Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
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mathildejonathan
Audelys11
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
7 novembre– saint Willibrord - ()-
Apôtre de la Frise, premier évêque d'Utrecht
né 658 - 739
-lectures - - -
-bréviaire – -
- --- - -. -
------------------
Willibrord, né dans les Iles britanniques en 658, embrassa d'abord la vie monastique,
à l'instar de beaucoup d'autres futurs évêques de cette époque.
Son père, (saint Wilfrid fête 12 octobre né 634- 711) d'ailleurs,
s'était retiré dans la solitude et avait fondé une petite communauté.
Comme beaucoup d'autres moines anglais de ce temps,
il transmit l'appel du Christ à ses disciples :
Allez dans le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle.
''Le monde entier '', où est-ce?
C'était d'abord le continent,
les «missions lointaines» viendront plus tard.
On ne dira jamais assez l'importance du rôle de l'Église d'outre-Manche
pour la christianisation de l'Europe,
et la générosité de ses missionnaires, affrontant le martyre,
le gagnant parfois dans la lutte contre le paganisme.
Comme son père, il eut à cœur de rester en contact étroit avec Rome,
Saint Willibrord aux pieds du Pape saint Sergius Ier
qui lui donne la consécration épiscopale pour l'évangélisation
de la Frise, de la Hollande, de la Flandre et du Brabant.
s'embarqua avec quelques disciples pour la Frise
La Frise (en néerlandais : Friesland, /ˈfris.lɑnt/ ; en frison occidental :
Fryslân, /ˈfris.lɔːn/)
est l'une des douze provinces qui composent les Pays-Bas, encore païenne,
y compris dans la personne de son roi.
Soutenu par les Francs, dont le royaume était déjà largement évangélisé,
il commença un apostolat difficile au milieu d'une population agressive.
Devenu évêque, il s'établit à Utrecht.
Utrecht est une commune et ville néerlandaise, chef-lieu de la province d'Utrecht.
Avec aujourd’hui 352,795 habitants au 1er janvier 2019,
elle est la quatrième ville des Pays-Bas.
Il prit alors une initiative originale pour faciliter le travail missionnaire :
il ordonna des auxiliaires nommés chorévêques, c'est-à-dire évêques sans siège,
ce qui leur donnait toute liberté d'action dans les régions à évangéliser.
Il eut évidemment ses épreuves.
Elles vinrent en particulier des remous politiques.
Il ne se laissa pas abattre.
Chassé d'un territoire, il allait dans un autre, et ainsi s'étendait son champ d'apostolat.
Pénétré de l'importance de la prière, se souvenant que Jésus avait demandé aussi de prier pour la mission,
il fonda des monastères. C'est dans l'un d'eux qu'il mourut en 739,
après une vie bien remplie par la proclamation du mystère du salut par la croix.
Il est patron secondaire du Luxembourg.
Une curieuse procession dansante, dont l'origine est encore à chercher,
mais en rapport avec notre saint,
a pour objet la demande de guérison des malades mentaux et des épileptiques.
Elle se déroule à Echternach le mardi de la Pentecôte.
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7 novembre– saint Willibrord - ()-
Apôtre de la Frise, premier évêque d'Utrecht
né 658 - 739
-lectures - - -
-bréviaire – -
- --- - -. -
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Willibrord, né dans les Iles britanniques en 658, embrassa d'abord la vie monastique,
à l'instar de beaucoup d'autres futurs évêques de cette époque.
Son père, (saint Wilfrid fête 12 octobre né 634- 711) d'ailleurs,
s'était retiré dans la solitude et avait fondé une petite communauté.
Comme beaucoup d'autres moines anglais de ce temps,
il transmit l'appel du Christ à ses disciples :
Allez dans le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle.
''Le monde entier '', où est-ce?
C'était d'abord le continent,
les «missions lointaines» viendront plus tard.
On ne dira jamais assez l'importance du rôle de l'Église d'outre-Manche
pour la christianisation de l'Europe,
et la générosité de ses missionnaires, affrontant le martyre,
le gagnant parfois dans la lutte contre le paganisme.
Comme son père, il eut à cœur de rester en contact étroit avec Rome,
Saint Willibrord aux pieds du Pape saint Sergius Ier
qui lui donne la consécration épiscopale pour l'évangélisation
de la Frise, de la Hollande, de la Flandre et du Brabant.
s'embarqua avec quelques disciples pour la Frise
La Frise (en néerlandais : Friesland, /ˈfris.lɑnt/ ; en frison occidental :
Fryslân, /ˈfris.lɔːn/)
est l'une des douze provinces qui composent les Pays-Bas, encore païenne,
y compris dans la personne de son roi.
Soutenu par les Francs, dont le royaume était déjà largement évangélisé,
il commença un apostolat difficile au milieu d'une population agressive.
Devenu évêque, il s'établit à Utrecht.
Utrecht est une commune et ville néerlandaise, chef-lieu de la province d'Utrecht.
Avec aujourd’hui 352,795 habitants au 1er janvier 2019,
elle est la quatrième ville des Pays-Bas.
Il prit alors une initiative originale pour faciliter le travail missionnaire :
il ordonna des auxiliaires nommés chorévêques, c'est-à-dire évêques sans siège,
ce qui leur donnait toute liberté d'action dans les régions à évangéliser.
Il eut évidemment ses épreuves.
Elles vinrent en particulier des remous politiques.
Il ne se laissa pas abattre.
Chassé d'un territoire, il allait dans un autre, et ainsi s'étendait son champ d'apostolat.
Pénétré de l'importance de la prière, se souvenant que Jésus avait demandé aussi de prier pour la mission,
il fonda des monastères. C'est dans l'un d'eux qu'il mourut en 739,
après une vie bien remplie par la proclamation du mystère du salut par la croix.
Il est patron secondaire du Luxembourg.
Une curieuse procession dansante, dont l'origine est encore à chercher,
mais en rapport avec notre saint,
a pour objet la demande de guérison des malades mentaux et des épileptiques.
Elle se déroule à Echternach le mardi de la Pentecôte.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
8 novembre– sainte Élisabeth de la Trinité - ()-
née 1880 18 juillet - 1906 9 novembre
Comme le 9 novembre date de sa naissance au ciel,
est déjà une fête de la Dédicace St Jean de Latran,
l'ordre du Carmel a déplacé la fête au 8 novembre.
-lectures - - -
-bréviaire – -
- --- - -. -
------------------
Élisabeth Catez, en religion Sœur Élisabeth de la Trinité,
née le 18 juillet 1880 à Farges-en-Septaine (Cher) et morte le 9 novembre 1906 à Dijon,
est une religieuse française, carmélite,
béatifiée par le pape Jean-Paul II le 25 novembre 1984
et canonisée par le pape François le 16 octobre 2016.
Cette berrichonne
(( Le berrichon est une langue d'oïl.
Elle s'est distinguée du reste des langues d'oïl durant le Moyen Âge.
Elle faisait partie d'un groupe de dialectes,
avec le francilien, le français, l'orléanais et le tourangeau, appelé le francien. ))
passera sa vie à Dijon où son père militaire avait été envoyé en garnison.
Elle était très vive, passionnée, parfois acariâtre dans ses premières années.
Elle a sept ans quand meurt son père.
Ce lui fut un drame...
Elle désirait profondément se convertir, ses défauts lui déplaisent.
Aider par sa mère, elle lutte contre son caractère difficile.
Dans la bonne société dijonnaise, c'est une charmante jeune fille, premier prix de piano,
recherchée par les bonnes familles souhaitée pour l'un de leurs garçons.
Mais elle voulut une autre orientation pour sa vie.
Elle souhaite vivre 'en oraison continuelle', puisqu'elle désirait tant l'élection de Dieu présent en son cœur.
Malgré l'amour très possessif de sa mère, elle put entrer au Carmel de Dijon
(le carmel de Dijon est à plus de 500 km du carmel de Lisieux, où a vécu sainte Thérèse)
'pour se livrer à la vie des Trois, à l'union à Dieu'.
Cinq ans d'union intime avec le Dieu-Trinité
qui lui confère paix, joie et gaieté malgré la grave maladie qui l'accable bientôt...
Les premiers symptômes de la maladie d’Addison, incurable à l’époque,
s’était vitement manifestés durant le carême 1906; Élisabeth fut transférée à l’infirmerie.
(( La maladie d'Addison, également connue sous le nom d'insuffisance surrénalienne primaire,
est une affection rare qui altère les activités hormonales de l'organisme.
On estime que la maladie d'Addison touche 1 à 2 personnes sur 100 000.
Le nom de cette maladie vient de celui du médecin qui l'a découverte en 1849, le Dr Thomas Addison. ))
Depuis l'enfance, elle avait su conserver au fond du cœur l'intense recherche de la sainte Trinité;
sa maladie n'y gardera que davantage attachée pour parvenir
"à l'amour, à la lumière, à la vie" que désormais éternellement elle habite comme elle en fut habitée.
''Pacifiez mon âme, écrira-t-elle, faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos.
Que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là toute entière,
toute éveillée en foi, toute adorante, toute livrée à votre action créatrice.
---------------------------
Deuxième volet:
Dans un premier temps, sa mère s'oppose à sa vocation,
mais lors d'une visite au Carmel de Tarbes (Hautes Pyrénées),
son cœur est touché par la joie d'une jeune religieuse.
Progressivement, elle acceptera la vocation d’Élisabeth pour y consentir définitivement en 1899,
à condition qu'elle rentre au Carmel lorsqu'elle sera majeure, en 1901.
Son nom "Élisabeth", qui signifie en hébreu « Maison de Dieu »,
devient le centre de sa spiritualité,
ce que la doctrine chrétienne appelle l'"habitation de Dieu".
Élisabeth écrit alors la prière Ô mon Dieu, Trinité que j’adore,
qui résume sa spiritualité.
-OUVRIR l'encadré
Elle avait découvert, dans une épître de Paul, sa vocation,
c'est-à-dire que sa vie consiste à être une « louange de gloire » à Dieu.
Tombée malade elle dit percevoir dans la souffrance une possibilité de vivre plus proche de Dieu.
Elle mourut à l'âge de 26 ans.
Peu après sa mort, ses écrits sont publiés par la supérieure du Carmel et rapidement diffusés.
Les tirages atteignent plus de 80 000 exemplaires en 1935.
En 1931, l’évêque de Dijon, Pierre Petit de Julleville, ouvre une procédure en vue de sa béatification.
Hans Urs von Balthasar affirme en 1960 :
« La structure de son univers spirituel, le contenu et le style de sa pensée théologique
sont d'une densité, d'une consistance sans défaut. »
- Messe de canonisation des Bx Elisabeth de la Trinité et Salomon Leclerc, dimanche 16 octobre 2016.
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8 novembre– sainte Élisabeth de la Trinité - ()-
née 1880 18 juillet - 1906 9 novembre
Comme le 9 novembre date de sa naissance au ciel,
est déjà une fête de la Dédicace St Jean de Latran,
l'ordre du Carmel a déplacé la fête au 8 novembre.
-lectures - - -
-bréviaire – -
- --- - -. -
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Élisabeth Catez, en religion Sœur Élisabeth de la Trinité,
née le 18 juillet 1880 à Farges-en-Septaine (Cher) et morte le 9 novembre 1906 à Dijon,
est une religieuse française, carmélite,
béatifiée par le pape Jean-Paul II le 25 novembre 1984
et canonisée par le pape François le 16 octobre 2016.
Cette berrichonne
(( Le berrichon est une langue d'oïl.
Elle s'est distinguée du reste des langues d'oïl durant le Moyen Âge.
Elle faisait partie d'un groupe de dialectes,
avec le francilien, le français, l'orléanais et le tourangeau, appelé le francien. ))
passera sa vie à Dijon où son père militaire avait été envoyé en garnison.
Elle était très vive, passionnée, parfois acariâtre dans ses premières années.
Elle a sept ans quand meurt son père.
Ce lui fut un drame...
Elle désirait profondément se convertir, ses défauts lui déplaisent.
Aider par sa mère, elle lutte contre son caractère difficile.
Dans la bonne société dijonnaise, c'est une charmante jeune fille, premier prix de piano,
recherchée par les bonnes familles souhaitée pour l'un de leurs garçons.
Mais elle voulut une autre orientation pour sa vie.
Elle souhaite vivre 'en oraison continuelle', puisqu'elle désirait tant l'élection de Dieu présent en son cœur.
Malgré l'amour très possessif de sa mère, elle put entrer au Carmel de Dijon
(le carmel de Dijon est à plus de 500 km du carmel de Lisieux, où a vécu sainte Thérèse)
'pour se livrer à la vie des Trois, à l'union à Dieu'.
Cinq ans d'union intime avec le Dieu-Trinité
qui lui confère paix, joie et gaieté malgré la grave maladie qui l'accable bientôt...
Les premiers symptômes de la maladie d’Addison, incurable à l’époque,
s’était vitement manifestés durant le carême 1906; Élisabeth fut transférée à l’infirmerie.
(( La maladie d'Addison, également connue sous le nom d'insuffisance surrénalienne primaire,
est une affection rare qui altère les activités hormonales de l'organisme.
On estime que la maladie d'Addison touche 1 à 2 personnes sur 100 000.
Le nom de cette maladie vient de celui du médecin qui l'a découverte en 1849, le Dr Thomas Addison. ))
Depuis l'enfance, elle avait su conserver au fond du cœur l'intense recherche de la sainte Trinité;
sa maladie n'y gardera que davantage attachée pour parvenir
"à l'amour, à la lumière, à la vie" que désormais éternellement elle habite comme elle en fut habitée.
''Pacifiez mon âme, écrira-t-elle, faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos.
Que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là toute entière,
toute éveillée en foi, toute adorante, toute livrée à votre action créatrice.
---------------------------
Deuxième volet:
Dans un premier temps, sa mère s'oppose à sa vocation,
mais lors d'une visite au Carmel de Tarbes (Hautes Pyrénées),
son cœur est touché par la joie d'une jeune religieuse.
Progressivement, elle acceptera la vocation d’Élisabeth pour y consentir définitivement en 1899,
à condition qu'elle rentre au Carmel lorsqu'elle sera majeure, en 1901.
Son nom "Élisabeth", qui signifie en hébreu « Maison de Dieu »,
devient le centre de sa spiritualité,
ce que la doctrine chrétienne appelle l'"habitation de Dieu".
Élisabeth écrit alors la prière Ô mon Dieu, Trinité que j’adore,
qui résume sa spiritualité.
-OUVRIR l'encadré
- Ô mon Dieu, Trinité que j'adore:
Ô mon Dieu, Trinité que j'adore, aidez-moi à m'oublier entièrement
pour m'établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l'éternité.
Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire sortir de vous,
ô mon Immuable, mais que chaque minute m'emporte plus loin
dans la profondeur de votre Mystère.
Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos.
Que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là tout entière,
tout éveillée en ma foi,
tout adorante,
toute livrée à votre Action créatrice.
Ô mon Christ aimé crucifié par amour, je voudrais être une épouse pour votre Cœur,
je voudrais vous couvrir de gloire,
je voudrais vous aimer... jusqu'à en mourir !
Mais je sens mon impuissance et je vous demande de me « revêtir de vous même »,
d'identifier mon âme à tous les mouvements de votre âme,
de me submerger,
de m’envahir,
de vous substituer à moi,
afin que ma vie ne soit qu'un rayonnement de votre Vie.
Venez en moi comme Adorateur, comme Réparateur et comme Sauveur.
Ô Verbe éternel, Parole de mon Dieu, je veux passer ma vie à vous écouter,
je veux me faire tout enseignable, afin d'apprendre tout de vous.
Puis, à travers toutes les nuits, tous les vides, toutes les impuissances,
je veux vous fixer toujours et demeurer sous votre grande lumière;
ô mon Astre aimé, fascinez-moi pour que je ne puisse plus sortir de votre rayonnement.
Ô Feu consumant, Esprit d'amour, « survenez en moi »
afin qu'il se fasse en mon âme comme une incarnation du Verbe :
que je Lui sois une humanité de surcroît en laquelle Il renouvelle tout son Mystère.
Et vous, ô Père, penchez-vous vers votre pauvre petite créature,
« couvrez-la de votre ombre »,
ne voyez en elle que le « Bien-Aimé en lequel vous avez mis toutes vos complaisances ».
Ô mes Trois, mon Tout, ma Béatitude, Solitude infinie,
Immensité où je me perds, je me livre à vous comme une proie.
Ensevelissez-vous en moi pour que je m'ensevelisse en vous,
en attendant d'aller contempler en votre lumière l'abîme de vos grandeurs.
Elle avait découvert, dans une épître de Paul, sa vocation,
c'est-à-dire que sa vie consiste à être une « louange de gloire » à Dieu.
Tombée malade elle dit percevoir dans la souffrance une possibilité de vivre plus proche de Dieu.
Elle mourut à l'âge de 26 ans.
Peu après sa mort, ses écrits sont publiés par la supérieure du Carmel et rapidement diffusés.
Les tirages atteignent plus de 80 000 exemplaires en 1935.
En 1931, l’évêque de Dijon, Pierre Petit de Julleville, ouvre une procédure en vue de sa béatification.
Hans Urs von Balthasar affirme en 1960 :
« La structure de son univers spirituel, le contenu et le style de sa pensée théologique
sont d'une densité, d'une consistance sans défaut. »
- Messe de canonisation des Bx Elisabeth de la Trinité et Salomon Leclerc, dimanche 16 octobre 2016.
------
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
10 novembre– saint Léon 1er le Grand - (mémoire)-
né 400 - 461
45e pape 29 septembre 440- 10 novembre 461
docteur de l'Église
-Son règne: 21 ans, 1 mois et 12 jours, l'un des plus long règne pontifical.
-----------------
Léon 1er, né vers 400, mérite bien le sens de son nom (Lion)
et le qualificatif de « Grand »; tant comme docteur de l'Église, en des temps de grandes guerres
que pour avoir été plus fort qu'une armée pour éloigner Attila le roi des Vandales.
Ce fut en effet un très grand pape, comme il en arrive en leur temps,
pour continuer une charge de grandes responsabilité pour maintenir l'unité de l'enseignement
constamment mise en danger par un grand nombre d'hérésies des premiers siècles et perpétuées, répercutées...
Il sut gouverner la barque de Pierre parmi les écueils.
Conscient de la charge qui lui a été confiée de confirmer ses frères
(une expression que Jean-Paul II aimait rappeler),
à une époque de crise doctrinale dans l'Église;
il sut intervenir avec sagesse et énergie plusieurs fois au cours de son valeureux pontificat...
Au concile de Chalcédoine (451), c'est son opinion qui fut retenue
comme l'expression de la foi chrétienne prévalente à préserver.
Le Concile de Chalcédoine ratifia son enseignement par acclamation :
«Pierre a parlé par la bouche de Léon », s'écrièrent les Pères .
Le concile de Chalcédoine est le 4ième concile œcuménique dans l'Église universelle.
Il a eu lieu du 8 octobre au 1er novembre 451 dans l'église Sainte-Euphémie
de la ville Ste-Euphémie, située aujourd'hui à Istanbul.
Convoqué par l'empereur byzantin Marcien et son épouse l'impératrice Pulchérie,
le concile réunit 343 évêques, ce qui est exceptionnel:
Seuls quatre d'entre eux viennent d'Occident.
Dans la continuité des conciles précédents, il récuse en particulier le monophysisme.
Le monophysisme affirmait que le Fils n'a qu'une seule nature,
qui est divine, qui a absorbé sa nature humaine.
Le concile doit trancher: le Christ a deux natures réelles: l'une humaine, l'autre divine...
Le concile devait préciser en même temps
la notion de personne divine (hypostase). (À suivre).
Ses principales conclusions, résumées dans le symbole de Chalcédoine,
définissent le dyophysisme, c'est-à-dire les deux natures du Christ,
vrai Dieu et vrai homme, parfait dans sa divinité comme dans son humanité.
Elles marquent une étape essentielle dans le domaine de la christologie
et sont acceptées, encore aujourd'hui, par les trois principales confessions chrétiennes :
les orthodoxes, les catholiques et la plupart des confessions dites protestantes.
La foi n'est pas pure spéculation.
Saint Léon rappelle à son peuple, au long de l'année,
les conséquences de l'Incarnation dans la vie du chrétien :
«Reconnais, ô chrétien, ta dignité.
Souviens-toi de quelle tête et de quel corps tu es membre. »
Il est remarquable que des prières liturgiques, des sermons et des lettres
composés en un temps d'épreuves resplendissent d'une telle sérénité.
Le secret de cette paix et de cette maîtrise:
l'amour de Dieu et de ses enfants qui animaient Léon le Grand;
sa foi en Jésus vrai Dieu et vrai homme,
son amour de Celui qui est le Fils de Dieu et le fils de Marie;
sa foi dans les promesses dont l'Église est dépositaire
en la personne du successeur de Pierre,
et son amour pour cette Église dont Pierre continue à tenir le gouvernail d'une main assurée.
Telle était sa pensée profonde.
On a pu dire que Léon le Grand arriva providentiellement en un temps de catastrophes.
Les hérésies capables de ruiner la foi peuvent être en effet qualifiées ainsi.
Mais à celles-ci s'ajoutait la conjoncture politique :
l'empire romain s'effondrait sous les coups des Barbares,
et aucun des empereurs de cette époque n'avait l’envergure nécessaire.
Nul n'était à la hauteur pour tenir tête aux nouveaux occupants
et pour porter secours à la population affamée.
Saint Léon suppléa à tout;
C'est surtout son attitude envers Attila, aux portes de Rome, que l'histoire a retenue.
Comment a-t-il pu, sans armes, subjuguer celui que l'on a appelé «le fléau de Dieu »,
sinon par la force même de Dieu ?
Ce que les plus forts parmi les hommes armés n'avaient pu réaliser, Dieu le réalise en la personne de son pape:
-à 11' 05''
Un peu plus tard, il parvint à obtenir de Genséric, roi des Vandales,
qu'il interdise à ses soldats le meurtre et l'incendie.
Si l'on pense au sens du mot « vandalisme »,
qui leur est resté attaché, on apprécie encore mieux son influence.
Défenseur de l'Église, Léon le Grand fut également le défenseur de la civilisation.
Pour nous chrétiens, Léon le Grand est surtout le pape qui a honoré le siège de Rome.
Docteur de l'Église,
il est l'auteur de nombreuses prières liturgiques
et de sermons, dont l'un, celui de la vigile de Noël, est célèbre.
«Notre Sauveur, mes bien-aimés, est né aujourd'hui, réjouissons-nous...
Que le juste tressaille ; il touche à la victoire.
Que le pécheur se réjouisse ; voici qu'on l'invite au pardon.
Que le païen s'éveille à l'espérance ; il est convié à la vie... ».
Léon le Grand est fêté le 18 février dans l'Église orthodoxe.
10 novembre– saint Léon 1er le Grand - (mémoire)-
né 400 - 461
45e pape 29 septembre 440- 10 novembre 461
docteur de l'Église
-Son règne: 21 ans, 1 mois et 12 jours, l'un des plus long règne pontifical.
-----------------
Léon 1er, né vers 400, mérite bien le sens de son nom (Lion)
et le qualificatif de « Grand »; tant comme docteur de l'Église, en des temps de grandes guerres
que pour avoir été plus fort qu'une armée pour éloigner Attila le roi des Vandales.
Ce fut en effet un très grand pape, comme il en arrive en leur temps,
pour continuer une charge de grandes responsabilité pour maintenir l'unité de l'enseignement
constamment mise en danger par un grand nombre d'hérésies des premiers siècles et perpétuées, répercutées...
Il sut gouverner la barque de Pierre parmi les écueils.
Conscient de la charge qui lui a été confiée de confirmer ses frères
(une expression que Jean-Paul II aimait rappeler),
à une époque de crise doctrinale dans l'Église;
il sut intervenir avec sagesse et énergie plusieurs fois au cours de son valeureux pontificat...
Au concile de Chalcédoine (451), c'est son opinion qui fut retenue
comme l'expression de la foi chrétienne prévalente à préserver.
Le Concile de Chalcédoine ratifia son enseignement par acclamation :
«Pierre a parlé par la bouche de Léon », s'écrièrent les Pères .
Le concile de Chalcédoine est le 4ième concile œcuménique dans l'Église universelle.
Il a eu lieu du 8 octobre au 1er novembre 451 dans l'église Sainte-Euphémie
de la ville Ste-Euphémie, située aujourd'hui à Istanbul.
Convoqué par l'empereur byzantin Marcien et son épouse l'impératrice Pulchérie,
le concile réunit 343 évêques, ce qui est exceptionnel:
Seuls quatre d'entre eux viennent d'Occident.
Dans la continuité des conciles précédents, il récuse en particulier le monophysisme.
Le monophysisme affirmait que le Fils n'a qu'une seule nature,
qui est divine, qui a absorbé sa nature humaine.
Le concile doit trancher: le Christ a deux natures réelles: l'une humaine, l'autre divine...
Le concile devait préciser en même temps
la notion de personne divine (hypostase). (À suivre).
Ses principales conclusions, résumées dans le symbole de Chalcédoine,
définissent le dyophysisme, c'est-à-dire les deux natures du Christ,
vrai Dieu et vrai homme, parfait dans sa divinité comme dans son humanité.
Elles marquent une étape essentielle dans le domaine de la christologie
et sont acceptées, encore aujourd'hui, par les trois principales confessions chrétiennes :
les orthodoxes, les catholiques et la plupart des confessions dites protestantes.
La foi n'est pas pure spéculation.
Saint Léon rappelle à son peuple, au long de l'année,
les conséquences de l'Incarnation dans la vie du chrétien :
«Reconnais, ô chrétien, ta dignité.
Souviens-toi de quelle tête et de quel corps tu es membre. »
Il est remarquable que des prières liturgiques, des sermons et des lettres
composés en un temps d'épreuves resplendissent d'une telle sérénité.
Le secret de cette paix et de cette maîtrise:
l'amour de Dieu et de ses enfants qui animaient Léon le Grand;
sa foi en Jésus vrai Dieu et vrai homme,
son amour de Celui qui est le Fils de Dieu et le fils de Marie;
sa foi dans les promesses dont l'Église est dépositaire
en la personne du successeur de Pierre,
et son amour pour cette Église dont Pierre continue à tenir le gouvernail d'une main assurée.
Telle était sa pensée profonde.
On a pu dire que Léon le Grand arriva providentiellement en un temps de catastrophes.
Les hérésies capables de ruiner la foi peuvent être en effet qualifiées ainsi.
Mais à celles-ci s'ajoutait la conjoncture politique :
l'empire romain s'effondrait sous les coups des Barbares,
et aucun des empereurs de cette époque n'avait l’envergure nécessaire.
Nul n'était à la hauteur pour tenir tête aux nouveaux occupants
et pour porter secours à la population affamée.
Saint Léon suppléa à tout;
C'est surtout son attitude envers Attila, aux portes de Rome, que l'histoire a retenue.
Comment a-t-il pu, sans armes, subjuguer celui que l'on a appelé «le fléau de Dieu »,
sinon par la force même de Dieu ?
Ce que les plus forts parmi les hommes armés n'avaient pu réaliser, Dieu le réalise en la personne de son pape:
-à 11' 05''
Un peu plus tard, il parvint à obtenir de Genséric, roi des Vandales,
qu'il interdise à ses soldats le meurtre et l'incendie.
Si l'on pense au sens du mot « vandalisme »,
qui leur est resté attaché, on apprécie encore mieux son influence.
Défenseur de l'Église, Léon le Grand fut également le défenseur de la civilisation.
Pour nous chrétiens, Léon le Grand est surtout le pape qui a honoré le siège de Rome.
Docteur de l'Église,
il est l'auteur de nombreuses prières liturgiques
et de sermons, dont l'un, celui de la vigile de Noël, est célèbre.
«Notre Sauveur, mes bien-aimés, est né aujourd'hui, réjouissons-nous...
Que le juste tressaille ; il touche à la victoire.
Que le pécheur se réjouisse ; voici qu'on l'invite au pardon.
Que le païen s'éveille à l'espérance ; il est convié à la vie... ».
Léon le Grand est fêté le 18 février dans l'Église orthodoxe.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
11 novembre– saint Martin de Tours - (mémoire)-
évêque de Tours
- promoteur du monachisme en Gaule. -
né 316 - 397 8 novembre
-né à Sabaria (ou Savaria) de Pannonie
(aujourd'hui Szombathely, Hongrie)
-lectures : - Michée 6 : 6-8; Matthieu 25 : 31-46 -
-bréviaire : - - --- - -Lettre de Sulpice Sévère.
Il reste à l'origine parmi ceux
qui ont fait la France chrétienne.
---.
Martin fut le premier non-martyr à être canonisé.
Jusque-là, selon la coutume, seuls ceux qui avaient effectivement
versé leur sang pour la foi pouvaient accéder à cet honneur suprême.
Cela indique pour le moins une popularité rarement atteinte,
et dont les traces demeurent dans les lieux qui portent son nom
(près de cinq cents seulement qu'en France),
et les églises qui lui sont consacrées (près de quatre mille).
Comment cet ancien soldat, originaire de Pannonie (actuelle Hongrie), devenu évêque,
a-t-il pu acquérir une telle gloire ?
Les textes de la liturgie de la Parole mettent l'accent sur sa charité.
Tout a commencé par l'épisode célèbre du manteau
partagé avec un pauvre à Amiens.
Le Christ lui apparut en songe la nuit suivante, et dit :
«Martin, simple catéchumène, m'a recouvert de ce vêtement. »
Belle illustration de la parole du Seigneur dans la parabole du jugement dernier,
rappelée au cours des leçons de catéchèse... :
Ce que vous aurez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères,
c'est à moi que vous l'aurez fait.
Sulpice Sévère, chroniqueur ecclésiastique né 363- 410 , fête 29 janvier...
qui l'a connu personnellement, a retracé sa vie. (voir extrait au spoiler plus bas... )
C'est essentiellement grâce à cette œuvre que cette lumière n'a pas été mise sous le boisseau.
L'activité de Martin en a fait une sorte de ‘’touche-à-tout’’.
Moine, un temps ermite,
il se retire avec quelques disciples dans le désert de Ligugé,
fonde un monastère qui portera ce nom,
et devient aussi le promoteur du monachisme en Gaule.
Il est également à l'origine du monastère de Marmoutier,
d'où sortiront des évêques et des prêtres de valeur,
et réformateur du clergé de la Gaule (France).
Il restera moine dans sa manière de vivre, même devenu prélat.
Nommé évêque de Tours malgré lui en 372, il ne fut pas exempté des luttes avec le pouvoir séculier.
À cette époque, le paganisme était encore bien vivant dans les campagnes.
Il s'employa à l'évangélisation des paysans, si bien qu'on a pu le qualifier «d'apôtre des Gaules».
Son biographe, Sulpice Sévère
partagé, tout comme l'Apôtre Paul, entre le désir de rencontrer son Seigneur,
et celui de le servir encore sur la terre,
mais entièrement soumis à la volonté divine.
Saint Martin est de ceux qui ont fait la France chrétienne.
Ce père dans la foi, l'espérance et la charité,
est assurément une sorte de ‘’monument’’ qu'on admire,
maisil reste surtout un adjuvant pour notre propre marche vers Dieu.
11 novembre– saint Martin de Tours - (mémoire)-
évêque de Tours
- promoteur du monachisme en Gaule. -
né 316 - 397 8 novembre
-né à Sabaria (ou Savaria) de Pannonie
(aujourd'hui Szombathely, Hongrie)
-lectures : - Michée 6 : 6-8; Matthieu 25 : 31-46 -
-bréviaire : - - --- - -Lettre de Sulpice Sévère.
Il reste à l'origine parmi ceux
qui ont fait la France chrétienne.
---.
Martin fut le premier non-martyr à être canonisé.
Jusque-là, selon la coutume, seuls ceux qui avaient effectivement
versé leur sang pour la foi pouvaient accéder à cet honneur suprême.
Cela indique pour le moins une popularité rarement atteinte,
et dont les traces demeurent dans les lieux qui portent son nom
(près de cinq cents seulement qu'en France),
et les églises qui lui sont consacrées (près de quatre mille).
Comment cet ancien soldat, originaire de Pannonie (actuelle Hongrie), devenu évêque,
a-t-il pu acquérir une telle gloire ?
Les textes de la liturgie de la Parole mettent l'accent sur sa charité.
Tout a commencé par l'épisode célèbre du manteau
partagé avec un pauvre à Amiens.
Le Christ lui apparut en songe la nuit suivante, et dit :
«Martin, simple catéchumène, m'a recouvert de ce vêtement. »
Belle illustration de la parole du Seigneur dans la parabole du jugement dernier,
rappelée au cours des leçons de catéchèse... :
Ce que vous aurez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères,
c'est à moi que vous l'aurez fait.
Sulpice Sévère, chroniqueur ecclésiastique né 363- 410 , fête 29 janvier...
qui l'a connu personnellement, a retracé sa vie. (voir extrait au spoiler plus bas... )
C'est essentiellement grâce à cette œuvre que cette lumière n'a pas été mise sous le boisseau.
L'activité de Martin en a fait une sorte de ‘’touche-à-tout’’.
Moine, un temps ermite,
il se retire avec quelques disciples dans le désert de Ligugé,
fonde un monastère qui portera ce nom,
et devient aussi le promoteur du monachisme en Gaule.
Il est également à l'origine du monastère de Marmoutier,
d'où sortiront des évêques et des prêtres de valeur,
et réformateur du clergé de la Gaule (France).
Il restera moine dans sa manière de vivre, même devenu prélat.
Nommé évêque de Tours malgré lui en 372, il ne fut pas exempté des luttes avec le pouvoir séculier.
À cette époque, le paganisme était encore bien vivant dans les campagnes.
Il s'employa à l'évangélisation des paysans, si bien qu'on a pu le qualifier «d'apôtre des Gaules».
Son biographe, Sulpice Sévère
- Lettre de Sulpice Sévère:
- -bréviaire : - - --- - -Lettre de Sulpice Sévère.
extrait de la lettre
http://remacle.org/bloodwolf/eglise/sulpice/lettres.htm
I — AU PRÊTRE EUSÈBE - CONTRE CEUX QUI SONT JALOUX DES VERTUS DE SAINT MARTIN.
II — AU DIACRE AURÉLIUS - DE LA MORT ET DE L’APPARITION DU BIENHEUREUX MARTIN
III — À BASSULA, SA BELLE-MÈRE - COMMENT LE BIENHEUREUX MARTIN QUITTA CETTE VIE POUR L’ÉTERNITÉ.
Extrait de ... III — À BASSULA, SA BELLE-MÈRE - COMMENT LE BIENHEUREUX MARTIN QUITTA CETTE VIE POUR L’ÉTERNITÉ.
« Martin sut longtemps à l'avance qu'il allait mourir,
et dit à ses frères que la disparition de son corps était imminente.
Auparavant, il dut aller visiter la paroisse de Candes,
car les clercs de cette Église étaient divisés et il désirait y rétablir la paix.
Il n'ignorait pas qu'il était à la fin de sa vie, mais ce motif ne l'empêcha pas de partir,
car il estimait que ses vertus atteindraient leur accomplissement
s'il pouvait rendre la paix à cette Église. ~
Il demeura quelque temps dans ce bourg, ou plutôt dans l'église où il était allé.
Après avoir rétabli la paix entre les clercs, alors qu'il projetait de rentrer au monastère,
il sentit brusquement que ses forces l'abandonnaient.
Il convoqua les frères et leur annonça qu'il allait les quitter.
Alors tous furent accablés par la tristesse
et la peine et se lamentèrent d'une seule voix:
« Père, pourquoi nous abandonnes-tu ?
À qui nous laisses-tu en faisant de nous des orphelins ?
Des loups voraces vont assaillir ton troupeau.
Maintenant que le pasteur est frappé, qui va nous défendre de leurs morsures ?
Nous savons que tu désires rejoindre le Christ, mais tu es sûr de ta récompense
et un peu de délai ne la diminuera pas.
Aie plutôt pitié de nous que tu abandonnes. »
Il fut ému par ces larmes, car il avait toujours été uni au Seigneur
par une très tendre miséricorde,
et l'on rapporte qu'il pleura ;
mais, tourné vers le Seigneur, il ne répondit
à ceux qui pleuraient que cette seule parole :
« Seigneur si je suis encore nécessaire à ton peuple,
je ne refuse pas le travail. Que ta volonté soit faite. » ~
Quel homme au-dessus de tout éloge !
Il n'était pas vaincu par le travail, mais il ne serait pas vaincu par la mort,
car il ne penchait davantage ni d'un côté ni de l'autre :
il ne craignait pas de mourir, et il ne refusait pas de vivre !
il gardait les yeux et les mains levés vers le ciel,
et ne permettait pas à son esprit héroïque d'abandonner la prière.
Et comme les prêtres réunis autour de lui le priaient de soulager son corps en le changeant de côté :
« Laissez-moi, mes frères, disait-il, laissez-moi regarder le ciel plutôt que la terre,
afin que mon esprit s'oriente
vers le chemin qu'il va prendre pour rejoindre le Seigneur. »
Après avoir parlé ainsi, il vit que le démon se tenait près de lui :
« Pourquoi restes-tu là, bête cruelle ?
Tu ne peux rien attendre de moi, maudit ;
le sein d'Abraham va me recevoir. »
En disant cette parole, il rendit au ciel son esprit. ~
Plein de joie, Martin est accueilli dans le sein d'Abraham,
l'humble et pauvre Martin entre au ciel comblé de richesses. »
partagé, tout comme l'Apôtre Paul, entre le désir de rencontrer son Seigneur,
et celui de le servir encore sur la terre,
mais entièrement soumis à la volonté divine.
Saint Martin est de ceux qui ont fait la France chrétienne.
Ce père dans la foi, l'espérance et la charité,
est assurément une sorte de ‘’monument’’ qu'on admire,
maisil reste surtout un adjuvant pour notre propre marche vers Dieu.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
12 novembre– saint Josaphat - (mémoire)-
martyr pour l'unité de l'Église
né v 1580 - 1623 12 novembre
-né à Volodymyr VLADIMIR
en Ukraine
duché de Lituanie
-lectures : - Hébreux 10: 32-36; Jean 11: 45-52 -
-bréviaire : - - --- - Lettre encyclique du pape Pie XI pour le 3e anniversaire
de la mort de saint Josaphat. - .
Premier gréco-catholique à avoir été canonisé par l'Église catholique..
---.
Parler de saint Josaphat demeure aujourd’hui une entreprise délicate.
Et pourtant on peut le faire adéquatement si l’on replace sa vie et son martyre
dans son contexte historique et ecclésial.
Né vers 1580, , fils d’un slave, le baptême eut lieu selon le rite gréco-slave
et l’enfant reçut le nom du disciple bien-aimé, Jean...
Gabriel Koncévitch, son père, était conseiller municipal de Vladimir,
il n’appartenait pas aux riches de ce monde,
mais Dieu lui donnait Jean et Jean valait mieux qu’un trésor.
Quelques auteurs rattachent les Koncévitch de Vladimir à une famille noble
dont le blason représentait une rose dans un écusson ;
mais il n’est pas de plus grande noblesse et de plus belle fleur que la sainteté, et Jean sera un saint.
Sa mère, Marine, était digne de former la première le cœur du futur évêque de Polotsk,
et elle y déposa les germes d’une vertu précoce, et veilla avec une intelligente sollicitude
sur leur développement. Jean était encore bien jeune, et déjà lorsque sa mère inquiète de ses absences
le voulait retrouver, elle allait droit à l’église de Sainte-Parascève, où elle était sûre de trouver l’enfant en prière.
Il était doux et modeste, tous l’aimaient, son exemple attirait au bien les autres enfants.
Le culte des images est très répandu dans l’église gréco-russe,
et Jean apprit à les peindre, et ce travail devint l’une de ses plus chères distractions.
Il fit des progrès rapides dans l’étude des langues russe et polonaise ;
l’instruction religieuse avait ses préférences, il apprit par cœur une grande partie de l’office divin,
qu'il commençait dès lors à réciter chaque jour et garda cette pieuse coutume tout le reste de sa vie.
Jean a vingt ans lorsqu'il se rend à Vilna,
où ses parents l'ont envoyé pour qu'il se forme au métier du commerce.
Il y rencontre les Pères jésuites.
Il y avait à Vilna un couvent de Basiliens soumis au Saint-Siège,
c’était le couvent de la Trinité,
où Jean Koncévitch aimait se rendre, pour chanter avec les religieux,
et servir à l’autel ou à sonner la cloche.
Il étudia, élève intelligent, auprès de deux Jésuites célèbres,
qui enseignaient en langue slave la philosophie et la théologie.
0rdonné prêtre en 1609, au service de l'Église orientale unie à Rome.
Il entre chez les basiliens, sous son nom de religion Josaphat, à Vilna
et deviendra supérieur de cette communauté; il y fondra d'autres monastères.
Artisan actif de la réforme monastique, il a un rayonnement extraordinaire.
Bientôt, il est nommé archevêque catholique de Polotsk.
Josaphat hérite d'un diocèse où clergé et fidèles sont à ramener à la pratique de l'Évangile:
Les prêtres sont ignares, amis de l'argent;
comment leurs paroissiens seraient-ils meilleurs et mieux instruits des choses de la religion avec tant de mauvais exemples ? L'archevêque compose un catéchisme élémentaire.
même s'il ne voit pas les choses à notre façon ;
il estime que les chrétiens orthodoxes sont des schismatiques,
et doivent être réintégrés à l'Église romaine
(mais la réciproque inclut également tous les fidèles).
Ses réformes et son attachement au siège de Rome lui font des ennemis.
Il réagit à la manière d'un saint. «Vous me haïssez à mort, dira-t-il un jour,
et moi je vous porte dans mon cœur, et je serais bien content de mourir pour vous.»
Ce n'étaient pas là paroles oiseuses.
Il savait sa vie en danger;
il pressent sa mort prochaine, et il en parle sans cesse à ses familiers.
Le dimanche 12 novembre 1623, CALENDRIER PERPÉTUEL https://eldiade.com/fr/1623/
on envahit sa demeure.
« Dieu soit avec vous, mes enfants », dit-il aux assaillants.
Il se comporte comme Jésus lors de son arrestation, demandant qu'on laisse aller ses disciples.
«Ne frappez pas mes serviteurs, dit-il.
Si c'est à moi que vous en voulez, me voici.»
On le frappe à la tête, on le piétine, on le fait sortir dans la cour,
et il est achevé d'un coup de mousquet.
Puis on jette son corps au fleuve. Il a été canonisé en 1867 par le pape Pie IX.
----
12 novembre– saint Josaphat - (mémoire)-
martyr pour l'unité de l'Église
né v 1580 - 1623 12 novembre
-né à Volodymyr VLADIMIR
en Ukraine
duché de Lituanie
-lectures : - Hébreux 10: 32-36; Jean 11: 45-52 -
-bréviaire : - - --- - Lettre encyclique du pape Pie XI pour le 3e anniversaire
de la mort de saint Josaphat. - .
Premier gréco-catholique à avoir été canonisé par l'Église catholique..
---.
Parler de saint Josaphat demeure aujourd’hui une entreprise délicate.
Et pourtant on peut le faire adéquatement si l’on replace sa vie et son martyre
dans son contexte historique et ecclésial.
Né vers 1580, , fils d’un slave, le baptême eut lieu selon le rite gréco-slave
et l’enfant reçut le nom du disciple bien-aimé, Jean...
Gabriel Koncévitch, son père, était conseiller municipal de Vladimir,
il n’appartenait pas aux riches de ce monde,
mais Dieu lui donnait Jean et Jean valait mieux qu’un trésor.
Quelques auteurs rattachent les Koncévitch de Vladimir à une famille noble
dont le blason représentait une rose dans un écusson ;
mais il n’est pas de plus grande noblesse et de plus belle fleur que la sainteté, et Jean sera un saint.
Sa mère, Marine, était digne de former la première le cœur du futur évêque de Polotsk,
et elle y déposa les germes d’une vertu précoce, et veilla avec une intelligente sollicitude
sur leur développement. Jean était encore bien jeune, et déjà lorsque sa mère inquiète de ses absences
le voulait retrouver, elle allait droit à l’église de Sainte-Parascève, où elle était sûre de trouver l’enfant en prière.
Il était doux et modeste, tous l’aimaient, son exemple attirait au bien les autres enfants.
Le culte des images est très répandu dans l’église gréco-russe,
et Jean apprit à les peindre, et ce travail devint l’une de ses plus chères distractions.
Il fit des progrès rapides dans l’étude des langues russe et polonaise ;
l’instruction religieuse avait ses préférences, il apprit par cœur une grande partie de l’office divin,
qu'il commençait dès lors à réciter chaque jour et garda cette pieuse coutume tout le reste de sa vie.
Jean a vingt ans lorsqu'il se rend à Vilna,
où ses parents l'ont envoyé pour qu'il se forme au métier du commerce.
Il y rencontre les Pères jésuites.
Il y avait à Vilna un couvent de Basiliens soumis au Saint-Siège,
c’était le couvent de la Trinité,
où Jean Koncévitch aimait se rendre, pour chanter avec les religieux,
et servir à l’autel ou à sonner la cloche.
Il étudia, élève intelligent, auprès de deux Jésuites célèbres,
qui enseignaient en langue slave la philosophie et la théologie.
0rdonné prêtre en 1609, au service de l'Église orientale unie à Rome.
Il entre chez les basiliens, sous son nom de religion Josaphat, à Vilna
et deviendra supérieur de cette communauté; il y fondra d'autres monastères.
Artisan actif de la réforme monastique, il a un rayonnement extraordinaire.
Bientôt, il est nommé archevêque catholique de Polotsk.
Josaphat hérite d'un diocèse où clergé et fidèles sont à ramener à la pratique de l'Évangile:
Les prêtres sont ignares, amis de l'argent;
comment leurs paroissiens seraient-ils meilleurs et mieux instruits des choses de la religion avec tant de mauvais exemples ? L'archevêque compose un catéchisme élémentaire.
- catéchisme de saint Josaphat:
« Il rédigea un catéchisme dans lequel il s'efforça de condenser
le plus grand nombre possible de vérités en un style clair et concis.
Il le promulgua dans un synode , et obligea tous ses prêtres à l'étudier
et à en faire la base de leur enseignement au foyer domestique
et dans la chaire de leurs églises.
À chaque synode , Josaphat les examinait afin de s'assurer
qu'ils possédaient bien ce résumé de la doctrine chrétienne
et qu'ils étaient capables de l'apprendre à leurs propres enfants et à leurs paroissiens .
Dans la pensée de l'archevêque , son modeste travail devait être pour les popes de Polock
ce que le catéchisme du concile de Trente était pour les curés latins '' aux longs discours ! '' .»
Le catéchisme de saint Josaphat ne manque pas du reste de mérites réels ,
cachés sous sa forme modeste. On y sent à la fois le théologien sûr de sa doctrine,
et l'écrivain habile à condenser beaucoup de choses dans des formules nettes et concises .
Quand l'auteur arrive, par exemple, au dogme de la Procession du Saint- Esprit ,
objet de si longues controverses entre les Grecs et les Latins,
il a le secret d'exposer en quelques mots la véritable doctrine,
de prévenir les objections ,
et de montrer les absurdités de l'erreur opposée.
Le catéchisme procède toujours par demandes et par réponses.
À cette question :
« Croyez - vous au Saint- Esprit ?
-Oui , répond Josaphat.
''Je crois qu'il est Dieu véritable et la troisième personne de la sainte Trinité
procédant du Père par le Fils.''
« Mais il y a une difficulté plus grave .
Le saint concile de Constantinople a fait une addition au Symbole de Nicée
pour enseigner que le Saint Esprit procédait du Père,
il n'a pas dit qu'il procédait du Fils.
Donc les membres de cette illustre assemblée ne croyaient pas que le Saint-Esprit procédât du Fils.
« Les Pères de Constantinople , répond Josaphat , ont fait cette addition au Symbole de Nicée
contre Macédonius et d'autres hérétiques ses adhérents ,
qui enseignaient que le « Saint Esprit procédait seulement du Fils et non pas du Père.
Le Symbole ne fait mention que du Père, parce que les hérétiques
niaient la Procession du Saint Esprit seulement par rapport au Père.
Du reste aucun texte des Écritures n'est opposé
à la Procession du Saint- Esprit par le Fils , bien au contraire.
On trouve dans l'Écriture que le Saint- Esprit procède du Fils.
N.-S. Jésus Christ dit en saint Jean , ch. XVIII :
''Tout ce qu'a mon Père est à moi'' :
à cause de cela , je vous ai dit que le Paraclet recevra « du mien » ;
et au ch . XVII , s'adressant à son Père :
''Tout ce qui est à moi, dit- il , est à toi; et tout ce qui est à toi est à moi''.
Les Saints Pères de leur côté attestent clairement la même chose.
Mais, à défaut de ces autorités, pour établir le dogme de la Procession du Saint Esprit,
tel que l'enseigne l'Église Romaine, il suffit de montrer les conséquences de la doctrine contraire.
Que s'ensuivrait -il en effet, si l'on disait que le Saint Esprit ne procède pas du Fils ?
Il en résulterait, dit Josaphat, que le Fils ne serait pas en tout égal au Père :
car le Père aurait, outre la paternité , quelque chose de plus que n'aurait pas le Fils ;
et cela est un blasphème contre la foi chrétienne,
contre le fondement du mystère de la sainte Trinité . »
Voir la suite au lien…
https://books.google.ca/books?id=JaYHAAAAQAAJ&pg=PA229&lpg=PA229&dq=cat%C3%A9chisme+de+saint+josaphat&source=bl&ots=uY3m-1qLUa&sig=ACfU3U1AmMlAwwejojlJasl82-xpnHG-KQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwinzOff25L0AhURTd8KHTSwCnoQ6AF6BAgQEAM#v=onepage&q=cat%C3%A9chisme%20de%20saint%20josaphat&f=false[/url]
en pdf -si l'on souhaite faire un moteur de recherche par mot-
https://books.googleusercontent.com/books/content?req=AKW5Qad5HBkrxuX2CLP7pBaYf1ys21zxkns8dzsjwBPPOpkfEg-E-Kd6MsrNvRFYrf7IBSrygZvs8E6PMQ7EXyIXOFoB2hH9XziWm0ioZ9x7KZgHYbRM85MgSN1wgEOexX2F1Z-WslJFtnnYNex2HjiOqjKkREkdbofdvgw-c_OrHfP1aubN9Wo3KlBevuU6Mioq2d8DD5r0c4YQWUQNXJIDvJIlLhYCQmhFCAWQKHXh1xrVsQxxLQUAsDkk-uVcpS3djXp8vXl4qz-BsMuVy9drIarAAGHxL8q2UmY1twd_8dl1wDmcn7o
même s'il ne voit pas les choses à notre façon ;
il estime que les chrétiens orthodoxes sont des schismatiques,
et doivent être réintégrés à l'Église romaine
(mais la réciproque inclut également tous les fidèles).
Ses réformes et son attachement au siège de Rome lui font des ennemis.
Il réagit à la manière d'un saint. «Vous me haïssez à mort, dira-t-il un jour,
et moi je vous porte dans mon cœur, et je serais bien content de mourir pour vous.»
Ce n'étaient pas là paroles oiseuses.
Il savait sa vie en danger;
il pressent sa mort prochaine, et il en parle sans cesse à ses familiers.
Le dimanche 12 novembre 1623, CALENDRIER PERPÉTUEL https://eldiade.com/fr/1623/
on envahit sa demeure.
« Dieu soit avec vous, mes enfants », dit-il aux assaillants.
Il se comporte comme Jésus lors de son arrestation, demandant qu'on laisse aller ses disciples.
«Ne frappez pas mes serviteurs, dit-il.
Si c'est à moi que vous en voulez, me voici.»
On le frappe à la tête, on le piétine, on le fait sortir dans la cour,
et il est achevé d'un coup de mousquet.
Puis on jette son corps au fleuve. Il a été canonisé en 1867 par le pape Pie IX.
----
- - Lettre encyclique du pape Pie XI pour le 3e anniversaire:
- - --- - Lettre encyclique du pape Pie XI pour le 3e anniversaire
« L'Église, par un admirable dessein de Dieu, a été constituée pour être à la plénitude des temps,
comme une immense famille embrassant l'universalité du genre humain
et nous savons aussi que, parmi d'autres notes caractéristiques,
elle est reconnaissable à son unité œcuménique.
En effet, le Christ Seigneur a dit :
Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples.
Par ces paroles, il a confié aux seuls Apôtres la charge que lui-même avait reçue de son Père ;
et en outre, il a voulu que le collège des Apôtres fût parfaitement un,
rendu solidaire par un double lien très étroit:
intérieurement,
par une même foi
et par cet amour qui a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint ;
extérieurement,
par l'autorité exercée sur tous par un seul,
puisqu'il avait conféré la primauté sur les autres Apôtres à Pierre
comme au principe constant et au fondement visible de l'unité. ~
Pour assurer le maintien perpétuel de cette unité et de cette harmonie,
la Providence de Dieu les a consacrées comme par le sceau de la sainteté et du martyre.
Cette grande gloire fut accordée à Josaphat, archevêque de Polotz, du rite slave oriental,
en qui nous reconnaissons à juste titre le plus illustre et le plus noble soutien de l'Orient slave.
Certes, on trouvera difficilement quelqu'un qui ait fait plus d'honneur à cette dénomination
et qui ait contribué davantage au salut de ces peuples que celui qui en fut le pasteur et l'apôtre,
du fait surtout qu'il a versé son sang pour l'unité de la sainte Église.~
Il se sentit poussé par un mouvement venu du ciel à restaurer l'unité chrétienne dans le monde entier ;
et il comprit qu'il pourrait y contribuer dans la plus large mesure
s'il maintenait dans l'unité de l'Église universelle le rite slave oriental
et l'ordre des moines basiliens. ~
Préoccupé avant tout de l'union de ses compatriotes avec la chaire de saint Pierre,
il rassemblait de toutes parts les arguments capables de promouvoir ou de consolider cette union ;
en particulier, il étudiait assidûment les livres liturgiques dont usaient les Orientaux,
y compris les dissidents, selon les prescriptions des Pères.
Après s'être préparé avec un si grand soin, il entreprit la restauration de l'unité ;
et il y travailla avec tant de force et de douceur tout ensemble, et avec tant de succès,
que ses adversaires eux-mêmes le surnommèrent ‘’ le voleur des âmes ‘’. »
---.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
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Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
15 novembre– sainte Gertrude de Hackeborn - ()-
''fondatrice'' précurseur du monastère d'Helfta
née v 1232 - 1291 12 novembre
sainte Gertrude de Hackeborn, ''fondatrice'', qui accueillera les autres moniales:
celles principalement connues sont entre autres:
-sainte Mechtilde de Hackeborn, née 1241-1298, sœur de Gertrude que nous fêtons aujourd'hui;
fêtée le 19 novembre-
elle fut accueillie au monastère en 1251;
-sainte Gertrude d'Helfta, la Grande, née 1256-1302, fêtée le 16 novembre;
elle fut accueillie au monastère en 1261;
-sainte Mechtilde de Magdebourg, née 1207- 1282, fêtée le 15 août;
elle fut accueillie au monastère en 1270;
---------------
Gertrude de Hackeborn (1232 - 1291), moniale cistercienne,
est la fondatrice du monastère d'Helfta (Saxe),
haut-lieu de la Mystique rhénane et berceau de la dévotion au Sacré-Cœur.
Gertrude est née dans la puissante famille des barons de Hackeborn,
alliés aux Hohenstaufen et propriétaires de grands biens en Thuringe du Nord et dans le Harz.
À dix-neuf ans, elle devint abbesse du monastère cistercien de Rodersdorf
(diocèse d'Halberstadt), où sa sœur de dix ans, Mechtilde, vint la rejoindre en 1251.
Ce monastère avait été fondé, à peine vingt ans plus tôt,
en 1229, par Burchard, comte de Mansfeld, et son épouse, Élisabeth de Scharzbourg.
D'abord au pied du château, il avait été transplanté à Rodersdorf pour des raisons de sécurité.
Toutefois, l'approvisionnement en eau n'y suffisant pas, un nouveau transfert fut décidé en 1258.
Le choix se porta sur Helfta, près d'Eisleben, en Saxe, au bord du lac de Seebourg.
Gertrude devait y être abbesse jusqu'à sa mort en 1291.
La grande Abbesse Gertrude de Hackeborn n'a rien écrit,
devienne l'un des pôles les plus brillants du courant spirituel rhénan.
Ainsi nous apprendrons mieux de ces moniales demain
et aux autres fêtes où figurent ces saintes monastiques favorisées pas la grâce divine...
Le cloître d'Helfta bénéficiait d'un régime claustral :
sans être fermé à la population roturière,
il recrutait principalement dans les familles nobles de la région.
La communauté a pu dénombrer jusqu'à une centaine de moniales par moment...
De plus on y retrouvait, à l'époque, selon l'usage médiéval, de jeunes filles en bas âge
qui venaient y chercher une instruction de qualité supérieure, pour retourner ensuite dans leur milieu de vie.
Mais aussi parfois pour y rester...
Aussi Gertrude de Hackeborn accueille-t-elle, en 1261,
celle qui deviendra la grande Gertrude de Helfta, alors âgée de cinq ans.
C'est qui sera fêtée demain, le 16 novembre au martyrologe des saints.
Puis, en 1270, ce sera au tour de la béguine Mechtilde de Magdebourg,
laquelle mourra au monastère douze ans plus tard, à un âge avancé.
Les moniales suivaient la règle de saint Benoît, et se trouvaient liées, sinon juridiquement,
du moins spirituellement, à l'ordre de Cîteaux.
Les cisterciens ne pouvant suffire à la direction spirituelle des maisons féminines,
ce sont les dominicains de Halle qui furent chargés de celle-ci à Helfta;
ils y apportaient le rayonnement intellectuel de leur Ordre,
dirigé, à cette époque, par Albert le Grand.
saint que nous fêtons aussi aujourd'hui
15 novembre (commémoraison ) - -
né v 1200 - 1280 15 novembre
-lectures : - Sirac le Sage 15 :1-6; Matthieu 13 : 47-52 -
-bréviaire : - --- -- Commentaire de saint Albert sur l’Évangile de Luc. -
-
La journée des religieuses se partageait entre
les offices liturgiques chantés,
les activités communautaires
et les travaux obligatoires,
principalement la copie et l'illustration de manuscrits.
À cela, il faut ajouter l'enseignement, qui se signale par l'exigeant programme d'études
mis au point par Gertrude :
l'Écriture sainte et la patristique,
mais aussi les Arts libéraux :
le trivium (grammaire latine, dialectique et rhétorique),
puis le quadrivium (arithmétique, musique, géométrie et astronomie).
Helfta apparaît ainsi, sur la volonté de sa fondatrice, comme un haut-lieu culturel et spirituel,
tout particulièrement comme un espace d'expression privilégié pour la féminité5.
Ce que Gertrude de Hackeborn avait semé,
deux saintes le récolteront.
Mechtilde et Gertrude la grande vont, en effet,
assurer la renommée du monastère, par des ouvrages témoignant
de la qualité exceptionnelle de leur formation intellectuelle et de leurs vertus contemplatives.
À l'avenir, les difficultés ne manqueront toutefois pas pour le monastère.
En 1284, du vivant de Gertrude, les frères d'une religieuse et leurs vassaux envahissent le monastère et le saccagent.
Plus tard, en 1343, le couvent est à nouveau envahi et partiellement incendié,
de sorte qu'en 1345, les moniales quittent l'endroit pour une Nouvelle-Helfta.
C'est cependant la Réforme qui, en 1525,
portera le coup de grâce à la fondation de Gertrude :
saccagée et brûlée, Helfta ne renaîtra jamais de ses cendres.
---.---------------------------------
SPIRITUALIÉ:
À travers le témoignage de sainte Gertrude de Hackeborn,
se dessine un "style propre à Helfta", marqué par
la liturgie de l'Église :
la célébration de la parole de Dieu et des sacrements,
rythme, inspire et conditionne la contemplation;
la tradition cistercienne :
l'exégèse spirituelle du Cantique des cantiques sert de référence théologique
et de cadre poétique à l'expérience psychologique;
le christocentrisme : la mystique sponsale conduit
à une représentation de l'amour divin triomphant,
sous l'image du cœur déifié de Jésus, clé d'accès à la Trinité;
l'exemplarisme :
la spiritualité affective d'Helfta légitime le recours au sensible comme moyen didactique
pour parvenir à une connaissance sapientiale du divin;
le goût des lettres :
sous forme d'une élaboration collective, l'écriture est inscription dans une culture patristique,
partage de vies intérieures et transmission pédagogique d'une ferveur apostolique;
l'eschatologie : la réflexion sur la médiation
(du Christ, des images, des moniales)
est liée à un intérêt pour le Purgatoire, sans doute sous l'influence
de Mechtilde de Magdebourg, fête le 15 août
--à ne pas confondre avec Mechtilde de Hackeborn (fêtée le 19 novembre)--
--------------
À suivre demain...
15 novembre– sainte Gertrude de Hackeborn - ()-
''fondatrice'' précurseur du monastère d'Helfta
née v 1232 - 1291 12 novembre
sainte Gertrude de Hackeborn, ''fondatrice'', qui accueillera les autres moniales:
celles principalement connues sont entre autres:
-sainte Mechtilde de Hackeborn, née 1241-1298, sœur de Gertrude que nous fêtons aujourd'hui;
fêtée le 19 novembre-
elle fut accueillie au monastère en 1251;
-sainte Gertrude d'Helfta, la Grande, née 1256-1302, fêtée le 16 novembre;
elle fut accueillie au monastère en 1261;
-sainte Mechtilde de Magdebourg, née 1207- 1282, fêtée le 15 août;
elle fut accueillie au monastère en 1270;
---------------
Gertrude de Hackeborn (1232 - 1291), moniale cistercienne,
est la fondatrice du monastère d'Helfta (Saxe),
haut-lieu de la Mystique rhénane et berceau de la dévotion au Sacré-Cœur.
Gertrude est née dans la puissante famille des barons de Hackeborn,
alliés aux Hohenstaufen et propriétaires de grands biens en Thuringe du Nord et dans le Harz.
À dix-neuf ans, elle devint abbesse du monastère cistercien de Rodersdorf
(diocèse d'Halberstadt), où sa sœur de dix ans, Mechtilde, vint la rejoindre en 1251.
Ce monastère avait été fondé, à peine vingt ans plus tôt,
en 1229, par Burchard, comte de Mansfeld, et son épouse, Élisabeth de Scharzbourg.
D'abord au pied du château, il avait été transplanté à Rodersdorf pour des raisons de sécurité.
Toutefois, l'approvisionnement en eau n'y suffisant pas, un nouveau transfert fut décidé en 1258.
Le choix se porta sur Helfta, près d'Eisleben, en Saxe, au bord du lac de Seebourg.
Gertrude devait y être abbesse jusqu'à sa mort en 1291.
La grande Abbesse Gertrude de Hackeborn n'a rien écrit,
- elle est plutôt le précurseur pour préparer celles qui deviendront les gloires d'Helfta:
Gertrude de Hackeborn est devenue abbesse au couvent de Rodersdorf, en Allemagne, à l'âge de dix-neuf ans.
En 1253, elle fonda un couvent à Hedersleben, mais transféra la communauté à Helfta cinq ans plus tard.
Gertrude a été abbesse d'Helfta pour le reste de sa vie, période au cours de laquelle
le couvent est devenu un centre de mysticisme en Allemagne,
produisant des dévots donnés à des visions prophétiques
telles que Gertrude la Grande -------------------------------------fêtée 16 novembre
et la sœur de l'abbesse, sa cadette Mechtilde.de Hackeborn-------- fêtée 19 novembre
Nous en découvrirons plus dans les jours qui viennent....
devienne l'un des pôles les plus brillants du courant spirituel rhénan.
Ainsi nous apprendrons mieux de ces moniales demain
et aux autres fêtes où figurent ces saintes monastiques favorisées pas la grâce divine...
Le cloître d'Helfta bénéficiait d'un régime claustral :
sans être fermé à la population roturière,
il recrutait principalement dans les familles nobles de la région.
La communauté a pu dénombrer jusqu'à une centaine de moniales par moment...
De plus on y retrouvait, à l'époque, selon l'usage médiéval, de jeunes filles en bas âge
qui venaient y chercher une instruction de qualité supérieure, pour retourner ensuite dans leur milieu de vie.
Mais aussi parfois pour y rester...
Aussi Gertrude de Hackeborn accueille-t-elle, en 1261,
celle qui deviendra la grande Gertrude de Helfta, alors âgée de cinq ans.
C'est qui sera fêtée demain, le 16 novembre au martyrologe des saints.
Puis, en 1270, ce sera au tour de la béguine Mechtilde de Magdebourg,
laquelle mourra au monastère douze ans plus tard, à un âge avancé.
Les moniales suivaient la règle de saint Benoît, et se trouvaient liées, sinon juridiquement,
du moins spirituellement, à l'ordre de Cîteaux.
Les cisterciens ne pouvant suffire à la direction spirituelle des maisons féminines,
ce sont les dominicains de Halle qui furent chargés de celle-ci à Helfta;
ils y apportaient le rayonnement intellectuel de leur Ordre,
dirigé, à cette époque, par Albert le Grand.
saint que nous fêtons aussi aujourd'hui
15 novembre (commémoraison ) - -
né v 1200 - 1280 15 novembre
-lectures : - Sirac le Sage 15 :1-6; Matthieu 13 : 47-52 -
-bréviaire : - --- -- Commentaire de saint Albert sur l’Évangile de Luc. -
-
La journée des religieuses se partageait entre
les offices liturgiques chantés,
les activités communautaires
et les travaux obligatoires,
principalement la copie et l'illustration de manuscrits.
À cela, il faut ajouter l'enseignement, qui se signale par l'exigeant programme d'études
mis au point par Gertrude :
l'Écriture sainte et la patristique,
mais aussi les Arts libéraux :
le trivium (grammaire latine, dialectique et rhétorique),
puis le quadrivium (arithmétique, musique, géométrie et astronomie).
Helfta apparaît ainsi, sur la volonté de sa fondatrice, comme un haut-lieu culturel et spirituel,
tout particulièrement comme un espace d'expression privilégié pour la féminité5.
Ce que Gertrude de Hackeborn avait semé,
deux saintes le récolteront.
Mechtilde et Gertrude la grande vont, en effet,
assurer la renommée du monastère, par des ouvrages témoignant
de la qualité exceptionnelle de leur formation intellectuelle et de leurs vertus contemplatives.
À l'avenir, les difficultés ne manqueront toutefois pas pour le monastère.
En 1284, du vivant de Gertrude, les frères d'une religieuse et leurs vassaux envahissent le monastère et le saccagent.
Plus tard, en 1343, le couvent est à nouveau envahi et partiellement incendié,
de sorte qu'en 1345, les moniales quittent l'endroit pour une Nouvelle-Helfta.
C'est cependant la Réforme qui, en 1525,
portera le coup de grâce à la fondation de Gertrude :
saccagée et brûlée, Helfta ne renaîtra jamais de ses cendres.
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SPIRITUALIÉ:
À travers le témoignage de sainte Gertrude de Hackeborn,
se dessine un "style propre à Helfta", marqué par
la liturgie de l'Église :
la célébration de la parole de Dieu et des sacrements,
rythme, inspire et conditionne la contemplation;
la tradition cistercienne :
l'exégèse spirituelle du Cantique des cantiques sert de référence théologique
et de cadre poétique à l'expérience psychologique;
le christocentrisme : la mystique sponsale conduit
à une représentation de l'amour divin triomphant,
sous l'image du cœur déifié de Jésus, clé d'accès à la Trinité;
l'exemplarisme :
la spiritualité affective d'Helfta légitime le recours au sensible comme moyen didactique
pour parvenir à une connaissance sapientiale du divin;
le goût des lettres :
sous forme d'une élaboration collective, l'écriture est inscription dans une culture patristique,
partage de vies intérieures et transmission pédagogique d'une ferveur apostolique;
l'eschatologie : la réflexion sur la médiation
(du Christ, des images, des moniales)
est liée à un intérêt pour le Purgatoire, sans doute sous l'influence
de Mechtilde de Magdebourg, fête le 15 août
--à ne pas confondre avec Mechtilde de Hackeborn (fêtée le 19 novembre)--
--------------
À suivre demain...
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
16 novembre–
sainte Gertrude de Helfta (commémoraison)-
sainte Gertrude la Grande
née 1256 - 1302 17 novembre
-lectures -Éphésiens 3 : 14-19; Jean 19 : 31-37 -
-bréviaire – - - --- - Le Héraut de l’Amour Divin par sainte Gertrude.
À l'origine de la dévotion au Coeur de Jésus...
Cet entête d'hier est conservé; il sera de nouveau répété le 19 novembre...
-sainte Mechtilde de Hackeborn, née 1241-1298, sœur de Gertrude que nous fêtons aujourd'hui;
fêtée le 19 novembre-
elle fut accueillie au monastère en 1251;
-sainte Gertrude d'Helfta, la Grande, née 1256-1302, fêtée le 16 novembre;
elle fut accueillie au monastère en 1261;
-sainte Mechtilde de Magdebourg, née 1207- 1282, fêtée le 15 août;
elle fut accueillie au monastère en 1270;
---------------
Cette moniale cistercienne ou bénédictine née en Allemagne;
elle n'était encore qu'une toute petite fille (âgée de 5 ans) lorsqu'elle fut offerte par ses parents
dans la communauté d'Helfta où elle restera toute sa vie.
La Règle de saint Benoît prévoyait cette « oblation » de jeunes enfants
destinés à être ainsi élevés dans un monastère et à y faire profession monastique.
Cela n’est pas sans nous faire penser à la Présentation de la Vierge Marie au Temple
à l’âge de trois ans par ses parents …
-dès l'âge de trois ans, la Vierge Marie avait été offerte à Dieu
dans le temple de Jérusalem, et qu'elle y était demeurée jusqu'à l'âge de se marier...
De pieuses femmes, Consacrées à ce ministère, avaient pris soin de son enfance,
formant son esprit à la science divine et son cœur à la pratique de toutes les vertus.
Elle resta confiée à leur Sollicitude jusqu'à l'époque
où elle fut donnée en mariage à un vertueux époux,
humble comme elle, et qui s'appelait Joseph…
Célébration sera fêtée au 21 novembre à la liturgie-
-. https://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Presentation-de-la-Vierge-Marie-au-Temple_a1298.html
---
Dans ce monastère de Saxe où elle reçut une solide formation intellectuelle et spirituelle,
Gertrude mena jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans une existence plutôt « tiède »,
-ce sont ses propres paroles-
assez semblable à celle de Thérèse d'Avila, qui deux siècles plus tard, l
Gertrude raconte elle-même, sous forme de prière,
ce qu'elle appelle sa « conversion ».
Un texte qu'il faut bien sûr lire en faisant la part de l'humilité de son auteur :
«... dans un tel aveuglement, que si vous ne m'aviez donné une horreur naturelle du mal,
un attrait pour le bien avec les sages conseils de mon entourage,
il me semble que je serais tombée dans toutes les occasions de faute,
sans remords de conscience, absolument comme si j'avais été une païenne […].
Cependant vous m'aviez choisie dès ma plus tendre enfance,
afin de me faire grandir au milieu des vierges consacrées, dans le sanctuaire béni de la Religion»
(Les Révélations, II, 23).
À l'origine de cette « conversion », il y eut des grâces mystiques.
Gertrude en fut favorisée durant huit ans.
Notre documentation à ce sujet est de première main
puisque Gertrude les a consignées elle-même dans
des écrits qui deviendront célèbres et qui révèlent
par ailleurs de grands dons littéraires.
Jésus-Christ se présenta à elle au cours de visions.
Si les textes choisis pour sa fête disent l'amour de Dieu manifesté dans le Christ,
c'est que Gertrude, en faisant connaître ce qu'elle avait appris, en vision,
de l'humanité du Fils de Dieu, fut à l'origine de la dévotion au Cœur de Jésus.
Ces grâces attisaient évidemment son désir de Dieu.
Sa tiédeur d'antan avait fondu comme neige au soleil.
«Il ne me suffit pas, a-t-elle écrit, de savoir seulement votre nom ;
je désire de toutes mes forces vous connaître totalement,
vous aimer non seulement avec douceur,
mais avec sagesse, et m'attacher à vous inséparablement
afin que je commence à vivre, non pas en moi, mais en vous seul.»
On reconnaît là le langage de tous les grands mystiques,
même si les expressions diffèrent.
C'est un 17 novembre, vers 1302, qu'elle fut pleinement exaucée,
après avoir quitté cette terre ;
ou, pour employer l'image d'un autre auteur spirituel,
Jean .de la Croix, -né 1542- 1591-
quand le voile qui la séparait encore du Dieu-Amour,
devenu de plus en plus léger et transparent, se déchira.
----------------------.
Des liens pour une plus vaste étude:
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Gertrude/gertrude1.htm
http://marmoraon.ca/z2sg2s.pdf
http://jesusmarie.free.fr/gertrude_d_helfta_le_heraut_de_l_amour_divin_livre_4.html
http://www.oblaturesm.ca/pax/juin_2017_XXV.pdf
http://nova.evangelisation.free.fr/gertrude_helfta_extrait.htm
http://nova.evangelisation.free.fr/gertrude_helfta_index.htm
***
http://nova.evangelisation.free.fr/gertrude_index.htm
-------------------------.
-
16 novembre–
sainte Gertrude de Helfta (commémoraison)-
sainte Gertrude la Grande
née 1256 - 1302 17 novembre
-lectures -Éphésiens 3 : 14-19; Jean 19 : 31-37 -
-bréviaire – - - --- - Le Héraut de l’Amour Divin par sainte Gertrude.
À l'origine de la dévotion au Coeur de Jésus...
- "Le Héraut de l'Amour divin":
« Que mon âme te bénisse, Seigneur Dieu, mon créateur;
que mon âme te bénisse et que, du plus profond de moi-même
tes miséricordes te célèbrent, puisque ta tendresse
débordante m'en a si généreusement enveloppée.
ô mon très doux Amant.
Je rends grâce. autant que je le puis, à ton immense miséricorde ;
avec elle, ma louange glorifie cette inlassable patience
par laquelle tu as Si longtemps fermé les yeux sur moi.
Les années de mon bas âge, de mon enfance, de mon adolescence et de ma jeunesse,
presque jusqu'à vingt-cinq ans, s'écoulaient dans un fol aveuglement.
Dans mes pensées, mes paroles, mes actions, j'aurais fait sans remords de conscience,
je m'en rends compte aujourd'hui, tout ce qui me plaisait, tout ce qui était permis.
Mais tu me préservais,
soit parce que j'éprouvais naturellement l'horreur du mal et le goût du bien,
soit par les remontrances venues du dehors.
J'aurais ainsi vécu comme une païenne parmi les païens. et je n'aurais jamais compris que toi,
mon Dieu, tu récompenses le bien comme tu punis le mal.
Et pourtant, dès l'enfance, dès ma cinquième année,
tu avais choisi de me préparer pour toi, parmi les plus fidèles de tes amis,
dans le cénacle d'un saint monastère.
Pour mon amendement, je t'offre, Père très aimant, toute la Passion de ton Fils bien-aimé,
depuis l'heure où, couché dans la paille de la crèche, il fit entendre ses premiers vagissements.
Et tout ce qu'il supporta ensuite :
dépendance du bébé,
limites de l'enfant,
difficultés de l'adolescent,
souffrances du jeune homme,
jusqu'à cette heure où, inclinant la tête sur la croix, Il rendit l'esprit avec un grand cri.
De même, pour suppléer à toutes mes négligences, je t'offre, Père très aimant, toute la vie très sainte,
absolument parfaite en toutes ses pensées, paroles et actions, de ton Fils unique ;
et cela, depuis l'heure où, envoyé du trône céleste,
il entra dans notre zone terrestre par l'annonce faite à la Vierge,
jusqu'à cette heure où il offrit à ton regard paternel la gloire d'une humanité victorieuse.
Pour rendre grâce, en me plongeant dans le profond abîme de ma bassesse,
je loue et adore en même temps la suprême excellence de ta miséricorde
et l'extrême douceur de ta bienveillance.
Par elles, Père des miséricordes, et au milieu de ma vie de perdition,
tu m'as témoigné des pensées de paix, et non de malheur,
en me relevant par la multitude et la grandeur de tes bienfaits.
À cela tu as encore ajouté cette intimité incroyable de ton amitié,
en me donnant, de diverses manières, pour mettre le comble à ma joie,
ce sanctuaire très noble de la divinité:
ton Coeur déifié.
De plus, tes fidèles promesses ont séduit mon âme en me montrant les bienfaits
que tu veux m'accorder à l'heure de ma mort et après ma mort.
Même si je n'avais reçu de toi aucun autre don,
celui-là suffirait à faire haleter mon cœur d'une vive espérance. »
Cet entête d'hier est conservé; il sera de nouveau répété le 19 novembre...
-sainte Mechtilde de Hackeborn, née 1241-1298, sœur de Gertrude que nous fêtons aujourd'hui;
fêtée le 19 novembre-
elle fut accueillie au monastère en 1251;
-sainte Gertrude d'Helfta, la Grande, née 1256-1302, fêtée le 16 novembre;
elle fut accueillie au monastère en 1261;
-sainte Mechtilde de Magdebourg, née 1207- 1282, fêtée le 15 août;
elle fut accueillie au monastère en 1270;
---------------
Cette moniale cistercienne ou bénédictine née en Allemagne;
elle n'était encore qu'une toute petite fille (âgée de 5 ans) lorsqu'elle fut offerte par ses parents
dans la communauté d'Helfta où elle restera toute sa vie.
La Règle de saint Benoît prévoyait cette « oblation » de jeunes enfants
destinés à être ainsi élevés dans un monastère et à y faire profession monastique.
Cela n’est pas sans nous faire penser à la Présentation de la Vierge Marie au Temple
à l’âge de trois ans par ses parents …
-dès l'âge de trois ans, la Vierge Marie avait été offerte à Dieu
dans le temple de Jérusalem, et qu'elle y était demeurée jusqu'à l'âge de se marier...
De pieuses femmes, Consacrées à ce ministère, avaient pris soin de son enfance,
formant son esprit à la science divine et son cœur à la pratique de toutes les vertus.
Elle resta confiée à leur Sollicitude jusqu'à l'époque
où elle fut donnée en mariage à un vertueux époux,
humble comme elle, et qui s'appelait Joseph…
Célébration sera fêtée au 21 novembre à la liturgie-
-. https://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Presentation-de-la-Vierge-Marie-au-Temple_a1298.html
---
Dans ce monastère de Saxe où elle reçut une solide formation intellectuelle et spirituelle,
Gertrude mena jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans une existence plutôt « tiède »,
-ce sont ses propres paroles-
assez semblable à celle de Thérèse d'Avila, qui deux siècles plus tard, l
Gertrude raconte elle-même, sous forme de prière,
ce qu'elle appelle sa « conversion ».
Un texte qu'il faut bien sûr lire en faisant la part de l'humilité de son auteur :
«... dans un tel aveuglement, que si vous ne m'aviez donné une horreur naturelle du mal,
un attrait pour le bien avec les sages conseils de mon entourage,
il me semble que je serais tombée dans toutes les occasions de faute,
sans remords de conscience, absolument comme si j'avais été une païenne […].
Cependant vous m'aviez choisie dès ma plus tendre enfance,
afin de me faire grandir au milieu des vierges consacrées, dans le sanctuaire béni de la Religion»
(Les Révélations, II, 23).
À l'origine de cette « conversion », il y eut des grâces mystiques.
Gertrude en fut favorisée durant huit ans.
Notre documentation à ce sujet est de première main
puisque Gertrude les a consignées elle-même dans
des écrits qui deviendront célèbres et qui révèlent
par ailleurs de grands dons littéraires.
Jésus-Christ se présenta à elle au cours de visions.
Si les textes choisis pour sa fête disent l'amour de Dieu manifesté dans le Christ,
c'est que Gertrude, en faisant connaître ce qu'elle avait appris, en vision,
de l'humanité du Fils de Dieu, fut à l'origine de la dévotion au Cœur de Jésus.
Ces grâces attisaient évidemment son désir de Dieu.
Sa tiédeur d'antan avait fondu comme neige au soleil.
«Il ne me suffit pas, a-t-elle écrit, de savoir seulement votre nom ;
je désire de toutes mes forces vous connaître totalement,
vous aimer non seulement avec douceur,
mais avec sagesse, et m'attacher à vous inséparablement
afin que je commence à vivre, non pas en moi, mais en vous seul.»
On reconnaît là le langage de tous les grands mystiques,
même si les expressions diffèrent.
C'est un 17 novembre, vers 1302, qu'elle fut pleinement exaucée,
après avoir quitté cette terre ;
ou, pour employer l'image d'un autre auteur spirituel,
Jean .de la Croix, -né 1542- 1591-
quand le voile qui la séparait encore du Dieu-Amour,
devenu de plus en plus léger et transparent, se déchira.
----------------------.
Des liens pour une plus vaste étude:
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Gertrude/gertrude1.htm
http://marmoraon.ca/z2sg2s.pdf
http://jesusmarie.free.fr/gertrude_d_helfta_le_heraut_de_l_amour_divin_livre_4.html
http://www.oblaturesm.ca/pax/juin_2017_XXV.pdf
http://nova.evangelisation.free.fr/gertrude_helfta_extrait.htm
http://nova.evangelisation.free.fr/gertrude_helfta_index.htm
***
http://nova.evangelisation.free.fr/gertrude_index.htm
-------------------------.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
17 novembre–
sainte Élisabeth de Hongrie (mémoire)-
née 1207 - 1231 dans la nuit du 16 au 17 novembre
-lectures - - Judith 8 : 2-8; Luc 14 : 25-33 - -
-bréviaire – - - --- - Lettre de Conrad de Marbourg, directeur spirituel de sainte -
-patronne du Tiers-Ordre régulier et du Tiers-Ordre séculier;
-À la demande du cardinal Hugolin, futur Grégoire IX,
---.---------------
La première lecture de cette fête nous parle de Judith,
veuve à la conduite héroïque parmi le peuple de Dieu.
Mais la similarité avec sainte Élisabeth de Hongrie, elle aussi veuve, s'arrête là.
Judith, tel que relaté dans le livre de Judith des Écritures Saintes,
vécut le veuvage après avoir procuré la délivrance de sa ville,
et mourut dans la paix, ''rassasiée de jours''.
Pour Élisabeth, ses jours ne furent pas aussi longs ni aussi choyés après la mort de son époux...
Élisabeth est la fille du roi André II de Hongrie (dynastie des Árpád)
et de Gertrude d'Andechs-Meran (dynastie des Babenberg) (assassinée en 1234).
Fiancée à quatre ans et mariée à quatorze ans au landgrave Louis IV de Thuringe,
elle vécut au temps où la communauté franciscaine fait son apparition,
fondée en Italie par François d'Assise né 1181- 1226
à laquelle elle adhère au plus profond de son âme, adoptant l'esprit de ''Pauvreté'' de l'idéal de François d'Assise.
Des franciscains venus d'Allemagne lui firent connaître cet esprit de sainteté
qu'elle souhaite réaliser en se mettant au service des pauvres
et des familles éprouvées par la guerre.
En 1227, son époux tant aimé meurt au moment de s'embarquer pour la croisade.
Élisabeth se retrouve veuve à 20 ans, enceinte d'un troisième enfant.
Elle vécut jusqu'en 1228, après la mort de son mari, au château de Wartbourg,
avec ses enfants et de sa belle-mère, la landgravine douairière Sophie de Bavière.
Puis elle renonça à tout : honneurs, titres, fortune, considération.
Avec l'argent de sa dot elle fonda un hôpital.
Mais sachant que suivre le Christ n'implique pas seulement de donner ce qù'on a,
mais encore et surtout ce que l'on est: se donner soi-même,
elle travailla dans cet hôpital comme la dernière des servantes,
s'occupant de préférence des malades atteints des maladies les plus repoussantes,
accomplissant les besognes les plus viles.
Bien qu'elle portât l'habit gris des pénitents, elle resta laïque.
Même si certains l'ont fait tertiaire franciscaine, ce n'est que par comparaison anachroniquement,
car le tiers ordre n'existait pas encore.
Mais elle vécut de l'esprit de saint François qui avait épousé «Dame pauvreté ».
Elle en était devenue vivant dans l'extrême pauvreté.
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Dénuée de tout
https://www.lepoint.fr/societe/nous-avons-retrouve-le-manteau-de-saint-francois-d-assise-31-03-2016-2029089_23.php
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Femme d'action, Élisabeth de Hongrie fut également une femme de prière étroitement unie au Christ.
Dieu la favorisa de grâces mystiques. Avant de mourir, en 1231, elle déclara :
''Le moment arrive où le Dieu tout-puissant appelle ses amis aux noces éternelles.''
Elle n'avait alors que 24 ans.
La réputation de sainteté d'Élisabeth de Hongrie était telle
que le pape Grégoire IX la canonisa quatre ans seulement après sa mort.
---
17 novembre–
sainte Élisabeth de Hongrie (mémoire)-
née 1207 - 1231 dans la nuit du 16 au 17 novembre
-lectures - - Judith 8 : 2-8; Luc 14 : 25-33 - -
-bréviaire – - - --- - Lettre de Conrad de Marbourg, directeur spirituel de sainte -
- Lettre de Conrad de Marbourg, directeur spirituel de sainte Élisabeth :
« Élisabeth se mit alors à manifester ses vertus.
Toute sa vie, elle avait été la consolatrice des pauvres ;
alors elle devint entièrement le soutien des affamés :
elle ordonna que, près d'un château qui lui appartenait, on construisît un hôpital,
où elle recueillit beaucoup de malades et d'infirmes.
Là, à tous ceux qui demandaient l'aumône, elle distribua largement les bienfaits de sa charité ;
et non seulement à cet endroit, mais encore dans tout le territoire placé sous la juridiction de son mari
et elle épuisa si bien tous ses revenus, provenant des quatre principautés de son mari,
qu'elle finit par vendre tous ses objets de luxe et tous ses vêtements de prix au profit des pauvres.
Elle avait l'habitude de visiter personnellement tous ses malades deux fois par jour, le soir et le matin.
Ainsi elle prenait soin elle-même des plus répugnants ;
elle nourrissait les uns, couchait les autres, en portait certains sur ses épaules
et leur rendait beaucoup d'autres services de bienfaisance.
Son mari, d'heureuse mémoire, n'a jamais manifesté de mauvaise volonté à cet égard.
Enfin, après la mort de son mari, pour tendre à la plus haute perfection
elle me demanda en pleurant de l'autoriser à mendier de porte en porte.
Le jour du vendredi saint, comme les autels étaient dénudés,
les mains posées sur l'autel d'une chapelle de sa ville, où elle avait logé des Frères Mineurs,
en présence de quelques-uns d'entre eux, elle renonça à sa volonté propre, à toute vie mondaine,
et à tout ce que le Sauveur dans l'évangile, nous a conseillé d'abandonner.
Cela fait, voyant qu'elle pourrait être dominée par l'agitation du siècle et la gloire mondaine de cette terre,
où elle avait brillamment vécu du vivant de son mari, elle me suivit malgré moi à Marbourg ;
là elle construisit un hôpital dans la ville, y recueillit les malades et les infirmes
et accueillit à sa table les plus pauvres et les plus méprisés.
Malgré ces œuvres de la vie active, je le dis devant Dieu,
j'ai rarement vu une femme plus contemplative.
En effet, des religieux et des religieuses, comme elle sortait de l'oraison silencieuse,
virent plus d'une fois son visage merveilleusement illuminé,
et ses yeux rayonnant comme le soleil.
Avant sa mort, j'entendis sa confession.
Comme je lui demandais ce qu'il fallait faire de sa fortune et de son mobilier,
elle répondit que tout ce qu'elle paraissait posséder encore appartenait aux pauvres.
Elle me pria de le leur distribuer, excepté une tunique grossière qu'elle portait
et dans laquelle elle voulait être ensevelie.
Ces dispositions prises, elle reçut le corps du Seigneur.
Puis, jusqu'à l'heure de vêpres, elle parlait fréquemment de ce qu'elle avait entendu de meilleur dans la prédication.
Ensuite, en recommandant très pieusement à Dieu toutes les personnes présentes, elle expira très doucement,
comme si elle s'endormait. »
-patronne du Tiers-Ordre régulier et du Tiers-Ordre séculier;
-À la demande du cardinal Hugolin, futur Grégoire IX,
François d'Assise donna son manteau à Elisabeth en gage de leur lien spirituel.
- Audience du Saint-Père:
- Chers frères et sœurs,
Aujourd’hui, je voudrais vous parler de l’une des femmes du Moyen Age
ayant suscité le plus d’admiration;
il s’agit de sainte Elisabeth de Hongrie,
appelée également Elisabeth de Thuringe.
au lien: faire un moteur de recherche '' BENOÎT XVI ''
3e occurrence
http://har22201.blogspot.com/2012/11/sainte-elisabeth-de-hongrie.html
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La première lecture de cette fête nous parle de Judith,
veuve à la conduite héroïque parmi le peuple de Dieu.
Mais la similarité avec sainte Élisabeth de Hongrie, elle aussi veuve, s'arrête là.
Judith, tel que relaté dans le livre de Judith des Écritures Saintes,
vécut le veuvage après avoir procuré la délivrance de sa ville,
et mourut dans la paix, ''rassasiée de jours''.
Pour Élisabeth, ses jours ne furent pas aussi longs ni aussi choyés après la mort de son époux...
Élisabeth est la fille du roi André II de Hongrie (dynastie des Árpád)
et de Gertrude d'Andechs-Meran (dynastie des Babenberg) (assassinée en 1234).
Fiancée à quatre ans et mariée à quatorze ans au landgrave Louis IV de Thuringe,
elle vécut au temps où la communauté franciscaine fait son apparition,
fondée en Italie par François d'Assise né 1181- 1226
à laquelle elle adhère au plus profond de son âme, adoptant l'esprit de ''Pauvreté'' de l'idéal de François d'Assise.
Des franciscains venus d'Allemagne lui firent connaître cet esprit de sainteté
qu'elle souhaite réaliser en se mettant au service des pauvres
et des familles éprouvées par la guerre.
En 1227, son époux tant aimé meurt au moment de s'embarquer pour la croisade.
Élisabeth se retrouve veuve à 20 ans, enceinte d'un troisième enfant.
Elle vécut jusqu'en 1228, après la mort de son mari, au château de Wartbourg,
avec ses enfants et de sa belle-mère, la landgravine douairière Sophie de Bavière.
Puis elle renonça à tout : honneurs, titres, fortune, considération.
Avec l'argent de sa dot elle fonda un hôpital.
Mais sachant que suivre le Christ n'implique pas seulement de donner ce qù'on a,
mais encore et surtout ce que l'on est: se donner soi-même,
elle travailla dans cet hôpital comme la dernière des servantes,
s'occupant de préférence des malades atteints des maladies les plus repoussantes,
accomplissant les besognes les plus viles.
Bien qu'elle portât l'habit gris des pénitents, elle resta laïque.
Même si certains l'ont fait tertiaire franciscaine, ce n'est que par comparaison anachroniquement,
car le tiers ordre n'existait pas encore.
Mais elle vécut de l'esprit de saint François qui avait épousé «Dame pauvreté ».
Elle en était devenue vivant dans l'extrême pauvreté.
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Dénuée de tout
Réduite à la pauvreté la plus entière, méprisée, foulée aux pieds, Elisabeth sut se complaire en ses souffrances...
Elisabeth se dévoua totalement aux pauvres et aux malades et mourut d’épuisement, à l'âge de 24 ans,
dans la nuit du 16 au 17 novembre 1231.
À la demande du cardinal Hugolin, futur Grégoire IX,
François d'Assise donna son manteau à Elisabeth en gage de leur lien spirituel.
Sainte Elisabeth garda près d’elle ce manteau jusqu’à sa mort :
elle le considérait comme son « bijou le plus précieux ».
http://www.freres-capucins.fr/Le-manteau-de-saint-Francois-dans-les-Yvelines.htmlhttps://www.lepoint.fr/societe/nous-avons-retrouve-le-manteau-de-saint-francois-d-assise-31-03-2016-2029089_23.php
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Femme d'action, Élisabeth de Hongrie fut également une femme de prière étroitement unie au Christ.
Dieu la favorisa de grâces mystiques. Avant de mourir, en 1231, elle déclara :
''Le moment arrive où le Dieu tout-puissant appelle ses amis aux noces éternelles.''
Elle n'avait alors que 24 ans.
La réputation de sainteté d'Élisabeth de Hongrie était telle
que le pape Grégoire IX la canonisa quatre ans seulement après sa mort.
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Dernière édition par Bryand le Jeu 18 Nov 2021 - 18:06, édité 1 fois
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
18 novembre–
Dédicace des basiliques Saint-Pierre et Saint-Paul (commémoraison)-
Les deux grandes basiliques: basilique Saint-Pierre et basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs.
Saint Pierre avec les clés du Royaume, pour lier et délier...;
saint Paul représenté avec une épée en main, l’épée de la parole plus tranchante qu'une épée à deux tranchants...
-
-lectures -Actes 28: 11-31; Matthieu 14: 22-33 -
-bréviaire – - - --- - Homélie de saint Léon le Grand
pour la fête des Apôtres Pierre et Paul
Nous fêtons aujourd'hui deux sanctuaires prestigieux :
Saint-Pierre et Saint-Paul-Hors-les-Murs.
Ces deux basiliques sont à 6 kilomètres l'une de l'autre,
réunies en cette fête dans le même destin spirituel...
pour nous enseigner que ce destin est aussi le nôtre...
La première de ces basiliques fut construite à l'initiative de Constantin vers 330.
où l'on pense qu'ils ont également été inhumés.
Tout comme ils ont été réunis dans une même fête solennelle, le 29 juin,
on a voulu fêter l'anniversaire des églises à eux consacrées un même jour et par une unique célébration.
La liturgie nous invite surtout à porter nos regards sur ces deux grandes figures du christianisme que furent Pierre et Paul.
Quel rapport pouvons-nous trouver entre ces lieux de rassemblement que sont les églises et les textes proposés ?
C'est sur ce point que nous allons nous arrêter.
Nous avons, comme première lecture, la fin du livre des Actes des Apôtres.
Selon la perspective du récit qu'en fit saint Luc, l'arrivée de Paul à Rome (1ère lecture):
symbolise de l'universalité de la Bonne Nouvelle annoncée (selon le précepte d'envoi
qui commence et se continuera au-delà de toutes frontières ) au monde entier...
L'église matérielle est construite pour les rassemblements de tous les hommes régionaux,
de parts et d'autres,
afin de recevoir l'enseignement UN entendu tel que professé au départ pour être perpétué sans interruption.
L'anniversaire d'une dédicace, surtout celui des basiliques consacrées aux Apôtres en cette commémoraison
dont à l'Apôtre qui fut le plus grand premier évangélisateur dont nous avons les récits
cliquer sur le lien
https://vodeus.tv/video/sur-les-traces-de-saint-pierre-a-rome-1652#
(il faut s'inscrire sur videus pour voir la vidéo-inscription gratuite)
nous rappelle donc notre devoir missionnaire.
Chaque fois que nous entrons dans une église nous devons nous rappeler
ce zèle de l'Apôtre Paul-missionnaire afin qu'une part de son zèle devienne aussi la nôtre.
Le texte évangélique présente l'épisode dit de « la marche sur les eaux ».
Les disciples sont dans la barque, et c'est la tempête.
Ils voient Jésus venir à eux en marchant sur la mer.
Pierre veut le rejoindre, Jésus l'y invite.
Mais l'Apôtre perd confiance à cause de la violence des vents,
et il commence à perdre pied et à s'enfoncer dans l'eau.
Jésus le saisit et lui dit: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?
Il le préparait (et nous préparait), à reconnaître, que la plus grande épreuve, pour chacun,
c'est d'arriver à une foi vaillante, capable de bannir tout doute sur l'assistance du Seigneur
à celui qui croit, qui nécessitera toujours cette assistance divine, dont il ne faut jamais douter...
Pierre le premier éprouvé était ainsi préparé à affermir les autres dans leur foi:
tel sera sa mission dans la conduite de l'Église universelle.
Nos églises doivent également nous rappeler la présence mystérieuse
de Celui qui a promis son assistance contre les forces du mal,
et sans laquelle nous pouvons sombrer.
Quand nous pénétrons dans ces lieux de rassemblement et de
culte, pensons à Celui qui est plus fort que toutes nos peurs ?
18 novembre–
Dédicace des basiliques Saint-Pierre et Saint-Paul (commémoraison)-
Les deux grandes basiliques: basilique Saint-Pierre et basilique Saint-Paul-Hors-les-Murs.
Saint Pierre avec les clés du Royaume, pour lier et délier...;
saint Paul représenté avec une épée en main, l’épée de la parole plus tranchante qu'une épée à deux tranchants...
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-lectures -Actes 28: 11-31; Matthieu 14: 22-33 -
-bréviaire – - - --- - Homélie de saint Léon le Grand
pour la fête des Apôtres Pierre et Paul
- L'homélie de saint Léon le Grand:
« Aux yeux de Dieu, la mort de ses saints a beaucoup de prix,
et aucun genre de cruauté ne peut détruire la religion fondée par le mystère de la croix du Christ.
L'Église n'est pas diminuée, mais agrandie par les persécutions.
Et le champ du Seigneur se revêt sans cesse d'une moisson plus riche,
lorsque les grains, qui tombent isolés, renaissent multipliés.
Aussi, ces deux germes magnifiques de la semence divine
(saint Pierre et saint Paul),
quelle descendance ont-ils fait fructifier : des milliers de saints martyrs.
Rivalisant avec les triomphes des Apôtres, ils sont, dans notre ville,
une foule empourprée qui rayonne au loin;
ils la couronnent d'un diadème unique, scintillant de pierreries sans nombre.
Certes, mes bien-aimés, une telle protection,
que Dieu a prévue pour nous donner un modèle de patience et pour fortifier notre foi,
doit nous réjouir d'une façon générale lorsque l'on commémore tous les saints.
Mais nous avons raison de nous glorifier avec plus d'allégresse d'avoir des pères aussi éminents:
la grâce de Dieu leur a donné une place si élevée parmi tous les membres de l'Église
qu'elle les a placés comme les deux yeux dans le corps
dont le Christ est la tête.
Lorsqu'il s'agit de leurs mérites et de leurs vertus, qui surpassent tout éloge,
nous ne devons mettre entre eux aucune différence, aucune séparation;
car leur vocation les a rendus pareils,
leur labeur les a rendus semblables,
leur fin les a rendus égaux.
Comme nous l'avons éprouvé nous-mêmes, et comme nos anciens l'ont montré,
nous croyons avec confiance que nous serons toujours aidés par les prières
de nos patrons particuliers pour obtenir la miséricorde de Dieu.
Autant nos péchés personnels nous accablent, autant les mérites de ces Apôtres nous réconfortent.»
---.
Nous fêtons aujourd'hui deux sanctuaires prestigieux :
Saint-Pierre et Saint-Paul-Hors-les-Murs.
Ces deux basiliques sont à 6 kilomètres l'une de l'autre,
réunies en cette fête dans le même destin spirituel...
pour nous enseigner que ce destin est aussi le nôtre...
La première de ces basiliques fut construite à l'initiative de Constantin vers 330.
- La basilique dédiée à saint Pierre:
Quelques bribes de récits:
La Basilique Saint-Pierre de Rome,
est située au Vatican, dans l'Ouest de la ville. Elle est l'église principale du Catholicisme,
son centre spirituel et aussi la plus grande.
À noter qu'elle n'est pas la cathédrale de Rome puisque c'est Saint Jean de Latran qui assure cette fonction.
Son architecture, sa beauté et sa richesse en font, bien sûr, l'une des étapes incontournables d'un séjour à Rome.
---
Au début de l'Empire romain, peu avant la naissance du Christ,
le site était occupé par quelques villas, bâties autour de jardins impériaux
qui furent la propriété d'Agrippine l'Aînée.
Son fils, Caligula (37-41 apr. J.-C.), y fit construire un cirque privé,
le Circus Vaticanus ou cirque de Caligula et de Néron,
dont l'actuel obélisque du Vatican constitue l'un des seuls vestiges.
C'est dans ce cirque, ainsi que dans les jardins adjacents, qu'eut lieu
le martyre de beaucoup de chrétiens de Rome
à l’époque de Néron (54-68).
Une tradition immémoriale place le martyre de l'apôtre Pierre
dans l'enceinte même du cirque —
dont le centre était occupé par le futur obélisque du Vatican.
Selon la tradition transmise par des ouvrages des premiers siècles (tels les Actes de Pierre1),
Pierre fut crucifié vers 66, la tête en bas par esprit d'humilité, demandé par lui,
car il ne se jugeait pas digne de mourir comme le Christ.
...
- La basilique dédiée à saint Paul:
Quelques aléas et la durabilité de la basilique:
Dès l'officialisation du christianisme avec l'édit de Milan en 313,
Constantin crée une basilique sur la nécropole contenant la tombe de Saint Paul,
à environ 2 km de la muraille aurélienne qui ceinturait Rome,
et place le corps du saint dans un sarcophage de bronze sous le maître-autel.
Ce premier édifice, est consacré le 18 novembre 324 par le pape Sylvestre.
En 383, Valentinien II, devant l'afflux de pèlerins, décide de raser la basilique
et d'en construire une nouvelle, comme en témoigne une lettre adressée par l’empereur
au préfet de la ville de Rome Sallustius, qui était chargé de l’étude des travaux.
La construction de cet édifice est entreprise en 386 sous le règne de Théodose 1er
et est achevée sous Honorius en 395. La basilique nouvelle, beaucoup plus vaste,
est construite par Cirade, dit « Professeur Mechanicus »,
qui projette le plan à cinq nefs et le portique à quatre arcades.
L'édifice est consacré par le pape Sirice en 391 ...
...
Léon le Grand entreprend de représenter tous les papes de l’histoire
dans une série de médaillons peints dans la nef centrale.
Après l'incendie de 1823, le pape Pie IX reprend le même principe en 1847
avec des médaillons en mosaïque sur fond d'or.
Le pape Grégoire II y établit de façon stable les moines de l'abbaye bénédictine des Trois Fontaines
Chargée de garder les reliques du saint et de l'honorer, cette communauté perdure jusqu'à aujourd'hui.
La basilique est saccagée par les Lombards en 739, et par les Sarrasins en 846.
Pour défendre le lieu saint, Jean VIII ordonne la construction d'un fortin,
autour duquel se forme un bourg appelé Giovannipoli (« ville de Jean »),
dont il ne reste aujourd'hui plus aucune trace.
Le pape Grégoire le Grand fait rétablir la communauté monastique de Saint-Paul-hors-les-Murs
et restaure la basilique, élevant notamment un campanile (détruit au 19e siècle).
La basilique subit un incendie en 1115, un séisme en 1349 et une inondation en 1700.
etc
où l'on pense qu'ils ont également été inhumés.
Tout comme ils ont été réunis dans une même fête solennelle, le 29 juin,
on a voulu fêter l'anniversaire des églises à eux consacrées un même jour et par une unique célébration.
La liturgie nous invite surtout à porter nos regards sur ces deux grandes figures du christianisme que furent Pierre et Paul.
Quel rapport pouvons-nous trouver entre ces lieux de rassemblement que sont les églises et les textes proposés ?
C'est sur ce point que nous allons nous arrêter.
Nous avons, comme première lecture, la fin du livre des Actes des Apôtres.
Selon la perspective du récit qu'en fit saint Luc, l'arrivée de Paul à Rome (1ère lecture):
- Actes 28:
- «11- Au bout de trois mois, nous prîmes la mer sur un navire qui avait hiverné dans l'île ;
c'était un bateau alexandrin, à l'enseigne des Dioscures.
12- Nous abordâmes à Syracuse et y demeurâmes trois jours.
13- De là, en longeant la côte, nous allâmes à Rhegium. Le jour suivant,
le vent du Sud se leva, et nous parvenions le surlendemain à Puteoli.
14- Y trouvant des frères, nous eûmes la consolation de rester sept jours avec eux.
Et c'est ainsi que nous arrivâmes à Rome.
15- Les frères de cette ville, informés de notre arrivée, vinrent à notre rencontre
jusqu'au Forum d'Appius et aux Trois-Tavernes. En les voyant, Paul rendit grâces à Dieu et reprit courage.
16- Quand nous fûmes entrés dans Rome, on permit à Paul de loger en son particulier avec le soldat qui le gardait.
17- Trois jours après, il convoqua les notables juifs.
Lorsqu'ils furent réunis, il leur dit :
" Frères, alors que je n'avais rien fait contre notre peuple ni contre les coutumes des pères,
j'ai été arrêté à Jérusalem et livré aux mains des Romains.
18- Enquête faite, ceux-ci voulaient me relâcher, parce qu'il n'y avait rien en moi qui méritât la mort.
19- Mais comme les Juifs s'y opposaient, j'ai été contraint d'en appeler à César,
sans pourtant vouloir accuser en rien ma nation.
20- Voilà pourquoi j'ai demandé à vous voir et à vous parler ;
car c'est à cause de l'espérance d'Israël que je porte les chaînes que voici. "
21- Ils lui répondirent : " Pour notre compte, nous n'avons reçu à ton sujet aucune lettre de Judée,
et aucun des frères arrivés ici ne nous a rien communiqué ni appris de fâcheux sur ton compte.
22- Mais nous voudrions entendre de ta bouche ce que tu penses ;
car pour ce qui est de ce parti-là, nous savons qu'il rencontre partout la contradiction.
"23- Ils prirent donc jour avec lui et vinrent en plus grand nombre le trouver en son logis.
Dans l'exposé qu'il leur fit, il rendait témoignage du Royaume de Dieu et cherchait à les persuader
au sujet de Jésus, en partant de la Loi de Moïse et des Prophètes. Cela dura depuis le matin jusqu'au soir.
24- Les uns se laissaient persuader par ses paroles, les autres restaient incrédules.
25- Ils se séparaient sans être d'accord entre eux, quand Paul dit ce simple mot :
" Elles sont bien vraies les paroles que l'Esprit Saint a dites
à vos pères par la bouche du prophète Isaïe :
26- Va trouver ce peuple et dis-lui : vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas ;
vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
27- C'est que l'esprit de ce peuple s'est épaissi : ils se sont bouché les oreilles,
ils ont fermé les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n'entendent,
que leur esprit ne comprenne, qu'ils ne se convertissent. Et je les aurais guéris !
28- " Sachez-le donc : c'est aux païens qu'a été envoyé ce salut de Dieu. Eux du moins, ils écouteront. "
30- Paul demeura deux années entières dans le logis qu'il avait loué.
Il recevait tous ceux qui venaient le trouver,
31- proclamant le Royaume de Dieu et enseignant ce qui concerne le Seigneur Jésus Christ
avec pleine assurance et sans obstacle.»
symbolise de l'universalité de la Bonne Nouvelle annoncée (selon le précepte d'envoi
qui commence et se continuera au-delà de toutes frontières ) au monde entier...
L'église matérielle est construite pour les rassemblements de tous les hommes régionaux,
de parts et d'autres,
afin de recevoir l'enseignement UN entendu tel que professé au départ pour être perpétué sans interruption.
L'anniversaire d'une dédicace, surtout celui des basiliques consacrées aux Apôtres en cette commémoraison
dont à l'Apôtre qui fut le plus grand premier évangélisateur dont nous avons les récits
cliquer sur le lien
https://vodeus.tv/video/sur-les-traces-de-saint-pierre-a-rome-1652#
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nous rappelle donc notre devoir missionnaire.
Chaque fois que nous entrons dans une église nous devons nous rappeler
ce zèle de l'Apôtre Paul-missionnaire afin qu'une part de son zèle devienne aussi la nôtre.
Le texte évangélique présente l'épisode dit de « la marche sur les eaux ».
Les disciples sont dans la barque, et c'est la tempête.
Ils voient Jésus venir à eux en marchant sur la mer.
Pierre veut le rejoindre, Jésus l'y invite.
Mais l'Apôtre perd confiance à cause de la violence des vents,
et il commence à perdre pied et à s'enfoncer dans l'eau.
Jésus le saisit et lui dit: Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?
Il le préparait (et nous préparait), à reconnaître, que la plus grande épreuve, pour chacun,
c'est d'arriver à une foi vaillante, capable de bannir tout doute sur l'assistance du Seigneur
à celui qui croit, qui nécessitera toujours cette assistance divine, dont il ne faut jamais douter...
Pierre le premier éprouvé était ainsi préparé à affermir les autres dans leur foi:
tel sera sa mission dans la conduite de l'Église universelle.
Nos églises doivent également nous rappeler la présence mystérieuse
de Celui qui a promis son assistance contre les forces du mal,
et sans laquelle nous pouvons sombrer.
Quand nous pénétrons dans ces lieux de rassemblement et de
culte, pensons à Celui qui est plus fort que toutes nos peurs ?
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
19 novembre–
sainte Mechtilde de Hackeborn ()-
sainte Mechtilde de Hackeborn enseignant la dévotion au Coeur de Jésus à sainte Gertrude la Grande qui recueillit ses révélations...
née 1241 - 1298 19 novembre
-lectures --
-bréviaire – - - --- - .
-----------------------
Cet entête des jours précédents est conservé pour cette fête d'aujourd'hui...
-sainte Mechtilde de Hackeborn, née 1241-1298, sœur de Gertrude que nous fêtons aujourd'hui;
fêtée le 19 novembre-
elle fut accueillie au monastère en 1251;
-sainte Gertrude d'Helfta, la Grande, née 1256-1302, fêtée le 16 novembre;
elle fut accueillie au monastère en 1261;
-sainte Mechtilde de Magdebourg, née 1207- 1282, fêtée le 15 août;
elle fut accueillie au monastère en 1270;
---------------
Mechtilde est avec Gertrude la Grande, que nous avons fêtée il y a trois jours,
l'une des gloires du monastère saxon d'Helfta.
Née 1241 dans une famille de Thuringe.
sa sœur l' Abbesse fondatrice de cette communauté ,
l'accueillit vers l'âge de dix ans, au sein de la communauté,
tel que le permettait la règle de saint Benoît.
On y enseignait le haut savoir, et Mechtilde étudia
l'œuvre d'Origène,
celle d'Albert le Grand
et celle de Thomas d'Aquin.
Elle devint la maîtresse de chœur et la responsable de l'enseignement des Sœurs novices
en suppléant à cette fonction le moment venue, après avoir reçu une éducation des plus soignées,
basée sur la maîtrise des Arts libéraux, enseignante et cantrix,
c'est-à-dire première chanteuse de chœur.
Ces deux fonctions l'identifièrent à l'entreprise culturelle du monastère.
En 1261, elle recueille celle qui deviendra Gertrude de Helfta, âgée de cinq ans (Mechtilde en avait alors vingt).
Gertrude était une orpheline et elle en assurera la formation intellectuelle et spirituelle.
C'est le début d'une grande amitié, qui durent ra jusqu'à la mort de Mechtilde, le 19 novembre 1298.
Leur gloire vînt essentiellement de la part qu'elles prirent à la naissance
et à la diffusion du culte du Cœur du Christ.
Mathilde, gratifiée de grâces mystiques en rapport avec cette dévotion,
n'en avait strictement rien dit tout d'abord.
C'est vers la cinquantaine seulement, lorsqu'elle tomba malade
et qu'elle pensa sa fin prochaine, (qui n’arrivera pas encore avant dix ans)
qu'elle en fit la confidence à deux de ses Sœurs,
dont on croit que l'une était justement sainte Gertrude. qui en recueillit les révélations
et ce fut sur ordre de la nouvelle Abbesse Sophie de Querfurt, ayant succédé à la fondatrice, décédée en 1291,
Gertrude et une autre religieuse mirent par écrit les révélations de Melchtilde,
à l'insu même de celle-ci, alitée à cause de sa maladie...
Sept ans plus tard, Mechtilde, mise au courant, confirma l'exactitude du récit.
Le texte allemand de celui-ci a disparu, mais on en a conservé la version latine,
sous le titre de Liber specialis gratiae ("Le livre de la grâce spéciale").
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Ste_Mechtilde/Revelations%20.pdf
D'après Boccace, une traduction italienne de l'ouvrage circulait à Florence au 14e siècle.
Ce délai lui permit, avec l'aide de ses deux confidentes,
de mettre par écrit ses révélations divines
et le récit de ses visions.
On a dit d'elle que, par ces textes, elle fut
le chantre de la Majesté divine,
du Sacré-Coeur
et de Notre Dame.
Un auteur
parlé de Mechtilde
et de Gertrude :
«Embrasées d'amour envers ce divin Cœur,
tantôt elles le glorifient comme un trésor en qui sont placées toutes richesses du Ciel ;
tantôt comme la fontaine d'où s'écoulent des torrents de grâces ;
tantôt comme une cithare touchée par l'Esprit Saint
et résonnant en une ineffable mélodie ;
tantôt comme un encensoir répandant le parfum précieux en présence de Dieu le Père.»
L'humilité de Mechtilde était grande.
L'œuvre littéraire achevée, elle se demanda si, dans cet écrit,
l'amour de Dieu pour les hommes n'était pas trahi.
Dieu la rassura.
Par ailleurs, sa vie quotidienne était une réponse de l'amour à l'amour.
La pauvreté,
la compassion pour tous les hommes,
le désir de réparer leurs péchés,
tout cela remplissait son existence quotidienne.
''Familière de Dieu, a écrit un biographe, elle ne voulait que ce qu'il voulait.''
Pourrait-on donner meilleure définition de l'obéissance chrétienne et religieuse ?
Mechtilde mourut un 19 novembre, en 1298 ou 1299.
Sa renommée se répandit rapidement grâce à la diffusion de son livre.
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19 novembre–
sainte Mechtilde de Hackeborn ()-
sainte Mechtilde de Hackeborn enseignant la dévotion au Coeur de Jésus à sainte Gertrude la Grande qui recueillit ses révélations...
née 1241 - 1298 19 novembre
-lectures --
-bréviaire – - - --- - .
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Cet entête des jours précédents est conservé pour cette fête d'aujourd'hui...
-sainte Mechtilde de Hackeborn, née 1241-1298, sœur de Gertrude que nous fêtons aujourd'hui;
fêtée le 19 novembre-
elle fut accueillie au monastère en 1251;
-sainte Gertrude d'Helfta, la Grande, née 1256-1302, fêtée le 16 novembre;
elle fut accueillie au monastère en 1261;
-sainte Mechtilde de Magdebourg, née 1207- 1282, fêtée le 15 août;
elle fut accueillie au monastère en 1270;
---------------
Mechtilde est avec Gertrude la Grande, que nous avons fêtée il y a trois jours,
l'une des gloires du monastère saxon d'Helfta.
Née 1241 dans une famille de Thuringe.
sa sœur l' Abbesse fondatrice de cette communauté ,
l'accueillit vers l'âge de dix ans, au sein de la communauté,
tel que le permettait la règle de saint Benoît.
On y enseignait le haut savoir, et Mechtilde étudia
l'œuvre d'Origène,
celle d'Albert le Grand
et celle de Thomas d'Aquin.
Elle devint la maîtresse de chœur et la responsable de l'enseignement des Sœurs novices
en suppléant à cette fonction le moment venue, après avoir reçu une éducation des plus soignées,
basée sur la maîtrise des Arts libéraux, enseignante et cantrix,
c'est-à-dire première chanteuse de chœur.
Ces deux fonctions l'identifièrent à l'entreprise culturelle du monastère.
En 1261, elle recueille celle qui deviendra Gertrude de Helfta, âgée de cinq ans (Mechtilde en avait alors vingt).
Gertrude était une orpheline et elle en assurera la formation intellectuelle et spirituelle.
C'est le début d'une grande amitié, qui durent ra jusqu'à la mort de Mechtilde, le 19 novembre 1298.
Leur gloire vînt essentiellement de la part qu'elles prirent à la naissance
et à la diffusion du culte du Cœur du Christ.
Mathilde, gratifiée de grâces mystiques en rapport avec cette dévotion,
n'en avait strictement rien dit tout d'abord.
C'est vers la cinquantaine seulement, lorsqu'elle tomba malade
et qu'elle pensa sa fin prochaine, (qui n’arrivera pas encore avant dix ans)
qu'elle en fit la confidence à deux de ses Sœurs,
dont on croit que l'une était justement sainte Gertrude. qui en recueillit les révélations
et ce fut sur ordre de la nouvelle Abbesse Sophie de Querfurt, ayant succédé à la fondatrice, décédée en 1291,
Gertrude et une autre religieuse mirent par écrit les révélations de Melchtilde,
à l'insu même de celle-ci, alitée à cause de sa maladie...
Sept ans plus tard, Mechtilde, mise au courant, confirma l'exactitude du récit.
Le texte allemand de celui-ci a disparu, mais on en a conservé la version latine,
sous le titre de Liber specialis gratiae ("Le livre de la grâce spéciale").
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Ste_Mechtilde/Revelations%20.pdf
D'après Boccace, une traduction italienne de l'ouvrage circulait à Florence au 14e siècle.
Ce délai lui permit, avec l'aide de ses deux confidentes,
de mettre par écrit ses révélations divines
et le récit de ses visions.
On a dit d'elle que, par ces textes, elle fut
le chantre de la Majesté divine,
du Sacré-Coeur
et de Notre Dame.
Un auteur
parlé de Mechtilde
et de Gertrude :
«Embrasées d'amour envers ce divin Cœur,
tantôt elles le glorifient comme un trésor en qui sont placées toutes richesses du Ciel ;
tantôt comme la fontaine d'où s'écoulent des torrents de grâces ;
tantôt comme une cithare touchée par l'Esprit Saint
et résonnant en une ineffable mélodie ;
tantôt comme un encensoir répandant le parfum précieux en présence de Dieu le Père.»
L'humilité de Mechtilde était grande.
L'œuvre littéraire achevée, elle se demanda si, dans cet écrit,
l'amour de Dieu pour les hommes n'était pas trahi.
Dieu la rassura.
Par ailleurs, sa vie quotidienne était une réponse de l'amour à l'amour.
La pauvreté,
la compassion pour tous les hommes,
le désir de réparer leurs péchés,
tout cela remplissait son existence quotidienne.
''Familière de Dieu, a écrit un biographe, elle ne voulait que ce qu'il voulait.''
Pourrait-on donner meilleure définition de l'obéissance chrétienne et religieuse ?
Mechtilde mourut un 19 novembre, en 1298 ou 1299.
Sa renommée se répandit rapidement grâce à la diffusion de son livre.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
Messages : 3406
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Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
21 novembre–
Présentation de Marie au Temple (mémoire)-
-
-lectures : - Proverbes 8 : 22-31 ; Luc 2 : 15-19 --
-bréviaire – - - --- - - Homélie de saint Augustin sur l’Évangile de Matthieu - .
-----------------------
---
Présentation de Marie dans le temple ; récit de la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich
Anne-Catherine Emmerich
née 1774 -1824 fête 9 février
---.
21 novembre–
Présentation de Marie au Temple (mémoire)-
-
-lectures : - Proverbes 8 : 22-31 ; Luc 2 : 15-19 --
-bréviaire – - - --- - - Homélie de saint Augustin sur l’Évangile de Matthieu - .
- L'homélie de saint Augustin:
« Faites attention, je vous en supplie, à ce que dit le Christ Seigneur,
étendant la main vers ses disciples : Voici ma mère et mes frères.
Et ensuite : Celui qui fait la volonté de mon Père, qui m’a envoyé,
c’est lui mon frère, ma sœur, ma mère.
Est-ce que la Vierge Marie n’a pas fait la volonté du Père,
elle qui a cru par la foi,
qui a été élue pour que le salut naquît d’elle en notre faveur,
qui a été créée dans le Christ avant que le Christ fût créé en elle ?
Sainte Marie a fait, oui, elle a fait la volonté du Père, et par conséquent,
il est plus important pour Marie d’avoir été disciple du Christ que d’avoir été mère du Christ ;
il été plus avantageux pour elle d’avoir été disciple du Christ que d’avoir été sa mère.
Donc, Marie était bienheureuse, parce que, avant même d’enfanter le Maître, elle l’a porté dans son sein.
Voyez si ce que je dis n’est pas vrai.
Comme le Seigneur passait, suivi par les foules et accomplissant des miracles divins,
une femme se mit à dire : Heureux, bienheureux, le sein qui t’a porté !
Et qu’est-ce que le Seigneur a répliqué, pour éviter qu’on ne place le bonheur dans la chair ?
Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu et la gardent !
Donc, Marie est bienheureuse aussi parce qu’elle a entendu la parole de Dieu, et l’a gardée :
son âme a gardé la vérité plus que son sein n’a gardé la chair.
La Vérité, c’est le Christ ; la chair, c’est le Christ.
La vérité, c’est le Christ dans l’âme de Marie ;
la chair, c’est le Christ dans le sein de Marie.
Ce qui est dans l’âme est davantage que ce qui est dans le sein.
Sainte Marie, heureuse Marie !
Et pourtant l’Église tout entière vaut mieux que la Vierge Marie. Pourquoi ?
Parce que Marie est une partie de l’Église, un membre éminent, un membre supérieur aux autres,
mais enfin un membre du corps entier.
S’il s’agit du corps entier, le corps est certainement davantage qu’un seul membre.
Le Seigneur est la tête, et le Christ total est à la fois la tête et le corps.
Bref, nous avons un chef divin, nous avons Dieu pour tête.
Donc, mes très chers, regardez vous-mêmes : vous êtes les membres du Christ, et vous êtes le corps du Christ.
Comment l’êtes-vous ? Faites attention à ce qu’il dit :
Voici ma mère et mes frères.
Comment serez-vous la mère du Christ ?
Celui qui entend, celui qui fait la volonté de mon Père, qui est aux cieux,
celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère.
En effet, je comprends bien : mes frères ; je comprends bien : mes sœurs.
Car il n’y a qu’un seul héritage : c’est pourquoi, le Christ, alors qu’il était le Fils unique,
n’a pas voulu être seul : dans sa miséricorde, il a voulu que nous soyons héritiers du Père,
que nous soyons héritiers avec lui. »
- Proverbes 8:
- Proverbes 8:
«22- " Yahvé m'a créée, prémices de son œuvre, avant ses œuvres les plus anciennes.
23- Dès l'éternité je fus établie, dès le principe, avant l'origine de la terre.
24- Quand les abîmes n'étaient pas, je fus enfantée, quand n'étaient pas les sources aux eaux abondantes.
25- Avant que fussent implantées les montagnes, avant les collines, je fus enfantée;
26- avant qu'il eût fait la terre et la campagne et les premiers éléments du monde.
27- Quand il affermit les cieux, j'étais là, quand il traça un cercle à la surface de l'abîme,
28- quand il condensa les nuées d'en haut, quand se gonflèrent les sources de l'abîme,
29- quand il assigna son terme à la mer - et les eaux n'en franchiront pas le bord -, quand il traça les fondements de la terre,
30- j'étais à ses côtés comme le maître d'œuvre, je faisais ses délices, jour après jour, m'ébattant tout le temps en sa présence,
31- m'ébattant sur la surface de sa terre et trouvant mes délices parmi les enfants des hommes.»
Jésus confirme à Maria Valtorta ce qu'enseigne déjà des théologiens:
«Vous avez appliqué ces paroles à la Sagesse, mais elles parlent d'Elle :
la Mère toute belle, toute sainte, la Vierge Mère de la Sagesse
que Je suis en personne, Moi, qui te parle . »
cf par exemple:
-3 occurrences retracées avec le moteur de recherche:
le mot ''Marie'' pour confirmer cet enseignement, identifier la Mère de la Sagesse
https://www.enviedeparole.org/wp-content/uploads/2018/10/PROVERBES_DOSSIER_3_les_appels_de_dame_sagesse.pdf
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Présentation de Marie dans le temple ; récit de la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich
Anne-Catherine Emmerich
née 1774 -1824 fête 9 février
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Messages : 3406
Points : 5413
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
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Province:
Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
22 novembre–
sainte Cécile (mémoire)-
née 200 - 230
-lectures - Apocalypse 19 : 1, 5-9; Matthieu 19 : 3-13-
-bréviaire – - - --- --Homélie de saint Augustin sur le psaume 32 -
---.
-----------------------
Cécile, jeune fille de l'aristocratie romaine,
est l'une des plus célèbres saintes martyres vénérées à Rome.
Son culte est attesté dès le 3e siècle.
D'après ses Actes elle fut mariée par ses parents
à un jeune patricien païen nommé Valérien,
alors qu'elle s'était consacrée secrètement au Seigneur.
Le soir des noces, elle révéla à Valérien son propos de virginité.
Puis elle obtint sa conversion après l'avoir envoyé au pape Urbain –pape 17e pape 223- 230-
qui se cachait dans les catacombes à cause des persécutions.
''Seigneur Jésus-Christ, toi qui sèmes de chastes désirs,
voici le fruit de la semence que tu as enfouie dans le cœur de Cécile.
L'époux qu'elle a reçu comme un lion féroce,
elle te l'a amené comme un agneau très doux.''
Urbain le prépare au baptême et le baptise à Pâques…
Valérien et son frère Tiburce, devenus chrétiens,
furent martyrisés avant Cécile,
mais non sans avoir eux-mêmes converti d'autres païens,
parmi lesquels un fonctionnaire nommé Maxime, et plusieurs de leurs bourreaux.
https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/04/14/saints-tiburce--valerien-et-maxime--martyrs-a-rome-sur-la-via-ap.html
SAINTS TIBURCE, VALÉRIEN ET MAXIME, MARTYRS À ROME SUR LA VIA APPIA
Quant à Cécile, elle répondit à l'interrogatoire d'Almachius, le préfet de la ville,
avec un courage et une sagesse qui réalisent la prophétie du Seigneur :
comment parler ou que dire ;
ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment,
car ce n'est pas vous qui parlerez,
mais l'Esprit de votre Père qui parlera en vous.
À son juge qui s'étonnait de son intrépidité et lui disait:
«Ignores-tu ma puissance?»
elle répondit : « Toute puissance humaine est comme une outre gonflée de vent,
qu'un simple trou d'aiguille peut dégonfler. »
Almachius la somma de sacrifier aux idoles sous peine de mort.
Elle lui fit remarquer que son droit de vie et de mort lui permettait de faire mourir,
mais qu'il n'avait pas, comme Jésus-Christ, la puissance de faire ressusciter.
Elle subit divers tourments, et elle fut mise à mort.
C'est ainsi qu'elle rejoignit ceux que Jean avait contemplés dans sa vision,
et desquels il dit : Heureux les invités au repas des noces de l'Agneau.
Un détail du récit de sa passion en a fait la patronne céleste des musiciens.
Elle est fêtée ce même jour dans l'Église orthodoxe,
avec Valérien, Tiburce et Maxime.
22 novembre–
sainte Cécile (mémoire)-
née 200 - 230
-lectures - Apocalypse 19 : 1, 5-9; Matthieu 19 : 3-13-
-bréviaire – - - --- --Homélie de saint Augustin sur le psaume 32 -
---.
-----------------------
Cécile, jeune fille de l'aristocratie romaine,
est l'une des plus célèbres saintes martyres vénérées à Rome.
Son culte est attesté dès le 3e siècle.
D'après ses Actes elle fut mariée par ses parents
à un jeune patricien païen nommé Valérien,
alors qu'elle s'était consacrée secrètement au Seigneur.
Le soir des noces, elle révéla à Valérien son propos de virginité.
Puis elle obtint sa conversion après l'avoir envoyé au pape Urbain –pape 17e pape 223- 230-
qui se cachait dans les catacombes à cause des persécutions.
- Rencontre de Valérien avec Urbain:
Elle adresse alors ces paroles à Valérien : « O jeune et tendre ami, j'ai un secret à te confier,
si tu veux à l’instant me jurer que tu le garderas très rigoureusement. »
Valérien jure qu'aucune contrainte ne le forcera à le dévoiler,
qu'aucun motif ne le lui fera trahir.
Alors Cécile lui dit :
« J'ai pour amant un ange de Dieu qui veille sur mon corps :
avec une extrême sollicitude. S'il s'aperçoit le moins du monde que tu me touches,
étant poussé par un amour qui me souille, aussitôt il te frappera,
et tu perdrais la fleur de ta charmante jeunesse ;
mais s'il voit que tu m’aimes d'un amour sincère, il t'aimera comme il m’aime,
et il te montrera sa gloire. »
Alors Valérien, maîtrisé par la grâce de Dieu, répondit :
« Si tu veux que je te croie, fais-moi voir cet ange,
et si je m’assure que c'est vraiment un ange de Dieu, je ferai ce à quoi tu m’exhortes ;
mais si tu aimes un autre homme, je vous frapperai l’un et l’autre de mon glaive. »
Cécile lui dit :
« Si tu veux croire au vrai Dieu, et que tu promettes de te faire baptiser, tu pourras le voir.
Alors, va, sors de la ville par la voie qu'on appelle Appienne,
jusqu'à la troisième colonne milliaire, et tu diras aux pauvres que tu trouveras là :
« Cécile m’envoie vers vous, afin que vous me fassiez voir le saint vieillard Urbain ;
j'ai un message secret à lui transmettre. »
Quand tu seras devant lui, rapporte toutes mes paroles, et après qu'il t'aura purifié, tu reviendras,
et tu verras l’ange lui-même. »
Alors Valérien se mit en chemin, et, d'après les renseignements qu'il avait reçus,
il trouva le saint évêque Urbain caché au milieu des tombeaux des martyrs.
Il lui raconta tout ce que Cécile lui avait dit.
Urbain, étendant alors les mains vers le ciel, s'écrie, les yeux pleins de larmes :
« Seigneur Jésus-Christ, l’auteur des chastes résolutions,
recevez les fruits des semences que vous avez jetées dans le sein de Cécile ;
Seigneur Jésus-Christ, le bon pasteur, Cécile, votre servante, vous a servi comme une éloquente abeille ;
car cet époux, qu'elle a reçu comme un lion féroce, elle vous l’a dressé comme on fait de l’agneau le plus doux. »
Et voici que tout à coup apparut un vieillard couvert de vêtements blancs comme la neige,
et tenant à la main un livre écrit, en lettres d'or. En le voyant, Valérien, saisi de terreur, tombe comme mort.
Relevé par le vieillard, il lit les mots :
« Un Dieu, une foi, un baptême ;
un seul Dieu, père de toutes choses,
qui est au-dessus de nous tous, et au-dessus de tout et en nous tous. »
Quand Valérien eut achevé de lire, le vieillard lui dit :
« Crois-tu qu'il en soit ainsi, ou doutes-tu encore ? »
Valérien s'écria : « Sous le ciel, aucune vérité n'est plus croyable. »
''Seigneur Jésus-Christ, toi qui sèmes de chastes désirs,
voici le fruit de la semence que tu as enfouie dans le cœur de Cécile.
L'époux qu'elle a reçu comme un lion féroce,
elle te l'a amené comme un agneau très doux.''
Urbain le prépare au baptême et le baptise à Pâques…
Valérien et son frère Tiburce, devenus chrétiens,
furent martyrisés avant Cécile,
mais non sans avoir eux-mêmes converti d'autres païens,
parmi lesquels un fonctionnaire nommé Maxime, et plusieurs de leurs bourreaux.
https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/04/14/saints-tiburce--valerien-et-maxime--martyrs-a-rome-sur-la-via-ap.html
SAINTS TIBURCE, VALÉRIEN ET MAXIME, MARTYRS À ROME SUR LA VIA APPIA
Quant à Cécile, elle répondit à l'interrogatoire d'Almachius, le préfet de la ville,
avec un courage et une sagesse qui réalisent la prophétie du Seigneur :
- Homélie de saint Augustin:
« Rendez grâce au Seigneur sur la cithare, jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau. Dépouillez ce qui est vieux,
vous qui connaissez le cantique nouveau.
Homme nouveau, testament nouveau, cantique nouveau.
Le cantique nouveau ne concerne pas les hommes anciens.
Les hommes nouveaux sont les seuls à l'apprendre, car ils sont renouvelés
par la grâce loin de leur ancien état, et ils appartiennent désormais au testament nouveau,
qui est le Royaume des Cieux.
C'est pour lui que soupire tout notre amour, et
qu'il chante le cantique nouveau.
Chantons le cantique nouveau non par notre bouche mais par notre vie.
Chantez-lui le cantique nouveau, chantez bien.
Chacun se demande comment chanter pour Dieu.
Chante pour lui, mais évite de chanter mal. Il ne faut pas blesser ses oreilles.
Chantez bien, mes frères. Lorsque l'on te dit, devant un auditeur bon musicien :
Chante pour lui plaire, si tu ignores la musique, tu redoutes de chanter et de déplaire à l'artiste.
Car ce que l'auditeur incompétent ne remarque pas, l'artiste te le reproche.
Qui se proposerait pour chanter à Dieu, lui qui juge le chanteur, lui à qui rien n'échappe,
qui entend tout ? Quand peux-tu offrir une telle perfection dans ton chant
que tu ne déplaises en rien à des oreilles si délicates ?
Eh bien, il te donne cette méthode de chant :
ne cherche pas des paroles, comme si tu pouvais expliquer ce qui plaît à Dieu.
Chante par des cris de jubilation. Bien chanter pour Dieu, c'est chanter par des cris de jubilation.
En quoi cela consiste-t-il ?
C'est comprendre qu'on ne peut pas expliquer par des paroles ce que l'on chante dans son cœur.
En effet, ceux qui chantent, en faisant la moisson,
ou les vendanges, ou n'importe quel travail enthousiasmant,
lorsqu'ils se mettent à exulter de joie par les paroles, de leurs chants,
sont comme gonflés d'une telle joie
qu'ils ne peuvent pas la détailler par des paroles,
ils renoncent à articuler des mots, et ils éclatent en cris de jubilation.
Ce cri est un son manifestant que le cœur enfante
des sentiments qu'il ne peut exprimer.
Et à qui cela convient-il mieux qu'au Dieu inexprimable ?
Il est inexprimable, en effet, celui que tu ne peux traduire dans le langage.
Et si tu ne peux parler, mais que tu n'aies pas le droit de te taire,
qu'est-ce qui te reste, sinon de chanter en cris de jubilation ?
Que ton cœur se réjouisse sans prononcer de paroles
et que l'infinité de tes joies ne soit pas limitée par des syllabes.
Chantez bien, avec des cris de joie. »
comment parler ou que dire ;
ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment,
car ce n'est pas vous qui parlerez,
mais l'Esprit de votre Père qui parlera en vous.
À son juge qui s'étonnait de son intrépidité et lui disait:
«Ignores-tu ma puissance?»
elle répondit : « Toute puissance humaine est comme une outre gonflée de vent,
qu'un simple trou d'aiguille peut dégonfler. »
Almachius la somma de sacrifier aux idoles sous peine de mort.
Elle lui fit remarquer que son droit de vie et de mort lui permettait de faire mourir,
mais qu'il n'avait pas, comme Jésus-Christ, la puissance de faire ressusciter.
Elle subit divers tourments, et elle fut mise à mort.
C'est ainsi qu'elle rejoignit ceux que Jean avait contemplés dans sa vision,
et desquels il dit : Heureux les invités au repas des noces de l'Agneau.
Un détail du récit de sa passion en a fait la patronne céleste des musiciens.
Elle est fêtée ce même jour dans l'Église orthodoxe,
avec Valérien, Tiburce et Maxime.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
23 novembre–
saint Clément de Rome (commémoraison)-
né 1er siècle - 102
-lectures - 1 Pierre 5: 1-4; Jean 21: 15-17
-bréviaire – - - --- --Lettre saint Clément de Rome -
---.
-1er témoin de l'Église postapostolique;
-il exhorte à l'unité, tel le rôle compris du successeur de Pierre;
-il évoque avec émotion le souvenir de Pierre et de Paul, colonnes dont l'Église demeure UNE pour rester unie;
-----------------------
Troisième successeur de Pierre (pontificat de 30 –ou 33- — 64/67) sur le siège de Rome,
Clément est nommé dans la première prière eucharistique,
après Lin (2e pape : pontificat de 64/67- — 76/79)
et Clet, -ou Anaclet-(3e pape : pontificat de 76/79- — 88/92)
et avant Sixte, -(7e pape : pontificat de 115/116- — 125)
Corneille et Cyprien. –Corneille et Cyprien fêtés ensemble 16 septembre-
--Corneille -(21e pape : pontificat de 251 — 253)
--(Cyprien évêque de Carthage v 200 — 258)
Au témoignage d'Irénée et de Jérôme, il a vu et fréquenté les Apôtres.
Il gouverna l'Église de l'an 92 environ à l'an 102. –ou de 88-98-
D'après un récit dont la valeur historique est à vérifier,
il aurait été exilé près de la mer Noire par Trajan, -empereur- 98-117—
avant de mourir martyr, noyé.
Clément nous est surtout connu par
une longue lettre adressée aux chrétiens de Corinthe,
et qui constitue l'un des documents les plus anciens et les plus précieux de l'Antiquité chrétienne.
Bien qu'elle n'ait jamais été considérée comme inspirée à l'égal des écrits du Nouveau Testament,
on la lisait dans les réunions liturgiques.
Son analyse nous permet de mieux connaître la personnalité de son auteur ;
d'autant plus que Clément ne cherche pas à faire de la littérature
Il parle simplement, de l'abondance de son cœur de pasteur.
Il apparaît comme un homme cultivé, possédant surtout une bonne culture biblique,
car il cite abondamment l'Écriture,
mais il connaît aussi les auteurs profanes classiques.
L'intérêt de ce document vient également
de ce qu'il témoigne de l'autorité dont jouissait déjà le siège de Rome
en ces débuts de l'Église.
Le pape cherche à affermir ses frères dans la foi.
Il écrit : «Nous vous disons cela, bien-aimés,
non seulement pour vous avertir, mais pour nous le remémorer à nous aussi,
car nous sommes au bord de la même arène,
et le même combat nous attend» (allusion au martyre).
« Cela », c'est un appel du pasteur à l'unité dans la communauté.
La justice et la paix sont compromises chez ces chrétiens,
par la jalousie surtout.
Il leur faut faire pénitence pour ces fautes du passé,
puis cultiver l'humilité, la douceur, la sincérité.
Pour que le schisme ne se produise pas,
Clément n'hésite pas à inviter ses correspondants
à chasser les fauteurs de troubles s'ils ne se corrigent pas.
Clément est le premier témoin de l'Église postapostolique,
et par cette épître aux Corinthiens, il a transmis aux âges suivants
l'essentiel du message chrétien sur la vie dans la communauté des croyants :
le service désintéressé,
la charité qui doit exister entre tous les membres du peuple de Dieu,
quels que soient leur place et leur rôle dans l'Église.
Saint Clément est fêté le 25 de ce mois par les chrétiens orthodoxes.
-----
23 novembre–
saint Clément de Rome (commémoraison)-
né 1er siècle - 102
-lectures - 1 Pierre 5: 1-4; Jean 21: 15-17
-bréviaire – - - --- --Lettre saint Clément de Rome -
---.
-1er témoin de l'Église postapostolique;
-il exhorte à l'unité, tel le rôle compris du successeur de Pierre;
-il évoque avec émotion le souvenir de Pierre et de Paul, colonnes dont l'Église demeure UNE pour rester unie;
- 1 Pierre 5:
1 Pierre 5
«1- Les anciens qui sont parmi nous, je les exhorte, moi, ancien comme eux,
témoin des souffrances du Christ, et qui dois participer à la gloire qui va être révélée.
2- Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte,
mais de bon gré, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec l'élan du cœur ;
3- non pas en faisant les seigneurs à l'égard de ceux qui vous sont échus en partage,
mais en devenant les modèles du troupeau.
4- Et quand paraîtra le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.»
- 2 Pierre 1:
-bréviaire 2 Pierre 1 : 12-21 Rester fidèle à la parole des Apôtres et des prophètes
--intro : C’est sur le témoignage de ceux qui l’ont ‘’vu de leurs yeux’’ que repose notre foi.
«Bien-aimés :
12 Je tiendrai toujours à vous remettre cela en mémoire, bien que vous le sachiez
et que vous soyez affermis dans la vérité qui est déjà là.
13 Et il me paraît juste, tant que je suis ici-bas, de vous tenir éveillés par ces rappels,
14 car je sais que bientôt je partirai d’ici-bas, comme notre Seigneur Jésus Christ me l’a fait connaître.
15 Mais je veillerai personnellement pour qu’après mon départ
vous puissiez en toute occasion
conserver le souvenir de ces enseignements.
16 En effet, ce n’est pas en ayant recours à des récits imaginaires sophistiqués
que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus Christ,
mais c’est pour avoir été les témoins oculaires de sa grandeur.
17 Car il a reçu de Dieu le Père l’honneur et la gloire quand, depuis la Gloire magnifique,
lui parvint une voix qui disait :
Celui-ci est mon Fils, mon bien-aimé ; en lui j’ai toute ma joie.
18 Cette voix venant du ciel, nous l’avons nous-mêmes entendue
quand nous étions avec lui sur la montagne sainte.
19 Et ainsi se confirme pour nous la parole prophétique ;
vous faites bien de fixer votre attention sur elle,
comme sur une lampe brillant dans un lieu obscur
jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs.
20 Car vous savez cette chose primordiale :
pour aucune prophétie de l’Écriture il ne peut y avoir d’interprétation individuelle,
21 puisque ce n’est jamais par la volonté d’un homme qu’un message prophétique a été porté :
c’est portés par l’Esprit Saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu. »
- Lettre saint Clément de Rome :
« Mes bien-aimés, comme les dons de Dieu sont bénis et admirables!
La vie dans l'immortalité,
la splendeur dans la justice,
la vérité dans la liberté de parole,
la foi dans la confiance,
la maîtrise de soi dans la sanctification
et tout cela est mis à la portée de notre intelligence !
Quels sont donc les biens préparés pour ceux qui l'attendent?
Le créateur et le père des siècles, le Très-Saint, en sait le nombre et la beauté.
Luttons donc afin d'être au nombre de ceux qui attendent, afin de participer aux dons qu'il a promis.
Mais comment cela se fera-t-il. mes bien-aimés?
Si notre pensée s'attache à Dieu avec foi,
si nous recherchons cc qui lui plaît et ce qu'il approuve,
si nous accomplissons ce qui convient à sa volonté irréprochable,
et si nous suivons le chemin de la vérité en rejetant loin de nous toute injustice et perversité,
l'amour des richesses,
les disputes,
les méchancetés
et les fourberies,
les murmures et les médisances,
la haine de Dieu, l'orgueil et la jactance, la vanité et la dureté pour l'étranger.
Voilà quel est le chemin, mes bien-aimés, par lequel nous avons trouvé le salut:
Jésus Christ, le grand prêtre qui présente nos offrandes,
le protecteur et le soutien de notre faiblesse.
Par lui, nous fixons nos regards sur les hauteurs des cieux;
par lui, nous contemplons comme dans un miroir le visage pur et sublime du Père ;
par lui se sont ouverts les yeux de notre cœur;
par lui, notre intelligence bornée et ténébreuse s'épanouit à la lumière;
par lui, le Maître a voulu nous faire goûter la connaissance immortelle,
lui qui est la lumière éclatante de la gloire du Père,
placé bien au-dessus des anges, car il possède par héritage un nom bien plus grand que les leurs.
Servons en soldats, mes frères, de toute notre ardeur, sous les commandements de ce chef irréprochable.
Dans l'armée, les grands ne peuvent rien faire sans les petits, ni les petits sans les grands:
en toutes choses ils sont mélangés, et c'est ainsi qu'ils sont efficaces.
Prenons l'exemple de notre corps:
la tête n'est rien sans les pieds, et de même les pieds ne sont rien sans la tête.
Les moindres de nos membres sont nécessaires et bienfaisants pour le corps entier;
et même, tous servent le salut du corps entier en collaborant dans une soumission qui les unifie.
Assurons donc le salut du corps entier que nous formons dans le Christ Jésus,
et que chacun se soumette à son prochain, selon le charisme que celui-ci a reçu.
Que le fort se préoccupe du faible, que le faible respecte le fort.
Que le riche subventionne le pauvre,
que le pauvre rende grâce à Dieu qui lui a donné quelqu'un pour compenser son indigence.
Que le sage montre sa sagesse non par des paroles, mais par de bonnes actions;
que l'humble ne se rende pas témoignage à lui-même, mais qu'il en laisse le soin à un autre.
Puisque nous tenons de Dieu tout cela, nous devons lui rendre grâce pour tout.
À lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen. »
-----------------------
Troisième successeur de Pierre (pontificat de 30 –ou 33- — 64/67) sur le siège de Rome,
Clément est nommé dans la première prière eucharistique,
après Lin (2e pape : pontificat de 64/67- — 76/79)
et Clet, -ou Anaclet-(3e pape : pontificat de 76/79- — 88/92)
et avant Sixte, -(7e pape : pontificat de 115/116- — 125)
Corneille et Cyprien. –Corneille et Cyprien fêtés ensemble 16 septembre-
--Corneille -(21e pape : pontificat de 251 — 253)
--(Cyprien évêque de Carthage v 200 — 258)
Au témoignage d'Irénée et de Jérôme, il a vu et fréquenté les Apôtres.
Il gouverna l'Église de l'an 92 environ à l'an 102. –ou de 88-98-
D'après un récit dont la valeur historique est à vérifier,
il aurait été exilé près de la mer Noire par Trajan, -empereur- 98-117—
avant de mourir martyr, noyé.
Clément nous est surtout connu par
une longue lettre adressée aux chrétiens de Corinthe,
et qui constitue l'un des documents les plus anciens et les plus précieux de l'Antiquité chrétienne.
Bien qu'elle n'ait jamais été considérée comme inspirée à l'égal des écrits du Nouveau Testament,
on la lisait dans les réunions liturgiques.
Son analyse nous permet de mieux connaître la personnalité de son auteur ;
d'autant plus que Clément ne cherche pas à faire de la littérature
Il parle simplement, de l'abondance de son cœur de pasteur.
Il apparaît comme un homme cultivé, possédant surtout une bonne culture biblique,
car il cite abondamment l'Écriture,
mais il connaît aussi les auteurs profanes classiques.
L'intérêt de ce document vient également
de ce qu'il témoigne de l'autorité dont jouissait déjà le siège de Rome
en ces débuts de l'Église.
- tiré partiellement du missel:
«Clément avait vu les Apôtres eux-mêmes,
il avait été en relation avec eux,
leur, prédication résonnait à ses oreilles,
leur tradition était encore devant ses yeux. »
C'est en ces termes que saint Irénée de Lyon -né v 130- 202-
Irénée de Lyon (en latin Irenaeus Lugdunensis, en grec ancien Εἰρηναῖος
Σμυρναῖος : Eirênaĩos « pacifique » Smyrnaĩos « de Smyrne »)
est le deuxième évêque de Lyon au 2e siècle
entre 177 et 202.
Il est l'un des Pères de l'Église
et le premier occidental
à réaliser une œuvre de théologien systématique.
Défenseur de la gnose , il s'est illustré par sa dénonciation du gnosticisme.
Vénéré comme saint, il est fêté le 28 juin dans l'Église catholique
et le 23 août dans l'Église orthodoxe.
présente, un siècle plus tard, celui qui,
après les épiscopats effacés de Lin et de Clet,
fait figure de premier successeur de Pierre.
Son intimité avec les Apôtres avait certainement contribué
à imposer Clément au choix de la communauté romaine,
même s'il est impossible de reconnaître à coup sûr son nom
parmi ceux dont Paul atteste qu'ils sont inscrits au «Livre de Vie» (Philippiens 4 : 3).
« - Et toi de ton côté, Syzyge, vrai " compagnon ",
je te demande de leur venir en aide :
car elles m'ont assisté dans la lutte pour l'Évangile,
en même temps que Clément
et mes autres collaborateurs,
dont les noms sont écrits au livre de vie. »
Dans la lettre que, vers l'an 95, il adressa au nom de
« l'Église de Dieu qui séjourne à Rome à l'Église de Dieu qui séjourne à Corinthe »,
afin de rappeler les chrétiens de Corinthe à l'unité et à la charité,
Clément évoque avec émotion le souvenir de Pierre et de Paul.
L'âme qui se révèle dans cette lettre est celle d'un homme tout nourri de l'Écriture,
d'un citoyen qui se trouve très à l'aise dans le monde gréco-romain
de qui il a reçu sa culture,
d'un chrétien à qui Paul avait appris à prier.
Saint Clément fut-il appelé à verser son sang pour le Christ? —
-C'est ce qu'atteste la tradition depuis la fin du 4e siècle (P 1).
« Le Christ, a-t-il écrit, appartient aux âmes humbles
et non à ceux qui s'élèvent au-dessus du troupeau. »-
Le pape cherche à affermir ses frères dans la foi.
Il écrit : «Nous vous disons cela, bien-aimés,
non seulement pour vous avertir, mais pour nous le remémorer à nous aussi,
car nous sommes au bord de la même arène,
et le même combat nous attend» (allusion au martyre).
« Cela », c'est un appel du pasteur à l'unité dans la communauté.
La justice et la paix sont compromises chez ces chrétiens,
par la jalousie surtout.
Il leur faut faire pénitence pour ces fautes du passé,
puis cultiver l'humilité, la douceur, la sincérité.
Pour que le schisme ne se produise pas,
Clément n'hésite pas à inviter ses correspondants
à chasser les fauteurs de troubles s'ils ne se corrigent pas.
Clément est le premier témoin de l'Église postapostolique,
et par cette épître aux Corinthiens, il a transmis aux âges suivants
l'essentiel du message chrétien sur la vie dans la communauté des croyants :
le service désintéressé,
la charité qui doit exister entre tous les membres du peuple de Dieu,
quels que soient leur place et leur rôle dans l'Église.
Saint Clément est fêté le 25 de ce mois par les chrétiens orthodoxes.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
24 novembre–
sainte Flore et sainte Maria de Cordoue ()-
- 859 24 novembre
-
-bréviaire – - - --- -- -
---.
Flore et Maria de Cordoue ont accompli leur martyre ensemble à Cordoue le 24 novembre 851,
sous le règne d'Abd al-Rahman II durant la persécution
des Maures contre les chrétiens en l’Espagne du 9e siècle.
Abd ar-Rahman II
--Abû al-Mutarraf `Abd ar-Rahman ben al-Hakam (arabe : أبو المطرف عبد الرحمن بن الحكم),--
est né en octobre 792 à Tolède.
Il succède à son père Al-Hakam 1er comme quatrième émir omeyyade de Cordoue en 822.
Il mourra le 22 septembre 852 à Cordoue.
Il est l'arrière-petit-fils d'Abd al-Rahman 1er .
Son règne est marqué par un essor culturel
mais également par l'apparition de tensions internes et externes au sein du territoire de l'émirat de Cordoue.
Durant son règne, il impose l'apostasie des enfants chrétiens nés de couples mixtes.
Des chrétiens adoptent de gré ou de force à la culture musulmane et s'arabisent,
au grand dam de la hiérarchie épiscopale et des chrétiens opposants.
Les pressions exercées par le pouvoir vont jusqu'à la persécution,
ainsi que le démontrent les martyres wisigothes Élodie et Nunilone 851 fête 22 octobre
et de l'évêque Euloge de Cordoue, (( né v 801 - 859 - fête 11 mars ))
parmi les premiers martyrisés
Comme dans l'empire romain, le chef d'accusation est toujours le même:
Les chrétiens sont des semeurs de troubles...
Certains sont accusés de perturber les prières dans les mosquées
ou de prendre à partie les religieux islamiques, les frappant et les insultant.
Abd el-Rahman puis son fils réprimeront durement ces troubles....
Sainte Flore et sainte Marie, honorées ensemble aujourd'hui,
L'Église les commémore comme vierges et martyres.
En Espagne, on les nomme Flora et Maria.
Sainte Flore née à Cordoue, en Espagne, d'un père musulman et d'une mère chrétienne
préféra le martyre à l’abjuration de sa foi.
Abd al-Rahman II (822-852) décréta apostat par le fait même d'être les enfants chrétiens nés de couples mixtes.
La loi islamique la reconnaissait musulmane,
mais en secret, elle avait été élevée dans la foi chrétienne.
Cela ne restera pas secret indéfiniment…
Comme on devait s’y attendre dans ces temps et lieux de conquêtes islamistes,
toujours intolérants et de fanatismes de soumission à leur charia...
Au IXe siècle, c'est ainsi que les musulmans envahirent et conquirent
une grande partie de ce qui est aujourd'hui l'Espagne.
Un vaste territoire était connue sous le nom d'Al-Andalus.
C'est de cette région conquise que 48 chrétiens furent mis à mort pour leur foi.
Ceux-ci sont connus comme les martyrs de Cordoue .
Ces personnes ont été exécutées de 851 à 859.
Ils ont tous été reconnus coupables d'avoir enfreint la charia;
leurs crimes allant de l'apostasie au blasphème
(l'apostasie proclame une autre foi que l'islam
et le blasphème est dénoncé pour ne pas reconnaître Mahomet comme leur seul prophète,
Mahomet ou tout ce qui est musulman.
Tous les contrevenants sont passibles de la peine de mort.
Son frère, qui avait été élevé musulman, ayant appris que sa sœur Flora pratiquait la foi chrétienne
ne parvenant pas à la convaincre la dénonça au juge (le cadi)
qui tenta de forcer son apostasie.
Devant toujours son refus, elle fut d'abord condamnée à être fouettée.
Les coups qu'elle reçut la blessèrent à la tête au point de mettre à nu les os de son crâne.
Puis ensuite relâchée, elle fut remise à son frère, chargé de la convaincre de revenir à l'islam.
Flore réussit à tromper la vigilance de son frère et s'échappa pour aller se réfugier chez une sœur
où elle put reprendre ses forces et guérir ses blessures.
Après un certain temps, elle retourna à Cordoue pour aller prier publiquement
dans l'église Saint-Aciscle, un martyr des premiers siècles.
Là, Flore rencontra Marie, une chrétienne, sœur du diacre Valabonsus (mort martyr depuis peu).
Les deux vierges, emplies de zèle, décidèrent de se présenter
ensemble devant leur juge pour confesser leur foi.
Elles furent immédiatement arrêtées et emprisonnées mises dans un cachot obscur
où on avait déjà mis en captivité des femmes grossières et des prostituées attendant leur sort.
Après un dernier interrogatoire, elles furent condamnées à être décapitées
pour avoir, selon le cadi (mot signifiant ''juge'') et selon la loi,
abjuré l'islam et d'être chrétiennes.
Leurs corps furent exposées pendant quelque temps aux chiens et aux oiseaux, puis jetés dans le fleuve.
C'est pour elles que l'évêque de Tolède, Euloge de Cordoue, témoigne de ce martyre
survenu à Cordoue le 24 novembre 851: il rédigea son Exhortation au martyre.
------------
Le martyre de Flore et Marie de Cordoue est rapporté par la mystique Maria Valtorta,
dans la vision du 23 juillet 1945 (Les Cahiers de 1945 à 1950).
À SUIVRE.
24 novembre–
sainte Flore et sainte Maria de Cordoue ()-
- 859 24 novembre
-
-bréviaire – - - --- -- -
---.
Flore et Maria de Cordoue ont accompli leur martyre ensemble à Cordoue le 24 novembre 851,
sous le règne d'Abd al-Rahman II durant la persécution
des Maures contre les chrétiens en l’Espagne du 9e siècle.
Abd ar-Rahman II
--Abû al-Mutarraf `Abd ar-Rahman ben al-Hakam (arabe : أبو المطرف عبد الرحمن بن الحكم),--
est né en octobre 792 à Tolède.
Il succède à son père Al-Hakam 1er comme quatrième émir omeyyade de Cordoue en 822.
Il mourra le 22 septembre 852 à Cordoue.
Il est l'arrière-petit-fils d'Abd al-Rahman 1er .
Son règne est marqué par un essor culturel
mais également par l'apparition de tensions internes et externes au sein du territoire de l'émirat de Cordoue.
Durant son règne, il impose l'apostasie des enfants chrétiens nés de couples mixtes.
Des chrétiens adoptent de gré ou de force à la culture musulmane et s'arabisent,
au grand dam de la hiérarchie épiscopale et des chrétiens opposants.
Les pressions exercées par le pouvoir vont jusqu'à la persécution,
ainsi que le démontrent les martyres wisigothes Élodie et Nunilone 851 fête 22 octobre
et de l'évêque Euloge de Cordoue, (( né v 801 - 859 - fête 11 mars ))
parmi les premiers martyrisés
Comme dans l'empire romain, le chef d'accusation est toujours le même:
Les chrétiens sont des semeurs de troubles...
Certains sont accusés de perturber les prières dans les mosquées
ou de prendre à partie les religieux islamiques, les frappant et les insultant.
Abd el-Rahman puis son fils réprimeront durement ces troubles....
Sainte Flore et sainte Marie, honorées ensemble aujourd'hui,
L'Église les commémore comme vierges et martyres.
En Espagne, on les nomme Flora et Maria.
Sainte Flore née à Cordoue, en Espagne, d'un père musulman et d'une mère chrétienne
préféra le martyre à l’abjuration de sa foi.
Abd al-Rahman II (822-852) décréta apostat par le fait même d'être les enfants chrétiens nés de couples mixtes.
La loi islamique la reconnaissait musulmane,
mais en secret, elle avait été élevée dans la foi chrétienne.
Cela ne restera pas secret indéfiniment…
Comme on devait s’y attendre dans ces temps et lieux de conquêtes islamistes,
toujours intolérants et de fanatismes de soumission à leur charia...
Au IXe siècle, c'est ainsi que les musulmans envahirent et conquirent
une grande partie de ce qui est aujourd'hui l'Espagne.
Un vaste territoire était connue sous le nom d'Al-Andalus.
C'est de cette région conquise que 48 chrétiens furent mis à mort pour leur foi.
Ceux-ci sont connus comme les martyrs de Cordoue .
Ces personnes ont été exécutées de 851 à 859.
Ils ont tous été reconnus coupables d'avoir enfreint la charia;
leurs crimes allant de l'apostasie au blasphème
(l'apostasie proclame une autre foi que l'islam
et le blasphème est dénoncé pour ne pas reconnaître Mahomet comme leur seul prophète,
Mahomet ou tout ce qui est musulman.
Tous les contrevenants sont passibles de la peine de mort.
Son frère, qui avait été élevé musulman, ayant appris que sa sœur Flora pratiquait la foi chrétienne
ne parvenant pas à la convaincre la dénonça au juge (le cadi)
qui tenta de forcer son apostasie.
Devant toujours son refus, elle fut d'abord condamnée à être fouettée.
Les coups qu'elle reçut la blessèrent à la tête au point de mettre à nu les os de son crâne.
Puis ensuite relâchée, elle fut remise à son frère, chargé de la convaincre de revenir à l'islam.
Flore réussit à tromper la vigilance de son frère et s'échappa pour aller se réfugier chez une sœur
où elle put reprendre ses forces et guérir ses blessures.
Après un certain temps, elle retourna à Cordoue pour aller prier publiquement
dans l'église Saint-Aciscle, un martyr des premiers siècles.
- saint Aciscle:
Acisclus, canonisé par l'Église comme saint Aciscle fête le 17 novembre
(parfois orthographié Assiscle)
est un saint martirisé à Cordoue (Hispania), probablement en 304 sous Dioclétien.
Il est, avec sa sœur sainte Victoire de Cordoue, fête le 17 novembre
le Saint Patron de cette ville.
Sa vie est écrite par saint Euloge (†11 mars 859 dans le Cordoue califal). Selon la tradition, il fut décapité tandis que sa sœur était criblée de flèches[1]. Toute une martyriologie est rédigée au Xe siècle, où le frère et la sœur souffrent sous les quatre éléments, psalmodient dans les flammes d'un four à métaux, flottent sur les eaux du fleuve Guadalquivir…
Une chapelle est bâtie sur le lieu supposé de leur demeure. Leur culte se répand ensuite à travers Hispania et la Provence. Une petite église dédiée au saint existe encore sur les contreforts du massif de la Montserrat.
À Perpignan, dans la partie catalane de la France, une église porte son nom (sous la variante orthographique Assiscle) et a donné son nom au quartier Ouest de la ville.
Là, Flore rencontra Marie, une chrétienne, sœur du diacre Valabonsus (mort martyr depuis peu).
Les deux vierges, emplies de zèle, décidèrent de se présenter
ensemble devant leur juge pour confesser leur foi.
Elles furent immédiatement arrêtées et emprisonnées mises dans un cachot obscur
où on avait déjà mis en captivité des femmes grossières et des prostituées attendant leur sort.
Après un dernier interrogatoire, elles furent condamnées à être décapitées
pour avoir, selon le cadi (mot signifiant ''juge'') et selon la loi,
abjuré l'islam et d'être chrétiennes.
Leurs corps furent exposées pendant quelque temps aux chiens et aux oiseaux, puis jetés dans le fleuve.
C'est pour elles que l'évêque de Tolède, Euloge de Cordoue, témoigne de ce martyre
survenu à Cordoue le 24 novembre 851: il rédigea son Exhortation au martyre.
------------
Le martyre de Flore et Marie de Cordoue est rapporté par la mystique Maria Valtorta,
dans la vision du 23 juillet 1945 (Les Cahiers de 1945 à 1950).
À SUIVRE.
Dernière édition par Bryand le Mer 24 Nov 2021 - 20:32, édité 4 fois
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
Messages : 3406
Points : 5413
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
Fonction:
Province:
Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
SUITE
Le martyre de Flore et Marie de Cordoue est rapporté par la mystique Maria Valtorta,
dans la vision du 23 juillet 1945 (Les Cahiers de 1945 à 1950).
Vision de Maria Valtorta
Vision du lundi 23 juillet 1945.
74> Le soir.
Le martyre de Flore et Marie de Cordoue.
Peut-être pour me consoler ... et faire disparaître l’inquiétude qui demeure en moi
quand tant de choses humaines m’empêchent de m’occuper de mon travail,
une vision nette mais étrange se présente à moi :
un souterrain, certainement une geôle de quelque château.
C’est un château musulman,…
je vois un individu laid à la face patibulaire vêtu comme un turc ou un arabe
— plutôt un turc de l’époque antique, à ce qu’il me semble.
75> Il porte un long cafetan marron dont sort un jupon en une étoffe brillante comme de la soie,
rouge foncé, et un pantalon ample serré à la malléole.
Ses pieds sont chaussés de babouches sans talon en cuir rouge.
Il porte sur la tête un chapeau en forme de cône tronqué marron,
entouré d’un cercle d’étoffe vert émeraude enroulée en forme de turban.
La prison, ou le souterrain, comme on voudra — car les fenêtres sont au niveau du sol —
est agencée de la manière suivante :
par un couloir bas dans lequel débouche une échelle raide,
on entre par une ouverture voûtée dans une salle basse et sombre comme une cave.
Au milieu de celle-ci se trouve un bloc de pierre carré portant en son centre un gros anneau en fer.
Le sol est en terre battue.
Voilà l’endroit, que je ne réussis absolument pas à représenter par un dessin.
On y conduit une adolescente, très belle, les mains liées dans le dos,
et on la jette presque en bas des cinq marches qui relient cette triste pièce au couloir précédent.
L’individu décrit ci-dessus l’attend en faisant les cent pas d’un air agité.
J’ai d’ailleurs oublié de dire qu’il porte, à la haute ceinture qui maintient son vêtement,
un long cimeterre recourbé
dont la garde est ornée de pierres précieuses et le fourreau damasquiné en or.
—« Je te le demande pour la dernière fois :
veux-tu abandonner la religion de ces chiens de juifs et revenir à la sainte foi du Prophète ?
—Non.
—Fais attention. Tu sais que, sur la terre des Maures on vénère seulement Mahomet,
le vrai prophète d’Allah ! Et tu sais quel sort attend les apostats.
—Je le sais. Mais vous restez fidèles à votre foi, et moi à la mienne.
Vous, à la vôtre qui est fausse, moi à la mienne, qui est la vraie.
—Je te ferai ôter la vie sous les tortures.
—Mais tu ne m’ôteras pas le ciel et ses joies.
-—Tu perdras la santé, la vie, la joie, tout.
—Mais je retrouverai Dieu et sa Mère la Vierge Marie, ainsi que ma mère qui m’a engendrée à Dieu »
--note: La mère de Flore était chrétienne et son père musulman.
Selon la loi islamique, elle était considérée comme musulmane.
Sa foi chrétienne était donc une apostasie entraînant la mort.
L’homme tape du pied rageusement et ordonne
de la fouetter avec des verges en fer.
76> On arrache les vêtements du corps de la jeune fille qui est dénudée jusqu’à la ceinture,
on les lui retourne sur les hanches sans lui détacher les mains qui sont ainsi recouvertes par les vêtements.
On lui passe une corde au cou comme s’il s’agissait d’un collier et on l’assure,
après l’avoir fait agenouiller près du bloc carré, à l’anneau,
de sorte qu’elle touche du menton cette pierre dure.
Deux bourreaux musclés pris dans l’escorte qui l’a traînée là
commencent alors à la frapper sur ses jeunes épaules, sur le cou, sur la tête, férocement.
Chaque coup crée une ampoule pleine de sang sur sa chair tendre et blanche.
Quand la tête est frappée, son menton bat durement sur la pierre et se blesse,
les dents s’entrechoquent sûrement, provoquant la douleur.
Comme elle est agenouillée loin du bloc de pierre,
qu’elle a les mains liées dans le dos et qu’elle est obligée de se pencher à angle droit,
elle ne peut trouver aucun soulagement et, s’ajoutant aux coups, sa position même est torture.
Le juge n’était pas encore satisfait;
il surveille cette torture les bras croisés comme s’il assistait à un paisible spectacle
et ordonne d’intensifier les coups sur la tête
« pour qu’elle ressemble davantage à son maudit Christ », ricane-t-il.
Et les bourreaux frappent, frappent, avec des fines verges, presque flexibles
— je pense qu’elles doivent être en acier —,
qui pleuvent en gerbes sur sa pauvre tête après avoir sifflé dans l’air.
Les cheveux se prennent dans les verges et sont arrachés à foison;
ceux qui restent deviennent rouges de sang parce que la peau se déchire
et que l’os crânien se découvre, tandis que le sang coule le long du cou,
derrière les oreilles et descend sur la poitrine nue,
s’arrêtant à la ceinture où il est absorbé par les vêtements.
—« Assez ! », ordonne le juge.
Ils la détachent, la rhabillent et, comme elle est presque évanouie, ils l’étendent sur le sol.
Le juge lui donne des coups de pied et, lorsque la jeune fille ouvre les yeux
(un regard doux et douloureux d’agneau torturé), il lui demande:
—« Tu apostasies ?
—« - Non."
Ce n’est plus le "non" triomphal d’avant, mais malgré sa faiblesse, il est assuré.
—« Ton frère s’en occupera. Et il sera pire que moi. Qu’on l’appelle et qu’on la lui donne ! »
-note: son frère était musulman...
Puis, sur un dernier coup de pied, le juge s’en va...
… et la vision s’achève
dans un nouvel endroit, certainement encore une prison
car il y a des cours avec des fenêtres aux grilles solides,
et on entend des voix qui blasphèment et disent des choses triviales
se mêler à des chants chrétiens qui en proviennent.
La jeune fille se trouve maintenant en compagnie d’une autre de son âge,
et elles sont conduites dans une salle pompeuse où je revois le juge d’avant,
entouré d’autres musulmans, des serviteurs ou des juges d’un rang inférieur.
—« Il me faut donc encore vous interroger ! C’est la dernière fois. Mais que voulez-vous donc ?
—Mourir pour Jésus Christ.
— Mourir pour Jésus Christ ! Mais toi, Flore, tu sais ce que veut dire la torture !
—Je sais ce que veut dire Jésus.
— Vous savez bien que je pourrais vous garder pendant votre vie entière chez les...
(je dis : les femmes de mauvaise vie, mais il a employé un vilain mot)
comme vous l’avez été ces jours derniers ? Dans ce cas, qu’emporterez-vous au ciel ? Boue et ordure ».
L’autre jeune fille parle :
— Tu te trompes. Cela reste ici, avec toi. Je crois fermement que,
par grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, de Marie sa Mère dont je porte le nom,
de tous les saints du paradis parmi lesquels, dernièrement, mon frère diacre martyrisé par toi ,
une fois montées au ciel nous pourrons faire éclore la semence jetée en tant de pauvres cœurs
enfermés en une chair infâme, et sauver ainsi les malheureuses sœurs au nombre desquelles
tu nous as mises dans l’espoir qu’elles nous corrompent et qu’elles brisent en nous la fermeté de la foi;
mais, sache-le, nous en sommes sorties encore plus pures et plus fermes, plus désireuses
que jamais de mourir pour ajouter notre sang à celui du Christ et sauver nos malheureuses compagnes.
— Appelez les bourreaux. Qu’elles soient décapitées !
—Que le vrai Dieu te récompense de nous ouvrir le ciel et qu’il touche ton cœur.
Viens, Flore! Allons-y en chantant ».
Et elles sortent en chantant le magnificat...
78> Jésus me dit :
« Tu as appris l’histoire des vierges et martyres Flore et Marie de Cordoue,
à l’époque où l’Espagne était aux mains des Maures, au neuvième siècle.
Ce sont de saintes martyres, quasiment ignorées, mais comme elles sont bienheureuses au ciel ! ».
------------
À SUIVRE
Le martyre de Flore et Marie de Cordoue est rapporté par la mystique Maria Valtorta,
dans la vision du 23 juillet 1945 (Les Cahiers de 1945 à 1950).
Vision de Maria Valtorta
Vision du lundi 23 juillet 1945.
74> Le soir.
Le martyre de Flore et Marie de Cordoue.
Peut-être pour me consoler ... et faire disparaître l’inquiétude qui demeure en moi
quand tant de choses humaines m’empêchent de m’occuper de mon travail,
une vision nette mais étrange se présente à moi :
un souterrain, certainement une geôle de quelque château.
C’est un château musulman,…
je vois un individu laid à la face patibulaire vêtu comme un turc ou un arabe
— plutôt un turc de l’époque antique, à ce qu’il me semble.
75> Il porte un long cafetan marron dont sort un jupon en une étoffe brillante comme de la soie,
rouge foncé, et un pantalon ample serré à la malléole.
Ses pieds sont chaussés de babouches sans talon en cuir rouge.
Il porte sur la tête un chapeau en forme de cône tronqué marron,
entouré d’un cercle d’étoffe vert émeraude enroulée en forme de turban.
La prison, ou le souterrain, comme on voudra — car les fenêtres sont au niveau du sol —
est agencée de la manière suivante :
par un couloir bas dans lequel débouche une échelle raide,
on entre par une ouverture voûtée dans une salle basse et sombre comme une cave.
Au milieu de celle-ci se trouve un bloc de pierre carré portant en son centre un gros anneau en fer.
Le sol est en terre battue.
Voilà l’endroit, que je ne réussis absolument pas à représenter par un dessin.
On y conduit une adolescente, très belle, les mains liées dans le dos,
et on la jette presque en bas des cinq marches qui relient cette triste pièce au couloir précédent.
L’individu décrit ci-dessus l’attend en faisant les cent pas d’un air agité.
J’ai d’ailleurs oublié de dire qu’il porte, à la haute ceinture qui maintient son vêtement,
un long cimeterre recourbé
dont la garde est ornée de pierres précieuses et le fourreau damasquiné en or.
—« Je te le demande pour la dernière fois :
veux-tu abandonner la religion de ces chiens de juifs et revenir à la sainte foi du Prophète ?
—Non.
—Fais attention. Tu sais que, sur la terre des Maures on vénère seulement Mahomet,
le vrai prophète d’Allah ! Et tu sais quel sort attend les apostats.
—Je le sais. Mais vous restez fidèles à votre foi, et moi à la mienne.
Vous, à la vôtre qui est fausse, moi à la mienne, qui est la vraie.
—Je te ferai ôter la vie sous les tortures.
—Mais tu ne m’ôteras pas le ciel et ses joies.
-—Tu perdras la santé, la vie, la joie, tout.
—Mais je retrouverai Dieu et sa Mère la Vierge Marie, ainsi que ma mère qui m’a engendrée à Dieu »
--note: La mère de Flore était chrétienne et son père musulman.
Selon la loi islamique, elle était considérée comme musulmane.
Sa foi chrétienne était donc une apostasie entraînant la mort.
L’homme tape du pied rageusement et ordonne
de la fouetter avec des verges en fer.
76> On arrache les vêtements du corps de la jeune fille qui est dénudée jusqu’à la ceinture,
on les lui retourne sur les hanches sans lui détacher les mains qui sont ainsi recouvertes par les vêtements.
On lui passe une corde au cou comme s’il s’agissait d’un collier et on l’assure,
après l’avoir fait agenouiller près du bloc carré, à l’anneau,
de sorte qu’elle touche du menton cette pierre dure.
Deux bourreaux musclés pris dans l’escorte qui l’a traînée là
commencent alors à la frapper sur ses jeunes épaules, sur le cou, sur la tête, férocement.
Chaque coup crée une ampoule pleine de sang sur sa chair tendre et blanche.
Quand la tête est frappée, son menton bat durement sur la pierre et se blesse,
les dents s’entrechoquent sûrement, provoquant la douleur.
Comme elle est agenouillée loin du bloc de pierre,
qu’elle a les mains liées dans le dos et qu’elle est obligée de se pencher à angle droit,
elle ne peut trouver aucun soulagement et, s’ajoutant aux coups, sa position même est torture.
Le juge n’était pas encore satisfait;
il surveille cette torture les bras croisés comme s’il assistait à un paisible spectacle
et ordonne d’intensifier les coups sur la tête
« pour qu’elle ressemble davantage à son maudit Christ », ricane-t-il.
Et les bourreaux frappent, frappent, avec des fines verges, presque flexibles
— je pense qu’elles doivent être en acier —,
qui pleuvent en gerbes sur sa pauvre tête après avoir sifflé dans l’air.
Les cheveux se prennent dans les verges et sont arrachés à foison;
ceux qui restent deviennent rouges de sang parce que la peau se déchire
et que l’os crânien se découvre, tandis que le sang coule le long du cou,
derrière les oreilles et descend sur la poitrine nue,
s’arrêtant à la ceinture où il est absorbé par les vêtements.
—« Assez ! », ordonne le juge.
Ils la détachent, la rhabillent et, comme elle est presque évanouie, ils l’étendent sur le sol.
Le juge lui donne des coups de pied et, lorsque la jeune fille ouvre les yeux
(un regard doux et douloureux d’agneau torturé), il lui demande:
—« Tu apostasies ?
—« - Non."
Ce n’est plus le "non" triomphal d’avant, mais malgré sa faiblesse, il est assuré.
—« Ton frère s’en occupera. Et il sera pire que moi. Qu’on l’appelle et qu’on la lui donne ! »
-note: son frère était musulman...
Puis, sur un dernier coup de pied, le juge s’en va...
… et la vision s’achève
dans un nouvel endroit, certainement encore une prison
car il y a des cours avec des fenêtres aux grilles solides,
et on entend des voix qui blasphèment et disent des choses triviales
se mêler à des chants chrétiens qui en proviennent.
La jeune fille se trouve maintenant en compagnie d’une autre de son âge,
et elles sont conduites dans une salle pompeuse où je revois le juge d’avant,
entouré d’autres musulmans, des serviteurs ou des juges d’un rang inférieur.
—« Il me faut donc encore vous interroger ! C’est la dernière fois. Mais que voulez-vous donc ?
—Mourir pour Jésus Christ.
— Mourir pour Jésus Christ ! Mais toi, Flore, tu sais ce que veut dire la torture !
—Je sais ce que veut dire Jésus.
— Vous savez bien que je pourrais vous garder pendant votre vie entière chez les...
(je dis : les femmes de mauvaise vie, mais il a employé un vilain mot)
comme vous l’avez été ces jours derniers ? Dans ce cas, qu’emporterez-vous au ciel ? Boue et ordure ».
L’autre jeune fille parle :
— Tu te trompes. Cela reste ici, avec toi. Je crois fermement que,
par grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, de Marie sa Mère dont je porte le nom,
de tous les saints du paradis parmi lesquels, dernièrement, mon frère diacre martyrisé par toi ,
une fois montées au ciel nous pourrons faire éclore la semence jetée en tant de pauvres cœurs
enfermés en une chair infâme, et sauver ainsi les malheureuses sœurs au nombre desquelles
tu nous as mises dans l’espoir qu’elles nous corrompent et qu’elles brisent en nous la fermeté de la foi;
mais, sache-le, nous en sommes sorties encore plus pures et plus fermes, plus désireuses
que jamais de mourir pour ajouter notre sang à celui du Christ et sauver nos malheureuses compagnes.
— Appelez les bourreaux. Qu’elles soient décapitées !
—Que le vrai Dieu te récompense de nous ouvrir le ciel et qu’il touche ton cœur.
Viens, Flore! Allons-y en chantant ».
Et elles sortent en chantant le magnificat...
78> Jésus me dit :
« Tu as appris l’histoire des vierges et martyres Flore et Marie de Cordoue,
à l’époque où l’Espagne était aux mains des Maures, au neuvième siècle.
Ce sont de saintes martyres, quasiment ignorées, mais comme elles sont bienheureuses au ciel ! ».
------------
À SUIVRE
Dernière édition par Bryand le Mer 24 Nov 2021 - 20:33, édité 1 fois
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Martyrs de Cordoue
Ceux que l’on appelle les martyrs de Cordoue étaient au nombre de 48 martyrs chrétiens
mozarabes du 9e siècle, à l'époque d'Al-Andalus.
-----.
Al-Andalus (en arabe : الأندلس, en tamazight : ⴰⵏⴷⴰⵍⵓⵙ1, en espagnol : Al-Ándalus, en portugais : al-Ândalus) est le terme qui désigne l'ensemble des territoires de la péninsule Ibérique et certains du Sud de la France,
qui furent, à un moment ou un autre, sous domination musulmane
pendant Presque 8 siècles
entre 711 (premier débarquement)
et 1492 (prise de Grenade).
L'Andalousie actuelle, qui en tire son nom, n'en constitua longtemps qu'une petite partie.
La ville est prise le 2 janvier 1492 par les forces combinées des couronnes d’Aragon et de Castille,
récemment unies, contre les troupes du royaume musulman de Grenade menées par le sultan Boabdil.
Les forces du roi Ferdinand d'Aragon
et de la reine Isabelle de Castille
mettent fin à cette présence musulmane
en mettant le siège devant Grenade.
--------------.
Ces martyrs furent exécutés par les autorités musulmanes
pour avoir confessé leur foi chrétienne en dérogatoin à la charia
qui était en vigueur depuis la conquête islamique du 8e siècle.
Les exécutions eurent lieu principalement à Cordoue
entre 850 et 859, par décapitation.
Les actes détaillés de ces martyrs, principalement des moines,
mais également des laïcs, furent notamment décrits par l'évêque de Cordoue
saint Euloge, né v 810 - 859 fête 11 mars
l'un des derniers (859) à être martyrisés avant l'achèvement de la Reconquête espagnole.
------.
La Reconquista (mot espagnol et portugais, en français : Reconquête) est le nom donné à la période du Moyen Âge durant laquelle s'est produite la reconquête, par les royaumes chrétiens, des territoires de la péninsule Ibérique et des îles Baléares occupés par les musulmans. Il est communément admis que la Reconquista commence lors de la première moitié du 8e siècle ;
néanmoins, l'année exacte de son début reste sujette à débat.
La victoire asturienne lors de la bataille de Covadonga en 722
est une des dates admises comme le point de départ de la Reconquista.
Elle s'achève le 2 janvier 1492 dans l'actuelle Espagne, lorsque les « Rois catholiques » prennent le dernier bastion musulman à Grenade.
--------------.
La position musulmane se durcit vis-à-vis des dhimmis,
avec une pression fiscale accrue.
Le pouvoir musulman refuse de reconstruire les églises détruites durant les émeutes du faubourg de Cordoue en 818.
Abd al-Rahman II (822-852) impose l'apostasie des enfants chrétiens
nés de couples mixtes. Des chrétiens s'ouvrent donc de gré ou de force
à la culture musulmane et s'arabisent,
au grand dam de la hiérarchie épiscopale et des chrétiens opposants.
La révolte la plus emblématique fut celle des martyrs de Cordoue.
Pour le pouvoir musulman andalous, la révolte des martyrs de Cordoue
a été considéré comme un mouvement de provocation.
Les années 850 à 859
Dites des "Martyrs de Cordoue"
Le premier martyr de cette période fut un prêtre, saint Parfait, - 18 avril 850- fête 18 avril
—— Parfait de Cordoue, en latin Perfectus, était un prêtre chrétien de Cordoue en Espagne
qui fut décapité par les musulmans le 18 avril 850, jour de Pâques,
pour avoir refusé de retirer ses propos sur Mahomet.
Plusieurs chrétiens seront massacrés en représailles par les musulmans d'Al-Andalus.
Il est considéré comme l'un des plus grands martyrs de son époque.
Son supplice, enregistré par saint Euloge, figure dans le Memoriale sanctorum.
-----.
desservant d'une église de Cordoue. Discutant dans la rue avec des musulmans qui étaient "désireux de s'informer sur la foi catholique et de connaître son opinion sur le Christ et sur le Prophète Muhammad", il se serait laissé aller, au cours d'un débat, à une vérité critique envers l'islam et son fondateur Mahomet, pour lesquelles il fut traduit en justice et puni de mort conformément à la loi islamique d’un durcissement de l'attitude des musulmans et de la condition des dhimmis [les non musulmans, placés par la loi dans un état d'infériorité] (...).
Les autorités religieuses et politiques réagirent par la convocation d'un concile réuni en 852, au cours duquel les évêques présents
Le concile de 852 est dirigé contre l’attitude des partisans d’Euloge, cf. EULOGE, Memoriale Sanct
interdirent aux chrétiens de rechercher désormais le martyre .
Pour mettre fin au mouvement, il fallut cependant attendre l'exécution de son principal instigateur,
le prêtre cordouan Euloge, élu métropolitain de Tolède, qui ne fut martyrisé qu'en 859. »
LISTE ALPHABéTIQUE des martyrs de Cordoue
Abonde († 854), ou Abundius ; fêté le 11 juillet;
Adolphe de Cordoue († ?), ou Adolphus et Jean ; fêté le 27 septembre;
Amateur, Pierre et Louis ;
Anastase, Félix et Digne ou Digna († 853) ; fêtés le 14 juin;
Argimir († 856), ou Argimirus ou Argymirus ; fêté le 28 juin ;
Aurea ou Aura ;
Benilde († 853) ; fêté le 15 juin ;
Colombe († 853) ; fêtée le 17 septembre;
Elias, Paul et Isidore († 856) ;
Emilas et Jérémie († 852) ;
Euloge († 859) ;
Fandilas († 853), ou Fandila ; fêté le 13 juin ;
Flore et Marie de Cordoue († 851) ; fêtées le 24 novembre ;
Georges, Aurélien ou Aurelius, Natalia, Felix et Liliosa († 852) ;
Gumesindus et Servusdei († 852) ;
Isaac († 851) ;
Laura († 864) ;
Leocritia († 859) ou Lucrecia ou Lucrèce ;
Leovigild et Christophe († 852) ;
Élodie et Nunilone († 851) ;
Paul de Saint-Zoïlus († 851) ;
Pierre, Walabonsus, Sabinien, Wistremundus, Habentius et Jérémie († 851) ;
Parfait ou Perfectus ( 850) ; fêté le 18 avril ;
Le premier martyr de cette période fut un prêtre, saint Parfait, - 18 avril 850- fête 18 avril
Pomposa ou Pompose, une moniale de Peñamelaria († 835) ;
Pomposa ou Pompose, une autre moniale de Peñamelaria († 835) ;
Roderic ou Rudericus et Salomon († 857) ;
Rogellus et Servus-Dei († 852) ;
Sancho ou Sanctius ou Sancius († 851) ;
Sandila ou Sandalus ou Sandolus ou Sandulf († 855) ;
Sisenandus († 851) ;
Théodemir († 851) ;
Witesindus ou Witesind († 855).
---
Ceux que l’on appelle les martyrs de Cordoue étaient au nombre de 48 martyrs chrétiens
mozarabes du 9e siècle, à l'époque d'Al-Andalus.
-----.
Al-Andalus (en arabe : الأندلس, en tamazight : ⴰⵏⴷⴰⵍⵓⵙ1, en espagnol : Al-Ándalus, en portugais : al-Ândalus) est le terme qui désigne l'ensemble des territoires de la péninsule Ibérique et certains du Sud de la France,
qui furent, à un moment ou un autre, sous domination musulmane
pendant Presque 8 siècles
entre 711 (premier débarquement)
et 1492 (prise de Grenade).
L'Andalousie actuelle, qui en tire son nom, n'en constitua longtemps qu'une petite partie.
La ville est prise le 2 janvier 1492 par les forces combinées des couronnes d’Aragon et de Castille,
récemment unies, contre les troupes du royaume musulman de Grenade menées par le sultan Boabdil.
Les forces du roi Ferdinand d'Aragon
et de la reine Isabelle de Castille
mettent fin à cette présence musulmane
en mettant le siège devant Grenade.
--------------.
Ces martyrs furent exécutés par les autorités musulmanes
pour avoir confessé leur foi chrétienne en dérogatoin à la charia
qui était en vigueur depuis la conquête islamique du 8e siècle.
Les exécutions eurent lieu principalement à Cordoue
entre 850 et 859, par décapitation.
Les actes détaillés de ces martyrs, principalement des moines,
mais également des laïcs, furent notamment décrits par l'évêque de Cordoue
saint Euloge, né v 810 - 859 fête 11 mars
l'un des derniers (859) à être martyrisés avant l'achèvement de la Reconquête espagnole.
------.
La Reconquista (mot espagnol et portugais, en français : Reconquête) est le nom donné à la période du Moyen Âge durant laquelle s'est produite la reconquête, par les royaumes chrétiens, des territoires de la péninsule Ibérique et des îles Baléares occupés par les musulmans. Il est communément admis que la Reconquista commence lors de la première moitié du 8e siècle ;
néanmoins, l'année exacte de son début reste sujette à débat.
La victoire asturienne lors de la bataille de Covadonga en 722
est une des dates admises comme le point de départ de la Reconquista.
Elle s'achève le 2 janvier 1492 dans l'actuelle Espagne, lorsque les « Rois catholiques » prennent le dernier bastion musulman à Grenade.
--------------.
La position musulmane se durcit vis-à-vis des dhimmis,
avec une pression fiscale accrue.
Le pouvoir musulman refuse de reconstruire les églises détruites durant les émeutes du faubourg de Cordoue en 818.
Abd al-Rahman II (822-852) impose l'apostasie des enfants chrétiens
nés de couples mixtes. Des chrétiens s'ouvrent donc de gré ou de force
à la culture musulmane et s'arabisent,
au grand dam de la hiérarchie épiscopale et des chrétiens opposants.
La révolte la plus emblématique fut celle des martyrs de Cordoue.
Pour le pouvoir musulman andalous, la révolte des martyrs de Cordoue
a été considéré comme un mouvement de provocation.
Les années 850 à 859
Dites des "Martyrs de Cordoue"
Le premier martyr de cette période fut un prêtre, saint Parfait, - 18 avril 850- fête 18 avril
—— Parfait de Cordoue, en latin Perfectus, était un prêtre chrétien de Cordoue en Espagne
qui fut décapité par les musulmans le 18 avril 850, jour de Pâques,
pour avoir refusé de retirer ses propos sur Mahomet.
Plusieurs chrétiens seront massacrés en représailles par les musulmans d'Al-Andalus.
Il est considéré comme l'un des plus grands martyrs de son époque.
Son supplice, enregistré par saint Euloge, figure dans le Memoriale sanctorum.
-----.
desservant d'une église de Cordoue. Discutant dans la rue avec des musulmans qui étaient "désireux de s'informer sur la foi catholique et de connaître son opinion sur le Christ et sur le Prophète Muhammad", il se serait laissé aller, au cours d'un débat, à une vérité critique envers l'islam et son fondateur Mahomet, pour lesquelles il fut traduit en justice et puni de mort conformément à la loi islamique d’un durcissement de l'attitude des musulmans et de la condition des dhimmis [les non musulmans, placés par la loi dans un état d'infériorité] (...).
Les autorités religieuses et politiques réagirent par la convocation d'un concile réuni en 852, au cours duquel les évêques présents
Le concile de 852 est dirigé contre l’attitude des partisans d’Euloge, cf. EULOGE, Memoriale Sanct
interdirent aux chrétiens de rechercher désormais le martyre .
Pour mettre fin au mouvement, il fallut cependant attendre l'exécution de son principal instigateur,
le prêtre cordouan Euloge, élu métropolitain de Tolède, qui ne fut martyrisé qu'en 859. »
LISTE ALPHABéTIQUE des martyrs de Cordoue
Abonde († 854), ou Abundius ; fêté le 11 juillet;
Adolphe de Cordoue († ?), ou Adolphus et Jean ; fêté le 27 septembre;
Amateur, Pierre et Louis ;
Anastase, Félix et Digne ou Digna († 853) ; fêtés le 14 juin;
Argimir († 856), ou Argimirus ou Argymirus ; fêté le 28 juin ;
Aurea ou Aura ;
Benilde († 853) ; fêté le 15 juin ;
Colombe († 853) ; fêtée le 17 septembre;
Elias, Paul et Isidore († 856) ;
Emilas et Jérémie († 852) ;
Euloge († 859) ;
Fandilas († 853), ou Fandila ; fêté le 13 juin ;
Flore et Marie de Cordoue († 851) ; fêtées le 24 novembre ;
Georges, Aurélien ou Aurelius, Natalia, Felix et Liliosa († 852) ;
Gumesindus et Servusdei († 852) ;
Isaac († 851) ;
Laura († 864) ;
Leocritia († 859) ou Lucrecia ou Lucrèce ;
Leovigild et Christophe († 852) ;
Élodie et Nunilone († 851) ;
Paul de Saint-Zoïlus († 851) ;
Pierre, Walabonsus, Sabinien, Wistremundus, Habentius et Jérémie († 851) ;
Parfait ou Perfectus ( 850) ; fêté le 18 avril ;
Le premier martyr de cette période fut un prêtre, saint Parfait, - 18 avril 850- fête 18 avril
- saint Parfait :
Les saints du mois d'avril -
18 avril –
saint Parfait ()-
né à Cordoue (Espagne) - 850
------
Parfait de Cordoue, en latin Perfectus, était un prêtre chrétien de Cordoue en Espagne;
il fut décapité par les musulmans le 18 avril 850,
le jour de Pâques, pour avoir refusé de retirer ses propos sur Mahomet.
Plusieurs chrétiens sont massacrés en représailles par les musulmans d'Al-Andalus.
Il est considéré comme l'un des plus grands martyrs de son époque.
Son supplice, enregistré par saint Euloge de Cordoue, (( né v 801 - 859 - fête 11 mars ))
figure dans le Memoriale sanctorum.
Il était né à Cordoue, en Espagne, au temps où la région
était sous le contrôle des Maures du califat omeyyade.
Moine ordonné prêtre, il siégeait à la basilique Saint-Aciscle à Cordoue.- -autre vidéo:
voir aussi:
https://www.rts.ch/play/tv/le-court-du-jour/video/espagne-le-centre-historique-de-cordoue?urn=urn:rts:video:2628694
L'Andalousie étant sous autorité politique musulmane,
les chrétiens étaient tolérés en ces temps sous certaines conditions de discrétion
et sous le statut de dhimmi.
En 850, Parfait fut mis au défi par deux musulmans
de dire qui était le plus grand prophète, Jésus ou Mahomet.
Au début, il préféra ne pas répondre, afin de ne pas les provoquer,
mais ils insistèrent pour qu'il leur donnât une réponse,
promettant de le protéger des représailles.
Il leur dit alors en arabe que Mahomet était un faux prophète
et un homme immoral pour avoir, dit-on, séduit l'épouse de son fils adoptif.
Les musulmans respectèrent leur promesse
et le laissèrent partir, mais quelques jours plus tard,
certains d'entre eux changèrent d'idée et le firent arrêter.
Ils demandèrent à des amis de le saisir eux-mêmes (afin de ne pas être parjures)
et le firent juger.
Parfait fut accusé de blasphème par le tribunal islamique et fut exécuté.
Sa notice affirme que ses derniers mots furent
pour bénir le Christ
et condamner Mahomet et son Coran.
Son martyre fut l'un des premiers d'une période de persécution des chrétiens
par les musulmans en Al-Andalus ;
elle commença en 850 sous Abd ar-Rahman II,
se poursuivit sous son successeur Muhammad Ier,
et par la suite continua de façon intermittente jusqu'en 960.
Les catholiques le fêtent le 18 avril.
-------------
Pomposa ou Pompose, une moniale de Peñamelaria († 835) ;
Pomposa ou Pompose, une autre moniale de Peñamelaria († 835) ;
Roderic ou Rudericus et Salomon († 857) ;
Rogellus et Servus-Dei († 852) ;
Sancho ou Sanctius ou Sancius († 851) ;
Sandila ou Sandalus ou Sandolus ou Sandulf († 855) ;
Sisenandus († 851) ;
Théodemir († 851) ;
Witesindus ou Witesind († 855).
---
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
25 novembre–
sainte Catherine d'Alexandrie ()-
née v 294 - 312
-
-bréviaire – - - --- -- -
Sainte Catherine ne figure plus au calendrier liturgique de l'Église romaine,
pour une raison qui serait peut-être à revérifier après
avoir succombé sous les coups de la critique moderne.
Pourtant, son culte connut une diffusion extraordinaire au Moyen Age.
Un des plus anciens monastères en a été baptisé de son nom.
Non! On ne doit pas l'enlever de la mémoire de notre calendrier personnel cultuel...
N'est-elle pas l'une des familières de Jeanne d'Arc, l'une de ses « voix »?
Sainte Catherine et sainte Marguerite, vierges et martyres, furent les modèles et les assistantes de Jeanne.
Dès 1424,à Domrémy, Saint Michel, montrant à Jeanne "la pitié qui était au royaume de France", lui annonça :
''Sainte Catherine et sainte Marguerite viendront à toi,
suis leurs conseils, elles ont été choisies pour te conduire et te conseiller en tout ce que tu as à faire :
crois ce qu'elles te diront, c'est l'ordre de Notre-Seigneur."
Que savons-nous de cette jeune vierge et martyre des débuts du IVe siècle ?
Fille de roi, ayant vécu à Alexandrie, sa Passion, d'un auteur anonyme,
est le plus ancien document que nous possédions sur elle.
Voici donc ce que nous dit l'auteur de ce texte plus ou moins légendaire(?) ,
selon les historiens modernes.
Sommée de sacrifier aux idoles par l'empereur Maxence, venu lui-même à Alexandrie présider le culte païen,
et alors que beaucoup de croyants n'osaient pas affirmer leur foi, elle répondit :
«Je suis de l'illustre descendance du roi Costos,
et je m'appelle Catherine.
J'ai appris les langues, toute la science des philosophes et des poètes,
mai j'ai compris la vanité de tout cela. Je l'ai laissé et j'ai suivi mon Seigneur Jésus-Christ.»
L'empereur aurait alors convoqué cinquante philosophes et savants de l'empire pour débattre avec elle et la convaincre.
Mais aucun d'eux ne fut en mesure de lui tenir tête ;
elle les confondit tous par sa sagesse
(c'est pour cela que par la suite les philosophes la prirent pour patronne).
Plus encore que de les réduire au silence, elle les convertit.
Furieux de leur impuissance, Maxence les fit brûler vifs.
Catherine les avait exhortés en leur disant que le feu leur tiendrait lieu de baptême.
Cependant, frappé par sa beauté, l'empereur Maxence l'invita dans son palais
et lui proposa de l'épouser ;
revêtue de la dignité impériale, elle aurait, en outre, sa statue dans toutes les villes.
Devant son refus et la verdeur de sa réponse, Maxence lui fit subir diverses tortures,
Furieux de ne pouvoir briser une telle personnalité;
l'empereur la condamna à l'horrible supplice de roue;
puis on la décapita.
Toujours d'après l'auteur du récit, les anges vinrent chercher son corps
et la portèrent sur le mont Sinaï, où un monastère célèbre porte son nom.
https://french.memphistours.com/Voyage-En-Egypte/Guide-Egypte/Egypte/wiki/Monastere-Sainte-Catherine-Mont-Sinai
L'histoire authentique de l'Église est remplie de moments remarquables
d'exemples de foi vécus par des chrétiennes et des chrétiens,
dont Catherine peut être le parfait reflet.
L'oraison de sa messe, dans l'ancienne liturgie, est toujours valable,
et n'a jamais quitté le cœur des croyants;
et peut nous servir de prière :
Ô Dieu, qui as donné la Loi à Moïse sur le sommet du mont Sinai;
et qui, par tes saints anges as voulu faire miraculeusement
transporter en ce même lieu le corps de la vierge et martyre Catherine,
fais, par ses mérites et son intercession, que nous puissions
parvenir à cet autre sommet qu'est le Christ.
La fête de sainte Catherine est célébrée ce même
jour dans l'Église orthodoxe où elle l'est en grandement...
---------------
Ce n'est pas seulement Jeanne d'Arc qui fut gratifiée de l'assistance de sainte Catherine d'Alexandrie:
Voici cet autre témoignage: celui de Maria Valtorta:
Maria se demandait comment elle pouvait comprendre avec autant de facilité
les mystères les plus profonds, lorsqu'elle recevait l'enseignement de Jésus, le Maître.
Elle nous dit:
«J'entends une voix qui me parle et je sens une grande joie m'envahir.
J'étais tout sauf heureuse, car la douleur des dernières heures de Jésus est sur moi
et m'accable jusqu'à la souffrance physique.
Elle dit :
« Sais-tu qui je suis?»
Mais je l'ignore.
J'éprouve seulement de la paix et je vois uniquement une lueur claire, lunaire, très belle,
de forme corporelle mais si immatérielle que je ne la distingue pas.
« Je suis, Catherine. »
Je me dis :
« Oh, quelle est belle ! La dernière fois , elle avait une autre voix !
Celle-ci est cristalline, jeune, haute ;
elle n'a rien à voir avec la belle voix de la sainte de Sienne.
— Je ne suis pas celle à qui tu penses.
Elle aussi a reçu son enseignement de la Sagesse divine.
Mais moi, je suis Catherine d'Alexandrie, la martyre du Christ.
Je te protège.
Je te le dis, en nous aussi tout devenait lumière sous la lumière de Jésus.
Ce n'est pas par étude humaine,
mais par une action spirituelle que nous sommes devenues
les " savantes " du Seigneur, pour l'aimer, le servir, le louer de cette manière.
Et aussi pour le faire aimer, servir et louer par le biais
de cet enseignement qui nous venait d'en haut ;
alors que ses aspects les plus sublimes étaient humainement incompréhensibles,
ils devenaient simples comme des mots d'enfant si nous écoutions son enseignement avec lui, l'Époux..
Adieu. Je t'ai répondu. Je t'aime. Tu es pour moi une petite sœur.
Que l'Amour trinitaire soit avec toi. »
La lumière s'est alors assombrie et la voix s'est tue.
Rien de plus.
Je me suis endormie, heureuse de cette nouvelle amie du ciel.»
--------
25 novembre–
sainte Catherine d'Alexandrie ()-
née v 294 - 312
-
-bréviaire – - - --- -- -
Sainte Catherine ne figure plus au calendrier liturgique de l'Église romaine,
pour une raison qui serait peut-être à revérifier après
avoir succombé sous les coups de la critique moderne.
Pourtant, son culte connut une diffusion extraordinaire au Moyen Age.
Un des plus anciens monastères en a été baptisé de son nom.
Non! On ne doit pas l'enlever de la mémoire de notre calendrier personnel cultuel...
N'est-elle pas l'une des familières de Jeanne d'Arc, l'une de ses « voix »?
Sainte Catherine et sainte Marguerite, vierges et martyres, furent les modèles et les assistantes de Jeanne.
Dès 1424,à Domrémy, Saint Michel, montrant à Jeanne "la pitié qui était au royaume de France", lui annonça :
''Sainte Catherine et sainte Marguerite viendront à toi,
suis leurs conseils, elles ont été choisies pour te conduire et te conseiller en tout ce que tu as à faire :
crois ce qu'elles te diront, c'est l'ordre de Notre-Seigneur."
- Ces deux saintes la guidèrent:
- De fait, ces deux saintes qui formèrent "son Conseil",
la guidèrent à Vaucouleurs, puis à Chinon, où elles lui donnèrent "un signe"
pour convaincre le Dauphin.
Elles l'assistèrent ensuite durant toutes ses campagnes militaires,
contribuant de manière décisive à ses victoires,
et lui permirent de conduire Charles VII à Reims pour y recevoir son sacre.
En avril 1430, elles lui annoncèrent qu'elle serait faite prisonnière par les Anglais,
qu' ''elle ne devait pas avoir d'émoi, qu'il fallait qu'ainsi fût fait,
qu'elle acceptât tout en gré, que Dieu lui aiderait."
Elles furent son seul soutien durant ses longs mois de captivité
et Jeanne, qui n'accepta jamais de les renier,
les invoqua au milieu des flammes de son bûcher
juste avant de rendre son âme à Dieu, le 30 mai 1431, à Rouen.
Le message essentiel de Jeanne et de ses Voix,
celui de la Royauté du Christ sur la France et sur les nations,
a traversé les siècles jusqu'aux apparitions du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial
et à ses quatre demandes au Roi de France, du 17 juin 1689,
qui attendent encore d'être accomplies :
lorsqu'elles le seront, la mission posthume de sainte Jeanne d'Arc sera achevée.
Que savons-nous de cette jeune vierge et martyre des débuts du IVe siècle ?
Fille de roi, ayant vécu à Alexandrie, sa Passion, d'un auteur anonyme,
est le plus ancien document que nous possédions sur elle.
Voici donc ce que nous dit l'auteur de ce texte plus ou moins légendaire(?) ,
selon les historiens modernes.
Sommée de sacrifier aux idoles par l'empereur Maxence, venu lui-même à Alexandrie présider le culte païen,
et alors que beaucoup de croyants n'osaient pas affirmer leur foi, elle répondit :
«Je suis de l'illustre descendance du roi Costos,
et je m'appelle Catherine.
J'ai appris les langues, toute la science des philosophes et des poètes,
mai j'ai compris la vanité de tout cela. Je l'ai laissé et j'ai suivi mon Seigneur Jésus-Christ.»
L'empereur aurait alors convoqué cinquante philosophes et savants de l'empire pour débattre avec elle et la convaincre.
Mais aucun d'eux ne fut en mesure de lui tenir tête ;
elle les confondit tous par sa sagesse
(c'est pour cela que par la suite les philosophes la prirent pour patronne).
Plus encore que de les réduire au silence, elle les convertit.
Furieux de leur impuissance, Maxence les fit brûler vifs.
Catherine les avait exhortés en leur disant que le feu leur tiendrait lieu de baptême.
Cependant, frappé par sa beauté, l'empereur Maxence l'invita dans son palais
et lui proposa de l'épouser ;
revêtue de la dignité impériale, elle aurait, en outre, sa statue dans toutes les villes.
Devant son refus et la verdeur de sa réponse, Maxence lui fit subir diverses tortures,
Furieux de ne pouvoir briser une telle personnalité;
l'empereur la condamna à l'horrible supplice de roue;
puis on la décapita.
Toujours d'après l'auteur du récit, les anges vinrent chercher son corps
et la portèrent sur le mont Sinaï, où un monastère célèbre porte son nom.
https://french.memphistours.com/Voyage-En-Egypte/Guide-Egypte/Egypte/wiki/Monastere-Sainte-Catherine-Mont-Sinai
L'histoire authentique de l'Église est remplie de moments remarquables
d'exemples de foi vécus par des chrétiennes et des chrétiens,
dont Catherine peut être le parfait reflet.
L'oraison de sa messe, dans l'ancienne liturgie, est toujours valable,
et n'a jamais quitté le cœur des croyants;
et peut nous servir de prière :
Ô Dieu, qui as donné la Loi à Moïse sur le sommet du mont Sinai;
et qui, par tes saints anges as voulu faire miraculeusement
transporter en ce même lieu le corps de la vierge et martyre Catherine,
fais, par ses mérites et son intercession, que nous puissions
parvenir à cet autre sommet qu'est le Christ.
La fête de sainte Catherine est célébrée ce même
jour dans l'Église orthodoxe où elle l'est en grandement...
---------------
Ce n'est pas seulement Jeanne d'Arc qui fut gratifiée de l'assistance de sainte Catherine d'Alexandrie:
Voici cet autre témoignage: celui de Maria Valtorta:
Maria se demandait comment elle pouvait comprendre avec autant de facilité
les mystères les plus profonds, lorsqu'elle recevait l'enseignement de Jésus, le Maître.
Elle nous dit:
«J'entends une voix qui me parle et je sens une grande joie m'envahir.
J'étais tout sauf heureuse, car la douleur des dernières heures de Jésus est sur moi
et m'accable jusqu'à la souffrance physique.
Elle dit :
« Sais-tu qui je suis?»
Mais je l'ignore.
J'éprouve seulement de la paix et je vois uniquement une lueur claire, lunaire, très belle,
de forme corporelle mais si immatérielle que je ne la distingue pas.
« Je suis, Catherine. »
Je me dis :
« Oh, quelle est belle ! La dernière fois , elle avait une autre voix !
Celle-ci est cristalline, jeune, haute ;
elle n'a rien à voir avec la belle voix de la sainte de Sienne.
— Je ne suis pas celle à qui tu penses.
Elle aussi a reçu son enseignement de la Sagesse divine.
Mais moi, je suis Catherine d'Alexandrie, la martyre du Christ.
Je te protège.
Je te le dis, en nous aussi tout devenait lumière sous la lumière de Jésus.
Ce n'est pas par étude humaine,
mais par une action spirituelle que nous sommes devenues
les " savantes " du Seigneur, pour l'aimer, le servir, le louer de cette manière.
Et aussi pour le faire aimer, servir et louer par le biais
de cet enseignement qui nous venait d'en haut ;
alors que ses aspects les plus sublimes étaient humainement incompréhensibles,
ils devenaient simples comme des mots d'enfant si nous écoutions son enseignement avec lui, l'Époux..
Adieu. Je t'ai répondu. Je t'aime. Tu es pour moi une petite sœur.
Que l'Amour trinitaire soit avec toi. »
La lumière s'est alors assombrie et la voix s'est tue.
Rien de plus.
Je me suis endormie, heureuse de cette nouvelle amie du ciel.»
--------
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de novembre -
30 novembre–
saint André Apôtre (fête)-
née - 62 30 novembre
--lectures : - Romains 10 : 9-18; Matthieu 4 : 18-22-
-bréviaire : - De la 1ère lettre de saint Paul aux Corinthiens 1 : 18—2 : 5
-Nous prêchons un Messie crucifié.
- --- -- Homélie de saint Jean Chrysostome
sur l’Évangile de Jean. Nous avons trouvé le Messie.
-----
André, originaire de Bethsaïde de Galilée, frère de Simon-Pierre, fils de Jonas, disciple de Jean Baptiste,
duquel il entend un jour les paroles: Voici l'Agneau de Dieu.
C'est Jean l'Évangéliste qui rapporte ce fait,
Jean 1
«29- Le lendemain, il voit Jésus venir vers lui et il dit : " Voici l'agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde.
J30- C'est de lui que j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui est passé devant moi parce qu'avant moi il était.
31- Et moi, je ne le connaissais pas ; mais c'est pour qu'il fût manifesté à Israël que je suis venu baptisant dans l'eau. "
32- Et Jean (Baptiste) rendit témoignage en disant : " J'ai vu l'Esprit descendre, tel une colombe venant du ciel, et demeurer sur lui.»
qu'il relate, parce qu'il était l'un des disciples présents près du Jourdain ce jour là avec son compagnon André,
tous deux disciples du Baptiste.
André fut donc le premier disciples appelé qui courut rapidement
prévenir son frère Pierre pour lui partager cette Bonne Nouvelle.
En cet heureux partage, il est donc le premier à l'Annoncer, son cœur ayant été
préparé par le Précurseur-enseignant duquel il était disciple....
Nous avons trouvé le Messie.
Plus d'un mois plus tard, Jésus ayant quitté le désert de la tentation, ses premières rencontres ayant eu lieu, les premiers appels se produiront.
Matthieu 4
«18- Comme il cheminait sur le bord de la mer de Galilée, il vit deux frères,
Simon, appelé Pierre, et André son frère, qui jetaient l'épervier dans la mer ;
car c'étaient des pêcheurs.
19- Et il leur dit : " Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. "
20- Eux, aussitôt, laissant les filets, le suivirent.
21- Et avançant plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée,
et Jean son frère, dans leur barque, avec Zébédée leur père,
en train d'arranger leurs filets ; et il les appela.
22- Eux, aussitôt, laissant la barque et leur père, le suivirent..»
Ils reçoivent les premiers enseignements qui les préparent à la prédication.
Paul dans la première lecture, nous parle que leur cri va retentir par toute la terre.
Cette nouvelle-là ne se dit pas, elle se crie.
Romains 10
«14- Mais comment l'invoquer sans d'abord croire en lui ?
Et comment croire sans d'abord l'entendre ? Et comment entendre sans prédicateur ?
15- Et comment prêcher sans être d'abord envoyé ? selon le mot de l'Écriture :
Qu'ils sont beaux les pieds des messagers de bonnes nouvelles !
16- Mais tous n'ont pas obéi à la Bonne Nouvelle. Car Isaïe l'a dit : Seigneur, qui a cru à notre prédication ?
17- Ainsi la foi naît de la prédication et la prédication se fait par la parole du Christ.
18- Or je demande : n'auraient-il pas entendu ? Et pourtant
leur voix a retenti par toute la terre
et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde..»
Qu'est devenu André après la Pentecôte ?
https://chretienweb.wordpress.com/2017/11/30/saint-andre-apotre-de-jesus/
La tradition écrite nous en trace le chemin.
Après la Pentecôte, il partit prêcher l’Évangile, aux périples de longs voyages
tout autour des côtes de la mer Noire.
Selon la tradition ecclésiale, ses voyages l’amenèrent
en Mésopotamie,
en Bithynie (côte anatolienne),
à Éphèse,
en Thrace maritime (région entre le Bosphore et le cap Kaliakra),
en Scythie mineure (de Tomis aux bouches du Danube),
en Crimée,
à Byzance
pour se terminer et en Achaïe (région au nord du Péloponnèse),
où il finit crucifié sous l’empereur Néron, à Patras en l’an 62,
et selon la tradition le 30 novembre.
On rapporte que son supplice fut ordonné par le proconsul de la région,
dont saint André avait converti l’épouse et qui lui avait offert l’alternative suivante :
sacrifier aux dieux romains ou mourir sur la croix.
Ayant choisi le martyre, l’apôtre survécut pendant deux jours, durant lesquels il prêcha à la foule,
qui s’indigna et menaça le proconsul de mort.
Celui-ci ordonna donc à le faire descendre de la croix, mais on ne put le délier et le saint mourut dans une grande lumière.
Jacques de Voragine, La Légende dorée, Bibliothèque de la Pléiade...
Ayant fait le tour de la mer Noire, saint André est considéré comme
le saint patron de l’Église roumaine et celui de la Marine russe, etc
Les Actes de son martyre nous dit qu'il s'écria, lorsqu'il aperçut de loin la croix :
''Ô bonne croix qui tires ta beauté des membres dits
Seigneur, croix longtemps désirée, ardemment aimée,
et cherchée sans relâche, tu es enfin prête à mes désirs.''
André est le patron de le l'Église de Constantinople,
où son corps fut transporté,
Son « chef» (sa tête)., qui avait été déposé auprès du tombeau de saint Pierre au Vatican,
a été rendu aux chrétiens orientaux en 1965 par le pape Paul VI.
Puissent les deux frères Pierre et André
aider les frères séparés à retrouver la parfaite communion !
C'est aussi le 30 novembre qu'il est fêté dans l'Église orthodoxe.
lien https://gloria.tv/post/Qovb6DuB9JDp2jaabJYSfNDFt
-
30 novembre–
saint André Apôtre (fête)-
née - 62 30 novembre
--lectures : - Romains 10 : 9-18; Matthieu 4 : 18-22-
-bréviaire : - De la 1ère lettre de saint Paul aux Corinthiens 1 : 18—2 : 5
-Nous prêchons un Messie crucifié.
- --- -- Homélie de saint Jean Chrysostome
sur l’Évangile de Jean. Nous avons trouvé le Messie.
-----
André, originaire de Bethsaïde de Galilée, frère de Simon-Pierre, fils de Jonas, disciple de Jean Baptiste,
duquel il entend un jour les paroles: Voici l'Agneau de Dieu.
C'est Jean l'Évangéliste qui rapporte ce fait,
Jean 1
«29- Le lendemain, il voit Jésus venir vers lui et il dit : " Voici l'agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde.
J30- C'est de lui que j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui est passé devant moi parce qu'avant moi il était.
31- Et moi, je ne le connaissais pas ; mais c'est pour qu'il fût manifesté à Israël que je suis venu baptisant dans l'eau. "
32- Et Jean (Baptiste) rendit témoignage en disant : " J'ai vu l'Esprit descendre, tel une colombe venant du ciel, et demeurer sur lui.»
qu'il relate, parce qu'il était l'un des disciples présents près du Jourdain ce jour là avec son compagnon André,
tous deux disciples du Baptiste.
André fut donc le premier disciples appelé qui courut rapidement
prévenir son frère Pierre pour lui partager cette Bonne Nouvelle.
En cet heureux partage, il est donc le premier à l'Annoncer, son cœur ayant été
préparé par le Précurseur-enseignant duquel il était disciple....
Nous avons trouvé le Messie.
Plus d'un mois plus tard, Jésus ayant quitté le désert de la tentation, ses premières rencontres ayant eu lieu, les premiers appels se produiront.
Matthieu 4
«18- Comme il cheminait sur le bord de la mer de Galilée, il vit deux frères,
Simon, appelé Pierre, et André son frère, qui jetaient l'épervier dans la mer ;
car c'étaient des pêcheurs.
19- Et il leur dit : " Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d'hommes. "
20- Eux, aussitôt, laissant les filets, le suivirent.
21- Et avançant plus loin, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée,
et Jean son frère, dans leur barque, avec Zébédée leur père,
en train d'arranger leurs filets ; et il les appela.
22- Eux, aussitôt, laissant la barque et leur père, le suivirent..»
Ils reçoivent les premiers enseignements qui les préparent à la prédication.
Paul dans la première lecture, nous parle que leur cri va retentir par toute la terre.
Cette nouvelle-là ne se dit pas, elle se crie.
Romains 10
«14- Mais comment l'invoquer sans d'abord croire en lui ?
Et comment croire sans d'abord l'entendre ? Et comment entendre sans prédicateur ?
15- Et comment prêcher sans être d'abord envoyé ? selon le mot de l'Écriture :
Qu'ils sont beaux les pieds des messagers de bonnes nouvelles !
16- Mais tous n'ont pas obéi à la Bonne Nouvelle. Car Isaïe l'a dit : Seigneur, qui a cru à notre prédication ?
17- Ainsi la foi naît de la prédication et la prédication se fait par la parole du Christ.
18- Or je demande : n'auraient-il pas entendu ? Et pourtant
leur voix a retenti par toute la terre
et leurs paroles jusqu'aux extrémités du monde..»
Qu'est devenu André après la Pentecôte ?
https://chretienweb.wordpress.com/2017/11/30/saint-andre-apotre-de-jesus/
La tradition écrite nous en trace le chemin.
Après la Pentecôte, il partit prêcher l’Évangile, aux périples de longs voyages
tout autour des côtes de la mer Noire.
Selon la tradition ecclésiale, ses voyages l’amenèrent
en Mésopotamie,
en Bithynie (côte anatolienne),
à Éphèse,
en Thrace maritime (région entre le Bosphore et le cap Kaliakra),
en Scythie mineure (de Tomis aux bouches du Danube),
en Crimée,
à Byzance
pour se terminer et en Achaïe (région au nord du Péloponnèse),
où il finit crucifié sous l’empereur Néron, à Patras en l’an 62,
et selon la tradition le 30 novembre.
On rapporte que son supplice fut ordonné par le proconsul de la région,
dont saint André avait converti l’épouse et qui lui avait offert l’alternative suivante :
sacrifier aux dieux romains ou mourir sur la croix.
Ayant choisi le martyre, l’apôtre survécut pendant deux jours, durant lesquels il prêcha à la foule,
qui s’indigna et menaça le proconsul de mort.
Celui-ci ordonna donc à le faire descendre de la croix, mais on ne put le délier et le saint mourut dans une grande lumière.
Jacques de Voragine, La Légende dorée, Bibliothèque de la Pléiade...
Ayant fait le tour de la mer Noire, saint André est considéré comme
le saint patron de l’Église roumaine et celui de la Marine russe, etc
Les Actes de son martyre nous dit qu'il s'écria, lorsqu'il aperçut de loin la croix :
''Ô bonne croix qui tires ta beauté des membres dits
Seigneur, croix longtemps désirée, ardemment aimée,
et cherchée sans relâche, tu es enfin prête à mes désirs.''
André est le patron de le l'Église de Constantinople,
où son corps fut transporté,
Son « chef» (sa tête)., qui avait été déposé auprès du tombeau de saint Pierre au Vatican,
a été rendu aux chrétiens orientaux en 1965 par le pape Paul VI.
Puissent les deux frères Pierre et André
aider les frères séparés à retrouver la parfaite communion !
C'est aussi le 30 novembre qu'il est fêté dans l'Église orthodoxe.
lien https://gloria.tv/post/Qovb6DuB9JDp2jaabJYSfNDFt
-
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Date d'inscription : 26/02/2019
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Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de décembre -
3 décembre–
saint François-Xavier (mémoire)-
né 1506 - 1552 3 décembre
--lectures : - Isaïe 60: 1-9; Marc 16: 15-20 -
-bréviaire : -
- --- -- Homélie de saint François -Xavier à saint Ignace (1542 et 1544)
-patron des missions catholiques-
-----
C’est à Paris, où il fait ses études, que François fait la connaissance
de saint Ignace de Loyola (né 1491- 1556 fête 31 juillet) ,
au cours de ses jeunes années. Il était une quinzaine d'années plus jeune....
Cette rencontre va transformer sa vie.
Né en 1506 au château de Xavier dans le royaume de Navarre,
François avait mené jusque-là une existence chrétienne assez tiède.
En 1534, il se joint au petit groupe qui formera le noyau de la célèbre Compagnie de Jésus.
Il étudie alors la théologie et est ordonné prêtre en 1537.
Commence alors pour lui une carrière missionnaire exceptionnelle.
Le roi du Portugal demande au fondateur de, la Compagnie des hommes pour évangéliser l'Inde portugaise.
À la proposition d'Ignace, François-Xavier répond : ''Eh bien, en avant, me voici !''
Pendant dix ans environ, il va parcourir près de cent mille kilomètres.
L'Inde, Ceylan, les Moluques
et le Japon
-ouvrir avec le lien vie de saint François-Xavier
vont remplir son champ d'apostolat.
Il catéchise, il convertit, il baptise, il prêche comme l'avaient fait les Apôtres,
il répand le message de l'amour de Dieu pour les hommes par des gestes et des œuvres aux signes concrets.
Un peuple de moisson immense attend, espère la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ,
et les ouvriers sont si peu nombreux.
François-Xavier adresse des lettres émouvantes à saint Ignace
qui attireront de nombreuses vocations vers la mission lointaine.
Il écrit: «Des foules manquent de devenir chrétiennes faute d'hommes
qui se consacrent à la tâche de les instruire »....
François avait entendu lui-même l'appel de Jésus ; cela ne lui suffit pas,
tant qu'il ne trouvât plus d'ouvriers à la moisson.
C'est au Japon qu'il prend conscience de la nécessité de pénétrer en Chine.
Cet immense empire exerce une grande influence sur les pays qui l'entourent.
Sa conversion, pense-t-il, entraînerait le passage au christianisme de toute l'Asie.
Il part donc avec deux religieux et un Chinois devenu chrétien qui lui servira d'interprète.
Mais il meurt, épuisé, avant d'avoir pu réaliser son projet, dans la nuit du 2 au 3 décembre 1552.
François-Xavier est devenu patron des missions catholiques.
Il a donné au monde un témoignage de foi qui va jusqu'au don total de la vie.
Il est l'une des gloires de la Compagnie de Jésus.
3 décembre–
saint François-Xavier (mémoire)-
né 1506 - 1552 3 décembre
--lectures : - Isaïe 60: 1-9; Marc 16: 15-20 -
-bréviaire : -
- --- -- Homélie de saint François -Xavier à saint Ignace (1542 et 1544)
-patron des missions catholiques-
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C’est à Paris, où il fait ses études, que François fait la connaissance
de saint Ignace de Loyola (né 1491- 1556 fête 31 juillet) ,
au cours de ses jeunes années. Il était une quinzaine d'années plus jeune....
Cette rencontre va transformer sa vie.
Né en 1506 au château de Xavier dans le royaume de Navarre,
François avait mené jusque-là une existence chrétienne assez tiède.
En 1534, il se joint au petit groupe qui formera le noyau de la célèbre Compagnie de Jésus.
Il étudie alors la théologie et est ordonné prêtre en 1537.
Commence alors pour lui une carrière missionnaire exceptionnelle.
Le roi du Portugal demande au fondateur de, la Compagnie des hommes pour évangéliser l'Inde portugaise.
À la proposition d'Ignace, François-Xavier répond : ''Eh bien, en avant, me voici !''
Pendant dix ans environ, il va parcourir près de cent mille kilomètres.
L'Inde, Ceylan, les Moluques
et le Japon
-ouvrir avec le lien vie de saint François-Xavier
vont remplir son champ d'apostolat.
Il catéchise, il convertit, il baptise, il prêche comme l'avaient fait les Apôtres,
il répand le message de l'amour de Dieu pour les hommes par des gestes et des œuvres aux signes concrets.
Un peuple de moisson immense attend, espère la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ,
et les ouvriers sont si peu nombreux.
François-Xavier adresse des lettres émouvantes à saint Ignace
qui attireront de nombreuses vocations vers la mission lointaine.
Il écrit: «Des foules manquent de devenir chrétiennes faute d'hommes
qui se consacrent à la tâche de les instruire »....
- Lettres de François-Xavier à saint Ignace (1542 et 1544):
« Nous sommes allés à des villages de néophytes, baptisés voici peu d’années.
Cette région n’est absolument pas habitée par les Portugais,
car elle est très stérile et très pauvre.
Les chrétiens indigènes, privés de prêtres, ne savent rien, sinon qu’ils sont chrétiens.
Il n’y a personne pour leur célébrer les sacrements ;
personne pour leur enseigner le Symbole, le Pater, l’Ave Maria, ni les commandements de Dieu.
Depuis que je suis venu ici, je n’ai pas arrêté :
je parcourais activement les villages, je baptisais tous les enfants qui ne l’avaient pas encore été.
Aussi ai-je régénéré un nombre immense de bébés qui, comme on dit,
ne savaient pas distinguer leur droite de leur gauche.
Quant aux enfants, ils ne me laissaient ni réciter l’office divin, ni manger ni me reposer
tant que je ne leur avais pas enseigné une prière.
Alors j’ai commencé à saisir que le royaume des cieux appartient à ceux qui leur ressemblent.
Aussi, comme je ne pouvais sans impiété repousser une requête aussi pieuse,
en commençant par la confession de foi au Père, au Fils et à l’Esprit Saint,
je leur inculquais
le Symbole des Apôtres,
le Pater noster
et l’Ave Maria.
J’ai remarqué qu’ils étaient très doués ; s’il y avait quelqu’un pour les former à la foi chrétienne,
je suis sûr qu’ils deviendraient de très bons chrétiens.
Dans ce pays, quantité de gens ne sont pas chrétiens
uniquement parce qu’il n’y a personne aujourd’hui pour en faire des chrétiens.
J’ai très souvent eu l’idée de parcourir toutes les universités d’Europe,
et d’abord celle de Paris, pour hurler partout d’une manière folle
et pousser ceux qui ont plus de doctrine que de charité, en leur disant :
''Hélas, quel nombre énorme d’âmes, exclu du ciel par votre faute, s’engouffre dans l’enfer ! »
De même qu’ils se consacrent aux belles-lettres, s’ils pouvaient seulement se consacrer aussi à cet apostolat,
afin de pouvoir rendre compte à Dieu de leur doctrine et des talents qui leur ont été confiés !
Beaucoup d’entre eux, bouleversés par cette pensée, aidés par la méditation des choses divines,
s’entraîneraient à écouter ce que le Seigneur dit en eux et, en rejetant leurs ambitions
et leurs affaires humaines, ils se soumettraient tout entiers, définitivement, à la volonté et au décret de Dieu.
Oui, ils crieraient du fond du cœur :
‘’Seigneur, me voici ; que veux-tu que je fasse ?
Envoie-moi n’importe où tu voudras, même jusque dans les Indes’’. »
François avait entendu lui-même l'appel de Jésus ; cela ne lui suffit pas,
tant qu'il ne trouvât plus d'ouvriers à la moisson.
C'est au Japon qu'il prend conscience de la nécessité de pénétrer en Chine.
Cet immense empire exerce une grande influence sur les pays qui l'entourent.
Sa conversion, pense-t-il, entraînerait le passage au christianisme de toute l'Asie.
Il part donc avec deux religieux et un Chinois devenu chrétien qui lui servira d'interprète.
Mais il meurt, épuisé, avant d'avoir pu réaliser son projet, dans la nuit du 2 au 3 décembre 1552.
François-Xavier est devenu patron des missions catholiques.
Il a donné au monde un témoignage de foi qui va jusqu'au don total de la vie.
Il est l'une des gloires de la Compagnie de Jésus.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de décembre -
7 décembre–
saint Ambroise (mémoire)-
Docteur de l'Église
né v 339 - 397 4 avril
--lectures : -1 Corinthiens 4: 1-5; Luc 22: 24-30 -
-bréviaire : -
- --- --Lettre de saint Ambroise à Constance
--
-----
Saint Ambroise mourut le samedi saint 4 avril 397.
Comme le 4 avril tombe souvent dans les fêtes pascales,
on célèbre la mémoire du grand évêque de Milan
et docteur de l’Église
le 7 décembre, qui fut
la date de son ordination épiscopale.
------------------
Ambroise de Milan (nommé de Milan, lieu de son épiscopat)
ou Aurelius Ambrosius ou saint Ambroise,
est né à Trèves --------((aujourd’hui en Allemagne)...
Il a été évêque de Milan de 374 à 397.
Docteur de l'Église, il est l'un des quatre Pères de l'Église d'Occident,
avec saint Augustin, (Ambroise aida à sa conversion et le baptisa)
(fête 28 août né 332 - 381 27 août à Ostie) –
saint Jérôme de Stridon
( fête 30 septembre né v 347 (340) - 420 30 septembre ) –
et saint Grégoire le Grand.
(fête 3 septembre né v 540- 604 12 mars ) –
https://youtu.be/YR7l8WLXuGE
-----------------------------------
La vocation (appel de Dieu) peut prendre
les chemins les plus surprenants pour être entendue.
Au 4e siècle, à Milan, alors que la succession
épiscopale (par un évêque arien) faisait redouter des troubles, la Providence veille sur son Église.
Bien qu'il soit né à Trêves (vers 339), où son père était préfet du prétoire,
Ambroise est un Romain par toute sa culture.
Il avait fait à Rome des études juridiques,
qui devaient le conduire aux plus hautes charges.
C'est ainsi qu'il se trouvait consulaire à Milan
quand il fut envoyé à Milan (comme juge)
pour ramener la paix au sein du peuple agité lors de l’élection d’un nouvel évêque,
en remplacement de l'évêque arien Auxence (374).
Ambroise à cette épique que catéchumène.
Prenant la parole, il intercéda pour la paix, si bien qu'un enfant dans la foule,
commença à clamer ‘’Ambroise, évêque’’, et la foule entonnant
se mit à se faire entendre d’une seule voix-:
« Ambroise évêque ! »
Cette élection surprise fut ratifiée par les membres du clergé
et l'empereur lui-même, comme venant de l'Esprit Saint.
Ambroise, le seul à ne pas la désirer, tenta d'échapper à cette charge inattendu...
Il finit par accepter.
N’étant que catéchumène il recut en 8 jours :
Le baptême 30 novembre 374 ;
Ordonné prêtre ; puis consacré évêque 7 décembre .
Cet évêque et docteur de l'Église, s'inscrivit dans la lignée des grands et intrépides pontifes.
Il dut affronter l'empereur lorsque la vérité de l'Évangile était en cause.
Défenseur de la sainte et saine doctrine, il lutta comme tant d'autres contre l'arianisme,
« dont les partisans étaient alors soutenus par l'impératrice Justine.
Il amena l'empereur Théodose à faire pénitence publique
suite à l’odieux massacre à Thessalonique. (l’empereur alors était Théodose 1er 379- 395)
Il joua un rôle important dans la conversion de saint Augustin.
Baptême de saint Augustin par saint Ambroise
Celui dont on a pu dire qu'il fut un- second pape, a pourtant écrit, en s'adressant à Dieu :
« Je savais que je n'étais pas digne d'être appelé à cette charge.
C'est par la grâce que je suis ce que je suis.
Et je suis sans aucun doute le moindre de tous les évêques,
et la plus pauvre en mérite.»
Une humilité non feinte, à laquelle les textes de la liturgie sont bien adaptés.
Lui, placé au-dessus des autres, s'est servi au maximum de sa situation pour servir ses frères.
Il fut l'intendant des mystères de Dieu.
Il enrichit la liturgie en y introduisant des hymnes.
Familier de l'Écriture Sainte, il nous propose encore la manne qu'elle recèle,
en nous incitant à ne pas dédaigner l'Ancien Testament
dont l'aide est précieuse pour comprendre le Nouveau.
Il mourut dans la nuit de la Vigile pascale de l'année 397.
Il est également fêté le 7 décembre dans l'Église orthodoxe.
---------------
sera complété dans quelques minutes
7 décembre–
saint Ambroise (mémoire)-
Docteur de l'Église
né v 339 - 397 4 avril
--lectures : -1 Corinthiens 4: 1-5; Luc 22: 24-30 -
-bréviaire : -
- --- --Lettre de saint Ambroise à Constance
--
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Saint Ambroise mourut le samedi saint 4 avril 397.
Comme le 4 avril tombe souvent dans les fêtes pascales,
on célèbre la mémoire du grand évêque de Milan
et docteur de l’Église
le 7 décembre, qui fut
la date de son ordination épiscopale.
------------------
Ambroise de Milan (nommé de Milan, lieu de son épiscopat)
ou Aurelius Ambrosius ou saint Ambroise,
est né à Trèves --------((aujourd’hui en Allemagne)...
Il a été évêque de Milan de 374 à 397.
Docteur de l'Église, il est l'un des quatre Pères de l'Église d'Occident,
avec saint Augustin, (Ambroise aida à sa conversion et le baptisa)
(fête 28 août né 332 - 381 27 août à Ostie) –
saint Jérôme de Stridon
( fête 30 septembre né v 347 (340) - 420 30 septembre ) –
et saint Grégoire le Grand.
(fête 3 septembre né v 540- 604 12 mars ) –
https://youtu.be/YR7l8WLXuGE
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La vocation (appel de Dieu) peut prendre
les chemins les plus surprenants pour être entendue.
Au 4e siècle, à Milan, alors que la succession
épiscopale (par un évêque arien) faisait redouter des troubles, la Providence veille sur son Église.
Bien qu'il soit né à Trêves (vers 339), où son père était préfet du prétoire,
Ambroise est un Romain par toute sa culture.
Il avait fait à Rome des études juridiques,
qui devaient le conduire aux plus hautes charges.
C'est ainsi qu'il se trouvait consulaire à Milan
quand il fut envoyé à Milan (comme juge)
pour ramener la paix au sein du peuple agité lors de l’élection d’un nouvel évêque,
en remplacement de l'évêque arien Auxence (374).
Ambroise à cette épique que catéchumène.
Prenant la parole, il intercéda pour la paix, si bien qu'un enfant dans la foule,
commença à clamer ‘’Ambroise, évêque’’, et la foule entonnant
se mit à se faire entendre d’une seule voix-:
« Ambroise évêque ! »
Cette élection surprise fut ratifiée par les membres du clergé
et l'empereur lui-même, comme venant de l'Esprit Saint.
Ambroise, le seul à ne pas la désirer, tenta d'échapper à cette charge inattendu...
Il finit par accepter.
N’étant que catéchumène il recut en 8 jours :
Le baptême 30 novembre 374 ;
Ordonné prêtre ; puis consacré évêque 7 décembre .
Cet évêque et docteur de l'Église, s'inscrivit dans la lignée des grands et intrépides pontifes.
Il dut affronter l'empereur lorsque la vérité de l'Évangile était en cause.
Défenseur de la sainte et saine doctrine, il lutta comme tant d'autres contre l'arianisme,
« dont les partisans étaient alors soutenus par l'impératrice Justine.
Il amena l'empereur Théodose à faire pénitence publique
suite à l’odieux massacre à Thessalonique. (l’empereur alors était Théodose 1er 379- 395)
Il joua un rôle important dans la conversion de saint Augustin.
Baptême de saint Augustin par saint Ambroise
Celui dont on a pu dire qu'il fut un- second pape, a pourtant écrit, en s'adressant à Dieu :
« Je savais que je n'étais pas digne d'être appelé à cette charge.
C'est par la grâce que je suis ce que je suis.
Et je suis sans aucun doute le moindre de tous les évêques,
et la plus pauvre en mérite.»
Une humilité non feinte, à laquelle les textes de la liturgie sont bien adaptés.
Lui, placé au-dessus des autres, s'est servi au maximum de sa situation pour servir ses frères.
Il fut l'intendant des mystères de Dieu.
Il enrichit la liturgie en y introduisant des hymnes.
Familier de l'Écriture Sainte, il nous propose encore la manne qu'elle recèle,
en nous incitant à ne pas dédaigner l'Ancien Testament
dont l'aide est précieuse pour comprendre le Nouveau.
Il mourut dans la nuit de la Vigile pascale de l'année 397.
Il est également fêté le 7 décembre dans l'Église orthodoxe.
---------------
sera complété dans quelques minutes
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
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Points : 5413
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de décembre -
8 décembre–
Immaculée Conception de la Vierge Marie (solennité)-
-
-
-lectures : - Genèse 3 : 9-15, 20; Éphésiens 1 : 3-12; Luc 1 : 26-38-
-bréviaire : - Romains 5 : 12-21 -
- --- -- Prière de saint Anselme à Marie.
--
----
Nous fêtons aujourd'hui le mystère de Marie conçue sans péché.
Le 8 décembre 1854, le pape Pie IX proclamait solennellement
le dogme de l'Immaculée Conception de Marie, Mère de Jésus.
En 1830, la Vierge était apparue à Catherine Labouré, --fête 30 décembre née 1806- 1876--
alors novice chez les Filles de la Charité à Paris, rue du Bac.
Elle lui avait demandé de faire frapper une médaille dont elle lui montra le modèle
(voir notice du 30 décembre).
Il y avait, en haut, ce texte :
Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Plus tard, en 1858, dans la grotte de Lourdes, Bernadette --fête 18 février née 1844- 1879--
entendra «la belle dame » décliner son nom :
« Je suis l'Immaculée Conception ».
L'enfant répétera ce titre de gloire sans même savoir ce que ces mots signifiaient.
Nous fêtons donc, aujourd'hui le mystère de Marie conçue sans péché.
Ainsi, la foi nous dit qu'il y a eu dans notre monde,
où personne absolument n'est sans souillure,
une femme, bien de notre race, totalement pure.
« Dans le premier instant de sa conception (la Mère de Dieu) a été,
par un privilège spécial,
en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain,
préservée de toute souillure du péché originel. »
Tel est l'essentiel du texte dogmatique promulgué par Pie IX.
Ce privilège lui était accordé en vue du rôle
qu'elle était destinée à jouer dans le plan du salut.
La fête de l'Immaculée Conception est très ancienne, le dogme n'a fait que la confirmer.
Vers 750, déjà, nous la trouvons dans l'Église grecque où elle est ainsi nommée :
«La conception de la Très Sainte Mère de Dieu (la Théotokos)
par sainte Anne.»
Aujourd'hui encore elle figure sous ce titre dans le calendrier liturgique orthodoxe,
et elle est célébrée le 9 décembre. Ce n'est qu'au 9e siècle qu'elle passa en Occident.
Au 14e siècle elle existait presque partout.
Marie est la première des rachetés, la nouvelle Ève, compagne inséparable du Nouvel Adam, le Christ.
De nombreux auteurs l'ont célébrée.
La belle prière d'ouverture de la liturgie eucharistique, dit bien ce mystère.
---------------------
Au missel:
-«Sainte Marie Mère de Dieu ».
Dès les premiers siècles, l'Église a formulé
dans sa prière l'essentiel de sa foi concernant la Mère de Jésus
(Concile d'Éphèse en 431).
Mais il fallut ensuite un long temps
pour découvrir peu à peu les merveilles de grâce (A 2),
que contenaient ces mots jaillis spontanément des lèvres du peuple chrétien.
Saint Irénée -- fête 28 juin né v 130- 202 --
avait pressenti l'immaculée conception de Marie, lorsqu'il saluait en elle « la Nouvelle Ève ».
Ce n'est pourtant qu'au 15e siècle que nous voyons l'Église exposer formellement dans sa liturgie :
«Dieu a préparé à son Fils une demeure digne de lui par la conception immaculée de la Vierge », «préservant celle-ci de tout péché par une grâce venant déjà de la mort de ce Fils » (P 1). La formule est d'une telle plénitude qu'elle devait être reprise presque textuellement dans la définition dogmatique du pape Pie IX (1854).
L'Immaculée Conception n'est pas seulement pour Marie la préservation du mal,
elle est plénitude de grâce :
Dieu l'a « comblée de grâce » (Pr),
« enveloppée du manteau de l'innocence » (A I).
Comme son assomption, la conception immaculée de Marie
est fondée sur sa maternité divine (Pr, P 1, A 2).
Comme en son assomption, Marie est, en sa conception immaculée,
l'image anticipée de l'Église :
en elle, Dieu « préfigurait l'Église,
la fiancée sans ride, sans tache, resplendissante de beauté » (Pr),
« sainte et immaculée » (Éphésien 5 : 27).
8 décembre–
Immaculée Conception de la Vierge Marie (solennité)-
-
-
-lectures : - Genèse 3 : 9-15, 20; Éphésiens 1 : 3-12; Luc 1 : 26-38-
-bréviaire : - Romains 5 : 12-21 -
- --- -- Prière de saint Anselme à Marie.
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Nous fêtons aujourd'hui le mystère de Marie conçue sans péché.
Le 8 décembre 1854, le pape Pie IX proclamait solennellement
le dogme de l'Immaculée Conception de Marie, Mère de Jésus.
En 1830, la Vierge était apparue à Catherine Labouré, --fête 30 décembre née 1806- 1876--
alors novice chez les Filles de la Charité à Paris, rue du Bac.
Elle lui avait demandé de faire frapper une médaille dont elle lui montra le modèle
(voir notice du 30 décembre).
Il y avait, en haut, ce texte :
Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous.
Plus tard, en 1858, dans la grotte de Lourdes, Bernadette --fête 18 février née 1844- 1879--
entendra «la belle dame » décliner son nom :
« Je suis l'Immaculée Conception ».
L'enfant répétera ce titre de gloire sans même savoir ce que ces mots signifiaient.
Nous fêtons donc, aujourd'hui le mystère de Marie conçue sans péché.
Ainsi, la foi nous dit qu'il y a eu dans notre monde,
où personne absolument n'est sans souillure,
une femme, bien de notre race, totalement pure.
« Dans le premier instant de sa conception (la Mère de Dieu) a été,
par un privilège spécial,
en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain,
préservée de toute souillure du péché originel. »
Tel est l'essentiel du texte dogmatique promulgué par Pie IX.
Ce privilège lui était accordé en vue du rôle
qu'elle était destinée à jouer dans le plan du salut.
La fête de l'Immaculée Conception est très ancienne, le dogme n'a fait que la confirmer.
Vers 750, déjà, nous la trouvons dans l'Église grecque où elle est ainsi nommée :
«La conception de la Très Sainte Mère de Dieu (la Théotokos)
par sainte Anne.»
Aujourd'hui encore elle figure sous ce titre dans le calendrier liturgique orthodoxe,
et elle est célébrée le 9 décembre. Ce n'est qu'au 9e siècle qu'elle passa en Occident.
Au 14e siècle elle existait presque partout.
Marie est la première des rachetés, la nouvelle Ève, compagne inséparable du Nouvel Adam, le Christ.
De nombreux auteurs l'ont célébrée.
La belle prière d'ouverture de la liturgie eucharistique, dit bien ce mystère.
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Au missel:
-«Sainte Marie Mère de Dieu ».
Dès les premiers siècles, l'Église a formulé
dans sa prière l'essentiel de sa foi concernant la Mère de Jésus
(Concile d'Éphèse en 431).
Mais il fallut ensuite un long temps
pour découvrir peu à peu les merveilles de grâce (A 2),
que contenaient ces mots jaillis spontanément des lèvres du peuple chrétien.
Saint Irénée -- fête 28 juin né v 130- 202 --
avait pressenti l'immaculée conception de Marie, lorsqu'il saluait en elle « la Nouvelle Ève ».
Ce n'est pourtant qu'au 15e siècle que nous voyons l'Église exposer formellement dans sa liturgie :
«Dieu a préparé à son Fils une demeure digne de lui par la conception immaculée de la Vierge », «préservant celle-ci de tout péché par une grâce venant déjà de la mort de ce Fils » (P 1). La formule est d'une telle plénitude qu'elle devait être reprise presque textuellement dans la définition dogmatique du pape Pie IX (1854).
L'Immaculée Conception n'est pas seulement pour Marie la préservation du mal,
elle est plénitude de grâce :
Dieu l'a « comblée de grâce » (Pr),
« enveloppée du manteau de l'innocence » (A I).
Comme son assomption, la conception immaculée de Marie
est fondée sur sa maternité divine (Pr, P 1, A 2).
Comme en son assomption, Marie est, en sa conception immaculée,
l'image anticipée de l'Église :
en elle, Dieu « préfigurait l'Église,
la fiancée sans ride, sans tache, resplendissante de beauté » (Pr),
« sainte et immaculée » (Éphésien 5 : 27).
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Messages : 3406
Points : 5413
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
Fonction:
Province:
Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de décembre -
9 décembre–
saint Pierre Fourier ( )-
né 1565 - 1640 9 décembre
--lectures : --
-bréviaire : -
- --- -- -
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-----
-ordonné prêtre 25 février 1589 ;
Béatifié le 29 janvier 1730 par le pape Benoît XIII ;
et canonisé le 27 mai 1897 par le pape Léon XIII,
----------------------------------------------------
- prêtre catholique et religieux augustin lorrain -
--------------------.
-sa devise :
Obesse nemini, omnibus prodesse (ne nuire à personne, être utile à tous).
---------------
-étudie chez les jésuites;
-cependant il entra chez les chanoines réguliers de St-Augustin;
-contemporain de saint François de Sales fête 24 janvier né 1562- 1622;
de saint Vincent de Paul fête 27 septembre né 1581- 1660;
-(des premières décennies du schisme de Martin Luther1483-1546)-
Pierre Fourier, né en Lorraine à Mirecourt le 30 novembre 1565, dans le diocèse de Toul,
Il étudia chez les jésuites de Pont-à-Mousson, --à partir de 1578 (il a 14 ans)--
où il fut un brillant élève.
Cependant, lorsqu'il entendit l'appel à se donner à Dieu dans le sacerdoce,
ce n'est pas dans la Compagnie de Jésus qu'il entra.
Il frappa (en 1585) à la porte d'une maison de chanoines réguliers de St-Augustin, par ailleurs décadente.
Peut-être Dieu le voulait-il là pour qu'il œuvre à la réforme de cette communauté.
Il y travailla effectivement. Dieu seul sait quels fruits il contribua à faire produire.
Alors jeune et fervent chanoine, il fut nommé par son supérieur curé d'une paroisse.
On lui avait donné le choix entre plusieurs cures.
Il choisit celle qui était réputée être ''mal catholique et de mauvaise moeurs''...
Mattaincourt : En 1597, il devient curé de Mattaincourtnote (Vosges) ,
paroisse où résident de nombreux foyers protestants
et considéré par les autorités catholiques comme un village déchristianisé,
dont il reste le curé jusqu'à sa mort en 1640.
Il 's'y dépensa sans compter. Il y fit merveille, et son dévouement
n'est pas sans faire penser au curé d'Ars.
Mais le zèle n'est rien s'il n'est pas motivé par la charité.
Pierre Fourier dira plus tard :
«Vous ne pourrez jamais savoir à quel point un curé aime ses paroissiens
si vous ne l'êtes vous-mêmes.»
En effet, dans sa paroisse, il ne fut pas qu'occupé des affaires courantes.
Il créa surtout des œuvres d'assistance aux plus pauvres.
La plus célèbre est la fondation,
avec Alix Le Clerc (qui sera béatifiée en 1947… ) fête le 9 janvier- né 1576- 1622
-bienheureuse Alix Leclerc fonde avec Pierre Fourier
un ordre religieux d'enseignantes,
la congrégation de Notre-Dame. Elle est béatifiée en 1947 par Pie XII.
Souvent, au cours de l'histoire de l'Église, nous voyons des couples suscités par Dieu
pour une œuvre commune. Or, celui-ci fut assez étonnant :
la collaboration de Pierre Fourier et d'Alix le Clerc connut des heurts,
des incompréhensions, des orages, et même une certaine dureté.
–cela fait partie aussi de la sainteté afin de permettre de clarifier au mieux
les inspirations divines pour une meilleure réalisation;
TOUT EST GRÂCE POUR LES SAINTS et ils le comprennent ainsi
afin d’éprouver leur humilité, l’endurance et la persévérance de chacun
sans lesquelles les grandes œuvres n’arrivent pas aux bénéfice escompté--
On n'oserait parler d'amitié entre eux,
comme il en fut par exemple entre Marguerite-Marie et le Père La Colombière.
Les relations entre saints ne sont pas toujours, ici-bas, paradisiaques !
Le zèle de Pierre Fourier dépassa aussi le cadre de sa paroisse.
Il prêcha des missions.
À la demande de l'évêque de Toul,
il reprit la tâche qu'il avait commencée dans sa jeunesse
: redonner vie à sa communauté de chanoines réguliers.
Les dernières années de son existence furent attristées
par des difficultés avec le cardinal de Richelieu.
Exilé par celui-ci, il mourut le 9 décembre 1640,
en acceptant cette épreuve de grand cœur. Tout est grâce pour les saints !
------------------------
À suivre.
9 décembre–
saint Pierre Fourier ( )-
né 1565 - 1640 9 décembre
--lectures : --
-bréviaire : -
- --- -- -
--
-----
-ordonné prêtre 25 février 1589 ;
Béatifié le 29 janvier 1730 par le pape Benoît XIII ;
et canonisé le 27 mai 1897 par le pape Léon XIII,
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- prêtre catholique et religieux augustin lorrain -
--------------------.
-sa devise :
Obesse nemini, omnibus prodesse (ne nuire à personne, être utile à tous).
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-étudie chez les jésuites;
-cependant il entra chez les chanoines réguliers de St-Augustin;
-contemporain de saint François de Sales fête 24 janvier né 1562- 1622;
de saint Vincent de Paul fête 27 septembre né 1581- 1660;
-(des premières décennies du schisme de Martin Luther1483-1546)-
Pierre Fourier, né en Lorraine à Mirecourt le 30 novembre 1565, dans le diocèse de Toul,
Il étudia chez les jésuites de Pont-à-Mousson, --à partir de 1578 (il a 14 ans)--
où il fut un brillant élève.
Cependant, lorsqu'il entendit l'appel à se donner à Dieu dans le sacerdoce,
ce n'est pas dans la Compagnie de Jésus qu'il entra.
Il frappa (en 1585) à la porte d'une maison de chanoines réguliers de St-Augustin, par ailleurs décadente.
Peut-être Dieu le voulait-il là pour qu'il œuvre à la réforme de cette communauté.
Il y travailla effectivement. Dieu seul sait quels fruits il contribua à faire produire.
Alors jeune et fervent chanoine, il fut nommé par son supérieur curé d'une paroisse.
On lui avait donné le choix entre plusieurs cures.
Il choisit celle qui était réputée être ''mal catholique et de mauvaise moeurs''...
Mattaincourt : En 1597, il devient curé de Mattaincourtnote (Vosges) ,
paroisse où résident de nombreux foyers protestants
et considéré par les autorités catholiques comme un village déchristianisé,
dont il reste le curé jusqu'à sa mort en 1640.
Il 's'y dépensa sans compter. Il y fit merveille, et son dévouement
n'est pas sans faire penser au curé d'Ars.
Mais le zèle n'est rien s'il n'est pas motivé par la charité.
Pierre Fourier dira plus tard :
«Vous ne pourrez jamais savoir à quel point un curé aime ses paroissiens
si vous ne l'êtes vous-mêmes.»
En effet, dans sa paroisse, il ne fut pas qu'occupé des affaires courantes.
Il créa surtout des œuvres d'assistance aux plus pauvres.
La plus célèbre est la fondation,
avec Alix Le Clerc (qui sera béatifiée en 1947… ) fête le 9 janvier- né 1576- 1622
-bienheureuse Alix Leclerc fonde avec Pierre Fourier
un ordre religieux d'enseignantes,
la congrégation de Notre-Dame. Elle est béatifiée en 1947 par Pie XII.
Souvent, au cours de l'histoire de l'Église, nous voyons des couples suscités par Dieu
pour une œuvre commune. Or, celui-ci fut assez étonnant :
la collaboration de Pierre Fourier et d'Alix le Clerc connut des heurts,
des incompréhensions, des orages, et même une certaine dureté.
–cela fait partie aussi de la sainteté afin de permettre de clarifier au mieux
les inspirations divines pour une meilleure réalisation;
TOUT EST GRÂCE POUR LES SAINTS et ils le comprennent ainsi
afin d’éprouver leur humilité, l’endurance et la persévérance de chacun
sans lesquelles les grandes œuvres n’arrivent pas aux bénéfice escompté--
On n'oserait parler d'amitié entre eux,
comme il en fut par exemple entre Marguerite-Marie et le Père La Colombière.
Les relations entre saints ne sont pas toujours, ici-bas, paradisiaques !
Le zèle de Pierre Fourier dépassa aussi le cadre de sa paroisse.
Il prêcha des missions.
À la demande de l'évêque de Toul,
il reprit la tâche qu'il avait commencée dans sa jeunesse
: redonner vie à sa communauté de chanoines réguliers.
Les dernières années de son existence furent attristées
par des difficultés avec le cardinal de Richelieu.
Exilé par celui-ci, il mourut le 9 décembre 1640,
en acceptant cette épreuve de grand cœur. Tout est grâce pour les saints !
------------------------
À suivre.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de décembre -
10 décembre– pape saint Grégoire III - ()-
né 690 - 741 –
- -
-moine bénédictin-
-90e pape 731-741;
-------------------------------
-surtout connu pour sa lutte contre l'iconoclasme-
-contemporain de notre saint du 4 décembre,
( notice précédemment ) saint Jean Damascène
-docteur de l'Église
( né 675 - 749) –
qui lutta contre plusieurs hérésies,
en particulier l'iconoclasme soutenu par l'empereur de Constantinople -
-Léon II l’Isaurien : né 680-741
est un empereur byzantin de 717 à 741...
À la suite de l'édit contre les icônes promulgué en 731 par l'empereur byzantin Léon III,
Grégoire III préside un synode au Vatican ;
193 évêques y participent. Ils condamnent l'iconoclasme.
L'une des plus importantes résolutions du synode consiste à excommunier
ceux qui défigurent l'icône du Christ, de la Vierge Marie, des apôtres et des saints.
Bref-quelques données sur cette crise iconoclaste:
La période iconoclaste en provenance de l’Empire byzantin est dite « querelle iconoclaste » ou « querelle des images »);
c' est une période qui s’étend de 726 à 843.
Une centaine d’années, les empereurs byzantins iconoclastes interdisaient le culte des icônes
et ordonnaient la destruction systématique des images représentant le Christ, la Vierge Marie,
les saints, ainsi que les mosaïques ornant les murs des églises, d’images peintes ou d’enluminures de livres.
Les fanatiques n'en demandaient pas plus pour se mettre à exécuter leur destruction:
on comprend bien que des confrontations s'ensuivirent...
-----
Grégoire le Grand s'était prononcé que la vocation des représentation iconographiques:
« Les images sont aux illettrés ce que l’Écriture est aux clercs,
en voyant les images, les illettrés comprendront l’Écriture. »
-------
Sur le plan extérieur l’empire fait face aux invasions des Arabes et des Bulgares.
Sur le plan religieux, elle constitue le prolongement de diverses hérésies
survenues au cours des siècles précédents concernant la nature du Christ.
-----
Cette crise se déroule en deux étapes.
Au cours de la première, de 723 à 775,
les empereurs Léon III l'Isaurien et son fils Constantin V adoptèrent une attitude
de plus en plus intransigeante et violente à l’endroit du culte des images.
Le règne de l’impératrice Irène marqua une accalmie passagère qui se termina
avec l’arrivée au pouvoir de Léon V l'Arménien.
Son règne fut marqué par une persécution plus féroce quoique celle de Constantin V le fut davantage.
Son successeur, Michel II, inaugure une politique plus conciliante
qui coïncide avec l’éloignement de la menace que faisaient planer les Arabes (de grands persécuteurs contre la dévotion aux images)
sur l’existence de l’empire.
Elle se termina officiellement (mais non définitivement) lorsque l’impératrice Théodora réunit un synode en 843
qui confirma la légitimité du synode i de 787.
Ce n'est pas terminé:
quoique le concile œcuménique à Nicée en 787 se prononce, rétablit la vénération des icônes et des reliques
et prit une série de mesures pour le rétablissement de la vie normale dans l'Eglise.
Le parti adverse-toujours présent à tout ce qui est universellement proclamé pour faire survivre le sectarisme-
n'accepta pas la vérité solennellement proclamée ; et 27 ans après,
c'est là qu'à la faveur d'un nouvel empereur Léon V, la persécution reprit.
--------------------------
---------------------
Grégoire III était d'origine syrienne.
Ce que nous savons de ce prêtre cultivé avant son élection au siège de Rome,
ne satisfait guère la curiosité.
L'histoire en a peu parlé faute de documents…
Cependant le plus important nous est dit : il était connu pour sa charité, certes,.
mais eut fort à faire en tant que souverain temporel qui fait avancer l'Église quoiqu'il
subit des échecs dans ce domaine :
des problèmes politiques,
l'invasion des Lombards,
l'avaient amené à solliciter l'aide de Charles Martel, qui ne put répondre, mais que
cependant, cette démarche commença à établir des liens importants entre l'Église et les Francs.
Grégoire s'imposa surtout comme chef spirituel.
Nous lui devons cette grande entreprise de faire peindre
des fresques dans les basiliques romaines,
en particulier à Saint-Pierre de Rome,
afin de promouvoir la vénération des icones et des œuvres religieuses,
en réaction contre l'iconoclasme.
Il exerça son pontificat au temps de saint Boniface, -- fête 5 juin né v 680 - 754
ce grand missionnaire martyr, apôtre de la Germanie.
Il suivit de près son activité pastorale,
donnant des directives et des conseils pour l'organisation de l'Église de ces contrées,
où le paganisme était tenace et virulent.
Il permit à Boniface de réunir les évêques de Germanie à périodes régulières ;
c'était le début- avant la lettre- (geste universel concertant)
la conférence épiscopale.
Le travail missionnaire fut d'autant plus efficace que
ces deux futurs saints se comprenaient.
À la confiance du pape répondait l'esprit de foi du missionnaire.
L'histoire a surtout retenu en Grégoire III, le courageux affront contre l'iconoclasme.
Nous avons déjà eu affaire aux exactions de ces chrétiens qui,
soutenus par l'empereur de Constantinople, Léon III,
refusaient la vénération des icônes, et brisaient, esquintaient
et vandalisaient les statues et les œuvres d'art...
Grégoire prit héroïquement et vigoureusement position.
L'erreur triomphait manifestement à Constantinople:
un premier envoyé du pape
revint à Rome avec la lettre (empêchée d'être acheminée) qui condamnait cette hérésie …
D'autres messagers suivirent, mais durent faire face aux représailles.
________________________
________________
_____________
Les Arabes ne sont pas tous islamistes (loin de là).
https://plus.lapresse.ca/screens/4724d116-b5a3-4b08-ae22-6fbafdc1f7d5__7C___0.html
Qu'en était-il au 8e siècle? (À suivre...) /
___________________________________________
_________________________
________________
Grégoire réunit alors à Rome
un concile qu'il présida
et qui prit des décisions très fermes sur cette question,
puisqu'il prononça des excommunications .
Grégoire fit peindre des fresques dans les basiliques romaines,
en particulier à Saint-Pierre. Beaucoup se ravisèrent et se conformèrent
suite à la connaissance de cette admirable dévotion.
Mais les iconoclastes ont fait, et font encore réaction dans des régions
contre la dévotion aux images et œuvres d'art religieuses…
Grégoire mourut le 10 décembre 741, dix ans après son élection.
-------------------------------------
À suivre.
10 décembre– pape saint Grégoire III - ()-
né 690 - 741 –
- -
-moine bénédictin-
-90e pape 731-741;
-------------------------------
-surtout connu pour sa lutte contre l'iconoclasme-
-contemporain de notre saint du 4 décembre,
( notice précédemment ) saint Jean Damascène
-docteur de l'Église
( né 675 - 749) –
qui lutta contre plusieurs hérésies,
en particulier l'iconoclasme soutenu par l'empereur de Constantinople -
-Léon II l’Isaurien : né 680-741
est un empereur byzantin de 717 à 741...
À la suite de l'édit contre les icônes promulgué en 731 par l'empereur byzantin Léon III,
Grégoire III préside un synode au Vatican ;
193 évêques y participent. Ils condamnent l'iconoclasme.
L'une des plus importantes résolutions du synode consiste à excommunier
ceux qui défigurent l'icône du Christ, de la Vierge Marie, des apôtres et des saints.
Bref-quelques données sur cette crise iconoclaste:
La période iconoclaste en provenance de l’Empire byzantin est dite « querelle iconoclaste » ou « querelle des images »);
c' est une période qui s’étend de 726 à 843.
Une centaine d’années, les empereurs byzantins iconoclastes interdisaient le culte des icônes
et ordonnaient la destruction systématique des images représentant le Christ, la Vierge Marie,
les saints, ainsi que les mosaïques ornant les murs des églises, d’images peintes ou d’enluminures de livres.
Les fanatiques n'en demandaient pas plus pour se mettre à exécuter leur destruction:
on comprend bien que des confrontations s'ensuivirent...
-----
Grégoire le Grand s'était prononcé que la vocation des représentation iconographiques:
« Les images sont aux illettrés ce que l’Écriture est aux clercs,
en voyant les images, les illettrés comprendront l’Écriture. »
-------
Sur le plan extérieur l’empire fait face aux invasions des Arabes et des Bulgares.
Sur le plan religieux, elle constitue le prolongement de diverses hérésies
survenues au cours des siècles précédents concernant la nature du Christ.
-----
Cette crise se déroule en deux étapes.
Au cours de la première, de 723 à 775,
les empereurs Léon III l'Isaurien et son fils Constantin V adoptèrent une attitude
de plus en plus intransigeante et violente à l’endroit du culte des images.
Le règne de l’impératrice Irène marqua une accalmie passagère qui se termina
avec l’arrivée au pouvoir de Léon V l'Arménien.
Son règne fut marqué par une persécution plus féroce quoique celle de Constantin V le fut davantage.
Son successeur, Michel II, inaugure une politique plus conciliante
qui coïncide avec l’éloignement de la menace que faisaient planer les Arabes (de grands persécuteurs contre la dévotion aux images)
sur l’existence de l’empire.
Elle se termina officiellement (mais non définitivement) lorsque l’impératrice Théodora réunit un synode en 843
qui confirma la légitimité du synode i de 787.
Ce n'est pas terminé:
quoique le concile œcuménique à Nicée en 787 se prononce, rétablit la vénération des icônes et des reliques
et prit une série de mesures pour le rétablissement de la vie normale dans l'Eglise.
Le parti adverse-toujours présent à tout ce qui est universellement proclamé pour faire survivre le sectarisme-
n'accepta pas la vérité solennellement proclamée ; et 27 ans après,
c'est là qu'à la faveur d'un nouvel empereur Léon V, la persécution reprit.
--------------------------
---------------------
- L'iconoclasme:
- L'empereur s'entretient de l'iconoclasme
avec des évêques d'Asie mineure qui y sont favorables
par exemple:
(Constantin de Nacoleia,
Jean de Synnada,
Thomas de Claudiopolis),
contre le patriarche Germain 1er de Constantinople (né 634- 733)
qui favorise la vénération des images (icônes ) et œuvres d'art...
Jusqu'en 730, il semble qu'il se contente de discours,
qui soulèvent toutefois du mécontentement dans certains milieux,
qui préparent la rébellion des briseurs d'images
y compris dans l'aristocratie : ce sera
la rébellion de Cosmas, un général du thème de l'Hellade,
qui en 727 attaque Constantinople avec une flotte
( mais qui sera vaincu grâce au feu grégeois),
- Le feu grégeois:
- -------------------------------------------
Le feu grégeois (du latin græcus, grec) est un mélange1 inflammable, brûlant même au contact de l'eau1,
employé, dans l'Antiquité et au Moyen Âge, pour la fabrication d'engins incendiaires1
utilisés au cours des sièges et des combats navals.
Son invention est datée de la fin du 7e siècle et est attribuée à Callinicus d'Héliopolis,
un architecte réfugié à Constantinople.
Les Byzantins l'employèrent généralement lors des batailles navales
avec des effets dévastateurs pour la marine adverse.
Cela leur procura un avantage technologique qui contribua à leur faire remporter
plusieurs victoires décisives,
notamment lors des deux sièges de Constantinople par les Ottoman,
ce qui permit d'assurer la survie de l'empire.
------------------------------
est à l'origine ( apparemment )
de cette controverse, même si c'est seulement un prétexte ;
de même l'usurpation en Italie de Tibère Petasius,
qui se proclame empereur dans la région de Rome en 729
mais est défait (grâce à l'aide du pape Grégoire II)
et tué par l'exarque Eutychius en 730 …
Le 7 janvier 730, Léon III réunit un silention
(assemblée des dignitaires de la cour),
en l'absence du patriarche qui a refusé d'y participer,
et y promulgue ce qu'on appelle l'« édit iconoclaste »,
dont on ignore d'ailleurs son entier contenu,
condamnant la vénération des icônes,
à faire signer comme marque d'adhésion à cette adoption.
Le patriarche Germain Ier, qui refuse de signer,
et est ainsi déposé le 17 janvier et exilé dans un monastère ;
il est remplacé le 22 par son syncelle (adjoint) Anastase de Constantinople,
qui, lui, a accepté de se soumettre.
D'autres évêques sont déposés,
comme André de Crète …
La souscription du document est sans doute imposée,
non seulement aux ecclésiastiques, mais aux fonctionnaires,
qui risquent sûrement la destitution et la disgrâce de leur famille en cas de refus.
L'édit iconoclaste et la déposition du patriarche Germain Ier
suscitent une riposte de la papauté :
Grégoire III, intronisé en mars 731,
réunit un synode de 193 évêques italiens
(y compris les archevêques de Ravenne et de Grado,
cités sous contrôle byzantin),
qui condamne ces décisions.
L'édit de Léon III suscite également des réactions négatives en Orient :
Jean Damascène, (voir la notice du 4 décembre)
moine du monastère de Mar Saba, en Palestine,
engage la polémique sur cette question.
Cependant, l'« édit iconoclaste » de janvier 730 est la seule mesure
connue qui ait été prise par Léon III en la matière :
la littérature iconodoule postérieure
ne signale aucun cas précis de persécution entre 730 et 741.
En fait, il est probable qu'à ce stade, beaucoup ne voyaient pas dans cette affaire de culte
des images une question proprement théologique à laquelle les casseurs populaires
n'ont nullement besoin pour se manifester.
Des casseurs, dont beaucoup furent des musulmans…
au temps de ce premier islam -- Mahomet né 570-632 -- (À suivre)
---ouvrir cet autre encadré:
- Contexte débutant en 717 et expansion ou recul des conquêtes islamistes:
--périodes de la défaite des forces musulmanes qui désiraient conquérir Constantinople:
Sous le règne de l'empereur Léon III l'Isaurien (r. 717 – 741), les Arabes firent une dernière tentative pour s'emparer de la capitale byzantine.
Le siège de Constantinople dura un an (15 août 717 – 15 août 718). Malgré les moyens mis en œuvre, ce fut un cuisant échec :
l'armée des assiégeants fut décimée par la peste et la famine,
tandis que le feu grégeois causait des ravages dans leur flotte de 1 800 navires.
Leur retraite finale marqua la limite de l'expansion arabe dans cette région31. --
------------------------------
Léon est entré à Constantinople le 25 mars 717 et a forcé l'abdication de Théodose III,
devenant empereur sous le nom de Léon III.
Le nouvel empereur fut aussitôt contraint d'assister au deuxième siège arabe de Constantinople ,
qui débuta en août de la même année.
Les Arabes étaient des forces omeyyades envoyées par le calife Sulayman ibn Abd al-Malik
et servant sous les ordres de son frère Maslama ibn Abd al-Malik .
Ils avaient profité de la discorde civile dans l'Empire byzantin
pour amener une force de 80 000 à 150 000 hommes et une flotte massive sur le Bosphore .
Les préparatifs minutieux, commencés trois ans plus tôt sous Anastase II,
et la résistance obstinée de Leon ont épuisé les envahisseurs.
Un facteur important dans la victoire des Byzantins fut leur utilisation du feu grec .
Les forces arabes ont également été victimes des renforts bulgares
arrivant pour aider les Byzantins.
Leon était allié aux Bulgares, mais le chroniqueur Théophane le Confesseur
ne savait pas s'ils servaient encore sous Tervel de Bulgarie ou son éventuel successeur Kormesiy de Bulgarie .
Incapables de continuer le siège face
à l'assaut bulgare,
à l'impénétrabilité des murs de Constantinople
et à leurs propres provisions épuisées,
les Arabes ont été contraints d'abandonner le siège en août 718.
Sulayman lui-même était mort l'année précédente
et son successeur Umar II
ne tenterait pas un autre siège.
Le siège avait duré 12 mois.
- référence du canevas: référence
Grégoire III était d'origine syrienne.
Ce que nous savons de ce prêtre cultivé avant son élection au siège de Rome,
ne satisfait guère la curiosité.
L'histoire en a peu parlé faute de documents…
Cependant le plus important nous est dit : il était connu pour sa charité, certes,.
mais eut fort à faire en tant que souverain temporel qui fait avancer l'Église quoiqu'il
subit des échecs dans ce domaine :
des problèmes politiques,
l'invasion des Lombards,
l'avaient amené à solliciter l'aide de Charles Martel, qui ne put répondre, mais que
cependant, cette démarche commença à établir des liens importants entre l'Église et les Francs.
Grégoire s'imposa surtout comme chef spirituel.
Nous lui devons cette grande entreprise de faire peindre
des fresques dans les basiliques romaines,
en particulier à Saint-Pierre de Rome,
afin de promouvoir la vénération des icones et des œuvres religieuses,
en réaction contre l'iconoclasme.
Il exerça son pontificat au temps de saint Boniface, -- fête 5 juin né v 680 - 754
ce grand missionnaire martyr, apôtre de la Germanie.
Il suivit de près son activité pastorale,
donnant des directives et des conseils pour l'organisation de l'Église de ces contrées,
où le paganisme était tenace et virulent.
Il permit à Boniface de réunir les évêques de Germanie à périodes régulières ;
c'était le début- avant la lettre- (geste universel concertant)
la conférence épiscopale.
Le travail missionnaire fut d'autant plus efficace que
ces deux futurs saints se comprenaient.
À la confiance du pape répondait l'esprit de foi du missionnaire.
L'histoire a surtout retenu en Grégoire III, le courageux affront contre l'iconoclasme.
Nous avons déjà eu affaire aux exactions de ces chrétiens qui,
soutenus par l'empereur de Constantinople, Léon III,
refusaient la vénération des icônes, et brisaient, esquintaient
et vandalisaient les statues et les œuvres d'art...
Grégoire prit héroïquement et vigoureusement position.
L'erreur triomphait manifestement à Constantinople:
un premier envoyé du pape
revint à Rome avec la lettre (empêchée d'être acheminée) qui condamnait cette hérésie …
D'autres messagers suivirent, mais durent faire face aux représailles.
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Les Arabes ne sont pas tous islamistes (loin de là).
https://plus.lapresse.ca/screens/4724d116-b5a3-4b08-ae22-6fbafdc1f7d5__7C___0.html
Qu'en était-il au 8e siècle? (À suivre...) /
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Grégoire réunit alors à Rome
un concile qu'il présida
et qui prit des décisions très fermes sur cette question,
puisqu'il prononça des excommunications .
Grégoire fit peindre des fresques dans les basiliques romaines,
en particulier à Saint-Pierre. Beaucoup se ravisèrent et se conformèrent
suite à la connaissance de cette admirable dévotion.
Mais les iconoclastes ont fait, et font encore réaction dans des régions
contre la dévotion aux images et œuvres d'art religieuses…
Grégoire mourut le 10 décembre 741, dix ans après son élection.
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À suivre.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de décembre -
-11 décembre – saint Damase 1er ()-
( né v 305 - 384 11 décembre ) –
-37e pape de 366-384 -
-lectures : – 2 Corinthiens 3 : 1-8; Jean 15 : 9-17 - --
----------------
Homme de lettres et poète cultivé, Damase est considéré comme l'initiateur de l'épigraphie chrétienne officielle
ainsi que l'ordonnateur du culte des saints et des martyrs à Rome,
particulièrement dans les catacombes romaine.
------------------------
Très brève notice:
À cette époque l’arianisme, déjà condamné au 1er concile œcuménique de Nicée,
perdra davantage de vigueur,
mais ce sera peu à peu de sorte que des sectes survivront.
Sortant des catacombes l'Église multipliera davantage ses conciles universels afin de faire entendre sa voix.
Autres temps, autres moeurs !
Au témoignage de saint Jérôme, --né 340 - 419--
qui fut son secrétaire,
ce fut Damase qui prit l'initiative d'une nouvelle version de la Bible,
appelée la Vulgate, et que lui, Jérôme mena à bien.
VOIR L'AN PASSÉ pour le complet...
https://francechretienne.forumactif.com/t691p75-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#22300
-11 décembre – saint Damase 1er ()-
( né v 305 - 384 11 décembre ) –
-37e pape de 366-384 -
-lectures : – 2 Corinthiens 3 : 1-8; Jean 15 : 9-17 - --
----------------
Homme de lettres et poète cultivé, Damase est considéré comme l'initiateur de l'épigraphie chrétienne officielle
ainsi que l'ordonnateur du culte des saints et des martyrs à Rome,
particulièrement dans les catacombes romaine.
------------------------
Très brève notice:
À cette époque l’arianisme, déjà condamné au 1er concile œcuménique de Nicée,
perdra davantage de vigueur,
mais ce sera peu à peu de sorte que des sectes survivront.
Sortant des catacombes l'Église multipliera davantage ses conciles universels afin de faire entendre sa voix.
- Liste des premiers conciles universels:
Autres temps, autres moeurs !
Au témoignage de saint Jérôme, --né 340 - 419--
qui fut son secrétaire,
ce fut Damase qui prit l'initiative d'une nouvelle version de la Bible,
appelée la Vulgate, et que lui, Jérôme mena à bien.
VOIR L'AN PASSÉ pour le complet...
https://francechretienne.forumactif.com/t691p75-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#22300
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de décembre -
-14 décembre – saint Jean de La Croix (mémoire)-
né 1542 - 1591 14 décembre au couvent d'Ubeda –
-
-le réformateur souvent appelé le ''saint du Carmel''-
-Ses écrits mystiques le font qu'il fut déclaré Docteur mystique de l'Église en 1926.
-lectures : -- 1 Rois 19 : 4-15; Luc 14 : 25-33 -
-bréviaire : - - --- - -. -Le cantique spirituel (1584) de saint Jean de La Croix. -
---.
-film à la fin...
--------
Né en Castille à Fontiveros en 1542, d'un père noble renié par sa famille
pour avoir épousé une fille du peuple, le futur Jean de la Croix
connut la pauvreté et la misère dans son enfance.
qui l'obligea à travailler de ses mains chez différents employeurs.
Cela ne l'empêchât pas d' étudier pour accéder au sacerdoce.
Porté à la vie de prière, le jeune prêtre aurait souhaité d'abord entrer à la Chartreuse.
Mais qu'il rencontre Thérèse d'Avila, --née 1515 - 1582 , fête 15 octobre--
-OUVRIR l'ENCADRÉ:
Mais c'est dès les premiers instants qu'ils se comprennent.
Pour la réformatrice, cette rencontre est providentielle.
Elle engage alors Jean de la Croix à travailler avec elle à réformer la branche masculine du Carmel.
Cette œuvre ne fut pas reposante.
Les efforts de Jean de la Croix lui valurent des épreuves de la part de ceux
qui désiraient plus d' ''adoucissement'' à leur vie monastique et ils furent hostiles à la réforme.
Ceux-ci l'emprisonnèrent et le traitèrent de telle sorte qu'il y eût laissé la vie s'il ne s'était évadé.
Lorsque la réforme fut un fait accompli,
il devint l'un des membres les plus influents
de la branche du Carmel revenue à la primitive observance.
Mais d'autres épreuves l'attendaient, de la part des réformés eux-mêmes.
Il mourra vivant comme simple religieux dans un monastère
où il était peu considéré au milieu de ses frères démis de toute charge.
Jean de la Croix est resté pour la postérité le docteur mystique de l'Église,
dont l'œuvre, en prose et en vers, n'a cessé de conduire
de nombreux chrétiens au sommet de l'union à Dieu.
Il rappela, et rappelle encore aux amateurs de salut à bon marché,
que le dépouillement intérieur s'impose à qui veut atteindre la perfection de la charité, l'union à Dieu.
La première lecture choisie pour sa fête, qui rapporte l'expérience mystique du prophète Élie,
évoque cette purification nécessaire.
1 Rois 19:
« 4- Pour lui, il marcha dans le désert un jour de chemin et il alla s'asseoir sous un genêt. Il souhaita de mourir et dit : " C'en est assez maintenant, Yahvé ! Prends ma vie, car je ne suis pas meilleur que mes pères. "
5- Il se coucha et s'endormit. Mais voici qu'un ange le toucha et lui dit : " Lève-toi et mange. "
6- Il regarda et voici qu'il y avait à son chevet une galette cuite sur les pierres chauffées et une gourde d'eau. Il mangea et but, puis il se recoucha.
7- Mais l'ange de Yahvé revint une seconde fois, le toucha et dit : " Lève-toi et mange, autrement le chemin sera trop long pour toi. "
8- Il se leva, mangea et but, puis soutenu par cette nourriture il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à la montagne de Dieu, l'Horeb.
9- Là, il entra dans la grotte et il y resta pour la nuit. Voici que la parole de Yahvé lui fut adressée, lui disant : " Que fais-tu ici, Élie ? "
10- Il répondit : " Je suis rempli d'un zèle jaloux pour Yahvé Sabaot, parce que les Israélites ont abandonné ton alliance, qu'ils ont abattu tes autels et tué tes prophètes par l'épée. Je suis resté moi seul et ils cherchent à m'enlever la vie. "
11- Il lui fut dit : " Sors et tiens-toi dans la montagne devant Yahvé. " Et voici que Yahvé passa. Il y eut un grand ouragan, si fort qu'il fendait les montagnes et brisait les rochers, en avant de Yahvé, mais Yahvé n'était pas dans l'ouragan ; et après l'ouragan un tremblement de terre, mais Yahvé n'était pas dans le tremblement de terre ;
12- et après le tremblement de terre un feu, mais Yahvé n'était pas dans le feu ; et après le feu, le bruit d'une brise légère.
13- Dès qu'Élie l'entendit, il se voila le visage avec son manteau, il sortit et se tint à l'entrée de la grotte. Alors une voix lui parvint, qui dit : " Que fais-tu ici, Élie ? "
14- Il répondit : " Je suis rempli d'un zèle jaloux pour Yahvé Sabaot, parce que les Israélites ont abandonné ton alliance, qu'ils ont abattu tes autels et tué tes prophètes par l'épée. Je suis resté moi seul, et ils cherchent à m'enlever la vie. "
15- Yahvé lui dit : " Va, retourne par le même chemin, vers le désert de Damas. Tu iras oindre Hazaèl comme roi d'Aram. »
Il faut pour ainsi se réaliser que nous passions par
les «ouragans» de la vie,
les « tremblements de terre »,
le « feu violent» comme Jean de la Croix en a si bien parlé.
C'est au plus fort de la détresse qu'il a écrit ces mots célèbres,
qui résument toute sa vie et sa pensée.
Lui, déclaré grand mystique et docteur de l'Église demeure aussi un guide incomparable
pour tous ceux qui veulent vivre leur foi dans la simplicité de la vie quotidienne : :
«Là où il n'y a pas d'amour, mettez de l'amour et vous trouverez de l'amour »,
et encore :
«Au soir de la vie nous serons jugés sur l'amour.»
Ils sont le reflet authentique de l'Évangile.
« La connaissance que nous pouvons avoir de Dieu réside en un silence divin ».
- --- - -. -Le cantique spirituel (1584) de saint Jean de La Croix.
« Malgré tous les mystères et toutes les merveilles que les saints docteurs ont découverts
ou que les saintes âmes ont pu contempler ici-bas,
la plus grande partie en reste encore à dire et même à concevoir.
Ce qui est dans le Christ est inépuisable !
C’est comme une mine abondante remplie d’une infinité de filons avec des richesses sans nombre ;
on a beau y puiser, on n’en voit jamais le terme ;
bien plus, chaque repli renferme ici et là de nouveaux filons à richesses nouvelles ;
ce qui faisait dire à saint Paul du Christ :
Dans le Christ se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance de Dieu.
Mais l’âme ne peut y pénétrer ni les atteindre, si, comme nous l’avons dit,
elle ne passe pas d’abord et n’entre pas dans la profondeur des souffrances extérieures et intérieures ;
il faut, de plus, qu’elle ait reçu de Dieu une foule de faveurs intellectuelles et sensibles,
et qu’elle se soit exercée longtemps dans la spiritualité ;
ces faveurs sont en effet d’un ordre inférieur :
ce sont des dispositions pour arriver aux cavernes élevées de la connaissance des mystères du Christ,
la plus haute sagesse à laquelle on puisse parvenir ici-bas.
Oh ! si l’on finissait enfin par comprendre qu’il est impossible de parvenir
à la profondeur de la sagesse et des richesses de Dieu
sans pénétrer dans la profondeur de la souffrance de mille manières,
l’âme y mettant sa joie et ses désirs
(afin de comprendre avec tous les saints quelle en est la largeur et la longueur, la hauteur et la profondeur) !
L’âme qui désire vraiment la sagesse désire aussi vraiment entrer plus avant
dans les profondeurs de la Croix qui est le chemin de la vie ;
mais peu y entrent.
Tous veulent entrer dans les profondeurs de la sagesse, des richesses et des délices de Dieu,
mais peu désirent entrer dans la profondeur des souffrances et des douleurs endurées par le Fils de Dieu :
on dirait que beaucoup voudraient être déjà parvenus au terme sans prendre le chemin et le moyen qui y conduit. »
-----
-résumé de la notice pour introduire au film:
Lorsque la réforme fut un fait accompli,
il devint l'un des membres les plus influents
de la branche du Carmel revenue à la primitive observance.
Mais d'autres épreuves l'attendaient, de la part des réformés eux-mêmes.
Il mourra vivant comme simple religieux dans un monastère
où il était peu considéré au milieu de ses frères démis de toute charge.
-14 décembre – saint Jean de La Croix (mémoire)-
né 1542 - 1591 14 décembre au couvent d'Ubeda –
-
-le réformateur souvent appelé le ''saint du Carmel''-
-Ses écrits mystiques le font qu'il fut déclaré Docteur mystique de l'Église en 1926.
-lectures : -- 1 Rois 19 : 4-15; Luc 14 : 25-33 -
-bréviaire : - - --- - -. -Le cantique spirituel (1584) de saint Jean de La Croix. -
---.
-film à la fin...
--------
Né en Castille à Fontiveros en 1542, d'un père noble renié par sa famille
pour avoir épousé une fille du peuple, le futur Jean de la Croix
connut la pauvreté et la misère dans son enfance.
qui l'obligea à travailler de ses mains chez différents employeurs.
Cela ne l'empêchât pas d' étudier pour accéder au sacerdoce.
Porté à la vie de prière, le jeune prêtre aurait souhaité d'abord entrer à la Chartreuse.
Mais qu'il rencontre Thérèse d'Avila, --née 1515 - 1582 , fête 15 octobre--
-OUVRIR l'ENCADRÉ:
- rencontre de Jean de La Croix avec Thérèse d'Avila:
Mais c'est dès les premiers instants qu'ils se comprennent.
Pour la réformatrice, cette rencontre est providentielle.
Elle engage alors Jean de la Croix à travailler avec elle à réformer la branche masculine du Carmel.
Cette œuvre ne fut pas reposante.
Les efforts de Jean de la Croix lui valurent des épreuves de la part de ceux
qui désiraient plus d' ''adoucissement'' à leur vie monastique et ils furent hostiles à la réforme.
Ceux-ci l'emprisonnèrent et le traitèrent de telle sorte qu'il y eût laissé la vie s'il ne s'était évadé.
Lorsque la réforme fut un fait accompli,
il devint l'un des membres les plus influents
de la branche du Carmel revenue à la primitive observance.
Mais d'autres épreuves l'attendaient, de la part des réformés eux-mêmes.
Il mourra vivant comme simple religieux dans un monastère
où il était peu considéré au milieu de ses frères démis de toute charge.
Jean de la Croix est resté pour la postérité le docteur mystique de l'Église,
dont l'œuvre, en prose et en vers, n'a cessé de conduire
de nombreux chrétiens au sommet de l'union à Dieu.
Il rappela, et rappelle encore aux amateurs de salut à bon marché,
que le dépouillement intérieur s'impose à qui veut atteindre la perfection de la charité, l'union à Dieu.
La première lecture choisie pour sa fête, qui rapporte l'expérience mystique du prophète Élie,
évoque cette purification nécessaire.
1 Rois 19:
« 4- Pour lui, il marcha dans le désert un jour de chemin et il alla s'asseoir sous un genêt. Il souhaita de mourir et dit : " C'en est assez maintenant, Yahvé ! Prends ma vie, car je ne suis pas meilleur que mes pères. "
5- Il se coucha et s'endormit. Mais voici qu'un ange le toucha et lui dit : " Lève-toi et mange. "
6- Il regarda et voici qu'il y avait à son chevet une galette cuite sur les pierres chauffées et une gourde d'eau. Il mangea et but, puis il se recoucha.
7- Mais l'ange de Yahvé revint une seconde fois, le toucha et dit : " Lève-toi et mange, autrement le chemin sera trop long pour toi. "
8- Il se leva, mangea et but, puis soutenu par cette nourriture il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu'à la montagne de Dieu, l'Horeb.
9- Là, il entra dans la grotte et il y resta pour la nuit. Voici que la parole de Yahvé lui fut adressée, lui disant : " Que fais-tu ici, Élie ? "
10- Il répondit : " Je suis rempli d'un zèle jaloux pour Yahvé Sabaot, parce que les Israélites ont abandonné ton alliance, qu'ils ont abattu tes autels et tué tes prophètes par l'épée. Je suis resté moi seul et ils cherchent à m'enlever la vie. "
11- Il lui fut dit : " Sors et tiens-toi dans la montagne devant Yahvé. " Et voici que Yahvé passa. Il y eut un grand ouragan, si fort qu'il fendait les montagnes et brisait les rochers, en avant de Yahvé, mais Yahvé n'était pas dans l'ouragan ; et après l'ouragan un tremblement de terre, mais Yahvé n'était pas dans le tremblement de terre ;
12- et après le tremblement de terre un feu, mais Yahvé n'était pas dans le feu ; et après le feu, le bruit d'une brise légère.
13- Dès qu'Élie l'entendit, il se voila le visage avec son manteau, il sortit et se tint à l'entrée de la grotte. Alors une voix lui parvint, qui dit : " Que fais-tu ici, Élie ? "
14- Il répondit : " Je suis rempli d'un zèle jaloux pour Yahvé Sabaot, parce que les Israélites ont abandonné ton alliance, qu'ils ont abattu tes autels et tué tes prophètes par l'épée. Je suis resté moi seul, et ils cherchent à m'enlever la vie. "
15- Yahvé lui dit : " Va, retourne par le même chemin, vers le désert de Damas. Tu iras oindre Hazaèl comme roi d'Aram. »
Il faut pour ainsi se réaliser que nous passions par
les «ouragans» de la vie,
les « tremblements de terre »,
le « feu violent» comme Jean de la Croix en a si bien parlé.
C'est au plus fort de la détresse qu'il a écrit ces mots célèbres,
qui résument toute sa vie et sa pensée.
Lui, déclaré grand mystique et docteur de l'Église demeure aussi un guide incomparable
pour tous ceux qui veulent vivre leur foi dans la simplicité de la vie quotidienne : :
«Là où il n'y a pas d'amour, mettez de l'amour et vous trouverez de l'amour »,
et encore :
«Au soir de la vie nous serons jugés sur l'amour.»
Ils sont le reflet authentique de l'Évangile.
« La connaissance que nous pouvons avoir de Dieu réside en un silence divin ».
- --- - -. -Le cantique spirituel (1584) de saint Jean de La Croix.
« Malgré tous les mystères et toutes les merveilles que les saints docteurs ont découverts
ou que les saintes âmes ont pu contempler ici-bas,
la plus grande partie en reste encore à dire et même à concevoir.
Ce qui est dans le Christ est inépuisable !
C’est comme une mine abondante remplie d’une infinité de filons avec des richesses sans nombre ;
on a beau y puiser, on n’en voit jamais le terme ;
bien plus, chaque repli renferme ici et là de nouveaux filons à richesses nouvelles ;
ce qui faisait dire à saint Paul du Christ :
Dans le Christ se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance de Dieu.
Mais l’âme ne peut y pénétrer ni les atteindre, si, comme nous l’avons dit,
elle ne passe pas d’abord et n’entre pas dans la profondeur des souffrances extérieures et intérieures ;
il faut, de plus, qu’elle ait reçu de Dieu une foule de faveurs intellectuelles et sensibles,
et qu’elle se soit exercée longtemps dans la spiritualité ;
ces faveurs sont en effet d’un ordre inférieur :
ce sont des dispositions pour arriver aux cavernes élevées de la connaissance des mystères du Christ,
la plus haute sagesse à laquelle on puisse parvenir ici-bas.
Oh ! si l’on finissait enfin par comprendre qu’il est impossible de parvenir
à la profondeur de la sagesse et des richesses de Dieu
sans pénétrer dans la profondeur de la souffrance de mille manières,
l’âme y mettant sa joie et ses désirs
(afin de comprendre avec tous les saints quelle en est la largeur et la longueur, la hauteur et la profondeur) !
L’âme qui désire vraiment la sagesse désire aussi vraiment entrer plus avant
dans les profondeurs de la Croix qui est le chemin de la vie ;
mais peu y entrent.
Tous veulent entrer dans les profondeurs de la sagesse, des richesses et des délices de Dieu,
mais peu désirent entrer dans la profondeur des souffrances et des douleurs endurées par le Fils de Dieu :
on dirait que beaucoup voudraient être déjà parvenus au terme sans prendre le chemin et le moyen qui y conduit. »
-----
-résumé de la notice pour introduire au film:
Lorsque la réforme fut un fait accompli,
il devint l'un des membres les plus influents
de la branche du Carmel revenue à la primitive observance.
Mais d'autres épreuves l'attendaient, de la part des réformés eux-mêmes.
Il mourra vivant comme simple religieux dans un monastère
où il était peu considéré au milieu de ses frères démis de toute charge.
Dernière édition par Bryand le Sam 1 Jan 2022 - 9:10, édité 1 fois
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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