Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
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mathildejonathan
Audelys11
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de janvier -
-2 janvier – (mémoire)-
-les saint Basile le Grand
( né 329 - 379 1er janvier )
et
saint Grégoire de Naziance
( né 329 - 390 25 janvier )
( - ) –
-évêques et docteurs de l'Église-
----
-deux amis inséparables que le Seigneur a réunis; -
-ils se sont connus à Athènes, y ayant tous deux fait leurs études;
-En fêtant le même jour saint Basile de Césarée
et saint Grégoire de Nazianze
l'Église exalte une vertu à laquelle
les hommes ont toujours rendu hommage, l'amitié. (missel)-
-tous les deux sont confrontés à l'hérésie arienne:
Ils défendent la foi de Nicée contre l’arianisme;
Basile écrit des traités sur le Saint-Esprit,
développant la théologie de la Trinité.
Il cherche autant que possible à pacifier les divisions au sein de l’Église.
Il est considéré avec son frère Grégoire de Nysse (né v 335- 395; fête 9 mars)-
et Grégoire de Nazianze comme l'un des trois « Pères cappadociens ».
-saint Basile: cliquer sur le lien
-saint Grégoire de Naziance: cliquer sur le lien
-saint Grégoire de Nysse: cliquer sur le lien
--------------------------------
-lectures : –1 Corinthiens 2 : 10-16; Luc 14 : 25-33-
-au bréviaire : - - - Homélie de saint Grégoire de Naziance pour la mort de saint Basile.
----------------------------
« Basile de Césarée fut un pasteur et un théologien.
Docteur de l'Église, il est l'auteur d'un important traité sur le Saint-Esprit,
d'où le choix de la première lecture.
Il fut aussi un moine et un législateur monastique
dont les Règles inspirent encore aujourd'hui le monachisme oriental.
Évêque de Césarée de Cappadoce, --aujourd'hui Kayseri-- (agrandir: cliquer au haut de l'image.)
il lutta avec courage
contre des déviations doctrinales que favorisait la cour.
Grégoire de Nazianze, que Basile avait connu au cours de ses études à Athènes,
fut également un moine, un pasteur, un docteur.
Cet orateur de talent était
un mystique et un poète.
Dans l'un de ses poèmes, il a magnifié « Dieu au-delà de tout »
« Toi qui as tous les noms, comment te nommerai-je, toi le seul innommable ?
Le voile qui est par-delà les nuages, quelle intelligence céleste le pénétrera ? »
Confronté, lui aussi, à la malveillance des grands,
alors qu'il était patriarche de Constantinople,
il préféra se retirer pour le bien de la paix.
Si Basile et Grégoire ont été réunis dans une même célébration,
c'est à cause de leur amitié qui ne se relâcha jamais.
Dans la première lecture de cette fête, saint Paul enseigne ce qu'ont expérimenté,
on ne peut en douter, Basile et Grégoire.
L'homme, réduit à ses seules forces,
ne peut connaître Dieu ni le faire connaître.
Il a besoin pour cela de la lumière de l'Esprit Saint.
L'Esprit révèle également l'homme à lui-même et le rend capable
de « lire » sa propre existence dans sa traduction en langage divin,
traduction qui n'est pas trahison.
C'est la force de l'Esprit qui lui permet de mettre en œuvre ses dons pour le bien des autres.
Basile et Grégoire ne sont pas descendus dans l'arène
uniquement pour des combats de doctrine.
Par leurs homélies, ils ont lutté contre l'égoïsme,
en faisant prendre conscience à ceux dont ils avaient la charge des besoins des autres.
« Si chacun prenait seule ment de quoi subvenir à ses propres besoins,
et laissait le reste à l'indigent, personne ne serait dans la misère » (Basile).
« Ne soyons pas de mauvais économes des biens qui nous sont confiés,
afin de ne pas nous entendre dire :
"Rougissez, vous qui retenez le bien d' autrui" ;
imitez la justice de Dieu, et il n'y aura plus de pauvre » (Grégoire).
Ces paroles de pasteurs du 4e siècle sont toujours actuelles,
car c'est l'Évangile et l'Évangile n'a pas d'âge.
Ces deux saints sont fêtés ensemble le 1er janvier dans l'Église orthodoxe. »
---
À suivre.
-2 janvier – (mémoire)-
-les saint Basile le Grand
( né 329 - 379 1er janvier )
et
saint Grégoire de Naziance
( né 329 - 390 25 janvier )
( - ) –
-évêques et docteurs de l'Église-
----
-deux amis inséparables que le Seigneur a réunis; -
-ils se sont connus à Athènes, y ayant tous deux fait leurs études;
-En fêtant le même jour saint Basile de Césarée
et saint Grégoire de Nazianze
l'Église exalte une vertu à laquelle
les hommes ont toujours rendu hommage, l'amitié. (missel)-
-tous les deux sont confrontés à l'hérésie arienne:
Ils défendent la foi de Nicée contre l’arianisme;
Basile écrit des traités sur le Saint-Esprit,
développant la théologie de la Trinité.
Il cherche autant que possible à pacifier les divisions au sein de l’Église.
Il est considéré avec son frère Grégoire de Nysse (né v 335- 395; fête 9 mars)-
et Grégoire de Nazianze comme l'un des trois « Pères cappadociens ».
-saint Basile: cliquer sur le lien
-saint Grégoire de Naziance: cliquer sur le lien
-saint Grégoire de Nysse: cliquer sur le lien
--------------------------------
-lectures : –1 Corinthiens 2 : 10-16; Luc 14 : 25-33-
-au bréviaire : - - - Homélie de saint Grégoire de Naziance pour la mort de saint Basile.
----------------------------
« Basile de Césarée fut un pasteur et un théologien.
Docteur de l'Église, il est l'auteur d'un important traité sur le Saint-Esprit,
d'où le choix de la première lecture.
- 1 Corinthiens 2:
--1ère lecture 1 Corinthiens 2 : 10-16
« 10 Et c’est à nous que Dieu, par l’Esprit, en a fait la révélation.
Car l’Esprit scrute le fond de toutes choses, même les profondeurs de Dieu.
11 Qui donc, parmi les hommes, sait ce qu’il y a dans l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ?
De même, personne ne connaît ce qu’il y a en Dieu, sinon l’Esprit de Dieu.
12 Or nous, ce n’est pas l’esprit du monde que nous avons reçu, mais l’Esprit qui vient de Dieu,
et ainsi nous avons conscience des dons que Dieu nous a accordés.
13 Nous disons cela avec un langage que nous n’apprenons pas de la sagesse humaine,
mais que nous apprenons de l’Esprit ; nous comparons entre elles les réalités spirituelles.
14 L’homme, par ses seules capacités,
n’accueille pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu ;
pour lui ce n’est que folie, et il ne peut pas comprendre,
car c’est par l’Esprit qu’on examine toute chose.
15 Celui qui est animé par l’Esprit soumet tout à examen,
mais lui, personne ne peut l’y soumettre.
16 Car il est écrit : Qui a connu la pensée du Seigneur et qui pourra l’instruire ?
Eh bien nous, nous avons la pensée du Christ ! »
Il fut aussi un moine et un législateur monastique
dont les Règles inspirent encore aujourd'hui le monachisme oriental.
Évêque de Césarée de Cappadoce, --aujourd'hui Kayseri-- (agrandir: cliquer au haut de l'image.)
il lutta avec courage
contre des déviations doctrinales que favorisait la cour.
Grégoire de Nazianze, que Basile avait connu au cours de ses études à Athènes,
fut également un moine, un pasteur, un docteur.
Cet orateur de talent était
un mystique et un poète.
Dans l'un de ses poèmes, il a magnifié « Dieu au-delà de tout »
« Toi qui as tous les noms, comment te nommerai-je, toi le seul innommable ?
Le voile qui est par-delà les nuages, quelle intelligence céleste le pénétrera ? »
Confronté, lui aussi, à la malveillance des grands,
alors qu'il était patriarche de Constantinople,
il préféra se retirer pour le bien de la paix.
Si Basile et Grégoire ont été réunis dans une même célébration,
c'est à cause de leur amitié qui ne se relâcha jamais.
Dans la première lecture de cette fête, saint Paul enseigne ce qu'ont expérimenté,
on ne peut en douter, Basile et Grégoire.
L'homme, réduit à ses seules forces,
ne peut connaître Dieu ni le faire connaître.
Il a besoin pour cela de la lumière de l'Esprit Saint.
L'Esprit révèle également l'homme à lui-même et le rend capable
de « lire » sa propre existence dans sa traduction en langage divin,
traduction qui n'est pas trahison.
C'est la force de l'Esprit qui lui permet de mettre en œuvre ses dons pour le bien des autres.
Basile et Grégoire ne sont pas descendus dans l'arène
uniquement pour des combats de doctrine.
Par leurs homélies, ils ont lutté contre l'égoïsme,
en faisant prendre conscience à ceux dont ils avaient la charge des besoins des autres.
« Si chacun prenait seule ment de quoi subvenir à ses propres besoins,
et laissait le reste à l'indigent, personne ne serait dans la misère » (Basile).
« Ne soyons pas de mauvais économes des biens qui nous sont confiés,
afin de ne pas nous entendre dire :
"Rougissez, vous qui retenez le bien d' autrui" ;
imitez la justice de Dieu, et il n'y aura plus de pauvre » (Grégoire).
Ces paroles de pasteurs du 4e siècle sont toujours actuelles,
car c'est l'Évangile et l'Évangile n'a pas d'âge.
Ces deux saints sont fêtés ensemble le 1er janvier dans l'Église orthodoxe. »
- supplément:
-cf partiellement du missel:
En fêtant le même jour saint Basile de Césarée
et saint Grégoire de Nazianze
l'Église exalte une vertu à laquelle les hommes ont toujours rendu hommage, l'amitié.
Celle de Basile et de Grégoire fut exemplaire.
Nés en Cappadoce vers 330, ils étudièrent ensemble à Athènes,
puis ils rentrèrent dans leur pays, où ils menèrent la vie monastique plusieurs années durant.
Ils étaient de tempéraments fort dissemblables.
Alors que Basile s'impose par ses qualités de chef
et un esprit d'organisation
qui fera de lui le législateur des moines d'Orient,
Grégoire est un contemplatif et un poète...
Appelés l'un et l'autre à l'épiscopat,
ils ne réussiront pas de la même manière dans leur charge.
À Césarée, sa ville natale (voir la carte)
Basile réalisera le type du pasteur intrépide :
par la parole et par ses écrits, en de multiples interventions,
il revendiquera la particularité de l'Église face au pouvoir civil des monarques;
il rappellera la dignité du pauvre trop souvent bafouée par le riche;
il veillera par-dessus tout à sauvegarder le dépôt de la foi
en Jésus Christ Fils de Dieu.
Quant à Grégoire,
après avoir été fait évêque de la bourgade de Sasimes (371),
--aujourd'hui Sason en Turquie)-- (à 700 km à l'est de Césarée)
il se verra promu au siège de Constantinople en pleine crise arienne (379).
Comme orateur, il sera très écouté,
on aimera en lui le père des humbles
mais, impressionnable à l'excès, il ne pourra surmonter les cabales
et, moins de dix-huit mois plus tard, il démissionnera
pour retourner à sa retraite studieuse de Nazianze
-- Nazianze, Naziance ou Nazianzus1, naguère Niziance,
est une ancienne ville de Cappadoce, patrie de Grégoire de Nazianze.
Elle est un ancien évêché.
Le site de Nazianze est identifié comme le village de Bekarlar
appelé aussi Bekar et Nenezi situé au pied du volcan Nenezi Daği (environ 1 700 m). --
On l'appelle le Théologien, pour dire celui qui sait parler de Dieu,
tandis que Basile reçut de ses contemporains le titre de Grand.
L'Église, orthodoxe a mis Basile et Grégoire
avec Jean Chrysostome
--Les trois saints hiérarques - Sts. Basile le Grand,
Grégoire le Théologien
et Jean Chrysostome -
sont les saints patrons des écoles et de l'éducation pour les fidèles orthodoxes,
...
au premier rang de ses Docteurs Œcuméniques.
Ce sont « les Trois Hiérarques ».
---
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Lun 4 Jan 2021 - 12:07, édité 1 fois
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de janvier -
3 janvier –
sainte Geneviève
(commémoraison)-
( née v 420 - 502 )
-elle fut la bienfaitrice de Paris avant d'en devenir la patronne.;
Elle doit l'essentiel de sa popularité à son action
lors de l'invasion des Huns.
----
Geneviève naquit à Nanterre vers l'an 420 (12 kilomètres en banlieue de Paris).
-à l'ouest de la Seine-
Elle n'avait que sept ans lorsque saint Germain, évêque d'Auxerre,
((-- « Saint Germain né 380- 448 fête 31 juillet ;
Germain d'Auxerre ou Germain l’Auxerrois
est un fonctionnaire de l'Empire romain et un religieux gaulois de l'Antiquité tardive,
nommé 6e évêque d'Auxerre en 418. Il lutte contre le pélagianisme,
notamment en Bretagne où il fait deux voyages à 16 ans d'intervalle (430 et 448).
C'est lors de son premier trajet vers la Bretagne,
accompagné par saint Loup, évêque de Troyes,
--né 395- 479 fête 29 juillet--
qu'il Geneviève une petite fille âgée de dix ans, qu'il consacre à Dieu
et qui deviendra sainte Geneviève.
Dix-sept ans plus tard, il la revoit à Lutèce, (Paris)-
lors de son second voyage en Angleterre.
« Comme Germain, elle choisit l’Église et l’empire.
Ce calcul politique la conduisit à soutenir les Francs païens,
à favoriser leur expansion, et à les inciter à se convertir au catholicisme...
Ce fut le triomphe posthume de Germain : Geneviève, sa fille spirituelle,
permit la construction d’un royaume à la fois chrétien et romain,
qui donna naissance à la France »cf:Jean-Pierre Soisson. Saint Germain d'Auxerre -
Évêque, gouverneur et général [archive]. Éditions du Rocher, 2011, ...
Citation sur Geneviève : page 145. . »))
passant dans cette cité, la confirma dans son désir, précoce,
de se donner totalement à Dieu.
Geneviève quitta bientôt Nanterre pour Paris,
dont elle fut la bienfaitrice avant d'en devenir la patronne.
Elle doit l'essentiel de sa popularité à son attitude
lors de l'invasion des Huns.
Attila et son armée s'approchant de la capitale,
Geneviève prédit que les Barbares s'en détourneraient bientôt ;
ce qui ne manqua pas de se produire.
Ce retrait fut considéré comme une intervention providentielle due à sa piété et à sa prière.
Elle mérita bien l'éloge fait jadis à Judith (première lecture).
Épisode biblique qu'elle rappela aux Parisiens affolés pour leur redonner courage.
Judith aussi avait sauvé sa ville en danger.
Mais Geneviève n'eut pas, comme son illustre devancière,
à séduire le chef de l'armée ennemie et à lui couper la tête;
sa prière à Dieu et ses larmes versées suffirent.
L'évangile choisi pour cette fête est celui, célèbre, de Marthe et Marie.
Geneviève a réuni en elle-même les deux sœurs.
Elle fut à la fois active et contemplative.
C'est dans sa vie intense de prière et de contemplation
qu'elle puisait force et courage pour l'action.
En un temps de pénurie, compensant à l'incurie des pouvoirs publics,
elle organisa une expédition navale
afin d'aller chercher du blé dans les campagnes, allant jusqu'en champagne.
Pas moins de onze bateaux remontèrent le fleuve.
-ouvrir l'encadré
Puis elle distribua elle-même le grain, donnant gratuitement aux pauvres, faisant payer les riches.
Qu'entendait-elle aux pieds du Seigneur ?
Ceci entre autres choses :
Son culte se répandit rapidement,
son nom devenant plus célèbre
que ceux de saint Denis ]1er évêque de Paris mort en martyr entre 250 et 272]
et de saint Marcel ] 9e évêque de Paris mort en 436 ] ,
pourtant illustres à Paris.
Elle est invoquée lors des grandes calamités.
Elle est fêtée ce même jour dans l'Église orthodoxe.
-------------
À suivre.
3 janvier –
sainte Geneviève
(commémoraison)-
( née v 420 - 502 )
-elle fut la bienfaitrice de Paris avant d'en devenir la patronne.;
Elle doit l'essentiel de sa popularité à son action
lors de l'invasion des Huns.
----
Geneviève naquit à Nanterre vers l'an 420 (12 kilomètres en banlieue de Paris).
-à l'ouest de la Seine-
Elle n'avait que sept ans lorsque saint Germain, évêque d'Auxerre,
((-- « Saint Germain né 380- 448 fête 31 juillet ;
Germain d'Auxerre ou Germain l’Auxerrois
est un fonctionnaire de l'Empire romain et un religieux gaulois de l'Antiquité tardive,
nommé 6e évêque d'Auxerre en 418. Il lutte contre le pélagianisme,
notamment en Bretagne où il fait deux voyages à 16 ans d'intervalle (430 et 448).
C'est lors de son premier trajet vers la Bretagne,
accompagné par saint Loup, évêque de Troyes,
--né 395- 479 fête 29 juillet--
qu'il Geneviève une petite fille âgée de dix ans, qu'il consacre à Dieu
et qui deviendra sainte Geneviève.
Dix-sept ans plus tard, il la revoit à Lutèce, (Paris)-
lors de son second voyage en Angleterre.
« Comme Germain, elle choisit l’Église et l’empire.
Ce calcul politique la conduisit à soutenir les Francs païens,
à favoriser leur expansion, et à les inciter à se convertir au catholicisme...
Ce fut le triomphe posthume de Germain : Geneviève, sa fille spirituelle,
permit la construction d’un royaume à la fois chrétien et romain,
qui donna naissance à la France »cf:Jean-Pierre Soisson. Saint Germain d'Auxerre -
Évêque, gouverneur et général [archive]. Éditions du Rocher, 2011, ...
Citation sur Geneviève : page 145. . »))
passant dans cette cité, la confirma dans son désir, précoce,
de se donner totalement à Dieu.
Geneviève quitta bientôt Nanterre pour Paris,
dont elle fut la bienfaitrice avant d'en devenir la patronne.
Elle doit l'essentiel de sa popularité à son attitude
lors de l'invasion des Huns.
Attila et son armée s'approchant de la capitale,
Geneviève prédit que les Barbares s'en détourneraient bientôt ;
ce qui ne manqua pas de se produire.
Ce retrait fut considéré comme une intervention providentielle due à sa piété et à sa prière.
Elle mérita bien l'éloge fait jadis à Judith (première lecture).
Épisode biblique qu'elle rappela aux Parisiens affolés pour leur redonner courage.
Judith aussi avait sauvé sa ville en danger.
Mais Geneviève n'eut pas, comme son illustre devancière,
à séduire le chef de l'armée ennemie et à lui couper la tête;
sa prière à Dieu et ses larmes versées suffirent.
L'évangile choisi pour cette fête est celui, célèbre, de Marthe et Marie.
Geneviève a réuni en elle-même les deux sœurs.
Elle fut à la fois active et contemplative.
C'est dans sa vie intense de prière et de contemplation
qu'elle puisait force et courage pour l'action.
En un temps de pénurie, compensant à l'incurie des pouvoirs publics,
elle organisa une expédition navale
afin d'aller chercher du blé dans les campagnes, allant jusqu'en champagne.
Pas moins de onze bateaux remontèrent le fleuve.
-ouvrir l'encadré
- Vie de sainte Geneviève:
-au bréviaire : - - -- -+ - Vie de sainte Geneviève (6e siècle).
-intro : Née à Nanterre vers 420, Geneviève menait à Paris la vie retirée
des vierges consacrées, dans le jeûne, la prière et le silence.
En 451, elle réconforta les Parisiens effrayés par l’avance d’Attila.
Plus tard elle devait ravitailler Paris menacé de Famine.
À sa mort, vers 500, on l’inhuma sur la colline devenue depuis lors la Montagne-Sainte-Geneviève.
« En l'année 451, lorsque les Parisiens apprirent qu'Attila,
le roi des Huns, s'approchait, dévastant tout sur son passage, pris de panique,
ils voulurent fuir avec leurs richesses en des lieux plus sûrs.
Géneviève recommanda à leurs femmes
d'imiter plutôt l'exemple de Judith et d'Esther
et d'obtenir, à force de jeûnes, de prières et de veilles, l'éloignement du danger.
Elles se laissèrent persuader et passèrent des jours et des nuits au Baptistère,
dans les veilles, le jeûne et l'oraison.
Quant aux maris, Géneviève leur répétait qu'ils ne gagneraient rien à fuir,
les lieux où ils comptaient se réfugier devant être sûrement dévastés,
tandis que Paris serait, au contraire, préservé.
Les hommes s'élevèrent contre cette fausse prophétesse qui, disaient-ils,
prétendaient, avec ses mensonges, les retenir dans une ville
promise à la ruine et les empêcher de sauver leurs personnes et leurs biens.
Déjà ils s'apprêtaient à la lapider ou à la jeter à l'eau,
quand survint l'archidiacre d'Auxerre.
Celui-ci avait entendu son défunt évêque rendre témoignage de Géneviève.
Se mêlant aux réunions où l'on discutait de la façon dont on se déferait d'elle,
il apostropha ces furieux:
« Citoyens, leur dit-il, n'allez pas mettre à mort celle dont saint Germain a dit
que Dieu l'avait élue dès le sein de sa mère»,
et il leur montrait les eulogies que le pontife l'avait chargé de lui porter.
Les Parisiens craignirent de provoquer la colère de Dieu
en faisant mourir l'amie de saint Germain,
et ils renoncèrent à leur dessein.
Ce qui advint ensuite fit voir que la parole de l'Apôtre est toujours vraie:
« Le Seigneur est fidèle à ceux qui mettent en lui leur confiance;
il est leur sauvegarde et les préserve de tout mal.»
On se plaît à célébrer les glorieux exploits d'un saint Martin --évêque de Tours né 316-v 397--
et d'un saint Aignan -- 358-453 évêque d'Orléans --
le premier qui, près de Worms, se présentant sans armes
à deux armées prêtes à s'entre-détruire, parvint à imposer la paix;
le second qui, à Orléans, obtint que le général Aetius chassât les Huns de la ville.
Mais ne mérite-t-elle pas autant qu'eux d'être glorifiée, celle qui, par ses prières,
éloigna de Paris l'armée barbare et sauva la ville d'une destruction certaine?
Plus de trente ans après, pendant les cinq ans que Paris fut assiégée par les Francs,
la disette fut telle que les habitants mouraient de faim.
Ce fut alors que Géneviève décida d'organiser un convoi fluvial,
pour aller chercher des vivres à Arcis-sur-Aube.
De nombreux dangers se présentèrent au retour,
où le vent poussa les embarcations sur des arbres et des récifs.
Elles étaient déjà couchées sur le flanc, s'emplissant d'eau, près de couler au fond.
Dans ce nouveau péril, Géneviève leva les bras vers le ciel,
appelant le Christ à son aide.
Notre Seigneur exauça sa prière, et les onze bateaux
qu'elle ramenait chargés de vivres furent sauvés.
Dès sa rentrée à Paris, Géneviève se mit à ravitailler la population.
Elle donnait à chacun ce qu'elle pouvait;
mais les meilleures portions allaient à ceux qui avaient le plus souffert de la faim.
À tel point que, souvent, lorsque les jeunes filles
(qui étaient ses filles spirituelles et ses collaboratrices)
arrivaient au four, elles s'étonnaient de ne pas y retrouver
une partie du pain qu'elles y avaient déposé.
La plus grande partie des miches enfournées avait disparu.
Mais le mystère s'éclaircissait lorsqu'elles rencontraient, par la ville,
de nombreux pauvres emportant leurs miches encore chaudes
et célébrant la bonté de sainte Géneviève. »
Puis elle distribua elle-même le grain, donnant gratuitement aux pauvres, faisant payer les riches.
Qu'entendait-elle aux pieds du Seigneur ?
Ceci entre autres choses :
Son culte se répandit rapidement,
son nom devenant plus célèbre
que ceux de saint Denis ]1er évêque de Paris mort en martyr entre 250 et 272]
et de saint Marcel ] 9e évêque de Paris mort en 436 ] ,
pourtant illustres à Paris.
Elle est invoquée lors des grandes calamités.
Elle est fêtée ce même jour dans l'Église orthodoxe.
-------------
À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de janvier -
25 janvier –
conversion de saint Paul (fête)-
( né à Tarse, Cilicie - v 67 à Rome )
---------
- Actes 22 : 3-16 (ou au choix Actes 9 : 1-12) ; Marc 16 : 15-18 -
/ Psaume 116 : 1, 2 (116 / 117)) R/ Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile. ou : Alléluia. /
/ Marc 16 : 15-18 ‘’Allez dans le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle. ’’ -
-----.
-antienne d’ouverture -2 Timothée 1 : 12; 4 : 8 : ''Je sais à qui j'ai fait confiance;
et je suis sûr que le Seigneur, le juste Juge,
me donnera la récompense, au jour de sa Venue.''
-LITURGIE DELA PAROLE : Saint Paul a été choisi par le Seigneur afin d’être ‘’pour lui,
devant tous les hommes, le témoin de ce qu’il a vu et entendu’’ (L 1a).
C’est dire qu’il est apôtre de Jésus Christ,
qu’il a personnellement la mission confiée par Jésus aux Onze après sa résurrection :
‘’Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création’’ (L 2).
-psaume 97 : 1, 2-3ab, 3cd-4, 5-6 (97 (98),) R/ Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles. (97 : 1ab)
Marc 16 : 15-18 ‘’Allez dans le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle.
’-antienne de la communion –Galates 2 : 20 ‘’Je vis dans la foi au Fils de Dieu
qui m’a aimé et qui s’est livré pour moi.’’
-bréviaire - De la lettre aux Galates 1 : 11-24. Paul le Juif devient apôtre du Christ.
– - -+ - Homélie de saint Jean Chrysostome à la louange de Paul. Amour de Paul pour le Christ.. .
-Actes 22 : 3-16 Saint Paul raconte sa conversion.
« En ces jours-là, Paul dit au peuple :
‘’Je suis Juif, né à Tarse en Cilicie, mais élevé ici dans cette ville,
où, à l’école de Gamaliel, j’ai reçu une éducation strictement conforme à la Loi de nos pères ;
j’avais pour Dieu une ardeur jalouse, comme vous tous aujourd’hui.
J’ai persécuté à mort ceux qui suivent le Chemin du Seigneur Jésus ;
j’arrêtais hommes et femmes, et les jetais en prison ;
le grand prêtre et tout le collège des anciens
peuvent en témoigner.
Ces derniers m’avaient donné des lettres pour nos frères de Damas où je me rendais :
je devais ramener à Jérusalem, ceux de là-bas, enchaînés, pour qu’ils subissent leur châtiment.
Donc, comme j’étais en route et que j’approchais de Damas,
soudain vers midi, une grande lumière venant du ciel m’enveloppa de sa clarté.
Je tombai sur le sol, et j’entendis une voix me dire :
‘ Saul, Saul, pourquoi me persécuter ?’
cliquer pour voir
https://m.facebook.com/watch/?v=492069231394897&_rdr
Et moi je répondis : ‘Qui es-tu, Seigneur ?
– Je suis Jésus le Nazaréen, celui que tu persécutes.’
Ceux qui étaient avec moi virent la lumière, mais n’entendirent pas la voix de celui qui me parlait.
Alors je dis :
‘Que dois-je faire, Seigneur ?’
Le Seigneur me répondit :
‘Relève-toi, va jusqu’à Damas, et là on te dira tout ce qu’il t’est prescrit de faire.’
Comme je n’y voyais plus rien, à cause de l’éclat de cette lumière,
je me rendis à Damas, conduit par la main de mes compagnons.
Or, Ananie, un homme religieux selon la Loi,
à qui tous les Juifs résidant là rendaient un bon témoignage,
vint se placer près de moi et me dit :
‘Saul, mon frère, retrouve la vue.’
Et moi, au même instant, je retrouvai la vue, et je le vis.
Il me dit encore :
‘Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître sa volonté,
à voir celui qui est le Juste et à entendre la voix qui sort de sa bouche.
Car tu seras pour lui, devant tous les hommes,
le témoin de ce que tu as vu et entendu.
Et maintenant, pourquoi tarder ?
Lève-toi et reçois le baptême, sois lavé de tes péchés en invoquant son nom.’ . »
-OU au choix : -Actes 9 : 1-22 ‘’On te dira ce que tu dois faire’’.
« En ces jours-là, Saul était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur.
Il alla trouver le grand prêtre et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas,
afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes qui suivaient le Chemin du Seigneur,
il les amène enchaînés à Jérusalem.
Comme il était en route et approchait de Damas, soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté.
Il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait : ''Saul, Saul, pourquoi me persécuter ?''
Il demanda : ''Qui es-tu, Seigneur ?''
La voix répondit : ''Je suis Jésus, celui que tu persécutes.
Relève-toi et entre dans la ville : on te dira ce que tu dois faire.''
Ses compagnons de route s’étaient arrêtés, muets de stupeur :
ils entendaient la voix, mais ils ne voyaient personne.
Saul se releva de terre et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien.
Ils le prirent par la main pour le faire entrer à Damas.
Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans manger ni boire.
Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie.
Dans une vision, le Seigneur lui dit : ''Ananie !''
Il répondit : ''Me voici, Seigneur.''
Le Seigneur reprit : ''Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude :
tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul.
Il est en prière, et il a eu cette vision :
un homme, du nom d’Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue.''
Ananie répondit : ''Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme,
et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem.
Il est ici, après avoir reçu de la part des grands prêtres
le pouvoir d’enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom.''
Mais le Seigneur lui dit :
''Va ! car cet homme est l’instrument que j’ai choisi
pour faire parvenir mon nom auprès des nations,
des rois et des fils d’Israël.
Et moi, je lui montrerai tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom.''
Ananie partit donc et entra dans la maison.
Il imposa les mains à Saul, en disant :
''Saul, mon frère, celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur,
c’est Jésus qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais.
Ainsi, tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli d’Esprit Saint.''
Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles,
et il retrouva la vue.
Il se leva, puis il fut baptisé.
Alors il prit de la nourriture et les forces lui revinrent.
Il passa quelques jours à Damas avec les disciples et, sans plus attendre,
il proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu.
Tous ceux qui écoutaient étaient stupéfaits et disaient :
''N’est-ce pas lui qui, à Jérusalem, s’acharnait contre ceux qui invoquent ce nom-là,
et n’est-il pas venu ici afin de les ramener enchaînés chez les grands prêtres ?''
Mais Saul, avec une force de plus en plus grande,
réfutait les Juifs qui habitaient Damas, en démontrant que Jésus est le Christ. »
--------
25 janvier –
conversion de saint Paul (fête)-
( né à Tarse, Cilicie - v 67 à Rome )
---------
- Actes 22 : 3-16 (ou au choix Actes 9 : 1-12) ; Marc 16 : 15-18 -
/ Psaume 116 : 1, 2 (116 / 117)) R/ Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile. ou : Alléluia. /
/ Marc 16 : 15-18 ‘’Allez dans le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle. ’’ -
-----.
-antienne d’ouverture -2 Timothée 1 : 12; 4 : 8 : ''Je sais à qui j'ai fait confiance;
et je suis sûr que le Seigneur, le juste Juge,
me donnera la récompense, au jour de sa Venue.''
-LITURGIE DELA PAROLE : Saint Paul a été choisi par le Seigneur afin d’être ‘’pour lui,
devant tous les hommes, le témoin de ce qu’il a vu et entendu’’ (L 1a).
C’est dire qu’il est apôtre de Jésus Christ,
qu’il a personnellement la mission confiée par Jésus aux Onze après sa résurrection :
‘’Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création’’ (L 2).
-psaume 97 : 1, 2-3ab, 3cd-4, 5-6 (97 (98),) R/ Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles. (97 : 1ab)
Marc 16 : 15-18 ‘’Allez dans le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle.
’-antienne de la communion –Galates 2 : 20 ‘’Je vis dans la foi au Fils de Dieu
qui m’a aimé et qui s’est livré pour moi.’’
-bréviaire - De la lettre aux Galates 1 : 11-24. Paul le Juif devient apôtre du Christ.
– - -+ - Homélie de saint Jean Chrysostome à la louange de Paul. Amour de Paul pour le Christ.. .
- -
_____________________________________-Actes 22 : 3-16 Saint Paul raconte sa conversion.
« En ces jours-là, Paul dit au peuple :
‘’Je suis Juif, né à Tarse en Cilicie, mais élevé ici dans cette ville,
où, à l’école de Gamaliel, j’ai reçu une éducation strictement conforme à la Loi de nos pères ;
j’avais pour Dieu une ardeur jalouse, comme vous tous aujourd’hui.
J’ai persécuté à mort ceux qui suivent le Chemin du Seigneur Jésus ;
j’arrêtais hommes et femmes, et les jetais en prison ;
le grand prêtre et tout le collège des anciens
peuvent en témoigner.
Ces derniers m’avaient donné des lettres pour nos frères de Damas où je me rendais :
je devais ramener à Jérusalem, ceux de là-bas, enchaînés, pour qu’ils subissent leur châtiment.
Donc, comme j’étais en route et que j’approchais de Damas,
soudain vers midi, une grande lumière venant du ciel m’enveloppa de sa clarté.
Je tombai sur le sol, et j’entendis une voix me dire :
‘ Saul, Saul, pourquoi me persécuter ?’
cliquer pour voir
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Et moi je répondis : ‘Qui es-tu, Seigneur ?
– Je suis Jésus le Nazaréen, celui que tu persécutes.’
Ceux qui étaient avec moi virent la lumière, mais n’entendirent pas la voix de celui qui me parlait.
Alors je dis :
‘Que dois-je faire, Seigneur ?’
Le Seigneur me répondit :
‘Relève-toi, va jusqu’à Damas, et là on te dira tout ce qu’il t’est prescrit de faire.’
Comme je n’y voyais plus rien, à cause de l’éclat de cette lumière,
je me rendis à Damas, conduit par la main de mes compagnons.
Or, Ananie, un homme religieux selon la Loi,
à qui tous les Juifs résidant là rendaient un bon témoignage,
vint se placer près de moi et me dit :
‘Saul, mon frère, retrouve la vue.’
Et moi, au même instant, je retrouvai la vue, et je le vis.
Il me dit encore :
‘Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître sa volonté,
à voir celui qui est le Juste et à entendre la voix qui sort de sa bouche.
Car tu seras pour lui, devant tous les hommes,
le témoin de ce que tu as vu et entendu.
Et maintenant, pourquoi tarder ?
Lève-toi et reçois le baptême, sois lavé de tes péchés en invoquant son nom.’ . »
-OU au choix : -Actes 9 : 1-22 ‘’On te dira ce que tu dois faire’’.
« En ces jours-là, Saul était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur.
Il alla trouver le grand prêtre et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas,
afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes qui suivaient le Chemin du Seigneur,
il les amène enchaînés à Jérusalem.
Comme il était en route et approchait de Damas, soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté.
Il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait : ''Saul, Saul, pourquoi me persécuter ?''
Il demanda : ''Qui es-tu, Seigneur ?''
La voix répondit : ''Je suis Jésus, celui que tu persécutes.
Relève-toi et entre dans la ville : on te dira ce que tu dois faire.''
Ses compagnons de route s’étaient arrêtés, muets de stupeur :
ils entendaient la voix, mais ils ne voyaient personne.
Saul se releva de terre et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien.
Ils le prirent par la main pour le faire entrer à Damas.
Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans manger ni boire.
Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie.
Dans une vision, le Seigneur lui dit : ''Ananie !''
Il répondit : ''Me voici, Seigneur.''
Le Seigneur reprit : ''Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude :
tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul.
Il est en prière, et il a eu cette vision :
un homme, du nom d’Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue.''
Ananie répondit : ''Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme,
et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem.
Il est ici, après avoir reçu de la part des grands prêtres
le pouvoir d’enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom.''
Mais le Seigneur lui dit :
''Va ! car cet homme est l’instrument que j’ai choisi
pour faire parvenir mon nom auprès des nations,
des rois et des fils d’Israël.
Et moi, je lui montrerai tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom.''
Ananie partit donc et entra dans la maison.
Il imposa les mains à Saul, en disant :
''Saul, mon frère, celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur,
c’est Jésus qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais.
Ainsi, tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli d’Esprit Saint.''
Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles,
et il retrouva la vue.
Il se leva, puis il fut baptisé.
Alors il prit de la nourriture et les forces lui revinrent.
Il passa quelques jours à Damas avec les disciples et, sans plus attendre,
il proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu.
Tous ceux qui écoutaient étaient stupéfaits et disaient :
''N’est-ce pas lui qui, à Jérusalem, s’acharnait contre ceux qui invoquent ce nom-là,
et n’est-il pas venu ici afin de les ramener enchaînés chez les grands prêtres ?''
Mais Saul, avec une force de plus en plus grande,
réfutait les Juifs qui habitaient Damas, en démontrant que Jésus est le Christ. »
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Dernière édition par Bryand le Sam 15 Jan 2022 - 9:11, édité 5 fois
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de janvier -
26 janvier –
saint Timothée et saint Tite (mémoire)-
( - - v - - )
---------
- 2 Timothée 1 : 1-8; Luc 22 : 24-30 -.
– - -+ - Homélie de saint Jean Chrysostome à la louange de Paul.
-----.
26 janvier : saints Timothée et Tite (mémoire)
Lectures ----- 2 Timothée 1 : 1-8; Luc 22 : 24-30
- ----- - -
Les deux saints que nous fêtons en ce jour furent de proches collaborateurs de saint Paul.
Ils nous sont connus essentiellement par les lettres que l'Apôtre leur a adressées
— les ''épîtres pastorales'' —
dans lesquelles il donne des directives
pour la mise en place et
le gouvernement des communautés chrétiennes.
Ils sont mentionnés également ici et là dans ses autres lettres et dans le récit des Actes des Apôtres.
Timothée était de père païen, mais sa mère et sa grand-mère étaient juives.
Paul se l'adjoignit dans ses voyages apostoliques.
1 Timothée 1: 1-3
« 1- Paul, apôtre du Christ Jésus selon l'ordre de Dieu notre Sauveur et du Christ Jésus, notre espérance,
2- à Timothée, mon véritable enfant dans la foi :
grâce, miséricorde, paix, de par Dieu le Père et le Christ Jésus notre Seigneur.
3- Ainsi donc, en partant pour la Macédoine, je t'ai prié de demeurer à Éphèse,
pour enjoindre à certains de cesser d'enseigner des doctrines étrangères … »
Jeune et semble-t-il assez timide,
il fut cependant un collaborateur dévoué et fidèle.
Plus tard, il fut mis à la tête de l'Église d'Éphèse.
Il est fait allusion dans l'Écriture, à son emprisonnement et à sa remise en liberté.
Nous n'avons rien de plus ensuite concernant son ministère très actif.
D'après une tradition il aurait été lapidé par la foule pour s'être opposé à un culte païen,
et serait donc mort martyr.
La liturgie ne retient pas cette aspect dans sa notice.
Tite, un païen converti, accompagna également Paul dans certains de ses voyages.
L'Apôtre lui confia la mission délicate de remettre
de l'ordre dans la communauté de Corinthe divisée et perturbée.
Nous le trouvons ensuite à la tête de l'Église de Crète.
D'après les recommandations contenues dans la lettre à lui adressée,
sa tâche dut être délicate.
Puis nous le perdons de vue. Il serait mort à un âge très avancé.
Timothée et Tite,
bien différents l'un de l'autre, ont cependant un point commun.
À l'exemple de Paul, ils ont compris et mis en pratique l'enseignement de Jésus :
la responsabilité, dans l'Église,
est avant tout un service.
Un service que les circonstances peuvent d'ailleurs amener
à exercer avec énergie, voire avec sévérité.
Ce que nous savons des relations de Paul avec ses deux collaborateurs
nous donne également un enseignement précieux.
Des liens de profonde charité les unissaient.
Pour Paul ils étaient moins des subalternes que des amis.
Il leur fait des confidences sur sa propre vie.
Il a des expressions où se révèle sa tendresse.
N'y a-t-il pas aussi en cela un témoignage de missionnaire dans un monde souvent froid et dur?
Dans l'Église orthodoxe, Timothée et Tite
sont fêtés respectivement le 22 janvier et le 25 août.
-----
26 janvier –
saint Timothée et saint Tite (mémoire)-
( - - v - - )
---------
- 2 Timothée 1 : 1-8; Luc 22 : 24-30 -.
– - -+ - Homélie de saint Jean Chrysostome à la louange de Paul.
-----.
26 janvier : saints Timothée et Tite (mémoire)
Lectures ----- 2 Timothée 1 : 1-8; Luc 22 : 24-30
- ----- - -
Les deux saints que nous fêtons en ce jour furent de proches collaborateurs de saint Paul.
Ils nous sont connus essentiellement par les lettres que l'Apôtre leur a adressées
— les ''épîtres pastorales'' —
dans lesquelles il donne des directives
pour la mise en place et
le gouvernement des communautés chrétiennes.
Ils sont mentionnés également ici et là dans ses autres lettres et dans le récit des Actes des Apôtres.
Timothée était de père païen, mais sa mère et sa grand-mère étaient juives.
Paul se l'adjoignit dans ses voyages apostoliques.
1 Timothée 1: 1-3
« 1- Paul, apôtre du Christ Jésus selon l'ordre de Dieu notre Sauveur et du Christ Jésus, notre espérance,
2- à Timothée, mon véritable enfant dans la foi :
grâce, miséricorde, paix, de par Dieu le Père et le Christ Jésus notre Seigneur.
3- Ainsi donc, en partant pour la Macédoine, je t'ai prié de demeurer à Éphèse,
pour enjoindre à certains de cesser d'enseigner des doctrines étrangères … »
Jeune et semble-t-il assez timide,
il fut cependant un collaborateur dévoué et fidèle.
Plus tard, il fut mis à la tête de l'Église d'Éphèse.
Il est fait allusion dans l'Écriture, à son emprisonnement et à sa remise en liberté.
Nous n'avons rien de plus ensuite concernant son ministère très actif.
D'après une tradition il aurait été lapidé par la foule pour s'être opposé à un culte païen,
et serait donc mort martyr.
La liturgie ne retient pas cette aspect dans sa notice.
- précisions et quelques aspects:
- Saint Paul était une personnalité assez puissante
et suffisamment séduisante pour s'attacher
des hommes aussi différents que Luc,
Timothée
et Tite,
et en faire ses collaborateurs.
Timothée fut l'inséparable compagnon des travaux et des souffrances de l'Apôtre,
le confident de toutes les heures,
celui qui reçut dans la spontanéité de la conversation les grandes intuitions de l'Épître aux Romains,
et qui offrit à Paul la chaleur d'une présence humaine
quand il redescendait du « troisième ciel» (2 Corinthiens 12 : 2).
http://moniteurs.billings.free.fr/bj/2co12.htm
Éloigné de son maître à l'heure où celui-ci allait rendre le suprême témoignage,
il en reçut cette Seconde lettre à Timothée,
qui est le testament spirituel de saint Paul (L 1a).
Timothée devait gouverner ensuite l'Église d'Éphèse.
Si Timothée fut le confident,
Tite était le négociateur, celui que Paul envoyait
pour dissiper les malentendus, apaiser les discordes,
celui aussi sur qui l'Apôtre pouvait compter pour organiser une nouvelle Église.
C'est à ce titre que Tite devint l'apôtre de la Crète.
Il reçut de Paul une lettre dans laquelle celui-ci invite les chrétiens
à ''vivre avec justice et piété en ce monde'' (P 1),
dans l'attente de la manifestation du Christ (L 1b).
Tite, un païen converti, accompagna également Paul dans certains de ses voyages.
L'Apôtre lui confia la mission délicate de remettre
de l'ordre dans la communauté de Corinthe divisée et perturbée.
Nous le trouvons ensuite à la tête de l'Église de Crète.
D'après les recommandations contenues dans la lettre à lui adressée,
sa tâche dut être délicate.
Puis nous le perdons de vue. Il serait mort à un âge très avancé.
Timothée et Tite,
bien différents l'un de l'autre, ont cependant un point commun.
À l'exemple de Paul, ils ont compris et mis en pratique l'enseignement de Jésus :
la responsabilité, dans l'Église,
est avant tout un service.
Un service que les circonstances peuvent d'ailleurs amener
à exercer avec énergie, voire avec sévérité.
Ce que nous savons des relations de Paul avec ses deux collaborateurs
nous donne également un enseignement précieux.
Des liens de profonde charité les unissaient.
Pour Paul ils étaient moins des subalternes que des amis.
Il leur fait des confidences sur sa propre vie.
Il a des expressions où se révèle sa tendresse.
N'y a-t-il pas aussi en cela un témoignage de missionnaire dans un monde souvent froid et dur?
Dans l'Église orthodoxe, Timothée et Tite
sont fêtés respectivement le 22 janvier et le 25 août.
-----
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de janvier -
27 janvier –
sainte Angèle Merici (commémoraison)-
( née v 1470- 1540 27 janvier )
« Prudence et charité » (P 1) sont les deux vertus de sainte Angèle Merici
que nous demandons au Seigneur de pouvoir imiter.
Elles résument bien le portrait spirituel
de l'incomparable éducatrice que fut la fondatrice des Ursulines.
---------
- Lecture au bréviaire :
- - Testament spirituel de sainte Angèle.
« Mes très douces mères et sœurs dans le Christ,
efforcez vous d'abord et à tout prix de concevoir de sages résolutions,
avec l'aide de Dieu; ainsi, guidées uniquement par l'amour de Dieu et le zèle du salut des âmes,
vous entreprendrez votre tâche d'éducatrices.
C'est seulement Si elle est enracinée et fondée dans la charité qu'elle produira des fruits de salut,
car notre Sauveur l'a dit: Un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits.
Un bon arbre, dit-il, c'est-à-dire un cœur bon, animé par la charité,
ne peut produire que des œuvres saintes et bonnes.
C'est pourquoi saint Augustin disait: ''Aime et fais ce que tu veux.''
Aie l'amour et la charité, et ensuite fais ce que tu veux, comme s'il disait nettement:
''L'amour ne peut pas pécher.''
Je vous demande encore de tenir compte de chacune de vos filles
et de les porter comme gravées dans vos cœurs non seulement par leurs noms,
mais avec toute leur situation et leur état.
Cela ne vous sera pas difficile si vous le entourez d'une charité vivante.
En effet les mères, selon la nature, auraient-elles mille enfants, les gardent tous et chacun
fixés dans leur cœur, elles n'en oublient jamais aucun;
c'est l'œuvre en elles d'un très véritable amour.
Il semble même que plus elles ont d'enfants, plus augmentent le souci et l'amour qu'elles ont de chacun.
Bien davantage donc, celles qui sont mères selon l'esprit doivent et peuvent se comporter de même,
parce que l'amour spirituel est plus puissant que celui qui procède de la communauté de sang.
Par conséquent, mères qui m'êtes très chères, Si vous aimez vos filles d'une charité vivante et sincère,
il sera impossible que vous ne les ayez pas, toutes et chacune, gravées dans votre mémoire et votre cœur.
Je vous demande encore d'essayer de les attirer par l'amour, l'indulgence et la charité,
et non par la hauteur et la dureté.
Soyez aimables pour toutes, du fond du cœur, comme il se doit, selon cette parole de mon Seigneur:
Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur.
Ainsi vous imiterez Dieu, dont il est écrit:
il a tout disposé avec douceur.
Et Jésus dit encore : Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau léger.
Vous de même: avec toutes employez la douceur sous toutes ses formes.
Prenez garde surtout qu'elles ne fassent pas par crainte ce que vous ordonnez.
Dieu a donné à chacun la liberté, c'est pourquoi il ne force personne.
Il se contente de montrer, d'appeler, de persuader.
Parfois, il faudra montrer une autorité plus sévère, à bon escient
et en tenant compte de l'état et des nécessités des personnes.
Cependant, même alors, c'est seulement la charité qui doit nous pousser, ainsi que le zèle des âmes. »
------
Angèle Merici, née vers 1470 au bord du lac de Garde, en Italie du Nord,
à Desenzano, en territoire vénitien,
mais c'est à Brescia, où elle se fixa en 1516,
qu'elle fonda sa famille religieuse;
elle anticipera sur son temps en fondant la Compagnie de Sainte-Ursule ;
une famille religieuse semblable à ce que nous appellerions aujourd'hui un Institut séculier.
Elle-même restera laïque, mais membre du Tiers ordre franciscain,
tout en menant dans le monde une vie de silence, de prière, de charité.
Nous savons peu de chose sur elle avant son arrivée à Brescia (Nord de l'Italie) vers 1516.
Elle a déjà quarante-cinq ans.
Elle entreprend des pèlerinages en Terre Sainte,
ce qui, à l'époque, surtout pour une femme, n'était pas sans danger.
C'est vers 1530 que son projet de fondation prend forme.
Lorsqu'elle en commence la réalisation, elle a soixante-cinq ans environ,
mais elle nourrit cette idée depuis longtemps puisque, selon une tradition,
celle-ci lui avait été inspirée par une vision reçue dans sa jeunesse
(et qui sera exploitée par l'iconographie).
Elle avait vu un escalier montant au ciel, et sur les marches,
des jeunes filles assimilées à des anges (les futures ursulines).
Le nom qu'elle donnera à son institut s'explique
par la grande popularité que connaissaient alors sainte Ursule et ses compagnes, (4e siècle)
vierges de Cologne massacrées par les Huns, et dont la légende avait amplifié le nombre (à onze mille !).
Pour comprendre et apprécier le nouvel institut, il faut replacer notre sainte dans le contexte qui était le sien.
Les idées de la Renaissance ont entraîné une repaganisation.
Angèle comprend toute l'importance de la famille,
en particulier du rôle des femmes pour remédier à cet état de choses.
C'est pourquoi les ursulines vont s'attacher
à l'éducation des futures mères de famille.
Elles mettront, comme le demande saint Pierre dans la première lecture,
1 Pierre 4: 7-11
les dons qu'elles ont reçus en tant que religieuses, au service d'une rechristianisation de la société.
Au cours de l'histoire, l' œuvre de la fondatrice a connu certaines modifications,
mais l'essentiel de sa pensée demeure.
Angèle Merici n'eut guère le temps d'assister à l'essor de son œuvre.
Elle mourut en effet peu après sa fondation, le 27 janvier 1540.
Mais elle la soutient encore.
Et si la famille de sainte Ursule est si vivante aujourd'hui,
c'est sans doute parce que le service que ses religieuses rendent à l'Église
est tout aussi nécessaire et urgent qu'au 16e siècle.
27 janvier –
sainte Angèle Merici (commémoraison)-
( née v 1470- 1540 27 janvier )
« Prudence et charité » (P 1) sont les deux vertus de sainte Angèle Merici
que nous demandons au Seigneur de pouvoir imiter.
Elles résument bien le portrait spirituel
de l'incomparable éducatrice que fut la fondatrice des Ursulines.
---------
- Lecture au bréviaire :
- - Testament spirituel de sainte Angèle.
« Mes très douces mères et sœurs dans le Christ,
efforcez vous d'abord et à tout prix de concevoir de sages résolutions,
avec l'aide de Dieu; ainsi, guidées uniquement par l'amour de Dieu et le zèle du salut des âmes,
vous entreprendrez votre tâche d'éducatrices.
C'est seulement Si elle est enracinée et fondée dans la charité qu'elle produira des fruits de salut,
car notre Sauveur l'a dit: Un bon arbre ne peut produire de mauvais fruits.
Un bon arbre, dit-il, c'est-à-dire un cœur bon, animé par la charité,
ne peut produire que des œuvres saintes et bonnes.
C'est pourquoi saint Augustin disait: ''Aime et fais ce que tu veux.''
Aie l'amour et la charité, et ensuite fais ce que tu veux, comme s'il disait nettement:
''L'amour ne peut pas pécher.''
Je vous demande encore de tenir compte de chacune de vos filles
et de les porter comme gravées dans vos cœurs non seulement par leurs noms,
mais avec toute leur situation et leur état.
Cela ne vous sera pas difficile si vous le entourez d'une charité vivante.
En effet les mères, selon la nature, auraient-elles mille enfants, les gardent tous et chacun
fixés dans leur cœur, elles n'en oublient jamais aucun;
c'est l'œuvre en elles d'un très véritable amour.
Il semble même que plus elles ont d'enfants, plus augmentent le souci et l'amour qu'elles ont de chacun.
Bien davantage donc, celles qui sont mères selon l'esprit doivent et peuvent se comporter de même,
parce que l'amour spirituel est plus puissant que celui qui procède de la communauté de sang.
Par conséquent, mères qui m'êtes très chères, Si vous aimez vos filles d'une charité vivante et sincère,
il sera impossible que vous ne les ayez pas, toutes et chacune, gravées dans votre mémoire et votre cœur.
Je vous demande encore d'essayer de les attirer par l'amour, l'indulgence et la charité,
et non par la hauteur et la dureté.
Soyez aimables pour toutes, du fond du cœur, comme il se doit, selon cette parole de mon Seigneur:
Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur.
Ainsi vous imiterez Dieu, dont il est écrit:
il a tout disposé avec douceur.
Et Jésus dit encore : Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau léger.
Vous de même: avec toutes employez la douceur sous toutes ses formes.
Prenez garde surtout qu'elles ne fassent pas par crainte ce que vous ordonnez.
Dieu a donné à chacun la liberté, c'est pourquoi il ne force personne.
Il se contente de montrer, d'appeler, de persuader.
Parfois, il faudra montrer une autorité plus sévère, à bon escient
et en tenant compte de l'état et des nécessités des personnes.
Cependant, même alors, c'est seulement la charité qui doit nous pousser, ainsi que le zèle des âmes. »
------
Angèle Merici, née vers 1470 au bord du lac de Garde, en Italie du Nord,
à Desenzano, en territoire vénitien,
mais c'est à Brescia, où elle se fixa en 1516,
qu'elle fonda sa famille religieuse;
elle anticipera sur son temps en fondant la Compagnie de Sainte-Ursule ;
une famille religieuse semblable à ce que nous appellerions aujourd'hui un Institut séculier.
Elle-même restera laïque, mais membre du Tiers ordre franciscain,
tout en menant dans le monde une vie de silence, de prière, de charité.
Nous savons peu de chose sur elle avant son arrivée à Brescia (Nord de l'Italie) vers 1516.
Elle a déjà quarante-cinq ans.
Elle entreprend des pèlerinages en Terre Sainte,
ce qui, à l'époque, surtout pour une femme, n'était pas sans danger.
C'est vers 1530 que son projet de fondation prend forme.
Lorsqu'elle en commence la réalisation, elle a soixante-cinq ans environ,
mais elle nourrit cette idée depuis longtemps puisque, selon une tradition,
celle-ci lui avait été inspirée par une vision reçue dans sa jeunesse
(et qui sera exploitée par l'iconographie).
Elle avait vu un escalier montant au ciel, et sur les marches,
des jeunes filles assimilées à des anges (les futures ursulines).
Le nom qu'elle donnera à son institut s'explique
par la grande popularité que connaissaient alors sainte Ursule et ses compagnes, (4e siècle)
vierges de Cologne massacrées par les Huns, et dont la légende avait amplifié le nombre (à onze mille !).
Pour comprendre et apprécier le nouvel institut, il faut replacer notre sainte dans le contexte qui était le sien.
Les idées de la Renaissance ont entraîné une repaganisation.
Angèle comprend toute l'importance de la famille,
en particulier du rôle des femmes pour remédier à cet état de choses.
C'est pourquoi les ursulines vont s'attacher
à l'éducation des futures mères de famille.
Elles mettront, comme le demande saint Pierre dans la première lecture,
1 Pierre 4: 7-11
- 1 Pierre 4:
- « La fin de toutes choses est proche.
Soyez donc sages et sobres en vue de la prière.
8- Avant tout, conservez entre vous une grande charité,
car la charité couvre une multitude de péchés.
9- Pratiquez l'hospitalité les uns envers les autres, sans murmurer.
10- Chacun selon la grâce reçue, mettez-vous au service les uns des autres,
comme de bons intendants d'une multiple grâce de Dieu.
11- Si quelqu'un parle, que ce soit comme les paroles de Dieu ;
si quelqu'un assure le service, que ce soit comme par un mandat reçu de Dieu,
afin qu'en tout Dieu soit glorifié par Jésus Christ,
à qui sont la gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen. »
les dons qu'elles ont reçus en tant que religieuses, au service d'une rechristianisation de la société.
Au cours de l'histoire, l' œuvre de la fondatrice a connu certaines modifications,
mais l'essentiel de sa pensée demeure.
Angèle Merici n'eut guère le temps d'assister à l'essor de son œuvre.
Elle mourut en effet peu après sa fondation, le 27 janvier 1540.
Mais elle la soutient encore.
Et si la famille de sainte Ursule est si vivante aujourd'hui,
c'est sans doute parce que le service que ses religieuses rendent à l'Église
est tout aussi nécessaire et urgent qu'au 16e siècle.
- supplément d'informations:
- Dans l'Italie de la Renaissance, en proie à la paganisation sous toutes ses formes,
de la violence au défoulement sexuel,
Angèle estima que la tâche primordiale consistait à former des femmes sérieusement chrétiennes.
Dans ce but elle réunit autour d'elle quelques compagnes,
qu'elle dota d'une règle tout à fait neuve pour son temps :
pas de clôture,
un minimum de vie commune,
la recherche des contacts humains.
Deux lignes d'orientation sous-tendraient leur apostolat :
l'enseignement des filles
et
les missions.
Ceci, avec un souci constant de répondre aux besoins de l'heure;
aussi était-il prévu que la Règle serait périodiquement mise à jour.
Angèle mourut à Brescia, en 1540. cfé du missel:
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de janvier -
28 janvier –
saint Thomas d'Aquin (mémoire)-
( né 1225- 1274 7 mars )
--------- Docteur de l'Église
- Lectures - Sagesse 7 : 7-16 Les trésors de la sagesse; psaume 18 : 8, 9. 10, 11
R/ Les décisions du Seigneur sont loyales et pleinement justes;
Matthieu 23 : 8-12; -
- Conférence de saint Thomas d’Aquin à ses étudiants sur le credo..
-----
En 1225, (ou 1226) naissait Thomas d'Aquin, dans une grande famille seigneuriale d'Italie,
au château de Roccasecca près d'Aquino (9 kilomètres)
(Latium) /
/ mort le 7 mars 1274 à l'abbaye de Fossanova près de Priverno
(dans le Latium également).
Il est un religieux de l'ordre dominicain,
devenu célèbre pour son œuvre théologique et philosophique.
______________________
Dès l'âge de cinq ans, il quitta ses nombreux frères et sœurs
pour être confié à l'éducation des moines bénédictins du Mont-Cassin (à 25 kilomètres de Roccasecca).
Cependant, lorsque, vers l'âge de vingt ans, et contre l'avis des siens,
il souhaita embrasser l'état religieux il ne se tourna pas vers l'ordre de saint Benoît,
mais choisit d'entrer chez les dominicains, ou Frères Prêcheurs.
Il était déjà novice lorsque des membres de sa famille
l'enlevèrent et l'emprisonnèrent dans le château familial.
Mais il demeura inflexible. Ils durent se plier à son choix.
Thomas se révélait exceptionnellement doué intellectuellement.
Ses supérieurs l'envoyèrent à Cologne,
puis à Paris
où il restera plus de dix ans.
D'abord comme élève, puis comme maître en théologie.
Pour des raisons inhérentes en partie à la nature « mobile » de son ordre,
il entreprend de nombreux voyages.
C'est au cours de l'un d'entre eux qu'il mourra, le 7 mars 1274.
Il n'a pas encore 50 ans.
Pour l'Église catholique, Thomas d'Aquin est d'abord un très grand penseur,
l'un de ses principaux docteurs, sinon le principal.
Il a élaboré une synthèse, une Somme
qui devait marquer profondément et durablement sa philosophie et sa théologie.
Elle était moderne puisqu’elle tenait compte des exigences qui se faisaient jour alors :
l'homme prenait conscience de sa liberté et de sa raison,
il devait aussi mettre en œuvre son intelligence dans le domaine de la foi.
Thomas n'hésita pas à prendre en compte la pensée de maîtres incroyants,
ce qui, évidemment, n'était pas compris de tous à son époque.
Mais revenons à l'homme, au saint.
Ce penseur hors classe fut un priant.
Ainsi qu'il est dit dans la première lecture,
Sagesse 7: 7-16
c'est dans le colloque intime avec le Seigneur
qu'il trouva la sagesse qui, pour lui, s'identifiait à la connaissance de la Vérité éternelle.
Si on l'appelait «maître», il savait que ce titre n'était que délégué
et qu'il n'y a qu'un-seul Maître, Jésus-Christ.
Celui que l'Église a appelé le «Docteur Angélique»
parce que son génie et sa valeur intellectuelle
tenaient plus de ceux d'un ange que de ceux d'un homme,
nous a donné comme ultime leçon une leçon d'humilité ;
n'a-t-il pas dit, peu de temps avant sa mort, parlant de son œuvre immense :
''Tout ce que j'ai écrit n'est que de la paille...''
Docteur de l'Eucharistie:
Tommaso D'Aquino, Inno ADORO TE DEVOTE, Schola Gregoriana Mediolanensis, Milano, It.
28 janvier –
saint Thomas d'Aquin (mémoire)-
( né 1225- 1274 7 mars )
--------- Docteur de l'Église
- Lectures - Sagesse 7 : 7-16 Les trésors de la sagesse; psaume 18 : 8, 9. 10, 11
R/ Les décisions du Seigneur sont loyales et pleinement justes;
Matthieu 23 : 8-12; -
- Conférence de saint Thomas d’Aquin à ses étudiants sur le credo..
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En 1225, (ou 1226) naissait Thomas d'Aquin, dans une grande famille seigneuriale d'Italie,
au château de Roccasecca près d'Aquino (9 kilomètres)
(Latium) /
/ mort le 7 mars 1274 à l'abbaye de Fossanova près de Priverno
(dans le Latium également).
Il est un religieux de l'ordre dominicain,
devenu célèbre pour son œuvre théologique et philosophique.
______________________
Dès l'âge de cinq ans, il quitta ses nombreux frères et sœurs
pour être confié à l'éducation des moines bénédictins du Mont-Cassin (à 25 kilomètres de Roccasecca).
Cependant, lorsque, vers l'âge de vingt ans, et contre l'avis des siens,
il souhaita embrasser l'état religieux il ne se tourna pas vers l'ordre de saint Benoît,
mais choisit d'entrer chez les dominicains, ou Frères Prêcheurs.
Il était déjà novice lorsque des membres de sa famille
l'enlevèrent et l'emprisonnèrent dans le château familial.
Mais il demeura inflexible. Ils durent se plier à son choix.
Thomas se révélait exceptionnellement doué intellectuellement.
Ses supérieurs l'envoyèrent à Cologne,
puis à Paris
où il restera plus de dix ans.
D'abord comme élève, puis comme maître en théologie.
Pour des raisons inhérentes en partie à la nature « mobile » de son ordre,
il entreprend de nombreux voyages.
C'est au cours de l'un d'entre eux qu'il mourra, le 7 mars 1274.
Il n'a pas encore 50 ans.
Pour l'Église catholique, Thomas d'Aquin est d'abord un très grand penseur,
l'un de ses principaux docteurs, sinon le principal.
Il a élaboré une synthèse, une Somme
qui devait marquer profondément et durablement sa philosophie et sa théologie.
Elle était moderne puisqu’elle tenait compte des exigences qui se faisaient jour alors :
l'homme prenait conscience de sa liberté et de sa raison,
il devait aussi mettre en œuvre son intelligence dans le domaine de la foi.
Thomas n'hésita pas à prendre en compte la pensée de maîtres incroyants,
ce qui, évidemment, n'était pas compris de tous à son époque.
Mais revenons à l'homme, au saint.
Ce penseur hors classe fut un priant.
Ainsi qu'il est dit dans la première lecture,
Sagesse 7: 7-16
- Sagesse 7:
- « 7 C'est pourquoi j'ai prié,
et l'intelligence m'a été donnée,
j'ai invoqué, et l'esprit de Sagesse m'est venu.
8- Je l'ai préférée aux sceptres et aux trônes
et j'ai tenu pour rien la richesse en comparaison d'elle.
9- Je ne lui ai pas égalé la pierre la plus précieuse;
car tout l'or, au regard d'elle, n'est qu'un peu de sable,
à côté d'elle, l'argent compte pour de la boue.
10- Plus que santé et beauté je l'ai aimée et j'ai préféré l'avoir plutôt que la lumière,
car son éclat ne connaît point de repos.
11- Mais avec elle me sont venus tous les biens
et, par ses mains, une incalculable richesse.
12- De tous ces biens je me suis réjoui, parce que c'est la Sagesse qui les amène;
j'ignorais pourtant qu'elle en fût la mère.
13- Ce que j'ai appris sans faute, je le communiquerai sans envie,
je ne cacherai pas sa richesse.
14- Car elle est pour les hommes un trésor inépuisable,
ceux qui l'acquièrent s'attirent l'amitié de Dieu,
recommandés par les dons qui viennent de l'instruction.
15- Que Dieu me donne d'en parler à son gré
et de concevoir des pensées dignes des dons reçus,
parce qu'il est lui-même
et le guide de la Sagesse et le directeur des sages;
16- nous sommes en effet dans sa main, et nous et nos paroles,
et toute intelligence et tout savoir pratique. »
c'est dans le colloque intime avec le Seigneur
qu'il trouva la sagesse qui, pour lui, s'identifiait à la connaissance de la Vérité éternelle.
Si on l'appelait «maître», il savait que ce titre n'était que délégué
et qu'il n'y a qu'un-seul Maître, Jésus-Christ.
Celui que l'Église a appelé le «Docteur Angélique»
parce que son génie et sa valeur intellectuelle
tenaient plus de ceux d'un ange que de ceux d'un homme,
nous a donné comme ultime leçon une leçon d'humilité ;
n'a-t-il pas dit, peu de temps avant sa mort, parlant de son œuvre immense :
''Tout ce que j'ai écrit n'est que de la paille...''
Docteur de l'Eucharistie:
Tommaso D'Aquino, Inno ADORO TE DEVOTE, Schola Gregoriana Mediolanensis, Milano, It.
- paroles :
- texte en français en bleu:
Adóro te devóte, látens Déitas,Quæ sub his figúris, vere látitas:
Tibi se cor meum totum súbjicit,
Quia, te contémplans, totum déficit.
Je t'adore dévotement, Dieu caché
Qui sous ces apparences vraiment prends corps,
À Toi, mon cœur tout entier se soumet
Parce qu'à te contempler, tout entier il s'abandonne.
Visus, tactus, gustus, in te fállitur,
Sed audítu solo tuto créditur:
Credo quidquid díxit Dei Fílius;
Nil hoc verbo veritátis vérius.
La vue, le goût, le toucher, en toi font ici défaut,
Mais t'écouter seulement fonde la certitude de foi.
Je crois tout ce qu'a dit le Fils de Dieu,
Il n'est rien de plus vrai que cette Parole de vérité.
In cruce latébat sola Déitas,
At hic látet simul et humánitas:
Ambo támen crédens átque cónfitens,
Peto quod petívit latro pœnitens.
Sur la croix, se cachait ta seule divinité,
Mais ici, en même temps, se cache aussi ton humanité.
Toutes les deux, cependant, je les crois et les confesse,
Je demande ce qu'a demandé le larron pénitent.
Plagas, sicut Thomas, non intúeor,
Deum támen meum te confíteor.
Fac me tibi sémper mágis crédere,
In te spem habére, te dilígere.
Tes plaies, tel Thomas, moi je ne les vois pas,
Mon Dieu, cependant, tu l'es, je le confesse,
Fais que, toujours davantage, en toi je croie,
Je place mon espérance, je t'aime.
O memoriále mortis Dómini,
Panis vivus, vitam præstans hómini,
Præsta meæ menti de te vívere,
Et te illi semper dulce sápere.
O mémorial de la mort du Seigneur,
Pain vivant qui procure la vie à l'homme,
Procure à mon esprit de vivre de toi
Et de toujours savourer ta douceur.
Pie pellicáne, Jesu Dómine,
Me immúndum munda tuo sánguine,
Cujus una stilla salvum fácere,
Totum mundum quit ab ómni scélere.
Pieux pélican, Jésus mon Seigneur,
Moi qui suis impur, purifie-moi par ton sang
Dont une seule goutte aurait suffi à sauver
Le monde entier de toute faute.
Jesu, quem velátum nunc aspício,
Oro fíat illud, quod tam sítio:
Ut, te reveláta cernens fácie,
Visu sim beátus tuæ glóriæ. Amen.
Jésus, que sous un voile, à présent, je regarde,
Je t'en prie, que se réalise ce dont j'ai tant soif,
Te contempler, la face dévoilée,
Que je sois bienheureux, à la vue de ta gloire.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de janvier -
31 janvier –
saint Jean Bosco (mémoire)-
ou Don Bosco
( né 1815 16 août - 1888 31 janvier )
---------
- Lectures – Philippiens 4 : 4-9; Marc 10 : 13-16 -
- Lettre de saint Jean Bosco à ses confrères-
------
Très brève notice sur saint Jean Bosco-
Jean Bosco, né en 1815,
Saint Jean Bosco, ou Don Bosco, né Giovanni Melchior Bosco
à Castelnuovo d'Asti (village de la principauté du Piémont faisant alors partie du Royaume de Sardaigne),
à Turin -à 28 kilomètres à l'ouest de Castelnuovo- (Italie) .
Il a voué sa vie à l'éducation des enfants issus de milieux défavorisés;
L'Église catholique l'a canonisé en 1934, sous le nom de saint Jean Bosco.
------
Don Bosco est surtout connu comme apôtre de la jeunesse des milieux populaires.
Il fut lui-même fils de pauvres paysans.
Orphelin de père à l'âge de deux ans, il fut élevé par une mère admirable,
qui l'aida par la suite dans son travail apostolique.
Il entendit l’appel au sacerdoce.
Devenu prêtre, il exerça d'abord son ministère
auprès des pauvres, des malades, des prisonniers.
Dieu parle aux hommes par des faits souvent anodins.
Il en fut ainsi pour Jean Bosco. Un jour, dans une église,
un sacristain malmena un enfant devant lui.
C'est en prenant sa défense que Jean Bosco eut la révélation du dessein que Dieu avait sur lui ;
s'occuper principalement de la jeunesse misérable et délaissée.
L'enfant qu'il avait défendu s'attacha à lui et revint avec d'autres jeunes de son entourage.
Ce fut le début d'une œuvre qui connut un grand développement.
Don Bosco exerçait un réel ascendant sur ses protégés,
dû certes à sa bonté, mais celle-ci n'excluait pas la fermeté
et s'alliait chez lui au dévouement, à la sérénité, à la joie, au sens de l'humour...
Il possédait tout ce que Paul, dans la première lecture, souhaite à ses correspondants.
Par ailleurs, son existence fut marquée par des faits surnaturels
manifestant l'intérêt que Dieu prenait à son travail d'apôtre.
Fondateur, son œuvre ne se limite pas à la congrégation des Salésiens,
instituée pour la jeunesse masculine.
Don Bosco fonda celle des Sœurs de Marie Auxiliatrice,
pour l'éducation des filles.
Une autre fondation fut placée sous ce même vocable,
elle avait pour but de promouvoir et d'aider les vocations sacerdotales.
Cependant, les enfants ont toujours eu la place d'honneur dans le cœur de Don Bosco.
Sa mort, survenue à Turin le 31 janvier 1888, fut une sorte d'apothéose.
En l'apprenant, le pape Léon XIII, résumant la pensée du peuple, proclama :
« Don Bosco est un saint, un saint, un saint.»
Son œuvre se développa magnifiquement dans le monde entier.
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31 janvier –
saint Jean Bosco (mémoire)-
ou Don Bosco
( né 1815 16 août - 1888 31 janvier )
---------
- Lectures – Philippiens 4 : 4-9; Marc 10 : 13-16 -
- Lettre de saint Jean Bosco à ses confrères-
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Très brève notice sur saint Jean Bosco-
Jean Bosco, né en 1815,
Saint Jean Bosco, ou Don Bosco, né Giovanni Melchior Bosco
à Castelnuovo d'Asti (village de la principauté du Piémont faisant alors partie du Royaume de Sardaigne),
à Turin -à 28 kilomètres à l'ouest de Castelnuovo- (Italie) .
Il a voué sa vie à l'éducation des enfants issus de milieux défavorisés;
L'Église catholique l'a canonisé en 1934, sous le nom de saint Jean Bosco.
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Don Bosco est surtout connu comme apôtre de la jeunesse des milieux populaires.
Il fut lui-même fils de pauvres paysans.
Orphelin de père à l'âge de deux ans, il fut élevé par une mère admirable,
qui l'aida par la suite dans son travail apostolique.
Il entendit l’appel au sacerdoce.
Devenu prêtre, il exerça d'abord son ministère
auprès des pauvres, des malades, des prisonniers.
Dieu parle aux hommes par des faits souvent anodins.
Il en fut ainsi pour Jean Bosco. Un jour, dans une église,
un sacristain malmena un enfant devant lui.
C'est en prenant sa défense que Jean Bosco eut la révélation du dessein que Dieu avait sur lui ;
s'occuper principalement de la jeunesse misérable et délaissée.
L'enfant qu'il avait défendu s'attacha à lui et revint avec d'autres jeunes de son entourage.
Ce fut le début d'une œuvre qui connut un grand développement.
Don Bosco exerçait un réel ascendant sur ses protégés,
dû certes à sa bonté, mais celle-ci n'excluait pas la fermeté
et s'alliait chez lui au dévouement, à la sérénité, à la joie, au sens de l'humour...
Il possédait tout ce que Paul, dans la première lecture, souhaite à ses correspondants.
Par ailleurs, son existence fut marquée par des faits surnaturels
manifestant l'intérêt que Dieu prenait à son travail d'apôtre.
Fondateur, son œuvre ne se limite pas à la congrégation des Salésiens,
instituée pour la jeunesse masculine.
Don Bosco fonda celle des Sœurs de Marie Auxiliatrice,
pour l'éducation des filles.
Une autre fondation fut placée sous ce même vocable,
elle avait pour but de promouvoir et d'aider les vocations sacerdotales.
Cependant, les enfants ont toujours eu la place d'honneur dans le cœur de Don Bosco.
Sa mort, survenue à Turin le 31 janvier 1888, fut une sorte d'apothéose.
En l'apprenant, le pape Léon XIII, résumant la pensée du peuple, proclama :
« Don Bosco est un saint, un saint, un saint.»
Son œuvre se développa magnifiquement dans le monde entier.
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_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Rêve prémonitoire des trois blancheurs:
La vision du rêve trois Blancheurs: L'Eucharistie / le Pape (l'Église ne peut être sans...) / la Vierge Marie
« La tempête encore se déchaîne, la plus violente qui fut jamais.
La barque de Pierre est à nouveau secouée, et de plus en plus rudement.
Sous nos yeux s'accomplissent la suite et la fin du rêve de Don Bosco.
S'agissant de la papauté, le rêve raconte finalement l'histoire de son encerclement
Quel est l’enseignement essentiel de ce songe ?
La signification pratique qui se dégage pour nous de ce rêve prophétique
petite prophétesse italienne de l'Eucharistie, en 2008,
que la nouvelle ère, préparée par la Madone, sera une ère qui se construira sur ces trois réalités :
Jésus Eucharistie,
le primat de Pierre
et la présence de la Madone ''. »
La vision du rêve trois Blancheurs: L'Eucharistie / le Pape (l'Église ne peut être sans...) / la Vierge Marie
« La tempête encore se déchaîne, la plus violente qui fut jamais.
La barque de Pierre est à nouveau secouée, et de plus en plus rudement.
Sous nos yeux s'accomplissent la suite et la fin du rêve de Don Bosco.
Les attaques sont désormais
concentrées sur les trois blancheurs elles-mêmes,
et dans la mesure où elles sont indissociables, toutes les trois sont attaquées :
la Vierge Marie est attaquée,
le Pape est attaqué,
l'Eucharistie est attaquée.
S'agissant de la papauté, le rêve raconte finalement l'histoire de son encerclement
par les forces (maçonniques et associées) qui visent fondamentalement sa destruction.
Prophétisant ainsi leur défaite finale.
- parmi les programmes de destruction de la franc-maçonnerie- la famille:
- Il faut beaucoup prier.
Nous parlons de la franc-maçonnerie dans le poste de Don Bosco.
Jusqu'où est-elle allée?
Jusqu'où elle va à l'heure actuelle?
Jusqu'où ira-t-elle?
On ne peut plus cacher l'infiltration des idées franc-maçonnes qui changent
les codes législatifs de plus en plus de pays, ainsi les structures sociales, les adaptant à une fausse liberté...
Pauvre humanité!
Si cette humanité (cette partie de l'humanité sourde au bon sens et qui prend trop rapidement la tangente qu'on lui offre )
voulait encore écouter la voix du Pape dans l'Église
où la décence des codes moraux peuvent encore servir d'exemple
pour préserver la dignité humaine, menacée!
Dieu a fait l'homme et la femme.
Curieusement, on se perd de plus en plus sur
les notions de genres, telles que Dieu les a créés.
Cette vidéo (première d'une série) qui en appelle à la réflexion:
concernant les changements rapides des lois civiles dans les différents pays.
Lorsque très peu respecteront encore les enseignements de l'Église,
de grandes tribulations submergeront l'humanité.
Servons-nous des documents mis à notre disposition pour tenter de partager
sur ces graves changements qui surviennent et contreviennent à la Loi divine.
Heureux ceux qui encore entendent et proclament
les enseignements de l'Église.
Heureux ceux qui ont des oreilles
pour entendre et ne restent pas indifférents!Sur l'identité de genre:
À suivre.
§§§
Quel est l’enseignement essentiel de ce songe ?
Il nous dit que la fidélité aux Trois Blancheurs,
aux trois inséparablement,
constitue la condition incontournable pour se maintenir dans la fidélité à l'Église.
Si l'une des trois fait défaut, la foi elle aussi défaille.
Car quelque acharnement que mettent les ennemis de l'Église en leurs assauts,
Car quelque acharnement que mettent les ennemis de l'Église en leurs assauts,
et quelques très grands dommages qu'ils infligent,
ils ne peuvent venir à bout de la grande Nef, puisqu’il est écrit :
'' Les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle ''.
§§§
La signification pratique qui se dégage pour nous de ce rêve prophétique
est donc claire et nette :
il n’y a qu’une voie sûre
pour le petit reste,
la fidélité aux trois Blancheurs,
l’attention apportée à la présence des trois – inséparablement.
'' Il est visible et clair, déclarait Debora,petite prophétesse italienne de l'Eucharistie, en 2008,
que la nouvelle ère, préparée par la Madone, sera une ère qui se construira sur ces trois réalités :
Jésus Eucharistie,
le primat de Pierre
et la présence de la Madone ''. »
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
2 février –
saint Théophane Vénard (mémoire)-
( né 1829 21 novembre - 1861 2 février )
Martyr au Vietnam
---------
-
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus,
aimait bien ce saint dont elle avait la dévotion.
Il a joué un grand rôle dans sa vie en raison de la ''petite voie'' qu'il enseignait.
Ainsi elle se sentait proche de ce missionnaire par sa spiritualité.
Lui aussi, a suivi la ''petite voie'', même s'il ne l'a jamais formulée ainsi.
Né le 21 novembre 1829, au diocèse de Poitiers, Jean-Théophane opta vers le sacerdoce.
Le désir de la vie missionnaire mûri en lui,
et aussi celui du martyre qui, chez un être dont on nous dit l'équilibre et la gaieté,
ne pouvait être qu'inspiré par l'Esprit Saint.
Il écrira plus tard, après des épreuves :
«Du courage dans la vie ! Vive la joie quand même!»
Tout jeune, il proclama, après avoir lu les Annales de la propagation de la foi:
«Moi aussi, je veux aller au Tonkin et y être martyrisé !»
Il fut exaucé :
il entra au séminaire de la Société des Missions Étrangères de Paris
et, après son ordination sacerdotale, embarqua pour le Tonkin,
où il arriva en juillet 1854.
Ce pays de mission connaissait alors des périodes de persécution,
en dépit d'une christianisation florissante et de l'existence,
déjà, de prêtres autochtones.
Après des périodes de calme relatif, la persécution reprenait.
Des collèges dirigés par les Pères furent détruits.
Commença alors pour les missionnaires la vie des ''catacombes''.
Théophane et ses compagnons continuèrent néanmoins leur travail apostolique.
Le 30 novembre 1860, après huit années d'apostolat presque toujours clandestin,
le Père Théophane fut arrêté.
Enfermé dans une cage et conduit à Hanoï,
il fut traduit devant un tribunal.
On lui proposa la vie sauve s'il foulait aux pieds un crucifix en signe d'abjuration.
Devant son refus, on le condamna à mort.
La sentence ne fut exécutée que plusieurs mois plus tard.
Durant ce temps il resta détenu dans sa cage.
Il y écrivit des lettres à sa famille.
Dans l'une d'elles il s'exprima ainsi :
''Nous sommes tous des fleurs plantées sur cette terre,
et que Dieu cueille en son temps, un peu plus tôt, un peu plus tard.
Autre est la rose empourprée,
autre est le lys virginal,
autre l'humble violette.»
Théophane fut décapité le 2 février 1861,
sur les bords du fleuve Rouge.
Il mourut en chantant le Magnificat.
---
2 février –
saint Théophane Vénard (mémoire)-
( né 1829 21 novembre - 1861 2 février )
Martyr au Vietnam
---------
-
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus,
aimait bien ce saint dont elle avait la dévotion.
Il a joué un grand rôle dans sa vie en raison de la ''petite voie'' qu'il enseignait.
Ainsi elle se sentait proche de ce missionnaire par sa spiritualité.
Lui aussi, a suivi la ''petite voie'', même s'il ne l'a jamais formulée ainsi.
Né le 21 novembre 1829, au diocèse de Poitiers, Jean-Théophane opta vers le sacerdoce.
Le désir de la vie missionnaire mûri en lui,
et aussi celui du martyre qui, chez un être dont on nous dit l'équilibre et la gaieté,
ne pouvait être qu'inspiré par l'Esprit Saint.
Il écrira plus tard, après des épreuves :
«Du courage dans la vie ! Vive la joie quand même!»
Tout jeune, il proclama, après avoir lu les Annales de la propagation de la foi:
«Moi aussi, je veux aller au Tonkin et y être martyrisé !»
Il fut exaucé :
il entra au séminaire de la Société des Missions Étrangères de Paris
et, après son ordination sacerdotale, embarqua pour le Tonkin,
où il arriva en juillet 1854.
Ce pays de mission connaissait alors des périodes de persécution,
en dépit d'une christianisation florissante et de l'existence,
déjà, de prêtres autochtones.
Après des périodes de calme relatif, la persécution reprenait.
Des collèges dirigés par les Pères furent détruits.
Commença alors pour les missionnaires la vie des ''catacombes''.
Théophane et ses compagnons continuèrent néanmoins leur travail apostolique.
Le 30 novembre 1860, après huit années d'apostolat presque toujours clandestin,
le Père Théophane fut arrêté.
Enfermé dans une cage et conduit à Hanoï,
il fut traduit devant un tribunal.
On lui proposa la vie sauve s'il foulait aux pieds un crucifix en signe d'abjuration.
Devant son refus, on le condamna à mort.
La sentence ne fut exécutée que plusieurs mois plus tard.
Durant ce temps il resta détenu dans sa cage.
Il y écrivit des lettres à sa famille.
Dans l'une d'elles il s'exprima ainsi :
''Nous sommes tous des fleurs plantées sur cette terre,
et que Dieu cueille en son temps, un peu plus tôt, un peu plus tard.
Autre est la rose empourprée,
autre est le lys virginal,
autre l'humble violette.»
Théophane fut décapité le 2 février 1861,
sur les bords du fleuve Rouge.
Il mourut en chantant le Magnificat.
---
- voir des liens:
- -document auditif pour les plus férus-
-. https://archive.org/details/theophane_venard_vie-et-correspondance_biographie_oudin_livre_numerique_gratuit/01-Vie-et-Correspondance_de_Theophane_Venard_Ch1_oudin-1888.mp3
- Livre: Vie et correspondance de Jean-Théophane Vénard:
- https://books.google.ca/books?id=V4n0pSTkyo8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Dernière édition par Bryand le Mar 1 Fév 2022 - 9:44, édité 1 fois
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
15 février –
saint Claude La Colombière ()-
né 1641 - 1682
---------
Claude La Colombière,
-béatifié en 1929 par Pie XI;
- canonisé le 31 mai 1992 par le pape Jean-Paul II.
Brève notice:
Lors de sa canonisation, le pape Jean-Paul II a rappelé
ce qui a particulièrement marqué la vie et l' couvre de ce religieux :
ses liens spirituels avec sainte Marguerite-Marie,
et la part qu'il prit avec elle pour la propagation du culte du Coeur du Christ.
Né dans le diocèse de Grenoble en 1641,
Claude entra dans la Compagnie de Jésus.
Il s'engagea dans l'apostolat avec une générosité que révèlent ces mots :
''Pour faire beaucoup pour Dieu, il faut être tout à lui.''
Mais le plus bel éloge qui lui fut décerné vint du Seigneur lui-même,
lorsqu'il le présente à Marguerite-Marie :
''C'est mon fidèle serviteur et parfait ami.''
Il a trente-six ans lorsqu'en 1677 il rencontre pour la première fois
celle dont il est destiné à devenir le confesseur,
le directeur spirituel,
le confident, l'ami.
L'humble visitandine de Paray-le-Monial
a déjà bénéficié de grâces mystiques exceptionnelles qui rendent sa supérieure perplexe.
Le Père Claude la rassure :
''Tout cela vient bien de Dieu.''
Il fait plus qu'authentifier de son discernement, avec une grande sûreté de jugement,
le message qu'elle a reçu ;
il va désormais l'aider à le transmettre avec une très grande joie.
Ce message consiste à rappeler l'amour de Dieu
contenu dans le Coeur du Christ,
destiné à être propagé.
Ainsi l'a évoqué Jean-Paul II, lors de la canonisation :
''Pour évangéliser aujourd'hui, il faut que le Coeur de Jésus
soit reconnu comme le cœur de l'Église.''
Claude La Colombière eut d'autres activités.
Il résida un temps à Paris où il fut le précepteur des enfants de Colbert.
Puis il fut envoyé à Londres comme chapelain de la duchesse d'York (1676);
puis y rencontra des épreuves, arrêté suite à des rumeurs de complots (1678).
Il revint d'Angleterre malade.
Phtisique, il mourut à Lyon, à l'âge de 41 ans.
----
À suivre
15 février –
saint Claude La Colombière ()-
né 1641 - 1682
---------
Claude La Colombière,
-béatifié en 1929 par Pie XI;
- canonisé le 31 mai 1992 par le pape Jean-Paul II.
Brève notice:
Lors de sa canonisation, le pape Jean-Paul II a rappelé
ce qui a particulièrement marqué la vie et l' couvre de ce religieux :
ses liens spirituels avec sainte Marguerite-Marie,
et la part qu'il prit avec elle pour la propagation du culte du Coeur du Christ.
Né dans le diocèse de Grenoble en 1641,
Claude entra dans la Compagnie de Jésus.
Il s'engagea dans l'apostolat avec une générosité que révèlent ces mots :
''Pour faire beaucoup pour Dieu, il faut être tout à lui.''
Mais le plus bel éloge qui lui fut décerné vint du Seigneur lui-même,
lorsqu'il le présente à Marguerite-Marie :
''C'est mon fidèle serviteur et parfait ami.''
Il a trente-six ans lorsqu'en 1677 il rencontre pour la première fois
celle dont il est destiné à devenir le confesseur,
le directeur spirituel,
le confident, l'ami.
L'humble visitandine de Paray-le-Monial
a déjà bénéficié de grâces mystiques exceptionnelles qui rendent sa supérieure perplexe.
Le Père Claude la rassure :
''Tout cela vient bien de Dieu.''
Il fait plus qu'authentifier de son discernement, avec une grande sûreté de jugement,
le message qu'elle a reçu ;
il va désormais l'aider à le transmettre avec une très grande joie.
Ce message consiste à rappeler l'amour de Dieu
contenu dans le Coeur du Christ,
destiné à être propagé.
Ainsi l'a évoqué Jean-Paul II, lors de la canonisation :
''Pour évangéliser aujourd'hui, il faut que le Coeur de Jésus
soit reconnu comme le cœur de l'Église.''
Claude La Colombière eut d'autres activités.
Il résida un temps à Paris où il fut le précepteur des enfants de Colbert.
Puis il fut envoyé à Londres comme chapelain de la duchesse d'York (1676);
puis y rencontra des épreuves, arrêté suite à des rumeurs de complots (1678).
Il revint d'Angleterre malade.
Phtisique, il mourut à Lyon, à l'âge de 41 ans.
----
À suivre
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
18 février –
sainte Bernadette Soubirous (commémoraison)-
née 1844 7 janvier - 1879 16 avril
---------
- Lectures : - 1 Corinthiens 1 : 26-31; Jean 12 : 24-26 -
- -au bréviaire – - -+ - Récit de Bernadette à son infirmière (6 octobre 1874) -
----------.
Marie-Bernarde Soubirous, que l'on désignera par la suite du vaste publique qui adopte le nom de Bernadette,
était l'aînée d'une famille très pauvre de Lourdes,
où elle naquit le 7 janvier 1844. Chétive et asthmatique elle fut placée à Bartrès, sa nourrice,
à 4 kilomètres au nord de Lourdes.
En effet, Louise Soubirous, la mère, entame une seconde grossesse avant que Bernadette ne soit sevrée,
ce qui oblige à la placer chez une nourrice: Marie Laguë,
qui vient de perdre son nouveau-né;
elle habite le village de Bartrès juste à côté de Lourdes et prend Bernadette chez elle.
cliquer sur le lien:
http://lieux.loucrup65.fr/bartres.htm
Après le temps du sevrage, Marie Laguë s’est attachée à l’enfant et propose de la garder sans frais.
Bernadette restera chez sa « seconde mère » jusqu’à l’âge de deux ans.
Elle retourne dans sa famille à Lourdes en avril 1846.
Elle y reviendra quelques années plus tard y garder les troupeaux.
C'est là aussi qu'elle apprit les rudiments de la foi chrétienne.
À l'âge de 14 ans, elle fut favorisée de dix-huit apparitions de la Vierge Marie
qui se présenta sous le vocable de l'Immaculée Conception.
La Vierge lui confia le message que l'on sait.
Bernadette dut alors faire face à la célébrité,
elle qui désirait demeurer cachée comme le grain de blé tombé en terre.
Par ailleurs, le désir de devenir religieuse mûrissait en elle.
Elle entrera à la congrégation des Sœurs de la Charité et de l'Instruction chrétienne de Nevers,
qui avait une maison à Lourdes.
«Mais, disait-elle, ignorante et pauvre, ne sachant rien faire, je ne puis ambitionner de prendre place parmi ces sœurs. »
Elle y fut cependant admise.
Elle reçut l'habit le 29 juillet 1866 et le nom de Sœur Marie-Bernard.
«Je suis venue ici pour me cacher, disait-elle ;
mais toujours à la manière du grain tombé en terre.
Elle priait et se sacrifiait beaucoup pour la conversion des pécheurs.
Sa vie en religion ne fut pas un chemin fleuri et sans épreuves.
Elle souffrit toute sa vie de son asthme.
En outre, ses supérieures, craignant pour elle l'orgueil,
jugeaient de leur devoir et préférable de la traiter un peu durement dans le but de préserver son humilité.
Il n'y manqua pas et naturellement elle disait:
«Si la Sainte Vierge en avait trouvé une plus ignorante que moi,
c'est elle qu'elle aurait choisie.»
Elle travailla en particulier à l'infirmerie, lorsque ce n'était pas elle qui y était pour être soignée;
elle y fut très aimée pour son dévouement et sa charité.
Elle mourut le 16 avril 1879, à l'âge de 35 ans, en murmurant :
«Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour moi, pauvre pécheresse. »
Son corps, qui repose actuellement dans une châsse, exposée dans la chapelle des Sœurs de Nevers, est demeuré intact.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bernadette et les apparitions
fascinent l'écrivain juif autrichien,
Franz Werfel, réfugié à Lourdes,
au point de faire le vœu d'écrire sur elle,
s'il réussit à gagner les États-Unis.
Il tient parole et The Song of Bernadette (Le Chant de Bernadette),
la biographie romancée qu'il écrit, parue en 1942), est un immense succès.
....
18 février –
sainte Bernadette Soubirous (commémoraison)-
née 1844 7 janvier - 1879 16 avril
---------
- Lectures : - 1 Corinthiens 1 : 26-31; Jean 12 : 24-26 -
- -au bréviaire – - -+ - Récit de Bernadette à son infirmière (6 octobre 1874) -
----------.
Marie-Bernarde Soubirous, que l'on désignera par la suite du vaste publique qui adopte le nom de Bernadette,
était l'aînée d'une famille très pauvre de Lourdes,
où elle naquit le 7 janvier 1844. Chétive et asthmatique elle fut placée à Bartrès, sa nourrice,
à 4 kilomètres au nord de Lourdes.
En effet, Louise Soubirous, la mère, entame une seconde grossesse avant que Bernadette ne soit sevrée,
ce qui oblige à la placer chez une nourrice: Marie Laguë,
qui vient de perdre son nouveau-né;
elle habite le village de Bartrès juste à côté de Lourdes et prend Bernadette chez elle.
cliquer sur le lien:
http://lieux.loucrup65.fr/bartres.htm
Après le temps du sevrage, Marie Laguë s’est attachée à l’enfant et propose de la garder sans frais.
Bernadette restera chez sa « seconde mère » jusqu’à l’âge de deux ans.
Elle retourne dans sa famille à Lourdes en avril 1846.
Elle y reviendra quelques années plus tard y garder les troupeaux.
C'est là aussi qu'elle apprit les rudiments de la foi chrétienne.
À l'âge de 14 ans, elle fut favorisée de dix-huit apparitions de la Vierge Marie
qui se présenta sous le vocable de l'Immaculée Conception.
La Vierge lui confia le message que l'on sait.
Bernadette dut alors faire face à la célébrité,
elle qui désirait demeurer cachée comme le grain de blé tombé en terre.
Par ailleurs, le désir de devenir religieuse mûrissait en elle.
Elle entrera à la congrégation des Sœurs de la Charité et de l'Instruction chrétienne de Nevers,
qui avait une maison à Lourdes.
«Mais, disait-elle, ignorante et pauvre, ne sachant rien faire, je ne puis ambitionner de prendre place parmi ces sœurs. »
Elle y fut cependant admise.
Elle reçut l'habit le 29 juillet 1866 et le nom de Sœur Marie-Bernard.
«Je suis venue ici pour me cacher, disait-elle ;
mais toujours à la manière du grain tombé en terre.
Elle priait et se sacrifiait beaucoup pour la conversion des pécheurs.
Sa vie en religion ne fut pas un chemin fleuri et sans épreuves.
Elle souffrit toute sa vie de son asthme.
En outre, ses supérieures, craignant pour elle l'orgueil,
jugeaient de leur devoir et préférable de la traiter un peu durement dans le but de préserver son humilité.
Il n'y manqua pas et naturellement elle disait:
«Si la Sainte Vierge en avait trouvé une plus ignorante que moi,
c'est elle qu'elle aurait choisie.»
Elle travailla en particulier à l'infirmerie, lorsque ce n'était pas elle qui y était pour être soignée;
elle y fut très aimée pour son dévouement et sa charité.
Elle mourut le 16 avril 1879, à l'âge de 35 ans, en murmurant :
«Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour moi, pauvre pécheresse. »
Son corps, qui repose actuellement dans une châsse, exposée dans la chapelle des Sœurs de Nevers, est demeuré intact.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bernadette et les apparitions
fascinent l'écrivain juif autrichien,
Franz Werfel, réfugié à Lourdes,
au point de faire le vœu d'écrire sur elle,
s'il réussit à gagner les États-Unis.
Il tient parole et The Song of Bernadette (Le Chant de Bernadette),
la biographie romancée qu'il écrit, parue en 1942), est un immense succès.
....
- Le chant de Bernadette:
- Plusieurs écrivains de talent se sont intéressés à la vie de Bernadette et des apparitions à Lourdes.
Ils ont commenté différemment: selon la foi nécessaire, on peut reconnaître ou non la valeur des multiples témoignages:
Pare exemple:
Émile Zola (1840-1902: il avait 18 ans lors des apparitions...);
il n'a jamais rencontré Bernadette.
Il envisageait cependant de lui consacrer un livre — non une œuvre de fiction, mais une biographie.
Il dit à un journaliste, en 1894 :
« Cette jeune fille est vraiment très intéressante.
Je dirai plus : elle est passionnante. »
Dans son roman Lourdes, il décrit ainsi Bernadette enfant :
« Ce qui ravissait, chez cette Bernadette chétive et pauvre, c'étaient les yeux d'extase,
les beaux yeux de visionnaire, où, comme des oiseaux dans un ciel pur, passait le vol des rêves. »
Émile Zola ne croit ni aux apparitions ni aux miracles :
« Je ne suis pas croyant, je ne crois pas aux miracles, mais je crois au besoin du miracle pour l'homme ».
Il est bouleversé, à Lourdes, par la souffrance des malades :
« Les malades de Lourdes, c'est l'humanité, la pauvre, la souffrante humanité. »
Cependant il ne veut pas voir dans leur terrible alignement une dénonciation de l'échec d'une science arrogante :
« La science, dit-on, a fait faillite, elle a promis aux hommes le bonheur et ne l'a pas donné.
C'est faux, la science n'a pas promis le bonheur, mais la vérité […]
Le mysticisme est une réaction où se jettent les esprits indécis, assoiffés d'au-delà,
à qui ne suffit pas la vérité. »
Bien sûr que chacun devra constater que la science demeure une croyance, puisqu'elle ne donne pas et ne peut donc promettre ce que seul Dieu donne à ceux qui croient.
Pour Zola, « ce n'était pas une imposteuse, mais une hallucinée, chez qui la vision avait été suggérée », l'auteur fait ici allusion à sa propre hypothèse d'une influence de l'abbé Ader, à Bartrès45 — et les guérisons miraculeuses seraient une illusion. Le livre de Zola (ainsi d'ailleurs que toute son œuvre) sera mis à l'Index par le pape Léon XIII en 1894.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bernadette et les apparitions fascinent l'écrivain juif autrichien,
Franz Werfel, réfugié à Lourdes,
au point de faire le vœu d'écrire sur elle,
s'il réussit à gagner les États-Unis.
Il tient parole et The Song of Bernadette (Le Chant de Bernadette),
la biographie romancée qu'il écrit, parue en 1942), est un immense succès.
....
Dernière édition par Bryand le Ven 18 Fév 2022 - 10:23, édité 2 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Messages : 3428
Points : 5446
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
C’est Marie qui enseignera le catéchisme à Bernadette.
L’enfant pauvre et illettrée se révèle une élève merveilleuse.
Lorsque Bernadette voit la Vierge Marie pour la première fois, le 11 février 1858,
elle est habitée d’un désir qui est pour elle une souffrance.
À 14 ans, Bernadette a le grand désir d’être admise à la première communion.
Or, en raison de sa totale ignorance du catéchisme,
elle n’est pas autorisée à communier.
Telle est sa souffrance.
D’abord d’être d’une certaine façon exclue de la communauté à laquelle elle appartient puisque,
lors des messes où les autres enfants sont autorisés à communier, elle doit rester à sa place.
Ensuite parce que la grande confiance qu’elle met en Dieu lui donne le désir de recevoir le Corps du Christ.
La misère, la maladie, l’ignorance creusent en elle le désir de rencontrer, d’accueillir, de recevoir son Sauveur.
Or cela ne lui est pas possible.
C’est au jour de la Fête-Dieu, en 1858,
que, dans la discrète chapelle de l’Hospice,
entourée par les sœurs de Nevers et d’autres enfants aussi pauvres qu’elle, Bernadette fait sa première communion.
Quelques semaines plus tard, elle bénéficiera de la toute dernière apparition de la Sainte Vierge.
La première communion de Bernadette a été rendue possible
par le témoignage de l’un des prêtres de la paroisse de Lourdes, l’abbé Pène :
«En Bernadette, tout se développe harmonieusement».
C’est ce que saint Luc note à propos de Jésus : "L’enfant grandissait et se fortifiait,
tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui" (Luc 1: 40).
La première communion de Bernadette fait également suite à sa première confession.
Celle-ci remonte au 13 février 1858,
c’est-à-dire entre la première et la deuxième apparition.
Entre le moment où elle s’est confessée pour la première fois
et
celui où elle a pu communier,
c’est à travers seize apparitions, seize rencontres, que Marie a préparé Bernadette à recevoir Jésus.
Il faudra attendre huit années pour que l’expérience sacramentelle de Bernadette puisse être prolongée à la Grotte.
Le 12 mai, arrivent les premiers prêtres, le 19 mai 1866 en présence de Bernadette,
est célébrée pour la première fois la messe à la Crypte,
la première chapelle construite en réponse à la demande de la Vierge Marie,
le 21 mai est célébrée la première messe à la Grotte.
Très vite le Salut du Saint-Sacrement sera célébré chaque jour à la Grotte.
Ainsi, au terme d’un temps d’adoration eucharistique,
sera donnée la bénédiction du Saint-Sacrement.
Hier comme aujourd’hui, les pèlerins de Lourdes le comprennent,
le cœur de la Grotte c’est le Christ,
le cœur de la démarche à la Grotte trouve sa source et son sommet dans l’Eucharistie.
L’enfant pauvre et illettrée se révèle une élève merveilleuse.
Lorsque Bernadette voit la Vierge Marie pour la première fois, le 11 février 1858,
elle est habitée d’un désir qui est pour elle une souffrance.
À 14 ans, Bernadette a le grand désir d’être admise à la première communion.
Or, en raison de sa totale ignorance du catéchisme,
elle n’est pas autorisée à communier.
Telle est sa souffrance.
D’abord d’être d’une certaine façon exclue de la communauté à laquelle elle appartient puisque,
lors des messes où les autres enfants sont autorisés à communier, elle doit rester à sa place.
Ensuite parce que la grande confiance qu’elle met en Dieu lui donne le désir de recevoir le Corps du Christ.
La misère, la maladie, l’ignorance creusent en elle le désir de rencontrer, d’accueillir, de recevoir son Sauveur.
Or cela ne lui est pas possible.
C’est au jour de la Fête-Dieu, en 1858,
que, dans la discrète chapelle de l’Hospice,
entourée par les sœurs de Nevers et d’autres enfants aussi pauvres qu’elle, Bernadette fait sa première communion.
Quelques semaines plus tard, elle bénéficiera de la toute dernière apparition de la Sainte Vierge.
La première communion de Bernadette a été rendue possible
par le témoignage de l’un des prêtres de la paroisse de Lourdes, l’abbé Pène :
«En Bernadette, tout se développe harmonieusement».
C’est ce que saint Luc note à propos de Jésus : "L’enfant grandissait et se fortifiait,
tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui" (Luc 1: 40).
La première communion de Bernadette fait également suite à sa première confession.
Celle-ci remonte au 13 février 1858,
c’est-à-dire entre la première et la deuxième apparition.
Entre le moment où elle s’est confessée pour la première fois
et
celui où elle a pu communier,
c’est à travers seize apparitions, seize rencontres, que Marie a préparé Bernadette à recevoir Jésus.
Il faudra attendre huit années pour que l’expérience sacramentelle de Bernadette puisse être prolongée à la Grotte.
Le 12 mai, arrivent les premiers prêtres, le 19 mai 1866 en présence de Bernadette,
est célébrée pour la première fois la messe à la Crypte,
la première chapelle construite en réponse à la demande de la Vierge Marie,
le 21 mai est célébrée la première messe à la Grotte.
- Histoire et construction:
Le 2 mars 1858, lors de sa treizième apparition, la Vierge avait demandé à Sainte Bernadette :
« Allez dire aux prêtres de faire bâtir ici une chapelle. »,
demande réitérée les 3 et 4 mars. Bernadette transmit cette demande au curé de Lourdes.
L'abbé Peyramale, tout d'abord réticent, fut convaincu dès le 25 mars
quand Bernadette lui révéla le nom de la « dame »
qui lui avait déclaré : « Je suis l'Immaculée Conception »,
expression que ne pouvait avoir inventée la jeune fille, ignorante et quasiment illettrée.
L'abbé informa alors l'évêque de Tarbes.
Devant l'évolution des événements
(élans de ferveur, conversions et guérisons)
et pressentant l'augmentation du prix du terrain, ce dernier,
Mgr Laurence fit acquérir par le diocèse la langue de terre
longeant le Gave et incluant le Rocher de Massabielle,
terrain appartenant à la municipalité de Lourdes,
transaction effective le 3 septembre 1861 après l'accord obtenu de l'empereur Napoléon III ...
----
Par un mandement du 18 janvier 1862, l'évêque confirma la position de l'Église
quant à la réalité des apparitions, et décida de réaliser le souhait de la Vierge transmis par Bernadette :
« Pour nous conformer à la volonté de la Sainte Vierge, plusieurs fois exprimée lors de l'Apparition,
nous nous proposons de bâtir un sanctuaire sur le terrain de la Grotte,
qui est devenu la propriété des évêques de Tarbes ».
La disposition des lieux rendit la construction difficile
et nécessita des fonds assez considérables, outre le contournement de difficultés administratives :
les travaux, ouverts le 13 octobre 1862 commencèrent par
des travaux de voirie,
l'aplanissement du sommet du rocher de Massabielle,
la construction d'un énorme mur de soutènement surplombant et réservant l'entrée de la grotte,
puis l'édification de la crypte
au-dessus de laquelle serait ensuite construite la basilique proprement dite.
Ils durèrent plus de dix ans, et Mgr Laurence décéda avant de les voir se terminer
(il mourut le 30 janvier 1870 à Rome où il s'était rendu pour le premier concile œcuménique du Vatican).
Quant à Bernadette Soubirous, elle ne vit le monument qu'en cours de construction :
le 19 mai 1866, elle assistait, peu avant son départ pour Nevers,
à la première messe célébrée par l'évêque dans la crypte ;
celui-ci avait insisté pour qu'elle assiste à la réalisation concrète du désir de la Vierge dont elle avait été l'interprète.
L'église fut bénie le 15 août 1871, la flèche terminée en mars 1872 et la consécration solennelle eut lieu le 2 juillet 18763, en présence du légat pontifical, le cardinal Guibert, archevêque de Paris. L'église avait été érigée en basilique mineure par Pie IX le 13 mars 1874.
Les coûts furent couverts par des dons venus de France et de l'étranger, dont l'emploi fut contrôlé par une commission ad hoc composée de prêtres et de laïcs, sous l'autorité de l'évêque. Les plans furent l'œuvre d'Hippolyte Durand, architecte dans la mouvance de Viollet-le-Duc, dont la dévotion envers l'Immaculée Conception ne souffrait pas de doute. Celui-ci conçut un monument de style néogothique, élevé au-dessus du Rocher de Massabielle - pour préserver la Grotte - donc nécessitant de considérables travaux de préparation, d'aplanissement et de consolidation. La disposition des lieux commanda de déroger à la tradition d'un sanctuaire orienté vers l'est : ici, l'entrée est orientée vers la ville, à l'est, et le chœur est tourné vers l'ouest.
En 2013, des travaux sont réalisés pour « sécuriser la basilique » en effectuant des purges et des réparations sur le clocher dont la pierre calcaire utilisée pour la construction s'avère friable dans le temps. Un échafaudage spécial est installé pour l'occasion8. En 2020, des travaux sont entrepris pour réparer et rénover le clocher de l'église. Ces travaux qui nécessitent l'installation d'un grand échafaudage devraient se terminer pour l'été 2021.
Très vite le Salut du Saint-Sacrement sera célébré chaque jour à la Grotte.
Ainsi, au terme d’un temps d’adoration eucharistique,
sera donnée la bénédiction du Saint-Sacrement.
Hier comme aujourd’hui, les pèlerins de Lourdes le comprennent,
le cœur de la Grotte c’est le Christ,
le cœur de la démarche à la Grotte trouve sa source et son sommet dans l’Eucharistie.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Par contrainte je n'ai pu assurer les notices des biographies; et encore pour quelques mois.
Mais ce matin j'aimerais souligner par un canevas,
la notice de cette biographie:
Les saints du mois d'avril -
18 avril –
saint Parfait ()-
né à Cordoue (Espagne) - 850
---------
Parfait de Cordoue, en latin Perfectus, était un prêtre chrétien de Cordoue en Espagne;
il fut décapité par les musulmans le 18 avril 850,
le jour de Pâques, pour avoir refusé de retirer ses propos sur Mahomet.
Plusieurs chrétiens sont massacrés en représailles par les musulmans d'Al-Andalus.
Il est considéré comme l'un des plus grands martyrs de son époque.
Son supplice, enregistré par saint Euloge de Cordoue, (( né v 801 - 859 - fête 11 mars ))
figure dans le Memoriale sanctorum.
Il était né à Cordoue, en Espagne, autemps où la région
était sous le contrôle des Maures du califat omeyyade.
Moine ordonné prêtre, il siégeait à la basilique Saint-Aciscle à Cordoue.
voir aussi:
https://www.rts.ch/play/tv/le-court-du-jour/video/espagne-le-centre-historique-de-cordoue?urn=urn:rts:video:2628694
L'Andalousie étant sous autorité politique musulmane,
les chrétiens étaient tolérés en ces temps sous certaines conditions de discrétion
et sous le statut de dhimmi.
En 850, Parfait fut mis au défi par deux musulmans
de dire qui était le plus grand prophète, Jésus ou Mahomet.
Au début, il préféra ne pas répondre, afin de ne pas les provoquer,
mais ils insistèrent pour qu'il leur donnât une réponse,
promettant de le protéger des représailles.
Il leur dit alors en arabe que Mahomet était un faux prophète
et un homme immoral pour avoir, dit-on, séduit l'épouse de son fils adoptif.
Les musulmans respectèrent leur promesse
et le laissèrent partir, mais quelques jours plus tard,
certains d'entre eux changèrent d'idée et le firent arrêter.
Ils demandèrent à des amis de le saisir eux-mêmes (afin de ne pas être parjures)
et le firent juger.
Parfait fut accusé de blasphème par le tribunal islamique et fut exécuté.
Sa notice affirme que ses derniers mots furent
pour bénir le Christ
et condamner Mahomet et son Coran.
Son martyre fut l'un des premiers d'une période de persécution des chrétiens
par les musulmans en Al-Andalus ;
elle commença en 850 sous Abd ar-Rahman II,
se poursuivit sous son successeur Muhammad Ier,
et par la suite continua de façon intermittente jusqu'en 960.
Les catholiques le fêtent le 18 avril.
-----------
Mais ce matin j'aimerais souligner par un canevas,
la notice de cette biographie:
Les saints du mois d'avril -
18 avril –
saint Parfait ()-
né à Cordoue (Espagne) - 850
---------
Parfait de Cordoue, en latin Perfectus, était un prêtre chrétien de Cordoue en Espagne;
il fut décapité par les musulmans le 18 avril 850,
le jour de Pâques, pour avoir refusé de retirer ses propos sur Mahomet.
Plusieurs chrétiens sont massacrés en représailles par les musulmans d'Al-Andalus.
Il est considéré comme l'un des plus grands martyrs de son époque.
Son supplice, enregistré par saint Euloge de Cordoue, (( né v 801 - 859 - fête 11 mars ))
figure dans le Memoriale sanctorum.
Il était né à Cordoue, en Espagne, autemps où la région
était sous le contrôle des Maures du califat omeyyade.
Moine ordonné prêtre, il siégeait à la basilique Saint-Aciscle à Cordoue.
- -autre vidéo: ouvrir l'encadré:
voir aussi:
https://www.rts.ch/play/tv/le-court-du-jour/video/espagne-le-centre-historique-de-cordoue?urn=urn:rts:video:2628694
L'Andalousie étant sous autorité politique musulmane,
les chrétiens étaient tolérés en ces temps sous certaines conditions de discrétion
et sous le statut de dhimmi.
En 850, Parfait fut mis au défi par deux musulmans
de dire qui était le plus grand prophète, Jésus ou Mahomet.
Au début, il préféra ne pas répondre, afin de ne pas les provoquer,
mais ils insistèrent pour qu'il leur donnât une réponse,
promettant de le protéger des représailles.
Il leur dit alors en arabe que Mahomet était un faux prophète
et un homme immoral pour avoir, dit-on, séduit l'épouse de son fils adoptif.
Les musulmans respectèrent leur promesse
et le laissèrent partir, mais quelques jours plus tard,
certains d'entre eux changèrent d'idée et le firent arrêter.
Ils demandèrent à des amis de le saisir eux-mêmes (afin de ne pas être parjures)
et le firent juger.
Parfait fut accusé de blasphème par le tribunal islamique et fut exécuté.
Sa notice affirme que ses derniers mots furent
pour bénir le Christ
et condamner Mahomet et son Coran.
Son martyre fut l'un des premiers d'une période de persécution des chrétiens
par les musulmans en Al-Andalus ;
elle commença en 850 sous Abd ar-Rahman II,
se poursuivit sous son successeur Muhammad Ier,
et par la suite continua de façon intermittente jusqu'en 960.
Les catholiques le fêtent le 18 avril.
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
-30 avril saint Pie V ( commémoraison ) -lectures- 1 Pierre 5 : 1-4; Jean 21 : 15-17
(en latin Pius V, en italien Pio V)
Comme hier, notre saint est aussi de la famille dominicaine.
né 1504-—1572
- 225e pape de 1566-1572.
- Il fut canonisé en 1712.
Nom de naissance: Antonio Ghislieri,
en religion Michele Ghislieri (né le 17 janvier 1504 à Bosco Marengo dans le Piémont
décédé - 1er mai 1572 à Rome)
Voir l'an passé
https://francechretienne.forumactif.com/t691-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#15072
(en latin Pius V, en italien Pio V)
Comme hier, notre saint est aussi de la famille dominicaine.
né 1504-—1572
- 225e pape de 1566-1572.
- Il fut canonisé en 1712.
Nom de naissance: Antonio Ghislieri,
en religion Michele Ghislieri (né le 17 janvier 1504 à Bosco Marengo dans le Piémont
décédé - 1er mai 1572 à Rome)
Voir l'an passé
https://francechretienne.forumactif.com/t691-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#15072
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de mai-
Nous commençons le mois de Marie avec son époux, saint Joseph,
bien unis l'un à l'autre, modèle de la famille chrétienne.
-1er mai saint Joseph Travailleur (commémoraison)-
né - 1er siècle -
- - Lectures : -Genèse 1 : 26—2 : 3; OU Colossiens 3 : 14-24; Matthieu 13 : 54-58 –
-bréviaire : - -- - -+ - Du 2e Concile du Vatican : L’Église dans le monde de ce temps. -
-----.
Avant de devenir en Europe la Fête du Travail, le 1er mai a marqué pendant longtemps,
à la fin du 19e siècle et au début du 20e,
une journée de revendications et souvent de luttes des classes en vue de la promotion ouvrière.
Il y avait là un appel auquel ne pouvait rester insensible l'Église,
que les papes Léon XIII et Pie XI s'employaient alors à ouvrir aux problèmes du monde du travail.
Pie XII voulut donner une dimension chrétienne à cette journée
en la plaçant sous le patronage de saint Joseph Travailleur (1955).
Non seulement Joseph a été un travailleur, le charpentier-menuisier de Nazareth (L 2),
Colossiens 3 : 14-24
des années durant, travailla pour Jésus et dans l'intimité quotidienne de Jésus.
Pour le chrétien l'atelier de Joseph projette une lumière nouvelle sur la dignité du travail.
Celui-ci ne lui offre pas seulement, comme aux autres hommes,
le moyen de perfectionner la nature et de servir la communauté de ses frères.
Il lui permet encore de communier intimement
à la condition du Fils de Dieu fait homme
et il l'invite à unir aux souffrances du Christ celles qui sont inhérentes à son labeur.
C'est ainsi que le travail est une approche de Dieu.
-------------
voir le chant Mon Joseph, mon amour directement sur youtube, autrement inaccessible
-cliquer sur le lien:
https://youtu.be/XoUGSwPPG1M
Cliquer sur le lien du haut
pour visionner sur YOUTUBE car ne fonctionne pas directement...
SUITE:
Mon amour,
Mon Joseph,
Mon frère bien-aimé!
Mon amour,
Mon Joseph,
Toi, mon beau charpentier,
Dans mon cœur, c'est toi que j'aime!
Quand vient le soir
Et que tu montes à la prière,
Je sens que tu m'es plus qu'un frère,
Mon bel amour, bien plus qu'un frère!
J'imagine les mots
Quand tu pries le Très Haut,
Toi qui sembles si bon,
Qui sembles si fidèle,
Je n'entends que ton nom
Dès que je veux prier...
Crois-tu qu'II nous appelle?
Souvent la nuit,
Un songe étrange me réveille
Et je ressens que ton cœur veille,
Mon bel amour, que ton cœur veille!
J'ai le désir si doux
Que tu sois mon époux.
Il n'est rien dans mon cœur
Qu'à mon Dieu ne déplaise.
Je prie pour ton bonheur,
Mon frère bien-aimé,
En bénissant nos rêves!
------------
Hommage à saint Joseph
paroles:
Joseph, dans le silence,
à tout cela tu repenses,
à ta vie, ton existence,
toute embaumée de leur présence.
Mais il faut partir, tu le sais bien.
Mourir rassasié de jours,
partir vivre pour toujours,
dans l’Amour.
Marie, toujours si belle,
à genoux serre contre elle
ta main déjà si faible.
C’est le moment, Dieu t’appelle.
Il faut partir, tu le sais bien.
Mourir rassasié de jours,
partir vivre pour toujours,
dans l’Amour.
Jésus, d’un geste tendre,
caresse tes cheveux de cendres.
Ton dernier souffle tu vas rendre.
Ton doux Jésus il te faudra l’attendre
Il faut partir, tu le sais bien.
Mourir rassasié de jours,
partir vivre pour toujours,
dans l’Amour.
Tu te souviens de ton mariage
avec Marie si belle et si sage.
Tu contemplais son doux visage,
bienheureuse d’âge en âge
Mais il faut partir, tu le sais bien.
Mourir rassasié de jours,
partir vivre pour toujours,
dans l’Amour.
Et cet enfant né dans la misère,
comme tu l’as aimé toi le tendre père,
les bergers, les mages qui le vénèrent
et Marie la Vierge mère.
Mais il faut partir, tu le sais bien.
Mourir rassasié de jours,
partir vivre pour toujours,
dans l’Amour.
Ton enfant, tu l’as vu grandir
et dans ton cœur tu pressens son avenir.
Toi tu l’attendras, tu sais qu’Il va venir.
Écoute Joseph, Il va te bénir
Maintenant il faut partir, tu le sais bien.
Mourir rassasié de jours,
partir vivre pour toujours,
dans l’Amour.
Tes yeux se sont fermés
dans le silence près de tes bien-aimés.
Jésus, Marie tous seuls désormais
te rejoindront bientôt à jamais
Tu es parti…dans l’Amour.
Nous commençons le mois de Marie avec son époux, saint Joseph,
bien unis l'un à l'autre, modèle de la famille chrétienne.
-1er mai saint Joseph Travailleur (commémoraison)-
né - 1er siècle -
- - Lectures : -Genèse 1 : 26—2 : 3; OU Colossiens 3 : 14-24; Matthieu 13 : 54-58 –
-bréviaire : - -- - -+ - Du 2e Concile du Vatican : L’Église dans le monde de ce temps. -
-----.
Avant de devenir en Europe la Fête du Travail, le 1er mai a marqué pendant longtemps,
à la fin du 19e siècle et au début du 20e,
une journée de revendications et souvent de luttes des classes en vue de la promotion ouvrière.
Il y avait là un appel auquel ne pouvait rester insensible l'Église,
que les papes Léon XIII et Pie XI s'employaient alors à ouvrir aux problèmes du monde du travail.
Pie XII voulut donner une dimension chrétienne à cette journée
en la plaçant sous le patronage de saint Joseph Travailleur (1955).
Non seulement Joseph a été un travailleur, le charpentier-menuisier de Nazareth (L 2),
Colossiens 3 : 14-24
- Colossiens 3:
- Colossiens 3 :
« 14 Et puis, par-dessus tout, la charité, en laquelle se noue la perfection.
15- Avec cela, que la paix du Christ règne dans vos cœurs :
tel est bien le terme de l'appel qui vous a rassemblés en un même Corps.
Enfin vivez dans l'action de grâces !
16- Que la Parole du Christ réside chez vous en abondance :
instruisez-vous en toute sagesse par des admonitions réciproques.
Chantez à Dieu de tout votre cœur avec reconnaissance,
par des psaumes,
des hymnes
et des cantiques inspirés.
17- Et quoi que vous puissiez dire ou faire,
que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus, rendant par lui grâces au Dieu Père !
18- Femmes, soyez unies à vos maris, comme il se doit dans le Seigneur.
19- Maris, aimez vos femmes, et ne leur montrez point d'humeur.
20- Enfants, obéissez en tout à vos parents, c'est cela qui est beau dans le Seigneur.
21- Parents, n'exaspérez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent.
22- Esclaves, obéissez en tout à vos maîtres d'ici-bas,
non d'une obéissance tout extérieure qui cherche à plaire aux hommes,
mais en simplicité de cœur, dans la crainte du Maître.
23- Quel que soit votre travail, faites-le avec âme,
comme pour le Seigneur et non pour des hommes,
24- sachant que le Seigneur vous récompensera en vous faisant ses héritiers.
C'est le Seigneur Christ que vous servez … »
des années durant, travailla pour Jésus et dans l'intimité quotidienne de Jésus.
Pour le chrétien l'atelier de Joseph projette une lumière nouvelle sur la dignité du travail.
Celui-ci ne lui offre pas seulement, comme aux autres hommes,
le moyen de perfectionner la nature et de servir la communauté de ses frères.
Il lui permet encore de communier intimement
à la condition du Fils de Dieu fait homme
et il l'invite à unir aux souffrances du Christ celles qui sont inhérentes à son labeur.
C'est ainsi que le travail est une approche de Dieu.
-------------
voir le chant Mon Joseph, mon amour directement sur youtube, autrement inaccessible
-cliquer sur le lien:
https://youtu.be/XoUGSwPPG1M
Cliquer sur le lien du haut
pour visionner sur YOUTUBE car ne fonctionne pas directement...
SUITE:
Mon amour,
Mon Joseph,
Mon frère bien-aimé!
Mon amour,
Mon Joseph,
Toi, mon beau charpentier,
Dans mon cœur, c'est toi que j'aime!
Quand vient le soir
Et que tu montes à la prière,
Je sens que tu m'es plus qu'un frère,
Mon bel amour, bien plus qu'un frère!
J'imagine les mots
Quand tu pries le Très Haut,
Toi qui sembles si bon,
Qui sembles si fidèle,
Je n'entends que ton nom
Dès que je veux prier...
Crois-tu qu'II nous appelle?
Souvent la nuit,
Un songe étrange me réveille
Et je ressens que ton cœur veille,
Mon bel amour, que ton cœur veille!
J'ai le désir si doux
Que tu sois mon époux.
Il n'est rien dans mon cœur
Qu'à mon Dieu ne déplaise.
Je prie pour ton bonheur,
Mon frère bien-aimé,
En bénissant nos rêves!
------------
Hommage à saint Joseph
paroles:
Joseph, dans le silence,
à tout cela tu repenses,
à ta vie, ton existence,
toute embaumée de leur présence.
Mais il faut partir, tu le sais bien.
Mourir rassasié de jours,
partir vivre pour toujours,
dans l’Amour.
Marie, toujours si belle,
à genoux serre contre elle
ta main déjà si faible.
C’est le moment, Dieu t’appelle.
Il faut partir, tu le sais bien.
Mourir rassasié de jours,
partir vivre pour toujours,
dans l’Amour.
Jésus, d’un geste tendre,
caresse tes cheveux de cendres.
Ton dernier souffle tu vas rendre.
Ton doux Jésus il te faudra l’attendre
Il faut partir, tu le sais bien.
Mourir rassasié de jours,
partir vivre pour toujours,
dans l’Amour.
Tu te souviens de ton mariage
avec Marie si belle et si sage.
Tu contemplais son doux visage,
bienheureuse d’âge en âge
Mais il faut partir, tu le sais bien.
Mourir rassasié de jours,
partir vivre pour toujours,
dans l’Amour.
Et cet enfant né dans la misère,
comme tu l’as aimé toi le tendre père,
les bergers, les mages qui le vénèrent
et Marie la Vierge mère.
Mais il faut partir, tu le sais bien.
Mourir rassasié de jours,
partir vivre pour toujours,
dans l’Amour.
Ton enfant, tu l’as vu grandir
et dans ton cœur tu pressens son avenir.
Toi tu l’attendras, tu sais qu’Il va venir.
Écoute Joseph, Il va te bénir
Maintenant il faut partir, tu le sais bien.
Mourir rassasié de jours,
partir vivre pour toujours,
dans l’Amour.
Tes yeux se sont fermés
dans le silence près de tes bien-aimés.
Jésus, Marie tous seuls désormais
te rejoindront bientôt à jamais
Tu es parti…dans l’Amour.
Dernière édition par Bryand le Mer 6 Avr 2022 - 12:03, édité 1 fois
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
-2 mai saint Athanase d'Alexandrie ( mémoire ) - -lectures 1 Jean 1 : 5—2 :2; Jean 21 : 15-17
saint Athanase d'Alexandrie
Docteur de l’Église.
né 295-—373
- Figure parmi les premiers Pères de l'Église
- 45 années d’épiscopat dont 17 en cinq exils répétés;
-Combat l’arianisme;
-on lui décerna le titre de ''docteur de l'Incarnation'' .
-il écrivit la biographie de saint Antoine, (saint Antoine, qui fut le Père du monachisme )
qui lui était aussi un ami.
-citation de saint Athanase:
« Dieu s’est fait homme pour que l’homme soit divinisé. » -
Athanase, né à Alexandrie vers 295,
avait vécu sa petite enfance
au temps des persécutions romaines.
Il s'intéressa aux récits des chrétiens raconter l'héroïsme des martyrs.
La suite de son existence montra qu'il n'oublia pas ces modèles,
lui qui devait être à son tour persécuté.
Comme tous les premiers Pères de l'Église,
Athanase dut lutter contre des tendances
à fausser le message évangélique.
Ce n'était pas rare en ce temps de rencontrer des prêtres
improviser sur la compréhension de la doctrine.
Si Athanase porte le titre de «docteur de l'Incarnation »,
à cause de son combat contre l'arianisme.
C'est ce qui explique le choix de la première lecture
dans laquelle saint Jean insiste fortement sur le mystère de l'Incarnation.
Votre foi, dit-il, consiste essentiellement
à croire que Jésus est le Fils de Dieu.
Voir l'an passé
https://francechretienne.forumactif.com/t691-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#15105
suivi d'une dissertation concernant l'influence de l'arianisme sur l'islam...
https://francechretienne.forumactif.com/t691-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#15107
saint Athanase d'Alexandrie
Docteur de l’Église.
né 295-—373
- Figure parmi les premiers Pères de l'Église
- 45 années d’épiscopat dont 17 en cinq exils répétés;
-Combat l’arianisme;
-on lui décerna le titre de ''docteur de l'Incarnation'' .
-il écrivit la biographie de saint Antoine, (saint Antoine, qui fut le Père du monachisme )
qui lui était aussi un ami.
-citation de saint Athanase:
« Dieu s’est fait homme pour que l’homme soit divinisé. » -
Athanase, né à Alexandrie vers 295,
avait vécu sa petite enfance
au temps des persécutions romaines.
Il s'intéressa aux récits des chrétiens raconter l'héroïsme des martyrs.
La suite de son existence montra qu'il n'oublia pas ces modèles,
lui qui devait être à son tour persécuté.
Comme tous les premiers Pères de l'Église,
Athanase dut lutter contre des tendances
à fausser le message évangélique.
Ce n'était pas rare en ce temps de rencontrer des prêtres
improviser sur la compréhension de la doctrine.
Si Athanase porte le titre de «docteur de l'Incarnation »,
à cause de son combat contre l'arianisme.
C'est ce qui explique le choix de la première lecture
dans laquelle saint Jean insiste fortement sur le mystère de l'Incarnation.
Votre foi, dit-il, consiste essentiellement
à croire que Jésus est le Fils de Dieu.
Voir l'an passé
https://francechretienne.forumactif.com/t691-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#15105
suivi d'une dissertation concernant l'influence de l'arianisme sur l'islam...
https://francechretienne.forumactif.com/t691-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#15107
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
- 24 mai -
Marie Mère de l'Église
- (mémoire)
« la bienheureuse Vierge Marie Mère de l’Église »
-célébrée le lundi après la Pentecôte- (mémoire)
Conformément à la volonté du Pape, la mémoire de Marie Mère de l’Église
est désormais obligatoire pour toute l’Église de rite romain,
le lundi après la Pentecôte.
La Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements
publie ce samedi 3 mars un décret en ce sens, signé le 11 février 2018,
date du cent-soixantième anniversaire de la première apparition de la Vierge à Lourdes.
Marie Duhamel- Cité du Vatican
Selon la volonté du Pape, l’Église de rite romain
célèbrera maintenant, chaque année,
la mémoire de « la bienheureuse Vierge Marie Mère de l’Église »
le lundi après la Pentecôte.
Sa mémoire devra apparaitre dans tous les calendriers et les livres liturgiques
pour la célébration de la messe et de la liturgie des heures.
La Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements
met à disposition des textes liturgiques, en latin, nécessaires à ces célébrations.
Leurs traductions, approuvées par les conférences épiscopales,
seront publiées après la confirmation du dicastère.
Valoriser le mystère de la maternité spirituelle de Marie
Commentant le décret signé à l’occasion
du cent-soixantième anniversaire de la première apparition de la Vierge à Lourdes,
le cardinal Robert Sarah,
préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements,
explique l’intention du Pape.
Celui-ci a pris la décision de célébrer Marie Mère de l’Église,
«en considérant l’importance du mystère de la maternité spirituelle de Marie
qui, dans l’attente de l’Esprit Saint à la Pentecôte (cf. Ac 1, 14),
n’a jamais cessé de prendre soin maternellement de l’Église pèlerine dans le temps».
Il estime que «la promotion de cette dévotion peur favoriser,
chez les pasteurs,
les religieux
et les fidèles,
la croissance du sens maternel de l’Église et de la vraie piété mariale»,
peut-on lire dans le décret.
Le vœux, explique le cardinal Sarah, est que cette célébration rappelle
à tous les disciples du Christ
que,
si nous voulons grandir et être remplis de l’amour de Dieu,
il faut planter notre vie sur trois grandes réalités
- la Croix, l’hostie, et la Vierge –
«trois mystères que Dieu a donnés au monde pour structurer,
féconder et sanctifier notre vie intérieure, et nous conduire vers Jésus»,
écrit le préfet.
Le fruit d’un progrès
François n’est pas le premier a accordé de l’importance à Marie Mère de l’Église.
Le décret souligne les progrès réalisés dans
la vénération liturgique réservée à la Vierge Marie.
La Mère du Christ est aussi Mère de l’Église,
comme l’indique les «paroles prémonitoires»
de saint Augustin
et
de saint Léon le Grand.
L’un dit que Marie est «la mère des membres du Christ»,
parce qu’elle a coopéré à la renaissance des fidèles dans l’Église.
L’autre écrit qu’elle est mère des membres du Corps mystique du Christ,
c’est-à-dire de son Église.
«Ils s’appuient tout deux sur la maternité de Marie
et
de son union intime avec l’œuvre du Rédempteur».
En accueillant le disciple bien aimé,
Marie a accueilli tous les hommes comme des enfants appelés à renaître à la vie divine.
Dans le disciple bien aimé, le Christ choisit à son tour
tous les disciples comme vicaires de son amour envers la Mère,
explique le décret.
Et au cours des siècles, poursuit-il, la piété chrétienne
a honoré Marie avec
les titres de Mère des disciples, des fidèles et des croyants.
Tel est le fondement sur lequel s’est appuyé le bienheureux Pape Paul VI
lorsqu’il a reconnu solennellement à Marie le titre
de Mère de l’Église le 21 novembre 1964
en concluant la troisième session du Concile Vatican II.
Depuis, le Saint-Siège a proposé à l’occasion de l’Année Sainte de la Réconciliation en 1975,
une messe votive en l’honneur de la bienheureuse Marie Mère de l’Église,
insérée par la suite dans le Missel Romain ;
il a aussi accordé la faculté d’ajouter l’invocation de ce titre
dans les Litanies Laurétanes en 1980
et publié d’autres formules dans le recueil des messes de la bienheureuse Vierge Marie en 1986.
Cas exceptionnels
Le Saint-Siège a également concédé, pour certaines nations,
diocèses et familles religieuses qui en ont fait la demande,
d’ajouter cette célébration dans leur Calendrier particulier.
Parmi ces nations la Pologne ou l’Argentine.
Dans ces cas particuliers, rien ne change.
«Là où la célébration de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église,
est déjà célébrée selon les normes du droit particulier approuvé,
à un jour différent avec un degré liturgique supérieur, même dans le futur,
elle peut être célébrée de la même manière», conclut le décret.-
--------------
Marie Mère de l'Église
- (mémoire)
« la bienheureuse Vierge Marie Mère de l’Église »
-célébrée le lundi après la Pentecôte- (mémoire)
Conformément à la volonté du Pape, la mémoire de Marie Mère de l’Église
est désormais obligatoire pour toute l’Église de rite romain,
le lundi après la Pentecôte.
La Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements
publie ce samedi 3 mars un décret en ce sens, signé le 11 février 2018,
date du cent-soixantième anniversaire de la première apparition de la Vierge à Lourdes.
Marie Duhamel- Cité du Vatican
Selon la volonté du Pape, l’Église de rite romain
célèbrera maintenant, chaque année,
la mémoire de « la bienheureuse Vierge Marie Mère de l’Église »
le lundi après la Pentecôte.
Sa mémoire devra apparaitre dans tous les calendriers et les livres liturgiques
pour la célébration de la messe et de la liturgie des heures.
La Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements
met à disposition des textes liturgiques, en latin, nécessaires à ces célébrations.
Leurs traductions, approuvées par les conférences épiscopales,
seront publiées après la confirmation du dicastère.
Valoriser le mystère de la maternité spirituelle de Marie
Commentant le décret signé à l’occasion
du cent-soixantième anniversaire de la première apparition de la Vierge à Lourdes,
le cardinal Robert Sarah,
préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements,
explique l’intention du Pape.
Celui-ci a pris la décision de célébrer Marie Mère de l’Église,
«en considérant l’importance du mystère de la maternité spirituelle de Marie
qui, dans l’attente de l’Esprit Saint à la Pentecôte (cf. Ac 1, 14),
n’a jamais cessé de prendre soin maternellement de l’Église pèlerine dans le temps».
Il estime que «la promotion de cette dévotion peur favoriser,
chez les pasteurs,
les religieux
et les fidèles,
la croissance du sens maternel de l’Église et de la vraie piété mariale»,
peut-on lire dans le décret.
Le vœux, explique le cardinal Sarah, est que cette célébration rappelle
à tous les disciples du Christ
que,
si nous voulons grandir et être remplis de l’amour de Dieu,
il faut planter notre vie sur trois grandes réalités
- la Croix, l’hostie, et la Vierge –
«trois mystères que Dieu a donnés au monde pour structurer,
féconder et sanctifier notre vie intérieure, et nous conduire vers Jésus»,
écrit le préfet.
Le fruit d’un progrès
François n’est pas le premier a accordé de l’importance à Marie Mère de l’Église.
Le décret souligne les progrès réalisés dans
la vénération liturgique réservée à la Vierge Marie.
La Mère du Christ est aussi Mère de l’Église,
comme l’indique les «paroles prémonitoires»
de saint Augustin
et
de saint Léon le Grand.
L’un dit que Marie est «la mère des membres du Christ»,
parce qu’elle a coopéré à la renaissance des fidèles dans l’Église.
L’autre écrit qu’elle est mère des membres du Corps mystique du Christ,
c’est-à-dire de son Église.
«Ils s’appuient tout deux sur la maternité de Marie
et
de son union intime avec l’œuvre du Rédempteur».
En accueillant le disciple bien aimé,
Marie a accueilli tous les hommes comme des enfants appelés à renaître à la vie divine.
Dans le disciple bien aimé, le Christ choisit à son tour
tous les disciples comme vicaires de son amour envers la Mère,
explique le décret.
Et au cours des siècles, poursuit-il, la piété chrétienne
a honoré Marie avec
les titres de Mère des disciples, des fidèles et des croyants.
Tel est le fondement sur lequel s’est appuyé le bienheureux Pape Paul VI
lorsqu’il a reconnu solennellement à Marie le titre
de Mère de l’Église le 21 novembre 1964
en concluant la troisième session du Concile Vatican II.
Depuis, le Saint-Siège a proposé à l’occasion de l’Année Sainte de la Réconciliation en 1975,
une messe votive en l’honneur de la bienheureuse Marie Mère de l’Église,
insérée par la suite dans le Missel Romain ;
il a aussi accordé la faculté d’ajouter l’invocation de ce titre
dans les Litanies Laurétanes en 1980
et publié d’autres formules dans le recueil des messes de la bienheureuse Vierge Marie en 1986.
Cas exceptionnels
Le Saint-Siège a également concédé, pour certaines nations,
diocèses et familles religieuses qui en ont fait la demande,
d’ajouter cette célébration dans leur Calendrier particulier.
Parmi ces nations la Pologne ou l’Argentine.
Dans ces cas particuliers, rien ne change.
«Là où la célébration de la bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Église,
est déjà célébrée selon les normes du droit particulier approuvé,
à un jour différent avec un degré liturgique supérieur, même dans le futur,
elle peut être célébrée de la même manière», conclut le décret.-
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Dernière édition par Bryand le Lun 24 Mai 2021 - 22:15, édité 1 fois
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
-16 juin saint Jean-François Régis (Père jésuite)
né 1597 31 janvier-—1640 31 décembre
-
----------------.
Très brièvement pour le texte (plus complet dans l'audio-visuel):
Jean-François Régis naquit dans le diocèse de Narbonne le 31 janvier 1597;
Ses parents l’ayant envoyé étudier au collège des Pères jésuites de Béziers,
il entra dans cette famille religieuse le 8 décembre 1616.
Généreux, il se porta volontaire pour soigner les habitants de Toulouse atteints de la-peste.
Devenu prêtre, il désirait aller vers les missions lointaines.
Le Canada l' attirait tout particulièrement.
Il lisait avec avidité les lettres de ses confrères
partis évangéliser les Indiens Hurons et Iroquois,
et qui mourront martyrs.
Dieu en avait jugé autrement pour lui.
Certes, il serait missionnaire, et même un très grand missionnaire,
mais en France, son pays, qu'il ne quittera pas, et qui en avait grandement besoin
en ce temps de décatholisation protestante…
[Martin Luther né 1483-1546- mort donc 50 ans avant la naissance de Jean-François Régis…
il avait publié le 31 octobre 1517 les 95 thèses...
- Jean Calvin 1509-1564- ]
Jean-François Régis deviendra ainsi l'apôtre infatigable des Hautes-Cévennes.
voir la vidéo de VODEUS_ abonnement requis (facile en quelques clics... )
La vie de saint Jean-François Régis
-si le lien ne fonctionne pas:
chercher sur google
vodeus saint Jean-François Régis
vidéo de 25 minutes très appréciées...
....................................................................
( La communauté de communes des Hautes Cévennes
est une ancienne communauté de communes françaises,
située dans le département du Gard et la région Occitanie. )
Dans le Velay et le Vivarais,
il sera en contact avec des baptisés passés au protestantisme.
Il a œuvré, pas toujours avec le même succès,
pour les ramener à la foi catholique,
les considérant, selon la mentalité de son époque,
comme, des brebis égarées. Mais son action ne se limite pas qu’à la recatholisation de ces communes de la France, desservies par les jésuites.
En fait, cette région était terre de mission en ce sens qu'elle était bien plus
déchristianisée que « décatholicisée».
-François Régis y trouva le « Canada» dont il avait rêvé.
Il donnera des missions avec un zèle que rien ne pourra décourager.
Il bravera les intempéries. Le froid, la neige,
les loups mêmes, les chemins impraticables,
rien ne l'arrêtera.
Peut-être sentait-il que sa vie serait courte ;
il ne lui fallait pas perdre le temps précieux qui lui avait été départi
(il mourra à 43 ans).
Il était comme imprégné du mot d'ordre de saint Ignace de Loyola, son fondateur :
« Œuvrer pour la plus grande gloire de Dieu.»
Comme tous les saints,
il était aussi dur pour lui-même que bon pour les autres.
C'est cette bonté, cette tendresse même, autant que sa parole de feu,
qui expliquent le succès de son apostolat
et le titre d'apôtre du Valais et du Vivarais
qui lui a été décerné. Le pape Pie XII a dit à son sujet :
« S'il est un saint qui puisse être invoqué comme patron des missions rurales
en terre de France, c'est bien Jean-François Régis.»
Il mourut en pleine activité, le 31 décembre 1640 (le 16 juin est la date anniversaire de sa canonisation).
( canonisé en 1737) – le même jour que saint Vincent de Paul
Son tombeau, à Lalouvesc, est devenu un lieu de pèlerinage très fréquenté.
-Livre biographique du saint canonisé en 1737 par Clément XII;
-le livre est de 1717: C'est pourquoi sa biographie est intitulée La vie du bienheureux...
-cliquer sur les pages pour tourner la page...
https://archive.org/details/bub_gb_9IzSf7kvpE4C/page/n5/mode/2up
né 1597 31 janvier-—1640 31 décembre
-
----------------.
Très brièvement pour le texte (plus complet dans l'audio-visuel):
Jean-François Régis naquit dans le diocèse de Narbonne le 31 janvier 1597;
Ses parents l’ayant envoyé étudier au collège des Pères jésuites de Béziers,
il entra dans cette famille religieuse le 8 décembre 1616.
Généreux, il se porta volontaire pour soigner les habitants de Toulouse atteints de la-peste.
Devenu prêtre, il désirait aller vers les missions lointaines.
Le Canada l' attirait tout particulièrement.
Il lisait avec avidité les lettres de ses confrères
partis évangéliser les Indiens Hurons et Iroquois,
et qui mourront martyrs.
Dieu en avait jugé autrement pour lui.
Certes, il serait missionnaire, et même un très grand missionnaire,
mais en France, son pays, qu'il ne quittera pas, et qui en avait grandement besoin
en ce temps de décatholisation protestante…
[Martin Luther né 1483-1546- mort donc 50 ans avant la naissance de Jean-François Régis…
il avait publié le 31 octobre 1517 les 95 thèses...
- Jean Calvin 1509-1564- ]
Jean-François Régis deviendra ainsi l'apôtre infatigable des Hautes-Cévennes.
voir la vidéo de VODEUS_ abonnement requis (facile en quelques clics... )
La vie de saint Jean-François Régis
-si le lien ne fonctionne pas:
chercher sur google
vodeus saint Jean-François Régis
vidéo de 25 minutes très appréciées...
....................................................................
( La communauté de communes des Hautes Cévennes
est une ancienne communauté de communes françaises,
située dans le département du Gard et la région Occitanie. )
Dans le Velay et le Vivarais,
il sera en contact avec des baptisés passés au protestantisme.
Il a œuvré, pas toujours avec le même succès,
pour les ramener à la foi catholique,
les considérant, selon la mentalité de son époque,
comme, des brebis égarées. Mais son action ne se limite pas qu’à la recatholisation de ces communes de la France, desservies par les jésuites.
En fait, cette région était terre de mission en ce sens qu'elle était bien plus
déchristianisée que « décatholicisée».
-François Régis y trouva le « Canada» dont il avait rêvé.
Il donnera des missions avec un zèle que rien ne pourra décourager.
Il bravera les intempéries. Le froid, la neige,
les loups mêmes, les chemins impraticables,
rien ne l'arrêtera.
Peut-être sentait-il que sa vie serait courte ;
il ne lui fallait pas perdre le temps précieux qui lui avait été départi
(il mourra à 43 ans).
Il était comme imprégné du mot d'ordre de saint Ignace de Loyola, son fondateur :
« Œuvrer pour la plus grande gloire de Dieu.»
Comme tous les saints,
il était aussi dur pour lui-même que bon pour les autres.
C'est cette bonté, cette tendresse même, autant que sa parole de feu,
qui expliquent le succès de son apostolat
et le titre d'apôtre du Valais et du Vivarais
qui lui a été décerné. Le pape Pie XII a dit à son sujet :
« S'il est un saint qui puisse être invoqué comme patron des missions rurales
en terre de France, c'est bien Jean-François Régis.»
Il mourut en pleine activité, le 31 décembre 1640 (le 16 juin est la date anniversaire de sa canonisation).
( canonisé en 1737) – le même jour que saint Vincent de Paul
Son tombeau, à Lalouvesc, est devenu un lieu de pèlerinage très fréquenté.
-Livre biographique du saint canonisé en 1737 par Clément XII;
-le livre est de 1717: C'est pourquoi sa biographie est intitulée La vie du bienheureux...
-cliquer sur les pages pour tourner la page...
https://archive.org/details/bub_gb_9IzSf7kvpE4C/page/n5/mode/2up
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de juillet-
22 juillet-
sainte Marie Madeleine (mémoire )-
( - )
Lectures Cantique des cantiques 3: 1-4; (ou 2 Corinthiens 5: 14-17); Jean 20: 11-18 -
celui que mon âme désire ;
je l’ai cherché ;
je ne l’ai pas trouvé.
Oui, je me lèverai, je tournerai dans la ville,
par les rues et les places :
je chercherai
celui que mon âme désire ;
je l’ai cherché ;
je ne l’ai pas trouvé.
Ils m’ont trouvée, les gardes,
eux qui tournent dans la ville :
''Celui que mon âme désire,
l’auriez-vous vu ?''
À peine les avais-je dépassés,
j’ai trouvé celui que mon âme désire :
je l’ai saisi
et ne le lâcherai pas.»
22 juillet-
sainte Marie Madeleine (mémoire )-
( - )
Lectures Cantique des cantiques 3: 1-4; (ou 2 Corinthiens 5: 14-17); Jean 20: 11-18 -
La sainte que nous fêtons en ce jour faisait partie du groupe
appelé dans les Saintes Écritures les « saintes femmes »,
dont parmi elles aussi, Jeanne, femme de Chouza,
(Souza était l'intendant d'Hérode),
Suzanne et plusieurs autres
qui assistaient Jésus et ses Apôtres de leurs biens.
Le texte évangélique précise que cette Marie était de Magdala,
localité qui lui donnera le nom par lequel la postérité la désignera : Marie la Magdaléenne (Madeleine).
Luc nous dit encore que Jésus l'avait délivrée de sept démons.
Certains auteurs modernes, suggèrent de ne pas trop vite en conclure
qu'elle aurait mené une vie de désordre moral avant la rencontre du Christ;
ce serait à eux de s'expliquer, à l'encontre de la croyance populaire....
(Nous voyons le Christ-Sauveur expulser des démons des corps de gens malades et pas forcément grands pécheurs)...
Quoi qu'il en soit, Marie-Madeleine a joué un rôle important dans l'histoire du salut.
Elle nous apparaît comme la femme aimante et fidèle jusqu'au bout.
Elle est près de la croix de Jésus avec la Vierge Marie.
Elle se rend ensuite au tombeau pour l'ensevelissement.
Cependant elle aime trop le Maître pour croire à sa mort définitive.
Aimante et intuitive — intuitive parce qu'aimante —,
quelque chose ou quelqu'un en elle lui dit qu'un amour vrai, fort, pur, ne peut pas mourir.
Son intuition ne l'a pas trompée.
Elle est la première à voir le Seigneur ressuscité,
et elle devient, comme on l'a dit, l'apôtre des Apôtres (liturgie byzantine) ;
et plus croyante et plus vite à rendre un témoigna ''vivant'' à partager...
Marie-Madeleine a dû cependant sublimer l'amour qu'elle portait à son Seigneur.
Celui-ci l'y invite dans cette scène de la rencontre.
Et comme l'épouse du Cantique, elle comprendra aussi
que le Christ ressuscité est désormais l'objet d'une recherche jamais finie ici-bas.
Cantique des cantiques 3: 1-4
«Paroles de la bien-aimée.
...Dans la nuit, j’ai cherchécelui que mon âme désire ;
je l’ai cherché ;
je ne l’ai pas trouvé.
Oui, je me lèverai, je tournerai dans la ville,
par les rues et les places :
je chercherai
celui que mon âme désire ;
je l’ai cherché ;
je ne l’ai pas trouvé.
Ils m’ont trouvée, les gardes,
eux qui tournent dans la ville :
''Celui que mon âme désire,
l’auriez-vous vu ?''
À peine les avais-je dépassés,
j’ai trouvé celui que mon âme désire :
je l’ai saisi
et ne le lâcherai pas.»
Qu'est devenue Marie ensuite ?
Son culte prendra une extension assez exceptionnelle suivi par les traditions monumentales...
Durant deux siècles, elle attirera des foules de pèlerins à Vézelay.
Puis ce sera la Sainte-Baume, en Provence, localités distanciées l'une de l'autre de 630 kilomètres...
...
La tradition en fera une ermite.
Mais c'est encore la sobre relation des évangélistes qui nous dit le mieux
ce qu'elle fut et ce qu'elle peut nous apporter aujourd'hui :
la qualité de sa foi.
C'est également en ce jour qu'elle est fêtée dans l'Église orthodoxe.
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de juillet-
. 31 juillet saint Ignace de Loyola
- (mémoire)
(né v 1491 - 1556 31juillet )
-lectures : -1 Corinthiens 10 : 31—11 :1; Luc 10 : 1-19
----bréviaire--- Autobiographie de saint Ignace recueillie par Louis Consalvo .
---
-
«Ignace s'adonnait volontiers à la lecture de ces livres mondains et menteurs qu'on appelle romans de chevalerie.
Se sentant dispos, il en demanda quelques-uns pour passer le temps.
Mais dans toute la maison, on n'en trouva pas un seul de ceux qu'il avait coutume de lire ; ...»
Cette biographie est une autobiographie d'Ignace lui0-même qui parlait de lui à la troisième personne...
Il poursuit:
« ... on lui apporta donc une Vie du Christ et un livre sur la vie des saints en espagnol.
Il y faisait de fréquentes lectures et éprouvait un certain attrait pour ce qu'on y racontait.
Quand il s'interrompait, il réfléchissait
tantôt à ce qu'il avait lu,
tantôt aux choses du monde qui, auparavant, retenaient habituellement sa pensée. ~
Notre Seigneur cependant venait à son secours
et, à ces pensées, en faisait succéder d'autres, nées de ses lectures.
En effet, en lisant la vie de Notre Seigneur et des saints, il se prenait à penser et à se dire en lui-même :
''Et si je faisais ce que fit saint François et ce que fit saint Dominique ?''
Il songeait aussi à bien des choses qui lui paraissaient bonnes, et il envisageait toujours des entreprises difficiles et pénibles.
À se les proposer, il avait le sentiment qu'il lui serait facile de les réaliser.
Toutes ces réflexions revenaient à se dire :
''Saint Dominique a fait ceci, donc je dois le faire ; saint François a fait cela, donc je dois le faire.''
Ces considérations, elles aussi, duraient tout un temps puis d'autres occupations les interrompaient
et les pensées mondaines évoquées plus haut lui revenaient à l'esprit ;
à elles aussi il s'arrêtait longuement.
Ces pensées si diverses se succédèrent longtemps en lui. ~
Il y avait pourtant entre elles cette différence :
à penser aux choses du monde il prenait grand plaisir, mais lorsque, par lassitude, il les laissait,
il restait sec et mécontent ;
au contraire, à la pensée de se rendre nu-pieds à Jérusalem,
de ne manger que des herbes et de se livrer à toutes les autres austérités qu'il voyait pratiquées par les saints,
non seulement il trouvait de la consolation sur le moment,
mais il restait content et joyeux après l'avoir abandonnée.
Il n'y faisait pourtant pas attention et ne s'arrêtait pas à peser cette différence,
jusqu'au jour où ses yeux s'ouvrirent quelque peu
et où il commença à s'étonner de cette diversité et se mit à y réfléchir.
Son expérience l'amena à voir que certaines pensées le laissaient triste, d'autres joyeux,
et peu à peu il en vint à se rendre compte de
la diversité des esprits dont il était agité,
l'esprit du démon
et l'esprit de Dieu.
Telle fut sa première réflexion sur les choses de Dieu et plus tard,
quand il fit les Exercices, c'est de là qu'il tira ses premières lumières sur la diversité des esprits.»
(Du bréviaire:
Autobiographie de saint Ignace recueillie par Louis Consalvo . )
-------
Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, a écrit saint Paul.
On pourrait d'une certaine manière appliquer cette parole de l'Apôtre à
saint Ignace, fondateur de la Compagnie de Jésus.
Car ce mouvement, destiné à prendre l'ampleur que l'on sait,
a été suscité à une époque de décadence, de misère morale et spirituelle dans l'Église.
Comme il en avait été quelques siècles plus tôt avec François d'Assise,
Ignace de Loyola contribuera puissamment à un renouveau évangélique.
Ce Basque espagnol, né au château de Loyola vers 1491,
fut d'abord, selon son autobiographie (dans laquelle il s'exprime à la troisième personne),
« un homme adonné aux vanités du monde et se délectant principalement dans l'exercice des armes,
avec un grand et vain désir de gagner de l'honneur ».
Il s'engagea effectivement dans l'armée.
En 1521, chargé de défendre la place forte de Pampelune assiégée par les Français,
il est alors blessé et fait prisonnier.
Les Français, chevaleresques, le soignent et le renvoient dans sa famille.
Cet épisode marque le début d'une nouvelle existence.
Soldat, il le sera encore, mais dans l'armée du Christ.
Il a alors trente ans.
Après une ''veillée d' armes'' au monastère bénédictin de Montserrat,
et une retraite (1523) à Manrèse,
où il élabore la célèbre méthode des ''exercices spirituels'',
destinée à produire au cours des siècles d'innombrables fruits de sainteté,
il se rend à Paris
où il étudie la théologie avec quelques compagnons.
En 1534,
le petit groupe prononce, à Montmartre, un serment où tous s'engagent à se consacrer <
au bien des âmes dans la pauvreté et la chasteté,
et à travailler à la conversion des infidèles.
La Compagnie de Jésus est née.
Malgré des difficultés, des résistances d'usaGE venant même de Rome,
EN 1540 le nouvel ordre religieux se verra reconnu officiellement
et se développera rapidement.
À la mort de son fondateur, il compte déjà un millier de profès,
90 maisons et 12 provinces.
Son action missionnaire est bien connue.
Les jésuites iront dans le monde entier.
Ils travailleront, selon le mot d'ordre d'Ignace,
« pour la plus grande gloire de Dieu et le service de l'Église ».
Rien ne les arrêtera, ni les incompréhensions, ni les persécutions.
Ignace donna l'exemple jusqu'au dernier moment de sa vie ici-bas.
Quelques heures avant d’entrer en agonie, le 31 juillet 1556,
il était encore à sa table de travail,
occupé à faire son courrier ‘’pour la plus grande gloire de Dieu’’.
----
À suivre.
. 31 juillet saint Ignace de Loyola
- (mémoire)
(né v 1491 - 1556 31juillet )
-lectures : -1 Corinthiens 10 : 31—11 :1; Luc 10 : 1-19
----bréviaire--- Autobiographie de saint Ignace recueillie par Louis Consalvo .
---
-
«Ignace s'adonnait volontiers à la lecture de ces livres mondains et menteurs qu'on appelle romans de chevalerie.
Se sentant dispos, il en demanda quelques-uns pour passer le temps.
Mais dans toute la maison, on n'en trouva pas un seul de ceux qu'il avait coutume de lire ; ...»
Cette biographie est une autobiographie d'Ignace lui0-même qui parlait de lui à la troisième personne...
Il poursuit:
« ... on lui apporta donc une Vie du Christ et un livre sur la vie des saints en espagnol.
Il y faisait de fréquentes lectures et éprouvait un certain attrait pour ce qu'on y racontait.
Quand il s'interrompait, il réfléchissait
tantôt à ce qu'il avait lu,
tantôt aux choses du monde qui, auparavant, retenaient habituellement sa pensée. ~
Notre Seigneur cependant venait à son secours
et, à ces pensées, en faisait succéder d'autres, nées de ses lectures.
En effet, en lisant la vie de Notre Seigneur et des saints, il se prenait à penser et à se dire en lui-même :
''Et si je faisais ce que fit saint François et ce que fit saint Dominique ?''
Il songeait aussi à bien des choses qui lui paraissaient bonnes, et il envisageait toujours des entreprises difficiles et pénibles.
À se les proposer, il avait le sentiment qu'il lui serait facile de les réaliser.
Toutes ces réflexions revenaient à se dire :
''Saint Dominique a fait ceci, donc je dois le faire ; saint François a fait cela, donc je dois le faire.''
Ces considérations, elles aussi, duraient tout un temps puis d'autres occupations les interrompaient
et les pensées mondaines évoquées plus haut lui revenaient à l'esprit ;
à elles aussi il s'arrêtait longuement.
Ces pensées si diverses se succédèrent longtemps en lui. ~
Il y avait pourtant entre elles cette différence :
à penser aux choses du monde il prenait grand plaisir, mais lorsque, par lassitude, il les laissait,
il restait sec et mécontent ;
au contraire, à la pensée de se rendre nu-pieds à Jérusalem,
de ne manger que des herbes et de se livrer à toutes les autres austérités qu'il voyait pratiquées par les saints,
non seulement il trouvait de la consolation sur le moment,
mais il restait content et joyeux après l'avoir abandonnée.
Il n'y faisait pourtant pas attention et ne s'arrêtait pas à peser cette différence,
jusqu'au jour où ses yeux s'ouvrirent quelque peu
et où il commença à s'étonner de cette diversité et se mit à y réfléchir.
Son expérience l'amena à voir que certaines pensées le laissaient triste, d'autres joyeux,
et peu à peu il en vint à se rendre compte de
la diversité des esprits dont il était agité,
l'esprit du démon
et l'esprit de Dieu.
Telle fut sa première réflexion sur les choses de Dieu et plus tard,
quand il fit les Exercices, c'est de là qu'il tira ses premières lumières sur la diversité des esprits.»
(Du bréviaire:
Autobiographie de saint Ignace recueillie par Louis Consalvo . )
-------
Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé, a écrit saint Paul.
On pourrait d'une certaine manière appliquer cette parole de l'Apôtre à
saint Ignace, fondateur de la Compagnie de Jésus.
Car ce mouvement, destiné à prendre l'ampleur que l'on sait,
a été suscité à une époque de décadence, de misère morale et spirituelle dans l'Église.
Comme il en avait été quelques siècles plus tôt avec François d'Assise,
Ignace de Loyola contribuera puissamment à un renouveau évangélique.
Ce Basque espagnol, né au château de Loyola vers 1491,
fut d'abord, selon son autobiographie (dans laquelle il s'exprime à la troisième personne),
« un homme adonné aux vanités du monde et se délectant principalement dans l'exercice des armes,
avec un grand et vain désir de gagner de l'honneur ».
Il s'engagea effectivement dans l'armée.
En 1521, chargé de défendre la place forte de Pampelune assiégée par les Français,
il est alors blessé et fait prisonnier.
Les Français, chevaleresques, le soignent et le renvoient dans sa famille.
Cet épisode marque le début d'une nouvelle existence.
Soldat, il le sera encore, mais dans l'armée du Christ.
Il a alors trente ans.
Après une ''veillée d' armes'' au monastère bénédictin de Montserrat,
et une retraite (1523) à Manrèse,
où il élabore la célèbre méthode des ''exercices spirituels'',
destinée à produire au cours des siècles d'innombrables fruits de sainteté,
il se rend à Paris
où il étudie la théologie avec quelques compagnons.
En 1534,
le petit groupe prononce, à Montmartre, un serment où tous s'engagent à se consacrer <
au bien des âmes dans la pauvreté et la chasteté,
et à travailler à la conversion des infidèles.
La Compagnie de Jésus est née.
Malgré des difficultés, des résistances d'usaGE venant même de Rome,
EN 1540 le nouvel ordre religieux se verra reconnu officiellement
et se développera rapidement.
À la mort de son fondateur, il compte déjà un millier de profès,
90 maisons et 12 provinces.
Son action missionnaire est bien connue.
Les jésuites iront dans le monde entier.
Ils travailleront, selon le mot d'ordre d'Ignace,
« pour la plus grande gloire de Dieu et le service de l'Église ».
Rien ne les arrêtera, ni les incompréhensions, ni les persécutions.
Ignace donna l'exemple jusqu'au dernier moment de sa vie ici-bas.
Quelques heures avant d’entrer en agonie, le 31 juillet 1556,
il était encore à sa table de travail,
occupé à faire son courrier ‘’pour la plus grande gloire de Dieu’’.
----
À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'août-
. 17 août sainte Jeanne Delanoue
- ()
(née v 1666 18 juin - 1736 17 août )
Elle fonda la congrégation des Sœurs de Sainte-Anne de la Providence-
-
Jeanne Delanoue naquit le 18 juin 1666, dans une famille nombreuse, à Saumur, diocèse d'Angers
(distante de 65 kilomètres de la ville d'Angers).
Ses parents étaient des commerçants.
Jeanne, devenue orpheline, hérita de leur petite boutique.
La jeune fille eut le désir de s'enrichir. À cet effet elle exploitait les pèlerins qui venaient à
Notre-Dame des Ardilliers.
Âpre au gain, son égoïsme et son avarice lui faisaient renvoyer
les mains vides les pauvres qui sollicitaient une aumône.
Son cœur aurait pu s'endurcir de plus en plus à ce jeu du « qui gagne perd ».
Mais Dieu va lui proposer un autre jeu, dont Jésus a donné la règle dans l'Évangile : celui du « qui perd gagne ».
Après le sermon d'un prédicateur, qu'elle entendit par hasard, nous dit-on, Jeanne fit un acte de charité.
Le Seigneur devait attendre cette réponse à son premier appel pour aller plus loin.
Et ce fut, non dans une église, mais dans la boutique même
où s'étaient passées tant de choses contraires à l'esprit de l'Évangile,
une extase qui dura très longtemps.
Cette intervention divine transforma
en profondeur et définitivement Jeanne Delanoue.
Elle comprit que sa vocation était de se mettre au service des pauvres.
Il ne s'agissait pas, pour elle, d'aider ceux qui se présenteraient, mais d'aller à leur recherche.
Ses premiers malheureux, qu'elle appela ses «petits Jésus »,
furent six enfants malades et abandonnés réfugiés dans une écurie.
Pour mieux se donner à cette tâche, elle quitta son commerce, et mena une vie de prière intense
qui assura la fécondité de son apostolat.
Elle devint pauvre elle-même afin de mieux comprendre ses protégés,
en vivant et en éprouvant ce qu'ils vivaient.
Elle ne comptait que sur la Providence.
De fait, les secours arrivaient toujours au bon moment, souvent du côté où on les attendait le moins.
Notre sainte fut rejointe par des compagnes.
Elle fonda alors la congrégation des Sœurs de Sainte-Anne de la Providence.
Des groupes de cette nouvelle famille religieuse s'établirent dans d'autres paroisses du diocèse.
Jeanne Delanoue, comme tous les fondateurs, eut évidemment ses épreuves,
qui contribuèrent à enraciner l' œuvre et à la mener au sommet de la perfection.
Élie mourut le 17 août 1736.
En guise de testament elle rappela à ses Sœurs le devoir de la charité,
surtout envers les plus pauvres, ces membres souffrants de Jésus-Christ.
. 17 août sainte Jeanne Delanoue
- ()
(née v 1666 18 juin - 1736 17 août )
Elle fonda la congrégation des Sœurs de Sainte-Anne de la Providence-
-
Jeanne Delanoue naquit le 18 juin 1666, dans une famille nombreuse, à Saumur, diocèse d'Angers
(distante de 65 kilomètres de la ville d'Angers).
Ses parents étaient des commerçants.
Jeanne, devenue orpheline, hérita de leur petite boutique.
La jeune fille eut le désir de s'enrichir. À cet effet elle exploitait les pèlerins qui venaient à
Notre-Dame des Ardilliers.
Âpre au gain, son égoïsme et son avarice lui faisaient renvoyer
les mains vides les pauvres qui sollicitaient une aumône.
Son cœur aurait pu s'endurcir de plus en plus à ce jeu du « qui gagne perd ».
Mais Dieu va lui proposer un autre jeu, dont Jésus a donné la règle dans l'Évangile : celui du « qui perd gagne ».
Après le sermon d'un prédicateur, qu'elle entendit par hasard, nous dit-on, Jeanne fit un acte de charité.
Le Seigneur devait attendre cette réponse à son premier appel pour aller plus loin.
Et ce fut, non dans une église, mais dans la boutique même
où s'étaient passées tant de choses contraires à l'esprit de l'Évangile,
une extase qui dura très longtemps.
Cette intervention divine transforma
en profondeur et définitivement Jeanne Delanoue.
Elle comprit que sa vocation était de se mettre au service des pauvres.
Il ne s'agissait pas, pour elle, d'aider ceux qui se présenteraient, mais d'aller à leur recherche.
Ses premiers malheureux, qu'elle appela ses «petits Jésus »,
furent six enfants malades et abandonnés réfugiés dans une écurie.
Pour mieux se donner à cette tâche, elle quitta son commerce, et mena une vie de prière intense
qui assura la fécondité de son apostolat.
Elle devint pauvre elle-même afin de mieux comprendre ses protégés,
en vivant et en éprouvant ce qu'ils vivaient.
Elle ne comptait que sur la Providence.
De fait, les secours arrivaient toujours au bon moment, souvent du côté où on les attendait le moins.
Notre sainte fut rejointe par des compagnes.
Elle fonda alors la congrégation des Sœurs de Sainte-Anne de la Providence.
Des groupes de cette nouvelle famille religieuse s'établirent dans d'autres paroisses du diocèse.
Jeanne Delanoue, comme tous les fondateurs, eut évidemment ses épreuves,
qui contribuèrent à enraciner l' œuvre et à la mener au sommet de la perfection.
Élie mourut le 17 août 1736.
En guise de testament elle rappela à ses Sœurs le devoir de la charité,
surtout envers les plus pauvres, ces membres souffrants de Jésus-Christ.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'août
25 août –
saint Louis- – (commémoraison)
-( saint Louis en pèlerinage à Nazareth, Chronique de Saint-Denis,
1332-1350, BL, Royal 16 G VI)
(né 1214 - 1270) –
-lectures – -1 Rois 3 : 11-14; Matthieu 5 : 38-48;
- -Office des lectures-Enseignement de saint Louis à son fils aîné Philippe; —
-----------------
Le futur Louis IX, né en 1214, et qui portera pour la postérité le nom de saint Louis,
doit beaucoup, après Dieu, à sa mère, Blanche de Castille -née 1188 - 1252 –
(( Blanche de Castille, née le 4 mars 1188 à Palencia, en Castille,
et morte le 27 novembre 1252 à Melun,
est reine de France par son mariage avec Louis VIII.))
Dès son enfance elle lui inculqua l'horreur du péché.
«Mieux vaut mourir, lui disait-elle, que commettre un péché mortel.»
Comme jadis Salomon, il avait demandé à Dieu la sagesse pour gouverner un peuple nombreux.
C'est pourquoi la première lecture liturgique a été choisie:
1 Rois 3 : 5-14 -
Un mois, après la mort de saint François d’Assise ((né 1182- 1226))
en 1226, un enfant de douze ans devenait roi de France, Louis le neuvième du nom.
Avec le roi tertiaire franciscain-
VOIR AU POSTE SUIVANT
Cette sagesse se caractérisa pour lui, par un souci constant de justice.
L'immoralité est contraire à la justice de Dieu.
Saint Louis travaillera à moraliser la vie publique.
Il était très près de son peuple, s'intéressant à ses problèmes.
«Maintes fois, a écrit Joinville, son biographe,
(( né 1224- 1317— Jean de Joinville (v. 1224 - 24 décembre 1317),
également connu sous le nom de Sire de Joinville,
est un noble champenois et biographe de Saint Louis.
Sénéchal de Champagne et historien du règne,
il suit Louis IX à Aigues-Mortes et en Terre sainte
lors de la septième croisade.
C'est en partie grâce à son témoignage
que Saint Louis est canonisé en 1297. ))
il allait s'asseoir au bois de Vincennes, sous un chêne,
et tous ceux qui avaient des litiges venaient les lui soumettre.»
Ce roi chrétien contribua à consolider la monarchie.
Il lui fallut faire des guerres,
mais on peut croire que cette nécessité fut toujours pour lui regrettable,
et qu'il combattit sans haine.
Il prit part à deux croisades --la 7e et la 8e-
qui furent d'ailleurs des épreuves remplies de souffrances
(-défaites; -pertes d'hommes ---qu'il ne voulut pas abandonner---:
il fut fait prisonnier pendant 1 mois;
-maladie)-
vingt ans plus tard il mourra devant Tunis lors de sa deuxième croisade, en 1270.
De son temps, temps de chevalerie et de chevaleresques entreprises,
pour lui surtout, l'amour du Christ justifiait cette aventure d'ailleurs héroïque,
dont le but était de délivrer le tombeau du Seigneur
alors aux mains des infidèles. - Les cavaliers musulmans:
Le roi, l'homme public, ne doit pas faire oublier le chrétien, le baptisé.
Il se nommait lui-même Louis de Poissy, faisant allusion au lieu de son baptême.
Son ascèse, sa vie familiale exemplaire, sa charité, sa vie liturgique et de prière
(il disait l'office comme un moine et assistait chaque jour à deux messes),
sa dévotion à la Passion
— il fit édifier la célèbre Sainte-Chapelle pour abriter la couronne d'épines
et les parcelles de la sainte Croix—
ont fait de ce roi un humble sujet du Royaume des cieux.
On peut ajouter qu'il dut, en raison de son style de vie,
faire face aux critiques des grands de sa cour.
Il a été canonisé en 1297 par Boniface VIII.
-----------------
À suivre-
25 août –
saint Louis- – (commémoraison)
-( saint Louis en pèlerinage à Nazareth, Chronique de Saint-Denis,
1332-1350, BL, Royal 16 G VI)
(né 1214 - 1270) –
-lectures – -1 Rois 3 : 11-14; Matthieu 5 : 38-48;
- -Office des lectures-Enseignement de saint Louis à son fils aîné Philippe; —
-----------------
Le futur Louis IX, né en 1214, et qui portera pour la postérité le nom de saint Louis,
doit beaucoup, après Dieu, à sa mère, Blanche de Castille -née 1188 - 1252 –
(( Blanche de Castille, née le 4 mars 1188 à Palencia, en Castille,
et morte le 27 novembre 1252 à Melun,
est reine de France par son mariage avec Louis VIII.))
Dès son enfance elle lui inculqua l'horreur du péché.
«Mieux vaut mourir, lui disait-elle, que commettre un péché mortel.»
Comme jadis Salomon, il avait demandé à Dieu la sagesse pour gouverner un peuple nombreux.
C'est pourquoi la première lecture liturgique a été choisie:
1 Rois 3 : 5-14 -
- 1 Rois 3:
« À Gabaôn, Yahvé apparut la nuit en songe à Salomon.
Dieu dit : " Demande ce que je dois te donner. "
6- Salomon répondit : " Tu as témoigné une grande bienveillance
à ton serviteur David, mon père,
et celui-ci a marché devant toi dans la fidélité, la justice et la droiture du cœur ;
tu lui as gardé cette grande bienveillance
et tu as permis qu'un de ses fils soit aujourd'hui assis sur son trône.
7- Maintenant, Yahvé mon Dieu, tu as établi roi ton serviteur
à la place de mon père David, et moi,
je suis un tout jeune homme, je ne sais pas agir en chef.
8- Ton serviteur est au milieu du peuple que tu as élu, un peuple nombreux,
si nombreux qu'on ne peut le compter ni le recenser.
9- Donne à ton serviteur un cœur
plein de jugement pour gouverner ton peuple,
pour discerner entre le bien et le mal,
car qui pourrait gouverner ton peuple, qui est si grand ? "
10- Il plut au regard du Seigneur que Salomon ait fait cette demande ;
11- et Dieu lui dit :
" Parce que tu as demandé cela,
que tu n'as pas demandé pour toi de longs jours,
ni la richesse, ni la vie de tes ennemis,
mais que tu as demandé pour toi le discernement du jugement,
12- voici que je fais ce que tu as dit : je te donne un cœur sage et intelligent
comme personne ne l'a eu avant toi
et comme personne ne l'aura après toi.
13- Et même ce que tu n'as pas demandé, je te le donne aussi :
une richesse et une gloire comme à personne parmi les rois.
14- Et si tu suis mes voies, gardant mes lois et mes commandements
comme a fait ton père David,
je t'accorderai une longue vie. " »
Un mois, après la mort de saint François d’Assise ((né 1182- 1226))
en 1226, un enfant de douze ans devenait roi de France, Louis le neuvième du nom.
Avec le roi tertiaire franciscain-
VOIR AU POSTE SUIVANT
Cette sagesse se caractérisa pour lui, par un souci constant de justice.
L'immoralité est contraire à la justice de Dieu.
Saint Louis travaillera à moraliser la vie publique.
Il était très près de son peuple, s'intéressant à ses problèmes.
«Maintes fois, a écrit Joinville, son biographe,
(( né 1224- 1317— Jean de Joinville (v. 1224 - 24 décembre 1317),
également connu sous le nom de Sire de Joinville,
est un noble champenois et biographe de Saint Louis.
Sénéchal de Champagne et historien du règne,
il suit Louis IX à Aigues-Mortes et en Terre sainte
lors de la septième croisade.
C'est en partie grâce à son témoignage
que Saint Louis est canonisé en 1297. ))
il allait s'asseoir au bois de Vincennes, sous un chêne,
et tous ceux qui avaient des litiges venaient les lui soumettre.»
Ce roi chrétien contribua à consolider la monarchie.
Il lui fallut faire des guerres,
mais on peut croire que cette nécessité fut toujours pour lui regrettable,
et qu'il combattit sans haine.
Il prit part à deux croisades --la 7e et la 8e-
qui furent d'ailleurs des épreuves remplies de souffrances
(-défaites; -pertes d'hommes ---qu'il ne voulut pas abandonner---:
il fut fait prisonnier pendant 1 mois;
-maladie)-
vingt ans plus tard il mourra devant Tunis lors de sa deuxième croisade, en 1270.
De son temps, temps de chevalerie et de chevaleresques entreprises,
pour lui surtout, l'amour du Christ justifiait cette aventure d'ailleurs héroïque,
dont le but était de délivrer le tombeau du Seigneur
alors aux mains des infidèles. - Les cavaliers musulmans:
- Bref aperçu de la 7e et 8e CROISADES aux prises avec des Sarrasins:
Saint Louis : le croisé d’Aigues-Mortes à la Terre sainte
À Jérusalem ! Le 28 août 1248, l’armada de Saint Louis quitte le port d’Aigues-Mortes,
qu’il a bâti pour mener les croisés en Terre sainte
et libérer le Saint Sépulcre.
Retour sur l’incroyable épopée du roi pieux.
Par Philippe Royer
Juin 1248.
La ville d’Aigues-Mortes est en pleine effervescence.
Sur la place Royale, dont les dimensions ont été tout juste mesurées,
le son cristallin du burin sur la pierre couvre les conversations.
Descendus d’Alès depuis bientôt deux ans, les maçons cévenols s’affairent
sur le chantier de l’église Notre-Dame-des-Sablons
et sur celui du château.
Heureusement, la tour de Constance est achevée.
Entouré d’eau et relié à la ville par trois arches, l’édifice est prêt à recevoir Louis IX et sa suite.
Les émissaires du roi ont annoncé qu’il allait bientôt quitter Paris,
avec son armada de croisés :
2 500 chevaliers, avec écuyers et valets d’armes,
10 000 fantassins
et 5 000 arbalétriers !
Tremblez Sarrasins, la VIIe croisade est en route
pour vous chasser définitivement de Syrie et de Palestine !
------------
« Si j’en réchappe, j’irai délivrer les lieux saints ! »
Trois ou quatre ans auparavant, Aigues-Mortes – eaux mortes en occitan –,
n’était qu’un grand marécage poissonneux, en bordure de Méditerranée,
propriété de l’abbaye bénédictine de Psalmodie,
qui veillait jalousement sur son bien.
Les pêcheurs étaient juste autorisés à dresser leurs cabanes sur sa rive,
mais seulement le temps d’une saison.
''Saint Louis, en quête d’un port d’embarquement pour sa première croisade,
jette son dévolu sur le site.
Il projette d’y construire une bastide, une ville neuve,
plutôt que de dépendre du bon vouloir du Saint Empire romain germanique,
qui exerce sa souveraineté sur Marseille et Toulon '',
explique Patrick Florençon,
commissaire de l’exposition
'' Saint Louis, de l’Occident à l’Orient '',
organisée en 2014.
Quelques échanges de terres avec les moines scellent ainsi le destin de cette parcelle,
séparée de la mer par deux étangs suffisamment profonds
pour que des navires puissent les traverser.
Le vœu de « se croiser »,
prononcé par le pieux Saint Louis,
remonte à décembre 1244.
Terrassé par une forte fièvre, le roi est alors presque à l’agonie :
'' Si j’en réchappe,
j’irai délivrer les lieux saints ! ''
La supplique a été entendue, il guérit.
À vrai dire, le roi caresse l’idée d’une nouvelle croisade depuis longtemps.
Enfant, il a été fasciné par les récits et les hauts faits
de son grand-père Philippe Auguste.
Le vieux souverain avait commandé la troisième croisade,
aux côtés de Richard Cœur-de-Lion.
En 1192, leur alliance avait arraché la ville d’Acre (Palestine)
des griffes de Saladin, le grand souverain musulman.
Une cruelle défaite Jérusalem,
la Ville sainte où bat le cœur de la chrétienté !
Louis IX s’en est déjà rapproché en acquérant les reliques de la Passion,
auprès d’un gageur vénitien.
Vêtu d’une simple chemise blanche,
il a lui-même porté la couronne d’épines sur quelques lieues,
lorsqu’elle est enfin entrée dans Paris, en août 1239.
À travers ce geste, « il a déjà pleinement vécu l’extase des croisés arrivant à Jérusalem »,
écrit Jacques Le Goff, historien
et auteur d’une remarquable biographie de Saint Louis.
Après qu’il s’est rétabli, fin 1244, sa mère Blanche de Castille,
qui redoute son éloignement, lui a demandé de renoncer à son vœu,
prononcé en grand état de faiblesse.
Mais Louis IX n’a rien voulu entendre,
bien qu’il ignore encore que Jérusalem a été reprise quelques mois auparavant,
et sa population massacrée,
par des guerriers au service du sultan d’Égypte.
Le Saint Sépulcre est à présent fermé aux chrétiens.
Pire,
en octobre, les mercenaires du sultan ont infligé une cuisante défaite aux Francs
et à leurs alliés musulmans à La Forbie, près de Gaza.
1245 : Saint Louis réitère son vœu auprès du pape Innocent IV, réfugié à Lyon en raison de ses démêlés avec Frédéric II, empereur de Germanie et d’Italie. En août 1248, les préparatifs de la première croisade de Saint Louis sont achevés. Pendant des mois, des convois de bateaux, loués ou achetés à des armateurs génois et vénitiens – car la France n’a pas encore d’arsenal –, ont acheminé vivres et matériel d’Aigues-Mortes jusqu’à Chypre, la base arrière franque. Le 28, après avoir attendu trois jours que le vent soit favorable, la nef de Saint Louis, baptisée La Montjoie, quitte le port languedocien, suivie par des dizaines de bateaux surchargés d’hommes, d’armes, de chevaux et de pierres, pour lester ces coques sans quilles.
Louis IX a 34 ans, Marguerite, sa femme, qui l’accompagne, 27. Couronné à l’âge de 12 ans, après la mort prématurée de son père Louis VIII, il a passé les dernières années à unifier et moderniser le royaume de France, dont il vient de confier les rênes, pendant son absence, à sa mère, Blanche de Castille.
En septembre, les croisés sont rassemblés à Chypre. Saint Louis dévoile son plan : foncer sur l’Égypte, le cœur et le verrou du Moyen-Orient. Mais il tarde à le mettre en œuvre, et laisse passer l’hiver. Nul doute que les Sarrasins en ont eu vent. La flotte franque de 120 gros vaisseaux, renforcée par une nuée de petits bâtiments, ne jette l’ancre devant Damiette qu’au mois de juin de l’année suivante. Damiette est l’une des deux cités, avec Alexandrie, à défendre l’entrée du delta du Nil. Saint Louis a retenu les leçons de la cinquième croisade : en 1219, les Francs avaient fait le siège de la ville égyptienne pendant plusieurs mois, et subi de lourdes pertes avant de s’en emparer. Le roi a acheminé une flottille d’embarcations à fond plat, capables de remonter marais et canaux, pour arriver au plus près des murs de la ville et déjouer sa défense. Les Sarrasins sont défaits en quelques heures.
Une nouvelle fois, Saint-Louis laisse passer le temps, afin d’éviter les redoutables crues du Nil. Trop longtemps sans doute. Lorsque les croisés arrivent, en décembre, au pied de la forteresse de Mansourah, sur la route du Caire, ils tombent sur une défense autrement plus coriace qu’à Damiette. D’autant qu’une armée de mamelouks, des soldats esclaves originaires du Turkestan, est venue la renforcer. Les combats sont terribles. Le fougueux Robert d’Artois, frère cadet de Saint Louis, y laisse la vie. Les chevaliers tombent les uns après les autres sous le fer et les feux grégeois des assiégés. La cavalerie sarrasine coupe la route de Damiette, empêchant tout approvisionnement. Les épidémies font le reste. Les croisés n’ont d’autre solution que de battre en retraite, poursuivis par les mamelouks.
« Saint Louis restera dans l’Histoire
comme le seul souverain d’Occident
à être tombé entre les mains des Sarrasins »
Saint Louis a refusé de devancer et abandonner ses compagnons d’armes, dont ses deux frères, Alphonse et Charles. Le roi est fait prisonnier avec 12 000 autres Francs. Il doit payer une rançon et restituer Damiette. Son rêve égyptien se solde par un humiliant fiasco. Saint Louis restera dans l’Histoire comme le seul souverain d’Occident à être tombé entre les mains des Sarrasins.
Libéré, le roi débarque à Saint-Jean-d’Acre, le 12 mai 1250, avec ses frères et une centaine de chevaliers. A-t-il déjà en tête de rester en Terre sainte ? « Il trouve des États latins d’Orient affaiblis six ans après la déroute des Francs à La Forbie, et des baronnies divisées. On le presse de rester pour y remettre de l’ordre, souligne Patrick Florençon. Saint Louis s’accorde le temps de la réflexion, et renvoie ses deux frères en France. Pendant quatre ans, il va consolider les défenses des États francs et bâtir l’équivalent de quatre Aigues-Mortes ! »
« Saint Louis est un roi d’engagement. Un vrai croisé ! »
« La grandeur de Saint Louis est d’avoir passé ces quatre années sans aucun titre ni pouvoir officiel, ajoute le médiéviste Alain Demurger. Mais il s’impose grâce à son autorité naturelle, fait rentrer dans le rang des barons trop indépendants, mais aussi les Templiers et les Hospitaliers qui ont noué des alliances avec les Sarrasins. Il ne veut pas non plus quitter la Terre sainte tant que l’accord passé avec les mamelouks ne sera pas totalement tenu : la libération de tous leurs prisonniers francs. Saint Louis est un roi d’engagement. Un vrai croisé ! »
Au printemps 1254, le roi rembarque avec sa femme Marguerite, restée à ses côtés, et leurs trois enfants nés en Orient. Sa mère, Blanche de Castille, est morte quelques mois auparavant. Le roi n’est plus le même. Arrivé en guerrier pétri de certitudes, il repart en homme de nuances et de doutes : où et quand a t-il offensé Dieu, pour qu’il ne lui ait pas accordé la victoire à Mansourah ? « Revenu en France, Saint Louis va imposer à son royaume une politique de conciliation avec le Divin, en punissant sévèrement les abus de pouvoir de ses vassaux, et en prenant ses célèbres ordonnances contre les jeux d’argent, les prêts à intérêt, ou le blasphème », résume Patrick Florençon.
Au début des années 1260, le Moyen-Orient tremble à nouveau sous les pas des mamelouks. Le sultan Baybars, à qui Louis IX avait eu affaire lors de sa captivité au Caire, a juré de mettre fin à l’existence des États latins. Les places fortes de Césarée, de Jaffa, et d’Antioche tombent l’une après l’autre. En mars 1267, le roi se croise à nouveau devant ses barons. Aigues-Mortes, où sa troupe arrive en mai 1270, est devenue une petite cité, peuplée de Provençaux, de Languedociens, d’Italiens et d’Aragonais. L’église Notre-Dame-des-Sablons est achevée. Mais les remparts ne sont encore qu’à l’état de projet.
Une épidémie ravage les rangs francs
Bien qu’elle ait été soigneusement préparée, comme la précédente, cette huitième croisade ne soulève pas le même enthousiasme. Les proches du roi, dont son fidèle ami et biographe Jean de Joinville, lui ont manifesté leurs doutes. Saint Louis vient d’avoir 56 ans. Il a perdu de sa vaillance physique. Regroupée à Cagliari, au sud de la Sardaigne, la flotte prend le large, en juillet, en direction de Tunis. Le roi aurait eu vent d’un soi-disant désir du sultan hafside – du nom des souverains de l’Ifriqiya (actuelles Tunisie et Algérie orientale) – d’embrasser le christianisme. Voilà qui pourrait priver les mamelouks d’un important soutien. Converti à la diplomatie, Saint Louis œuvre aussi, depuis plusieurs années, à rallier les Mongols, les nouveaux maîtres de la Perse, à la cause chrétienne. Les mamelouks redoutent ces guerriers installés sur le plateau iranien, qui constituent une vraie menace.
Qu’ils foncent sur la Palestine,
et les croisés sur l’Égypte, après Tunis,
et c’en sera fait des musulmans.
Las, le roi s’est trompé.
Tunis est imprenable.
Saint Louis a le sentiment de revivre le cauchemar de Mansourah.
Plus de vivres ni d’eau, le tout sous la chaleur
et les coups de boutoir des cavaliers musulmans.
Une épidémie de dysenterie ravage les rangs francs.
Très malade, Saint Louis meurt à Tunis,
le lendemain de l’arrivée de la flotte
de son frère Charles d’Anjou, roi de Sicile,
accompagné de renforts.
Ce dernier négocie une retraite avec le sultan.
Vingt-et-un ans plus tard, en 1291,
Saint-Jean-d’Acre, la dernière place forte franque en Terre sainte, tombe.
Aigues-Mortes est alors un florissant port de quelque 1200 habitants,
dont les fortifications, destinées à le protéger
« contre les ennemis, les rôdeurs et le vent »,
sont pratiquement achevées.
Canonisé en 1297, saint Louis de France, le dernier souverain à s’être croisé,
entre dans la GRANDE ÉPOPÉE ..
-HISTOIRE à suivre-
Le roi, l'homme public, ne doit pas faire oublier le chrétien, le baptisé.
Il se nommait lui-même Louis de Poissy, faisant allusion au lieu de son baptême.
Son ascèse, sa vie familiale exemplaire, sa charité, sa vie liturgique et de prière
(il disait l'office comme un moine et assistait chaque jour à deux messes),
sa dévotion à la Passion
— il fit édifier la célèbre Sainte-Chapelle pour abriter la couronne d'épines
et les parcelles de la sainte Croix—
ont fait de ce roi un humble sujet du Royaume des cieux.
On peut ajouter qu'il dut, en raison de son style de vie,
faire face aux critiques des grands de sa cour.
Il a été canonisé en 1297 par Boniface VIII.
-----------------
À suivre-
Dernière édition par Bryand le Jeu 26 Aoû 2021 - 11:54, édité 2 fois
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