésus quitte sa solitude au désert et revient aux environs de l'endroit de son baptême.
- perspective aux environ du Jourdain :
- https://www.google.fr/maps/place/Allenby+Bridge/@31.8491757,35.4443719,10.96z/data=!4m5!3m4!1s0x151cc98ba2291fff:0x1584736a8043494e!8m2!3d31.874191!4d35.540801?hl=fr VOIR AUSSI https://www.google.ca/maps/place/Al-Maghtas/@31.8358288,35.5436201,16.13z/data=!4m5!3m4!1s0x151cca65ee2174fb:0x4e1d67105b9da51b!8m2!3d31.8374644!4d35.5495859?hl=fr
-Vision du vendredi 25 février 1944.
317> 47.1 - Je vois Jésus cheminer le long de la bande verte qui borde le Jourdain.
Il est revenu à peu près à l’endroit qui a vu son baptême,
près du gué qui paraît être très connu
et fréquenté pour passer sur l’autre rive, vers la Pérée.
Mais alors qu’il y avait foule, l’endroit paraît maintenant désert.
Seuls quelques voyageurs le parcourent, à pied, à cheval ou à dos d’âne.
Jésus paraît ne leur prêter aucune attention.
Il avance en direction du nord comme absorbé dans ses pensées.
Quand il arrive à la hauteur du gué, il croise un groupe d’hommes d’âges divers qui discutent avec animation puis se séparent, une partie allant vers le sud, l’autre remontant vers le nord. Parmi ces derniers, je vois qu’il y a Jean et Jacques.
47.2 - Jean, le premier, voit Jésus et le montre à son frère et à ses compagnons.
Ils parlent un peu entre eux puis Jean se met à marcher rapidement pour rejoindre Jésus.
Jacques le suit moins vite.
Les autres ne s’en soucient guère. Ils marchent lentement en discutant.
318> Quand Jean arrive près de Jésus, à peine à deux ou trois mètres derrière lui, il crie :
—«Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde !»
Jésus se retourne et le regarde. Ils sont à quelques pas l’un de l’autre.
Ils s’observent, Jésus de son regard sérieux et pénétrant,
Jean de son regard pur et rieur dans son charmant visage juvénile
qui pourrait être celui d’une jeune fille.
On lui donne plus ou moins vingt ans et sur ses joues roses, on ne remarque rien
qu’un duvet blond qui ressemble à un voile d’or.
—Qui cherches-tu ? demande Jésus.
—Toi, Maître.
—Comment sais-tu que je suis maître ?
—C’est Jean-Baptiste qui me l’a dit.
—Et alors, pourquoi m’appelles-tu Agneau ?
—Parce que je l’ai entendu t’appeler comme cela, un jour où tu es passé, il y a plus d’un mois.
—Qu’attends-tu de moi ?
—Que tu nous dises les paroles de vie éternelle et que tu nous consoles.
—Mais qui es-tu ?
—Je suis Jean, fils de Zébédée,
et lui, c’est mon frère Jacques.
Nous sommes de Galilée, nous sommes pêcheurs et nous sommes aussi disciples de Jean.
Lui, il nous disait des paroles de vie et nous l’écoutions, car nous voulons suivre Dieu,
et par la pénitence mériter son pardon
en préparant les chemins du cœur
à la venue du Messie.
C’est toi. Jean l’a dit, car il a vu le signe de la Colombe se poser sur toi,
et nous a dit : “Voici l’Agneau de Dieu.”
Moi, je te dis : Agneau de Dieu, qui enlèves les péchés du monde,
donne-nous la paix, parce que nous n’avons plus de guide, et notre âme est troublée.
—Où est Jean ?
—Hérode l’a fait arrêter.
Il est en prison à Machéronte.
- Machéronte sur la carte, à 64 kilomètres de là:
Nous revenons de là.
47.3 - Laisse-nous venir avec toi, Maître. Montre-nous où tu habites.
319>
—Venez, mais savez-vous ce que vous cherchez ?
Celui qui me suit devra tout abandonner : maison, parents, façon de penser, et même la vie.
Je ferai de vous mes disciples et mes amis si vous le voulez.
Mais moi, je n’ai ni richesses ni protections.
Je suis pauvre, et le serai davantage au point de ne pas avoir où reposer ma tête,
et je serai persécuté
plus qu’une brebis perdue n’est poursuivie par les loups.
Mon enseignement est encore plus sévère que celui de Jean,
car il interdit le ressentiment.
Il concerne moins l’extérieur que l’âme.
Vous devrez renaître si vous voulez être mes disciples.
Le voulez-vous ?
—Oui, Maître. Toi seul as les paroles qui nous donnent la lumière.
Elles descendent, et là où étaient les ténèbres de la désolation par absence de guide,
elles apportent la clarté du soleil.
—Venez donc et marchons. Je vous instruirai en route.»
--------
fin de la vision.
Le chapitre 8 (au poste qui suivra)
sera la catéchèse de Jésus donnée à Maria suite à cette vision
pour notre enseignement.
------
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Dim Aoû 02 2020, 15:47, édité 1 fois
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: L'oeuvre de Maria Valtorta. L'Évangile tel qu'il m'a été révélé. TEXTES SEULEMENT.
SUITE:
47.4 La valeur de la pureté.
47.5 Les différentes sortes de virginité.
47.6 La pureté, première cible des tentations de Satan.
47.7 Les luxurieux s’attaquent à la pureté.
47.8 Parmi tous mes disciples, Jean est “le Pur”.
47.9 Laisse la fleur de Satan sur ses sables.
47.10 Jésus précise un point contesté de l’Évangile.
-------------
Catéchèse du vendredi 25 février 1944
Suite à la dernière vision:
Pourquoi Jésus a aimé Jean (le futur Apôtre)?
À cause de sa pureté: corps chaste et âme toute tournée vers Dieu.
Chapitre 8: «J'ai aimé Jean pour sa pureté. »
-- 319> 47.4 - Jésus dit :
« Le groupe qui m’avait rencontré était nombreux, mais un seul m’a reconnu :
celui dont l’âme, la pensée et la chair étaient pures de toute luxure.
J’insiste sur la valeur de la pureté.
La chasteté
CLIQUER sur la barre pour
La virginité affine et puis maintient la sensibilité de l’intelligence et des affections
à un degré de perfection que seul celui qui est vierge expérimente.
47.5- Vierge, on l’est de différentes manières.
Forcément, et ceci spécialement pour les femmes, quand personne ne vous a choisi en vue du mariage.
Cela devrait être le cas pour les hommes aussi, mais ce ne l’est pas.
Et c’est mal parce que, d’une jeunesse prématurément souillée par la passion,
il ne pourra venir qu’un chef de famille atteint dans ses sentiments et souvent dans sa chair.
Il y a la virginité voulue,
celle des âmes consacrées au Seigneur dans un élan de l’âme.
Quelle belle virginité ! Quel sacrifice agréable à Dieu !
Mais tous ne savent pas garder cette pureté du lys qui reste droit sur sa tige, tourné vers le ciel,
ignorant la boue de la terre, ouvert seulement aux baisers du soleil de Dieu et de ses rosées.
Beaucoup ne gardent qu’une fidélité corporelle, mais sont infidèles par la pensée, poussés par le regret et le désir de ce qu’ils ont sacrifié. Ceux-là ne sont vierges qu’à moitié. Si leur chair est intacte, leur cœur ne l’est pas. Il fermente, ce cœur, il bouillonne ; il dégage des fumées sensuelles d’autant plus raffinées et condamnables qu’elles sont des créations de la pensée qui caresse, fait paître et fourmiller les imaginations d’assouvissements illicites pour ceux qui sont libres et plus qu’illicites pour ceux qui ont fait un vœu.
320> C’est alors l’hypocrisie du vœu. Il y a bien l’apparence, mais il manque la réalité.
En vérité, je vous dis que
si une personne vient à moi avec un lys brisé par la volonté d’un homme brutal
et qu’un autre vient avec un lys intact physiquement,
mais souillé par le débordement d’une sensualité caressée
et cultivée pour en remplir les heures de solitude,
je qualifie le premier de “vierge”
et je dénie cette qualité au second.
Et j’accorde au premier la double couronne de la virginité et du martyre
à cause de sa chair blessée et de son cœur couvert de plaies par une mutilation qu’il n’a pas voulue.
47.6 - La valeur de la pureté
CLIQUER sur la barre pour
est telle que, comme tu l’as vu,
Satan s’est préoccupé en tout premier lieu de m’amener à l’impureté.
Lui, il sait bien qu’une faute de sensualité démantèle l’âme et en fait une proie facile pour les autres fautes.
CLIQUER sur la barre pour
Le pain, la faim sont les formes matérielles pour symboliser l’appétit, les appétits que Satan exploite pour arriver à ses fins. Bien différente est la nourriture qu’il m’offrait pour me faire tomber, comme ivre à ses pieds ! Après seraient venus la gourmandise, l’argent, la puissance, l’idolâtrie, le blasphème, l’abjuration de la Loi divine. Mais, le premier pas pour me posséder, c’était cela. C’est le même procédé qu’il a utilisé pour atteindre Adam[1].
( la note 1: Pour atteindre Adam : Maria Valtorta a noté
sur une copie dactylographiée : «L’homme en tant qu’enfant de Dieu
avait été blessé par l’orgueil et la désobéissance.
Restait l’homme animal. C’est par la luxure qu’il fut blessé
car, une fois la grâce perdue, il pécha comme homme naturel.
Jésus était Dieu et homme.
Intouchable en tant que Dieu.
C’est donc seulement en tant que “l’Homme”
qu’il pouvait être tenté par Satan.» )
47.7 - Le monde se moque de ceux qui sont purs.
Ceux qui sont souillés par l’impureté s’attaquent à eux.
Jean-Baptiste est une victime de la luxure de deux êtres obscènes.
Mais si le monde possède encore un peu de lumière, il le doit
à ceux qui restent purs au milieu du monde.
Ils sont les serviteurs de Dieu et savent comprendre Dieu et répéter les paroles de Dieu.
Je l’ai dit [2] : (la note 2: Cf. Matthieu 5: 8. )
“Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu.”
Même sur la terre. Ceux dont les fumées des sens ne troublent pas la pensée
“voient” Dieu et l’entendent, et ils le suivent et le montrent aux autres.
321> 47.8 - Jean est un être pur. Parmi tous mes disciples, il est “le Pur”.
Son âme est une fleur dans un corps d’ange.
Il se sert, pour m’appeler, des mots de son premier maître
et me demande de lui donner la paix.
Mais la paix, il la possède en lui-même
par la pureté de sa vie et je l’ai aimé pour cette pureté.
C’est à elle que j’ai confié mes enseignements,
mes secrets et même la personne qui m’était la plus chère.
Il a été mon premier disciple, il m’a aimé dès le premier instant où il m’a vu.
Son âme s’était unie à la mienne à partir du jour
où il m’a vu passer le long du Jourdain
et où il a vu Jean-Baptiste me désigner.
Même s’il ne m’avait pas rencontré ensuite à mon retour du désert,
il m’aurait cherché jusqu’à ce qu’il me trouve.
En effet, celui qui est pur est humble et désireux de s’instruire dans la science de Dieu
et il va, comme l’eau vers la mer,
vers ceux en qui il voit des maîtres de la doctrine céleste. »
47.9 - Jésus dit encore :
(À sa petite âme Maria
qu'il aime appeler son ''petit Jean''):
«Je n’ai pas voulu que tu parles de la tentation de sensualité de ton Jésus.
Bien que ta voix intérieure t’ait fait comprendre la tactique de Satan pour m’attirer vers la sensualité,
j’ai préféré en parler moi-même ; inutile de revenir dessus davantage.
Il était nécessaire d’en parler, mais maintenant passons à autre chose.
Laisse la fleur de Satan sur ses sables.
Viens à la suite de Jésus comme Jean.
Tu marcheras au milieu des épines, mais tu trouveras, au lieu de roses,
les gouttes de sang de celui qui les a répandues pour toi, pour vaincre en toi aussi la chair.
47.10 - Je réponds d’avance à une observation. Jean dit [3]
(la note 3 = note 3 Jean 1 : 35 )
dans son évangile, en parlant de sa rencontre avec moi :
“Le lendemain.” Cela semble laisser entendre que Jean-Baptiste m’a désigné le lendemain de mon baptême et que Jean et Jacques m’ont suivi aussitôt. Cela contredit ce que rapportent les autres évangélistes au sujet des quarante jours passés au désert.
Mais il faut le lire de la manière suivante :
“(Après l'arrestation de Jean), le lendemain,
les deux disciples de Jean-Baptiste à qui il m’avait désigné en disant :
‘Voici l’Agneau de Dieu’, me revoyant, m’appelèrent et me suivirent”,
après mon retour du désert.
321> Ensemble, nous sommes retournés sur les rives du lac de Galilée où je m’étais réfugié pour commencer à partir de là mon évangélisation ; les deux hommes parlèrent de moi aux autres pêcheurs. Ils avaient fait toute la route avec moi et étaient restés une journée entière dans la maison hospitalière d’un ami de ma maison, de ma parenté[4].
( la note 4 Peut-être Thomas de Capharnaüm.)
-
- Mais l’initiative de ces conversations vint de Jean :
la volonté de pénitence avait fait de son âme – déjà si limpide en raison de sa pureté –,
un chef-d’œuvre de limpidité où la vérité se réfléchissait avec netteté ;
il avait ainsi la sainte audace des purs et des généreux qui n’ont jamais peur
de se mettre en avant quand ils voient qu’il s’agit de Dieu,
de la vérité, de l’enseignement et des voies de Dieu.
Combien je l’ai aimé pour ce caractère personnel fait de simplicité et d’héroïsme ! »
--------------------------
Fin de cette vision et catéchèse.
Prochain poste:
chapitre 9: Jean et Jacques parlent à Pierre du Messie.
--------
À suivre.
47.4 La valeur de la pureté.
47.5 Les différentes sortes de virginité.
47.6 La pureté, première cible des tentations de Satan.
47.7 Les luxurieux s’attaquent à la pureté.
47.8 Parmi tous mes disciples, Jean est “le Pur”.
47.9 Laisse la fleur de Satan sur ses sables.
47.10 Jésus précise un point contesté de l’Évangile.
-------------
Catéchèse du vendredi 25 février 1944
Suite à la dernière vision:
Pourquoi Jésus a aimé Jean (le futur Apôtre)?
À cause de sa pureté: corps chaste et âme toute tournée vers Dieu.
Chapitre 8: «J'ai aimé Jean pour sa pureté. »
-- 319> 47.4 - Jésus dit :
« Le groupe qui m’avait rencontré était nombreux, mais un seul m’a reconnu :
celui dont l’âme, la pensée et la chair étaient pures de toute luxure.
J’insiste sur la valeur de la pureté.
La chasteté
CLIQUER sur la barre pour
- réflexions et méditations sur la chasteté / la virginité:
- des écrits de Maria Valtorta ; et textes bibliques et autres documents tel le catéchisme de l'Église; Pères de l'Église; multiples liens: Bonne étude! [ http://www.maria-valtorta.org/Thematiques/Chastete.htm ]
La virginité affine et puis maintient la sensibilité de l’intelligence et des affections
à un degré de perfection que seul celui qui est vierge expérimente.
47.5- Vierge, on l’est de différentes manières.
Forcément, et ceci spécialement pour les femmes, quand personne ne vous a choisi en vue du mariage.
Cela devrait être le cas pour les hommes aussi, mais ce ne l’est pas.
Et c’est mal parce que, d’une jeunesse prématurément souillée par la passion,
il ne pourra venir qu’un chef de famille atteint dans ses sentiments et souvent dans sa chair.
Il y a la virginité voulue,
celle des âmes consacrées au Seigneur dans un élan de l’âme.
Quelle belle virginité ! Quel sacrifice agréable à Dieu !
Mais tous ne savent pas garder cette pureté du lys qui reste droit sur sa tige, tourné vers le ciel,
ignorant la boue de la terre, ouvert seulement aux baisers du soleil de Dieu et de ses rosées.
Beaucoup ne gardent qu’une fidélité corporelle, mais sont infidèles par la pensée, poussés par le regret et le désir de ce qu’ils ont sacrifié. Ceux-là ne sont vierges qu’à moitié. Si leur chair est intacte, leur cœur ne l’est pas. Il fermente, ce cœur, il bouillonne ; il dégage des fumées sensuelles d’autant plus raffinées et condamnables qu’elles sont des créations de la pensée qui caresse, fait paître et fourmiller les imaginations d’assouvissements illicites pour ceux qui sont libres et plus qu’illicites pour ceux qui ont fait un vœu.
320> C’est alors l’hypocrisie du vœu. Il y a bien l’apparence, mais il manque la réalité.
En vérité, je vous dis que
si une personne vient à moi avec un lys brisé par la volonté d’un homme brutal
et qu’un autre vient avec un lys intact physiquement,
mais souillé par le débordement d’une sensualité caressée
et cultivée pour en remplir les heures de solitude,
je qualifie le premier de “vierge”
et je dénie cette qualité au second.
Et j’accorde au premier la double couronne de la virginité et du martyre
à cause de sa chair blessée et de son cœur couvert de plaies par une mutilation qu’il n’a pas voulue.
47.6 - La valeur de la pureté
CLIQUER sur la barre pour
- réflexions et méditations sur la pureté :
- des écrits de Maria Valtorta ; et textes bibliques et autres documents tel le catéchisme de l'Église; Pères de l'Église; multiples liens: Bonne étude! [http://www.maria-valtorta.org/Thematiques/Pur.htm ]
est telle que, comme tu l’as vu,
Satan s’est préoccupé en tout premier lieu de m’amener à l’impureté.
Lui, il sait bien qu’une faute de sensualité démantèle l’âme et en fait une proie facile pour les autres fautes.
CLIQUER sur la barre pour
- réflexions et méditations sur SATAN, son apparence, ses procédés:
Le pain, la faim sont les formes matérielles pour symboliser l’appétit, les appétits que Satan exploite pour arriver à ses fins. Bien différente est la nourriture qu’il m’offrait pour me faire tomber, comme ivre à ses pieds ! Après seraient venus la gourmandise, l’argent, la puissance, l’idolâtrie, le blasphème, l’abjuration de la Loi divine. Mais, le premier pas pour me posséder, c’était cela. C’est le même procédé qu’il a utilisé pour atteindre Adam[1].
( la note 1: Pour atteindre Adam : Maria Valtorta a noté
sur une copie dactylographiée : «L’homme en tant qu’enfant de Dieu
avait été blessé par l’orgueil et la désobéissance.
Restait l’homme animal. C’est par la luxure qu’il fut blessé
car, une fois la grâce perdue, il pécha comme homme naturel.
Jésus était Dieu et homme.
Intouchable en tant que Dieu.
C’est donc seulement en tant que “l’Homme”
qu’il pouvait être tenté par Satan.» )
47.7 - Le monde se moque de ceux qui sont purs.
Ceux qui sont souillés par l’impureté s’attaquent à eux.
Jean-Baptiste est une victime de la luxure de deux êtres obscènes.
Mais si le monde possède encore un peu de lumière, il le doit
à ceux qui restent purs au milieu du monde.
Ils sont les serviteurs de Dieu et savent comprendre Dieu et répéter les paroles de Dieu.
Je l’ai dit [2] : (la note 2: Cf. Matthieu 5: 8. )
“Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu.”
Même sur la terre. Ceux dont les fumées des sens ne troublent pas la pensée
“voient” Dieu et l’entendent, et ils le suivent et le montrent aux autres.
321> 47.8 - Jean est un être pur. Parmi tous mes disciples, il est “le Pur”.
Son âme est une fleur dans un corps d’ange.
Il se sert, pour m’appeler, des mots de son premier maître
et me demande de lui donner la paix.
Mais la paix, il la possède en lui-même
par la pureté de sa vie et je l’ai aimé pour cette pureté.
C’est à elle que j’ai confié mes enseignements,
mes secrets et même la personne qui m’était la plus chère.
Il a été mon premier disciple, il m’a aimé dès le premier instant où il m’a vu.
Son âme s’était unie à la mienne à partir du jour
où il m’a vu passer le long du Jourdain
et où il a vu Jean-Baptiste me désigner.
Même s’il ne m’avait pas rencontré ensuite à mon retour du désert,
il m’aurait cherché jusqu’à ce qu’il me trouve.
En effet, celui qui est pur est humble et désireux de s’instruire dans la science de Dieu
et il va, comme l’eau vers la mer,
vers ceux en qui il voit des maîtres de la doctrine céleste. »
47.9 - Jésus dit encore :
(À sa petite âme Maria
qu'il aime appeler son ''petit Jean''):
«Je n’ai pas voulu que tu parles de la tentation de sensualité de ton Jésus.
Bien que ta voix intérieure t’ait fait comprendre la tactique de Satan pour m’attirer vers la sensualité,
j’ai préféré en parler moi-même ; inutile de revenir dessus davantage.
Il était nécessaire d’en parler, mais maintenant passons à autre chose.
Laisse la fleur de Satan sur ses sables.
Viens à la suite de Jésus comme Jean.
Tu marcheras au milieu des épines, mais tu trouveras, au lieu de roses,
les gouttes de sang de celui qui les a répandues pour toi, pour vaincre en toi aussi la chair.
47.10 - Je réponds d’avance à une observation. Jean dit [3]
(la note 3 = note 3 Jean 1 : 35 )
dans son évangile, en parlant de sa rencontre avec moi :
“Le lendemain.” Cela semble laisser entendre que Jean-Baptiste m’a désigné le lendemain de mon baptême et que Jean et Jacques m’ont suivi aussitôt. Cela contredit ce que rapportent les autres évangélistes au sujet des quarante jours passés au désert.
- explication des anachronismes:
- ((Comment expliquer les difficultés de traduction dues à l'oublie ou au déplacement d'un mot? Le traducteur manque parfois de préciser l'écart des moments d'une situation que le contexte rend anachroniquement conjoints lors d'une relecture. Il va de soi ici que la période du jeûne de quarante jours doit être considérée. Aussi faut-il préciser la simple remise en situation. C'est ce que Jésus clarifie... Le contexte est celui ''après le retour du désert'' ))
Mais il faut le lire de la manière suivante :
“(Après l'arrestation de Jean), le lendemain,
les deux disciples de Jean-Baptiste à qui il m’avait désigné en disant :
‘Voici l’Agneau de Dieu’, me revoyant, m’appelèrent et me suivirent”,
après mon retour du désert.
321> Ensemble, nous sommes retournés sur les rives du lac de Galilée où je m’étais réfugié pour commencer à partir de là mon évangélisation ; les deux hommes parlèrent de moi aux autres pêcheurs. Ils avaient fait toute la route avec moi et étaient restés une journée entière dans la maison hospitalière d’un ami de ma maison, de ma parenté[4].
( la note 4 Peut-être Thomas de Capharnaüm.)
-
- Mais l’initiative de ces conversations vint de Jean :
la volonté de pénitence avait fait de son âme – déjà si limpide en raison de sa pureté –,
un chef-d’œuvre de limpidité où la vérité se réfléchissait avec netteté ;
il avait ainsi la sainte audace des purs et des généreux qui n’ont jamais peur
de se mettre en avant quand ils voient qu’il s’agit de Dieu,
de la vérité, de l’enseignement et des voies de Dieu.
Combien je l’ai aimé pour ce caractère personnel fait de simplicité et d’héroïsme ! »
--------------------------
Fin de cette vision et catéchèse.
Prochain poste:
chapitre 9: Jean et Jacques parlent à Pierre du Messie.
--------
À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Re: L'oeuvre de Maria Valtorta. L'Évangile tel qu'il m'a été révélé. TEXTES SEULEMENT.
SUITE:
Ancienne édition : Tome 2, chapitre 9.
Nouvelle édition : Tome 1, chapitre 48.
Vision du jeudi 12 octobre 1944
Jean et Jacques parlent à Pierre du Messie.
--322>
48.1 - Une aurore d'une sérénité parfaite sur la Mer de Galilée.
Ciel et eau ont des reflets roses peu différents de ceux dont la douceur éclaire les murs des jardinets
d'un petit village lacustre d'où s'élèvent et se détachent en se penchant sur les ruelles
des chevelures ébouriffées et vaporeuses d'arbres à fruit.
Le petit pays se réveille à peine,
avec une femme qui s'en va à la fontaine ou à un lavoir
et des pêcheurs qui chargent des paniers de poissons
et discutent à haute voix avec des marchands venus d'ailleurs,
ou qui portent des paniers de poissons à leur domicile.
J'ai dit un petit pays, mais il n'est pas tellement petit.
Il est plutôt humble, au moins du côté où je le vois,
mais vaste, s'étirant en plus grande partie le long du lac.
48.2 - Jean débouche d'une ruelle et se hâte vers le lac.
Jacques le suit mais d'un pas beaucoup plus calme.
Jean regarde les barques déjà accostées mais ne trouve pas celle qu'il cherche.
Il l'aperçoit alors qu'elle est encore à quelques centaines de mètres de la rive, occupée aux manœuvres d'accostage. Il lance très fort, avec les mains en porte-voix un:
"Oh ! hé !" prolongé qui doit être l'appel habituel.
Et puis, quand il voit qu'on l'a entendu il fait avec les bras
de grands gestes qui signifient: "Venez, venez."
323>
Les hommes de la barque, s'imaginant je ne sais quoi, foncent à coups de rames,
et la barque avance plus rapidement qu'avec la voile, qu'ils amènent, peut-être pour faire plus vite.
Quand ils sont à une dizaine de mètres du rivage, Jean n'attend plus.
Il enlève son manteau et son long vêtement et les jette sur la grève.
Il quitte ses sandales, il lève son vêtement de dessous en le ramenant d'une main jusqu'à l'aine
et descend dans l'eau, à la rencontre de ceux qui arrivent.
—"Pourquoi n'êtes-vous pas venus tous deux ?"
demande André.
Pierre, boudeur, ne dit rien.
—"Et toi, pourquoi n'es-tu pas venu avec moi et Jacques"
répond Jean à André.
—"Je suis allé pêcher. Je n'ai pas de temps à perdre. Tu as disparu avec cet homme..."
—"Je t'avais fait signe de venir. 48.3 - C'est bien Lui. Si tu entendais ces paroles !...
Nous sommes restés avec Lui toute la journée et jusque tard dans la nuit.
Maintenant, nous sommes venus vous dire : "Venez"
—"C'est bien Lui ? Tu en es certain ? Nous l'avons à peine vu alors, quand le Baptiste le montra."
—"C'est Lui. Il ne l'a pas nié."
—"N'importe qui peut dire ce qui l'arrange pour s'imposer aux gens crédules.
Ce n'est pas la première fois..." bougonne Pierre mécontent.
—"Oh! Simon ! Ne parle pas comme çà ! C'est le Messie ! Il sait tout ! Il t'entend !"
Jean est affligé, consterné par les paroles de Simon Pierre.
—"Allons ! Le Messie !
Et c'est justement
à toi qu'il se montre
et à Jacques
et à André !
Trois pauvres ignorants ! Il viendra bien autrement le Messie !
Et il m'entend ! Mais, viens, pauvre gosse ! Les premiers soleils printaniers t'ont donné sur la tête.
Allons, viens travailler. Ça vaudra mieux. Laisse-là tous ces boniments."
—"C'est le Messie, je te le dis. Jean disait des choses saintes, mais celui-là parle de Dieu.
Qui n'est pas le Christ ne peut dire de semblables paroles."
48.4 -
— "Simon, moi je ne suis pas un enfant. Je suis plus âgé et je suis calme et réfléchi.
Tu le sais, J'ai peu parlé, mais j'ai beaucoup écouté
pendant ces heures où nous sommes restés avec l'Agneau de Dieu.
324> Et je te dis que vraiment, Il ne peut être que le Messie :
pourquoi ne pas croire ?
Pourquoi ne pas vouloir croire?
C'est possible pour toi parce que tu ne l'as pas entendu, mais moi je crois.
Nous sommes pauvres et ignorants ?
Lui dit justement qu'il est venu annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu,
du Royaume de la paix, aux pauvres, aux humbles, aux petits avant d'en parler aux grands.
Il a dit : «Les grands ont déjà leurs jouissances.
Elles ne sont pas enviables comparées à celles que je viens apporter.
Les grands ont déjà la possibilité d'arriver à comprendre par les ressources de la culture.
Mais, Moi je viens vers les petits d'Israël, et du monde,
vers ceux qui pleurent et espèrent, vers ceux qui cherchent la Lumière et ont faim de la vraie Manne.
Il ne leur vient des savants, ni lumière ni nourriture, mais seulement fardeaux, obscurité, chaînes et mépris. J'appelle 'les petits'. Je suis venu retourner le monde,
car j'abaisserai ce qui maintenant est élevé et j'élèverai ce qui maintenant est méprisé.
Que celui qui veut vérité et paix, qui veut la vie éternelle vienne à Moi :
Qui aime la Lumière, qu'il vienne. Je suis la Lumière du monde . »
N'est-ce pas comme cela qu'il a parlé, Jean ?"
Jacques a parlé tranquillement, mais avec émotion.
—"Oui. Et il a dit : « Le monde ne m'aimera pas.
Le grand monde parce qu'il est corrompu par les vices et les relations idolâtriques.
Le monde ne voudra pas de Moi, car fils de Ténèbres il n'aime pas la Lumière.
Mais la terre n'est pas faite seulement du grand monde.
Il y en a qui, bien que mêlés au monde ne sont pas du monde,
il y en a qui sont du monde
parce qu'ils y sont emprisonnés comme les poissons pris au filet ... »
c'est exactement ce qu'il a dit parce qu'il parlait sur la rive du lac
et il montrait des filets qu'on amenait à la rive avec leurs poissons.
Il a dit aussi :
« Aucun de ces poissons ne voudrait tomber dans le filet.
Les hommes aussi ne voudraient pas, de propos délibéré, être la proie de Mammon.
Pas même les plus mauvais, car ceux-ci,
à cause de l'orgueil qui les aveugle ne croient pas qu'ils n'ont pas le droit de faire ce qu'ils font.
Leur vrai péché, c'est l'orgueil.
De lui naissent tous les autres. Mais ceux, ensuite, qui ne sont pas complètement mauvais
voudraient encore moins appartenir à Mammon.
Mais ils y tombent par légèreté, par un poids qui les entraîne au fond et qui est la faute d'Adam.
Je suis venu enlever cette faute et donner
en attendant l'heure de la Rédemption, à qui croira en Moi,
une force capable de les libérer des lacets qui les retiennent
et de leur rendre la liberté de me suivre, Moi; la Lumière du monde.»
325> 48.5 -
— "Mais alors, s'il a exactement parlé ainsi, il faut aller à Lui tout de suite. "
Pierre, avec ses impulsions si franches et qui me plaisent tant,
a pris une décision subite. Déjà il la réalise en se pressant
de terminer les opérations de débarquement,
car, entretemps la barque est arrivée à la rive
et les garçons finissent de l'échouer
en déchargeant les filets, les cordages et les voiles.
—" Et toi, imbécile d'André, pourquoi n'es-tu pas allé avec eux ? "
—"Mais... Simon! Tu m'as reproché de ne pas les avoir persuadés de venir avec moi...
Toute la nuit tu as bougonné, et maintenant tu me reproches de n'y être pas allé ?!..."
—"Tu as raison... Mais moi, je ne l'avais pas vu... toi, oui... et tu devais avoir vu qu'il n'est pas comme nous...
Il aura quelque chose de plus beau ! ..."
—"Oh ! oui" dit Jean. "Il a un visage ! Et des yeux!!
Pas vrai, Jacques, quel regard !
Et une voix !... Ah ! quelle voix ! Quand il parle; il semble qu'on rêve au Paradis."
—"Vite, vite, allons le trouver. Vous (il parle aux manœuvres) portez tout à Zébédée
et dites-lui qu'il s'en débrouille. Nous reviendrons ce soir pour la pêche."
Ils remettent tous leurs habits, et s'en vont.
48.6 - Mais Pierre, après quelques mètres s'arrête, il prend Jean par le bras et lui demande :
—"Tu as dit qu'il sait tout et se rend compte de tout..."
—"Oui. Pense que quand nous avons vu la lune haute sur l'horizon nous avons dit:
«Qui sait ce que fait Simon ? ", Lui a dit :
" il est en train de jeter le filet et s'impatiente de devoir le faire seul
car vous n'êtes pas sortis avec la barque jumelle un soir où la pêche est si bonne...
Il ne sait pas que d'ici peu il ne pêchera plus qu'avec des filets
tout autres pour prendre de toutes autres proies !»
—"Miséricorde divine ! C'est tout à fait cela ! Alors, il se sera rendu compte aussi...
aussi, que je l'ai presque traité de menteur... Je ne peux aller vers Lui. "
326>
—"Oh! Il est si bon. Il sait certainement que tu as eu cette pensée. Il le savait déjà.
En effet, quand nous l'avons quitté, en disant que nous allions te trouver,
il a dit: « Allez, mais ne vous laissez pas vaincre par les premières paroles de mépris.
Qui veut venir avec Moi
doit savoir tenir tête aux moqueries du monde
et aux défenses des parents,
car je suis au-dessus du sang et de la société et j'en triompherai.
Et qui est avec Moi triomphera éternellement.»
Et, il a dit encore:
« Sachez parler sans peur. En vous entendant, il viendra, car c'est un homme de bonne volonté.»
—"C'est cela qu'il a dit ? Alors, je viens.
48.7 - Parle, parle encore de Lui tout en marchant. Où est-il ? "
—"Dans une pauvre maison. Ce doit être chez des amis."
—"Mais, il est pauvre ? "
—"Un artisan de Nazareth, nous a-t-il dit. "
—"Et de quoi vit-il maintenant, s'il ne travaille plus ? "
—"Nous ne lui avons pas demandé. Peut-être les parents l'aident. "
—"Il aurait mieux valu porter des poissons, du pain, des fruits..., quelque chose.
Nous allons interroger un rabbi car il est tout comme un rabbi, et plus encore,
et nous venons les mains vides !... Ce n'est pas ce qu'attendent nos rabbi..."
—"Mais Lui n'est pas de leur avis. Nous n'avions que vingt deniers [1] entre Jacques et moi;
[ (la note 1: [1] Vingt deniers correspondent
à 20 journées de salaire.
Pour évaluer l'importance de la somme,
on peut la traduire en salaire minimum actuel
(France - 2011) : 680 €.) ]
nous les lui avons offerts, comme c'est la coutume pour les rabbis.
Mais Lui n'en voulait pas, et comme nous insistions,
il a dit : « Dieu vous le rende avec les bénédictions des pauvres. Venez avec Moi » ...
et tout de suite il les a distribués à des pauvres gens dont il connaissait le domicile.
Nous lui avons demandé : "Et pour Toi, Maître, tu ne gardes rien ? "
Il a répondu : « La joie de faire la volonté de Dieu et d'être utile à sa gloire» ...
Nous avons encore ajouté :
"Tu nous appelles, Maître, mais nous, nous sommes tout à fait pauvres.
Que devons-nous apporter ?".
Il nous a répondu, avec un sourire qui nous fait vraiment goûter le Paradis:
« C'est un grand trésor que je vous demande...»
et nous : " Mais, si nous n'avons rien ? ";
et Lui : « ... Un trésor qui a sept noms,
et que même le plus humble peut avoir,
et que le roi plus riche peut ne pas posséder,
vous l'avez et je le veux.
Écoutez-en les noms :
charité,
foi,
bonne volonté,
droiture d’intention,
continence,
sincérité,
esprit de sacrifice.
-327> Cela, je le veux de celui qui me suit,
cela seulement, et vous l'avez en vous.
Il dort comme la semence, dans le sillon, l'hiver,
mais le soleil de mon printemps en fera naître les sept épis.»
''C'est ainsi qu'il a parlé."
—"Ah ! cela me donne la certitude que c'est le vrai Rabbi, le Messie promis.
Il n'est pas dur pour les pauvres,
il ne demande pas d'argent ;
cela suffit pour dire qu'il est le Saint de Dieu.
Allons en toute sécurité. "
Et ainsi la vision se termine.
--------
À suivre.
La suite sera: Première rencontre de Pierre avec le Messie.
Ancienne édition : Tome 2, chapitre 9.
Nouvelle édition : Tome 1, chapitre 48.
Vision du jeudi 12 octobre 1944
Jean et Jacques parlent à Pierre du Messie.
--322>
48.1 - Une aurore d'une sérénité parfaite sur la Mer de Galilée.
Ciel et eau ont des reflets roses peu différents de ceux dont la douceur éclaire les murs des jardinets
d'un petit village lacustre d'où s'élèvent et se détachent en se penchant sur les ruelles
des chevelures ébouriffées et vaporeuses d'arbres à fruit.
Le petit pays se réveille à peine,
avec une femme qui s'en va à la fontaine ou à un lavoir
et des pêcheurs qui chargent des paniers de poissons
et discutent à haute voix avec des marchands venus d'ailleurs,
ou qui portent des paniers de poissons à leur domicile.
J'ai dit un petit pays, mais il n'est pas tellement petit.
Il est plutôt humble, au moins du côté où je le vois,
mais vaste, s'étirant en plus grande partie le long du lac.
48.2 - Jean débouche d'une ruelle et se hâte vers le lac.
Jacques le suit mais d'un pas beaucoup plus calme.
Jean regarde les barques déjà accostées mais ne trouve pas celle qu'il cherche.
Il l'aperçoit alors qu'elle est encore à quelques centaines de mètres de la rive, occupée aux manœuvres d'accostage. Il lance très fort, avec les mains en porte-voix un:
"Oh ! hé !" prolongé qui doit être l'appel habituel.
Et puis, quand il voit qu'on l'a entendu il fait avec les bras
de grands gestes qui signifient: "Venez, venez."
323>
Les hommes de la barque, s'imaginant je ne sais quoi, foncent à coups de rames,
et la barque avance plus rapidement qu'avec la voile, qu'ils amènent, peut-être pour faire plus vite.
Quand ils sont à une dizaine de mètres du rivage, Jean n'attend plus.
Il enlève son manteau et son long vêtement et les jette sur la grève.
Il quitte ses sandales, il lève son vêtement de dessous en le ramenant d'une main jusqu'à l'aine
et descend dans l'eau, à la rencontre de ceux qui arrivent.
—"Pourquoi n'êtes-vous pas venus tous deux ?"
demande André.
Pierre, boudeur, ne dit rien.
—"Et toi, pourquoi n'es-tu pas venu avec moi et Jacques"
répond Jean à André.
—"Je suis allé pêcher. Je n'ai pas de temps à perdre. Tu as disparu avec cet homme..."
—"Je t'avais fait signe de venir. 48.3 - C'est bien Lui. Si tu entendais ces paroles !...
Nous sommes restés avec Lui toute la journée et jusque tard dans la nuit.
Maintenant, nous sommes venus vous dire : "Venez"
—"C'est bien Lui ? Tu en es certain ? Nous l'avons à peine vu alors, quand le Baptiste le montra."
—"C'est Lui. Il ne l'a pas nié."
—"N'importe qui peut dire ce qui l'arrange pour s'imposer aux gens crédules.
Ce n'est pas la première fois..." bougonne Pierre mécontent.
—"Oh! Simon ! Ne parle pas comme çà ! C'est le Messie ! Il sait tout ! Il t'entend !"
Jean est affligé, consterné par les paroles de Simon Pierre.
—"Allons ! Le Messie !
Et c'est justement
à toi qu'il se montre
et à Jacques
et à André !
Trois pauvres ignorants ! Il viendra bien autrement le Messie !
Et il m'entend ! Mais, viens, pauvre gosse ! Les premiers soleils printaniers t'ont donné sur la tête.
Allons, viens travailler. Ça vaudra mieux. Laisse-là tous ces boniments."
—"C'est le Messie, je te le dis. Jean disait des choses saintes, mais celui-là parle de Dieu.
Qui n'est pas le Christ ne peut dire de semblables paroles."
48.4 -
— "Simon, moi je ne suis pas un enfant. Je suis plus âgé et je suis calme et réfléchi.
Tu le sais, J'ai peu parlé, mais j'ai beaucoup écouté
pendant ces heures où nous sommes restés avec l'Agneau de Dieu.
324> Et je te dis que vraiment, Il ne peut être que le Messie :
pourquoi ne pas croire ?
Pourquoi ne pas vouloir croire?
C'est possible pour toi parce que tu ne l'as pas entendu, mais moi je crois.
Nous sommes pauvres et ignorants ?
Lui dit justement qu'il est venu annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu,
du Royaume de la paix, aux pauvres, aux humbles, aux petits avant d'en parler aux grands.
Il a dit : «Les grands ont déjà leurs jouissances.
Elles ne sont pas enviables comparées à celles que je viens apporter.
Les grands ont déjà la possibilité d'arriver à comprendre par les ressources de la culture.
Mais, Moi je viens vers les petits d'Israël, et du monde,
vers ceux qui pleurent et espèrent, vers ceux qui cherchent la Lumière et ont faim de la vraie Manne.
Il ne leur vient des savants, ni lumière ni nourriture, mais seulement fardeaux, obscurité, chaînes et mépris. J'appelle 'les petits'. Je suis venu retourner le monde,
car j'abaisserai ce qui maintenant est élevé et j'élèverai ce qui maintenant est méprisé.
Que celui qui veut vérité et paix, qui veut la vie éternelle vienne à Moi :
Qui aime la Lumière, qu'il vienne. Je suis la Lumière du monde . »
N'est-ce pas comme cela qu'il a parlé, Jean ?"
Jacques a parlé tranquillement, mais avec émotion.
—"Oui. Et il a dit : « Le monde ne m'aimera pas.
Le grand monde parce qu'il est corrompu par les vices et les relations idolâtriques.
Le monde ne voudra pas de Moi, car fils de Ténèbres il n'aime pas la Lumière.
Mais la terre n'est pas faite seulement du grand monde.
Il y en a qui, bien que mêlés au monde ne sont pas du monde,
il y en a qui sont du monde
parce qu'ils y sont emprisonnés comme les poissons pris au filet ... »
c'est exactement ce qu'il a dit parce qu'il parlait sur la rive du lac
et il montrait des filets qu'on amenait à la rive avec leurs poissons.
Il a dit aussi :
« Aucun de ces poissons ne voudrait tomber dans le filet.
Les hommes aussi ne voudraient pas, de propos délibéré, être la proie de Mammon.
Pas même les plus mauvais, car ceux-ci,
à cause de l'orgueil qui les aveugle ne croient pas qu'ils n'ont pas le droit de faire ce qu'ils font.
Leur vrai péché, c'est l'orgueil.
De lui naissent tous les autres. Mais ceux, ensuite, qui ne sont pas complètement mauvais
voudraient encore moins appartenir à Mammon.
Mais ils y tombent par légèreté, par un poids qui les entraîne au fond et qui est la faute d'Adam.
Je suis venu enlever cette faute et donner
en attendant l'heure de la Rédemption, à qui croira en Moi,
une force capable de les libérer des lacets qui les retiennent
et de leur rendre la liberté de me suivre, Moi; la Lumière du monde.»
325> 48.5 -
— "Mais alors, s'il a exactement parlé ainsi, il faut aller à Lui tout de suite. "
Pierre, avec ses impulsions si franches et qui me plaisent tant,
a pris une décision subite. Déjà il la réalise en se pressant
de terminer les opérations de débarquement,
car, entretemps la barque est arrivée à la rive
et les garçons finissent de l'échouer
en déchargeant les filets, les cordages et les voiles.
—" Et toi, imbécile d'André, pourquoi n'es-tu pas allé avec eux ? "
—"Mais... Simon! Tu m'as reproché de ne pas les avoir persuadés de venir avec moi...
Toute la nuit tu as bougonné, et maintenant tu me reproches de n'y être pas allé ?!..."
—"Tu as raison... Mais moi, je ne l'avais pas vu... toi, oui... et tu devais avoir vu qu'il n'est pas comme nous...
Il aura quelque chose de plus beau ! ..."
—"Oh ! oui" dit Jean. "Il a un visage ! Et des yeux!!
Pas vrai, Jacques, quel regard !
Et une voix !... Ah ! quelle voix ! Quand il parle; il semble qu'on rêve au Paradis."
—"Vite, vite, allons le trouver. Vous (il parle aux manœuvres) portez tout à Zébédée
et dites-lui qu'il s'en débrouille. Nous reviendrons ce soir pour la pêche."
Ils remettent tous leurs habits, et s'en vont.
48.6 - Mais Pierre, après quelques mètres s'arrête, il prend Jean par le bras et lui demande :
—"Tu as dit qu'il sait tout et se rend compte de tout..."
—"Oui. Pense que quand nous avons vu la lune haute sur l'horizon nous avons dit:
«Qui sait ce que fait Simon ? ", Lui a dit :
" il est en train de jeter le filet et s'impatiente de devoir le faire seul
car vous n'êtes pas sortis avec la barque jumelle un soir où la pêche est si bonne...
Il ne sait pas que d'ici peu il ne pêchera plus qu'avec des filets
tout autres pour prendre de toutes autres proies !»
—"Miséricorde divine ! C'est tout à fait cela ! Alors, il se sera rendu compte aussi...
aussi, que je l'ai presque traité de menteur... Je ne peux aller vers Lui. "
326>
—"Oh! Il est si bon. Il sait certainement que tu as eu cette pensée. Il le savait déjà.
En effet, quand nous l'avons quitté, en disant que nous allions te trouver,
il a dit: « Allez, mais ne vous laissez pas vaincre par les premières paroles de mépris.
Qui veut venir avec Moi
doit savoir tenir tête aux moqueries du monde
et aux défenses des parents,
car je suis au-dessus du sang et de la société et j'en triompherai.
Et qui est avec Moi triomphera éternellement.»
Et, il a dit encore:
« Sachez parler sans peur. En vous entendant, il viendra, car c'est un homme de bonne volonté.»
—"C'est cela qu'il a dit ? Alors, je viens.
48.7 - Parle, parle encore de Lui tout en marchant. Où est-il ? "
—"Dans une pauvre maison. Ce doit être chez des amis."
—"Mais, il est pauvre ? "
—"Un artisan de Nazareth, nous a-t-il dit. "
—"Et de quoi vit-il maintenant, s'il ne travaille plus ? "
—"Nous ne lui avons pas demandé. Peut-être les parents l'aident. "
—"Il aurait mieux valu porter des poissons, du pain, des fruits..., quelque chose.
Nous allons interroger un rabbi car il est tout comme un rabbi, et plus encore,
et nous venons les mains vides !... Ce n'est pas ce qu'attendent nos rabbi..."
—"Mais Lui n'est pas de leur avis. Nous n'avions que vingt deniers [1] entre Jacques et moi;
[ (la note 1: [1] Vingt deniers correspondent
à 20 journées de salaire.
Pour évaluer l'importance de la somme,
on peut la traduire en salaire minimum actuel
(France - 2011) : 680 €.) ]
nous les lui avons offerts, comme c'est la coutume pour les rabbis.
Mais Lui n'en voulait pas, et comme nous insistions,
il a dit : « Dieu vous le rende avec les bénédictions des pauvres. Venez avec Moi » ...
et tout de suite il les a distribués à des pauvres gens dont il connaissait le domicile.
Nous lui avons demandé : "Et pour Toi, Maître, tu ne gardes rien ? "
Il a répondu : « La joie de faire la volonté de Dieu et d'être utile à sa gloire» ...
Nous avons encore ajouté :
"Tu nous appelles, Maître, mais nous, nous sommes tout à fait pauvres.
Que devons-nous apporter ?".
Il nous a répondu, avec un sourire qui nous fait vraiment goûter le Paradis:
« C'est un grand trésor que je vous demande...»
et nous : " Mais, si nous n'avons rien ? ";
et Lui : « ... Un trésor qui a sept noms,
et que même le plus humble peut avoir,
et que le roi plus riche peut ne pas posséder,
vous l'avez et je le veux.
Écoutez-en les noms :
charité,
foi,
bonne volonté,
droiture d’intention,
continence,
sincérité,
esprit de sacrifice.
-327> Cela, je le veux de celui qui me suit,
cela seulement, et vous l'avez en vous.
Il dort comme la semence, dans le sillon, l'hiver,
mais le soleil de mon printemps en fera naître les sept épis.»
''C'est ainsi qu'il a parlé."
—"Ah ! cela me donne la certitude que c'est le vrai Rabbi, le Messie promis.
Il n'est pas dur pour les pauvres,
il ne demande pas d'argent ;
cela suffit pour dire qu'il est le Saint de Dieu.
Allons en toute sécurité. "
Et ainsi la vision se termine.
--------
À suivre.
La suite sera: Première rencontre de Pierre avec le Messie.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Points : 5911
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 62
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
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Province:
Re: L'oeuvre de Maria Valtorta. L'Évangile tel qu'il m'a été révélé. TEXTES SEULEMENT.
Ancienne édition : Tome 2, chapitre 10
Nouvelle édition : Tome 1 chapitre 49
Vision du vendredi 13 octobre 1944
-Première rencontre de Pierre avec le Messie -
Cette introduction est dans l'ancienne édition.
On ne la retrouve pas dans la nouvelle.
-Introduction par les propos de Maria:
« Avec l'âme accablée par trop de choses,
je prie pour avoir une lumière.
Et je tombe au chapitre 12 de l'Épître aux Hébreux
et réellement, elle refait les forces de mon esprit
et me donne l'énergie pour "écouter" parce que sous la pression de tant de choses,
j'en suis venue à penser :
"Je ne veux plus rien faire.
La vie commune, la vie commune à tout prix,"
Mais "Celui qui parle" [1] -note 1: Hébreux 12: 25: « Prenez garde de ne pas refuser
d'écouter Celui qui parle. Si ceux,
en effet, qui ont refusé d'écouter
celui qui promulguait des oracles sur cette terre
n'ont pas échappé au châtiment,
à combien plus forte raison n'y échapperons-nous pas,
si nous nous détournons de Celui qui parle des cieux. »
je sais qui Il est, et je vois qu'Il me regarde avec des yeux affectueux qui me sollicitent.
Et je ne sais plus dire : " Je ne veux pas."
Vraiment Dieu est un feu qui dévore,
même les tendances de notre humanité,
quand elle s'est abandonnée à Lui.
À Celui qui me parle et me dit :
"Moi, Je ne te laisserai pas, Je ne t'abandonnerai pas",
je veux encore redire avec une pleine confiance :
"Tu es mon secours, je ne crains pas l'homme.
Ne trompe pas, ô Dieu, mon espérance." »
-fin de cette introduction-.
----------------------------
-Description de la personne de Jean-
À 14h. je vois ceci :
Jésus s'avance par un petit chemin, un sentier entre deux champs.
Il est seul.
Jean s'avance vers Lui par une petite route à travers les champs
et le rejoint finalement en passant par une brèche au milieu de la haie.
Jean dans la vision d'hier, comme dans celle d'aujourd’hui est tout à fait jeunet.
Un visage rose et imberbe d'homme à peine formé et blond par-dessus le marché.
Aussi, pas trace de moustache ou de barbe,
mais seulement le teint rose des joues lisses et des lèvres rouges
et la joyeuse lumière de son beau sourire et de son regard pur,
non pas tant pour la couleur de turquoise foncée de ses yeux
que pour la limpidité de l'âme vierge qui y transparaît.
Ses cheveux, blonds châtains, longs et soyeux ondoient à ce moment
où il marche d'un pas rapide, presque au pas de course.
Il crie, quand il va passer la haie :
—"Maître ! "
Jésus s'arrête et se retourne avec un sourire.
—"Maître, je t'ai tant désiré! On m'a dit, dans la maison où tu séjournes
que tu étais parti vers la campagne, mais pas plus.
Et je craignais de ne pas te voir."
Jean parle, légèrement penché par respect.
Cependant il est plein d'une affectueuse confiance,
dans son attitude et dans le regard que,
en restant la tête légèrement penchée sur l'épaule,
il élève vers Jésus.
— "J'ai vu que tu me cherchais et je suis venu vers toi."
—"Tu m'as vu ? Où étais-tu, Maître ?"
—"J'étais là" ...
et Jésus lui indique un bosquet d'arbres éloignés
qu'à cause de la couleur de leur frondaison j'appellerais des oliviers.
... "J'étais là. Je priais et je pensais à ce que je dirais ce soir à la synagogue.
Mais j'ai de suite tout interrompu quand je t'ai vu."
—"Mais, comment as-tu fait pour me voir,
puisqu'à peine je distingue l'endroit, caché comme il est, derrière cet escarpement ?"
—"Et pourtant tu le vois ! Je suis venu à ta rencontre parce que je t'ai vu.
Ce que ne peut faire l'œil, l'amour le réalise. "
—"Oui, l'amour le fait. Tu m'aimes donc, Maître ? "
—"Et toi, tu m'aimes, Jean, fils de Zébédée ? "
—"Tellement, Maître. Il me semble que je t'ai toujours aimé.
Avant de te connaître, avant déjà, mon âme te cherchait
et quand je t'ai vu, elle m'a dit :
"Voici Celui que tu cherches".
À ma rencontre avec toi -voir: pour se remémorer ce moment
http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2002/02-007.htm
c'était mon âme qui te reconnaissait. "
—"Tu le dis, Jean et c'est exact. Moi aussi je suis venu à ta rencontre
parce que mon âme t’a senti. Combien de temps m'aimeras-tu ? "
—"Toujours, Maître. Je ne veux plus aimer d'autres que Toi. "
—"Tu as père et mère, des frères, des sœurs [2],
-la note 2: Il peut s’agir ici des sœurs de Jean
comme de ses belles-sœurs, ce terme étant générique dans la culture de l’époque (cf. les frères de Jésus = ses cousins, les sœurs de Jésus = leurs épouses). Ces sœurs de Jean
n’apparaissent pas de façon explicite dans l’œuvre.-
tu as la vie et, avec la vie, la femme et l'amour.
Comment feras-tu pour quitter tout pour Moi ?"
—"Maître... je ne sais... il me semble, si ce n'est pas de l'orgueil de le dire,
que ton amour de prédilection me tiendra lieu de père et mère,
de frères et sœurs et aussi de femme.
De tout, oui, de tout je resterai rassasié, si tu m'aimes."
—"Et si mon amour te vaut souffrances et persécutions ?"
—"Ce ne sera rien, Maître, si tu m'aimes."
—"Et le jour qu'il me faudra mourir..."
—"Non ! Tu es jeune, Maître... pourquoi mourir ? "
—"Parce que le Messie est venu prêcher la Loi dans sa vérité
et pour accomplir la Rédemption.
( - lien qui nous parle de la Rédemtion et questions en rapport.
cliquer sur le mot: Rédemption. - )
Et le monde a horreur de la Loi et ne veut pas de rédemption.
C'est pour cela qu'il persécute les envoyés de Dieu."
—"Oh ! qu'il n'en soit pas ainsi ! Ne le dis pas à celui qui t'aime ce pronostic de mort !
... Mais si Tu devais mourir, je t'aimerais encore, Toi. Permets-moi de t'aimer. "
329>
Jean a un regard suppliant.
Plus penché que jamais, il marche à côté de Jésus
et semble lui mendier son amour. Jésus s'arrête. Il le regarde.
Il le pénètre de son regard profond
et puis lui pose la main sur sa tête inclinée.
—"Je veux que tu m'aimes."
—"Oh! Maître ! "
Jean est heureux. Bien qu'une larme fasse briller sa pupille,
il rit, de sa bouche jeune, bien dessinée.
Il prend la main divine, la baise au dos et la serre contre son cœur.
- Ils reprennent la marche.
Jésus poursuit:
—"Tu as dit que tu me cherchais..."
—"Oui. Pour te dire que mes amis veulent te connaître... et parce que, oh ! comme je désirais être
encore avec Toi ! Je t'ai quitté depuis quelques heures...
mais je ne pourrais déjà plus rester sans Toi !"
—"Tu as donc été un bon annonciateur du Verbe ?"
—"Mais, Jacques ( cliquer sur le mot '' Jacques '' pour voir son profil) aussi,
Maître a parlé de Toi de façon... à les convaincre."
—"De manière, que, qui était encore défiant a été persuadé. Il n'était d'ailleurs pas coupable car
c'était la prudence qui était la cause de sa réserve. Allons le rassurer complètement."
—"Il avait un peu peur ..."
—"Non ! il ne faut pas avoir peur de Moi !
Je suis venu pour les bons et surtout pour ceux qui sont dans l'erreur.
Je veux sauver, non pas condamner.
Avec les gens honnêtes je serai tout miséricorde."
—"Et avec les pécheurs ?"
—"Aussi. Par malhonnêtes, j'entends parler de ceux qui sont
spirituellement malhonnêtes, et qui hypocritement se font passer pour bons,
alors qu'ils sont mauvais, des gens qui ne cherchent que leur propre intérêt,
même aux dépens du prochain. Avec eux, je serai sévère."
—"Oh ! Simon (cliquer sur le mot '' Simon '' pour voir son profil ]
alors peut être tranquille, il est franc comme nul autre."
—"C'est ainsi qu'il me plaît et que je veux voir tout le monde."
—"Il a tant de choses à te dire, Simon."
—"Je l'entendrai après avoir parlé à la Synagogue.
J'ai fait prévenir les pauvres et les malades
en plus des riches et des gens en bonne santé.
Tous ont besoin de la Bonne Nouvelle."
330> On approche du pays. Des enfants jouent sur la route
et l'un d'eux, en courant viendrait
s'abattre entre les jambes de Jésus
si Lui n'avait pas été attentif à le saisir.
Le bambin (--- cliquer sur les mots Le bambin pour quelques détails]
pleure tout de même, comme s'il s'était fait mal et Jésus lui dit,
en le tenant par le bras :
— "Un israélite qui pleure ? Qu'auraient dû faire des milliers et des milliers de bambins
qui sont devenus des hommes en franchissant le désert derrière Moïse ?
Et pourtant, c'est plus pour eux que pour les autres
que le Très Haut a fait pleuvoir la manne si douce.
Il aime en effet les innocents et veille sur ces petits anges de la terre, ces oiseaux sans ailes,
comme il le fait pour les passereaux qui volent dans les bosquets et sur les toits.
Tu aimes le miel ? Oui ? Et bien ! si tu es bon,
tu mangeras un miel plus doux que celui de tes abeilles."
—"Où donc ? Quand ?"
—"Quand, après une vie de fidélité à Dieu, tu iras vers Lui."
—"Je sais que je n'y irai pas, si le Messie ne vient. La maman nous dit que pour l'heure,
nous les gens d'Israël, nous sommes comme autant de Moïses
et mourrons en vue de la Terre Promise.
Elle dit que nous devrons attendre pour y entrer
et que seul le Messie nous permettra d'y entrer."
—"Mais, quel brave petit Israélite ! Eh bien, Moi, je te dis que quand tu mourras
tu entreras tout de suite au Paradis, parce que le Messie aura déjà ouvert la porte du Ciel.
Il faut donc que tu sois bon.
—"Maman ! Maman !" ...
Le bambin s'échappe des bras de Jésus et court à la rencontre
d'une jeune épouse qui rentre, avec une amphore de cuivre.
... "Maman, le nouveau Rabbi m'a dit que j'irai tout de suite au Ciel quand je mourrai,
et que je mangerai tant de miel...
Mais à condition d'être bon. Je serai bon !"
—"Dieu le veuille ! Excuse, Maître, s'il t'a ennuyé. Il est si remuant !"
—"L'innocence ne me cause pas d'ennui, femme.
Dieu te bénisse parce que tu es une mère qui élève ses enfants
dans la connaissance de la Loi."
La femme rougit à ce compliment et répond :
—"À Toi aussi la bénédiction de Dieu".
et elle disparaît avec son petit.
331>
—"Tu aimes les enfants, Maître ?"
—"Oui, parce qu'ils sont purs, sincères et aimants !"
—"Tu as des enfants, Maître ?"
—"Non, j'ai seulement une Mère ( cliquer sur le mot Mère pour des précisiona sur Marie ],
et en Elle il y a la pureté,
la franchise,
l'amour des petits les plus saints,
et en même temps la sagesse,
la justice
et la force des adultes.
J'ai tout en ma Mère, Jean."
—"Et tu l'as quittée ?"
—"Dieu est au-dessus, même de la plus sainte des mères."
—"Est-ce que je la connaîtrai ?"
—"Tu la connaîtras."
—"Et Elle m'aimera ?"
—"Elle t'aimera parce qu'Elle aime ceux qui aiment son Jésus."
—"Alors, tu n'as pas de frères ?"
—"J'ai des cousins (cliquer sur le mot cousins pour des précisions ]
du côté du mari de ma Mère [ 3 ] - ]la note 3
Jésus ne dit pas : "du côté de mon père".
Et pour cause, car Joseph est son père putatif.
Jésus est conçu de l'Esprit-Saint. ]
Mais tout homme est pour moi un frère, et c'est pour tous que je suis venu.
Nous voici devant la synagogue. J'entre et tu me rejoindras avec tes amis."
-À la synagogue-
Jean s'en va et Jésus entre dans une pièce carrée
avec la garniture habituelle
de lampes disposées en triangle
et des pupitres avec des rouleaux de parchemin.
Il y a déjà une foule qui attend et prie; Jésus prie aussi.
La foule bavarde à son sujet, en arrière.
Lui s'incline pour saluer le chef de la synagogue
] cliquer sur les mots chef de la Synagogue
pour voir des informations sur ce chef de la synagogue: c'est Jaïre ... ]-
et puis se fait donner, au hasard un rouleau.
Jésus commence la lecture.
Il dit :
—"Ces choses, l'Esprit me les fait lire pour vous.
Au chapitre sept du livre de Jérémie - note 4, - Bien que la division en chapitres et en versets
soit une invention chrétienne et relativement récente,
les rouleaux lus dans les synagogues
(Torah, la Loi, les Nevi'im, les prophètes et les Ketouvim, autres écrits)
étaient divisés en livres et en sections (parashiot).
On trouve une telle division dans la Septante, bible en usage au temps du Christ.
Le livre de Jérémie est, dans la Bible hébraïque, connu comme Yrmeyahou (ירמיהו)
et compte dans les prophètes.
on lit :
"Voilà ce que dit le Seigneur des armées, le Dieu d'Israël :
Corrigez vos mœurs et vos affections et alors,
je viendrai habiter avec vous en ce lieu -note 5. - la note 5 renvoie à l'édition AELF pour comparer-
-AELF: Jérémie 7: « 03 Ainsi parle le Seigneur de l’univers,
le Dieu d’Israël : Rendez meilleurs vos chemins
et vos actes : je vous ferai demeurer dans ce lieu. »
https://www.aelf.org/bible/Jr/7
Ne vous bercez pas de paroles vaines que vous répétez :
c'est ici le Temple du Seigneur, le Temple du Seigneur, le Temple du Seigneur- note 6.-
la note 6 édition AELF: « 04 Ne faites pas confiance
à des paroles de mensonge, en disant :
''Temple du Seigneur !
Temple du Seigneur !
C’est ici le temple du Seigneur !'' »
Parce que, si vous améliorez vos mœurs et vos affections,
si vous rendez justice entre l'homme et son prochain -note 7 ,
la note 7 édition AELF:
« 05 Si vraiment vous rendez meilleurs vos chemins
et vos actes, si vraiment vous maintenez le droit
entre un homme et son prochain, ...»
si vous n'opprimez pas l'étranger, l'orphelin et la veuve,
si vous ne répandez pas en ce lieu le sang innocent,
si vous n'allez pas, pour votre malheur, vers des dieux étrangers -note 8 idem
la note 8 édition AELF:
« 06 si vous n’opprimez pas l’immigré, l’orphelin ou la veuve,
si vous ne versez pas, dans ce lieu, le sang de l’innocent,
si vous ne suivez pas, pour votre malheur, d’autres dieux, ...»
alors, Moi, j'habiterai avec vous en ce lieu,
dans la terre que j'ai donnée à vos pères pour les siècles des siècles". -note 9: idem
la note 9 édition AELF:
« 07 alors, je vous ferai demeurer dans ce lieu,
dans le pays que j’ai donné à vos pères,
depuis toujours et pour toujours. »
-Après la lecture du rouleau-
332> —Écoutez, ô vous Israélites.
Voici que je viens faire resplendir les paroles de lumière
que votre âme aveuglée ne sait plus voir ni comprendre.
Écoutez. Beaucoup de larmes se répandent sur la terre du Peuple de Dieu.
Ils pleurent les anciens qui se rappellent les antiques gloires !
Ils pleurent, les adultes, courbés sous le joug !
Ils pleurent les enfants sans espoir d'une future gloire !
Mais la gloire de la terre n'est rien en comparaison d'une gloire qu'aucun oppresseur,
sinon Mammon ( cliquer sur le mot Mammon ] et la mauvaise volonté ne peut arracher".
Pourquoi pleurez-vous ?
Est-ce que le Très-Haut qui fut toujours bon pour son peuple
a tourné maintenant son regard autre part et lui refuse-t-il la vue de son Visage ?
N'est-il plus le Dieu
qui entrouvrit la mer et y fit passer Israël,
qui le conduisit à travers les sables du désert et le nourrit,
qui le défendit contre ses ennemis ?
N'est-ce pas Lui qui, pour l'empêcher de perdre le chemin du ciel,
donna à leurs âmes la Loi, comme il donnait à leurs corps la colonne de nuée ?
N'est-il plus le Dieu qui adoucit les eaux amères et fit tomber la manne
alors qu'ils étaient épuisés ?
N'est-il pas le Dieu qui voulut vous établir sur cette terre et faire alliance avec vous ?
N'est-il pas votre Père et vous ses Fils ?
Et pourquoi l'étranger vous a-t-il frappés ?
Beaucoup, parmi vous murmurent :
"Et pourtant nous avons ici le Temple !".
Il ne suffit pas d'avoir le Temple et d'aller y prier Dieu.
Le premier temple ( cliquer sur le mot temple )
est dans le cœur de tout homme et c'est là que se fait la prière sainte.
Mais, sainte, elle ne peut l'être
si le cœur ne s'amende pas,
si ne s'amendent pas les mœurs, les affections,
les principes de justice à l'égard des pauvres,
à l'égard des serviteurs, des parents,
à l'égard de Dieu.
Regardez maintenant.
Je vois des riches au cœur dur qui font de riches offrandes au Temple,
mais ne savent pas dire au pauvre :
" Frère, voici un pain et un denier, accepte-les.
De cœur à cœur, que mon aide ne t'humilie pas
et que le don que je t'en fais ne me donne pas d'orgueil ".
Voilà : je vois des gens qui prient et qui se plaignent à Dieu
de ce qu'il ne les écoute pas promptement,
mais qui, ensuite, au malheureux, parfois du même sang qu'eux, alors qu'il leur dit : "Écoute-moi"
répondent avec un cœur dur comme la pierre : "Non".
Voilà, je vous vois pleurer parce que le dominateur vide votre bourse.
Mais vous pressurez ensuite le sang de qui vous haïssez
et n'avez pas horreur de faire un vœu sanguinaire contre la vie.
333> Ô vous d'Israël ! Le temps de la Rédemption est arrivé
mais préparez-en les voies en vous, par la bonne volonté.
Soyez honnêtes, bons, aimez-vous entre vous.
Riches, soyez sans mépris;
marchands, ne fraudez pas;
pauvres, n'enviez pas.
Vous êtes tous d'un seul sang, d'un seul Dieu.
Vous êtes tous appelés à une même destinée.
Ne vous fermez pas, avec vos péchés, le Ciel que le Messie vous ouvrira.
Vous avez, jusqu'alors, erré ? Maintenant plus.
Que toute erreur disparaisse.
Simple, bonne, facile est la Loi qui se ramène
aux dix commandements primitifs
mais imprégnés d'une lumière d'amour.
- ( cliquer sur les mots dix commandements ) -
Venez. Je vous les montrerai tels qu'ils sont :
amour, amour, amour.
Amour de Dieu pour vous, de vous pour Dieu.
Amour pour le prochain.
Toujours amour parce que Dieu est Amour
et que les fils du Père sont ceux qui savent vivre l'amour.
Je suis ici pour tous, et pour donner à tous la lumière de Dieu.
Voici la Parole du Père, qui se fait nourriture en vous.
Venez, goûtez, renouvelez le sang de votre esprit avec cette nourriture.
Que tout poison disparaisse, que tout désir charnel meure.
Une gloire nouvelle vous est apportée : la gloire éternelle
et à elle viendront ceux qui feront dans leur cœur une véritable étude de la Loi de Dieu.
Commencez par l'amour.
Il n'y a rien de plus grand. Mais quand vous saurez aimer,
vous saurez déjà tout
et Dieu vous aimera et l'amour de Dieu signifie
le secours de Dieu contre toute tentation.
Que la bénédiction de Dieu repose sur qui se tourne vers Lui d'un cœur plein de bonne volonté."
Jésus se tait.
Les gens parlottent.
L'assemblée se sépare après le chant psalmodié de plusieurs hymnes.
Jésus sort sur la petite place.
Au seuil de la porte se trouvent
--cliquer sur chacun des noms des apôtres pour voir leur profil --
Jean et Jacques
avec
Pierre et André.
-La première rencontre avec Pierre-
—"La paix soit avec vous ...
dit Jésus, et il ajoute :
... Voici l'homme qui pour être juste a besoin de s'abstenir de juger
sans s'être d'abord informé, mais qui cependant sait reconnaître honnêtement ses torts.
Simon, tu as voulu me voir ?
Me voici. Et toi, André, pourquoi n'es-tu pas venu plus tôt ?"
Les deux frères se regardent, embarrassés. André murmure :
—" Je n'osais pas..."
Pierre, tout rouge ne dit rien.
Mais, quand il entend Jésus dire à son frère :
—"Était-ce un mal de venir ? Il n'y a que le mal que l'on ne doit pas oser faire"
il intervient franchement :
334> "C'est à cause de moi qu'il est resté.
Lui voulait me conduire tout de suite vers Toi.
Mais moi... J'ai dit... Oui, j'ai dit : " Je n'y crois pas",
et je n'ai pas voulu. Oh ! maintenant, cela va mieux !..."
Jésus sourit, puis il dit :
—"Et, pour ta sincérité, je te dis que je t'aime."
—"Mais moi... moi, je ne suis pas bon. Je ne suis pas capable de faire ce que tu as dit à la synagogue.
Je suis irascible et, si quelqu'un m'offense... Eh !... Je suis avide et j'aime avoir de l'argent...
et dans ma vente de poissons... eh !... pas toujours... je ne suis pas toujours sans frauder.
Et je suis ignorant.
Et j'ai peu de temps à te suivre pour avoir la lumière.
Comment faire ? Je voudrais devenir comme tu dis... mais..."
À terminer dans quelques instants...
Nouvelle édition : Tome 1 chapitre 49
Vision du vendredi 13 octobre 1944
-Première rencontre de Pierre avec le Messie -
Cette introduction est dans l'ancienne édition.
On ne la retrouve pas dans la nouvelle.
-Introduction par les propos de Maria:
« Avec l'âme accablée par trop de choses,
je prie pour avoir une lumière.
Et je tombe au chapitre 12 de l'Épître aux Hébreux
et réellement, elle refait les forces de mon esprit
et me donne l'énergie pour "écouter" parce que sous la pression de tant de choses,
j'en suis venue à penser :
"Je ne veux plus rien faire.
La vie commune, la vie commune à tout prix,"
Mais "Celui qui parle" [1] -note 1: Hébreux 12: 25: « Prenez garde de ne pas refuser
d'écouter Celui qui parle. Si ceux,
en effet, qui ont refusé d'écouter
celui qui promulguait des oracles sur cette terre
n'ont pas échappé au châtiment,
à combien plus forte raison n'y échapperons-nous pas,
si nous nous détournons de Celui qui parle des cieux. »
je sais qui Il est, et je vois qu'Il me regarde avec des yeux affectueux qui me sollicitent.
Et je ne sais plus dire : " Je ne veux pas."
Vraiment Dieu est un feu qui dévore,
même les tendances de notre humanité,
quand elle s'est abandonnée à Lui.
À Celui qui me parle et me dit :
"Moi, Je ne te laisserai pas, Je ne t'abandonnerai pas",
je veux encore redire avec une pleine confiance :
"Tu es mon secours, je ne crains pas l'homme.
Ne trompe pas, ô Dieu, mon espérance." »
-fin de cette introduction-.
----------------------------
-Description de la personne de Jean-
À 14h. je vois ceci :
Jésus s'avance par un petit chemin, un sentier entre deux champs.
Il est seul.
Jean s'avance vers Lui par une petite route à travers les champs
et le rejoint finalement en passant par une brèche au milieu de la haie.
Jean dans la vision d'hier, comme dans celle d'aujourd’hui est tout à fait jeunet.
Un visage rose et imberbe d'homme à peine formé et blond par-dessus le marché.
Aussi, pas trace de moustache ou de barbe,
mais seulement le teint rose des joues lisses et des lèvres rouges
et la joyeuse lumière de son beau sourire et de son regard pur,
non pas tant pour la couleur de turquoise foncée de ses yeux
que pour la limpidité de l'âme vierge qui y transparaît.
Ses cheveux, blonds châtains, longs et soyeux ondoient à ce moment
où il marche d'un pas rapide, presque au pas de course.
Il crie, quand il va passer la haie :
—"Maître ! "
Jésus s'arrête et se retourne avec un sourire.
—"Maître, je t'ai tant désiré! On m'a dit, dans la maison où tu séjournes
que tu étais parti vers la campagne, mais pas plus.
Et je craignais de ne pas te voir."
Jean parle, légèrement penché par respect.
Cependant il est plein d'une affectueuse confiance,
dans son attitude et dans le regard que,
en restant la tête légèrement penchée sur l'épaule,
il élève vers Jésus.
— "J'ai vu que tu me cherchais et je suis venu vers toi."
—"Tu m'as vu ? Où étais-tu, Maître ?"
—"J'étais là" ...
et Jésus lui indique un bosquet d'arbres éloignés
qu'à cause de la couleur de leur frondaison j'appellerais des oliviers.
... "J'étais là. Je priais et je pensais à ce que je dirais ce soir à la synagogue.
Mais j'ai de suite tout interrompu quand je t'ai vu."
—"Mais, comment as-tu fait pour me voir,
puisqu'à peine je distingue l'endroit, caché comme il est, derrière cet escarpement ?"
—"Et pourtant tu le vois ! Je suis venu à ta rencontre parce que je t'ai vu.
Ce que ne peut faire l'œil, l'amour le réalise. "
—"Oui, l'amour le fait. Tu m'aimes donc, Maître ? "
—"Et toi, tu m'aimes, Jean, fils de Zébédée ? "
—"Tellement, Maître. Il me semble que je t'ai toujours aimé.
Avant de te connaître, avant déjà, mon âme te cherchait
et quand je t'ai vu, elle m'a dit :
"Voici Celui que tu cherches".
À ma rencontre avec toi -voir: pour se remémorer ce moment
http://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2002/02-007.htm
c'était mon âme qui te reconnaissait. "
—"Tu le dis, Jean et c'est exact. Moi aussi je suis venu à ta rencontre
parce que mon âme t’a senti. Combien de temps m'aimeras-tu ? "
—"Toujours, Maître. Je ne veux plus aimer d'autres que Toi. "
—"Tu as père et mère, des frères, des sœurs [2],
-la note 2: Il peut s’agir ici des sœurs de Jean
comme de ses belles-sœurs, ce terme étant générique dans la culture de l’époque (cf. les frères de Jésus = ses cousins, les sœurs de Jésus = leurs épouses). Ces sœurs de Jean
n’apparaissent pas de façon explicite dans l’œuvre.-
tu as la vie et, avec la vie, la femme et l'amour.
Comment feras-tu pour quitter tout pour Moi ?"
—"Maître... je ne sais... il me semble, si ce n'est pas de l'orgueil de le dire,
que ton amour de prédilection me tiendra lieu de père et mère,
de frères et sœurs et aussi de femme.
De tout, oui, de tout je resterai rassasié, si tu m'aimes."
—"Et si mon amour te vaut souffrances et persécutions ?"
—"Ce ne sera rien, Maître, si tu m'aimes."
—"Et le jour qu'il me faudra mourir..."
—"Non ! Tu es jeune, Maître... pourquoi mourir ? "
—"Parce que le Messie est venu prêcher la Loi dans sa vérité
et pour accomplir la Rédemption.
( - lien qui nous parle de la Rédemtion et questions en rapport.
cliquer sur le mot: Rédemption. - )
Et le monde a horreur de la Loi et ne veut pas de rédemption.
C'est pour cela qu'il persécute les envoyés de Dieu."
—"Oh ! qu'il n'en soit pas ainsi ! Ne le dis pas à celui qui t'aime ce pronostic de mort !
... Mais si Tu devais mourir, je t'aimerais encore, Toi. Permets-moi de t'aimer. "
329>
Jean a un regard suppliant.
Plus penché que jamais, il marche à côté de Jésus
et semble lui mendier son amour. Jésus s'arrête. Il le regarde.
Il le pénètre de son regard profond
et puis lui pose la main sur sa tête inclinée.
—"Je veux que tu m'aimes."
—"Oh! Maître ! "
Jean est heureux. Bien qu'une larme fasse briller sa pupille,
il rit, de sa bouche jeune, bien dessinée.
Il prend la main divine, la baise au dos et la serre contre son cœur.
- Ils reprennent la marche.
Jésus poursuit:
—"Tu as dit que tu me cherchais..."
—"Oui. Pour te dire que mes amis veulent te connaître... et parce que, oh ! comme je désirais être
encore avec Toi ! Je t'ai quitté depuis quelques heures...
mais je ne pourrais déjà plus rester sans Toi !"
—"Tu as donc été un bon annonciateur du Verbe ?"
—"Mais, Jacques ( cliquer sur le mot '' Jacques '' pour voir son profil) aussi,
Maître a parlé de Toi de façon... à les convaincre."
—"De manière, que, qui était encore défiant a été persuadé. Il n'était d'ailleurs pas coupable car
c'était la prudence qui était la cause de sa réserve. Allons le rassurer complètement."
—"Il avait un peu peur ..."
—"Non ! il ne faut pas avoir peur de Moi !
Je suis venu pour les bons et surtout pour ceux qui sont dans l'erreur.
Je veux sauver, non pas condamner.
Avec les gens honnêtes je serai tout miséricorde."
—"Et avec les pécheurs ?"
—"Aussi. Par malhonnêtes, j'entends parler de ceux qui sont
spirituellement malhonnêtes, et qui hypocritement se font passer pour bons,
alors qu'ils sont mauvais, des gens qui ne cherchent que leur propre intérêt,
même aux dépens du prochain. Avec eux, je serai sévère."
—"Oh ! Simon (cliquer sur le mot '' Simon '' pour voir son profil ]
alors peut être tranquille, il est franc comme nul autre."
—"C'est ainsi qu'il me plaît et que je veux voir tout le monde."
—"Il a tant de choses à te dire, Simon."
—"Je l'entendrai après avoir parlé à la Synagogue.
J'ai fait prévenir les pauvres et les malades
en plus des riches et des gens en bonne santé.
Tous ont besoin de la Bonne Nouvelle."
330> On approche du pays. Des enfants jouent sur la route
et l'un d'eux, en courant viendrait
s'abattre entre les jambes de Jésus
si Lui n'avait pas été attentif à le saisir.
Le bambin (--- cliquer sur les mots Le bambin pour quelques détails]
pleure tout de même, comme s'il s'était fait mal et Jésus lui dit,
en le tenant par le bras :
— "Un israélite qui pleure ? Qu'auraient dû faire des milliers et des milliers de bambins
qui sont devenus des hommes en franchissant le désert derrière Moïse ?
Et pourtant, c'est plus pour eux que pour les autres
que le Très Haut a fait pleuvoir la manne si douce.
Il aime en effet les innocents et veille sur ces petits anges de la terre, ces oiseaux sans ailes,
comme il le fait pour les passereaux qui volent dans les bosquets et sur les toits.
Tu aimes le miel ? Oui ? Et bien ! si tu es bon,
tu mangeras un miel plus doux que celui de tes abeilles."
—"Où donc ? Quand ?"
—"Quand, après une vie de fidélité à Dieu, tu iras vers Lui."
—"Je sais que je n'y irai pas, si le Messie ne vient. La maman nous dit que pour l'heure,
nous les gens d'Israël, nous sommes comme autant de Moïses
et mourrons en vue de la Terre Promise.
Elle dit que nous devrons attendre pour y entrer
et que seul le Messie nous permettra d'y entrer."
—"Mais, quel brave petit Israélite ! Eh bien, Moi, je te dis que quand tu mourras
tu entreras tout de suite au Paradis, parce que le Messie aura déjà ouvert la porte du Ciel.
Il faut donc que tu sois bon.
—"Maman ! Maman !" ...
Le bambin s'échappe des bras de Jésus et court à la rencontre
d'une jeune épouse qui rentre, avec une amphore de cuivre.
... "Maman, le nouveau Rabbi m'a dit que j'irai tout de suite au Ciel quand je mourrai,
et que je mangerai tant de miel...
Mais à condition d'être bon. Je serai bon !"
—"Dieu le veuille ! Excuse, Maître, s'il t'a ennuyé. Il est si remuant !"
—"L'innocence ne me cause pas d'ennui, femme.
Dieu te bénisse parce que tu es une mère qui élève ses enfants
dans la connaissance de la Loi."
La femme rougit à ce compliment et répond :
—"À Toi aussi la bénédiction de Dieu".
et elle disparaît avec son petit.
331>
—"Tu aimes les enfants, Maître ?"
—"Oui, parce qu'ils sont purs, sincères et aimants !"
—"Tu as des enfants, Maître ?"
—"Non, j'ai seulement une Mère ( cliquer sur le mot Mère pour des précisiona sur Marie ],
et en Elle il y a la pureté,
la franchise,
l'amour des petits les plus saints,
et en même temps la sagesse,
la justice
et la force des adultes.
J'ai tout en ma Mère, Jean."
—"Et tu l'as quittée ?"
—"Dieu est au-dessus, même de la plus sainte des mères."
—"Est-ce que je la connaîtrai ?"
—"Tu la connaîtras."
—"Et Elle m'aimera ?"
—"Elle t'aimera parce qu'Elle aime ceux qui aiment son Jésus."
—"Alors, tu n'as pas de frères ?"
—"J'ai des cousins (cliquer sur le mot cousins pour des précisions ]
du côté du mari de ma Mère [ 3 ] - ]la note 3
Jésus ne dit pas : "du côté de mon père".
Et pour cause, car Joseph est son père putatif.
Jésus est conçu de l'Esprit-Saint. ]
Mais tout homme est pour moi un frère, et c'est pour tous que je suis venu.
Nous voici devant la synagogue. J'entre et tu me rejoindras avec tes amis."
-À la synagogue-
Jean s'en va et Jésus entre dans une pièce carrée
avec la garniture habituelle
de lampes disposées en triangle
et des pupitres avec des rouleaux de parchemin.
Il y a déjà une foule qui attend et prie; Jésus prie aussi.
La foule bavarde à son sujet, en arrière.
Lui s'incline pour saluer le chef de la synagogue
] cliquer sur les mots chef de la Synagogue
pour voir des informations sur ce chef de la synagogue: c'est Jaïre ... ]-
et puis se fait donner, au hasard un rouleau.
Jésus commence la lecture.
Il dit :
—"Ces choses, l'Esprit me les fait lire pour vous.
Au chapitre sept du livre de Jérémie - note 4, - Bien que la division en chapitres et en versets
soit une invention chrétienne et relativement récente,
les rouleaux lus dans les synagogues
(Torah, la Loi, les Nevi'im, les prophètes et les Ketouvim, autres écrits)
étaient divisés en livres et en sections (parashiot).
On trouve une telle division dans la Septante, bible en usage au temps du Christ.
Le livre de Jérémie est, dans la Bible hébraïque, connu comme Yrmeyahou (ירמיהו)
et compte dans les prophètes.
on lit :
"Voilà ce que dit le Seigneur des armées, le Dieu d'Israël :
Corrigez vos mœurs et vos affections et alors,
je viendrai habiter avec vous en ce lieu -note 5. - la note 5 renvoie à l'édition AELF pour comparer-
-AELF: Jérémie 7: « 03 Ainsi parle le Seigneur de l’univers,
le Dieu d’Israël : Rendez meilleurs vos chemins
et vos actes : je vous ferai demeurer dans ce lieu. »
https://www.aelf.org/bible/Jr/7
Ne vous bercez pas de paroles vaines que vous répétez :
c'est ici le Temple du Seigneur, le Temple du Seigneur, le Temple du Seigneur- note 6.-
la note 6 édition AELF: « 04 Ne faites pas confiance
à des paroles de mensonge, en disant :
''Temple du Seigneur !
Temple du Seigneur !
C’est ici le temple du Seigneur !'' »
Parce que, si vous améliorez vos mœurs et vos affections,
si vous rendez justice entre l'homme et son prochain -note 7 ,
la note 7 édition AELF:
« 05 Si vraiment vous rendez meilleurs vos chemins
et vos actes, si vraiment vous maintenez le droit
entre un homme et son prochain, ...»
si vous n'opprimez pas l'étranger, l'orphelin et la veuve,
si vous ne répandez pas en ce lieu le sang innocent,
si vous n'allez pas, pour votre malheur, vers des dieux étrangers -note 8 idem
la note 8 édition AELF:
« 06 si vous n’opprimez pas l’immigré, l’orphelin ou la veuve,
si vous ne versez pas, dans ce lieu, le sang de l’innocent,
si vous ne suivez pas, pour votre malheur, d’autres dieux, ...»
alors, Moi, j'habiterai avec vous en ce lieu,
dans la terre que j'ai donnée à vos pères pour les siècles des siècles". -note 9: idem
la note 9 édition AELF:
« 07 alors, je vous ferai demeurer dans ce lieu,
dans le pays que j’ai donné à vos pères,
depuis toujours et pour toujours. »
-Après la lecture du rouleau-
332> —Écoutez, ô vous Israélites.
Voici que je viens faire resplendir les paroles de lumière
que votre âme aveuglée ne sait plus voir ni comprendre.
Écoutez. Beaucoup de larmes se répandent sur la terre du Peuple de Dieu.
Ils pleurent les anciens qui se rappellent les antiques gloires !
Ils pleurent, les adultes, courbés sous le joug !
Ils pleurent les enfants sans espoir d'une future gloire !
Mais la gloire de la terre n'est rien en comparaison d'une gloire qu'aucun oppresseur,
sinon Mammon ( cliquer sur le mot Mammon ] et la mauvaise volonté ne peut arracher".
Pourquoi pleurez-vous ?
Est-ce que le Très-Haut qui fut toujours bon pour son peuple
a tourné maintenant son regard autre part et lui refuse-t-il la vue de son Visage ?
N'est-il plus le Dieu
qui entrouvrit la mer et y fit passer Israël,
qui le conduisit à travers les sables du désert et le nourrit,
qui le défendit contre ses ennemis ?
N'est-ce pas Lui qui, pour l'empêcher de perdre le chemin du ciel,
donna à leurs âmes la Loi, comme il donnait à leurs corps la colonne de nuée ?
N'est-il plus le Dieu qui adoucit les eaux amères et fit tomber la manne
alors qu'ils étaient épuisés ?
N'est-il pas le Dieu qui voulut vous établir sur cette terre et faire alliance avec vous ?
N'est-il pas votre Père et vous ses Fils ?
Et pourquoi l'étranger vous a-t-il frappés ?
Beaucoup, parmi vous murmurent :
"Et pourtant nous avons ici le Temple !".
Il ne suffit pas d'avoir le Temple et d'aller y prier Dieu.
Le premier temple ( cliquer sur le mot temple )
est dans le cœur de tout homme et c'est là que se fait la prière sainte.
Mais, sainte, elle ne peut l'être
si le cœur ne s'amende pas,
si ne s'amendent pas les mœurs, les affections,
les principes de justice à l'égard des pauvres,
à l'égard des serviteurs, des parents,
à l'égard de Dieu.
Regardez maintenant.
Je vois des riches au cœur dur qui font de riches offrandes au Temple,
mais ne savent pas dire au pauvre :
" Frère, voici un pain et un denier, accepte-les.
De cœur à cœur, que mon aide ne t'humilie pas
et que le don que je t'en fais ne me donne pas d'orgueil ".
Voilà : je vois des gens qui prient et qui se plaignent à Dieu
de ce qu'il ne les écoute pas promptement,
mais qui, ensuite, au malheureux, parfois du même sang qu'eux, alors qu'il leur dit : "Écoute-moi"
répondent avec un cœur dur comme la pierre : "Non".
Voilà, je vous vois pleurer parce que le dominateur vide votre bourse.
Mais vous pressurez ensuite le sang de qui vous haïssez
et n'avez pas horreur de faire un vœu sanguinaire contre la vie.
333> Ô vous d'Israël ! Le temps de la Rédemption est arrivé
mais préparez-en les voies en vous, par la bonne volonté.
Soyez honnêtes, bons, aimez-vous entre vous.
Riches, soyez sans mépris;
marchands, ne fraudez pas;
pauvres, n'enviez pas.
Vous êtes tous d'un seul sang, d'un seul Dieu.
Vous êtes tous appelés à une même destinée.
Ne vous fermez pas, avec vos péchés, le Ciel que le Messie vous ouvrira.
Vous avez, jusqu'alors, erré ? Maintenant plus.
Que toute erreur disparaisse.
Simple, bonne, facile est la Loi qui se ramène
aux dix commandements primitifs
mais imprégnés d'une lumière d'amour.
- ( cliquer sur les mots dix commandements ) -
Venez. Je vous les montrerai tels qu'ils sont :
amour, amour, amour.
Amour de Dieu pour vous, de vous pour Dieu.
Amour pour le prochain.
Toujours amour parce que Dieu est Amour
et que les fils du Père sont ceux qui savent vivre l'amour.
Je suis ici pour tous, et pour donner à tous la lumière de Dieu.
Voici la Parole du Père, qui se fait nourriture en vous.
Venez, goûtez, renouvelez le sang de votre esprit avec cette nourriture.
Que tout poison disparaisse, que tout désir charnel meure.
Une gloire nouvelle vous est apportée : la gloire éternelle
et à elle viendront ceux qui feront dans leur cœur une véritable étude de la Loi de Dieu.
Commencez par l'amour.
Il n'y a rien de plus grand. Mais quand vous saurez aimer,
vous saurez déjà tout
et Dieu vous aimera et l'amour de Dieu signifie
le secours de Dieu contre toute tentation.
Que la bénédiction de Dieu repose sur qui se tourne vers Lui d'un cœur plein de bonne volonté."
Jésus se tait.
Les gens parlottent.
L'assemblée se sépare après le chant psalmodié de plusieurs hymnes.
Jésus sort sur la petite place.
Au seuil de la porte se trouvent
--cliquer sur chacun des noms des apôtres pour voir leur profil --
Jean et Jacques
avec
Pierre et André.
-La première rencontre avec Pierre-
—"La paix soit avec vous ...
dit Jésus, et il ajoute :
... Voici l'homme qui pour être juste a besoin de s'abstenir de juger
sans s'être d'abord informé, mais qui cependant sait reconnaître honnêtement ses torts.
Simon, tu as voulu me voir ?
Me voici. Et toi, André, pourquoi n'es-tu pas venu plus tôt ?"
Les deux frères se regardent, embarrassés. André murmure :
—" Je n'osais pas..."
Pierre, tout rouge ne dit rien.
Mais, quand il entend Jésus dire à son frère :
—"Était-ce un mal de venir ? Il n'y a que le mal que l'on ne doit pas oser faire"
il intervient franchement :
334> "C'est à cause de moi qu'il est resté.
Lui voulait me conduire tout de suite vers Toi.
Mais moi... J'ai dit... Oui, j'ai dit : " Je n'y crois pas",
et je n'ai pas voulu. Oh ! maintenant, cela va mieux !..."
Jésus sourit, puis il dit :
—"Et, pour ta sincérité, je te dis que je t'aime."
—"Mais moi... moi, je ne suis pas bon. Je ne suis pas capable de faire ce que tu as dit à la synagogue.
Je suis irascible et, si quelqu'un m'offense... Eh !... Je suis avide et j'aime avoir de l'argent...
et dans ma vente de poissons... eh !... pas toujours... je ne suis pas toujours sans frauder.
Et je suis ignorant.
Et j'ai peu de temps à te suivre pour avoir la lumière.
Comment faire ? Je voudrais devenir comme tu dis... mais..."
À terminer dans quelques instants...
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: L'oeuvre de Maria Valtorta. L'Évangile tel qu'il m'a été révélé. TEXTES SEULEMENT.
Suite:
Pour terminer ce chapitre:
Jésus enchaîne la discussion:
—"Ce n'est pas difficile, Simon. Tu connais un peu l'Écriture ? Oui ?
Et bien pense au prophète Michée.
Dieu veut de toi ce que dit Michée -[10]- -La note 10: Michée 6: 6-
« – Homme, répond le prophète, on t’a fait connaître
ce qui est bien, ce que le Seigneur réclame de toi :
rien d’autre que respecter le droit,
aimer la fidélité, et t’appliquer à marcher avec ton Dieu.»
Il ne te demande pas de t'arracher le cœur
ni de sacrifier les affections les plus saintes.
Non, Il ne te le demande pas pour l'instant.
Un jour, sans que Dieu te le demande, tu te donneras aussi toi-même à Dieu.
Mais Lui attend qu'un soleil et une ondée ait fait de toi,
qui n'es qu'une frêle pousse, un palmier robuste et splendide.
Pour l'heure, Il te demande ceci :
pratiquer la justice,
aimer la miséricorde,
t'appliquer totalement à suivre ton Dieu.
Efforce-toi de faire cela et le passé de Simon sera effacé,
et tu deviendras l'homme nouveau,
l'ami de Dieu et de son Christ.
Non plus Simon mais Céphas,
la Pierre solide sur laquelle je m'appuie."
—"Ceci me plaît ! Je le comprends. La Loi, c'est cela... c'est cela...
voilà je ne sais plus l'observer comme l'ont faite les rabbis !...
Mais comme tu l'expliques, oui. Il me semble que j'y arriverai.
Et tu m'aideras. Tu restes dans cette maison ? J'en connais le propriétaire.''
(cliquer sur le mot propriétaire." )
—"Je reste ici, mais je vais aller à Jérusalem
et après, je prêcherai à travers la Palestine.
Je suis venu pour cela. Mais je viendrai ici souvent."
—"Je viendrai t'écouter. Je veux être ton disciple.
Un peu de lumière m'entrera dans la tête !"
335-
— "Dans le cœur, Simon, surtout, dans le cœur.
Et toi, André, tu ne parles pas ?"
—"J'écoute, Maître." "Mon frère est timide."
—"Il deviendra un lion. La nuit tombe. Que Dieu vous bénisse et vous donne bonne pêche. Allez."
—"Paix à Toi."
Ils s'en vont.
49.8 - À peine sorti, Pierre dit :
—"Mais qu'est-ce qu'il aura voulu dire d'abord, quand il parlait
que je pêcherais avec d'autres filets et que je ferais d'autres pêches ?"
—"Pourquoi ne le Lui as-tu pas demandé ?
Tu voulais dire tant de choses, et puis, tu n'as rien dit."
—"Moi... j'avais honte. Il est si différent de tous les rabbis !"
—"Maintenant, il va à Jérusalem…
Jean dit avec un tel désir, une grande nostalgie:
—...Je voulais lui demander s'il me laissait aller avec Lui... et je n'ai pas osé."
—"Va le lui dire, garçon, dit Pierre. Nous l'avons quitté comme çà... sans une parole d'affection...
Qu'il sache, au moins que nous l'admirons. Va, va. Je vais le dire à ton père.
(cliquer sur le mot père. )
—"J'y vais, Jacques ?"
—"Va."
Jean part au pas de course… et au pas de course il revient, jubilant :
—"Je lui ai dit : "Tu veux de moi, à Jérusalem ?" Il m'a répondu : "Viens, ami."
Il m'a dit ami ! Demain à cette heure, je viendrai ici. Ah ! À Jérusalem, avec Lui..."
--
-C’est la fin de la vision.
------------------------
À suivre:
-Prochain chapitre chapitre 11
Ancienne édition : Tome 2, chapitre 11.
Nouvelle édition : Tome 1, chapitre 49.
-- Catéchèse du samedi 14 octobre 1944
-—Dans une belle réussite ne vous glorifiez pas-
- Jean comparé à Marie--+
Pour terminer ce chapitre:
Jésus enchaîne la discussion:
—"Ce n'est pas difficile, Simon. Tu connais un peu l'Écriture ? Oui ?
Et bien pense au prophète Michée.
Dieu veut de toi ce que dit Michée -[10]- -La note 10: Michée 6: 6-
« – Homme, répond le prophète, on t’a fait connaître
ce qui est bien, ce que le Seigneur réclame de toi :
rien d’autre que respecter le droit,
aimer la fidélité, et t’appliquer à marcher avec ton Dieu.»
Il ne te demande pas de t'arracher le cœur
ni de sacrifier les affections les plus saintes.
Non, Il ne te le demande pas pour l'instant.
Un jour, sans que Dieu te le demande, tu te donneras aussi toi-même à Dieu.
Mais Lui attend qu'un soleil et une ondée ait fait de toi,
qui n'es qu'une frêle pousse, un palmier robuste et splendide.
Pour l'heure, Il te demande ceci :
pratiquer la justice,
aimer la miséricorde,
t'appliquer totalement à suivre ton Dieu.
Efforce-toi de faire cela et le passé de Simon sera effacé,
et tu deviendras l'homme nouveau,
l'ami de Dieu et de son Christ.
Non plus Simon mais Céphas,
la Pierre solide sur laquelle je m'appuie."
—"Ceci me plaît ! Je le comprends. La Loi, c'est cela... c'est cela...
voilà je ne sais plus l'observer comme l'ont faite les rabbis !...
Mais comme tu l'expliques, oui. Il me semble que j'y arriverai.
Et tu m'aideras. Tu restes dans cette maison ? J'en connais le propriétaire.''
(cliquer sur le mot propriétaire." )
—"Je reste ici, mais je vais aller à Jérusalem
et après, je prêcherai à travers la Palestine.
Je suis venu pour cela. Mais je viendrai ici souvent."
—"Je viendrai t'écouter. Je veux être ton disciple.
Un peu de lumière m'entrera dans la tête !"
335-
— "Dans le cœur, Simon, surtout, dans le cœur.
Et toi, André, tu ne parles pas ?"
—"J'écoute, Maître." "Mon frère est timide."
—"Il deviendra un lion. La nuit tombe. Que Dieu vous bénisse et vous donne bonne pêche. Allez."
—"Paix à Toi."
Ils s'en vont.
49.8 - À peine sorti, Pierre dit :
—"Mais qu'est-ce qu'il aura voulu dire d'abord, quand il parlait
que je pêcherais avec d'autres filets et que je ferais d'autres pêches ?"
—"Pourquoi ne le Lui as-tu pas demandé ?
Tu voulais dire tant de choses, et puis, tu n'as rien dit."
—"Moi... j'avais honte. Il est si différent de tous les rabbis !"
—"Maintenant, il va à Jérusalem…
Jean dit avec un tel désir, une grande nostalgie:
—...Je voulais lui demander s'il me laissait aller avec Lui... et je n'ai pas osé."
—"Va le lui dire, garçon, dit Pierre. Nous l'avons quitté comme çà... sans une parole d'affection...
Qu'il sache, au moins que nous l'admirons. Va, va. Je vais le dire à ton père.
(cliquer sur le mot père. )
—"J'y vais, Jacques ?"
—"Va."
Jean part au pas de course… et au pas de course il revient, jubilant :
—"Je lui ai dit : "Tu veux de moi, à Jérusalem ?" Il m'a répondu : "Viens, ami."
Il m'a dit ami ! Demain à cette heure, je viendrai ici. Ah ! À Jérusalem, avec Lui..."
--
-C’est la fin de la vision.
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À suivre:
-Prochain chapitre chapitre 11
Ancienne édition : Tome 2, chapitre 11.
Nouvelle édition : Tome 1, chapitre 49.
-- Catéchèse du samedi 14 octobre 1944
-—Dans une belle réussite ne vous glorifiez pas-
- Jean comparé à Marie--+
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