Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
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mathildejonathan
Audelys11
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
SUITE-
--------------------
Un mois, après la mort de saint François d’Assise ((né 1182- 1226))
en 1226, un enfant de douze ans devenait roi de France, Louis le neuvième du nom.
Avec ce roi tertiaire franciscain-
Le roi saint Louis
a beaucoup fait pour la France et pour l'Église-
Louis IX est effectivement un roi réformateur
qui veut léguer un royaume dont les sujets seront soumis à un pouvoir juste :
il renouvelle la « quarantaine-le-roi »,
ordonne la présomption d'innocence,
atténue l'usage de la torture,
interdit l'ordalie et la vengeance privée
et institue la supplicatio, consistant à pouvoir faire appel au roi
pour l'amendement d'un jugement.
Sa réputation dépassant les frontières du Royaume,
son arbitrage est parallèlement sollicité par les différentes monarchies d'Europe.
Il établit également dans le Royaume
une monnaie unique
et se fait l'instigateur des institutions qui deviendront le Parlement et la Cour des comptes.
Très pieux, il fait d'autre part
construire plusieurs églises,
abbayes
et hospices,
vient en aide aux plus faibles,
travaille à la conversion des princes mongols,
soutient la fondation du collège de Sorbonne
et se procure des reliques de la Passion
pour lesquelles il fait construire la Sainte-Chapelle en 1242.
Conformément à son vœu prononcé à la suite d'une grave maladie,
puis confirmé à la suite d'une guérison considérée comme miraculeuse,
Saint Louis part se battre
avec ses frères Robert d'Artois,
Alphonse de Poitiers
et Charles d'Anjou,
en Égypte, lors de la septième croisade.
À son retour, alors qu'il est persuadé que son échec est dû
à l'état d'immoralité du Royaume,
il travaille à renforcer son autorité
et à rétablir la moralité chrétienne.
Il décide ainsi de punir le blasphème,
les jeux d'argent,
les prêts à intérêts et la prostitution ;
il tente également de convertir au christianisme de gré ou de force les juifs de France.
... (À suivre)
--------------------
Un mois, après la mort de saint François d’Assise ((né 1182- 1226))
en 1226, un enfant de douze ans devenait roi de France, Louis le neuvième du nom.
Avec ce roi tertiaire franciscain-
- Quelques aspects de sa vie familiale et religieuse- :
-tiré en partie du missel:
... en 1226, un enfant de douze ans devenait roi de France, Louis le neuvième du nom.
Avec le roi tertiaire franciscain,
l’esprit évangélique allait animer la vie d'un chef d'État chrétien.
La mission de saint Louis fut de présenter à ses contemporains le type du laïc,
qui «travaille à la venue du règne de Dieu,
en accomplissant ses tâches temporelles» (P 1).
Chrétien exemplaire dans sa vie de prière (P 2),
de mortification et de charité fraternelle envers les plus déshérités (A 2, P 3).
Époux exemplaire dans une union pleine de tendresse,
père exemplaire d'une famille de onze enfants.
Chef exemplaire dans l'accomplissement de son «métier de roi »,
comme dira Louis XIV :
justicier envers tous, suzerain attentif à respecter les droits de ses vassaux
et à faire respecter ceux de sa couronne,
chevalier sachant manier l'épée au service du droit.
C'est à ce titre que le prince qui aimait à répéter :
« Bénis, bénis les apaiseurs »,
devait guerroyer pour arracher la sainte Jérusalem aux mains des infidèles (cf. A 1)
et mourir sous la tente, en soldat (1270).
Quand on lit le programme de gouvernement chrétien qu'a tracé saint Thomas d'Aquin,
(( contemporain né 1225 - 1274))
on ne saurait oublier qu'au temps où Thomas enseignait à Paris,
le roi de France s'appelait Louis IX.
Le théologien avait son modèle sous les yeux.- Enseignements de saint Louis à son fils PHILIPPE qui deviendra son successeur ; roi de France 1270-1285:
Le changement de police de caractère situe le texte dans le bréviaire, à partir de -
'' Cher fils, je t’enseigne premièrement que tu aimes Dieu
de tout ton cœur et de tout ton pouvoir,
car sans cela personne ne peut rien valoir. ''
----Cher fils, parce que je désire de tout mon cœur que tu sois bien enseigné en toutes choses,j’ai pensé que je te ferais quelques enseignements par cet écrit,car je t’ai entendu dire plusieurs foisque tu retiendrais davantage de moi que de tout autre.Cher fils, je t’enseigne premièrement que tu aimes Dieu de tout ton cœuret de tout ton pouvoir, car sans cela personne ne peut rien valoir.Tu dois te garder de toutes choses que tu penseras devoir lui déplaire et qui sont en ton pouvoir,et spécialement tu dois avoir cette volonté que tu ne fasses un péché mortelpour nulle chose qui puisse arriver, et qu’avant de faire un péché mortel avec connaissance,que tu souffrirais que l’on te coupe les jambes et les bras et que l’on t’enlève la vie par le plus cruel martyre.Si Notre Seigneur t’envoie persécution, maladie ou autre souffrance,tu dois la supporter débonnairement, et tu dois l’en remercier et lui savoir bon grécar il faut comprendre qu’il l’a fait pour ton bien.De plus, tu dois penser que tu as mérité ceci- et encore plus s’il le voulait-parce que tu l’as peu aimé et peu servi, et parce que tu as fait beaucoup de choses contre sa volonté.Si Notre Seigneur t’envoie prospérité, santé de corps ou autre chose,tu dois l’en remercier humblement et puis prendre garde qu’à cause de celail ne t’arrive pas de malheur causé par orgueil ou par une autre faute,car c’est un très grand péché de guerroyer Notre Seigneur de ses dons.Cher fils, je te conseille de prendre l’habitude de te confesser souventet d’élire toujours des confesseurs qui soient non seulement pieuxmais aussi suffisamment bien instruits,afin que tu sois enseigné par eux des choses que tu dois éviteret des choses que tu dois faire ;et sois toujours de telle disposition que des confesseurset des amis osent t’enseigner et te corriger avec hardiesse.Cher fils, je t’enseigne que tu entendes volontiers le service de la sainte Eglise,et quand tu seras à l’église garde-toi de perdre ton temps et de parler vaines paroles.Dis tes oraisons avec recueillement ou par bouche ou de pensée,et spécialement sois plus recueilli et plus attentif à l’oraisonpendant que le corps de Notre-Seigneur Jésus-Christsera présent à la messe et puis aussi pendant un petit moment avant.Cher fils, je t’enseigne que tu aies le cœur compatissant envers les pauvreset envers tous ceux que tu considéreras comme souffrant ou de cœur ou de corps ,et selon ton pouvoir soulage-les volontiers ou de soutien moral ou d’aumônes.Si tu as malaise de cœur, dis-le à ton confesseurou à quelqu’un d’autre que tu prends pour un homme loyalcapable de garder bien ton secret,parce qu’ainsi tu seras plus en paix, pourvu que ce soit,bien sûr, une chose dont tu peux parler.Cher fils, recherche volontiers la compagnie des bonnes gens,soit des religieux, soit des laïcs,et évite la compagnie des mauvais.Parle volontiers avec les bons, et écoute volontiersparler de Notre Seigneur en sermons et en privé.Achète volontiers des indulgences.Aime le bien en autrui et hais le mal.Et ne souffre pas que l’on dise devant toi paroles qui puissent attirer gens à péché.N’écoute pas volontiers médire d’autrui.Ne souffre d’aucune manière des parolesqui tournent contre Notre Seigneur,Notre-Dameou des saintssans que tu prennes vengeance,et si le coupable est un clerc ou une grande personneque tu n’as pas le droit de punir, rapporte la chose à celui qui peut le punir.Prends garde que tu sois si bon en toutes chosesqu’il soit évident que tu reconnaisses les générosités et les honneursque Notre Seigneur t’a faits de sorte que,s’il plaisait à Notre Seigneur que tu aies l’honneur de gouverner le royaume,que tu sois digne de recevoir l’onction avec laquelle les rois de France sont sacrés.Cher fils, s’il advient que tu deviennes roi,prends soin d’avoir les qualités qui appartiennent aux rois,c’est-à-dire que tu sois si juste que, quoi qu’il arrive,
tu ne t’écartes de la justice.
Et s’il advient qu’il y ait querelle entre un pauvre et un riche,
soutiens de préférence le pauvre contre le riche
jusqu’à ce que tu saches la vérité, et quand tu la connaîtras, fais justice.Et s’il advient que tu aies querelle contre quelqu’un d’autre,soutiens la querelle de l’adversaire devant ton conseil,et ne donne pas l’impression de trop aimer ta querellejusqu’à ce que tu connaisses la vérité,car les membres de ton conseil pourraient craindre de parler contre toi,ce que tu ne dois pas vouloir .Si tu apprends que tu possèdes quelque chose à tort,soit de ton temps soit de celui de tes ancêtres,rends-la tout de suite toute grande que soit la chose, en terres, deniers ou autre chose.Si le problème est tellement épineux que tu n’en puisses savoir la vérité,arrive à une telle solution en consultant ton conseil de prud’hommes,que ton âme et celle de tes ancêtres soient en repos.Et si jamais tu entends dire que tes ancêtres aient fait restitution,prends toujours soin à savoir s’il en reste encore quelque chose à rendre,et si tu la trouves, rends-la immédiatement pour le salut de ton âme et de celles de tes ancêtres.Sois bien diligent de protéger dans tes domaines toutes sortes de gens,surtout les gens de sainte Eglise ;défends qu’on ne leur fasse tort ni violence en leurs personnes ou en leurs biens.Et je veux te rappeler ici une parole que dit le roi Philippe, mon aïeul,comme quelqu’un de son conseil m’a dit l’avoir entendue.Le roi était un jour avec son conseil privé-comme l’était aussi celui qui m’a parlé de la chose-et quelques membres de son conseil lui disaient que les clercs lui faisaient grand tortet que l’on se demandait avec étonnement comment il le supportait.Et il répondit :« Je crois bien qu’ils me font grand tort ;mais, quand je pense aux honneurs que Notre Seigneur me fait,je préfère de beaucoup souffrir mon dommage,que faire chose par laquelle il arrive esclandre entre moi et sainte Eglise. »Je te rappelle ceci pour que tu ne sois pas trop dispos à croire autruicontre les personnes de sainte Eglise.Tu dois donc les honorer et les protégerafin qu’elles puissent faire le service de Notre Seigneur en paix.Ainsi je t’enseigne que tu aimes principalement les religieux et que tu les secoures volontiers dans leurs besoins ;et ceux par qui tu crois que Notre Seigneur soit le plus honoré et servi, ceux-là aime plus que les autres.Cher fils, je t’enseigne que tu aimes et honores ta mère,et que tu retiennes volontiers et observes ses bons enseignements,et sois enclin à croire ses bons conseils.Aime tes frères et veuille toujours leur bien et leur avancement,et leur tiens lieu de père pour les enseigner à tous biens,mais prends garde que, par amour pour qui que ce soit,tu ne déclines de bien faire, ni ne fasses chose que tu ne doives.Cher fils, je t’enseigne que les bénéfices de sainte Egliseque tu auras à donner, que tu les donnes à bonnes personnes par grand conseil de prud’hommes ;et il me semble qu’il vaut mieux les donner à ceux qui n’ont aucunes prébendes qu’à ceux qui en ont déjà ;car si tu les cherches bien, tu trouveras assez de ceux qui n’ont rien et en qui le don sera bien employé.Cher fils, je t’enseigne que tu te défendes, autant que tu pourras,d’avoir guerre avec nul chrétien ;et si l’on te fait tort, essaie plusieurs voies pour savoirsi tu ne pourras trouver moyen de recouvrer ton droit avant de faire guerre,et fasse attention que ce soit pour éviter les péchés qui se font en guerre.Et s’il advient que tu doives la faire, ou parce qu’un de tes hommes manque en ta cour de s’emparer de ses droits,ou qu’il fasse tort à quelque église ou à quelque pauvre personne ou à qui que ce soit et ne veuille pas faire amende,ou pour n’importe quel autre cas raisonnable pour lequel il te faut faire la guerre,commande diligemment que les pauvres gensqui ne sont pas coupables de forfaiture soient protégéset que dommage ne leur vienne ni par incendie ni par autre chose ;car il te vaudrait mieux contraindre le malfaiteur en prenant ses possessions,ses villes ou ses châteaux par force de siège.Et garde que tu sois bien conseillé avant de déclarer la guerre,que la cause en soit tout à fait raisonnable, que tu aies bien averti le malfaiteuet que tu aies assez attendu, comme tu le devras.Cher fils, je t’enseigne que les guerres et les luttes qui seront en ta terre ou entre tes hommes,que tu te donnes la peine, autant que tu le pourras, de les apaiser,car c’est une chose qui plaît beaucoup à Notre Seigneur.Et Monsieur saint Martin nous en a donné un très grand exemplecar, au moment où il savait par Notre Seigneur qu’il devait mourir,il est allé faire la paix entre les clercs de son archevêché,et il lui a semblé en le faisant qu’il mettait bonne fin à sa vie.Cher fils, prends garde diligemment qu’il y ait bons baillis et bons prévôts en ta terre,et fais souvent prendre garde qu’ils fassent bien justiceet qu’ils ne fassent à autrui tort ni chose qu’ils ne doivent.De même, ceux qui sont en ton hôtel, fais prendre garde qu’ils ne fassent injustice à personnecar, combien que tu dois haïr le mal qui existe en autrui,tu dois haïr davantage celui qui viendrait de ceux qui auraient reçu leur pouvoir de toi,et tu dois garder et défendre davantage que cela n’advienne.Cher fils, je t’enseigne que tu sois toujours dévoué à l’Eglise de Rome et à notre saint-père le pape,et lui portes respect et honneur comme tu le dois à ton père spirituel.Cher fils, donne volontiers pouvoir aux gens de bonne volonté qui en sachent bien user,et mets grande peine à ce que les péchés soient supprimés en ta terre,c’est-à-dire les vilains serments et toute chose qui se fait ou se dit contre Dieu ou Notre-Dame ou les saints :péchés de corps, jeux de dés, tavernes ou autres péchés.Fais abattre tout ceci en ta terre sagement et en bonne manière.Fais chasser les hérétiques et les autres mauvais gens de ta terreautant que tu le pourras en requérant comme il le faut le sage conseil des bonnes gens afin que ta terre en soit purgée.Avance le bien par tout ton pouvoir ;mets grande peine à ce que tu saches reconnaître les bontés que Notre Seigneur t’auras faites et que tu l’en saches remercier.Cher fils, je t’enseigne que tu aies une solide intentionque les deniers que tu dépenseras soient dépensés à bon usage et qu’ils soient levés justement.Et c’est un sens que je voudrais beaucoup que tu eusses,c’est-à-dire que tu te gardasses de dépenses frivoles et de perceptions injusteset que tes deniers fussent justement levés et bien employés-et c’est ce même sens que t’enseigne Notre Seigneuravec les autres sens qui te sont profitables et convenables.Cher fils, je te prie que, s’il plaît à Notre Seigneur que je trépasse de cette vie avant toi,que tu me fasses aider par messes et par autres oraisonset que tu demandes prières pour mon âmeauprès des ordres religieux du royaume de France,et que tu entendes dans tout ce que tu feras de bon,que Notre Seigneur m’y donne part.Cher fils, je te donne toute la bénédiction qu’un père peut et doit donner à son fils,et je prie Notre Seigneur Dieu Jésus-Christ que, par sa grande miséricordeet par les prières et par les mérites de sa bienheureuse mère, la Vierge Marie,et des anges et des archanges, de tous les saints et de toutes les saintes,il te garde et te défende que tu ne fasses chose qui soit contre sa volonté,et qu’il te donne grâce de faire sa volonté afin qu’il soit serviet honoré par toi ; et puisse-t-il accorder à toi et à moi, par sa grande générosité,qu’après cette mortelle vie nous puissions venir à lui pour la vie éternelle,là où nous puissions le voir, aimer et louer sans fin, Amen.À lui soit gloire, honneur et louange, qui estun Dieu avec le Père et le Saint-Esprit,sans commencement et sans fin . Amen.
- Son éducation confiée à Pierre La Brosse:
Philippe III Le Hardi
né 1245- 1285
roi de France 1271-1285
Couronnement 15 août 1271,
en la cathédrale de Reims
Prédécesseur Louis IX
Successeur Philippe IVSa mère Marguerite lui fit promettre de rester sous sa tutelle jusqu'à l'âge de trente ans,mais son père Louis IX fit casser le serment par le pape Urbain IV,qui releva Philippe de son serment le 6 juin 12632.Louis IX se chargea en outre de lui prodiguer des conseils,rédigeant en particulier ses Enseignements,qui inculquent avanttout la notion de justice comme premier devoir du roi.Il reçut également une éducation très tournée vers la foi.Le roi entreprit de former son fils et, à partir de 1268,il lui adjoignit à cet effet pour mentor Pierre de La Brosse.En 1261 Pierre de la Brosse devient valet de chambreet chirurgien au service du roi Saint Louis.Celui-ci, visiblement satisfait des services de Pierre,le fait sire de Nogent-l'Érembert, puis châtelain du roi en 1264 et chambellan en 1266.Le frère de Pierre est « panetier » au service du roi.La charge de chambellan est bien rémunérée (plus de 100 livres parisis par an).C'est un poste de confiance considérable.Ainsi c'est le chambellan qui débloque les fonds que le roi souhaitedonner aux membres de la noblesse en dédommagement et gratification. ))lui aussi un précepteur de la famille royale du fils de Philippe III , le futur roi Philippe IV.
Le roi saint Louis
a beaucoup fait pour la France et pour l'Église-
Louis IX est effectivement un roi réformateur
qui veut léguer un royaume dont les sujets seront soumis à un pouvoir juste :
il renouvelle la « quarantaine-le-roi »,
ordonne la présomption d'innocence,
atténue l'usage de la torture,
interdit l'ordalie et la vengeance privée
et institue la supplicatio, consistant à pouvoir faire appel au roi
pour l'amendement d'un jugement.
Sa réputation dépassant les frontières du Royaume,
son arbitrage est parallèlement sollicité par les différentes monarchies d'Europe.
Il établit également dans le Royaume
une monnaie unique
et se fait l'instigateur des institutions qui deviendront le Parlement et la Cour des comptes.
Très pieux, il fait d'autre part
construire plusieurs églises,
abbayes
et hospices,
vient en aide aux plus faibles,
travaille à la conversion des princes mongols,
soutient la fondation du collège de Sorbonne
et se procure des reliques de la Passion
pour lesquelles il fait construire la Sainte-Chapelle en 1242.
Conformément à son vœu prononcé à la suite d'une grave maladie,
puis confirmé à la suite d'une guérison considérée comme miraculeuse,
Saint Louis part se battre
avec ses frères Robert d'Artois,
Alphonse de Poitiers
et Charles d'Anjou,
en Égypte, lors de la septième croisade.
À son retour, alors qu'il est persuadé que son échec est dû
à l'état d'immoralité du Royaume,
il travaille à renforcer son autorité
et à rétablir la moralité chrétienne.
Il décide ainsi de punir le blasphème,
les jeux d'argent,
les prêts à intérêts et la prostitution ;
il tente également de convertir au christianisme de gré ou de force les juifs de France.
... (À suivre)
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'août
26 août –
saint Césaire d'Arles- – (commémoraison)
né v 470 - 543 (27 août) –
-lectures : - Actes 20 : 17-36; Marc 4 : 1-9 –
–bréviaire : -- -+--- - Monition de saint Césaire sur la méditation de la Parole de Dieu. -
--.
Du nouveau concernant saint Césaire d'Arles:
Lors de leur dernière Assemblée plénière,
les évêques français se sont prononcés
pour la nomination de saint Césaire d’Arles comme docteur de l’Église.
http://mediatheque-diocesedegap.com/saint-cesaire-bientot-docteur-de-leglise/
--------------------
Moine, puis Abbé de monastère, Césaire, né en 470, devint évêque d'Arles en 503.
Nous sommes à une époque, en Gaule, de grande indigence spirituelle;
Césaire, ce pasteur, eut le souci de l'évangélisation de son peuple.
Grand prédicateur, il sut mettre la Parole de Dieu à la portée des plus simples.
On nous précise que lors de son premier sermon, lorsqu'il monta en chaire,
il eut la désagréable surprise de voir un grand nombre de fidèles sortir de l'église.
Ce n'était pas nouveau, habitude de ses prédécesseurs
qui prêchant durant des heures, et de plus, dans un langage trop savant,
avaient fini par faire fuir l'assistance.
Il révisa la situation en faisant fermer les portes de l'église après la lecture de l'Évangile,
pour faire ses homélies mais surtout en employant un langage plus simple, plus concret,
et en limitant la durée de son sermon à un quart d'heure.
De même pour le langage de la liturgie, qui est un apostolat qui se doit d'attentionner les auditeurs afin de la intéresser...
S'apercevant que celle qui était alors en vigueur n'intéressait pas le peuple,
il se fit le promoteur d'une liturgie célébrée
dans la lague que les gens comprenaient,
et à laquelle ils pouvaient prendre une part active.
II eut le souci des plus pauvres de son diocèse.
Les marginaux,
les «laissés-pour-compte »,
les prisonniers,
les païens,
et même les hérétiques
(il sut faire la distinction entre la personne et les idées partagées):
tout cela perdura dans son ministère et en fit l'objet constant de sa sollicitude.
Il présida aussi plusieurs conciles régionaux
où furent édictés des points de doctrine et des règles concernant la discipline ecclésiastique.
Comme en 529: concile d'Orange, où il élabora sur la doctrine de la grâce...
Césaire fut d'autant plus attentif aussi à la vie monastique qu'il avait été lui-même moine et Abbé.
Il rédigea deux règle, une pour les hommes et une autre pour les femmes.
Sa sœur, nommée Césarie, fut supérieure d'une communauté de moniales que Césaire avait fondée.
-elle est fêtée le 12 janvier comme sainte Césarie d'Arles...-
Ayant connu des périodes de persécutions, et il fut un temps exilé.
Il mourut le 27 août 542 (ou 543), âgé de soixante-treize ans.
Il est inscrit au calendrier liturgique de l'Église orthodoxe à la date du 27 août.
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26 août –
saint Césaire d'Arles- – (commémoraison)
né v 470 - 543 (27 août) –
-lectures : - Actes 20 : 17-36; Marc 4 : 1-9 –
–bréviaire : -- -+--- - Monition de saint Césaire sur la méditation de la Parole de Dieu. -
--.
Du nouveau concernant saint Césaire d'Arles:
Lors de leur dernière Assemblée plénière,
les évêques français se sont prononcés
pour la nomination de saint Césaire d’Arles comme docteur de l’Église.
http://mediatheque-diocesedegap.com/saint-cesaire-bientot-docteur-de-leglise/
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Moine, puis Abbé de monastère, Césaire, né en 470, devint évêque d'Arles en 503.
Nous sommes à une époque, en Gaule, de grande indigence spirituelle;
Césaire, ce pasteur, eut le souci de l'évangélisation de son peuple.
Grand prédicateur, il sut mettre la Parole de Dieu à la portée des plus simples.
On nous précise que lors de son premier sermon, lorsqu'il monta en chaire,
il eut la désagréable surprise de voir un grand nombre de fidèles sortir de l'église.
Ce n'était pas nouveau, habitude de ses prédécesseurs
qui prêchant durant des heures, et de plus, dans un langage trop savant,
avaient fini par faire fuir l'assistance.
Il révisa la situation en faisant fermer les portes de l'église après la lecture de l'Évangile,
pour faire ses homélies mais surtout en employant un langage plus simple, plus concret,
et en limitant la durée de son sermon à un quart d'heure.
De même pour le langage de la liturgie, qui est un apostolat qui se doit d'attentionner les auditeurs afin de la intéresser...
S'apercevant que celle qui était alors en vigueur n'intéressait pas le peuple,
il se fit le promoteur d'une liturgie célébrée
dans la lague que les gens comprenaient,
et à laquelle ils pouvaient prendre une part active.
II eut le souci des plus pauvres de son diocèse.
Les marginaux,
les «laissés-pour-compte »,
les prisonniers,
les païens,
et même les hérétiques
(il sut faire la distinction entre la personne et les idées partagées):
tout cela perdura dans son ministère et en fit l'objet constant de sa sollicitude.
Il présida aussi plusieurs conciles régionaux
où furent édictés des points de doctrine et des règles concernant la discipline ecclésiastique.
Comme en 529: concile d'Orange, où il élabora sur la doctrine de la grâce...
Césaire fut d'autant plus attentif aussi à la vie monastique qu'il avait été lui-même moine et Abbé.
Il rédigea deux règle, une pour les hommes et une autre pour les femmes.
Sa sœur, nommée Césarie, fut supérieure d'une communauté de moniales que Césaire avait fondée.
-elle est fêtée le 12 janvier comme sainte Césarie d'Arles...-
Ayant connu des périodes de persécutions, et il fut un temps exilé.
Il mourut le 27 août 542 (ou 543), âgé de soixante-treize ans.
Il est inscrit au calendrier liturgique de l'Église orthodoxe à la date du 27 août.
----
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'août
29 août –
Martyre de saint Jean Baptiste- – (mémoire)
né - –
-lectures : -Jérémie 1: 17-19; Marc 6: 17-29 –
–bréviaire : -- -+-- Homélie de saint Bède le Vénérable -
--.
Les quatre évangiles mettent au commencement de l'activité de Jésus
la figure de Jean-Baptiste et le présentent comme son précurseur-
Son nom était Jean -
nous parlons du précurseur,
l'une des deux figures qui, de manière particulière, préparent la venue du Messie;
l'autre figure est la Vierge Marie que la liturgie mettra en avant dans le temps de l'Avent.
La première figure, parce qu'elle est précurseure,
est Jean-Baptiste, Précurseur annonciateur, né d'une famille sacerdotale, préparateur à la venue contemporaine du Christ, lorsque le temps, annoncé, fut accompli.
Les quatre évangiles mettent au commencement de l'activité de Jésus
la figure de Jean-Baptiste et le présentent comme son précurseur.
Jean, comme fils de Zacharie et d'Elisabeth, tous deux de familles sacerdotales,
est non seulement le dernier des prophètes prévus à la prédication au service du Peuple élu,
mais il représente aussi le sacerdoce de l'Ancienne Alliance ;
il prépare les hommes au temps venu d'entamer, telle qu'annoncée,
la Nouvelle Alliance, qui doit être inaugurée par Jésus le Christ.
Saint Luc a anticipé le lien entre les deux figures et leurs missions respectives,
en les situant dans les deux récits de l'enfance.
Déjà dans leur conception et dans leur naissance, Jésus et Jean sont mis en relation entre eux.
Comme Samuel le prophète, comme Isaac le patriarche,
Jean le Baptiste naît d'une mère jusque-là stérile.
Elisabeth, sa mère, a été stérile dans la période où elle aurait dû pouvoir enfanter;
et maintenant, qu'elle est vieille, elle ne pourra plus avoir d'enfants,
et son surnom survint: «la femme stérile», vieille et humiliée.
Jean-Baptiste naît ainsi d'une femme stérile, comme Dieu les fait naître par sa volonté,
c'est-à-dire, à un moment où on ne l'attendait plus:
il est le dernier prophète de l'Ancien Testament.
Le vieil arbre qui semblait mourant va encore donner du fruit, Dieu n'a pas abandonné son peuple.
-
Luc situe historiquement la vie du Baptiste:
«L'an 15 du principat de Tibère César,
Ponce Pilate étant gouverneur de Judée
sous le pontificat d'Anne et Caïphe» (Luc 3: 1-2).
C'est à l'intérieur de ce cadre historique que se situe le véritable grand événement,
la naissance du Christ, que ses contemporains ne remarquent même pas.
Jean-Baptiste se décrit: Je suis «la Voix de celui qui crie dans le désert:
"Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers"» (Luc 3: 4).
La voix proclame la Parole mais, dans ce cas-ci, la Parole de Dieu précède,
dans la mesure où c'est elle qui descend sur Jean, fils de Zacharie, au désert (Luc 3: 2).
Saint Augustin aussi fait ce commentaire :
«Jean est la voix, mais le Seigneur, au commencement, était le Verbe.
Jean est une voix dans le temps; le Christ était au commencement la Parole éternelle.
Enlève la Parole, que devient la voix?
Vidée de tout sens, elle n'est que vain bruit.
Sans la Parole, la voix frappe l'oreille, elle n'édifie pas le cœur» (Discours 293,3).
La bouche du Précurseur est une épée tranchante, une flèche acérée:
«Engeance de vipères! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient?
Produisez donc un fruit digne de la conversion.
N'allez pas dire en vous-mêmes: "Nous avons Abraham pour père";
car, je vous le dis: des pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham.
Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres:
tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu.»
Prédication énergique, qui doit conduire à une nouvelle nécessité:
être baptisé pour être purifié des péchés.
Et les foules enthousiastes viennent à lui, désireuses de se convertir,
d'être à l'écoute du vrai Dieu, d'obtenir le pardon de leurs péchés,
pour être, comme demandé, préparées à la venue du messie.
Un prophète n'est pas destiné à s'annoncer soi-même;
sa prédication vient en son temps, vient pour préparer les chemins du Messie annoncé qu'il vînt.
Jean n'a pas tout prévu, personne ne prévoit tout des comment...
c'est la manière d'agir de ce Messie qui se réserve de se faire personnellement connaître.
''Qui suis-je?'' en tout ce que Je Suis, vous le découvrirez... par moi en sa totalité le moment venu...
Jean attendait-il un messie glorieux et triomphal, qui réglerait le sort des occupants et des pécheurs?
Il le découvrira aussi; il aurait à le baptiser, parce qu'il viendra à lui pour lui demander...
Jésus vient se faire ainsi solidaire du peuple des pécheurs.
« C'est moi qui devrais être baptisé par toi,
je ne suis même pas digne de défaire la courroie de tes sandales, dit Jean ».
On découvre tous qui est Jésus:
c'est au moment où il reçoit le baptême de Jean que Jésus
peut voir l'Esprit Saint descendre comme une colombe,
et le Père se fait entendre au peuple :
« tu es mon Fils bien aimé ».
C'est en suivant la voie proposée par Jean que Jésus fait connaître
la confirmation la plus forte de la mission qui est la sienne.
-
Un peu plus tard, Jean désignera à ses propres disciples Jésus comme l'Agneau de Dieu qu'il faut suivre ,
en ajoutant «il faut qu'il croisse et que je diminue».
Jean, le rabbi Jean, accepte qu'un autre, plus grand que lui, sera un plus grand maître que lui...
Il n'a été que le précurseur, leur annonce-t-il, celui qui a préparé le chemin du Seigneur,
d'où peu de temps après que Jésus ait commencé sa prédication publique, il sera arrêté, sa mission, accomplie.
Jean meurt, décapité dans sa cellule,
à la suite d'une promesse stupide du roi Hérode.
Une mort absurde, mais une Vie réussie.
Il faut entendre ce que Jésus dit de lui:
Jean a été «le plus grand des enfants des hommes».
Jésus voue à Jean une admiration profonde.
Jean-Baptiste a ainsi eu un grand rôle, et il l'a été toujours en fonction du Christ.
Le dernier prophète d'Israël, il a rendu témoignage au messie d'Israël, ce fût sa grandeur;
il saura que ce messie ne serait pas seulement un roi puissant,
mais le sauveur du monde qui vainquît la mort elle-même.
Et c'est cette victoire de Jésus sur la mort qui fait de la fidélité même de Jean Baptiste sa mission être une victoire.
Comme dans notre vie, nous connaîtrons seulement le jour de notre mort, la valeur de nos actions valeureuses.
On peut par ailleurs reconnaître que
lorsque le petit Jean Baptiste, dans le ventre de sa mère,
a tressailli d'allégresse en sentant s'approcher son sauveur,
ce jour-là il ne s'est pas trompé.
Aujourd'hui, il est entré dans la gloire du Royaume que Jésus a inaugurée par sa résurrection.
Et maintenant, c'est à notre tour que revient la tâche
d'écouter la voix de saint Jean-Baptiste pour laisser à Jésus,
la Parole qui nous sauve, un espace dans notre cœur, pour l'accueillir.
Dans notre société de consommation, où l'on est tenté de chercher la joie
dans les choses matérielles, le Baptiste nous enseigne à vivre de manière
essentielle, et reconnaître au plus profond de nous-mêmes, reconnaissants,
le Fils de Dieu venu apporter aux hommes la paix, la vie et la véritable joie.
Voyons en ouvrant les yeux de la foi, dans l'humble grotte de Bethléem, le salut de Dieu (Luc.3: 6).
---
À suivre
29 août –
Martyre de saint Jean Baptiste- – (mémoire)
né - –
-lectures : -Jérémie 1: 17-19; Marc 6: 17-29 –
–bréviaire : -- -+-- Homélie de saint Bède le Vénérable -
--.
Les quatre évangiles mettent au commencement de l'activité de Jésus
la figure de Jean-Baptiste et le présentent comme son précurseur-
Son nom était Jean -
nous parlons du précurseur,
l'une des deux figures qui, de manière particulière, préparent la venue du Messie;
l'autre figure est la Vierge Marie que la liturgie mettra en avant dans le temps de l'Avent.
La première figure, parce qu'elle est précurseure,
est Jean-Baptiste, Précurseur annonciateur, né d'une famille sacerdotale, préparateur à la venue contemporaine du Christ, lorsque le temps, annoncé, fut accompli.
Les quatre évangiles mettent au commencement de l'activité de Jésus
la figure de Jean-Baptiste et le présentent comme son précurseur.
Jean, comme fils de Zacharie et d'Elisabeth, tous deux de familles sacerdotales,
est non seulement le dernier des prophètes prévus à la prédication au service du Peuple élu,
mais il représente aussi le sacerdoce de l'Ancienne Alliance ;
il prépare les hommes au temps venu d'entamer, telle qu'annoncée,
la Nouvelle Alliance, qui doit être inaugurée par Jésus le Christ.
Saint Luc a anticipé le lien entre les deux figures et leurs missions respectives,
en les situant dans les deux récits de l'enfance.
Déjà dans leur conception et dans leur naissance, Jésus et Jean sont mis en relation entre eux.
Comme Samuel le prophète, comme Isaac le patriarche,
Jean le Baptiste naît d'une mère jusque-là stérile.
Elisabeth, sa mère, a été stérile dans la période où elle aurait dû pouvoir enfanter;
et maintenant, qu'elle est vieille, elle ne pourra plus avoir d'enfants,
et son surnom survint: «la femme stérile», vieille et humiliée.
Jean-Baptiste naît ainsi d'une femme stérile, comme Dieu les fait naître par sa volonté,
c'est-à-dire, à un moment où on ne l'attendait plus:
il est le dernier prophète de l'Ancien Testament.
Le vieil arbre qui semblait mourant va encore donner du fruit, Dieu n'a pas abandonné son peuple.
-
Luc situe historiquement la vie du Baptiste:
«L'an 15 du principat de Tibère César,
Ponce Pilate étant gouverneur de Judée
sous le pontificat d'Anne et Caïphe» (Luc 3: 1-2).
C'est à l'intérieur de ce cadre historique que se situe le véritable grand événement,
la naissance du Christ, que ses contemporains ne remarquent même pas.
Jean-Baptiste se décrit: Je suis «la Voix de celui qui crie dans le désert:
"Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers"» (Luc 3: 4).
La voix proclame la Parole mais, dans ce cas-ci, la Parole de Dieu précède,
dans la mesure où c'est elle qui descend sur Jean, fils de Zacharie, au désert (Luc 3: 2).
Saint Augustin aussi fait ce commentaire :
«Jean est la voix, mais le Seigneur, au commencement, était le Verbe.
Jean est une voix dans le temps; le Christ était au commencement la Parole éternelle.
Enlève la Parole, que devient la voix?
Vidée de tout sens, elle n'est que vain bruit.
Sans la Parole, la voix frappe l'oreille, elle n'édifie pas le cœur» (Discours 293,3).
La bouche du Précurseur est une épée tranchante, une flèche acérée:
«Engeance de vipères! Qui vous a appris à fuir la colère qui vient?
Produisez donc un fruit digne de la conversion.
N'allez pas dire en vous-mêmes: "Nous avons Abraham pour père";
car, je vous le dis: des pierres que voici, Dieu peut faire surgir des enfants à Abraham.
Déjà la cognée se trouve à la racine des arbres:
tout arbre qui ne produit pas de bons fruits va être coupé et jeté au feu.»
Prédication énergique, qui doit conduire à une nouvelle nécessité:
être baptisé pour être purifié des péchés.
Et les foules enthousiastes viennent à lui, désireuses de se convertir,
d'être à l'écoute du vrai Dieu, d'obtenir le pardon de leurs péchés,
pour être, comme demandé, préparées à la venue du messie.
Un prophète n'est pas destiné à s'annoncer soi-même;
sa prédication vient en son temps, vient pour préparer les chemins du Messie annoncé qu'il vînt.
Jean n'a pas tout prévu, personne ne prévoit tout des comment...
c'est la manière d'agir de ce Messie qui se réserve de se faire personnellement connaître.
''Qui suis-je?'' en tout ce que Je Suis, vous le découvrirez... par moi en sa totalité le moment venu...
Jean attendait-il un messie glorieux et triomphal, qui réglerait le sort des occupants et des pécheurs?
Il le découvrira aussi; il aurait à le baptiser, parce qu'il viendra à lui pour lui demander...
Jésus vient se faire ainsi solidaire du peuple des pécheurs.
« C'est moi qui devrais être baptisé par toi,
je ne suis même pas digne de défaire la courroie de tes sandales, dit Jean ».
On découvre tous qui est Jésus:
c'est au moment où il reçoit le baptême de Jean que Jésus
peut voir l'Esprit Saint descendre comme une colombe,
et le Père se fait entendre au peuple :
« tu es mon Fils bien aimé ».
C'est en suivant la voie proposée par Jean que Jésus fait connaître
la confirmation la plus forte de la mission qui est la sienne.
-
Un peu plus tard, Jean désignera à ses propres disciples Jésus comme l'Agneau de Dieu qu'il faut suivre ,
en ajoutant «il faut qu'il croisse et que je diminue».
Jean, le rabbi Jean, accepte qu'un autre, plus grand que lui, sera un plus grand maître que lui...
Il n'a été que le précurseur, leur annonce-t-il, celui qui a préparé le chemin du Seigneur,
d'où peu de temps après que Jésus ait commencé sa prédication publique, il sera arrêté, sa mission, accomplie.
Jean meurt, décapité dans sa cellule,
à la suite d'une promesse stupide du roi Hérode.
Une mort absurde, mais une Vie réussie.
Il faut entendre ce que Jésus dit de lui:
Jean a été «le plus grand des enfants des hommes».
Jésus voue à Jean une admiration profonde.
Jean-Baptiste a ainsi eu un grand rôle, et il l'a été toujours en fonction du Christ.
Le dernier prophète d'Israël, il a rendu témoignage au messie d'Israël, ce fût sa grandeur;
il saura que ce messie ne serait pas seulement un roi puissant,
mais le sauveur du monde qui vainquît la mort elle-même.
Et c'est cette victoire de Jésus sur la mort qui fait de la fidélité même de Jean Baptiste sa mission être une victoire.
Comme dans notre vie, nous connaîtrons seulement le jour de notre mort, la valeur de nos actions valeureuses.
On peut par ailleurs reconnaître que
lorsque le petit Jean Baptiste, dans le ventre de sa mère,
a tressailli d'allégresse en sentant s'approcher son sauveur,
ce jour-là il ne s'est pas trompé.
Aujourd'hui, il est entré dans la gloire du Royaume que Jésus a inaugurée par sa résurrection.
Et maintenant, c'est à notre tour que revient la tâche
d'écouter la voix de saint Jean-Baptiste pour laisser à Jésus,
la Parole qui nous sauve, un espace dans notre cœur, pour l'accueillir.
Dans notre société de consommation, où l'on est tenté de chercher la joie
dans les choses matérielles, le Baptiste nous enseigne à vivre de manière
essentielle, et reconnaître au plus profond de nous-mêmes, reconnaissants,
le Fils de Dieu venu apporter aux hommes la paix, la vie et la véritable joie.
Voyons en ouvrant les yeux de la foi, dans l'humble grotte de Bethléem, le salut de Dieu (Luc.3: 6).
---
À suivre
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de septembre
9 septembre –
(Bhx) Alain de la Roche- – ()
né v 1428 8 septembre - 1475 8 septembre –
-lectures : - –
–bréviaire : -- -+---
--.
Béatifié par la Voix populaire.
Le Bienheureux Alain de la Roche naquit en Bretagne, le 8 Septembre, vers l'année 1428.
Il prit l'habit de saint Dominique au Couvent de Dinan, en Haute-Bretagne, et y fit profession.
Lui-même avoue humblement dans ses écrits que
les commencements de sa vie religieuse ne répondirent pas d'abord à l'idéal qui se développera par la suite.
Il quitta son pays natal pour rechercher la pratique de l'observance primitive,
et alla demander aux Couvents de Hollande la formation qu’il recherchait.
Le trait distinctif de sa vertu fut une tendre et filiale dévotion à Marie.
Voilà sa plus grande aspiration...
Il aimait si cordialement sa Mère du Ciel, qu'il ne pouvait que penser à Elle:
il ne pouvait rien dire, ni entreprendre, ni terminer ses travaux qu'il ne l'eût saluée par l'Ave Maria.
Un de ses disciples a écrit que
"sans cesse cette prière revenait sur ses lèvres
- dans ses prédications;
- dans ses entretiens privés;
- dans ses voyages;
- dans ses travaux."
Cet attrait remarquable pour le culte de Marie le préparait, à son insu, à la mission dont il allait être investi :
celle de faire connaître la dévotion presque oubliée du Rosaire.
On le voit enseigner dans les écoles dominicaines de philosophie et de théologie.
Il revenait toujours à parler de Marie.
C'est seulement quelques années avant sa mort que Marie lui apparut
dans tout l'éclat de Sa beauté Céleste et lui confia la mission de prêcher la pratique du Rosaire.
Elle lui prédit des épreuves; mais Elle le soutint par cette parole :
"Confie-toi en Ma protection maternelle,
Je ne t'abandonnerai jamais."
Il en vint à réciter plusieurs Rosaires chaque jour,
concrétisant du coup une discipline à chaque Ave Maria.
Il a raconté lui-même que sa Sainte Mère lui apparut plusieurs fois pour stimuler son zèle,
et lui faire prêcher le Rosaire, pour écarter les fléaux qui menaçaient l'Église:
Luther allait bientôt paraître ( né 8 ans après sa mort :1483-1546)
Il parcourut nombre de provinces
en France,
en Flandre,
en Saxe,
et obtint, malgré la rage de l'enfer, de grands succès.
Rien de plus palpitant que l'histoire de ses combats et de ses travaux,
où il fut soutenu par de nombreuses visions et par le don des miracles.
Il mourut au jour qu'il avait souhaité, le même que sa naissance, 8 Septembre de l'année 1475.
Partiellemen cf de Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
------------
Voici pour tous ceux qui récitent le chapelet en méditant les mystères du Rosaire « Les Quinze Promesses de Notre-Dame du Rosaire » révélées en 1460 au Bienheureux Alain de la Roche (1428-1475), Révérend Père Dominicain du Couvent de Dinan, grand Apôtre du Rosaire, qui restaura la Dévotion au Très Saint Rosaire en parcourant la France, l'Allemagne et les Pays Bas et Fondateur des Confréries du Rosaire.
Les « Quinze Promesses de Notre-Dame du Rosaire » du Bx Alain de la Roche :
1. Celui qui persévérera dans la récitation de mon Rosaire recevra toutes les Grâces qu'il demandera.
2. Je promets ma très spéciale Protection et de grands Bienfaits à ceux qui réciteront dévotement mon Rosaire.
3. Le Rosaire sera un bouclier puissant contre l'enfer, détruira les vices, délivrera du péché, abattra l'hérésie.
4. Le Rosaire fera germer les vertus et obtiendra aux âmes la Miséricorde divine ; il substituera dans les cœurs l'Amour de Dieu à l'amour du monde, les élevant au désir des biens célestes et éternels. Que d'âmes se sanctifieront ainsi !
5. Celui qui se confie à moi par le Rosaire ne périra pas.
6. Celui qui récitera pieusement mon Rosaire en méditant ses Mystères, ne mourra pas de mauvaise mort ; pécheur, il se convertira ; juste, il persévéra dans la grâce, et en tout cas, il sera admis à la Vie éternelle.
7. Les vrais dévots de mon Rosaire ne mourront pas sans le secours de l'Eglise.
8. Je veux que tous ceux qui réciteront mon Rosaire trouvent dans leur vie et à leur mort lumière et plénitude de grâces, et qu'ils participent aux mérites des Bienheureux.
9. Je délivrerai promptement du Purgatoire les âmes dévotes au Rosaire.
10. Les vrais fils de mon Rosaire jouiront au Ciel d'une gloire singulière.
11. Tout ce qu'on demandera par le Rosaire, on l'obtiendra.
12. J'assisterai en tous leurs besoins ceux qui propageront mon Rosaire.
13. J'ai obtenu de mon Fils que les confrères du saint Rosaire aient pour frères en la vie et en la mort les Saints du Ciel.
14. Ceux qui récitent mon Rosaire sont mes fils bienaimés, les frères de Jésus-Christ.
15. La dévotion du Rosaire est un signe évident de prédestination.
-----
La Prière du Bienheureux Alain de la Roche « Ô Mère ! Voilà mon âme, voilà mon corps, ils sont à Vous » :
« Vierge Sainte, dont la gloire, après celle de Dieu, surpasse toutes nos pensées ; Vierge la plus Sainte entre tous les saints, souveraine Dispensatrice de la grâce, Mère de notre salut et de tous les biens, pourrait-on sans folie cesser de Vous aimer, cesser de Vous honorer, de Vous invoquer ? N'êtes-Vous pas notre lumière, notre secours, notre consolatrice, notre refuge, et après votre adorable Fils, toute notre espérance, tout notre bonheur ? Oh ! Mille fois heureux, ceux qui savent Vous aimer, Vous honorer, Vous servir en enfants dévoués ! Ô Mère ! Voilà mon âme, voilà mon corps, ils sont à Vous. Que vos Leçons, que votre Protection m'accompagnent partout et toujours, Vous, ma défense et ma vie ! Ainsi-soit-il. »
----
Voir Le psautier marial du rosaire d'Alain de la Roche
http://www.beatoalano.it/pdf/libro_tradotto/PSALTERIUM_ALAIN_DE_LA_ROCHE-Fran%C3%A7ais.pdf
9 septembre –
(Bhx) Alain de la Roche- – ()
né v 1428 8 septembre - 1475 8 septembre –
-lectures : - –
–bréviaire : -- -+---
--.
Béatifié par la Voix populaire.
Le Bienheureux Alain de la Roche naquit en Bretagne, le 8 Septembre, vers l'année 1428.
Il prit l'habit de saint Dominique au Couvent de Dinan, en Haute-Bretagne, et y fit profession.
Lui-même avoue humblement dans ses écrits que
les commencements de sa vie religieuse ne répondirent pas d'abord à l'idéal qui se développera par la suite.
Il quitta son pays natal pour rechercher la pratique de l'observance primitive,
et alla demander aux Couvents de Hollande la formation qu’il recherchait.
Le trait distinctif de sa vertu fut une tendre et filiale dévotion à Marie.
Voilà sa plus grande aspiration...
Il aimait si cordialement sa Mère du Ciel, qu'il ne pouvait que penser à Elle:
il ne pouvait rien dire, ni entreprendre, ni terminer ses travaux qu'il ne l'eût saluée par l'Ave Maria.
Un de ses disciples a écrit que
"sans cesse cette prière revenait sur ses lèvres
- dans ses prédications;
- dans ses entretiens privés;
- dans ses voyages;
- dans ses travaux."
Cet attrait remarquable pour le culte de Marie le préparait, à son insu, à la mission dont il allait être investi :
celle de faire connaître la dévotion presque oubliée du Rosaire.
On le voit enseigner dans les écoles dominicaines de philosophie et de théologie.
Il revenait toujours à parler de Marie.
C'est seulement quelques années avant sa mort que Marie lui apparut
dans tout l'éclat de Sa beauté Céleste et lui confia la mission de prêcher la pratique du Rosaire.
Elle lui prédit des épreuves; mais Elle le soutint par cette parole :
"Confie-toi en Ma protection maternelle,
Je ne t'abandonnerai jamais."
Il en vint à réciter plusieurs Rosaires chaque jour,
concrétisant du coup une discipline à chaque Ave Maria.
Il a raconté lui-même que sa Sainte Mère lui apparut plusieurs fois pour stimuler son zèle,
et lui faire prêcher le Rosaire, pour écarter les fléaux qui menaçaient l'Église:
Luther allait bientôt paraître ( né 8 ans après sa mort :1483-1546)
Il parcourut nombre de provinces
en France,
en Flandre,
en Saxe,
et obtint, malgré la rage de l'enfer, de grands succès.
Rien de plus palpitant que l'histoire de ses combats et de ses travaux,
où il fut soutenu par de nombreuses visions et par le don des miracles.
Il mourut au jour qu'il avait souhaité, le même que sa naissance, 8 Septembre de l'année 1475.
Partiellemen cf de Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
------------
Voici pour tous ceux qui récitent le chapelet en méditant les mystères du Rosaire « Les Quinze Promesses de Notre-Dame du Rosaire » révélées en 1460 au Bienheureux Alain de la Roche (1428-1475), Révérend Père Dominicain du Couvent de Dinan, grand Apôtre du Rosaire, qui restaura la Dévotion au Très Saint Rosaire en parcourant la France, l'Allemagne et les Pays Bas et Fondateur des Confréries du Rosaire.
Les « Quinze Promesses de Notre-Dame du Rosaire » du Bx Alain de la Roche :
- Autres précisions:
- Très attaché à la dévotion mariale, il l'enseigne dans diverses écoles dominicaines flamandes,
développe la dévotion du chapelet et fonde les Confréries du Rosaire.
La première voit le jour à Douai en 1470.
Il coordonne le chapelet et l’enrichit.
De cinquante Ave Maria entrecoupés de cinq Pater noster,
il le multiplia par trois pour l'associer aux 150 Psaumes bibliques
en y ajoutant les méditations des mystères
composant les faits majeurs de la vie de Jésus et de sa mère
(mystères joyeux,
glorieux
et douloureux).
Dans ses écrits, il confie quinze promesses (protections et grâces) mariales
aux fidèles attachés au Rosaire qui furent approuvées par le Vatican en 1895.
La Vierge Marie lui serait apparue plusieurs fois à partir de 1470.
Quoiqu'il connut un certain nombre de désaccords sa dévotion fut approuvée officiellement
par le pape Sixte IV ...
Il passa les dernières années de sa vie à parcourir la France, la Flandre et la Saxe pour développer le culte du Rosaire.
Il meurt à Zwolle en Hollande le 8 septembre 1475 où il est enterré dans le chœur de l'église des Dominicains (Dominicanenkerk). Sous les auspices de l'ordre des Prêcheurs, la prière du Rosaire a, depuis lors,
pris une place importante dans la vie de l'Église
et Alain de la Roche a acquis une renommée internationale
en tant qu'inventeur du chapelet du Rosaire (en 15 méditations)
et l'un de ses grand promoteur ou apôtre.
La Vierge avec saint Dominique et le bienheureux Alain.
1. Celui qui persévérera dans la récitation de mon Rosaire recevra toutes les Grâces qu'il demandera.
2. Je promets ma très spéciale Protection et de grands Bienfaits à ceux qui réciteront dévotement mon Rosaire.
3. Le Rosaire sera un bouclier puissant contre l'enfer, détruira les vices, délivrera du péché, abattra l'hérésie.
4. Le Rosaire fera germer les vertus et obtiendra aux âmes la Miséricorde divine ; il substituera dans les cœurs l'Amour de Dieu à l'amour du monde, les élevant au désir des biens célestes et éternels. Que d'âmes se sanctifieront ainsi !
5. Celui qui se confie à moi par le Rosaire ne périra pas.
6. Celui qui récitera pieusement mon Rosaire en méditant ses Mystères, ne mourra pas de mauvaise mort ; pécheur, il se convertira ; juste, il persévéra dans la grâce, et en tout cas, il sera admis à la Vie éternelle.
7. Les vrais dévots de mon Rosaire ne mourront pas sans le secours de l'Eglise.
8. Je veux que tous ceux qui réciteront mon Rosaire trouvent dans leur vie et à leur mort lumière et plénitude de grâces, et qu'ils participent aux mérites des Bienheureux.
9. Je délivrerai promptement du Purgatoire les âmes dévotes au Rosaire.
10. Les vrais fils de mon Rosaire jouiront au Ciel d'une gloire singulière.
11. Tout ce qu'on demandera par le Rosaire, on l'obtiendra.
12. J'assisterai en tous leurs besoins ceux qui propageront mon Rosaire.
13. J'ai obtenu de mon Fils que les confrères du saint Rosaire aient pour frères en la vie et en la mort les Saints du Ciel.
14. Ceux qui récitent mon Rosaire sont mes fils bienaimés, les frères de Jésus-Christ.
15. La dévotion du Rosaire est un signe évident de prédestination.
-----
La Prière du Bienheureux Alain de la Roche « Ô Mère ! Voilà mon âme, voilà mon corps, ils sont à Vous » :
« Vierge Sainte, dont la gloire, après celle de Dieu, surpasse toutes nos pensées ; Vierge la plus Sainte entre tous les saints, souveraine Dispensatrice de la grâce, Mère de notre salut et de tous les biens, pourrait-on sans folie cesser de Vous aimer, cesser de Vous honorer, de Vous invoquer ? N'êtes-Vous pas notre lumière, notre secours, notre consolatrice, notre refuge, et après votre adorable Fils, toute notre espérance, tout notre bonheur ? Oh ! Mille fois heureux, ceux qui savent Vous aimer, Vous honorer, Vous servir en enfants dévoués ! Ô Mère ! Voilà mon âme, voilà mon corps, ils sont à Vous. Que vos Leçons, que votre Protection m'accompagnent partout et toujours, Vous, ma défense et ma vie ! Ainsi-soit-il. »
----
Voir Le psautier marial du rosaire d'Alain de la Roche
http://www.beatoalano.it/pdf/libro_tradotto/PSALTERIUM_ALAIN_DE_LA_ROCHE-Fran%C3%A7ais.pdf
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de septembre
16 septembre –
saint Corneille et saint Cyprien- – (mémoire)
- saint Corneille pape 251- 253 –
- saint Cyprien né à Carthage v 210 - à Carthage 258 14 septembre -
Martyrs
----------------
-lectures : - 2 Corinthiens 4: 7-1; Jean 17: 11-19–
–bréviaire :
-2 LECTURES AU CHOIX :
-- -+---Lettre de saint Cyprien au pape saint Corneille /
OU : -- -+---Actes proconsulaires sur le martyre de saint Cyprien -
-----
Saint Cyprien est le patron principal de l'Afrique du Nord, où il est fêté ce même jour.
Il est inscrit au calendrier liturgique de l'Église orthodoxe à la date du 31 août.
Dans la liste des saints dont on fait mention dans la première prière eucharistique,
figurent Corneille et Cyprien. Ils ont été associés dans une même célébration
à cause de leur amitié et de leur action commune dans l'Église.
Corneille mourut en exil en 253, après deux ans seulement d'un pontificat troublé par un schisme,
et victime des attaques de l’antipape Novatien (antipape mars 251 – 258 - -environ 7 ans).
Cyprien, né vers 210, nous est mieux connu.
Il est l'une des grandes figures de l'Afrique chrétienne des premiers siècles.
Il nous a laissé des lettres et des traités,
l'un en particulier sur l'unité de l'Église, cité au concile Vatican II.
Ancien avocat converti du paganisme, évêque de Carthage (dans la Tunisie actuelle),
par sa forte personnalité et sa valeur théologique,
il eut une influence considérable dans l'Église.
En ces temps troublés où la discipline ecclésiastique se cherchait encore,
son désir de l'unité l'amena à s'opposer un temps au pape.
Ce genre de tensions, si elles sont vécues dans la loyauté et la charité,
sont finalement fécondes.
Nous sommes encore au temps des persécutions.
Après des accalmies, elles reprennent.
Cyprien avait échappé à celle de Dèce. - Dèce empereur 249-251; -
Puis
l'empereur Valérien, - Valérien empereur 253-260-
d'abord tolérant, devint persécuteur à son tour.
Un édit décréta alors la mort pour le clergé.
Le proconsul fit arrêter Cyprien et lui dit:
— « Les très saints empereurs Valérien et Gallien ont daigné
m'adresser une lettre où ils prescrivent
que ceux qui ne reconnaissent pas la religion romaine doivent accomplir
cependant ses cérémonies. Que réponds-tu?»
Cyprien répond :
—«Je suis chrétien , évêque. Je ne connais d'autres dieux que le Dieu unique et vrai ..
C'est lui que je prie jour et nuit... Nous le prions pour tous les hommes.»
Pour cette fois, Cyprien ne fut qu'exilé. ((257))
Au bout d'un an il fut rappelé par un nouveau consul, et interrogé :
—«Es-tu Cyprien ?
— Je le suis.
— La volonté des très saints empereurs est que tu sacrifies.
— Je ne sacrifierai pas !
— Réfléchis.
— Exécute les ordres que tu as reçus.»
Cyprien fut décapité
après avoir fait donner au bourreau vingt-cinq pièces d'or.
La naissance au ciel des amis de Dieu vaut bien qu'on remercie ceux qui y contribuent !
C'était le 14 septembre 258.
Saint Cyprien est le patron principal de l'Afrique du Nord, où il est fêté ce même jour.
Il est inscrit au calendrier liturgique de l'Église orthodoxe à la date du 31 août.
---
16 septembre –
saint Corneille et saint Cyprien- – (mémoire)
- saint Corneille pape 251- 253 –
- saint Cyprien né à Carthage v 210 - à Carthage 258 14 septembre -
Martyrs
----------------
-lectures : - 2 Corinthiens 4: 7-1; Jean 17: 11-19–
–bréviaire :
-2 LECTURES AU CHOIX :
-- -+---Lettre de saint Cyprien au pape saint Corneille /
OU : -- -+---Actes proconsulaires sur le martyre de saint Cyprien -
-----
Saint Cyprien est le patron principal de l'Afrique du Nord, où il est fêté ce même jour.
Il est inscrit au calendrier liturgique de l'Église orthodoxe à la date du 31 août.
Dans la liste des saints dont on fait mention dans la première prière eucharistique,
figurent Corneille et Cyprien. Ils ont été associés dans une même célébration
à cause de leur amitié et de leur action commune dans l'Église.
- prière eucharistique 1 :
- Prière Eucharistique I(Canon romain)
Après la préface et le Sanctus, le prêtre poursuit, les mains étendues
Père infiniment bon,
toi vers qui montent nos louanges,
nous te supplions
par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur, Il joint les mains
d’accepter et de bénir X Il fait un signe de croix sur le pain et le calice puis étend les mains
ces offrandes saintes.
Nous te les présentons
avant tout pour ta sainte Église catholique:
accorde-lui la paix et protège-la,
daigne la rassembler dans l’unité
et la gouverner par toute la terre;
nous les présentons en même temps
pour ton serviteur le Pape N.,
pour notre évêque N.
et tous ceux qui veillent fidèlement
sur la foi catholique reçue des Apôtres.
Souviens-toi, Seigneur, de tes serviteurs (de N. et N.)
et de tous ceux qui sont ici réunis,
dont tu connais la foi et l’attachement.
Il joint les mains, prie en silence, puis il reprend, les mains étendues:
Nous t’offrons pour eux,
ou ils t’offrent pour eux-mêmes et tous les leurs
ce sacrifice de louange,
pour leur propre rédemption,
pour le salut qu’ils espèrent;
et ils te rendent cet hommage,
à toi, Dieu éternel, vivant et vrai.
Textes propres: Dimanche, Noël, Pâques, p. suivante. Les autres variantes se trouvent à leur place dans le Propre.
Dans la communion de toute l’Église,
nous voulons nommer en premier lieu
la bienheureuse Marie toujours Vierge,
Mère de notre Dieu et Seigneur, Jésus Christ;
saint Joseph, son époux,
les saints Apôtres et Martyrs
Pierre et Paul, André,
[Jacques et Jean, Thomas, Jacques et Philippe,
Barthélemy et Matthieu, Simon et Jude,
Lin, Clet, Clément, Sixte, Corneille et Cyprien,
Laurent, Chrysogone, Jean et Paul, Côme et Damien,]
et tous les saints.
Accorde-nous, par leur prière et leurs mérites,
d’être, toujours et partout,
fort de ton secours et de ta protection.COMMUNICANTES PROPRESLe dimanche
Dans la communion de toute l’Église,
en ce premier jour de la semaine,
nous célébrons le jour
où le Christ est ressuscité d´entre les morts;
et nous voulons nommer en premier lieu
la bienheureuse Marie toujours Vierge,
Mère de notre Dieu et Seigneur, Jésus Christ;
De la Nativité du Seigneur jusqu´au 1er janvier inclus:
Dans la communion de toute l´Église,
nous célébrons (la nuit très sainte) - ou le jour très saint -
où Marie, dans la gloire de sa virginité,
enfanta le Sauveur du monde;
et nous voulons nommer en premier lieu
cette Vierge bienheureuse,
la Mère de notre Dieu et Seigneur, Jésus Christ;
De la Veillée pascale jusqu´au 2e dimanche de Pâques inclus:
Dans la communion de toute l´Église,
nous célébrons (la nuit très sainte) - ou le jour très saint -
où ressuscita selon la chair
notre Seigneur Jésus Christ;
et nous voulons nommer en premier lieu
la bienheureuse Marie toujours Vierge,
Mère de notre Dieu et Seigneur, Jésus Christ;
saint Joseph, son époux,
les saints Apôtres et Martyrs
Pierre et Paul, André.
[Jacques et Jean,
Thomas, Jacques et Philippe,
Barthélemy et Matthieu,
Simon et Jude,
Lin, Clet, Clément,
Sixte, Corneille et Cyprien,
Laurent, Chrysogone, Jean et Paul,
Côme et Damien,] et tous les saints.
Accorde-nous, par leur prière et leurs mérites,
d´être, toujours et partout,
forts de ton secours et de ta protection.
etc.
http://www.clerus.org/clerus/dati/2000-02/14-6/PrexEuch.rtf.html
Corneille mourut en exil en 253, après deux ans seulement d'un pontificat troublé par un schisme,
et victime des attaques de l’antipape Novatien (antipape mars 251 – 258 - -environ 7 ans).
- concernant l'hérésie novatienne:
Novatien né 220-258, il a été le 2e antipape dans l'histoire de l'Église. Il avait été ordonné par le pape Fabien (pape de 236-250, exécuté pendant la persécution sous Dèce... ). Novatien souhaitait devenir pape; mais ce fut Corneille qui fut élu pape lors d'un synode tenu à Rome réunissant 60 évêque qui validèrent son élection pontificale en automne 251; ils excommunièrent Novatien qui s'était fait élire par 3 évêques qu'il avait réussi à gagner pour se faire élire sans mandat officiel.. Il quitta Rome en 253 à la suite de la persécution de l'empereur Trébonien Galle. Il est à l'origine de l'Église novatianiste qui soutenait à sa suite son insistance à refuser la confession ceux qui étaient tombés dans l'idolâtrie quoique repentant; ils leur refusèrent toute possibilité d'absolution et de retour au sein de l'Église.
Quoique de retour à l'Église après avoir été réadmis, le novatianiste se perpétua, ayant fait des adeptes inconditionnels:
La suite cf en partie:
cliquer sur ce lien
-autre cf missel:
voir la fin du spoiler...
«Les novatiens soutiennent donc que l'on doit refuser l'absolution aux apostats,
et même à ceux qui, après leur baptême, sont tombés dans quelque péché grave,
tel que le meurtre ou l'adultère.
Ils finirent par être amenés, en suivant les déductions logiques (rigoristes) de leur doctrine,
à affirmer que l'Église n'a pas le droit de donner l'absolution aux criminels.
Novat, prêtre de Carthage, chassé d'Afrique par son évêque, Cyprien, se joignit à eux...
soutient les idées de Novatien et les fait partager à plusieurs de ses anciens fidèles d'Afrique.
Le rigorisme de Novatien trouve de nombreux adhérents qui se qualifient de cathares (= purs),
se vêtent de blanc, se séparent de la communion du pontife
et reconnaissent Novatien pour leur évêque.
Celui-ci déclare alors la nomination de Corneille irrégulière
et se fait consacrer évêque de Rome par trois évêques de village qu’il a fait boire (dit-on).
Corneille convoque un concile de 60 évêques,
qui se réunit à Rome en 251.
Novatien est excommunié, les évêques qui l'ont ordonné sont déposés
et on confirme les anciens canons touchant les lapsi (= ''tombés''). [ayant droit à l'absolution]-
On continue à recevoir à la pénitence publique ceux qui sont tombés
et qui témoignent du repentir,
et à réduire au rang rétrograde (et non pas excommuniés) de laïcs les évêques ou prêtres apostats.
Novatien, quant à lui, organise son Église, avec sa hiérarchie.
Il ajoute à sa doctrine que les prêtres ne peuvent remettre les péchés mortels et condamne les secondes noces.
Il adopte la doctrine du montanisme.
Les 2 sectes se fusionnent, et compteront des partisans jusqu'au VIIe siècle.
Il est difficile de discerner l'ampleur de leur dissidence (résorbée en bonne partie). Mais leurs idées firent l'affaire de têtes fortes et furent adoptées par l'une ou l'autre dissidence sans liens entre elles, dont beaucoup se convertirent.
AINSI donc: Le montanisme apparait au moment où l'Église s'organise en système.
Ces chrétiens rejetaient le clergé et toute hiérarchie,
pour mieux exalter le martyre.
Le mouvement fondait aussi son système de croyance sur la promesse de Jésus à ses disciples
de leur envoyer, après sa mort, le Paraclet, l'Esprit de vérité,
qui devait les conduire en toute vérité et demeurer éternellement avec eux
pour leur enseigner les choses qu'ils n'avaient pu comprendre auparavant dans leurs vies.
Cette tendance est toujours celle de toutes les sectes protestataires par la suite et d'aujourd'hui...
Montanus se présenta donc comme l'organe du Paraclet.
Il ne prétendait pas être le Paraclet en lui-même, mais être un médium humain en inspiration prophétique permanente.
Tout ce qu'il pense et dit vient de Dieu.
Les paroles qu'il proférait étaient non les siennes, mais toujours celles du Paraclet.
Ainsi, dans un fragment conservé par Épiphane (au ive siècle), et qui lui a été attribué, il déclare :
« Je suis venu non comme un ange ou un ambassadeur, mais comme Dieu le Père. »
...
Novatien quitte Rome en 253 lors de la persécution de Trébonien Galle.
On ne sait rien des circonstances de sa mort vers 258 ...
Il fut peut-être martyrisé... Ses écrits semblent conservé un bon équilibre d'orthodoxie.
L’Église novatienne a perduré jusqu’à sa fusion formelle
avec l’Église catholique au concile œcuménique de Nicée en 325 qui reçoit les novatiens (8e canon).
Toutefois, durant ce concile, un évêque novatien,
Arcesius, argumente pour prouver que l'on ne doit point admettre les grands pécheurs à la communion.
L'empereur Constantin s'écrie alors : ***
« Dresse une échelle, Arcesius, et monte au ciel tout seul ! »
Le novatianisme a des communautés florissantes aux IVe et Ve siècles :
en Occident, où Ambroise et Augustin ont affaire à lui,
et en Orient (Constantinople, Alexandrie).
Citations
Nous refusons la communion aux grands pécheurs, laissant à Dieu seul le pouvoir de leur pardonner. (Asclépiade, évêque novatien)
Les novatiens furent assez influents en Occident
pour que l’évêque Réticius d’Autun rédigeât contre eux un grand volume (315),
pour que le pape Innocent Ier (401 à 417) écrivît à leur sujet à l’évêque Victrice de Rouen,
pour que l’évêque Pacien de Barcelone dût s’en défendre,
pour que saint Ambroise consacrât son traité De pænitentiæ à réfuter leurs doctrines.
Constantin offrit dans un premier temps aux Novatiens des conditions leur facilitant la réconciliation
pour ensuite tenter d’exterminer ceux qui restaient,
mais, à la faveur des persécutions de Julien l’Apostat, ils purent se reconstituer.
Il fallut attendre le Ve siècle pour les voir disparaître d’Occident et le VIIIe siècle pour n’en plus entendre parler en Orient. http://missel.free.fr/Sanctoral/09/16.php »
Cyprien, né vers 210, nous est mieux connu.
Il est l'une des grandes figures de l'Afrique chrétienne des premiers siècles.
Il nous a laissé des lettres et des traités,
l'un en particulier sur l'unité de l'Église, cité au concile Vatican II.
Ancien avocat converti du paganisme, évêque de Carthage (dans la Tunisie actuelle),
par sa forte personnalité et sa valeur théologique,
il eut une influence considérable dans l'Église.
En ces temps troublés où la discipline ecclésiastique se cherchait encore,
son désir de l'unité l'amena à s'opposer un temps au pape.
Ce genre de tensions, si elles sont vécues dans la loyauté et la charité,
sont finalement fécondes.
Nous sommes encore au temps des persécutions.
Après des accalmies, elles reprennent.
Cyprien avait échappé à celle de Dèce. - Dèce empereur 249-251; -
Puis
l'empereur Valérien, - Valérien empereur 253-260-
d'abord tolérant, devint persécuteur à son tour.
Un édit décréta alors la mort pour le clergé.
Le proconsul fit arrêter Cyprien et lui dit:
— « Les très saints empereurs Valérien et Gallien ont daigné
m'adresser une lettre où ils prescrivent
que ceux qui ne reconnaissent pas la religion romaine doivent accomplir
cependant ses cérémonies. Que réponds-tu?»
Cyprien répond :
—«Je suis chrétien , évêque. Je ne connais d'autres dieux que le Dieu unique et vrai ..
C'est lui que je prie jour et nuit... Nous le prions pour tous les hommes.»
Pour cette fois, Cyprien ne fut qu'exilé. ((257))
Au bout d'un an il fut rappelé par un nouveau consul, et interrogé :
—«Es-tu Cyprien ?
— Je le suis.
— La volonté des très saints empereurs est que tu sacrifies.
— Je ne sacrifierai pas !
— Réfléchis.
— Exécute les ordres que tu as reçus.»
Cyprien fut décapité
après avoir fait donner au bourreau vingt-cinq pièces d'or.
La naissance au ciel des amis de Dieu vaut bien qu'on remercie ceux qui y contribuent !
C'était le 14 septembre 258.
Saint Cyprien est le patron principal de l'Afrique du Nord, où il est fêté ce même jour.
Il est inscrit au calendrier liturgique de l'Église orthodoxe à la date du 31 août.
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_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de septembre
22 septembre –
saint Maurice et ses compagnons – (commémoraison)
né ... - v entre 286 - 290 Agaune (aujourd'hui appelé Saint-Maurice -en-Valais en Suisse) –
----------------
-lectures : - Sagesse 3: 1-9 (ou Apocalypse 7: 13-17); Matthieu 10: 28-33–
–bréviaire : -- -+---La Passion des martyrs d'Agaune. Par saint Eucher.
-saint Eucher né 370-449; fêté 16 novembre
voulut, comme il le dit lui-même,
relater cette histoire du combat de ces valeureux disciples du Christ,
afin qu'elle ne tombe pas dans l'oubli...
-----
L'histoire de ces soldats martyrs s'était transmise de génération en génération,
et saint Eucher, ainsi qu'il le dit, écrit pour que le combat
de ces valeureux disciples du Christ ne tombe pas dans I 'oublie.
Ceux-ci faisaient partie de la légion thébaine.
(Thèbes est le nom grec de la ville d'Égypte antique Ouaset,
aujourd'hui Louxor
sur la rive droite du Nil, dans la Vallée des Rois...)
Originaires d'Égypte, ils servaient dans l'armée romaine.
C'étaient des chrétiens.
Maurice est chef de la légion, supérieur hiérarchique, chef de file, tout au moins, en tant que disciple de Jésus-Christ.
Selon le récit , ils se trouvaient à Agaune,
non loin de Genève, aujourd'hui située dans la région du Valais en Suisse
sous le nom de Saint-Maurice-du-Valais...
lorsqu'on leur demanda d'agir contre d'autres chrétiens, et de sacrifier aux idoles.
-La Passion des martyrs d'Agaune:
http://www.digi-archives.org/pages/echos/ESM039032.pdf
Ils refusèrent d'accomplir ce qu'ils considéraient comme un sacrilège.
On en fit périr d'abord un certain nombre afin de terrifier les autres.
Mais ceux-ci restèrent inébranlables dans leur résolution.
Finalement tous furent massacrés.
Le culte de saint Maurice et de ses compagnons connut une grande diffusion.
Au 9e siècle, leur fête est célébrée à Rome, et partout ailleurs en Occident.
La découverte de leurs restes ne fit qu'ajouter à leur popularité
et à leur gloire posthume.
Une basilique fut construite et reconstruite à l'endroit de leur martyre,
ainsi qu'un monastère.
Des chanoines réguliers s'établirent en ce lieu, et ils y sont encore.
Agaune prit le nom de Saint-Maurice-en-Velais et devint le lieu d'un pèlerinage célèbre.
Comme on pouvait s'y attendre, des ordres militairesse mirent
sous la protection de saint Maurice et de ses compagnons.
Pour nous, évidemment, c'est en tant que soldats du Christ ayant combattu jusqu’au don de la vie,
qu'ils constituent un exemple de foi et de charité.
Saint Maurice est fêté en ce même jour dans l'Église orthodoxe.
----------
22 septembre –
saint Maurice et ses compagnons – (commémoraison)
né ... - v entre 286 - 290 Agaune (aujourd'hui appelé Saint-Maurice -en-Valais en Suisse) –
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-lectures : - Sagesse 3: 1-9 (ou Apocalypse 7: 13-17); Matthieu 10: 28-33–
–bréviaire : -- -+---La Passion des martyrs d'Agaune. Par saint Eucher.
-saint Eucher né 370-449; fêté 16 novembre
voulut, comme il le dit lui-même,
relater cette histoire du combat de ces valeureux disciples du Christ,
afin qu'elle ne tombe pas dans l'oubli...
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L'histoire de ces soldats martyrs s'était transmise de génération en génération,
et saint Eucher, ainsi qu'il le dit, écrit pour que le combat
de ces valeureux disciples du Christ ne tombe pas dans I 'oublie.
Ceux-ci faisaient partie de la légion thébaine.
(Thèbes est le nom grec de la ville d'Égypte antique Ouaset,
aujourd'hui Louxor
sur la rive droite du Nil, dans la Vallée des Rois...)
Originaires d'Égypte, ils servaient dans l'armée romaine.
C'étaient des chrétiens.
Maurice est chef de la légion, supérieur hiérarchique, chef de file, tout au moins, en tant que disciple de Jésus-Christ.
Selon le récit , ils se trouvaient à Agaune,
non loin de Genève, aujourd'hui située dans la région du Valais en Suisse
sous le nom de Saint-Maurice-du-Valais...
lorsqu'on leur demanda d'agir contre d'autres chrétiens, et de sacrifier aux idoles.
-La Passion des martyrs d'Agaune:
http://www.digi-archives.org/pages/echos/ESM039032.pdf
Ils refusèrent d'accomplir ce qu'ils considéraient comme un sacrilège.
On en fit périr d'abord un certain nombre afin de terrifier les autres.
Mais ceux-ci restèrent inébranlables dans leur résolution.
Finalement tous furent massacrés.
Le culte de saint Maurice et de ses compagnons connut une grande diffusion.
Au 9e siècle, leur fête est célébrée à Rome, et partout ailleurs en Occident.
La découverte de leurs restes ne fit qu'ajouter à leur popularité
et à leur gloire posthume.
Une basilique fut construite et reconstruite à l'endroit de leur martyre,
ainsi qu'un monastère.
Des chanoines réguliers s'établirent en ce lieu, et ils y sont encore.
Agaune prit le nom de Saint-Maurice-en-Velais et devint le lieu d'un pèlerinage célèbre.
Comme on pouvait s'y attendre, des ordres militairesse mirent
sous la protection de saint Maurice et de ses compagnons.
Pour nous, évidemment, c'est en tant que soldats du Christ ayant combattu jusqu’au don de la vie,
qu'ils constituent un exemple de foi et de charité.
Saint Maurice est fêté en ce même jour dans l'Église orthodoxe.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de septembre
26 septembre –
saints Côme et Damien – (commémoraison)
né ... - v 303 Agaune (saints patrons célestes des médecins) –
----------------
-lectures : - 1 Jean 3: 14-18; Matthieu 8: 14-17–
–bréviaire : -- -+---Homélie de saint Augustin. Pour une fête des martyrs.
-----
C’est au cours de la période des persécutions des empereurs Dioclétien et Maximien -284-305-
qu'eut lieu le martyre des saints Côme et Damien.
Ils naquirent en Arabie et pratiquèrent la médecine dans le port maritime d'Aigéai
dans le golfe d'Alexandrette, puis dans la province romaine de Syrie.
Frères de sang inséparable dans la foi au Christ, l'un et l'autre médecins,
ils soignaient gratuitement les malades,
d'où leur surnom communément appliqué « d'anargyres »
Les saints surnommés ANARGYRES
ce qui signifie « sans argent ».
---ce surnom peut faire allusion aux miracles obtenus par leur intercession-
Ils suivaient l'exemple de Jésus qui ne demandait,
pour « honoraires » que la foi.
Comme le Christ également (lecture de l'évangile),
ils chassaient les esprits mauvais,
guérissant ainsi les corps et les âmes.
On retient d'eux qu'ils restèrent fidèles à leur foi en dépit de toute
une série de tortures auxquelles ils restèrent insensibles ;
finalement ils furent décapités.
Leurs frères cadets Antime, Léonce et Euprepius,
qui les suivaient partout, partagèrent leur martyre.
Parmi leurs miracles ou leurs interventions:
Greffe d'une jambe par les saints Côme et Damien,
panneau de la prédelle de la Pala di San Marco de Fra Angelico
au musée national San Marco, Florence.
La plus célèbre de leurs cures miraculeuses rapportées,
la greffe d'une jambe... d'une jambe prise sur un Maure trépassé, pour la transplantée... ;
ce qui fit l'objet de nombreuses peintures et miniatures.
Leur martyre eut lieu en Cilicie d’alors (Asie mineure), entre 286- 304.
D'après le récit de leur passion, le préfet Lysias
entendit parler d'eux et des miracles qu'ils accomplissaient sur les malades.
Mais on lui rapporta aussi qu'ils étaient chrétiens
et qu'ils incitaient les gens à ne plus sacrifier aux dieux païens.
Il les envoya chercher et les interrogea.
Il les prit pour des magiciens.
—« Vous dépassez, leur dit-il, tous les magiciens.
Enseignez-moi votre art. »
—« Nous ne sommes pas magiciens mais chrétiens,
répondirent-ils, et nous détruisons la puissance de vos divinités. »
Alors Lysias leur promit les plus grands honneurs s'ils consentaient à renier leur foi.
— « Sinon, dit-il vous subirez des tourments et vous serez mis à mort. »
Après une nuit passée en prison,
où ils ne cessèrent de chanter des psaumes et de prier,
ils comparurent de nouveau devant le préfet qui leur demanda :
— « Êtes-vous décidés à sacrifier ? »
Ils répondirent :
—« Nous sommes chrétiens et nous ne renierons pas notre Dieu.»
Dans la première lecture Jean rappelle à ses correspondants les exigences de la charité pour le chrétien :
aimer en vérité c'est aimer en actes.
1 Jean 3 :
«13- Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait.
14- Nous savons, nous, que nous sommes passés de la mort à la vie,
parce que nous aimons nos frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort.
15- Quiconque hait son frère est un homicide ; or vous savez qu'aucun homicide
n'a la vie éternelle demeurant en lui.
16- A ceci nous avons connu l'Amour : celui-là a donné sa vie pour nous.
Et nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères.
17- Si quelqu'un, jouissant des biens de ce monde, voit son frère dans la nécessité
et lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeurerait-il en lui ?
18- Petits enfants, n'aimons ni de mots ni de langue, mais en actes et en vérité.»
Côme et Damien ont pratiqué l'amour vrai par leurs actions sur les malades.
Ils ont aussi aimé la vérité, jusqu'à donner leur vie pour qu'elle triomphe de l'erreur.
Leur culte se répandit rapidement.
Il est attesté à Rome vers l'an 500
sous le pontificat du pape Symmaque. -51e pape 498 - 514.
Leurs noms sont inscrits dans la première prière eucharistique
avec d'autres martyrs, ce qui témoigne de leur popularité.
Tout naturellement ils sont devenus les patrons célestes des médecins.
Dans l'Église orthodoxe, ils sont fêtés,
avec leur mère sainte Théodotie, le 1ernovembre.
------------------
26 septembre –
saints Côme et Damien – (commémoraison)
né ... - v 303 Agaune (saints patrons célestes des médecins) –
----------------
-lectures : - 1 Jean 3: 14-18; Matthieu 8: 14-17–
–bréviaire : -- -+---Homélie de saint Augustin. Pour une fête des martyrs.
-----
C’est au cours de la période des persécutions des empereurs Dioclétien et Maximien -284-305-
qu'eut lieu le martyre des saints Côme et Damien.
Ils naquirent en Arabie et pratiquèrent la médecine dans le port maritime d'Aigéai
dans le golfe d'Alexandrette, puis dans la province romaine de Syrie.
Frères de sang inséparable dans la foi au Christ, l'un et l'autre médecins,
ils soignaient gratuitement les malades,
d'où leur surnom communément appliqué « d'anargyres »
Les saints surnommés ANARGYRES
- Les saints surnommés ANARGYRES:
- Anargyre: une épithète qui devient un surnom pour désigner tous les saints qui soignaient ''sans argents'', charisme thaumaturge et médecins des époques...
Les principaux saints anargyres sont
les saints Côme et Damien, fêtés en ce jour-
saint Pantéleimon né 275- 304, fêté 27 juillet
et saint Julien d'Émèse 284, fêté 6 février
saint Cyr d'Alexandrie 303 fêté 31 janvier .
À partir du xe siècle, un terme similaire est employé pour désigner
un saint guérisseur ou sa tombe
(ou un lieu « l'hôpital gratuit », amisthon iatreion),
comme Luc le Jeune et Athanase l'Athonite ce dernier né 920- 1003, fêté le 5 juillet.
La représentation iconographique habituelle des saints anargyres est un jeune homme,
vêtu sobrement d'une tunique et de la phelonia,
et portant les attributs de sa profession,
de petites boîtes médicinales,
-ici saint Pantéleimon mentionné plus haut-
des étuis d'outils médicaux, des fioles, spatules ou des pinces.
ce qui signifie « sans argent ».
---ce surnom peut faire allusion aux miracles obtenus par leur intercession-
Ils suivaient l'exemple de Jésus qui ne demandait,
pour « honoraires » que la foi.
Comme le Christ également (lecture de l'évangile),
ils chassaient les esprits mauvais,
guérissant ainsi les corps et les âmes.
On retient d'eux qu'ils restèrent fidèles à leur foi en dépit de toute
une série de tortures auxquelles ils restèrent insensibles ;
finalement ils furent décapités.
Leurs frères cadets Antime, Léonce et Euprepius,
qui les suivaient partout, partagèrent leur martyre.
Parmi leurs miracles ou leurs interventions:
Greffe d'une jambe par les saints Côme et Damien,
panneau de la prédelle de la Pala di San Marco de Fra Angelico
au musée national San Marco, Florence.
La plus célèbre de leurs cures miraculeuses rapportées,
la greffe d'une jambe... d'une jambe prise sur un Maure trépassé, pour la transplantée... ;
ce qui fit l'objet de nombreuses peintures et miniatures.
Leur martyre eut lieu en Cilicie d’alors (Asie mineure), entre 286- 304.
D'après le récit de leur passion, le préfet Lysias
entendit parler d'eux et des miracles qu'ils accomplissaient sur les malades.
Mais on lui rapporta aussi qu'ils étaient chrétiens
et qu'ils incitaient les gens à ne plus sacrifier aux dieux païens.
Il les envoya chercher et les interrogea.
Il les prit pour des magiciens.
—« Vous dépassez, leur dit-il, tous les magiciens.
Enseignez-moi votre art. »
—« Nous ne sommes pas magiciens mais chrétiens,
répondirent-ils, et nous détruisons la puissance de vos divinités. »
Alors Lysias leur promit les plus grands honneurs s'ils consentaient à renier leur foi.
— « Sinon, dit-il vous subirez des tourments et vous serez mis à mort. »
Après une nuit passée en prison,
où ils ne cessèrent de chanter des psaumes et de prier,
ils comparurent de nouveau devant le préfet qui leur demanda :
— « Êtes-vous décidés à sacrifier ? »
Ils répondirent :
—« Nous sommes chrétiens et nous ne renierons pas notre Dieu.»
Dans la première lecture Jean rappelle à ses correspondants les exigences de la charité pour le chrétien :
aimer en vérité c'est aimer en actes.
1 Jean 3 :
«13- Ne vous étonnez pas, frères, si le monde vous hait.
14- Nous savons, nous, que nous sommes passés de la mort à la vie,
parce que nous aimons nos frères. Celui qui n'aime pas demeure dans la mort.
15- Quiconque hait son frère est un homicide ; or vous savez qu'aucun homicide
n'a la vie éternelle demeurant en lui.
16- A ceci nous avons connu l'Amour : celui-là a donné sa vie pour nous.
Et nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères.
17- Si quelqu'un, jouissant des biens de ce monde, voit son frère dans la nécessité
et lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeurerait-il en lui ?
18- Petits enfants, n'aimons ni de mots ni de langue, mais en actes et en vérité.»
Côme et Damien ont pratiqué l'amour vrai par leurs actions sur les malades.
Ils ont aussi aimé la vérité, jusqu'à donner leur vie pour qu'elle triomphe de l'erreur.
Leur culte se répandit rapidement.
Il est attesté à Rome vers l'an 500
sous le pontificat du pape Symmaque. -51e pape 498 - 514.
Leurs noms sont inscrits dans la première prière eucharistique
avec d'autres martyrs, ce qui témoigne de leur popularité.
Tout naturellement ils sont devenus les patrons célestes des médecins.
Dans l'Église orthodoxe, ils sont fêtés,
avec leur mère sainte Théodotie, le 1ernovembre.
------------------
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de septembre
29 septembre –
saint Michel, saint Gabriel et saint Raphaël – (fête)
... - –
----------------
-lectures : - Daniel 7: 9-14 (ou Apocalypse 12: 7-12); Jean 1: 47-51–
–bréviaire : -Apocalypse 12: 1-17; - -+---Homélie de saint Grégoire le Grand. Les noms des Anges.
-----
Fêter les anges — y croire surtout: article de credo: ''Je crois en un seul Dieu,
le Père Tout-Puissant,
créateur du ciel et de la terre
de l’univers visible et invisible.'' ... —
peut sembler naïf aux incroyants et aux mondains,
d'un autre âge diront certains de nos contemporains qui ont relégué la foi au profit de la modernité...
Pourtant, ce qui engage encore nos réflexions,
c'est d'abord la croyance,
dans toutes les religions,
à des êtres invisibles, surnaturels qui ressemblent à notre croyance aux anges
qui sont des intermédiaires entre Dieu et les hommes.
Ils apparaissent ainsi dans l'Ancien Testament,
autant que dans le Nouveau Testament.
Ils sont des messagers de Dieu.
Aujourd'hui, même si nous avons à nous débarrasser de vues simplistes et d'images naïves,
nous n'avons jamais sacrifier cet article de notre Credo que la raison n'a jamais pu supprimer.
Les lectures de cette fête nous invitent justement à une vision des anges, toujours à l'œuvre.
Daniel 7: 9-14 : Des millions d'êtres le servaient:
« La nuit, au cours d’une vision, moi, Daniel, je regardais :
des trônes furent disposés,
et un Vieillard prit place ;
son habit était blanc comme la neige,
et les cheveux de sa tête, comme de la laine immaculée ;
son trône était fait de flammes de feu,
avec des roues de feu ardent.
Un fleuve de feu coulait, qui jaillissait devant lui.
Des milliers de milliers le servaient,
des myriades de myriades se tenaient devant lui.
Le tribunal prit place et l’on ouvrit des livres.
Je regardais, au cours des visions de la nuit,
et je voyais venir, avec les nuées du ciel,
comme un Fils d’homme ;
il parvint jusqu’au Vieillard,
et on le fit avancer devant lui.
Et il lui fut donné
domination, gloire et royauté ;
tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues
le servirent.
Sa domination est une domination éternelle,
qui ne passera pas,
et sa royauté,
une royauté qui ne sera pas détruite. »
Éphésien 1: 16-23:
« Daigne le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de la gloire,
vous donner un esprit de sagesse et de révélation, qui vous le fasse vraiment connaître !
Puisse-t-il illuminer les yeux de votre cœur pour vous faire voir
quelle espérance vous ouvre son appel,
quels trésors de gloire renferme son héritage parmi les saints,
et quelle extraordinaire grandeur sa puissance revêt pour nous, les croyants,
selon la vigueur de sa force,
qu'il a déployée en la personne du Christ, le ressuscitant d'entre les morts
et le faisant siéger à sa droite, dans les cieux,
bien au-dessus de toute Principauté,
Puissance,
Vertu,
Seigneurie,
et de tout autre nom qui se pourra nommer, non seulement dans ce siècle-ci,
mais encore dans le siècle à venir.
Il a tout mis sous ses pieds, et l'a constitué, au sommet de tout, Tête pour l'Église,
laquelle est son Corps, la Plénitude de Celui qui est rempli, tout en tout.»
-Apocalypse 12: 7-12
« Michel, avec ses anges, combat le Dragon »
«Il y eut un combat dans le ciel :
Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon.
Le Dragon, lui aussi, combattait avec ses anges,
mais il ne fut pas le plus fort ;
pour eux désormais, nulle place dans le ciel.
Oui, il fut rejeté, le grand Dragon,
le Serpent des origines,
celui qu’on nomme Diable et Satan,
le séducteur du monde entier.
Il fut jeté sur la terre,
et ses anges furent jetés avec lui.
Alors j’entendis dans le ciel une voix forte,
qui proclamait :
« Maintenant voici le salut,
la puissance et le règne de notre Dieu,
voici le pouvoir de son Christ !
Car il est rejeté, l’accusateur de nos frères,
lui qui les accusait, jour et nuit,
devant notre Dieu.
Eux-mêmes l’ont vaincu par le sang de l’Agneau,
par la parole dont ils furent les témoins ;
détachés de leur propre vie,
ils sont allés jusqu’à mourir.
Cieux, soyez donc dans la joie,
et vous qui avez aux cieux votre demeure ! »
----
Aujourd'hui, en cette fête
trois de ces messagers de Dieu nous sont présentés :
Michel, Gabriel et Raphaël.
Michel, dont le le nom signifie «Qui est comme Dieu»
(rappel de la transcendance divine)
nous est montré ici comme le chef d'armée
dans la lutte gigantesque se déroulant entre le bien et le mal,
et dans laquelle nous sommes également engagés.
Gabriel, dont le nom signifie «Dieu est fort», fut envoyé à la Vierge Marie,
et son message dit justement
que cette force va se déployer sur la terre
par le mystère de l'Incarnation
et
de la Rédemption.
Raphaël, dont le nom signifie «Dieu guérit»,
fut jadis le compagnon de voyage du jeune Tobie.
D'après ce récit édifiant de l'Ancien Testament,
c'est également des atteintes du démon qu'il protège les hommes.
Le texte de l'Évangile met plus directement en rapport
l'existence des esprits angéliques avec le mystère chrétien.
Ils apparaissent au service de Jésus.
Une image employée par celui-ci le dit excellemment:
Vous verrez les cieux ouverts, et les anges de Dieu
qui montent et descendent au-dessus du Fils de l'homme.
Mais il est une autre fonction de ces êtres spirituels
que la tradition a mise en relief : la louange.
Comme nous, et bien mieux que nous, les anges disent à Dieu :
Saint, Saint, Saint le Seigneur, Dieu de l'univers,
le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
Les préfaces eucharistiques nous le rappellent
pour nous stimuler dans notre pauvre louange.
Les saints Anges sont fêtés ensemble le 8 novembre dans l'Église orthodoxe.
29 septembre –
saint Michel, saint Gabriel et saint Raphaël – (fête)
... - –
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-lectures : - Daniel 7: 9-14 (ou Apocalypse 12: 7-12); Jean 1: 47-51–
–bréviaire : -Apocalypse 12: 1-17; - -+---Homélie de saint Grégoire le Grand. Les noms des Anges.
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Fêter les anges — y croire surtout: article de credo: ''Je crois en un seul Dieu,
le Père Tout-Puissant,
créateur du ciel et de la terre
de l’univers visible et invisible.'' ... —
peut sembler naïf aux incroyants et aux mondains,
d'un autre âge diront certains de nos contemporains qui ont relégué la foi au profit de la modernité...
Pourtant, ce qui engage encore nos réflexions,
c'est d'abord la croyance,
dans toutes les religions,
à des êtres invisibles, surnaturels qui ressemblent à notre croyance aux anges
qui sont des intermédiaires entre Dieu et les hommes.
Ils apparaissent ainsi dans l'Ancien Testament,
autant que dans le Nouveau Testament.
Ils sont des messagers de Dieu.
Aujourd'hui, même si nous avons à nous débarrasser de vues simplistes et d'images naïves,
nous n'avons jamais sacrifier cet article de notre Credo que la raison n'a jamais pu supprimer.
Les lectures de cette fête nous invitent justement à une vision des anges, toujours à l'œuvre.
Daniel 7: 9-14 : Des millions d'êtres le servaient:
« La nuit, au cours d’une vision, moi, Daniel, je regardais :
des trônes furent disposés,
et un Vieillard prit place ;
son habit était blanc comme la neige,
et les cheveux de sa tête, comme de la laine immaculée ;
son trône était fait de flammes de feu,
avec des roues de feu ardent.
Un fleuve de feu coulait, qui jaillissait devant lui.
Des milliers de milliers le servaient,
des myriades de myriades se tenaient devant lui.
Le tribunal prit place et l’on ouvrit des livres.
Je regardais, au cours des visions de la nuit,
et je voyais venir, avec les nuées du ciel,
comme un Fils d’homme ;
il parvint jusqu’au Vieillard,
et on le fit avancer devant lui.
Et il lui fut donné
domination, gloire et royauté ;
tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues
le servirent.
Sa domination est une domination éternelle,
qui ne passera pas,
et sa royauté,
une royauté qui ne sera pas détruite. »
Éphésien 1: 16-23:
« Daigne le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de la gloire,
vous donner un esprit de sagesse et de révélation, qui vous le fasse vraiment connaître !
Puisse-t-il illuminer les yeux de votre cœur pour vous faire voir
quelle espérance vous ouvre son appel,
quels trésors de gloire renferme son héritage parmi les saints,
et quelle extraordinaire grandeur sa puissance revêt pour nous, les croyants,
selon la vigueur de sa force,
qu'il a déployée en la personne du Christ, le ressuscitant d'entre les morts
et le faisant siéger à sa droite, dans les cieux,
bien au-dessus de toute Principauté,
Puissance,
Vertu,
Seigneurie,
et de tout autre nom qui se pourra nommer, non seulement dans ce siècle-ci,
mais encore dans le siècle à venir.
Il a tout mis sous ses pieds, et l'a constitué, au sommet de tout, Tête pour l'Église,
laquelle est son Corps, la Plénitude de Celui qui est rempli, tout en tout.»
-Apocalypse 12: 7-12
« Michel, avec ses anges, combat le Dragon »
«Il y eut un combat dans le ciel :
Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon.
Le Dragon, lui aussi, combattait avec ses anges,
mais il ne fut pas le plus fort ;
pour eux désormais, nulle place dans le ciel.
Oui, il fut rejeté, le grand Dragon,
le Serpent des origines,
celui qu’on nomme Diable et Satan,
le séducteur du monde entier.
Il fut jeté sur la terre,
et ses anges furent jetés avec lui.
Alors j’entendis dans le ciel une voix forte,
qui proclamait :
« Maintenant voici le salut,
la puissance et le règne de notre Dieu,
voici le pouvoir de son Christ !
Car il est rejeté, l’accusateur de nos frères,
lui qui les accusait, jour et nuit,
devant notre Dieu.
Eux-mêmes l’ont vaincu par le sang de l’Agneau,
par la parole dont ils furent les témoins ;
détachés de leur propre vie,
ils sont allés jusqu’à mourir.
Cieux, soyez donc dans la joie,
et vous qui avez aux cieux votre demeure ! »
----
Aujourd'hui, en cette fête
trois de ces messagers de Dieu nous sont présentés :
Michel, Gabriel et Raphaël.
Michel, dont le le nom signifie «Qui est comme Dieu»
(rappel de la transcendance divine)
nous est montré ici comme le chef d'armée
dans la lutte gigantesque se déroulant entre le bien et le mal,
et dans laquelle nous sommes également engagés.
Gabriel, dont le nom signifie «Dieu est fort», fut envoyé à la Vierge Marie,
et son message dit justement
que cette force va se déployer sur la terre
par le mystère de l'Incarnation
et
de la Rédemption.
Raphaël, dont le nom signifie «Dieu guérit»,
fut jadis le compagnon de voyage du jeune Tobie.
D'après ce récit édifiant de l'Ancien Testament,
c'est également des atteintes du démon qu'il protège les hommes.
Le texte de l'Évangile met plus directement en rapport
l'existence des esprits angéliques avec le mystère chrétien.
Ils apparaissent au service de Jésus.
Une image employée par celui-ci le dit excellemment:
Vous verrez les cieux ouverts, et les anges de Dieu
qui montent et descendent au-dessus du Fils de l'homme.
Mais il est une autre fonction de ces êtres spirituels
que la tradition a mise en relief : la louange.
Comme nous, et bien mieux que nous, les anges disent à Dieu :
Saint, Saint, Saint le Seigneur, Dieu de l'univers,
le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
Les préfaces eucharistiques nous le rappellent
pour nous stimuler dans notre pauvre louange.
Les saints Anges sont fêtés ensemble le 8 novembre dans l'Église orthodoxe.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de septembre
30 septembre –
Saint Jérôme de Stridon (mémoire)
( né 347- 420 à Bethléem )
-prêtre Père et docteur de l’Église-
----élevé au rang de docteur de l’Église par le pape Boniface VIII à la fin du 13e siècle.
L’ordre des hiéronymites (ou ordre de saint Jérôme) se réfère à lui, avec la règle de saint Augustin.
----------------
-lectures – -2 Timothée 3 : 14-17; Luc 24 : 44-49; -
-Office des lectures- - –
--- Prologue du commentaire d’Isaïe par saint Jérôme –
------------------
Baptisé vers l’âge de 19 ans,
il poursuit ses études à Trèves, en Gaule,
où il commence à se passionner pour la théologie.
Zélé, il se voue au travail et à l’étude, attiré par la vie monastique.
Comme ses contemporains Grégoire de Naziance- né 329- 390 (docteur) -,
aussi Basile le Grand -né 329- 379 (docteur)-,
Jérôme fait partie de cette élite intellectuelle en quête de sens et d’une vie cohérente.
-------------------------------------
Parallèle où situer d'un coup d'œil ces grands des débuts de l'Église:
Ambroise, né 339-397
Augustin, né 354-430
Grégoire, né 329-390
Jérôme né 347-420
------------------------------------------
saint Augustin d'Hippone, né 354 à Thagaste (l'actuelle Souk Ahras, Algérie),
un municipe de la province d'Afrique,
et mort 430 à Hippone (l'actuelle Annaba, Algérie),
est un philosophe et théologien chrétien romain.
Avec Ambroise de Milan,
Jérôme de Stridon
et Grégoire le Grand,
il est l'un des quatre Pères de l'Église occidentale
et l’un des 36 docteurs de l’Église.
En l'honneur du 16e anniversaire
centenaire de saint Jérôme de Stridon-
Le Pape consacre une lettre à saint Jérôme,
1600 ans après sa mort
Le 30 septembre 2020, mémoire de saint Jérôme de Stridon, le Pape François a signé une Lettre apostolique
consacrée à la figure de ce Père de l’Église occidentale.
“Scripturae Sacrae affectus” –
-«Une affection pour la Sainte Écriture» -
analyse la vie, l’œuvre
et l’actualité de l’auteur de la Vulgate,
et invite les croyants d’aujourd’hui à se plonger avec passion dans la Parole de Dieu.
Tiziana Campisi - Cité du Vatican
«Sa figure demeure d’une grande actualité pour nous chrétiens du XXIème siècle».
C'est pourquoi, 1600 ans après sa mort,
le Pape François a voulu dédier à saint Jérôme,
l'un des quatre Pères de l'Église occidentale,
cliquer sur le lien pour accéder à la lettre
la Lettre apostolique Scripturae Sacrae Affectus.
C'est précisément l'affection, l'amour pour l'Écriture Sainte
qui est l'héritage que Jérôme «a laissé à l'Église à travers sa vie et ses œuvres».
«Infatigable chercheur,
traducteur,
exégète,
profond connaisseur
et vulgarisateur passionné de la Sainte Écriture»;
«interprète raffiné des textes bibliques»;
«ardent et parfois impétueux défenseur de la vérité chrétienne»;
«ermite ascétique intransigeant»
et
«guide spirituel expérimenté»:
ainsi le Pape François décrit-il saint Jérôme.
La vie de saint Jérôme
Dans sa Lettre apostolique, le Saint-Père retrace la vie de Jérôme,
rappelant sa solide éducation chrétienne et son sérieux
dans les études,
ses voyages,
ses amitiés
et ses expériences.
Parmi celles-ci, on trouve le désert, qui par «la vie érémitique qui en résulte,
est choisi et vécu par Jérôme dans son sens le plus profond:
le lieu des choix existentiels fondamentaux, d’intimité et de rencontre avec Dieu,
où, dans la contemplation, les épreuves intérieures, le combat spirituel,
il arrive à la connaissance de la fragilité
avec une conscience plus grande de ses limites
et de celles d’autrui,
et en reconnaissant l’importance des larmes».
Et c'est dans le désert que le jeune homme originaire de Stridon
(ville antique romaine disparue que l’on pourrait situer aujourd’hui
entre la Slovénie et la Croatie, près d'Antioche).
fait l'expérience de «la présence concrète de Dieu,
la relation nécessaire de l’être humain avec lui,
sa consolation miséricordieuse».
Jérôme, ami de jeunesse de Rufin d'Aquilée,
connaît aussi Grégoire de Naziance, - ( né 329- 390 )
Didyme l'Aveugle, ( né 313- 398 )
Épiphane de Salamine ( né 315- 402 )
Il rencontre Ambroise ( né 340- 397 )
et entretient une correspondance étroite avec Augustin- ( né 354- 430 )
Il consacre «son existence à rendre toujours plus accessibles aux autres
les lettres divines, par son infatigable travail de traducteur et de commentateur».
Ayant décidé de consacrer sa vie entière à Dieu, il est ordonné prêtre à Antioche vers 379,
puis s'installe à Constantinople,
et se consacre à la traduction en latin d'œuvres importantes du grec,
tout en continuant à étudier avec passion.
«Une inquiétude sacrée le guide et le rend infatigable
et passionné dans la recherche»,
écrit le Pape François en citant saint Jérôme:
«Parfois je désespérais, plusieurs fois j’ai abandonné;
mais ensuite je reprenais grâce à la décision obstinée d’apprendre».
Un lien fort avec Rome
Est ensuite évoqué son retour à Rome, lorsqu'en 382
il devient un proche collaborateur du Pape Damase, -pape de 366 - 384 -
et que des cénacles de lecture de l'Écriture Sainte sont organisés
«grâce au soutien de femmes de l’aristocratie romaine
désireuses de choix évangéliques radicaux,
comme Marcella, Paula et sa fille Eustochia».
C'est au cours de ces années que Jérôme
«entreprend en même temps une révision des précédentes
traductions latines des Évangiles,
peut-être aussi d’autres parties du Nouveau Testament».
«Pour Jérôme, l’Église de Rome
est le terrain fécond où la semence du Christ porte du fruit en abondance», observe le Pape.
À une époque agitée, où la tunique sans couture de l'Église
est souvent déchirée par les divisions entre chrétiens,
Jérôme se tourne vers la chaire de Pierre comme un point de référence sûr:
«Moi qui ne vais à la suite de personne si ce n’est du Christ,
je m’unis en communion à la Chaire de Pierre.
Je sais que l’Église est édifiée sur ce roc».
À la mort de Damase, Jérôme quitte la ville,
entreprend de nouveaux voyages et d'autres études,
et choisit finalement de vivre à Bethléem,
près de la grotte de la Nativité.
ll y fonde deux monastères,
un masculin
et un féminin,
avec des hospices pour accueillir les pèlerins,
«révélant sa générosité à accueillir ceux qui viennent dans cette terre
pour voir et toucher les lieux de l’histoire du salut,
unissant ainsi la recherche culturelle à la recherche spirituelle».
C'est précisément à Bethléem,
où il est mort en 420,
que Jérôme vit «la plus féconde et la plus intense étude,
complètement consacrée à l’étude de l’Écriture,
occupé par l’œuvre monumentale de
traduction de tout l’Ancien Testament
à partir
de l’original hébreu.
En même temps, il commente
les livres prophétiques,
les psaumes,
les œuvres pauliniennes,
il rédige des aides pour l’étude de la Bible».
Une œuvre précieuse qui peut encore être appréciée,
«fruit de confrontations et de collaborations,
en partant de la transcription et de la collection des manuscrits jusqu’à la réflexion et la discussion».
Le saint ermite explique en effet:
«Je n’ai jamais fait confiance à mes propres forces pour étudier les volumes divins,
[…] j’ai l’habitude de poser des questions, même concernant ce que je croyais savoir,
à plus forte raison sur ce dont je n’étais pas sûr».
Conscient de ses propres limites,
il demande «un soutien continuel dans la prière d’intercession
pour la réussite de sa traduction des textes sacrés
“dans le même Esprit où ils furent écrits”».
Une attitude synodale
Le Pape François souligne aussi dans sa Lettre Apostolique
que «l’étude de Jérôme est considérée comme un effort accompli
au sein de la communauté
et au service de la communauté,
un modèle de synodalité aussi pour nous, pour notre temps
et pour les diverses institutions culturelles de l’Église,
afin qu’elles soient toujours “un lieu où le savoir devient service,
parce que sans un savoir qui naît de la collaboration, et qui aboutit à la coopération,
il n’y a pas de développement véritablement et intégralement humain”».
Le fondement de cette communion, souligne le Saint-Père,
est l'Écriture, que nous ne pouvons pas lire seuls:
«La Bible a été écrite
par le Peuple de Dieu
et pour le Peuple de Dieu,
sous l’inspiration de l’Esprit Saint.
C’est seulement dans cette communion avec le Peuple de Dieu,
dans ce “nous” que nous pouvons réellement
entrer dans le cœur de la vérité que Dieu lui-même veut nous dire».
Puis le Pape mentionne l'activité épistolaire de Jérôme
et les missives dans lesquelles il aborde les polémiques doctrinales,
«toujours pour la défense de la vraie foi,
se révélant homme de relations vécues avec force et douceur,
avec un plein engagement, sans formes édulcorées,
et faisant l’expérience que «l’amour n’a pas de prix».
Il vit ainsi ses affections avec fougue et sincérité».
Deux clés pour comprendre Saint Jérôme
«Pour une meilleure compréhension de la personnalité de saint Jérôme,
il est nécessaire de conjuguer deux dimensions caractéristiques de son existence de croyant:
d’un côté, l’absolue et rigoureuse consécration à Dieu,
avec le renoncement à toute satisfaction humaine
par amour du Christ crucifié (cf. 1Co 2, 2 ; Phil 3, 8.10) ;
de l’autre, l’engagement pour l’étude assidue,
visant exclusivement une compréhension
toujours plus profonde du mystère du Seigneur».
Ces deux caractéristiques,
mises en évidence également dans les représentations artistiques du Père de l'Eglise,
font de lui un modèle pour les «moines,
afin que celui qui vit d’ascèse et de prière
soit invité à se consacrer à l’enfantement assidu
de la recherche et de la pensée;
puis [pour les] chercheurs qui doivent se rappeler
que le savoir est religieusement valide
seulement s’il se fonde
sur l’amour exclusif de Dieu,
sur le dépouillement de toute ambition humaine
et de toute aspiration mondaine».
Passionné de l'Écriture Sainte
«Le trait particulier de la figure spirituelle de saint Jérôme
demeure certainement son amour passionné pour la Parole de Dieu
transmise à l’Église dans la Sainte Écriture»,
insiste ensuite le Pape.
À partir de l'Écriture, Jérôme souligne
le «caractère plutôt humble de la révélation de Dieu,
exprimée dans la nature rude
et presque primitive de la langue hébraïque
en comparaison au raffinement du latin cicéronien»,
et enseigne «qu’il ne faut pas étudier
seulement les Évangiles,
et ce n’est pas seulement la tradition apostolique
présente dans les Actes des Apôtres et dans les Lettres qui doit être commentée».
Une obéissance active
Il y a un autre trait de Jérôme que le Saint-Père invite à considérer:
l'obéissance dont est imprégné son amour pour les Écritures divines,
«envers Dieu qui s’est communiqué
par des paroles qui exigent une écoute respectueuse,
et, en conséquence, obéissance envers ceux
qui représentent dans l’Église la tradition vivante interprétative du message révélé».
Une obéissance, cependant, qui n'est pas
«une simple réception passive de ce qui est connu»,
mais qui «exige, au contraire,
l'engagement actif de la recherche personnelle».
Nous pouvons donc «considérer saint Jérôme
comme un “serviteur” de la Parole,
fidèle et laborieux,
consacré entièrement à favoriser chez ses frères dans la foi
une compréhension plus adéquate du “dépôt” sacré qui leur est confié».
Voir ces autres paragraphes :
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2020-09/pape-francois-lettre-apostolique-saint-jerome-bible-1600-ans.html
-Jérôme, un guide pour les universitaires d'aujourd'hui
-La Vulgate, monument qui a traversé les siècles
-Traduire pour bâtir des ponts
-Pourquoi célébrer saint Jérôme?
-Le défi du Pape aux jeunes
---------------
À suivre.
30 septembre –
Saint Jérôme de Stridon (mémoire)
( né 347- 420 à Bethléem )
-prêtre Père et docteur de l’Église-
----élevé au rang de docteur de l’Église par le pape Boniface VIII à la fin du 13e siècle.
L’ordre des hiéronymites (ou ordre de saint Jérôme) se réfère à lui, avec la règle de saint Augustin.
----------------
-lectures – -2 Timothée 3 : 14-17; Luc 24 : 44-49; -
-Office des lectures- - –
--- Prologue du commentaire d’Isaïe par saint Jérôme –
------------------
Baptisé vers l’âge de 19 ans,
il poursuit ses études à Trèves, en Gaule,
où il commence à se passionner pour la théologie.
Zélé, il se voue au travail et à l’étude, attiré par la vie monastique.
Comme ses contemporains Grégoire de Naziance- né 329- 390 (docteur) -,
aussi Basile le Grand -né 329- 379 (docteur)-,
Jérôme fait partie de cette élite intellectuelle en quête de sens et d’une vie cohérente.
-------------------------------------
Parallèle où situer d'un coup d'œil ces grands des débuts de l'Église:
Ambroise, né 339-397
Augustin, né 354-430
Grégoire, né 329-390
Jérôme né 347-420
------------------------------------------
saint Augustin d'Hippone, né 354 à Thagaste (l'actuelle Souk Ahras, Algérie),
un municipe de la province d'Afrique,
et mort 430 à Hippone (l'actuelle Annaba, Algérie),
est un philosophe et théologien chrétien romain.
Avec Ambroise de Milan,
Jérôme de Stridon
et Grégoire le Grand,
il est l'un des quatre Pères de l'Église occidentale
et l’un des 36 docteurs de l’Église.
En l'honneur du 16e anniversaire
centenaire de saint Jérôme de Stridon-
Le Pape consacre une lettre à saint Jérôme,
1600 ans après sa mort
Le 30 septembre 2020, mémoire de saint Jérôme de Stridon, le Pape François a signé une Lettre apostolique
consacrée à la figure de ce Père de l’Église occidentale.
“Scripturae Sacrae affectus” –
-«Une affection pour la Sainte Écriture» -
analyse la vie, l’œuvre
et l’actualité de l’auteur de la Vulgate,
et invite les croyants d’aujourd’hui à se plonger avec passion dans la Parole de Dieu.
Tiziana Campisi - Cité du Vatican
«Sa figure demeure d’une grande actualité pour nous chrétiens du XXIème siècle».
C'est pourquoi, 1600 ans après sa mort,
le Pape François a voulu dédier à saint Jérôme,
l'un des quatre Pères de l'Église occidentale,
cliquer sur le lien pour accéder à la lettre
la Lettre apostolique Scripturae Sacrae Affectus.
C'est précisément l'affection, l'amour pour l'Écriture Sainte
qui est l'héritage que Jérôme «a laissé à l'Église à travers sa vie et ses œuvres».
«Infatigable chercheur,
traducteur,
exégète,
profond connaisseur
et vulgarisateur passionné de la Sainte Écriture»;
«interprète raffiné des textes bibliques»;
«ardent et parfois impétueux défenseur de la vérité chrétienne»;
«ermite ascétique intransigeant»
et
«guide spirituel expérimenté»:
ainsi le Pape François décrit-il saint Jérôme.
La vie de saint Jérôme
Dans sa Lettre apostolique, le Saint-Père retrace la vie de Jérôme,
rappelant sa solide éducation chrétienne et son sérieux
dans les études,
ses voyages,
ses amitiés
et ses expériences.
Parmi celles-ci, on trouve le désert, qui par «la vie érémitique qui en résulte,
est choisi et vécu par Jérôme dans son sens le plus profond:
le lieu des choix existentiels fondamentaux, d’intimité et de rencontre avec Dieu,
où, dans la contemplation, les épreuves intérieures, le combat spirituel,
il arrive à la connaissance de la fragilité
avec une conscience plus grande de ses limites
et de celles d’autrui,
et en reconnaissant l’importance des larmes».
Et c'est dans le désert que le jeune homme originaire de Stridon
(ville antique romaine disparue que l’on pourrait situer aujourd’hui
entre la Slovénie et la Croatie, près d'Antioche).
fait l'expérience de «la présence concrète de Dieu,
la relation nécessaire de l’être humain avec lui,
sa consolation miséricordieuse».
Jérôme, ami de jeunesse de Rufin d'Aquilée,
connaît aussi Grégoire de Naziance, - ( né 329- 390 )
Didyme l'Aveugle, ( né 313- 398 )
Épiphane de Salamine ( né 315- 402 )
Il rencontre Ambroise ( né 340- 397 )
et entretient une correspondance étroite avec Augustin- ( né 354- 430 )
Il consacre «son existence à rendre toujours plus accessibles aux autres
les lettres divines, par son infatigable travail de traducteur et de commentateur».
Ayant décidé de consacrer sa vie entière à Dieu, il est ordonné prêtre à Antioche vers 379,
puis s'installe à Constantinople,
et se consacre à la traduction en latin d'œuvres importantes du grec,
tout en continuant à étudier avec passion.
«Une inquiétude sacrée le guide et le rend infatigable
et passionné dans la recherche»,
écrit le Pape François en citant saint Jérôme:
«Parfois je désespérais, plusieurs fois j’ai abandonné;
mais ensuite je reprenais grâce à la décision obstinée d’apprendre».
Un lien fort avec Rome
Est ensuite évoqué son retour à Rome, lorsqu'en 382
il devient un proche collaborateur du Pape Damase, -pape de 366 - 384 -
et que des cénacles de lecture de l'Écriture Sainte sont organisés
«grâce au soutien de femmes de l’aristocratie romaine
désireuses de choix évangéliques radicaux,
comme Marcella, Paula et sa fille Eustochia».
C'est au cours de ces années que Jérôme
«entreprend en même temps une révision des précédentes
traductions latines des Évangiles,
peut-être aussi d’autres parties du Nouveau Testament».
«Pour Jérôme, l’Église de Rome
est le terrain fécond où la semence du Christ porte du fruit en abondance», observe le Pape.
À une époque agitée, où la tunique sans couture de l'Église
est souvent déchirée par les divisions entre chrétiens,
Jérôme se tourne vers la chaire de Pierre comme un point de référence sûr:
«Moi qui ne vais à la suite de personne si ce n’est du Christ,
je m’unis en communion à la Chaire de Pierre.
Je sais que l’Église est édifiée sur ce roc».
À la mort de Damase, Jérôme quitte la ville,
entreprend de nouveaux voyages et d'autres études,
et choisit finalement de vivre à Bethléem,
près de la grotte de la Nativité.
ll y fonde deux monastères,
un masculin
et un féminin,
avec des hospices pour accueillir les pèlerins,
«révélant sa générosité à accueillir ceux qui viennent dans cette terre
pour voir et toucher les lieux de l’histoire du salut,
unissant ainsi la recherche culturelle à la recherche spirituelle».
C'est précisément à Bethléem,
où il est mort en 420,
que Jérôme vit «la plus féconde et la plus intense étude,
complètement consacrée à l’étude de l’Écriture,
occupé par l’œuvre monumentale de
traduction de tout l’Ancien Testament
à partir
de l’original hébreu.
En même temps, il commente
les livres prophétiques,
les psaumes,
les œuvres pauliniennes,
il rédige des aides pour l’étude de la Bible».
Une œuvre précieuse qui peut encore être appréciée,
«fruit de confrontations et de collaborations,
en partant de la transcription et de la collection des manuscrits jusqu’à la réflexion et la discussion».
Le saint ermite explique en effet:
«Je n’ai jamais fait confiance à mes propres forces pour étudier les volumes divins,
[…] j’ai l’habitude de poser des questions, même concernant ce que je croyais savoir,
à plus forte raison sur ce dont je n’étais pas sûr».
Conscient de ses propres limites,
il demande «un soutien continuel dans la prière d’intercession
pour la réussite de sa traduction des textes sacrés
“dans le même Esprit où ils furent écrits”».
Une attitude synodale
Le Pape François souligne aussi dans sa Lettre Apostolique
que «l’étude de Jérôme est considérée comme un effort accompli
au sein de la communauté
et au service de la communauté,
un modèle de synodalité aussi pour nous, pour notre temps
et pour les diverses institutions culturelles de l’Église,
afin qu’elles soient toujours “un lieu où le savoir devient service,
parce que sans un savoir qui naît de la collaboration, et qui aboutit à la coopération,
il n’y a pas de développement véritablement et intégralement humain”».
Le fondement de cette communion, souligne le Saint-Père,
est l'Écriture, que nous ne pouvons pas lire seuls:
«La Bible a été écrite
par le Peuple de Dieu
et pour le Peuple de Dieu,
sous l’inspiration de l’Esprit Saint.
C’est seulement dans cette communion avec le Peuple de Dieu,
dans ce “nous” que nous pouvons réellement
entrer dans le cœur de la vérité que Dieu lui-même veut nous dire».
Puis le Pape mentionne l'activité épistolaire de Jérôme
et les missives dans lesquelles il aborde les polémiques doctrinales,
«toujours pour la défense de la vraie foi,
se révélant homme de relations vécues avec force et douceur,
avec un plein engagement, sans formes édulcorées,
et faisant l’expérience que «l’amour n’a pas de prix».
Il vit ainsi ses affections avec fougue et sincérité».
Deux clés pour comprendre Saint Jérôme
«Pour une meilleure compréhension de la personnalité de saint Jérôme,
il est nécessaire de conjuguer deux dimensions caractéristiques de son existence de croyant:
d’un côté, l’absolue et rigoureuse consécration à Dieu,
avec le renoncement à toute satisfaction humaine
par amour du Christ crucifié (cf. 1Co 2, 2 ; Phil 3, 8.10) ;
de l’autre, l’engagement pour l’étude assidue,
visant exclusivement une compréhension
toujours plus profonde du mystère du Seigneur».
Ces deux caractéristiques,
mises en évidence également dans les représentations artistiques du Père de l'Eglise,
font de lui un modèle pour les «moines,
afin que celui qui vit d’ascèse et de prière
soit invité à se consacrer à l’enfantement assidu
de la recherche et de la pensée;
puis [pour les] chercheurs qui doivent se rappeler
que le savoir est religieusement valide
seulement s’il se fonde
sur l’amour exclusif de Dieu,
sur le dépouillement de toute ambition humaine
et de toute aspiration mondaine».
Passionné de l'Écriture Sainte
«Le trait particulier de la figure spirituelle de saint Jérôme
demeure certainement son amour passionné pour la Parole de Dieu
transmise à l’Église dans la Sainte Écriture»,
insiste ensuite le Pape.
À partir de l'Écriture, Jérôme souligne
le «caractère plutôt humble de la révélation de Dieu,
exprimée dans la nature rude
et presque primitive de la langue hébraïque
en comparaison au raffinement du latin cicéronien»,
et enseigne «qu’il ne faut pas étudier
seulement les Évangiles,
et ce n’est pas seulement la tradition apostolique
présente dans les Actes des Apôtres et dans les Lettres qui doit être commentée».
Une obéissance active
Il y a un autre trait de Jérôme que le Saint-Père invite à considérer:
l'obéissance dont est imprégné son amour pour les Écritures divines,
«envers Dieu qui s’est communiqué
par des paroles qui exigent une écoute respectueuse,
et, en conséquence, obéissance envers ceux
qui représentent dans l’Église la tradition vivante interprétative du message révélé».
Une obéissance, cependant, qui n'est pas
«une simple réception passive de ce qui est connu»,
mais qui «exige, au contraire,
l'engagement actif de la recherche personnelle».
Nous pouvons donc «considérer saint Jérôme
comme un “serviteur” de la Parole,
fidèle et laborieux,
consacré entièrement à favoriser chez ses frères dans la foi
une compréhension plus adéquate du “dépôt” sacré qui leur est confié».
Voir ces autres paragraphes :
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2020-09/pape-francois-lettre-apostolique-saint-jerome-bible-1600-ans.html
-Jérôme, un guide pour les universitaires d'aujourd'hui
-La Vulgate, monument qui a traversé les siècles
-Traduire pour bâtir des ponts
-Pourquoi célébrer saint Jérôme?
-Le défi du Pape aux jeunes
---------------
À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'octobre -
1er octobre– Saint Thérèse de l’Enfant-Jésus, (mémoire)
vierge-
( né 1873 2 janvier- 1897 30 septembre )
-Patronne secondaire de la France
-lectures – -Isaïe 66 : 10-14 (ou Romains 8 : 14-17); Matthieu 18 : 1-4 -
-Office des lectures- - –
- Lettre de sainte Thérèse à Sœur Marie du Sacré-Cœur (8 septembre 1896) –
---------
- Lettre de sainte Thérèse à Sœur Marie du Sacré-Cœur (8 septembre 1896) –
--intro : Thérèse Martin (1873-1897), devenue au Carmel de Lisieux
Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face,
a réalisé dans sa courte vie le programme que lui traçait son nom de religieuse.
Elle a voulu entrer dans l’esprit d’enfance de Jésus de Nazareth,
en suivant sa ‘’petite voie’’
et elle a rencontré le Christ de la Passion,
qui devant l’introduire dans sa Pâque.
« À l'oraison, mes désirs me faisant souffrir un véritable martyre,
j'ouvris les épîtres de S. Paul afin de chercher quelque réponse.
Les chapitres 12 et 13 de la première épître aux Corinthiens
me tombèrent sous les yeux...
J'y lus, dans le premier,
http://moniteurs.billings.free.fr/bj/1co12.htm
que tous
ne peuvent être
apôtres,
prophètes,
docteurs…
que l'Église est composée de différents membres
et que l'œil ne saurait être en même temps la main...
La réponse était claire mais ne comblait pas mes désirs,
elle ne me donnait pas la paix...
Sans me décourager je continuai ma lecture et cette phrase me soulagea :
http://moniteurs.billings.free.fr/bj/1co13.htm
« Recherchez avec ardeur les dons les plus parfaits,
mais je vais encore vous montrer une voie plus excellente ».
Et l'Apôtre explique comment tous les dons les plus parfaits
ne sont rien sans l'Amour...
Que la Charité est la voie excellente qui conduit sûrement à Dieu.
Enfin j'avais trouvé le repos...
Considérant le corps mystique de l'Église,
je ne m'étais reconnue dans aucun des membres décrits par S. Paul,
ou plutôt je voulais me reconnaître en tous...
La charité me donna la clé de ma vocation.
Je compris que si l'Église avait un corps,
composé de différents membres,
le plus nécessaire,
le plus noble de tous ne lui manquait pas ;
je compris que l'Église avait un Cœur,
"Vivre d'Amour" (Cantique de Sainte Thérèse de Lisieux), chanté par Sylvie Buisset.
Montage de 2 versions différentes, la 1ère, en solo
(album "Rien que pour aujourd'hui"la 2e version en choeur.
Que la petite Thérèse d'amour vous envoie une pluie de roses !
et que ce Cœur était brûlant d'amour.
Je compris que l'Amour seul faisait agir les membres de l'Église,
que si l'Amour venait à s'éteindre,
les Apôtres n'annonceraient plus l'Évangile,
les Martyrs refuseraient de verser leur sang...
Je compris que l'amour renfermait toutes les vocations,
que l'amour était tout,
qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux... ;
en un mot, qu'il est éternel !...
Alors, dans l'excès de ma joie délirante, je me suis écriée :
Ô Jésus, mon Amour... ma vocation,
enfin je l'ai trouvée,
ma vocation, c'est l'amour !...
Oui, j'ai trouvé ma place dans l'Église et cette place,
ô mon Dieu, c'est vous qui me l'avez donnée...
dans le Cœur de l'Église, ma Mère, je serai l'Amour...
ainsi, je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé !!!... »
--------------
À suivre.
1er octobre– Saint Thérèse de l’Enfant-Jésus, (mémoire)
vierge-
( né 1873 2 janvier- 1897 30 septembre )
-Patronne secondaire de la France
-lectures – -Isaïe 66 : 10-14 (ou Romains 8 : 14-17); Matthieu 18 : 1-4 -
-Office des lectures- - –
- Lettre de sainte Thérèse à Sœur Marie du Sacré-Cœur (8 septembre 1896) –
---------
- Lettre de sainte Thérèse à Sœur Marie du Sacré-Cœur (8 septembre 1896) –
--intro : Thérèse Martin (1873-1897), devenue au Carmel de Lisieux
Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face,
a réalisé dans sa courte vie le programme que lui traçait son nom de religieuse.
Elle a voulu entrer dans l’esprit d’enfance de Jésus de Nazareth,
en suivant sa ‘’petite voie’’
et elle a rencontré le Christ de la Passion,
qui devant l’introduire dans sa Pâque.
« À l'oraison, mes désirs me faisant souffrir un véritable martyre,
j'ouvris les épîtres de S. Paul afin de chercher quelque réponse.
Les chapitres 12 et 13 de la première épître aux Corinthiens
me tombèrent sous les yeux...
J'y lus, dans le premier,
http://moniteurs.billings.free.fr/bj/1co12.htm
que tous
ne peuvent être
apôtres,
prophètes,
docteurs…
que l'Église est composée de différents membres
et que l'œil ne saurait être en même temps la main...
La réponse était claire mais ne comblait pas mes désirs,
elle ne me donnait pas la paix...
Sans me décourager je continuai ma lecture et cette phrase me soulagea :
http://moniteurs.billings.free.fr/bj/1co13.htm
« Recherchez avec ardeur les dons les plus parfaits,
mais je vais encore vous montrer une voie plus excellente ».
Et l'Apôtre explique comment tous les dons les plus parfaits
ne sont rien sans l'Amour...
Que la Charité est la voie excellente qui conduit sûrement à Dieu.
Enfin j'avais trouvé le repos...
Considérant le corps mystique de l'Église,
je ne m'étais reconnue dans aucun des membres décrits par S. Paul,
ou plutôt je voulais me reconnaître en tous...
La charité me donna la clé de ma vocation.
Je compris que si l'Église avait un corps,
composé de différents membres,
le plus nécessaire,
le plus noble de tous ne lui manquait pas ;
je compris que l'Église avait un Cœur,
"Vivre d'Amour" (Cantique de Sainte Thérèse de Lisieux), chanté par Sylvie Buisset.
Montage de 2 versions différentes, la 1ère, en solo
(album "Rien que pour aujourd'hui"la 2e version en choeur.
Que la petite Thérèse d'amour vous envoie une pluie de roses !
et que ce Cœur était brûlant d'amour.
Je compris que l'Amour seul faisait agir les membres de l'Église,
que si l'Amour venait à s'éteindre,
les Apôtres n'annonceraient plus l'Évangile,
les Martyrs refuseraient de verser leur sang...
Je compris que l'amour renfermait toutes les vocations,
que l'amour était tout,
qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux... ;
en un mot, qu'il est éternel !...
Alors, dans l'excès de ma joie délirante, je me suis écriée :
Ô Jésus, mon Amour... ma vocation,
enfin je l'ai trouvée,
ma vocation, c'est l'amour !...
Oui, j'ai trouvé ma place dans l'Église et cette place,
ô mon Dieu, c'est vous qui me l'avez donnée...
dans le Cœur de l'Église, ma Mère, je serai l'Amour...
ainsi, je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé !!!... »
--------------
À suivre.
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'octobre -
SUITE- Deuxième volet:
née Marie-Françoise-Thérèse Martin
1er octobre– Saint Thérèse de l’Enfant-Jésus, (mémoire)
et de la Sainte-Face
« Jésus brûle d'amour pour nous...
Regarde sa Face adorable !...
Regarde ces yeux éteints et baissés !
Regarde ces plaies !...
Regarde Jésus dans sa Face...
Là, tu verras comme il nous aime. »
Cette image de la Sainte Face, a été reproduite
d'après un fusain réalisé par Céline Martin (1904) au Carmel de Lisieux,
d'une inspiration libre du Suaire de Turin.
Céline Martin qui voulait recevoir une bénédiction du Pape,
l'a confié au père Eugène Prévost, qui avait facilement ses accès au Vatican;
Céline Martin lui avait cependant confié l'original pour approbation papale.
Le pape Pie X, après avoir été touché par la qualité du portrait,
a écrit une bénédiction qui devait par la suite accompagner cette image.
Il a ensuite confié au Père Prévost, la mission de diffuser cette image au travers de la planète.
Cette copie a au final servit à produire plus de 20 000 copies.
https://www.colleconline.com/fr/items/10403/patrimoine-religieux-objet-culte-55-reproduction-du-portrait-de-la-sainte-face-de-celine-martin
-Cliquer sur le lien
-pour faciliter l'étude:
avec la ''recherche'' sur votre ordinateur: nous retrouvons 33 fois le mot Face:
-lectures – -Isaïe 66 : 10-14 (ou Romains 8 : 14-17); Matthieu 18 : 1-4 -
-bréviaire:
- Lettre de sainte Thérèse à Sœur Marie du Sacré-Cœur (8 septembre 1896) –
------------------------
Thérèse a été canonisée en 1925 et déclarée patronne des missions
et patronne secondaire de la France.
Un résumé plus abrégé pour mieux connaître l'essence même de la spiritualité de l'enfance spirituelle,
choisie par sainte Thérèse et amenée en prédilection dans l'Église au temps voulu par le Seigneur.
Cette spiritualité de sainte Thérèse a modifié le concept des rapports de l'homme avec Dieu qui prévalait au 19e siècle.
-----
Les lectures choisies pour ce jour parlent des enfants...
des enfants de Dieu.
Isaïe 66 : 10-14 -
« Réjouissez-vous avec Jérusalem, exultez en elle, vous tous qui l'aimez,
soyez avec elle dans l'allégresse, vous tous qui avez pris le deuil sur elle,
afin que vous soyez allaités et rassasiés par son sein consolateur,
afin que vous suciez avec délices sa mamelle plantureuse.
Car ainsi parle Yahvé :
Voici que je fais couler vers elle la paix comme un fleuve,
et comme un torrent débordant, la gloire des nations.
Vous serez allaités, on vous portera sur la hanche,
on vous caressera en vous tenant sur les genoux.
Comme celui que sa mère console, moi aussi, je vous consolerai,
à Jérusalem vous serez consolés.
À cette vue votre cœur sera dans la joie,
et vos membres reprendront vigueur comme l'herbe;
la main de Yahvé se fera connaître à ses serviteurs
et sa colère à ses ennemis. »
Romains 8: 14-17 -
«En effet, tous ceux qu'anime l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
Aussi bien n'avez-vous pas reçu un esprit d'esclaves pour retomber dans la crainte ;
vous avez reçu un esprit de fils adoptifs qui nous fait nous écrier : Abba ! Père !
L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu.
Enfants, et donc héritiers ;
héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ,
puisque nous souffrons avec lui pour être aussi glorifiés avec lui.»
Ces lectures veulent montrer l'harmonie qui existe
entre la doctrine chrétienne la plus authentique
et la spiritualité de Thérèse de l'Enfant Jésus,
la plus grande sainte des temps modernes.
En effet, tous ceux qu'anime l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
Marie-Françoise-Thérèse Martin naquit à 50 rue Blaise, à Alençon (dans l'Orne) le 2 janvier 1873.
voir en 360O en vrai:
cliquer sur le lien
https://www.google.ca/maps/@48.4324455,0.091536,3a,45.4y,141.78h,98.65t/data=!3m7!1e1!3m5!1sIk-y6zfsUG2cXno7uHa4zw!2e0!6shttps:%2F%2Fstreetviewpixels-pa.googleapis.com%2Fv1%2Fthumbnail%3Fpanoid%3DIk-y6zfsUG2cXno7uHa4zw%26cb_client%3Dsearch.revgeo_and_fetch.gps%26w%3D96%26h%3D64%26yaw%3D200.21979%26pitch%3D0%26thumbfov%3D100!7i16384!8i8192
Elle arrivait en ce monde dans une famille chrétienne assez admirable,
puisque le père et la mère avaient tous deux désiré la vie religieuse avant leur mariage,
et que les cinq filles qui survivront (sur neuf enfants)
deviendront toutes religieuses,
dont quatre dans le même carmel, celui de Lisieux.
Thérèse bénéficiera d'une formation chrétienne profonde,
et son souhait d'entrer dans la vie religieuse avait mûri très tôt en elle.
Cependant on parlera de sa « conversion ».
Il ne s'agit pas, bien sûr, d'un retour à Dieu après une vie de péché,
mais de ce qu'elle considérera elle-même comme un miracle
la sortant de sa première hypersensibilité [n'est-elle pas celle de bien des âmes pieuses]
et
d'une maladie des scrupules,
pour en faire une enfant, puis une adulte forte, d'une force d'âme
qui grandira vite dès ses premières années en vie commune...
Cette force se révèle déjà dans son désir d'entrer au Carmel, alors qu'elle n'a que 15 ans.
La sagesse humaine qui s'y oppose ne la fera jamais changer d'avis sur ce point,
et elle réalisera son projet. C'est dans cette communauté
où elle vivra obscurément
(rien, dans sa vie de carmélite, de ces phénomènes mystiques qui avaient rempli la vie de sa patronne, Thérèse d'Avila)
qu'elle élaborera sa spiritualité, destinée modifier la conception des rapports de l'homme avec son Dieu
qui prévalait à cette époque.
Sa «petite voie », comme elle l'appellera, sera « l'enfance spirituelle ».
C'est l'Évangile le plus pur (le plus vrai qui réalise l'âme que Dieu souhaite s'unir)
qu'elle retrouvera en s'abandonnant à Dieu comme au plus tendre des Pères.
Les épreuves de toutes sortes ne lui furent pas épargnées :
désolations spirituelles,
doutes,
humiliations (vexations) dans la vie commune,
souffrances physiques.
Elle mourut à vingt-quatre ans, le 30 septembre 1897.
A la demande de sa supérieure, elle avait rédigé ses mémoires.
Ce texte, paru d'abord sous le titre Histoire d'une âme,
publié par la suite dans l'édition authentique (Manuscrits autobiographiques)
publié aussi au dehors du monde catholique.
Avant de mourir elle avait dit :
« Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre. »
Les innombrables grâces venues d'en haut par son intercession,
montrent qu'elle tient encore ses promesses
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SUITE- Deuxième volet:
née Marie-Françoise-Thérèse Martin
1er octobre– Saint Thérèse de l’Enfant-Jésus, (mémoire)
et de la Sainte-Face
« Jésus brûle d'amour pour nous...
Regarde sa Face adorable !...
Regarde ces yeux éteints et baissés !
Regarde ces plaies !...
Regarde Jésus dans sa Face...
Là, tu verras comme il nous aime. »
Cette image de la Sainte Face, a été reproduite
d'après un fusain réalisé par Céline Martin (1904) au Carmel de Lisieux,
d'une inspiration libre du Suaire de Turin.
Céline Martin qui voulait recevoir une bénédiction du Pape,
l'a confié au père Eugène Prévost, qui avait facilement ses accès au Vatican;
Céline Martin lui avait cependant confié l'original pour approbation papale.
Le pape Pie X, après avoir été touché par la qualité du portrait,
a écrit une bénédiction qui devait par la suite accompagner cette image.
Il a ensuite confié au Père Prévost, la mission de diffuser cette image au travers de la planète.
Cette copie a au final servit à produire plus de 20 000 copies.
https://www.colleconline.com/fr/items/10403/patrimoine-religieux-objet-culte-55-reproduction-du-portrait-de-la-sainte-face-de-celine-martin
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- Témoignages sur la vie de sainte Thérèse et sa dévotion à la Sainte Face:
SAINTE THÉRÈSE DE L'ENFANT-JÉSUS
Thérèse de la Sainte Face
Au matin du « lundi 9 avril 1888, jour où le Carmel célébrait la fête de l'Annonciation, remise à cause du Carême [...], je partis au bras de mon Roi chéri pour gravir la montagne du Carmel [...].» (...)
Quand la porte de la clôture se referme sur elle, sœur Thérèse éprouve une « paix intime » et « profonde », mais dès les premières lignes de son récit autobiographique, le mot « épreuves » surgit. En effet, « pendant cinq années », elle va gravir un long chemin de croix :
« [...] Jésus me fit comprendre que c'était par la croix qu'Il voulait me donner des âmes et mon attrait pour la souffrance grandit à mesure que la souffrance augmentait. »Préau et cloître du Carmel de LisieuxSans aucun délai, elle observe la règle dans toute son austérité : « Lorsqu'on veut atteindre un but, il faut en prendre les moyens », écrit-elle avec un bon sens énergique, bien français.L'AMOUR FORT D'UN COEUR IMMACULÉ
Écoutons la déposition de sa maîtresse des novices, sœur Marie des Anges :Sœur Marie des Anges
« Jamais une plainte ne sortit de ses lèvres, et je n'ai pas connaissance que, pendant son noviciat, elle m'ait jamais demandé le plus petit soulagement. Le froid lui était excessivement pénible ; mais elle ne m'en dit jamais un mot, et je n'ai appris que dernièrement qu'elle en souffrait tant, paraît-il, que c'était à en mourir ! [...]Quelle vertu héroïque était celle de cette chère enfant ! Sa mortification se résumait en ces mots : Tout souffrir sans jamais se plaindre, ni pour le vêtement, ni pour la nourriture. [...] »
Cette patience cachée, sœur Thérèse ne la manifeste pas moins dans les rapports de communauté. Elle ne se justifie jamais. D'instinct, elle va au dernier rang, au poste le plus pénible. Elle se prend d'un véritable amour pour les objets les plus laids et accepte avec joie qu'on troque sa jolie cruche contre une autre, tout ébréchée.
« Je m'appliquai surtout à pratiquer les petites vertus, n'ayant pas la facilité d'en pratiquer de grandes. »
Un mois après l'entrée de la postulante, mère Marie de Gonzague écrit à Madame Guérin : « Jamais je n'aurais cru à un jugement aussi avancé en quinze années d'âge !... pas un mot à lui dire, tout est parfait... ».
Entre parenthèses, les esprits critiques ne manquent pas pour reprocher à sainte Thérèse de raconter elle-même beaucoup de traits de sa vertu et de sa charité fraternelle. Cette “ ostentation ” est tout simplement voulue par Dieu pour le bien de nos âmes, afin que nous voyions ce qu'une sainte est capable de faire par la force du Saint-Esprit. Elle sait très bien que c'est Jésus qui fait d'elle une grande sainte. (...)
Thérèse se manifeste sans un regard sur elle-même. Et ce n'est pas davantage pour attirer et fixer notre attention, mais plutôt pour que nous connaissions la vie de la Vierge Marie à Nazareth, dans sa sainteté à l'état pur.
Voici Jésus perdu au Temple : il est le premier à la faire souffrir par son silence dans ses oraisons. Quel contraste avec les ardeurs du Belvédère ! Il la traite, dès le début de sa vie carmélitaine, comme une âme forte. C'est son habitude pour tirer de ses saints des exploits d'héroïsme et des manifestations d'amour totalement désintéressées.
Dans ses lettres à Céline, que Thérèse appelle « cette autre moi-même », la jeune religieuse dévoile les secrets de son âme :
« La vie souvent est pesante, quelle amertume... mais quelle douceur ! Oui, la vie coûte, il est pénible de commencer une journée de labeur, le faible bouton l'a vu comme le beau lis ; si encore on sentait Jésus, oh ! on ferait bien tout pour lui, mais non, il paraît à mille lieues, nous sommes seules avec nous-mêmes, oh ! l'ennuyeuse compagnie quand Jésus n'est pas là. [...] Hélas ! il n'est pas loin, il est là tout près qui nous regarde, qui nous mendie cette tristesse, cette agonie, il en a besoin pour les âmes, pour notre âme, il veut nous donner une si belle récompense, ses ambitions pour nous sont si grandes. [...] Hélas ! il lui en coûte de nous abreuver de tristesses, mais il sait que c'est l'unique moyen de nous préparer à “ le connaître comme il se connaît et à devenir des Dieux nous-mêmes ”. Oh ! quelle destinée, que notre âme est grande...
Statue de la Vierge Marie que sainte Thérèse saluait avec joie en passant dans le cloître.
« Élevons-nous au-dessus de ce qui passe, tenons-nous à distance de la terre, plus haut l'air est pur, Jésus se cache mais on le devine, en versant des larmes on essuie les siennes et la Sainte Vierge sourit. Pauvre Mère, elle a eu tant de peine à cause de nous, il est juste que nous la consolions un peu en pleurant et souffrant avec elle. »
Le sourire de la Sainte Vierge Marie accompagne donc tout cet effort.
« [...]Quelle grâce quand le matin nous ne nous sentons aucun courage, aucune force pour pratiquer la vertu, c'est alors le moment de mettre la cognée à la racine de l'arbre ; au lieu de perdre son temps à ramasser quelques petites paillettes, on puise dans les diamants, quel profit à la fin du jour !... il est vrai que quelquefois nous dédaignons pendant quelques instants d'amasser nos trésors, c'est alors le moment difficile, on est tenté de laisser tout là, mais dans un acte d'amour même pas senti, tout est réparé et au-delà. Jésus sourit, il nous aide sans en avoir l'air, et les larmes que lui font verser les méchants sont essuyées par notre pauvre et faible petit amour. L'amour peut tout faire, les choses les plus impossibles ne lui semblent pas difficiles, Jésus ne regarde pas autant à la grandeur des actions ni même à leur difficulté qu'à l'amour qui fait faire ces actes... »
Mère Marie de Gonzague apprécie sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus et compte l'aider efficacement sur la voie de la sainteté. (...) D'emblée, la postulante comprend les intentions de sa prieure :
« Notre Mère, souvent malade, avait peu le temps de s'occuper de moi. Je sais qu'elle m'aimait beaucoup et disait de moi tout le bien possible, cependant le Bon Dieu permettait qu'à son insu, elle fût très sévère.[...]Comme le Bon Dieu agissait visiblement en celle qui tenait sa place !... Que serais-je devenue si, comme le croyaient les personnes du monde, j'avais été le “joujou ” de la communauté ?... [...]Et mon cœur, si bien gardédans le monde, se serait attaché humainement dans le cloître... Heureusement je fus préservée de ce malheur. Sans doute, j'aimais beaucoup notre Mère, mais d'une affection pure qui m'élevait vers l'Époux de mon âme... »
« Ce sont des paroles d'or ! » s'exclame notre Père.
Loin d'offrir un dédommagement affectif, la présence de ses sœurs selon le sang dans la communauté est, au contraire, une occasion supplémentaire d'abnégation. (...)
« L'amour se nourrit de sacrifices, plus l'âme se refuse de satisfactions naturelles, plus sa tendresse devient forte et désintéressée. »
Mais de temps en temps, son cœur crie famine ! Elle l'avouera à mère Marie de Gonzague dans son dernier manuscrit :Mère Marie de Gonzague
« Je me souviens qu'étant postulante, j'avais parfois de si violentes tentations d'entrer chez vous pour me satisfaire, trouver quelques gouttes de joie, que j'étais obligée de passer rapidement devant le dépôt et de me cramponner à la rampe de l'escalier. [...] Que je suis heureuse maintenant de m'être privée dès le début de ma vie religieuse ! »
Ici, notre Père interrompt la citation pour nous faire remarquer la pureté “ positive ” de sainte Thérèse. Les amours uniquement naturels et passionnels ne sont qu'égoïsme et stérilité, mais quand l'âme a vaincu sa sensibilité, il n'est plus nécessaire qu'elle brise tous ses liens avec les créatures. Détachée, elle peut se rattacher à elles et jouir librement de certaines consolations du cœur.
Maintenant que Thérèse aime Jésus seul, son cœur déborde de cette affection et rejoint les créatures que Lui-même aime et lui fait aimer. (...)
« Je jouis déjà de la récompense promise à ceux qui combattent courageusement. Je ne sens plus qu'il soit nécessaire de me refuser toutes les consolations du cœur, car mon âme est affermie par Celui que je voulais aimer uniquement. Je vois avec bonheur qu'en l'aimant, le cœur s'agrandit, qu'il peut donner incomparablement plus de tendresse à ceux qui lui sont chers que s'il s'était concentré dans un amour égoïste et infructueux. »
De telles paroles sont des pierres précieuses ! conclut notre Père.Le 10 avril 1888, Louis Martin écrivait à des amis d'Alençon : « Thérèse, ma petite Reine, est entrée hier au Carmel. Dieu seul peut exiger un tel sacrifice, mais il m'aide si puissamment qu'au milieu de mes larmes, mon cœur surabonde de joie. »VICTOR QUIA VICTIMA
Le 15 juin, Céline exprima à son tour son désir de vie religieuse. Son père en pleura de joie. (...)
« Il était temps, écrit Thérèse, qu'un aussi fidèle serviteur reçût le prix de ses travaux, il était juste que son salaire ressemblât à celui que Dieu donna au Roi du Ciel, son Fils unique... Papa venait d'offrir à Dieu un Autel [le nouveau maître-autel de la cathédrale Saint-Pierre], ce fut lui la victime choisie pour y être immolée avec l'Agneau sans tache. »
Un jour de mai 1888, au parloir du Carmel, il avait dit à ses filles :
« Mes enfants, je reviens d'Alençon où j'ai reçu dans l'église Notre-Dame de si grandes grâces, de telles consolations, que j'ai fait cette prière : “Mon Dieu, c'en est trop ! oui, je suis trop heureux, il n'est pas possible d'aller au Ciel comme cela, je veux souffrir quelque chose pour vous ! ” Et je me suis offert. »
Depuis plus d'un an, l'artériosclérose cérébrale dont Louis Martin était atteint faisait des progrès sournois, caractérisés surtout par des troubles de la mémoire. Le 23 juin 1888, il fait une fugue et, dès lors, les épisodes pénibles et humiliants se succèdent. Ses filles vivent dans une anxiété constante.
Un mieux passager lui permet d'assister à la prise d'habit de Thérèse. Après une retraite préparatoire empreinte d'aridité, la cérémonie se déroule dans les consolations. La fête fut ravissante, même la neige souhaitée était au rendez-vous bien que la température n'en laissât rien présager :
« Le préau était blanc comme moi. Quelle délicatesse de Jésus ! Prévenant les désirs de sa petite fiancée, il lui donnait de la neige... De la neige, quel est donc le mortel, si puissant fût-il, qui puisse en faire tomber du Ciel pour charmer sa bien-aimée ?... [...] »Thérèse novice (janvier 1889)
À nous qui contemplons la “ miniature de l'Immaculée ” dans cette petite novice comblée de grâces, le “ signe ” parle. C'est par un signe semblable que la Vierge Marie désigna, en plein mois d'août, le lieu choisi pour sa résidence, sur le mont Esquilin, à Rome, sous le pape Libère (352-366). La prise d'habit de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus renouvelle la dédicace de Sainte-Marie-aux-Neiges, la basilique Sainte-Marie-Majeure, par la consécration d'un cœur immaculé, pur comme neige.
Une photographie prise quelques jours après cette vêture révèle la beauté resplendissante de ce sanctuaire vivant, beauté physique illuminée par la joie de l'âme, avec une force de caractère inscrite dans le menton volontaire (ci-contre). « Esthétique mystique dans toute sa perfection », nous disait notre Père : « Si on ne savait pas qu'elle est religieuse, on aurait l'impression d'une femme forte et qui défie les difficultés de l'existence, presque avec amusement, comme une nikè, une “ victoire ” païenne. Mais nous savons qu'elle est toute à un Autre qui lui donne confiance dans la vie. » C'est une « victoire » eucharistique et mariale ! Miniature de Notre-Dame des Victoires, elle-même « porteuse de victoire », selon la signification étymologique du nom de « Véronique ».Vitrail de la chapelle du Carmel de Lisieux évoquant le jour de la prise d'Habit de Thérèse. Son père la bénit.LA COMPASSION DE VÉRONIQUE
« La journée du 10 janvier [1889]fut le triomphe de mon Roi, je le compare à l'entrée de Jésus à Jérusalem le jour des Rameaux ; comme celle de notre Divin Maître, sa gloire d'un jour fut suivie d'une passion douloureuse et cette passion ne fut pas pour lui seul ; de même que les douleurs de Jésus percèrent d'un glaive le cœur de sa Divine Mère, ainsi nos cœurs ressentirent les souffrances de celui que nous chérissions le plus tendrement sur la terre... »
Par quelle prémonition signa-t-elle ce jour-là : « sœur Thérèse de l'Enfant Jésus de la Sainte Face » ?
« Je ne savais pas que le 12 février, un mois après ma prise d'habit, notre père chéri boirait à la plus amère,à la plus humiliante de toutes les coupes. Ah ! ce jour-là je n'ai pas dit pouvoir souffrir encore davantage !!! »
En effet, le 12 février, le drame éclate. Les hallucinations de Louis Martin prenant une forme inquiétante pour son entourage, Isidore Guérin se voit dans l'obligation de faire interner son beau-frère à l'hôpital du Bon-Sauveur de Caen. À cette époque, la folie était encore considérée comme une honte. L'humiliation fut terrible pour ses filles. (...)
Cependant, elles aident leur père à envisager la situation comme une épreuve d'un grand ami de Dieu. Céline écrit : « L'autre jour, Papa a dit au médecin : “J'avais toujours été habitué à commander et je me vois réduit à obéir, c'est dur. Mais je sais pourquoi le Bon Dieu m'a donné cette épreuve : je n'avais jamais eu d'humiliations dans ma vie, il m'en fallait une.” »Thérèse novice (janvier 1889)
À travers ses larmes, sainte Thérèse apprend à “ reconnaître ” sous les traits du visage de son père humilié, ceux du Serviteur souffrant annoncé par le prophète Isaïe au chapitre 53. Elle sait la valeur de la souffrance portée par amour et se rappelle sa vision du Sang rédempteur qui lui a donné la soif du salut des âmes (juillet 1887). Elle veut être corédemptrice :
« Jésus est un époux de sang... Il veut pour Lui tout le sang du cœur... [...]Il faut que notre Père chéri soit bien aimé de Jésus pour avoir ainsi à souffrir, mais ne trouves-tu pas que le malheur qui le frappe est tout à fait le complément de sa belle vie ? [...]. Quel bonheur d'être humiliée, c'est la seule voie qui fait les saints !... »
« L'amour ne se paie que par l'amour et les plaies de l'amour ne se guérissent que par l'amour. Offrons bien nos souffrances à Jésus pour sauver les âmes, pauvres âmes !... elles ont moins de grâces que nous, et pourtant tout le Sang d'un Dieu a été versé pour les sauver... pourtant Jésus veut bien faire dépendre leur salut d'un soupir de notre cœur... Quel mystère !... Si un soupir peut sauver une âme, que ne peuvent faire des souffrances comme les nôtres ?... Ne refusons rien à Jésus ! »
Comment nier que le cœur de Thérèse ne batte à l'unisson du Cœur Immaculé de Marie ? Celle-ci descendra bientôt aux Valinhos (19 août 1917) pour supplier, avec une indicible tristesse :
« Priez, priez beaucoup, et faites des sacrifices pour les pécheurs, car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles. »Sœur Thérèse a seize ans. Son courage force l'admiration de la communauté, sœur Aimée de Jésus et du Cœur de Marie témoigne :« NOTRE GRANDE RICHESSE »
« Sa force fut héroïque pendant l'épreuve de la maladie de son père, par son admirable soumission et par son exactitude [...]; elle nous parlait avec une sérénité parfaite, tandis que de grosses larmes qui lui échappaient montraient bien qu'elle n'était pas insensible à ces souffrances. » (...)
Citons encore cette lettre à Céline, du 4 avril 1889, vendredi de la 4e semaine de Carême, alors consacré à célébrer le Précieux Sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ :
« Ta lettre a mis une grande tristesse dans mon âme ! Pauvre petit Père !... Non, les pensées de Jésus ne sont pas nos pensées et ses voies ne sont pas nos voies... Il nous présente un calice aussi amer que notre faible nature peut le supporter !... ne retirons pas nos lèvres de ce calice préparé par la main de Jésus... [...]Souffrons en paix !...
«[...]Qui dit paix ne dit pas joie, ou du moins joie sentie... Pour souffrir en paix, il suffit de bien vouloir tout ce que Jésus veut... Pour être l'épouse de Jésus il faut ressembler à Jésus, Jésus est tout sanglant, Il est couronné d'épines ! [...].
« Jésus brûle d'amour pour nous... regarde sa Face adorable !... Regarde ces yeux éteints et baissés ! regarde ces plaies !... Regarde Jésus dans sa Face... Là, tu verras comme il nous aime. »
Notre Père nous a fait découvrir l'impressionnante signification figurative de cette épreuve en nous racontant comment Thérèse en avait eu la vision prophétique, « à l'âge de six à sept ans ». Un jour d'été, son père étant en voyage d'affaires à Alençon, elle l'avait vu traverser le jardin, courbé, la tête couverte d'une espèce de tablier qui lui couvrait le visage. C'est seulement quatorze ans plus tard, en se remémorant ces événements avec sœur Marie du Sacré-Cœur, qu'elles en comprirent le sens.
« C'était bien Papa que j'avais vu, s'avançant courbé par l'âge... C'était bien lui, portant sur son visage vénérable, sur sa tête blanchie, le signe de sa glorieuseépreuve... Comme la Face adorable de Jésus qui fut voilée pendant sa Passion, ainsi la face de son fidèle serviteur devait être voilée aux jours de ses douleurs, afin de pouvoir rayonner dans la Céleste Patrie auprès de son Seigneur, le Verbe Éternel ! (...)
Dieu souffre de ce qui nous fait souffrir, mais c'est pour notre bien. Nous devons donc entrer dans les sentiments de Jésus et souffrir avec joie. Parmi les jours de grâces que son Époux lui a accordés, sainte Thérèse mentionne sur ses Armoiries le 12 février 1889 comme « notre grande richesse ».
« Un jour, au Ciel, nous aimerons à nous parler de nos glorieusesépreuves, déjà ne sommes-nous pas heureuses de les avoir souffertes ?... Oui, les trois années du martyre de Papa me paraissent les plus aimables, les plus fructueuses de toute notre vie, je ne les donnerais pas pour toutes les extases et les révélations des Saints, mon cœur déborde de reconnaissance en pensant à ce trésor inestimable qui doit causer une sainte jalousie aux Anges de la Céleste cour [...]. » (...)Qui est cet homme voilé dont elle a vu l'image vivante ?LE SENS DES FIGURES
• Il nous rappelle Œdipe, le grand suppliant de l'Antiquité. Ce n'est pas le “ roi de France et de Navarre ”, c'est le roi de Thèbes dans toute sa majesté, son prestige, sa joie, sa jeunesse. Et puis, la fatalité s'acharnant sur lui, on le retrouve – on sait à travers quel drame ! – les yeux crevés, le visage ravagé, couvert de sang. C'est là qu'il nous apparaît le plus grand et que, suppliant, il deviendra médiateur pour la prospérité d'Athènes.
• Nous pensons au roi David humilié, fuyant Jérusalem devant la révolte d'Absalom, se faisant insulter par certains de ses sujets passés à la rébellion !
• Ces deux belles figures, païenne et juive, nous ont paru être les figuratifs de Jésus-Christ humilié, souffrant, imprimant les beaux traits de sa Face outragée et sanglante sur le Linceul de Turin.
• N'hésitons pas à prolonger jusque dans les derniers temps. C'est Dieu le Père, notre bon Père du Ciel, c'est notre Roi chéri qui est singulièrement humilié par cette grande apostasie où tous les hommes semblent être fauchés par l'erreur, par le mal, par la corruption (...). Les saints eux-mêmes périront dans ce combat, à moins que Dieu ne les épargne en abrégeant les temps de ce châtiment terrible. La Face de Dieu est outragée, mais Elle resplendira de gloire au moment où Il établira son Règne eschatologique, de la fin des temps, que nous attendons en notre siècle à la lumière des prophéties de Fatima.
« Ah ! pourquoi est-ce à moi que le Bon Dieu a donné cette lumière ? [...] » se demande sainte Thérèse.
Réponse de notre Père : Quelle est celle qui accompagne Œdipe ? C'est Antigone ! Thérèse est cette merveilleuse Antigone. Et n'avons-nous pas vu Abigaïl, l'épouse fidèle de David, partager toutes les peines et les labeurs de son époux, avant de partager sa gloire ? Antigone, Abigaïl et Thérèse sont les figures de la Vierge Marie au pied de la Croix de Jésus.
L'épouse d'élection, la plus aimée des quatre carmélites, c'est Thérèse. Il fallait que ce soit elle qui ait la vision prophétique de l'humiliation de son père, car c'est elle qui sera la plus gravement touchée, la plus frappée par l'épreuve de son “ roi ” chéri. Et devant la “ reine ”, toutes ses sœurs, qui étaient assurément des saintes, s'inclinent.
Dans leur humiliation, Thérèse et ses sœurs préfigurent l'Église qui renaîtra en cette fin du XXe siècle par la dévotion à la Sainte Face de son Époux. Sainte Thérèse de Lisieux est maintenant auprès de Lui, Le suppliant de reparaître dans sa gloire et de restaurer son Église.Grotte de sainte Marie Madeleine, surmontée d'une statue de la Vierge, au fond du cimetière du Carmel.« SON VISAGE ÉTAIT COMME CACHÉ »
Un soir de juillet 1889, sœur Thérèse bénéficie d'une grâce mystique dans la grotte de sainte Madeleine, au fond du petit cimetière du monastère :
« Il y avait comme un voile jeté pour moi sur toutes les choses de la terre... J'étais entièrement cachée sous le voile de la Sainte Vierge. En ce temps-là, on m'avait chargée du réfectoire et je me rappelle que je faisais les choses comme ne les faisant pas, c'était comme si on m'avait prêté un corps. Je suis restée ainsi pendant une semaine entière. »
Nouveau figuratif, extraordinairement impressionnant. C'est l'annonce d'une nuit sur le monde. Dans cette nuit, Thérèse, l'élue, est ici encore l'image de l'Église qui disparaît aux yeux du monde, comme ensevelie avec la Sainte Vierge. (...)
Quel mystère cette vision annonce-t-elle, sinon celui du rôle de l'Immaculée, gardienne de l'Église ensevelie à la fin de ce siècle, jusqu'au jour de son retour à la vie, à l'heure de l'éclatante manifestation de la Reine du Rosaire ?
Un an plus tard, sainte Thérèse découvre le chapitre 53 d'Isaïe et elle en envoie des extraits à Céline :
« Je t'envoie une feuille qui en dit bien long à mon âme, il me semble que la tienne va aussi s'y plonger... Déjà l'âme du prophète Isaïe se plongeait comme la nôtre dans les beautés cachées de Jésus [...].
« Papa !... ah Céline, je ne puis te dire tout ce que je pense, ce serait trop long [...]. Jésus nous a envoyé la croix la mieux choisie qu'il a pu inventer dans son amour immense... Comment nous plaindre quand lui-même a été considéré comme un homme frappé de Dieu et humilié ! »Image offerte à Céline pour
sa fête (22 octobre 1889).
Sur son lit de mort, sainte Thérèse répétera :
« Ces paroles d'Isaïe : “ Qui a cru à votre parole... Il est sans éclat, sans beauté ; nous l'avons vu ; Il n'avait rien qui attirât les regards et nous l'avons méconnu. Il nous a paru un objet de mépris, le dernier des hommes, un homme de douleurs qui sait ce que c'est de souffrir !..., etc. ” ont fait tout le fond de ma dévotion à la Sainte Face, ou, pour mieux dire, le fond de toute ma piété. [...] »
Dans le Cantique des cantiques, l'Époux dont la tête est couverte des gouttes de sueur et de sang de sa Passion, veut que son épouse Le suive sur le chemin de la Croix. C'est là qu'elle Le retrouvera.
L'humiliation par laquelle est passé son père, son “ roi ”, annonce celle de sa fille, sa “ reine ”. Par ressemblance avec son Papa chéri, avec Jésus-Christ et avec son Dieu, sainte Thérèse désirera vivre au temps de la grande apostasie, lorsque l'Église sera humiliée, outragée, couverte de blessures, mise à mort.
Aujourd'hui, c'est une autre carmélite qui se tient au pied de la Croix, cachée sous le voile de la Vierge, en attendant que les temps soient accomplis pour voir la résurrection de l'Église : sœur Marie-Lucie du Cœur Immaculé, la voyante de Fatima.
C'est dans ces sentiments d'amour passionné pour Jésus, de désir de souffrir et de mourir pour Lui, d'humilité totale et de zèle apostolique, que Thérèse fait sa profession, le 8 septembre 1890.
-lectures – -Isaïe 66 : 10-14 (ou Romains 8 : 14-17); Matthieu 18 : 1-4 -
-bréviaire:
- Lettre de sainte Thérèse à Sœur Marie du Sacré-Cœur (8 septembre 1896) –
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Thérèse a été canonisée en 1925 et déclarée patronne des missions
et patronne secondaire de la France.
Un résumé plus abrégé pour mieux connaître l'essence même de la spiritualité de l'enfance spirituelle,
choisie par sainte Thérèse et amenée en prédilection dans l'Église au temps voulu par le Seigneur.
Cette spiritualité de sainte Thérèse a modifié le concept des rapports de l'homme avec Dieu qui prévalait au 19e siècle.
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Les lectures choisies pour ce jour parlent des enfants...
des enfants de Dieu.
Isaïe 66 : 10-14 -
« Réjouissez-vous avec Jérusalem, exultez en elle, vous tous qui l'aimez,
soyez avec elle dans l'allégresse, vous tous qui avez pris le deuil sur elle,
afin que vous soyez allaités et rassasiés par son sein consolateur,
afin que vous suciez avec délices sa mamelle plantureuse.
Car ainsi parle Yahvé :
Voici que je fais couler vers elle la paix comme un fleuve,
et comme un torrent débordant, la gloire des nations.
Vous serez allaités, on vous portera sur la hanche,
on vous caressera en vous tenant sur les genoux.
Comme celui que sa mère console, moi aussi, je vous consolerai,
à Jérusalem vous serez consolés.
À cette vue votre cœur sera dans la joie,
et vos membres reprendront vigueur comme l'herbe;
la main de Yahvé se fera connaître à ses serviteurs
et sa colère à ses ennemis. »
Romains 8: 14-17 -
«En effet, tous ceux qu'anime l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
Aussi bien n'avez-vous pas reçu un esprit d'esclaves pour retomber dans la crainte ;
vous avez reçu un esprit de fils adoptifs qui nous fait nous écrier : Abba ! Père !
L'Esprit en personne se joint à notre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu.
Enfants, et donc héritiers ;
héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ,
puisque nous souffrons avec lui pour être aussi glorifiés avec lui.»
Ces lectures veulent montrer l'harmonie qui existe
entre la doctrine chrétienne la plus authentique
et la spiritualité de Thérèse de l'Enfant Jésus,
la plus grande sainte des temps modernes.
En effet, tous ceux qu'anime l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu.
Marie-Françoise-Thérèse Martin naquit à 50 rue Blaise, à Alençon (dans l'Orne) le 2 janvier 1873.
voir en 360O en vrai:
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Elle arrivait en ce monde dans une famille chrétienne assez admirable,
puisque le père et la mère avaient tous deux désiré la vie religieuse avant leur mariage,
et que les cinq filles qui survivront (sur neuf enfants)
deviendront toutes religieuses,
dont quatre dans le même carmel, celui de Lisieux.
Thérèse bénéficiera d'une formation chrétienne profonde,
et son souhait d'entrer dans la vie religieuse avait mûri très tôt en elle.
Cependant on parlera de sa « conversion ».
Il ne s'agit pas, bien sûr, d'un retour à Dieu après une vie de péché,
mais de ce qu'elle considérera elle-même comme un miracle
la sortant de sa première hypersensibilité [n'est-elle pas celle de bien des âmes pieuses]
et
d'une maladie des scrupules,
pour en faire une enfant, puis une adulte forte, d'une force d'âme
qui grandira vite dès ses premières années en vie commune...
Cette force se révèle déjà dans son désir d'entrer au Carmel, alors qu'elle n'a que 15 ans.
La sagesse humaine qui s'y oppose ne la fera jamais changer d'avis sur ce point,
et elle réalisera son projet. C'est dans cette communauté
où elle vivra obscurément
(rien, dans sa vie de carmélite, de ces phénomènes mystiques qui avaient rempli la vie de sa patronne, Thérèse d'Avila)
qu'elle élaborera sa spiritualité, destinée modifier la conception des rapports de l'homme avec son Dieu
qui prévalait à cette époque.
Sa «petite voie », comme elle l'appellera, sera « l'enfance spirituelle ».
- Vivre d'amour:
texte completAu soir d’Amour, parlant sans parabole
Jésus disait : "Si quelqu’un veut m’aimer
Toute sa vie qu’il garde ma Parole
Mon Père et moi viendrons le visiter.
Et de son cœur faisant notre demeure
Venant à lui, nous l’aimerons toujours !…
Rempli de paix, nous voulons qu’il demeure
En notre Amour !…"DÉBUT: de la vidéo extérieure-Vivre d’Amour, c’est te garder Toi-Même
Verbe incréé, Parole de mon Dieu,
Car tu le sais, Divin Jésus, je t’aime
L’Esprit d’Amour m’embrase de son feu
C’est en t’aimant que j’attire le Père
Mon faible cœur le garde sans retour.
Ô Trinité ! vous êtes Prisonnière
De mon Amour !…Vivre d’Amour, c’est vivre de ta vie,
Roi glorieux, délice des élus.
Tu vis pour moi, caché dans une hostie
Je veux pour toi me cacher, ô Jésus !
A des amants, il faut la solitude
Un cœur à cœur qui dure nuit et jour
Ton seul regard fait ma béatitude
Je vis d’Amour !…--------------------Vivre d’Amour, ce n’est pas sur la terre
Fixer sa tente au sommet du Thabor.
Avec Jésus, c’est gravir le Calvaire,
C’est regarder la Croix comme un trésor !…
Au Ciel je dois vivre de jouissance
Alors l’épreuve aura fui pour toujours
Mais exilée je veux dans la souffrance
Vivre d’Amour.Vivre d’Amour, c’est donner sans mesure
Sans réclamer de salaire ici-bas
Ah ! sans compter je donne étant bien sûre
Que lorsqu’on aime, on ne calcule pas !…
Au Cœur Divin, débordant de tendresse
J’ai tout donné… légèrement je cours
Je n’ai plus rien que ma seule richesse
Vivre d’Amour.Vivre d’Amour, c’est bannir toute crainte
Tout souvenir des fautes du passé.
De mes péchés je ne vois nulle empreinte,
En un instant l’amour a tout brûlé…..
Flamme divine, ô très douce Fournaise !
En ton foyer je fixe mon séjour
C’est en tes feux que je chante à mon aise :
« Je vis d’Amour !… »Vivre d’Amour, c’est garder en soi-même
Un grand trésor en un vase mortel
Mon Bien-Aimé, ma faiblesse est extrême
Ah je suis loin d’être un ange du ciel !…
Mais si je tombe à chaque heure qui passe
Me relevant tu viens à mon secours,
À chaque instant tu me donnes ta grâce
Je vis d’Amour.Vivre d’Amour, c’est naviguer sans cesse
Semant la paix, la joie dans tous les cœurs
Pilote Aimé, la Charité me presse
Car je te vois dans les âmes mes soeurs
La Charité voilà ma seule étoile
À sa clarté je vogue sans détour
J’ai ma devise écrite sur ma voile :
« Vivre d’Amour. »Vivre d’Amour, lorsque Jésus sommeille
C’est le repos sur les flots orageux
Oh ! ne crains pas, Seigneur, que je t’éveille
J’attends en paix le rivage des cieux…
La Foi bientôt déchirera son voile
Mon Espérance est de te voir un jour
La Charité enfle et pousse ma voile
Je vis d’Amour !…Vivre d’Amour, c’est, ô mon Divin Maître
Te supplier de répandre tes Feux
En l’âme sainte et sacrée de ton Prêtre
Qu’il soit plus pur qu’un séraphin des cieux !…
Ah ! glorifie ton Église Immortelle
À mes soupirs, Jésus ne sois pas sourd
Moi son enfant, je m’immole pour elle
Je vis d’Amour.Vivre d’Amour, c’est essuyer ta Face
C’est obtenir des pécheurs le pardon
Ô Dieu d’Amour ! qu’ils rentrent dans ta grâce
Et qu’à jamais ils bénissent ton Nom….
Jusqu’à mon cœur retentit le blasphème
Pour l’effacer, je veux chanter toujours :
"Ton Nom Sacré, je l’adore et je l’Aime
Je vis d’Amour !…"Vivre d’Amour, c’est imiter Marie,
Baignant de pleurs, de parfums précieux,
Tes pieds divins, qu’elle baise ravie
Les essuyant avec ses longs cheveux…
Puis se levant, elle brise le vase
Ton Doux Visage elle embaume à son tour.
Moi, le parfum dont j’embaume ta Face
C’est mon Amour !…« Vivre d’Amour, quelle étrange folie ! »
Me dit le monde, " Ah ! cessez de chanter,
Ne perdez pas vos parfums, votre vie,
Utilement sachez les employer !…"
T’aimer, Jésus, quelle perte féconde !…
Tous mes parfums sont à toi sans retour,
Je veux chanter en sortant de ce monde :
« Je meurs d’Amour ! »Mourir d’Amour, c’est un bien doux martyr
Et c’est celui que je voudrais souffrir.
Ô Chérubins ! accordez votre lyre,
Car je le sens, mon exil va finir !…
Flamme d’Amour, consume-moi sans trêve
Vie d’un instant, ton fardeau m’est bien lourd !
Divin Jésus, réalise mon rêve :
Mourir d’Amour !…Mourir d’Amour, voilà mon espérance
Quand je verrai se briser mes liens
Mon Dieu sera ma Grande Récompense
Je ne veux point posséder d’autres biens.
De son Amour je veux être embrasée
Je veux Le voir, m’unir à Lui toujours
Voilà mon Ciel… voilà ma destinée :
Vivre d’Amour !!!…
C'est l'Évangile le plus pur (le plus vrai qui réalise l'âme que Dieu souhaite s'unir)
qu'elle retrouvera en s'abandonnant à Dieu comme au plus tendre des Pères.
Les épreuves de toutes sortes ne lui furent pas épargnées :
désolations spirituelles,
doutes,
humiliations (vexations) dans la vie commune,
souffrances physiques.
Elle mourut à vingt-quatre ans, le 30 septembre 1897.
A la demande de sa supérieure, elle avait rédigé ses mémoires.
Ce texte, paru d'abord sous le titre Histoire d'une âme,
publié par la suite dans l'édition authentique (Manuscrits autobiographiques)
publié aussi au dehors du monde catholique.
Avant de mourir elle avait dit :
« Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre. »
Les innombrables grâces venues d'en haut par son intercession,
montrent qu'elle tient encore ses promesses
-----
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'octobre
2 octobre –
Les Saints Anges Gardiens – (fête)
-lectures : - Exode 23: 20-23; Matthieu 18: 1-5, 10–
–bréviaire : ----Homélie de saint Bernard. Sur le psaume 90.
-----
... - –
« Nos anges gardiens sont nos plus fidèles amis,
parce qu’ils sont avec nous le jour, la nuit,
dans tout le temps et dans tous les lieux »,
a dit le curé d’Ars -né 1786- 1850 fête 4 août-
dans un sermon pour honorer leur fête.
Les anges inspirent images et pensées à leur protégé,
et leur pouvoir d’intercession est infini.
Pourtant notre ange gardien est souvent délaissé de nos prières.
Deux courtes prières proposées par saint Jean-Marie Vianney :
Prière du matin
« Bonjour, mon ange gardien.
Je vous aime tendrement ;
vous m’avez gardé cette nuit pendant que je dormais,
gardez-moi s’il vous plaît, pendant ce jour,
sans malheur, ni accident
et sans offenser Dieu,
au moins mortellement. »
Prière du soir
« Bonsoir, mon ange gardien.
Je vous remercie de m’avoir gardé pendant ce jour ;
offrez à Dieu tous les battements de mon cœur
pendant que je dormirai. »
-----
nous croyons que pour eux, l’homme est son frère spirituel fait de matière
et qui a besoin d’être guidé par eux, ces envoyés clairvoyants.
Longtemps il n'y eut qu'une seule fête des Anges, célébrée le 29 novembre.
C'est dans l'Espagne du 15e siècle, semble-t-il, qu'il faut chercher l'origine d'une célébration liturgique consacrée aux seuls anges gardiens.
Il fallut attendre 1670, pour que le pape Clément X - 239e pape 1670- 1676 -
l'étende à l'ensemble de l'Église catholique.
Cependant cette dévotion n'a pas attendu d'être proclamée officielle pour se manifester.
Elle est même plus ancienne que la dévotion aux saints.
Les Pères de l'Église ont parlé des anges gardiens.
Ils se faisaient l'écho de toute une tradition,
qui remonte à l'Ancien Testament, comme en témoigne la première lecture,
où Dieu donne un ange à son peuple
pour le protéger et le guider vers la terre promise.
-Exode 23 : 20-23 Je vais envoyer un ange devant toi.
« Le Seigneur disait au peuple d'Israël : ‘’Je vais envoyer un ange devant toi
pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t'ai préparé.
Respecte sa présence, écoute sa voix.
Ne lui résiste pas : il ne te pardonnerait pas ta révolte,
car mon Nom est en lui.
Mais si tu lui obéis parfaitement, si tu fais tout ce que je dirai,
je serai l'ennemi de tes ennemis, je poursuivrai tes persécuteurs.
Mon ange marchera devant toi.»
Jésus lui-même, dans l'Évangile, parle des enfants qu'il ne faut pas mépriser,
car, dit-il, leurs anges dans le ciel
‘’voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux’’.
-Matthieu 18 : 1-5, 10 Leurs anges voient la face de mon Père
« À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent :
—‘’Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ?’’
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara :
—‘’Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants,
vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant,
celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.’’
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis,
leurs anges dans les cieux voient
sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.»
« Ange » signifie «envoyé », « messager ».
Lorsque des anges apparaissent dans l'Écriture,
c'est généralement pour remplir une mission particulière et temporaire ;
ensuite ils disparaissent.
L'ange gardien, selon la doctrine de l'Église, et comme son qualificatif l'indique,
est chargé d'une fonction permanente : veiller sur les personnes et les communautés.
Aujourd'hui, beaucoup peuvent se poser des questions au sujet de l'ange gardien
et mettre même en doute sa réalité à partir de faits bien concrets.
Où était donc passé l'ange de cet enfant noyé accidentellement sans faute de sa part,
ou écrasé sur la route ?
Était-il distrait ou incapable d'intervenir, l'ange de la fillette violée
et sauvagement assassinée par un truand ?
La tour de Siloé dans l’Évangile, dont parle Jésus
On pourrait allonger une liste de cas qui posent des points d'interrogation.
Comme pour tout ce qui concerne la vie surnaturelle, nous sommes dans le domaine de la foi.
Il y a ce qu'on voit,
ce que notre intelligence limitée peut saisir;
il y a ce que Dieu sait, et cela nous dépasse infiniment.
L'Ange est présence Dieu, nous devons faire confiance. Lui saint! Et il ne peut tromper...
«Il me dit (Ézéchiel 37: 3) : " Fils d'homme, ces ossements vivront-ils ? "
Je dis : " Seigneur Yahvé, c'est toi qui le sais. "»
C'est Dieu qui met l'Ange près de nous; et ils sont destinés aussi à garder les nations...
Ils assurent près des hommes une présence fraternelle.
En effet, « dans sa mystérieuse providence,
Dieu envoie ses anges pour nous garder» .
L'Ancien Testament évoque souvent l'intervention d'un ange
pour guider les patriarches dans leurs pérégrinations
ou pour protéger le peuple de Dieu lors de son entrée dans la terre de Chanaan ;
et le Psaume 90 nous fait chanter :
« 01 Quand je me tiens sous l'abri du Très-Haut et repose à l'ombre du Puissant,
02 je dis au Seigneur : « Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! »
03 C'est lui qui te sauve des filets du chasseur et de la peste maléfique ;
04 il te couvre et te protège. Tu trouves sous son aile un refuge :
sa fidélité est une armure, un bouclier.
05 Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole au grand jour,
06 ni la peste qui rôde dans le noir, ni le fléau qui frappe à midi.
07 Qu'il en tombe mille à tes côtés,
qu'il en tombe dix mille à ta droite, toi,
tu restes hors d'atteinte.
08 Il suffit que tu ouvres les yeux, tu verras le salaire du méchant.
09 Oui, le Seigneur est ton refuge ;
tu as fait du Très-Haut ta forteresse.
10 Le malheur ne pourra te toucher, ni le danger, approcher de ta demeure :
11 il donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins.
12 Ils te porteront sur leurs mains pour que ton pied ne heurte les pierres ;
13 tu marcheras sur la vipère et le scorpion, tu écraseras le lion et le Dragon.
14 « Puisqu'il s'attache à moi, je le délivre ; je le défends, car il connaît mon nom.
15 Il m'appelle, et moi, je lui réponds ; je suis avec lui dans son épreuve. « Je veux le libérer, le glorifier ; +
16 de longs jours, je veux le rassasier, * et je ferai qu'il voie mon salut. »
En rappelant la dignité des enfants, il déclare :
« Leurs anges dans les cieux contemplent sans cesse le visage de mon Père ».
C'est donc en nous appuyant sur sa parole que nous prions le Seigneur
de nous assurer « le bienfait de la protection des anges
et la joie de vivre en leur compagnie pour toujours ».
---
2 octobre –
Les Saints Anges Gardiens – (fête)
-lectures : - Exode 23: 20-23; Matthieu 18: 1-5, 10–
–bréviaire : ----Homélie de saint Bernard. Sur le psaume 90.
-----
... - –
« Nos anges gardiens sont nos plus fidèles amis,
parce qu’ils sont avec nous le jour, la nuit,
dans tout le temps et dans tous les lieux »,
a dit le curé d’Ars -né 1786- 1850 fête 4 août-
dans un sermon pour honorer leur fête.
Les anges inspirent images et pensées à leur protégé,
et leur pouvoir d’intercession est infini.
Pourtant notre ange gardien est souvent délaissé de nos prières.
Deux courtes prières proposées par saint Jean-Marie Vianney :
Prière du matin
« Bonjour, mon ange gardien.
Je vous aime tendrement ;
vous m’avez gardé cette nuit pendant que je dormais,
gardez-moi s’il vous plaît, pendant ce jour,
sans malheur, ni accident
et sans offenser Dieu,
au moins mortellement. »
Prière du soir
« Bonsoir, mon ange gardien.
Je vous remercie de m’avoir gardé pendant ce jour ;
offrez à Dieu tous les battements de mon cœur
pendant que je dormirai. »
-----
nous croyons que pour eux, l’homme est son frère spirituel fait de matière
et qui a besoin d’être guidé par eux, ces envoyés clairvoyants.
Longtemps il n'y eut qu'une seule fête des Anges, célébrée le 29 novembre.
C'est dans l'Espagne du 15e siècle, semble-t-il, qu'il faut chercher l'origine d'une célébration liturgique consacrée aux seuls anges gardiens.
Il fallut attendre 1670, pour que le pape Clément X - 239e pape 1670- 1676 -
l'étende à l'ensemble de l'Église catholique.
Cependant cette dévotion n'a pas attendu d'être proclamée officielle pour se manifester.
Elle est même plus ancienne que la dévotion aux saints.
Les Pères de l'Église ont parlé des anges gardiens.
Ils se faisaient l'écho de toute une tradition,
qui remonte à l'Ancien Testament, comme en témoigne la première lecture,
où Dieu donne un ange à son peuple
pour le protéger et le guider vers la terre promise.
-Exode 23 : 20-23 Je vais envoyer un ange devant toi.
« Le Seigneur disait au peuple d'Israël : ‘’Je vais envoyer un ange devant toi
pour te garder en chemin et te faire parvenir au lieu que je t'ai préparé.
Respecte sa présence, écoute sa voix.
Ne lui résiste pas : il ne te pardonnerait pas ta révolte,
car mon Nom est en lui.
Mais si tu lui obéis parfaitement, si tu fais tout ce que je dirai,
je serai l'ennemi de tes ennemis, je poursuivrai tes persécuteurs.
Mon ange marchera devant toi.»
Jésus lui-même, dans l'Évangile, parle des enfants qu'il ne faut pas mépriser,
car, dit-il, leurs anges dans le ciel
‘’voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux’’.
-Matthieu 18 : 1-5, 10 Leurs anges voient la face de mon Père
« À ce moment là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent :
—‘’Qui donc est le plus grand dans le royaume des Cieux ?’’
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara :
—‘’Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les enfants,
vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux.
Mais celui qui se fera petit comme cet enfant,
celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux.
Et celui qui accueille un enfant comme celui-ci en mon nom, il m’accueille, moi.’’
Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis,
leurs anges dans les cieux voient
sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.»
« Ange » signifie «envoyé », « messager ».
Lorsque des anges apparaissent dans l'Écriture,
c'est généralement pour remplir une mission particulière et temporaire ;
ensuite ils disparaissent.
L'ange gardien, selon la doctrine de l'Église, et comme son qualificatif l'indique,
est chargé d'une fonction permanente : veiller sur les personnes et les communautés.
Aujourd'hui, beaucoup peuvent se poser des questions au sujet de l'ange gardien
et mettre même en doute sa réalité à partir de faits bien concrets.
Où était donc passé l'ange de cet enfant noyé accidentellement sans faute de sa part,
ou écrasé sur la route ?
Était-il distrait ou incapable d'intervenir, l'ange de la fillette violée
et sauvagement assassinée par un truand ?
La tour de Siloé dans l’Évangile, dont parle Jésus
On pourrait allonger une liste de cas qui posent des points d'interrogation.
Comme pour tout ce qui concerne la vie surnaturelle, nous sommes dans le domaine de la foi.
Il y a ce qu'on voit,
ce que notre intelligence limitée peut saisir;
il y a ce que Dieu sait, et cela nous dépasse infiniment.
L'Ange est présence Dieu, nous devons faire confiance. Lui saint! Et il ne peut tromper...
«Il me dit (Ézéchiel 37: 3) : " Fils d'homme, ces ossements vivront-ils ? "
Je dis : " Seigneur Yahvé, c'est toi qui le sais. "»
C'est Dieu qui met l'Ange près de nous; et ils sont destinés aussi à garder les nations...
Ils assurent près des hommes une présence fraternelle.
En effet, « dans sa mystérieuse providence,
Dieu envoie ses anges pour nous garder» .
L'Ancien Testament évoque souvent l'intervention d'un ange
pour guider les patriarches dans leurs pérégrinations
ou pour protéger le peuple de Dieu lors de son entrée dans la terre de Chanaan ;
et le Psaume 90 nous fait chanter :
« 01 Quand je me tiens sous l'abri du Très-Haut et repose à l'ombre du Puissant,
02 je dis au Seigneur : « Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! »
03 C'est lui qui te sauve des filets du chasseur et de la peste maléfique ;
04 il te couvre et te protège. Tu trouves sous son aile un refuge :
sa fidélité est une armure, un bouclier.
05 Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole au grand jour,
06 ni la peste qui rôde dans le noir, ni le fléau qui frappe à midi.
07 Qu'il en tombe mille à tes côtés,
qu'il en tombe dix mille à ta droite, toi,
tu restes hors d'atteinte.
08 Il suffit que tu ouvres les yeux, tu verras le salaire du méchant.
09 Oui, le Seigneur est ton refuge ;
tu as fait du Très-Haut ta forteresse.
10 Le malheur ne pourra te toucher, ni le danger, approcher de ta demeure :
11 il donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins.
12 Ils te porteront sur leurs mains pour que ton pied ne heurte les pierres ;
13 tu marcheras sur la vipère et le scorpion, tu écraseras le lion et le Dragon.
14 « Puisqu'il s'attache à moi, je le délivre ; je le défends, car il connaît mon nom.
15 Il m'appelle, et moi, je lui réponds ; je suis avec lui dans son épreuve. « Je veux le libérer, le glorifier ; +
16 de longs jours, je veux le rassasier, * et je ferai qu'il voie mon salut. »
- Homélie de saint Bernard sur le Psaume 90'':
« Il donne mission à ses anges de le garder sur tous tes chemins.
Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour, de ses merveilles pour les hommes.
Qu'ils confessent et disent parmi les nations
les merveilles que le Seigneur fit pour eux !
Seigneur, qu'est-ce que l'homme,
que tu te sois fait connaître à lui,
que tu lui ouvres ton cœur ?
Tu lui ouvres ton cœur, tu le traites avec sollicitude,
tu prends soin de lui.
Pour finir, tu lui destines ton Fils unique,
tu envoies en lui ton Esprit,
et même tu lui promets de voir ton visage.
Mais, pour qu'aucun être du ciel ne reste hors de cette sollicitude pour nous,
tu envoies ces esprits bienheureux
pour qu'ils remplissent un service à notre égard,
tu les charges de veiller sur nous,
tu leur commandes de se faire nos pédagogues. ~
Il donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins.
Quel n'est pas le respect que cette parole doit susciter en toi,
la ferveur qu'elle doit faire naître,
la confiance qu'elle doit inspirer !
Le respect à cause de leur présence,
la ferveur à cause de leur bienveillance,
la confiance à cause de leur vigilance. ~
Ils sont donc là, à tes côtés, non seulement avec toi mais pour toi.
Ils sont présents pour te protéger, pour te secourir. ~
Et même si c'est Dieu qui leur en a donné l'ordre,
on ne peut pour autant manquer de reconnaissance à leur égard,
en raison de la si grande charité avec laquelle ils obéissent
et du besoin si grand que nous avons de leur aide.
Soyons donc pleins de respect et de reconnaissance pour une telle vigilance de leur part ;
aimons-les en retour et honorons-les autant que nous le pouvons, autant que nous le devons.
Mais c'est à Dieu qu'il nous faut rapporter la totalité de notre amour et de notre honneur,
à Dieu de qui les anges, aussi bien que nous,
reçoivent toute la capacité de l'honorer et de l'aimer,
non moins que la possibilité de se rendre dignes de son amour et de son honneur. ~
Aussi est-ce en Dieu, mes frères, qu'avec affection il nous faut aimer ses anges,
dans la conscience qu'ils seront un jour nos cohéritiers, et que d'ici là
le Père dispose et ordonne qu'ils soient pour nous des intendants et des éducateurs.
Car dès maintenant nous sommes fils de Dieu, bien que cela ne soit pas encore évident,
puisque nous sommes encore des enfants soumis à des intendants et à des éducateurs,
et qui semblent pour le moment ne différer en rien des esclaves.
Pourtant, si petits que nous soyons, et si longue - et pas seulement longue mais dangereuse -
que soit la route qui nous reste à parcourir,
qu'aurions-nous à craindre sous une si bonne garde ?
On ne peut ni les vaincre ni les égarer,
et moins encore redouter qu'ils ne nous égarent,
eux qui nous gardent sur tous nos chemins.
Ils sont fidèles, ils sont sages, ils sont puissants :
qu'aurions-nous à craindre ?
Suivons-les seulement, attachons-nous à eux,
et demeurons sous la sauvegarde du Dieu du ciel. »
En rappelant la dignité des enfants, il déclare :
« Leurs anges dans les cieux contemplent sans cesse le visage de mon Père ».
C'est donc en nous appuyant sur sa parole que nous prions le Seigneur
de nous assurer « le bienfait de la protection des anges
et la joie de vivre en leur compagnie pour toujours ».
---
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'octobre -
4 octobre– Saint François d’Assise- (mémoire)
( né 1182 - 1226 ) –
-lectures – - Galates 8 : 14-18; Matthieu 11 : 25-30 - -
-Office des lectures- -- -+– Lettre de saint François à tous les fidèles. –
---------------------
François naquit en 1182 à Assise, en Italie, dans une époque marquée par un grand essor au commerce.
Son père, riche marchand drapier,
venait de faire de bonnes affaires en France,
d'où ce nom qu'il donna à François, … (le Français),
alors que que sa mère voulait lui donner le prénom de Jean..
Fils d'une famille fortunée, François mena d'abord la belle vie en compagnie d'une joyeuse bande.
Puis, ce fut l'appel du Christ.
Les modalités de sa rupture avec sa famille sont bien connues,
et elles symbolisent son retrait total du monde de l'argent :
il se dépouille de ses vêtements,
les donne à son père et, nu, vient se mettre sous la protection de l'évêque d'Assise.
Il veut «épouser Dame pauvreté».
-C'est François qui inventa la 1ère crèche-
François adopta alors un genre de vie qui fait penser aux « fols en Christ», ces saints russes.
On nous dit d'ailleurs que beaucoup de ses concitoyens le prirent pour un fou.
En fait, il va devenir de plus en plus parfaitement
ce tout petit dont parle Jésus dans l'Évangile,
à qui est révélé ce qui restera toujours caché aux sages et aux savants.
Des compagnons, attirés par son idéal de retour à la lettre de l'Évangile,
viennent se joindre à lui.
Des femmes aussi suivront son idéal.
Sainte Claire (née 1193-- 1253 fêtée le 11 août) sera la première.
L'essor du mouvement est prodigieux.
Dix ans après ces débuts, on compte déjà 5000 frères.
François ne voulait pas fonder un nouvel ordre religieux,
mais grouper des hommes qui,
à une époque de mutation de la société
où l'argent prenait la place d'une idole,
iraient proclamer partout les exigences de l'Évangile.
L'importance du mouvement qu'il mettait en route n'échappa pas aux responsables.
Comme nous l'avons dit dans la notice consacrée
à saint Dominique, -né en Espagne 1170 - 1221 fête 8 août-
dans un songe, le pape Innocent III -176e pape 1198- 1216 -
avait vu ces deux hommes soutenir l'Église qui menaçait de s'écrouler.
« La fraternité des pénitents d'Assise »
deviendra un ordre religieux clérical bien structuré (François n'était pas prêtre, mais diacre).
Le fondateur trouvera matière à un détachement encore plus profond
dans les modifications qui lui seront imposées.
Cela ne l'empêchera pas de louer Dieu pour tout.
Il chantera la création avec la fraîcheur retrouvée
d'un enfant de Dieu dans son Cantique des créatures.
Vers la fin de sa vie, il recevra les stigmates
qui l'assimileront à Jésus
jusque dans sa chair (d'où le choix de la première lecture où saint Paul dit
qu'il est crucifié avec le Christ).
L'idéal de pauvreté de François était en fait irréalisable à la lettre,
comme le montrera la suite.
Mais l'Église n'a-t-elle pas besoin d'idéalistes tels que lui
pour garder l'esprit de l'Évangile ?
L'influence de saint François, mort en 1226, marquera la chrétienté
pour les siècles suivants, toujours en activité en notre siècle.
4 octobre– Saint François d’Assise- (mémoire)
( né 1182 - 1226 ) –
-lectures – - Galates 8 : 14-18; Matthieu 11 : 25-30 - -
-Office des lectures- -- -+– Lettre de saint François à tous les fidèles. –
---------------------
- Lettre de saint François à TOUS les fidèles:
«À tous les chrétiens, religieux, clercs et laïques, hommes et femmes,
à tous ceux qui habitent dans le monde entier,
le frère François, leur serviteur et leur sujet :
hommage et respect, vraie paix du ciel
et sincère charité dans le Seigneur.
Puisque je suis le serviteur de tous, je suis tenu de me mettre au service de tous,
et de me faire le ministre des paroles pleines de parfum de mon Seigneur.
C'est pourquoi, considérant en moi-même
que je ne puis, à cause des maladies et de la faiblesse de mon corps,
aller vous visiter tous et chacun,
je me suis proposé de vous adresser la présente lettre et ce message,
pour vous rapporter
les paroles de Notre Seigneur Jésus Christ,
qui est la Parole du Père,
et les paroles du Saint Esprit, qui sont Esprit et Vie.
Ce Verbe du Père, si digne, si saint et si glorieux,
le Père très haut en annonça la venue, par son saint archange Gabriel,
à la sainte et glorieuse Vierge Marie,
du sein de laquelle le Verbe reçut vraiment la chair de notre humanité fragile.
Lui qui était riche plus que tout, il a voulu choisir,
avec sa bienheureuse Mère, par-dessus tout, la pauvreté.
Proche de sa Passion, il célébra la Pâque avec ses disciples.
— Ensuite il pria son Père en disant :
Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! ~
Cependant, il mit sa volonté dans la volonté de son Père, en disant :
Père, que ta volonté soit faite,
non comme je veux, mais comme tu veux !
Or, la volonté du Père fut que son Fils béni et glorieux,
qu'il nous a donné et qui est né pour nous,
s'offrît lui-même par son propre sang,
en sacrifice et en victime sur l'autel de la Croix ;
non pour lui-même, par qui toutes choses ont été faites,
mais pour nos péchés, nous laissant un exemple afin que nous suivions ses traces.
Il veut que tous nous soyons sauvés par lui,
et que nous le recevions d'un cœur pur et dans un corps chaste. ~
Qu'ils sont heureux et bénis, ceux qui aiment le Seigneur
et font ce qu'il dit lui-même dans l'Évangile :
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu
de tout ton cœur
et de toute ton âme,
et ton prochain comme toi-même.
Aimons donc Dieu et adorons-le avec pureté de cœur et d'esprit,
car c'est là ce qu'il cherche par-dessus tout quand il dit :
Les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ;
car tous ceux qui l'adorent doivent l'adorer en esprit et en vérité.
Adressons-lui des louanges et des prières, jour et nuit, en disant :
Notre Père qui es aux cieux.
Car il nous faut toujours prier et ne cesser jamais. ~
En outre, faisons de dignes fruits de pénitence.
Puis aimons notre prochain comme nous-mêmes. ~
Ayons donc charité et humilité :
faisons des aumônes, car elles lavent les âmes des souillures de leurs péchés.
En effet, les hommes perdent tout ce qu'ils laissent en ce monde ;
tandis qu'ils emportent avec eux le prix de leur charité et les aumônes qu'ils ont faites :
ils en recevront de Dieu la récompense et la digne rémunération. ~
Nous ne devons être ni sages ni prudents selon la chair ;
mais nous devons plutôt être simples, humbles et purs. ~
Jamais nous ne devons désirer d'être au-dessus des autres ;
mais nous devons plutôt être serviteurs
et soumis à toute créature humaine à cause de Dieu.
Tous ceux qui agiront ainsi et persévéreront jusqu'à la fin,
l'Esprit du Seigneur reposera sur eux
et fera en eux habitation et demeure,
et ils seront fils du Père céleste dont ils font les œuvres :
et ils seront époux, frères et mères de Notre Seigneur Jésus Christ.
--------------------
François naquit en 1182 à Assise, en Italie, dans une époque marquée par un grand essor au commerce.
Son père, riche marchand drapier,
venait de faire de bonnes affaires en France,
d'où ce nom qu'il donna à François, … (le Français),
alors que que sa mère voulait lui donner le prénom de Jean..
Fils d'une famille fortunée, François mena d'abord la belle vie en compagnie d'une joyeuse bande.
Puis, ce fut l'appel du Christ.
Les modalités de sa rupture avec sa famille sont bien connues,
et elles symbolisent son retrait total du monde de l'argent :
il se dépouille de ses vêtements,
les donne à son père et, nu, vient se mettre sous la protection de l'évêque d'Assise.
Il veut «épouser Dame pauvreté».
-C'est François qui inventa la 1ère crèche-
François adopta alors un genre de vie qui fait penser aux « fols en Christ», ces saints russes.
On nous dit d'ailleurs que beaucoup de ses concitoyens le prirent pour un fou.
En fait, il va devenir de plus en plus parfaitement
ce tout petit dont parle Jésus dans l'Évangile,
à qui est révélé ce qui restera toujours caché aux sages et aux savants.
Des compagnons, attirés par son idéal de retour à la lettre de l'Évangile,
viennent se joindre à lui.
Des femmes aussi suivront son idéal.
Sainte Claire (née 1193-- 1253 fêtée le 11 août) sera la première.
L'essor du mouvement est prodigieux.
Dix ans après ces débuts, on compte déjà 5000 frères.
François ne voulait pas fonder un nouvel ordre religieux,
mais grouper des hommes qui,
à une époque de mutation de la société
où l'argent prenait la place d'une idole,
iraient proclamer partout les exigences de l'Évangile.
L'importance du mouvement qu'il mettait en route n'échappa pas aux responsables.
Comme nous l'avons dit dans la notice consacrée
à saint Dominique, -né en Espagne 1170 - 1221 fête 8 août-
dans un songe, le pape Innocent III -176e pape 1198- 1216 -
avait vu ces deux hommes soutenir l'Église qui menaçait de s'écrouler.
« La fraternité des pénitents d'Assise »
deviendra un ordre religieux clérical bien structuré (François n'était pas prêtre, mais diacre).
Le fondateur trouvera matière à un détachement encore plus profond
dans les modifications qui lui seront imposées.
Cela ne l'empêchera pas de louer Dieu pour tout.
Il chantera la création avec la fraîcheur retrouvée
d'un enfant de Dieu dans son Cantique des créatures.
- Le cantique ouvrir et aller à 3'10'':
Texte : Le Cantique de frère soleil
(un poème de 14 versets) écrit en 1225 par Saint François d'Assise.
Musique : Franz LISZT - Titre :
"Deux Légendes" composé en 1863 /
interprétée par le pianiste Wilheim KEMPFF
en 1975 quand il avait 80 ans.
positionner à 3'10''
Vers la fin de sa vie, il recevra les stigmates
qui l'assimileront à Jésus
jusque dans sa chair (d'où le choix de la première lecture où saint Paul dit
qu'il est crucifié avec le Christ).
L'idéal de pauvreté de François était en fait irréalisable à la lettre,
comme le montrera la suite.
Mais l'Église n'a-t-elle pas besoin d'idéalistes tels que lui
pour garder l'esprit de l'Évangile ?
L'influence de saint François, mort en 1226, marquera la chrétienté
pour les siècles suivants, toujours en activité en notre siècle.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'octobre -
5 octobre– Sainte Marie-Faustine- (mémoire)
-baptisée Hélène Kowalski
( né 1905 25 août- 1938 5 octobre ) –
-béatifiée 1993; canonisée 2000-
Sœur MARIE FAUSTINE, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église.
Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier son grand message de la Miséricorde Divine
et montre un modèle de perfection chrétienne fondée
sur la confiance en Dieu
et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.
Elle est née le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanislaw Kowalski,
agriculteurs dans le village de Głogowiec.
Au baptême, dans l'église paroissiale de Ðwinice Warckie, elle a reçu le prénom d'Hélène.
Depuis son enfance, elle se distingua
par l'amour de la prière,
l'assiduité,
l'obéissance
et par une grande sensibilité à la misère des hommes.
-1914: À neuf ans, elle a fait sa Première Communion qu'elle a profondément vécue,
consciente de la présence de l'Hôte Divin dans son âme.
Elle a fréquenté l'école pendant moins de trois ans.
Adolescente, elle a quitté la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents
comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, ºódï et Ostrówek.
Elle a senti la vocation dans son âme dès l'âge de sept ans,
mais ses parents n'étant pas d'accord pour qu'elle entre dans les ordres, elle a essayé d'étouffer cette voix intérieure.
Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant,
elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925,
elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde.
Devenue Sœur Marie Faustine, elle a passé au couvent treize ans,
en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de Sœur portière
dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Plock, Wilno et Cracovie.
Rien ne trahissait à l'extérieur sa vie mystique d'une extrême richesse.
C'est avec zèle qu'elle remplissait toutes ses tâches,
elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse,
mais en même temps naturelle,
pleine d'un amour bienveillant et désintéressé.
Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l'union à Dieu.
Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait
et qu'elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l'aspect quotidien de sa vie.
La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine
développaient chez elle une attitude de confiance d'enfant face à Dieu
et de miséricorde envers les autres.
Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l'une de tes vertus,
moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde,
je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur
et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l'autre (P.J. 1242).
Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l'Église qu'elle aimait comme une Mère
et comme le Corps Mystique de Jésus Christ.
Consciente de son rôle au sein de l'Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine
dans l'Œuvre du salut des âmes égarées.
Sur le souhait et en suivant l'exemple du Seigneur Jésus,
elle a sacrifié sa vie en holocauste.
Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l'Eucharistie
et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.
Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires:
révélations,
visions,
stigmates cachés,
participation à la Passion du Seigneur,
don de bilocation,
de pénétrer le cœur des autres,
de la prophétie,
ou bien le don rarissime de fiançailles et d'épousailles mystiques.
Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire – tout cet univers surnaturel –
lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu'elle percevait par ses sens.
Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées,
elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l'essence de la sainteté.
Ce ne sont ni les grâces,
ni les apparitions,
ni les ravissements,
ni aucun don accordé qui la rendent parfaite,
mais l'union intérieure de mon âme avec Dieu.
Ces dons ne sont que des ornements de l'âme,
mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection.
Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu (P.J. 1107).
Sœur Marie Faustine a été élue par le Seigneur Jésus
secrétaire et apôtre de Sa Miséricorde
pour transmettre au monde entier son grand message.
Dans l'Ancien Testament, lui dit-Il, j'ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre.
Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma miséricorde.
Je ne veux pas punir l'humanité endolorie,
mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon Cœur miséricordieux (P.J. 1588).
La mission de Sœur Marie Faustine consistait en trois tâches:
1– rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes
sur l'amour miséricordieux de Dieu envers tout homme,
2– implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier,
en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles,
annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes:
le tableau du Christ avec l'inscription Jésus, j'ai confiance en Toi! ,
la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques,
le Chapelet à la Miséricorde Divine et la prière à l'Heure de la Miséricorde Divine (15 H).
Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu'à la propagation de la dévotion à la Miséricorde,
de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain,
3– la troisième tâche que comportait la mission de Sœur Marie Faustine consistait
à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde qui est chargé de propager
et d'obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde
et qui tend à la perfection sur le chemin montré par la Bienheureuse Sœur Faustine.
Ce chemin est celui d'une confiance d'enfant en Dieu,
laquelle s'exprime dans l'accomplissement de Sa volonté
et dans une attitude de miséricorde envers les autres.
À l'heure actuelle, ce mouvement au sein de l'Église concerne des millions de personnes à travers le monde,
à savoir des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations,
différentes communautés d'apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent,
à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l'intermédiaire de Sœur Marie Faustine.
Le message de Sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal
cliquer sur
Texte intégral du Petit Journal
une fois rendu sur le site:
https://www.soeurfaustine.fr/texte-integral-du-petit-journal/#
qu'elle a rédigé par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs.
Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus,
de même qu'elle a décrit l'union intime de son âme avec Dieu.
Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à Sœur Faustine,
ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde
au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s'approcher de moi (P.J. 1693).
Cet ouvrage nous rend proche d'une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine.
Il enchante non seulement les gens simples,
mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique.
Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues,
entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.
Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu'elle a supportées
en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs,
entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu,
Sœur Marie Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans.
La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec
la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine
et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession.
De 1965 à 1967, à Cracovie s'est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus
et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992.
Le 18 avril 1993, sur la Place Saint-Pierre de Rome, le Saint Père Jean Paul II a procédé à l'acte de sa béatification.
Ses reliques reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki .
5 octobre– Sainte Marie-Faustine- (mémoire)
-baptisée Hélène Kowalski
( né 1905 25 août- 1938 5 octobre ) –
-béatifiée 1993; canonisée 2000-
Sœur MARIE FAUSTINE, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église.
Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier son grand message de la Miséricorde Divine
et montre un modèle de perfection chrétienne fondée
sur la confiance en Dieu
et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.
Elle est née le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanislaw Kowalski,
agriculteurs dans le village de Głogowiec.
Au baptême, dans l'église paroissiale de Ðwinice Warckie, elle a reçu le prénom d'Hélène.
Depuis son enfance, elle se distingua
par l'amour de la prière,
l'assiduité,
l'obéissance
et par une grande sensibilité à la misère des hommes.
-1914: À neuf ans, elle a fait sa Première Communion qu'elle a profondément vécue,
consciente de la présence de l'Hôte Divin dans son âme.
Elle a fréquenté l'école pendant moins de trois ans.
Adolescente, elle a quitté la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents
comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, ºódï et Ostrówek.
Elle a senti la vocation dans son âme dès l'âge de sept ans,
mais ses parents n'étant pas d'accord pour qu'elle entre dans les ordres, elle a essayé d'étouffer cette voix intérieure.
Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant,
elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925,
elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde.
Devenue Sœur Marie Faustine, elle a passé au couvent treize ans,
en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de Sœur portière
dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Plock, Wilno et Cracovie.
Rien ne trahissait à l'extérieur sa vie mystique d'une extrême richesse.
C'est avec zèle qu'elle remplissait toutes ses tâches,
elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse,
mais en même temps naturelle,
pleine d'un amour bienveillant et désintéressé.
Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l'union à Dieu.
Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait
et qu'elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l'aspect quotidien de sa vie.
La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine
développaient chez elle une attitude de confiance d'enfant face à Dieu
et de miséricorde envers les autres.
Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l'une de tes vertus,
moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde,
je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur
et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l'autre (P.J. 1242).
Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l'Église qu'elle aimait comme une Mère
et comme le Corps Mystique de Jésus Christ.
Consciente de son rôle au sein de l'Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine
dans l'Œuvre du salut des âmes égarées.
Sur le souhait et en suivant l'exemple du Seigneur Jésus,
elle a sacrifié sa vie en holocauste.
Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l'Eucharistie
et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.
- chapelet de Notre-Dame de la Miséricorde:
- Au commencement :Latin Salve Regina: Salve Regina, Mater Misericordiae. Vita, dulcedo et spes nostra, salve.Ad te clamamus, exsules filii Hevae.Ad te suspiramus, gementes et flentes in hac lacrimarum valle.Eia ergo, Advocata nostra, illos tuos misericordes oculos ad nos converte.Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende.O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria !-français Salve Regina :Salut, ô Reine, Mère de miséricorde,notre vie, notre douceur, notre espérance, salut !
Nous crions vers toi,
enfants d'Ève exilés.
Vers toi nous soupirons, gémissant et pleurant
dans cette vallée de larmes.
Ô toi, notre avocate
tourne vers nous ton regard miséricordieux.
Et, après cet exil, montre-nous Jésus,
le fruit béni de tes entrailles.
Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie.Sur les grains de Notre Père (une fois) :Marie, Mère de Grâce et Mère de Miséricorde, défends-nous de l’ennemiet reçois-nous à l’heure de notre mort.Sur les grains de Je Vous salue, Marie (10 fois) :Marie, Mère de Miséricorde, obtiens-nous la miséricorde de Ton Fils.Pour terminer :Très miséricordieuse Mère, Tu nous ouvres largement les bras
et Tu tends les mains pleines de toute grâce et de tout don.
Ton Coeur de mère veut nous remplir de tout ce qu’il nous faut.
Animés d’une pareille bonté, nous nous tournons vers Toi avec confiance.
Obtiens-nous, ô Mère, tout ce dont nous avons besoin,
et fais surtout, par Ta puissante intercession,
que nous gardions la chasteté et l’innocence,
conservions fidèle et constant notre amour d’enfant
pour Toi et portions dans nos cœurs l’image du Coeur de Ton Fils.
Que ce Coeur nous protège, nous guide et nous conduise à la lumière éternelle. Amen.
Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires:
révélations,
visions,
stigmates cachés,
participation à la Passion du Seigneur,
don de bilocation,
de pénétrer le cœur des autres,
de la prophétie,
ou bien le don rarissime de fiançailles et d'épousailles mystiques.
Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire – tout cet univers surnaturel –
lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu'elle percevait par ses sens.
Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées,
elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l'essence de la sainteté.
Ce ne sont ni les grâces,
ni les apparitions,
ni les ravissements,
ni aucun don accordé qui la rendent parfaite,
mais l'union intérieure de mon âme avec Dieu.
Ces dons ne sont que des ornements de l'âme,
mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection.
Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu (P.J. 1107).
Sœur Marie Faustine a été élue par le Seigneur Jésus
secrétaire et apôtre de Sa Miséricorde
pour transmettre au monde entier son grand message.
Dans l'Ancien Testament, lui dit-Il, j'ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre.
Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma miséricorde.
Je ne veux pas punir l'humanité endolorie,
mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon Cœur miséricordieux (P.J. 1588).
La mission de Sœur Marie Faustine consistait en trois tâches:
1– rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes
sur l'amour miséricordieux de Dieu envers tout homme,
2– implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier,
en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles,
annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes:
le tableau du Christ avec l'inscription Jésus, j'ai confiance en Toi! ,
la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques,
le Chapelet à la Miséricorde Divine et la prière à l'Heure de la Miséricorde Divine (15 H).
Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu'à la propagation de la dévotion à la Miséricorde,
de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain,
3– la troisième tâche que comportait la mission de Sœur Marie Faustine consistait
à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde qui est chargé de propager
et d'obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde
et qui tend à la perfection sur le chemin montré par la Bienheureuse Sœur Faustine.
Ce chemin est celui d'une confiance d'enfant en Dieu,
laquelle s'exprime dans l'accomplissement de Sa volonté
et dans une attitude de miséricorde envers les autres.
À l'heure actuelle, ce mouvement au sein de l'Église concerne des millions de personnes à travers le monde,
à savoir des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations,
différentes communautés d'apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent,
à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l'intermédiaire de Sœur Marie Faustine.
Le message de Sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal
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qu'elle a rédigé par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs.
Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus,
de même qu'elle a décrit l'union intime de son âme avec Dieu.
Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à Sœur Faustine,
ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde
au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s'approcher de moi (P.J. 1693).
Cet ouvrage nous rend proche d'une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine.
Il enchante non seulement les gens simples,
mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique.
Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues,
entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.
Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu'elle a supportées
en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs,
entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu,
Sœur Marie Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans.
La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec
la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine
et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession.
De 1965 à 1967, à Cracovie s'est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus
et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992.
Le 18 avril 1993, sur la Place Saint-Pierre de Rome, le Saint Père Jean Paul II a procédé à l'acte de sa béatification.
Ses reliques reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki .
Dernière édition par Bryand le Mar 5 Oct 2021 - 15:03, édité 1 fois
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Les saints du mois d'octobre -
7 octobre– Notre-Dame du Rosaire- (mémoire)
-lectures – - Actes 1: 12-14; Luc 1: 26-38 - -
-Office des lectures- -- -+– Homélie de saint Bernard sur ''L'AQUEDUC''. –
–
Depuis le 16e siècle en particulier, les papes ont confirmé
l'importance de la prière du rosaire et la pratiquent :
Pie IX lui consacre une encyclique ;
Léon XIII, seize exhortations apostoliques ;
Pie XII, une encyclique ;
Jean XXIII, deux encycliques ;
personne ne pouvait l'empêcher de bien parler sur le rosaire,
lui qui le récitait en entier tous les jours.
Trois chapelets profondément médités, c'est bien 1 heure de son temps dans sa journée,
mais il estimait que la Sainte Vierge bien priée enrichissait son travail par sa présence.
Son court pontificat a été des plus féconds.
Paul VI, fit une exhortation apostolique (Mariae cultus).
Jean-Paul II, choisit sa devise pontificale Totus Tuus (tout à toi Marie)-
personne n'ignore combien sa vie toute entière est enracinée dans cette prière,
comme le montre sa Lettre apostolique sur le rosaire, Rosarium Virginis Mariae.
« C'est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de profondeur (...). Sur l'arrière-fond des Ave Maria défilent les principaux épisodes de la vie de Jésus-Christ (...). Ils nous mettent en communion vivante avec Jésus à travers le coeur de sa Mère, pourrions-nous dire. » (Jean-Paul II)
François 1er,
--------------
La fête de Notre-Dame du Rosaire est aussi la fête d'une prière irremplaçable.
L'origine du Rosaire est bien plus ancienne que son introduction officielle dans la liturgie,
qui n'eut lieu qu'après la victoire de Lépante, le 7 octobre 1571
des forces chrétiennes
sur les Turcs devant :
tant et tant d'Ave Maria étaient montés vers le ciel pour cette protection,
que le pape Pie V 225e pape 1528-1572
voulut remercier la Vierge Marie en instituant cette fête.
D'abord locale, cette fête fut étendue à l'Église universelle par le pape Clément XI. 243e pape 1700-1721
La célébration de ce jour rappelle que cette prière est celle que la Mère de Jésus
a fait monter vers Dieu par toute sa vie.
Le Rosaire, en effet, consiste à réciter les 15 dizaines de chapelet
tout en méditant les épisodes de la vie de Marie,
inséparables évidemment des mystères du salut en Jésus-Christ.
Il y a les mystères joyeux: ils comprennent l'annonce de l'Ange,
la naissance de Jésus et ce qui est dit de son enfance;
les mystères douloureux se rapportent à sa Passion et à sa mort :
des douleurs que la Vierge Marie a connues dans son âme.
Les mystères glorieux : la Résurrection et ce qui a suivi,
jusqu'à l'Assomption, où Marie est entrée dans la gloire de son Fils.
Cette prière est loin d'être dépassée.
Elle est d'une grande richesse pour le progrès de la vie spirituelle.
Ce nom de « Rosaire »
évoque les couronnes de fleurs, de roses en particulier, que l'on posait jadis sur la tête des grands de ce monde.
La rose est la reine des fleurs
comme Marie est la reine du ciel et de la terre.
Ainsi, le nom même de Rosaire peut favorise la dévotion mariale,
qui fait entrer toujours plus profondément dans le mystère du Seigneur Jésus-Christ.
Marie dans l'histoire assista les intercessions demandées
pour plus d'une victoire afin de ramener la paix dans le monde des nations:
7 octobre– Notre-Dame du Rosaire- (mémoire)
-lectures – - Actes 1: 12-14; Luc 1: 26-38 - -
-Office des lectures- -- -+– Homélie de saint Bernard sur ''L'AQUEDUC''. –
–
Depuis le 16e siècle en particulier, les papes ont confirmé
l'importance de la prière du rosaire et la pratiquent :
Pie IX lui consacre une encyclique ;
Léon XIII, seize exhortations apostoliques ;
Pie XII, une encyclique ;
Jean XXIII, deux encycliques ;
personne ne pouvait l'empêcher de bien parler sur le rosaire,
lui qui le récitait en entier tous les jours.
Trois chapelets profondément médités, c'est bien 1 heure de son temps dans sa journée,
mais il estimait que la Sainte Vierge bien priée enrichissait son travail par sa présence.
Son court pontificat a été des plus féconds.
Paul VI, fit une exhortation apostolique (Mariae cultus).
Jean-Paul II, choisit sa devise pontificale Totus Tuus (tout à toi Marie)-
personne n'ignore combien sa vie toute entière est enracinée dans cette prière,
comme le montre sa Lettre apostolique sur le rosaire, Rosarium Virginis Mariae.
« C'est une prière merveilleuse. Merveilleuse de simplicité et de profondeur (...). Sur l'arrière-fond des Ave Maria défilent les principaux épisodes de la vie de Jésus-Christ (...). Ils nous mettent en communion vivante avec Jésus à travers le coeur de sa Mère, pourrions-nous dire. » (Jean-Paul II)
François 1er,
--------------
La fête de Notre-Dame du Rosaire est aussi la fête d'une prière irremplaçable.
L'origine du Rosaire est bien plus ancienne que son introduction officielle dans la liturgie,
qui n'eut lieu qu'après la victoire de Lépante, le 7 octobre 1571
des forces chrétiennes
sur les Turcs devant :
tant et tant d'Ave Maria étaient montés vers le ciel pour cette protection,
que le pape Pie V 225e pape 1528-1572
voulut remercier la Vierge Marie en instituant cette fête.
D'abord locale, cette fête fut étendue à l'Église universelle par le pape Clément XI. 243e pape 1700-1721
La célébration de ce jour rappelle que cette prière est celle que la Mère de Jésus
a fait monter vers Dieu par toute sa vie.
Le Rosaire, en effet, consiste à réciter les 15 dizaines de chapelet
tout en méditant les épisodes de la vie de Marie,
inséparables évidemment des mystères du salut en Jésus-Christ.
Il y a les mystères joyeux: ils comprennent l'annonce de l'Ange,
la naissance de Jésus et ce qui est dit de son enfance;
les mystères douloureux se rapportent à sa Passion et à sa mort :
des douleurs que la Vierge Marie a connues dans son âme.
Les mystères glorieux : la Résurrection et ce qui a suivi,
jusqu'à l'Assomption, où Marie est entrée dans la gloire de son Fils.
Cette prière est loin d'être dépassée.
Elle est d'une grande richesse pour le progrès de la vie spirituelle.
Ce nom de « Rosaire »
évoque les couronnes de fleurs, de roses en particulier, que l'on posait jadis sur la tête des grands de ce monde.
La rose est la reine des fleurs
comme Marie est la reine du ciel et de la terre.
Ainsi, le nom même de Rosaire peut favorise la dévotion mariale,
qui fait entrer toujours plus profondément dans le mystère du Seigneur Jésus-Christ.
Marie dans l'histoire assista les intercessions demandées
pour plus d'une victoire afin de ramener la paix dans le monde des nations:
Dernière édition par Bryand le Jeu 7 Oct 2021 - 14:53, édité 1 fois
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Les saints du mois d'octobre -
18 octobre–
Saint Luc-
-lectures -2 Timothée 4: 9-17; Luc 10: 1-9 -
-Office des lectures-
-Actes des Apôtres 9 : 27-31; 11 : 19-26 -
-- -Homélie de saint Grégoire le Grand sur l’Évangile.
Le Seigneur envoie ses disciples. -
----------------
-ouvrir l'encadré:
Nul n'a mérité comme saint Luc le titre d'évangéliste,
de porteur de la Bonne Nouvelle (A 1, A 2, P 3),
-première référence ANTIENNE d'ouverture:
Ésaïe 52: 7-''Comme il est beau de voir courir sur les montagnes
le messager qui annonce la paix,
le messager de la Bonne Nouvelle,
qui annonce le salut.''
non seulement parce que
l'historien du Christ dans le troisième Évangile
s'est fait ensuite, dans les Actes des Apôtres,
l'historien de l'Église naissante,
de la diffusion du message chrétien dans le monde,
-joie annoncée au monde-
et ainsi sous sa plume de Grec et de lettré,
le message du salut
chante un véritable cantique d'action de grâce, de joie et d'optimisme.
Cependant
jamais Luc ne minimise la Croix,
on lui doit la description la plus circonstanciée de l'agonie de Jésus.
L'instrument de notre salut commençant par la joie de la naissance donnée au monde,
la vie du Seigneur est donnée pour le salut et la joie de toute l'humanité
annoncé d'abord à son peuple qui l'attendait.
de la naissance de Jean,
dont ''beaucoup se réjouiront'' (Luc 1, 14)
qui, après l'Ascension,
''revinrent à Jérusalem en grande joie'' (Luc 24, 52),
de la pécheresse pardonnée
et du fils perdu,
tout est chez lui triomphe de la vie et de l'amour.
Les Actes baignent dans la même lumière :
''Les croyants rompaient le pain dans leurs maisons,
prenant leur nourriture avec joie et simplicité de cœur '' (Actes 2 : 46),
'' La multitude des croyants n'avait qu'un cœur et qu'une âme'' (Actes 4 : 32) (Préface 1 de la messe ...).
Le «médecin bien-aimé» (Col 4, 14),
qui s'attacha avec fidélité à l'âme ardente de Paul
et resta avec lui jusque dans ses fers (première lecture de la messe:- 2 Timothée 4: 9-17 ),
le chantre
de la mansuétude du Christ,
comme l'appelle Dante, a perçu dès l'abord
l'universalisme du message d'amour que Jésus avait confié aux siens.
Le Sauveur, que nous présente cet homme venu du paganisme,
est bien « lumière pour éclairer les nations »
-Luc 2 :
''32- lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël. "
33- Son père et sa mère étaient dans l'admiration de ce qui se disait de lui..''
------
18 octobre–
Saint Luc-
-lectures -2 Timothée 4: 9-17; Luc 10: 1-9 -
-Office des lectures-
-Actes des Apôtres 9 : 27-31; 11 : 19-26 -
-- -Homélie de saint Grégoire le Grand sur l’Évangile.
Le Seigneur envoie ses disciples. -
----------------
-ouvrir l'encadré:
- Premier compendium sur l'historien saint Luc, compagnon de saint Paul:
L’évangile de cette fête de l'évangéliste saint Luc-Luc 10:1-9
rapporte la mission des 72 disciples envoyés par Jésus, pour annoncer l'arrivée de Jésus dans le monde.
Émissaires ils sont les avant-coureurs messagers partout où il devait lui-même se rendre.
Certains pensent que Luc faisait partie de ce groupe.
-ouvrir le spoiler
- Luc 10:
Luc 10:
«1- Après cela, le Seigneur désigna soixante-douze autres et les envoya deux par deux
en avant de lui dans toute ville et tout endroit où lui-même devait aller.
2- Et il leur disait :
" La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux ;
priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers à sa moisson.
3- Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu de loups.
4- N'emportez pas de bourse, pas de besace, pas de sandales,
et ne saluez personne en chemin.
5- En quelque maison que vous entriez, dites d'abord :
"Paix à cette maison ! "
6- Et s'il y a là un fils de paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle vous reviendra.
7- Demeurez dans cette maison-là, mangeant et buvant ce qu'il y aura chez eux ;
car l'ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison.
8- Et en toute ville où vous entrez et où l'on vous accueille, mangez ce qu'on vous sert ;
9- guérissez ses malades et dites aux gens :
"Le Royaume de Dieu est tout proche de vous. "»
Mais c'est seulement dans d'autres textes du Nouveau Testament
que son nom apparaît, où il est possible d'apprendre un peu plus sa personnalité.
Luc n'était pas juif, mais grec.
Originaire d'Antioche, médecin, il rencontra Paul,
à qui il doit peut-être sa conversion, et s'attacha à lui.
Il le suivit dans ses voyages missionnaires.
-Colossiens 4:14- '' Vous avez les salutations de Luc, le cher médecin, et de Démas.»
comme le nomme l'Apôtre des gentils,
lui fut un collaborateur de grande valeur.
Une tradition constante reconnaît unanimement l'auteur
du troisième Évangile
et du livre des Actes des Apôtres, qui, d'ailleurs, en est le second tome.
Ces deux œuvres montrent en Luc un écrivain cultivé et de grand talent.
Dans son évangile, il a mis l'accent sur la miséricorde divine
(il est le seul à nous avoir transmis
la parabole de l'Enfant prodigue).
Mais il 'est aussi l'évangéliste de l'exigence de Jésus-Christ pour
celui qui veut devenir un véritable disciple.
L'Évangile dit ''de l'Enfance''
donne à penser qu'il a connu personnellement la Vierge Marie et a reçu d'elle des confidences.
Qu'est-il devenu ensuite ?
Comme pour d'autres grands des premières années du christianisme,
nous n'avons pas de compilations comme pour les temps plus modernes.
Les traditions contiennent plusieurs références étudiées,
mais il faut encore discerner par les études ce qu'il y a d'authentiquement fiable.
Il y en a assurément...
L'iconographie le représente souvent avec un bœuf,
qui parfois le symbolise.
Allusion à la célèbre vision d'Ézéchiel (1: 10-14)
-ouvrir le spoiler
- Ézéchiel 1:
Ézéchiel 1:
«10- Quant à la forme de leurs faces, ils avaient une face d'homme,
et tous les quatre avaient une face de lion à droite,
et tous les quatre avaient une face de taureau à gauche,
et tous les quatre avaient une face d'aigle.
11- Leurs ailes étaient déployées vers le haut;
chacun avait deux ailes se joignant et deux ailes lui couvrant le corps;
12- et ils allaient chacun devant soi; ils allaient là où l'esprit les poussait,
ils ne se tournaient pas en marchant.
13- Au milieu des animaux, il y avait quelque chose comme des charbons ardents
ayant l'aspect de torches, allant et venant entre les animaux;
le feu jetait une lueur, et du feu sortaient des éclairs.
14- Les animaux allaient et venaient, semblables à l'éclair.»
parce qu'il commence son récit évangélique en montrant le père de Jean-Baptiste,
le prêtre Zacharie, officiant dans le temple de Jérusalem,
où cet animal était offert en sacrifice.
Luc est devenu le patron des peintres du fait d'une tradition rapportée par saint Jean Damascène,
selon laquelle se trouvait jadis à Constantinople, une icône de la Vierge,
disparue depuis, et qui aurait été son œuvre.
Quoi qu'il en soit, il est bien vrai que Luc nous a laissé, dans son évangile,
un merveilleux portrait de la Mère de Dieu
que nous ne nous lasserons jamais d'admirer.
Il est fêté ce même jour par les chrétiens orthodoxes.
Nul n'a mérité comme saint Luc le titre d'évangéliste,
de porteur de la Bonne Nouvelle (A 1, A 2, P 3),
-première référence ANTIENNE d'ouverture:
Ésaïe 52: 7-''Comme il est beau de voir courir sur les montagnes
le messager qui annonce la paix,
le messager de la Bonne Nouvelle,
qui annonce le salut.''
non seulement parce que
l'historien du Christ dans le troisième Évangile
s'est fait ensuite, dans les Actes des Apôtres,
l'historien de l'Église naissante,
de la diffusion du message chrétien dans le monde,
-joie annoncée au monde-
et ainsi sous sa plume de Grec et de lettré,
le message du salut
chante un véritable cantique d'action de grâce, de joie et d'optimisme.
Cependant
jamais Luc ne minimise la Croix,
on lui doit la description la plus circonstanciée de l'agonie de Jésus.
L'instrument de notre salut commençant par la joie de la naissance donnée au monde,
la vie du Seigneur est donnée pour le salut et la joie de toute l'humanité
annoncé d'abord à son peuple qui l'attendait.
- Luc 2:
Luc 2:
«9- L'Ange du Seigneur se tint près des bergers et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa clarté ;
et ils furent saisis d'une grande crainte.
10- Mais l'ange leur dit : " Soyez sans crainte, car voici que je vous annonce une grande joie,
qui sera celle de tout le peuple :»
de la naissance de Jean,
dont ''beaucoup se réjouiront'' (Luc 1, 14)
- Luc 1:
Luc 1:
«13- Mais l'ange lui dit : " Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été exaucée ;
ta femme Élisabeth t'enfantera un fils, et tu l'appelleras du nom de Jean.
14- Tu auras joie et allégresse, et beaucoup se réjouiront de sa naissance.»
qui, après l'Ascension,
''revinrent à Jérusalem en grande joie'' (Luc 24, 52),
- Luc 24:
Luc 24:
«51- Et il advint, comme il les bénissait, qu'il se sépara d'eux et fut emporté au ciel.
L52- Pour eux, s'étant prosternés devant lui,
ils retournèrent à Jérusalem en grande joie,
53- et ils étaient constamment dans le Temple à bénir Dieu.»
de la pécheresse pardonnée
et du fils perdu,
tout est chez lui triomphe de la vie et de l'amour.
Les Actes baignent dans la même lumière :
''Les croyants rompaient le pain dans leurs maisons,
prenant leur nourriture avec joie et simplicité de cœur '' (Actes 2 : 46),
'' La multitude des croyants n'avait qu'un cœur et qu'une âme'' (Actes 4 : 32) (Préface 1 de la messe ...).
Le «médecin bien-aimé» (Col 4, 14),
qui s'attacha avec fidélité à l'âme ardente de Paul
et resta avec lui jusque dans ses fers (première lecture de la messe:- 2 Timothée 4: 9-17 ),
- 2 Timothée 4:
« 9- Hâte-toi de venir me rejoindre au plus vite,
10- car Démas m'a abandonné par amour du monde présent.
Il est parti pour Thessalonique, Crescens pour la Galatie, Tite pour la Dalmatie.
11- Seul Luc est avec moi.
Prends Marc et amène-le avec toi, car il m'est précieux pour le ministère.
12- J'ai envoyé Tychique à Éphèse.
13- En venant, apporte le manteau que j'ai laissé à Troas chez Carpos,
ainsi que les livres, surtout les parchemins.
14- Alexandre le fondeur m'a fait beaucoup de mal.
Le Seigneur lui rendra selon ses œuvres.
15- Toi aussi, méfie-toi de lui, car il a été un adversaire acharné de notre prédication.
16- La première fois que j'ai eu à présenter ma défense, personne ne m'a soutenu.
Tous m'ont abandonné ! Qu'il ne leur en soit pas tenu rigueur !
17- Le Seigneur, lui, m'a assisté et m'a rempli de force
afin que, par moi, le message fût proclamé et qu'il parvînt aux oreilles de tous les païens.
Et j'ai été délivré de la gueule du lion.»
le chantre
de la mansuétude du Christ,
comme l'appelle Dante, a perçu dès l'abord
l'universalisme du message d'amour que Jésus avait confié aux siens.
Le Sauveur, que nous présente cet homme venu du paganisme,
est bien « lumière pour éclairer les nations »
-Luc 2 :
''32- lumière pour éclairer les nations et gloire de ton peuple Israël. "
33- Son père et sa mère étaient dans l'admiration de ce qui se disait de lui..''
------
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
1er novembre– La Toussaint - (solennité)-
.... - –
-lectures - Apocalypse 7 : 2-14; 1 Jean 3 : 1-3; Matthieu5 : 1-12 -
-bréviaire –Apocalypse de saint Jean 5 : 1-14
Des rachetés de toute tribu, langue, peuple et nation
--- - Homélie de saint Bernard pour la Toussaint.
Dans la communion de saints. -
------------------
Déjà au 4e siècle, on célébrait en Orient, - Turquie, Syrie, Égypte -
une fête appelée de tous les martyrs.
Elle passe en Occident, liée à l'histoire d'un lieu de culte choisi à l'origine pour son rassemblement populaire,
afin de le transférer significativement et transformer ce lieu en assemblée de tous les saints
et ainsi insérer cette fête pour toute l'Église universelle.
Quel était ce lieu?
À Rome, le temple païen d'Agrippa avait été dédié, sous Auguste, à tous les dieux du paganisme,
d'où son nom de Panthéon. L'empire étant devenu officiellement chrétien, il fallait transformer ce qui restait des vestiges païens au sens des cultes chrétiens.
Ainsi le pape Boniface IV 67e pape de 608- 615
transforma ce temple
en une église, appelée
la basilique de la Sainte Vierge et de tous les Martyrs.
La piazza della Rotonda est une place de Rome bordée du Panthéon au sud.
Elle tire son nom de cet édifice, qui porte le nom d'église Santa Maria Rotonda,
en raison de sa forme:
Aujourd'hui, vue intérieure:
On célébrait déjà une fête des martyrs dans l'ensemble du monde chrétien, mais à des dates différentes.
On en vint à unifier la date qui fut fixée au 1er novembre.
Par la suite, on adjoignit tous les saints à ceux qui avaient effectivement versé leur sang pour la foi.
Pour nous, croyants, la fête de Tous les Saints n'est pas de l'histoire ancienne sans plus.
Tous ces gens, d'où viennent-ils ?
Apocalypse 7:
«2- Puis je vis un autre Ange monter de l'orient, portant le sceau du Dieu vivant ;
il cria d'une voix puissante aux quatre Anges auxquels il fut donné de malmener la terre et la mer :
3- " Attendez, pour malmener la terre et la mer et les arbres,
que nous ayons marqué au front les serviteurs de notre Dieu. "
4- Et j'ai appris combien furent alors marqués du sceau :
cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d'Israël.
5- De la tribu de Juda, douze mille furent marqués ;
de la tribu de Ruben, douze mille ;
de la tribu de Gad, douze mille ;
6- de la tribu d'Aser, douze mille ;
de la tribu de Nephtali, douze mille ;
de la tribu de Manassé, douze mille ;
7- de la tribu de Siméon, douze mille;
de la tribu de Lévi, douze mille ;
de la tribu d'Issachar, douze mille ;
8- de la tribu de Zabulon, douze mille ;
de la tribu de Joseph, douze mille ;
de la tribu de Benjamin, douze mille furent marqués.
Le triomphe des élus au ciel.
9- Après quoi, voici qu'apparut à mes yeux une foule immense,
que nul ne pouvait dénombrer, de toute nation, race, peuple et langue ;
debout devant le trône et devant l'Agneau, vêtus de robes blanches, de palmes à la main,
10- ils crient d'une voix puissante :
" Le salut à notre Dieu, qui siège sur le trône, ainsi qu'à l'Agneau ! "
11- Et tous les Anges en cercle autour du trône, des Vieillards et des quatre Vivants,
se prosternèrent devant le trône, la face contre terre, pour adorer Dieu ;
12- ils disaient : " Amen ! Louange, gloire, sagesse, action de grâces, honneur,
puissance et force à notre Dieu pour les siècles des siècles ! Amen ! "
13- L'un des Vieillards prit alors la parole et me dit :
" Ces gens vêtus de robes blanches,
qui sont-ils et d'où viennent-ils ? "
14- Et moi de répondre : " Monseigneur, c'est toi qui le sais. "
Il reprit : " Ce sont ceux qui viennent de la grande épreuve :
ils ont lavé leurs robes
et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau.»
Cette question posée dans la première lecture, nous nous la posons également
quand nous pensons aux saints et que nous mesurons la distance qui nous sépare d'eux dans l'union à Dieu.
S'ils sont « montés au ciel », on ne peut pas dire qu'ils en étaient descendus ;
ils sont nés comme nous tous, de la race d'Adam.
Le poison du péché était dans leur sève d'homme, et cette lecture rappelle qu'ils ont été purifiés.
Comment ont-ils pu vivre les Béatitudes qui ont fait d'eux des amis intimes de Dieu ?
Impact sur notre sanctification.
Pour saint Jean, nous faisons déjà partie en espérance de cette foule immense qu'il voit dans sa vision.
Il n'y a pas de « recette » pour devenir saint.
Il y a cependant une attitude foncière rappelée ici:
une ouverture à l'Esprit Saint qui fait comprendre et fait vivre
ce texte évangélique .
Heureux ceux qui se laissent instruire par l'Esprit en communion des saints!
1er novembre– La Toussaint - (solennité)-
.... - –
-lectures - Apocalypse 7 : 2-14; 1 Jean 3 : 1-3; Matthieu5 : 1-12 -
-bréviaire –Apocalypse de saint Jean 5 : 1-14
Des rachetés de toute tribu, langue, peuple et nation
--- - Homélie de saint Bernard pour la Toussaint.
Dans la communion de saints. -
------------------
- Homélie de saint Bernard:
- --- - Homélie de saint Bernard pour la Toussaint.
« Pourquoi notre louange à l'égard des saints,
pourquoi notre chant à leur gloire,
pourquoi cette fête même que nous célébrons?
Que leur font ces honneurs terrestres, alors que le Père du ciel,
en réalisant la promesse du Fils, les honore lui-même?
De nos honneurs les saints n'ont pas besoin, et rien dans notre culte ne peut leur être utile.
De fait, si nous vénérons leur mémoire, c'est pour nous que cela importe, non pour eux.
Pour ma part, je l'avoue, je sens que leur souvenir allume en moi un violent désir.
Le premier désir, en effet, que la mémoire des saints éveille,
ou plus encore stimule en nous, le voici:
nous réjouir dans leur communion tellement désirable
et obtenir d'être concitoyens et compagnons des esprits bienheureux,
d'être mêlés à l'assemblée des patriarches,
à la troupe des prophètes, au groupe des Apôtres,
à la foule immense des martyrs, à la communauté des confesseurs;
au chœur des vierges, bref d'être associés
à la joie et à la communion de tous les saints.
Cette Église des premiers-nés nous attend, et nous n'en aurions cure!
Les saints nous désirent et nous n'en ferions aucun cas!
Les justes nous espèrent et nous nous déroberions!
Réveillons-nous enfin, frères; ressuscitons avec le Christ,
cherchons les réalités d'en haut ;
ces réalités, savourons-les. Désirons ceux qui nous désirent,
courons vers ceux qui nous attendent,
et puisqu'ils comptent sur nous, accourons avec nos désirs spirituels.
Ce qu'il nous faut souhaiter, ce n'est pas seulement la compagnie des saints,
mais leur bonheur, si bien qu'en désirant leur présence,
nous ayons l'ambition aussi de partager leur gloire,
avec toute l'ardeur et les efforts que cela suppose.
Car cette ambition-là n'a rien de mauvais: nul danger à se passionner pour une telle gloire.
Et voici le second désir dont la commémoration des saints nous embrase:
voir, comme eux, le Christ nous apparaître, lui qui est notre vie,
et paraître, nous aussi, avec lui dans la gloire.
Jusque là, il ne se présente pas à nous comme il est en lui-même,
mais tel qu'il s'est fait pour nous:
notre Tête, non pas couronnée de gloire, mais ceinte par les épines de nos péchés.
Il serait honteux que, sous cette tête couronnée d'épines, un membre choisisse une vie facile,
car toute la pourpre qui le couvre doit être encore non pas tant celle de l'honneur que celle de la dérision.
Viendra le jour de l'avènement du Christ:
alors on n'annoncera plus sa mort de manière à nous faire savoir
que nous aussi sommes morts et que notre vie est cachée avec lui.
La Tête apparaîtra dans la gloire, et avec elle les membres resplendiront de gloire,
lorsque le Christ restaurera notre corps d'humilité pour le configurer à la gloire de la Tête,
puisque c'est lui la Tête.
Cette gloire, il nous faut la convoiter d'une absolue et ferme ambition.
Et vraiment, pour qu'il nous soit permis de l'espérer, et d'aspirer à un tel bonheur,
il nous faut rechercher aussi, avec le plus grand soin, l'aide et la prière des saints,
afin que leur intercession nous obtienne
ce qui demeure hors de nos propres possibilités. »
Déjà au 4e siècle, on célébrait en Orient, - Turquie, Syrie, Égypte -
une fête appelée de tous les martyrs.
Elle passe en Occident, liée à l'histoire d'un lieu de culte choisi à l'origine pour son rassemblement populaire,
afin de le transférer significativement et transformer ce lieu en assemblée de tous les saints
et ainsi insérer cette fête pour toute l'Église universelle.
Quel était ce lieu?
À Rome, le temple païen d'Agrippa avait été dédié, sous Auguste, à tous les dieux du paganisme,
d'où son nom de Panthéon. L'empire étant devenu officiellement chrétien, il fallait transformer ce qui restait des vestiges païens au sens des cultes chrétiens.
Ainsi le pape Boniface IV 67e pape de 608- 615
transforma ce temple
en une église, appelée
la basilique de la Sainte Vierge et de tous les Martyrs.
La piazza della Rotonda est une place de Rome bordée du Panthéon au sud.
Elle tire son nom de cet édifice, qui porte le nom d'église Santa Maria Rotonda,
en raison de sa forme:
Aujourd'hui, vue intérieure:
On célébrait déjà une fête des martyrs dans l'ensemble du monde chrétien, mais à des dates différentes.
On en vint à unifier la date qui fut fixée au 1er novembre.
Par la suite, on adjoignit tous les saints à ceux qui avaient effectivement versé leur sang pour la foi.
Pour nous, croyants, la fête de Tous les Saints n'est pas de l'histoire ancienne sans plus.
Tous ces gens, d'où viennent-ils ?
Apocalypse 7:
«2- Puis je vis un autre Ange monter de l'orient, portant le sceau du Dieu vivant ;
il cria d'une voix puissante aux quatre Anges auxquels il fut donné de malmener la terre et la mer :
3- " Attendez, pour malmener la terre et la mer et les arbres,
que nous ayons marqué au front les serviteurs de notre Dieu. "
4- Et j'ai appris combien furent alors marqués du sceau :
cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d'Israël.
5- De la tribu de Juda, douze mille furent marqués ;
de la tribu de Ruben, douze mille ;
de la tribu de Gad, douze mille ;
6- de la tribu d'Aser, douze mille ;
de la tribu de Nephtali, douze mille ;
de la tribu de Manassé, douze mille ;
7- de la tribu de Siméon, douze mille;
de la tribu de Lévi, douze mille ;
de la tribu d'Issachar, douze mille ;
8- de la tribu de Zabulon, douze mille ;
de la tribu de Joseph, douze mille ;
de la tribu de Benjamin, douze mille furent marqués.
Le triomphe des élus au ciel.
9- Après quoi, voici qu'apparut à mes yeux une foule immense,
que nul ne pouvait dénombrer, de toute nation, race, peuple et langue ;
debout devant le trône et devant l'Agneau, vêtus de robes blanches, de palmes à la main,
10- ils crient d'une voix puissante :
" Le salut à notre Dieu, qui siège sur le trône, ainsi qu'à l'Agneau ! "
11- Et tous les Anges en cercle autour du trône, des Vieillards et des quatre Vivants,
se prosternèrent devant le trône, la face contre terre, pour adorer Dieu ;
12- ils disaient : " Amen ! Louange, gloire, sagesse, action de grâces, honneur,
puissance et force à notre Dieu pour les siècles des siècles ! Amen ! "
13- L'un des Vieillards prit alors la parole et me dit :
" Ces gens vêtus de robes blanches,
qui sont-ils et d'où viennent-ils ? "
14- Et moi de répondre : " Monseigneur, c'est toi qui le sais. "
Il reprit : " Ce sont ceux qui viennent de la grande épreuve :
ils ont lavé leurs robes
et les ont blanchies dans le sang de l'Agneau.»
Cette question posée dans la première lecture, nous nous la posons également
quand nous pensons aux saints et que nous mesurons la distance qui nous sépare d'eux dans l'union à Dieu.
S'ils sont « montés au ciel », on ne peut pas dire qu'ils en étaient descendus ;
ils sont nés comme nous tous, de la race d'Adam.
Le poison du péché était dans leur sève d'homme, et cette lecture rappelle qu'ils ont été purifiés.
Comment ont-ils pu vivre les Béatitudes qui ont fait d'eux des amis intimes de Dieu ?
Impact sur notre sanctification.
Pour saint Jean, nous faisons déjà partie en espérance de cette foule immense qu'il voit dans sa vision.
Il n'y a pas de « recette » pour devenir saint.
Il y a cependant une attitude foncière rappelée ici:
une ouverture à l'Esprit Saint qui fait comprendre et fait vivre
ce texte évangélique .
Heureux ceux qui se laissent instruire par l'Esprit en communion des saints!
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
2 novembre– La commémoration des fidèles défunts - ()-
.... - –
-lectures -1 Corinthiens 15: 51-57; Jean 6: 51-58 -
-bréviaire –--- - -Homélie de saint Ambroise pour l’anniversaire de la mort de son frère
l’Église catholique a toujours attaché une grande importance
à la prière pour les défunts. Saint Augustin mentionne déjà la coutume
qui consiste à consacrer à cette intention un jour particulier dans l'année.
Mais la date variait selon les lieux, comme toutes autres dévotions développées
dans les différentes communautés que l'Église a la charge de rassembler.
C'est Odilon, né v 962 - 1048, bénédictin,
Abbé de Cluny, qui suggéra de la fixer au 2 novembre.
1 Corinthiens 15
«51- Oui, je vais vous dire un mystère : nous ne mourrons pas tous,
mais tous nous serons transformés.
52- En un instant, en un clin d'œil, au son de la trompette finale,
car elle sonnera, la trompette, et les morts ressusciteront incorruptibles,
et nous, nous serons transformés.
53- Il faut, en effet, que cet être corruptible revête l'incorruptibilité,
que cet être mortel revête l'immortalité.
54- Quand donc cet être corruptible aura revêtu l'incorruptibilité
et que cet être mortel aura revêtu l'immortalité,
alors s'accomplira la parole qui est écrite :
La mort a été engloutie dans la victoire.
55- Où est-elle, ô mort, ta victoire ?
Où est-il, ô mort, ton aiguillon ?
56- L'aiguillon de la mort, c'est le péché, et la force du péché, c'est la Loi.
57- Mais grâces soient à Dieu, qui nous donne
la victoire par notre Seigneur Jésus Christ !»
Ainsi, le lendemain du jour où l'on célèbre la fête
de ceux qui sont définitivement rangés au nombre des saints,
on prie pour les autres, afin qu'ils soient purifiés le plus vite possible de leurs péchés.
Mais l'Église, comme une mère attentive aux besoins de tous ses fils,
ne s'en tient pas à une journée de prière annuelle.
À chaque Eucharistie il est fait mention de ces membres souffrants,
et partout des messes sont dites pour eux.
Mais pourquoi nous faut-il prier pour ceux qui nous ont précédés,
et pourquoi souhaitons-nous que des prières montent vers le ciel
lorsque viendra notre tour de quitter cette terre ?
Nous ne sommes pas les sauveurs de nos frères.
Il n'y a qu'un Sauveur, Jésus-Christ.
Cependant, nous sommes invités à oeuvrer au salut acquis par lui.
Ce salut est une participation à la vie même de Dieu.
Dieu est la pureté infinie.
Or, lorsqu'ils quittent cette vie, la plupart des hommes, sinon tous,
sont encore terriblement entachés de cette imperfection humaine qui sépare de Dieu.
Le chemin à parcourir vers la perfection divine est long,
et passe par un travail de détachement et de purification.
Faute d'en avoir l'expérience, nous employons une image :
celle du feu, et celle d'un lieu, le purgatoire.
Nous nous aidons déjà ici-bas à cette purification, bien souvent d'ailleurs sans le savoir ni le vouloir.
Cette aide fraternelle se poursuit dans l'invisible en vertu de ce qu'on appelle la communion des saints.
Cependant, si cette purification est douloureuse, elle est volontaire,
et ceux qui la subissent connaissent une joie infiniment plus grande que toutes celles de cette terre,
car eux savent ce que signifie «être sauvé».
Il nous faut prier pour les défunts...
Mais la meilleure prière pour ceux qui nous ont devancés
est encore de travailler à devenir nous-mêmes, le moment venu,
un «défunt réussi ».
Dans l'Église orthodoxe, plusieurs jours de l'année sont consacrés à la prière pour les défunts.
2 novembre– La commémoration des fidèles défunts - ()-
.... - –
-lectures -1 Corinthiens 15: 51-57; Jean 6: 51-58 -
-bréviaire –--- - -Homélie de saint Ambroise pour l’anniversaire de la mort de son frère
l’Église catholique a toujours attaché une grande importance
à la prière pour les défunts. Saint Augustin mentionne déjà la coutume
qui consiste à consacrer à cette intention un jour particulier dans l'année.
Mais la date variait selon les lieux, comme toutes autres dévotions développées
dans les différentes communautés que l'Église a la charge de rassembler.
C'est Odilon, né v 962 - 1048, bénédictin,
Abbé de Cluny, qui suggéra de la fixer au 2 novembre.
1 Corinthiens 15
«51- Oui, je vais vous dire un mystère : nous ne mourrons pas tous,
mais tous nous serons transformés.
52- En un instant, en un clin d'œil, au son de la trompette finale,
car elle sonnera, la trompette, et les morts ressusciteront incorruptibles,
et nous, nous serons transformés.
53- Il faut, en effet, que cet être corruptible revête l'incorruptibilité,
que cet être mortel revête l'immortalité.
54- Quand donc cet être corruptible aura revêtu l'incorruptibilité
et que cet être mortel aura revêtu l'immortalité,
alors s'accomplira la parole qui est écrite :
La mort a été engloutie dans la victoire.
55- Où est-elle, ô mort, ta victoire ?
Où est-il, ô mort, ton aiguillon ?
56- L'aiguillon de la mort, c'est le péché, et la force du péché, c'est la Loi.
57- Mais grâces soient à Dieu, qui nous donne
la victoire par notre Seigneur Jésus Christ !»
Ainsi, le lendemain du jour où l'on célèbre la fête
de ceux qui sont définitivement rangés au nombre des saints,
on prie pour les autres, afin qu'ils soient purifiés le plus vite possible de leurs péchés.
Mais l'Église, comme une mère attentive aux besoins de tous ses fils,
ne s'en tient pas à une journée de prière annuelle.
À chaque Eucharistie il est fait mention de ces membres souffrants,
et partout des messes sont dites pour eux.
Mais pourquoi nous faut-il prier pour ceux qui nous ont précédés,
et pourquoi souhaitons-nous que des prières montent vers le ciel
lorsque viendra notre tour de quitter cette terre ?
Nous ne sommes pas les sauveurs de nos frères.
Il n'y a qu'un Sauveur, Jésus-Christ.
Cependant, nous sommes invités à oeuvrer au salut acquis par lui.
Ce salut est une participation à la vie même de Dieu.
Dieu est la pureté infinie.
Or, lorsqu'ils quittent cette vie, la plupart des hommes, sinon tous,
sont encore terriblement entachés de cette imperfection humaine qui sépare de Dieu.
Le chemin à parcourir vers la perfection divine est long,
et passe par un travail de détachement et de purification.
Faute d'en avoir l'expérience, nous employons une image :
celle du feu, et celle d'un lieu, le purgatoire.
Nous nous aidons déjà ici-bas à cette purification, bien souvent d'ailleurs sans le savoir ni le vouloir.
Cette aide fraternelle se poursuit dans l'invisible en vertu de ce qu'on appelle la communion des saints.
Cependant, si cette purification est douloureuse, elle est volontaire,
et ceux qui la subissent connaissent une joie infiniment plus grande que toutes celles de cette terre,
car eux savent ce que signifie «être sauvé».
Il nous faut prier pour les défunts...
Mais la meilleure prière pour ceux qui nous ont devancés
est encore de travailler à devenir nous-mêmes, le moment venu,
un «défunt réussi ».
Dans l'Église orthodoxe, plusieurs jours de l'année sont consacrés à la prière pour les défunts.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
3 novembre– saint Martin de Porrès - (commémoraison)-
né 1579 9 décembre - 1639 –
-lectures - - Colossiens 3 : 9-17; Luc 27-38 -
-bréviaire – -
- --- - -Homélie de Jean XXIII à la canonisation de saint Martin de Porrès (1962). -
------------------
Fils naturel d'un chevalier espagnol et d'une autochtone,
Martin de Porrès naquit à Lima, capitale du Pérou...
Il entra dans le couvent des dominicains de cette ville comme tertiaire,
mais il fit cependant la profession solennelle.
Il passa toute sa vie dans cette communauté et y exerça principalement l'assistance d’infirmier.
Le pape Jean XXIII lui a donné la qualification qui résume toute son existence :
«Martin de la charité ».
«Puisse l'exemple de saint Martin enseigner à un grand nombre,
pour leur salut, quelle douceur et quel bonheur on trouve
à suivre les traces de Jésus Christ et à obéir à ses commandements. »
Les lectures choisies pour sa fête veulent mettre en lumière cet amour pour les autres
qui va jusqu’au don de soi le plus total.
Revêtez-vous le cœur de tendresse et de bonté, d'humilité, de douceur, de patience, écrit saint Paul.
Colossiens 3:
«9- ... ne vous mentez plus les uns aux autres. Vous vous êtes dépouillés du vieil homme avec ses agissements,
10- et vous avez revêtu le nouveau, celui qui s'achemine
vers la vraie connaissance en se renouvelant à l'image de son Créateur.
11- Là, il n'est plus question de Grec ou de Juif, de circoncision ou d'incirconcision,
de Barbare, de Scythe, d'esclave, homme libre ; il n'y a que le Christ, qui est tout et en tout.
12- Vous donc, les élus de Dieu, ses saints et ses bien-aimés,
revêtez des sentiments de tendre compassion,
de bienveillance, d'humilité, de douceur, de patience ;
13- supportez-vous les uns les autres et pardonnez-vous mutuellement,
si l'un a contre l'autre quelque sujet de plainte ;
le Seigneur vous a pardonné, faites de même à votre tour.
14- Et puis, par-dessus tout, la charité, en laquelle se noue la perfection.
15- Avec cela, que la paix du Christ règne dans vos cœurs :
tel est bien le terme de l'appel qui vous a rassemblés en un même Corps.
Enfin vivez dans l'action de grâces !
16- Que la Parole du Christ réside chez vous en abondance :
instruisez-vous en toute sagesse par des admonitions réciproques.
Chantez à Dieu de tout votre cœur avec reconnaissance,
par des psaumes,
des hymnes
et des cantiques inspirés.
17- Et quoi que vous puissiez dire ou faire,
que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus,
rendant par lui grâces au Dieu Père !»
Et Jésus, dans le Sermon sur la montagne,
exhorte ses disciples à aimer gratuitement tous les hommes.
Si quelqu'un a mis ce programme en pratique, cela s'applique à Martin de Porrès.
Sa charité sans bornes s'exerçait non seulement auprès des hommes,
mais encore auprès des animaux.
et c'est pourquoi ses biographes nous disent que ce frère se montrait artisan de paix
en faisant vivre pacifiquement entre eux les chiens, les chats, les rats et les souris.
On lui a attribué beaucoup de miracles.
Ce qui est important à souligner, c'est que ceux-ci étaient toujours accomplis
au service de cet amour universel et parfois même en faveur de ceux qui l'offensaient.
Mais ce don de soi n'est pas aussi facile qu'il peut le paraître.
Il s'oppose aux tendances de l'homme ''naturel''.
Si le frère Martin a pu se mettre ainsi au service des autres dans l'esprit de l'Évangile,
c'est parce qu'il s'est d'abord exercé à purifier son cœur,
afin de se rendre plus disponible aux dons de l'Esprit Saint.
Tout d'abord par la prière.
Il passait des heures entières à prier, et souvent la nuit.
Ses temps forts ne l'empêchaient pas d'égrener inlassablement son Rosaire durant le jour,
et lorsque ses occupations au service des malades de sa communauté le lui permettaient.
À la prière s'ajoutait l'ascèse.
Il jeûnait régulièrement, se contentant souvent d'une portion de pain.
Quand il mourut, le 3 novembre 1639, tous le considérait comme un saint.
3 novembre– saint Martin de Porrès - (commémoraison)-
né 1579 9 décembre - 1639 –
-lectures - - Colossiens 3 : 9-17; Luc 27-38 -
-bréviaire – -
- --- - -Homélie de Jean XXIII à la canonisation de saint Martin de Porrès (1962). -
------------------
Fils naturel d'un chevalier espagnol et d'une autochtone,
Martin de Porrès naquit à Lima, capitale du Pérou...
Il entra dans le couvent des dominicains de cette ville comme tertiaire,
mais il fit cependant la profession solennelle.
Il passa toute sa vie dans cette communauté et y exerça principalement l'assistance d’infirmier.
Le pape Jean XXIII lui a donné la qualification qui résume toute son existence :
«Martin de la charité ».
«Puisse l'exemple de saint Martin enseigner à un grand nombre,
pour leur salut, quelle douceur et quel bonheur on trouve
à suivre les traces de Jésus Christ et à obéir à ses commandements. »
- Homélie du pape Jean XXIII:
- --- - -Homélie de Jean XXIII à la canonisation de saint Martin de Porrès (1962). - « Martin de Porrès nous montre par les exemples de sa vie
que nous pouvons obtenir le salut et la sainteté par le chemin
que le Christ Jésus nous a montré ;
cela à condition que d'abord nous aimions Dieu de toute notre âme et de tout notre esprit.
Et ensuite que nous aimions nos proches comme nous-mêmes.
Il était convaincu que le Christ Jésus a souffert pour nous et qu'il a porté nos péchés dans son corps sur la croix.
Aussi saint Martin a eu un amour tout spécial pour le crucifié.
Quand il contemplait ses douloureuses blessures, il ne pouvait s'empêcher de pleurer abondamment.
Il avait également un amour très particulier pour le Saint Sacrement de l'Eucharistie ;
très souvent, caché dans la sacristie de l'église, il l'adorait pendant des heures
et il désirait s'en nourrir le plus fréquemment possible.
Dans une obéissance parfaite aux invitations du divin Maître,
il entourait ses frères d'une extrême charité, jaillie d'une foi sans mélange et d'un cœur très humble.
Il aimait les hommes parce qu'il les considérait vraiment comme les fils de Dieu et comme ses frères;
mieux encore, il les aimait plus que lui-même parce que, dans son humilité,
il les estimait tous plus justes et meilleurs que lui.
Il excusait les fautes des autres; il pardonnait les plus violentes injures
parce qu'il avait la conviction de mériter, à cause de ses péchés, les châtiments les plus sévères.
Il faisait tous ses efforts pour ramener les coupables à une vie honnête.
Il assistait les malades avec bonté.
Aux plus pauvres il fournissait nourriture, vêtements, remèdes.
Aux paysans et aux hommes de couleur, noirs ou métis,
considérés alors comme une masse d'esclaves méprisables,
il apportait le réconfort de tous les secours et de toutes les attentions dont il était capable.
C'est au point qu'il mérita d'être appelé couramment ''Martin de la charité''.
À partir de 1' 45''
Ce saint qui, par ses paroles, ses exemples et ses vertus a tellement attiré les hommes vers la vie chrétienne,
peut encore aujourd'hui, d'une manière admirable, élever nos âmes vers le ciel.
Tous, hélas, ne comprennent et n'apprécient pas ces valeurs surnaturelles comme il faudrait.
Mais il y a plus grave ; beaucoup inclinant vers les charmes du vice,
méprisent ces valeurs surnaturelles, s'en dégoûtent, ou les négligent totalement.
Puisse l'exemple de saint Martin enseigner à un grand nombre, pour leur salut,
quelle douceur et quel bonheur on trouve à suivre les traces de Jésus Christ
et à obéir à ses commandements. »
Les lectures choisies pour sa fête veulent mettre en lumière cet amour pour les autres
qui va jusqu’au don de soi le plus total.
Revêtez-vous le cœur de tendresse et de bonté, d'humilité, de douceur, de patience, écrit saint Paul.
Colossiens 3:
«9- ... ne vous mentez plus les uns aux autres. Vous vous êtes dépouillés du vieil homme avec ses agissements,
10- et vous avez revêtu le nouveau, celui qui s'achemine
vers la vraie connaissance en se renouvelant à l'image de son Créateur.
11- Là, il n'est plus question de Grec ou de Juif, de circoncision ou d'incirconcision,
de Barbare, de Scythe, d'esclave, homme libre ; il n'y a que le Christ, qui est tout et en tout.
12- Vous donc, les élus de Dieu, ses saints et ses bien-aimés,
revêtez des sentiments de tendre compassion,
de bienveillance, d'humilité, de douceur, de patience ;
13- supportez-vous les uns les autres et pardonnez-vous mutuellement,
si l'un a contre l'autre quelque sujet de plainte ;
le Seigneur vous a pardonné, faites de même à votre tour.
14- Et puis, par-dessus tout, la charité, en laquelle se noue la perfection.
15- Avec cela, que la paix du Christ règne dans vos cœurs :
tel est bien le terme de l'appel qui vous a rassemblés en un même Corps.
Enfin vivez dans l'action de grâces !
16- Que la Parole du Christ réside chez vous en abondance :
instruisez-vous en toute sagesse par des admonitions réciproques.
Chantez à Dieu de tout votre cœur avec reconnaissance,
par des psaumes,
des hymnes
et des cantiques inspirés.
17- Et quoi que vous puissiez dire ou faire,
que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus,
rendant par lui grâces au Dieu Père !»
Et Jésus, dans le Sermon sur la montagne,
exhorte ses disciples à aimer gratuitement tous les hommes.
Si quelqu'un a mis ce programme en pratique, cela s'applique à Martin de Porrès.
Sa charité sans bornes s'exerçait non seulement auprès des hommes,
mais encore auprès des animaux.
- le saint de la réconciliation:
et c'est pourquoi ses biographes nous disent que ce frère se montrait artisan de paix
en faisant vivre pacifiquement entre eux les chiens, les chats, les rats et les souris.
On lui a attribué beaucoup de miracles.
Ce qui est important à souligner, c'est que ceux-ci étaient toujours accomplis
au service de cet amour universel et parfois même en faveur de ceux qui l'offensaient.
Mais ce don de soi n'est pas aussi facile qu'il peut le paraître.
Il s'oppose aux tendances de l'homme ''naturel''.
Si le frère Martin a pu se mettre ainsi au service des autres dans l'esprit de l'Évangile,
c'est parce qu'il s'est d'abord exercé à purifier son cœur,
afin de se rendre plus disponible aux dons de l'Esprit Saint.
Tout d'abord par la prière.
Il passait des heures entières à prier, et souvent la nuit.
Ses temps forts ne l'empêchaient pas d'égrener inlassablement son Rosaire durant le jour,
et lorsque ses occupations au service des malades de sa communauté le lui permettaient.
À la prière s'ajoutait l'ascèse.
Il jeûnait régulièrement, se contentant souvent d'une portion de pain.
Quand il mourut, le 3 novembre 1639, tous le considérait comme un saint.
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Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
4 novembre– saint Charles Borromée - (mémoire)-
évêque –
( né 1538 - 1584 ) –
-lectures - Actes 20 : 17-36; Jean 10 : 11-16 -
-bréviaire –-- -+- Homélie de saint Charles Borromée
prononcée à son dernier synode -
------------------
-canonisé en 1610-
-1560 : ordonné cardinal;
-4 septembre 1563: ordonné prêtre...
(eh oui, ordonné cardinal, avant d'être ordonné prêtre...)
-1564 : archevêque de Milan;
L’évangile de ce jour est bien choisi.
Voir l'an passé:
https://francechretienne.forumactif.com/t691p75-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#21205
4 novembre– saint Charles Borromée - (mémoire)-
évêque –
( né 1538 - 1584 ) –
-lectures - Actes 20 : 17-36; Jean 10 : 11-16 -
-bréviaire –-- -+- Homélie de saint Charles Borromée
prononcée à son dernier synode -
------------------
-canonisé en 1610-
-1560 : ordonné cardinal;
-4 septembre 1563: ordonné prêtre...
(eh oui, ordonné cardinal, avant d'être ordonné prêtre...)
-1564 : archevêque de Milan;
L’évangile de ce jour est bien choisi.
Voir l'an passé:
https://francechretienne.forumactif.com/t691p75-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#21205
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
5 novembre– saint Zacharie et sainte Élisabeth - ( )-
-
------------------
-Zacharie et son épouse Élisabeth, parents de Jean le Baptiste,
personnages de la vie des temps bibliques, annonciateurs du Précurseur.
Ils appartiennent à la de l'Ancien vers le Nouveau Testament.
C'est par l'évangéliste Luc que nous les connaissons.
Luc nous a rapporté la vision que le prêtre Zacharie eut dans la partie intérieure du Temple
appelée «Le Saint», où il offrait l'encens.
-voir cet extrait:
https://www.theobule.org/video/l-annonce-a-zacharie/276
Élisabeth était stérile, et l'ange Gabriel, connu du peuple Juif,
apparaît dans ce lieu au prêtre qui officiait, et il lui annonça la naissance d'un fils.
Ce sera le futur Précurseur de Jésus-Christ.
«Luc 1:18- Zacharie dit à l'ange : " À quoi connaîtrai-je cela ?
car moi je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. "
19- Et l'ange lui répondit : " Moi je suis Gabriel, qui me tiens devant Dieu,
et j'ai été envoyé pour te parler et t'annoncer cette bonne nouvelle.»
À la suite de cette vision, Zacharie était devenu muet ...
Il le restera jusqu'au moment où l'on circoncira l'enfant.
Punition avoir hésité à croire à la parole de l'ange, comme l'ange le laisse entendre.
Comme il en sera plus tard pour Paul qui devint aveugle sur le chemin de Damas,
il y eût une sorte de retrait temporaire des sens s'effaçant,
permettant à Zacharie d'intérioriser le message reçu d'en Haut ?
Lorsqu'il retrouvera l'usage de la parole, ce qui jaillira de son cœur plein de la présence divine à son prophète,
sera le cantique appelé Bénédictus, jaillira pour bénir Dieu de vson intervention dans la vie de son peuple,
où commence à se réaliser le plan du salut pour tous les hommes.
Luc 1:
«67- Et Zacharie, son père, fut rempli d'Esprit Saint et se mit à prophétiser :
68- " Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, de ce qu'il a visité et délivré son peuple,
69- et nous a suscité une puissance de salut dans la maison de David, son serviteur,
70- selon qu'il l'avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens,
71- pour nous sauver de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent.
72- Ainsi fait-il miséricorde à nos pères, ainsi se souvient-il de son alliance sainte,
73- du serment qu'il a juré à Abraham, notre père, de nous accorder
74- que, sans crainte, délivrés de la main de nos ennemis, nous le servions
75- en sainteté et justice devant lui, tout au long de nos jours.
76- Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ;
car tu marcheras devant le Seigneur, pour lui préparer les voies,
77- pour donner à son peuple la connaissance du salut par la rémission de ses péchés ;
78- grâce aux sentiments de miséricorde de notre Dieu,
dans lesquels nous a visités l'Astre d'en haut,
79- pour illuminer ceux qui demeurent dans les ténèbres et l'ombre de la mort,
afin de guider nos pas dans le chemin de la paix. "
80- Cependant l'enfant grandissait, et son esprit se fortifiait.
Et il demeurait dans les déserts jusqu'au jour de sa manifestation à Israël.»
Quant à Élisabeth, son chant d'action de grâce et sa joie,
elle les avait exprimés lorsqu'elle était encore enceinte,
lors de la visite de Marie, sa cousine ...
Luc 1:
«39- En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda.
40- Elle entra chez Zacharie et salua Élisabeth.
41- Et il advint, dès qu'Élisabeth eut entendu la salutation de Marie,
que l'enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie d'Esprit Saint.
42- Alors elle poussa un grand cri et dit :
" Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein !
43- Et comment m'est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ?
44- Car, vois-tu, dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles,
l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein.
45- Oui, bienheureuse celle qui a cru en
l'accomplissement
de qui lui a été dit de la part du Seigneur ! "
46- Marie dit alors : " Mon âme exalte le Seigneur,
47- et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur,
48- parce qu'il a jeté les yeux sur l'abaissement de sa servante.
Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse,
49- car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom,
50- et sa miséricorde s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.
51- Il a déployé la force de son bras, il a dispersé les hommes au cœur superbe.
52- Il a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles,
53- Il a comblé de biens les affamés et renvoyé les riches les mains vides.
54- Il est venu en aide à Israël, son serviteur, se souvenant de sa miséricorde,
55- - selon qu'il l'avait annoncé à nos pères - en faveur d'Abraham et de sa postérité à jamais ! "
56- Marie demeura avec elle environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle.»
En attendant son enfant, comme la Vierge Marie, comme Zacharie,
elle avait médité dans son cœur les merveilles accomplies par le Très-Haut.
Elle avait médité sa conception dans le silence et la solitude durant cinq mois.
N'est-ce pas ainsi que l'on peut interpréter le retrait dans leur réjouissance
vécue au plus profond de leur être, de ces personnages bibliques?
Que sont devenus ensuite Zacharie et Élisabeth ?
Ils disparaissent totalement des textes sacrés.
Luc nous dit qu'ils étaient justes devant Dieu, et qu'ils suivaient irréprochablement
tous les commandements du Seigneur.
C'est le 5 septembre qu'ils sont fêtés dans l'Église orthodoxe.
5 novembre– saint Zacharie et sainte Élisabeth - ( )-
-
------------------
-Zacharie et son épouse Élisabeth, parents de Jean le Baptiste,
personnages de la vie des temps bibliques, annonciateurs du Précurseur.
Ils appartiennent à la de l'Ancien vers le Nouveau Testament.
C'est par l'évangéliste Luc que nous les connaissons.
Luc nous a rapporté la vision que le prêtre Zacharie eut dans la partie intérieure du Temple
appelée «Le Saint», où il offrait l'encens.
-voir cet extrait:
https://www.theobule.org/video/l-annonce-a-zacharie/276
Élisabeth était stérile, et l'ange Gabriel, connu du peuple Juif,
apparaît dans ce lieu au prêtre qui officiait, et il lui annonça la naissance d'un fils.
Ce sera le futur Précurseur de Jésus-Christ.
«Luc 1:18- Zacharie dit à l'ange : " À quoi connaîtrai-je cela ?
car moi je suis un vieillard et ma femme est avancée en âge. "
19- Et l'ange lui répondit : " Moi je suis Gabriel, qui me tiens devant Dieu,
et j'ai été envoyé pour te parler et t'annoncer cette bonne nouvelle.»
À la suite de cette vision, Zacharie était devenu muet ...
Il le restera jusqu'au moment où l'on circoncira l'enfant.
Punition avoir hésité à croire à la parole de l'ange, comme l'ange le laisse entendre.
Comme il en sera plus tard pour Paul qui devint aveugle sur le chemin de Damas,
il y eût une sorte de retrait temporaire des sens s'effaçant,
permettant à Zacharie d'intérioriser le message reçu d'en Haut ?
Lorsqu'il retrouvera l'usage de la parole, ce qui jaillira de son cœur plein de la présence divine à son prophète,
sera le cantique appelé Bénédictus, jaillira pour bénir Dieu de vson intervention dans la vie de son peuple,
où commence à se réaliser le plan du salut pour tous les hommes.
Luc 1:
«67- Et Zacharie, son père, fut rempli d'Esprit Saint et se mit à prophétiser :
68- " Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, de ce qu'il a visité et délivré son peuple,
69- et nous a suscité une puissance de salut dans la maison de David, son serviteur,
70- selon qu'il l'avait annoncé par la bouche de ses saints prophètes des temps anciens,
71- pour nous sauver de nos ennemis et de la main de tous ceux qui nous haïssent.
72- Ainsi fait-il miséricorde à nos pères, ainsi se souvient-il de son alliance sainte,
73- du serment qu'il a juré à Abraham, notre père, de nous accorder
74- que, sans crainte, délivrés de la main de nos ennemis, nous le servions
75- en sainteté et justice devant lui, tout au long de nos jours.
76- Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ;
car tu marcheras devant le Seigneur, pour lui préparer les voies,
77- pour donner à son peuple la connaissance du salut par la rémission de ses péchés ;
78- grâce aux sentiments de miséricorde de notre Dieu,
dans lesquels nous a visités l'Astre d'en haut,
79- pour illuminer ceux qui demeurent dans les ténèbres et l'ombre de la mort,
afin de guider nos pas dans le chemin de la paix. "
80- Cependant l'enfant grandissait, et son esprit se fortifiait.
Et il demeurait dans les déserts jusqu'au jour de sa manifestation à Israël.»
Quant à Élisabeth, son chant d'action de grâce et sa joie,
elle les avait exprimés lorsqu'elle était encore enceinte,
lors de la visite de Marie, sa cousine ...
Luc 1:
«39- En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda.
40- Elle entra chez Zacharie et salua Élisabeth.
41- Et il advint, dès qu'Élisabeth eut entendu la salutation de Marie,
que l'enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie d'Esprit Saint.
42- Alors elle poussa un grand cri et dit :
" Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein !
43- Et comment m'est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ?
44- Car, vois-tu, dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles,
l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein.
45- Oui, bienheureuse celle qui a cru en
l'accomplissement
de qui lui a été dit de la part du Seigneur ! "
46- Marie dit alors : " Mon âme exalte le Seigneur,
47- et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur,
48- parce qu'il a jeté les yeux sur l'abaissement de sa servante.
Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse,
49- car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom,
50- et sa miséricorde s'étend d'âge en âge sur ceux qui le craignent.
51- Il a déployé la force de son bras, il a dispersé les hommes au cœur superbe.
52- Il a renversé les potentats de leurs trônes et élevé les humbles,
53- Il a comblé de biens les affamés et renvoyé les riches les mains vides.
54- Il est venu en aide à Israël, son serviteur, se souvenant de sa miséricorde,
55- - selon qu'il l'avait annoncé à nos pères - en faveur d'Abraham et de sa postérité à jamais ! "
56- Marie demeura avec elle environ trois mois, puis elle s'en retourna chez elle.»
En attendant son enfant, comme la Vierge Marie, comme Zacharie,
elle avait médité dans son cœur les merveilles accomplies par le Très-Haut.
Elle avait médité sa conception dans le silence et la solitude durant cinq mois.
N'est-ce pas ainsi que l'on peut interpréter le retrait dans leur réjouissance
vécue au plus profond de leur être, de ces personnages bibliques?
Que sont devenus ensuite Zacharie et Élisabeth ?
Ils disparaissent totalement des textes sacrés.
Luc nous dit qu'ils étaient justes devant Dieu, et qu'ils suivaient irréprochablement
tous les commandements du Seigneur.
C'est le 5 septembre qu'ils sont fêtés dans l'Église orthodoxe.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
6 novembre– saint Léonard de Noblat - ()-
NE PAS CONFONDRE avec saint Léonard de Port Maurice fêté le 26 novembre...
né 5e-6e siècle - 559 –
-lectures - - -
-bréviaire – -
- --- - -. -
------------------
La vie de saint Léonard fut écrite longtemps après sa mort...
Ce saint connut une popularité répandue
bien au-delà de son diocèse d'origine et du pays (la France).
Il vécut vers le 6e siècle en Limousin.
Sa famille était alliée au roi Clovis,
et selon son biographe, son parrain.
Léonard ne voulut pas faire carrière dans les armes,
et devint un collaborateur de l'évêque de Reims, saint Remi, –né 437-† 533 fête 15 janvier-
qui l'aurait baptisé...
Puis, il commença à manifester des dons de thaumaturge :
il guérissait de nombreux malades.
Sa réputation de sainteté se répandant, le roi voulut lui donner un évêché.
Il refusa.
Il semble avoir vécu en ermite dans la forêt de Pavum, près de Limoges.
Cette forêt avait été le témoin d'un de ses miracles.
Le roi y avait établi son camp de chasse.
La reine l'accompagnait ; or, elle était enceinte,
et c'est là que les douleurs la surprirent.
Les prières de Léonard facilitèrent une naissance qui s'avérait difficile.
Pour le remercier, le roi voulut lui donner la forêt entière.
Léonard n'accepta qu'une portion suffisante pour bâtir un monastère
et faire vivre une communauté.
La renommée de notre saint continua de s'étendre.
Il fut un grand libérateur de prisonniers.
Il avait obtenu du roi
que soient libérés tous les captifs qu'il visiterait en prison.
On nous assura même que par la suite, les chaînes se brisaient
lorsque le captif invoquait le nom de Léonard.
Évidemment, nous sommes un peu surpris, car il ne devait pas toujours s'agir de «chaînes injustes ».
Mais ce prodige était suivi d'un autre « miracle »,
non moins spectaculaire :
ces prisonniers libérés devenaient,
grâce à lui, d'honnêtes gens.
Ils venaient remercier leur bienfaiteur et lui apportaient leurs chaînes en «ex voto».
A ceux qui désiraient demeurer avec lui,
il offrait un lopin de terre à cultiver pour assurer leur subsistance.
Léonard mourut un 6 novembre.
On l'enterra dans l'église qu'il avait construite en l'honneur de la Vierge Marie.
Il fut parmi les saints que les Croisés invoquèrent plus particulièrement.
--------
6 novembre– saint Léonard de Noblat - ()-
NE PAS CONFONDRE avec saint Léonard de Port Maurice fêté le 26 novembre...
né 5e-6e siècle - 559 –
-lectures - - -
-bréviaire – -
- --- - -. -
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La vie de saint Léonard fut écrite longtemps après sa mort...
Ce saint connut une popularité répandue
bien au-delà de son diocèse d'origine et du pays (la France).
Il vécut vers le 6e siècle en Limousin.
Sa famille était alliée au roi Clovis,
et selon son biographe, son parrain.
Léonard ne voulut pas faire carrière dans les armes,
et devint un collaborateur de l'évêque de Reims, saint Remi, –né 437-† 533 fête 15 janvier-
qui l'aurait baptisé...
Puis, il commença à manifester des dons de thaumaturge :
il guérissait de nombreux malades.
Sa réputation de sainteté se répandant, le roi voulut lui donner un évêché.
Il refusa.
Il semble avoir vécu en ermite dans la forêt de Pavum, près de Limoges.
Cette forêt avait été le témoin d'un de ses miracles.
Le roi y avait établi son camp de chasse.
La reine l'accompagnait ; or, elle était enceinte,
et c'est là que les douleurs la surprirent.
Les prières de Léonard facilitèrent une naissance qui s'avérait difficile.
Pour le remercier, le roi voulut lui donner la forêt entière.
Léonard n'accepta qu'une portion suffisante pour bâtir un monastère
et faire vivre une communauté.
La renommée de notre saint continua de s'étendre.
Il fut un grand libérateur de prisonniers.
Il avait obtenu du roi
que soient libérés tous les captifs qu'il visiterait en prison.
On nous assura même que par la suite, les chaînes se brisaient
lorsque le captif invoquait le nom de Léonard.
Évidemment, nous sommes un peu surpris, car il ne devait pas toujours s'agir de «chaînes injustes ».
Mais ce prodige était suivi d'un autre « miracle »,
non moins spectaculaire :
ces prisonniers libérés devenaient,
grâce à lui, d'honnêtes gens.
Ils venaient remercier leur bienfaiteur et lui apportaient leurs chaînes en «ex voto».
A ceux qui désiraient demeurer avec lui,
il offrait un lopin de terre à cultiver pour assurer leur subsistance.
Léonard mourut un 6 novembre.
On l'enterra dans l'église qu'il avait construite en l'honneur de la Vierge Marie.
Il fut parmi les saints que les Croisés invoquèrent plus particulièrement.
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_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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