Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
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mathildejonathan
Audelys11
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
27 février –
saint Grégoire de Narek ()-
né 945 (951) - 1003 (1010)
-docteur de l'Église
-moine, poète mystique et compositeur d’hymne paroles et musique;
Vit le plus grand nombre de ses années au monastère de Narek,
non loin du lac de Van (Turquie) .
Monastère arménien de Narek (connu sous le nom de Narekavank),
près du lac de Van, en Turquie: dessin d'après nature
de Deyrolle, tiré de Voyages au Lazistan et en Arménie.
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
---------------
-moine, poète mystique et compositeur d’hymne paroles et musique;
- Né dans le Vaspourakan des Artzrouni.
Vit le plus grand nombre de ses années au monastère de Narek, non loin du lac de Van,
près de l'église d'Aghtamar, où il est notamment enseignant..
Le Monastère de Narek (en arménien Նարեկ) ou Narekavank
(Նարեկավանք) est un monastère arménien du Vaspourakan
Vers la fin de sa vie, ce saint mystique écrivit en langue arménienne classique
un poème intitulé Livre des Lamentations,
qui est un chef-d'œuvre de la poésie arménienne médiévale.
Maître au doigté spirituel inspiré il sut bien adapter le sens de l'enseignement chrétien
à la poésie arménienne de l'époque.
Ce saint a aussi rédigé des odes célébrant la Vierge,
des chants, et des panégyriques.
Selon Bernard Coulie,
« il introduisit à cette époque le vers monorime dans la poésie arménienne »6.
-référence: « Aujourd'hui comme naguère, dans la Diaspora comme en Arménie, le poète arménien continue de se sentir
intimement liés aux héroïques hérauts, aux véritables porteurs d'eau et de feu qui, en toutes circonstances,
surent sauver du désastre l'Arche lumineuse de la Parole :
Moïse de Khorène, Nahapet Koutchak, Sayat-Nova, Hovhannès Toumanian, Daniel Varoujan, Tcharents sont des frères ;
Mesrop Machtots, son patron ; Grégoire de Narek, sa conscience écartelée, sa sagesse délirante. » Narek 1990, p. 12.
La littérature arménienne fut marquée par son influence et ainsi adoptée par d'autres poètes,
comme Sayat-Nova, Yéghiché Tcharents et Parouir Sévak.
Par son dialogue avec l'invisible et sa science théologique relative au salut et à la rédemption de l'humanité,
son œuvre gravit es sommets de la littérature universelle.
Saint de l'Église apostolique arménienne et de l'Église catholique,
il fut proclamé docteur de l'Église en février 2015 par le pape François.
Le 12 avril suivant, soit douze jours avant
le centième anniversaire du génocide arménien,
il devient ainsi le 36e docteur de l'Église.
Sa fête est célébrée le 27 février par l'Église catholique.
---------------
La bienfaisance de Dieu
Ô Dieu bienfaisant, Tu es vivant et donnes la vie à tous !
Si nous devenons faibles, tu nous fortifies.
Si nous nous égarons, tu nous mets sur le droit chemin.
Si nous sommes malades, tu nous encourages.
Si nous tombons dans le péché, tu nous guéris et nous purifies.
Si nous tardons, tu patientes.
Si nous refusons, tu accordes et donnes très libéralement.
Si nous perdons courage, tu t’attristes.
Si, au contraire, nous devenons intrépides, tu te réjouis.
Le projet de Grégoire de Narek, dans ce poème,
est de restaurer l’homme
dans sa « beauté première » avant le péché originel :
« Tu me rends ma beauté première,
Ami des hommes, Sauveur béni, loué, exalté !
Refuge solide, abri sûr,
bonté qui exclus toute méchanceté,
Toi qui pardonnes le péché
et qui guéris toute blessure,
Toi qui peux réaliser l'impossible
et qui atteins l'inaccessible,
O Route de vie,
Toi qui es le premier guide
dans la voie de l'Amour,
Toi qui me conduis avec douceur
dans ma marche vers la Lumière,
Toi qui me donnes confiance
et ne m'abandonnes pas dans mes chutes,
Clarté sans ombre,
Toi qui m'enveloppes et me couvres
dans ma misère,
Toi qui m'illumines
des rayons de ta grandeur infinie,
Toi qui me rends glorieux
à nouveau dans ta Lumière,
Toi qui me renouvelles
et me rends ma beauté première,
donne-nous d'avoir part à ta Joie infinie,
recréés dans une pureté nouvelle
pour reproduire ton Image inaltérable. »
sera complété
27 février –
saint Grégoire de Narek ()-
né 945 (951) - 1003 (1010)
-docteur de l'Église
-moine, poète mystique et compositeur d’hymne paroles et musique;
Vit le plus grand nombre de ses années au monastère de Narek,
non loin du lac de Van (Turquie) .
Monastère arménien de Narek (connu sous le nom de Narekavank),
près du lac de Van, en Turquie: dessin d'après nature
de Deyrolle, tiré de Voyages au Lazistan et en Arménie.
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
---------------
-moine, poète mystique et compositeur d’hymne paroles et musique;
- Né dans le Vaspourakan des Artzrouni.
Vit le plus grand nombre de ses années au monastère de Narek, non loin du lac de Van,
près de l'église d'Aghtamar, où il est notamment enseignant..
Le Monastère de Narek (en arménien Նարեկ) ou Narekavank
(Նարեկավանք) est un monastère arménien du Vaspourakan
Vers la fin de sa vie, ce saint mystique écrivit en langue arménienne classique
un poème intitulé Livre des Lamentations,
qui est un chef-d'œuvre de la poésie arménienne médiévale.
Maître au doigté spirituel inspiré il sut bien adapter le sens de l'enseignement chrétien
à la poésie arménienne de l'époque.
Ce saint a aussi rédigé des odes célébrant la Vierge,
des chants, et des panégyriques.
Selon Bernard Coulie,
« il introduisit à cette époque le vers monorime dans la poésie arménienne »6.
-référence: « Aujourd'hui comme naguère, dans la Diaspora comme en Arménie, le poète arménien continue de se sentir
intimement liés aux héroïques hérauts, aux véritables porteurs d'eau et de feu qui, en toutes circonstances,
surent sauver du désastre l'Arche lumineuse de la Parole :
Moïse de Khorène, Nahapet Koutchak, Sayat-Nova, Hovhannès Toumanian, Daniel Varoujan, Tcharents sont des frères ;
Mesrop Machtots, son patron ; Grégoire de Narek, sa conscience écartelée, sa sagesse délirante. » Narek 1990, p. 12.
La littérature arménienne fut marquée par son influence et ainsi adoptée par d'autres poètes,
comme Sayat-Nova, Yéghiché Tcharents et Parouir Sévak.
Par son dialogue avec l'invisible et sa science théologique relative au salut et à la rédemption de l'humanité,
son œuvre gravit es sommets de la littérature universelle.
Saint de l'Église apostolique arménienne et de l'Église catholique,
il fut proclamé docteur de l'Église en février 2015 par le pape François.
Le 12 avril suivant, soit douze jours avant
le centième anniversaire du génocide arménien,
il devient ainsi le 36e docteur de l'Église.
Sa fête est célébrée le 27 février par l'Église catholique.
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La bienfaisance de Dieu
Ô Dieu bienfaisant, Tu es vivant et donnes la vie à tous !
Si nous devenons faibles, tu nous fortifies.
Si nous nous égarons, tu nous mets sur le droit chemin.
Si nous sommes malades, tu nous encourages.
Si nous tombons dans le péché, tu nous guéris et nous purifies.
Si nous tardons, tu patientes.
Si nous refusons, tu accordes et donnes très libéralement.
Si nous perdons courage, tu t’attristes.
Si, au contraire, nous devenons intrépides, tu te réjouis.
Le projet de Grégoire de Narek, dans ce poème,
est de restaurer l’homme
dans sa « beauté première » avant le péché originel :
« Tu me rends ma beauté première,
Ami des hommes, Sauveur béni, loué, exalté !
Refuge solide, abri sûr,
bonté qui exclus toute méchanceté,
Toi qui pardonnes le péché
et qui guéris toute blessure,
Toi qui peux réaliser l'impossible
et qui atteins l'inaccessible,
O Route de vie,
Toi qui es le premier guide
dans la voie de l'Amour,
Toi qui me conduis avec douceur
dans ma marche vers la Lumière,
Toi qui me donnes confiance
et ne m'abandonnes pas dans mes chutes,
Clarté sans ombre,
Toi qui m'enveloppes et me couvres
dans ma misère,
Toi qui m'illumines
des rayons de ta grandeur infinie,
Toi qui me rends glorieux
à nouveau dans ta Lumière,
Toi qui me renouvelles
et me rends ma beauté première,
donne-nous d'avoir part à ta Joie infinie,
recréés dans une pureté nouvelle
pour reproduire ton Image inaltérable. »
sera complété
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
Messages : 3406
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Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
28-29 février –
saint Auguste Chapdelaine
et ses compagnons martyrs ()-
né 1814 6 janvier - 1856 29 février La Rochelle, Normandie - Chine dans la province du Kouang-si (Guangxi)-
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
---------------
Auguste Chapdelaine, né au diocèse de Coutances, devint prêtre de la Société des Missions Étrangères de Paris;
il partit en 1851 pour la Chine, selon son plus cher désir.
Les premières missions chinoises remontaient à un passé déjà quelque peu lointain...
Des Chinois convertis s'étaient fait missionnaires de leurs frères de race déjà depuis le 13e siècle par les Jésuites..
Arrivé dans cet immense territoire privé de prêtre depuis plus d'un siècle et demi,
il commença son apostolat avec succès.
Mais il est arrêté avec quatre nouveaux chrétiens et deux catéchistes.
Le mandarin du lieu les fit mettre en prison.
Pourtant, après les avoir interrogés, le mandarin montra une certaine ouverture d'esprit et les relâcha.
Libéré de cette première captivité, le Père Chapdelaine reprit son apostolat.
Son apostolat fut fécond.
Suite à des calomnies, c'est toujours la même histoire qui se répète,
comme l'avait annoncé le Seigneur, il fut amené à confesser sa foi:
devant le tribunal d'un autre mandarin, celui-ci très hostile au christianisme, entreprit l'oppression.
Auguste, avec les souffrances endurées, eut la joie de constater que la foi en Jésus Christ,
annoncée par lui depuis quelques années, avait pris de solides racines chez ses convertis.
Emprisonné avec vingt-cinq des leurs, ils furent tous frappés de coups de cannes rotin,
chargés de chaînes...
Le premier à donner sa vie pour le Christ, Laurent, déclara à son juge qu'il n'abandonnerait ni sa foi ni son pasteur ;
il fut décapité.
Puis ce fut le tour d'une femme nommée Agnès, catéchiste.
Enfermée dans une cage, on la laissa mourir de faim et de soif
après lui avoir fait subir diverses tortures.
Concernant ces premiers martyrs fêtés aujourd'hui:
Le Bienheureux Laurent Bai Xiaoman,
laïc chinois, modeste ouvrier accompagna le Bienheureux Chapdelaine
dans l'asile qui avait été offert aux missionnaires.
Il fut arrêté avec lui et conduitau tribunal.
Rien ne put le faire apostasier. Il fut décapité le 25 février 1856.
La Bienheureuse Agnès Cao Guiying, veuve, née dans une antique famille chrétienne,
elle était engagée dans l'instruction des jeunes filles récemment converties
par le Bienheureux Chapdelaine.Arrêtée, elle fut condamnée à mourir dans une cage.
Elle fut exécutée le 1 mars 1856.
Puis
le 28 février 1858, par ordre du mandarin de MaoKou (dans la province de Guizhou),
furent tués 3 catéchistes, connus comme les Martyrs de MaoKou.
Ce sont:
le Bienheureux Jérôme Lu Tingmei,
le Bienheureux Laurent Wang Bing,
la Bienheureuse Agathe Lin Zao.
--------------------
Le Père Chapdelaine fut ensuite interrogé sur sa religion.
Puis enfermé, lui aussi, dans une cage,
il fut également torturé.
Après une longue agonie, on l'en sortit presque mort, pour le décapiter.
C'était le 29 février 1856.
Les autres moururent avec le même courage
et la même résolution de rester fidèles jusqu'au bout à celui qui, le premier, avait donné sa vie pour eux.
Auguste Chapdelaine a été béatifié avec ses compagnons en 1900 par le pape Léon XIII,
puis canonisé en 2000 par le pape Jean-Paul II.
-----
À suivre.
28-29 février –
saint Auguste Chapdelaine
et ses compagnons martyrs ()-
né 1814 6 janvier - 1856 29 février La Rochelle, Normandie - Chine dans la province du Kouang-si (Guangxi)-
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
---------------
Auguste Chapdelaine, né au diocèse de Coutances, devint prêtre de la Société des Missions Étrangères de Paris;
il partit en 1851 pour la Chine, selon son plus cher désir.
Les premières missions chinoises remontaient à un passé déjà quelque peu lointain...
Des Chinois convertis s'étaient fait missionnaires de leurs frères de race déjà depuis le 13e siècle par les Jésuites..
Arrivé dans cet immense territoire privé de prêtre depuis plus d'un siècle et demi,
il commença son apostolat avec succès.
Mais il est arrêté avec quatre nouveaux chrétiens et deux catéchistes.
Le mandarin du lieu les fit mettre en prison.
Pourtant, après les avoir interrogés, le mandarin montra une certaine ouverture d'esprit et les relâcha.
Libéré de cette première captivité, le Père Chapdelaine reprit son apostolat.
Son apostolat fut fécond.
Suite à des calomnies, c'est toujours la même histoire qui se répète,
comme l'avait annoncé le Seigneur, il fut amené à confesser sa foi:
devant le tribunal d'un autre mandarin, celui-ci très hostile au christianisme, entreprit l'oppression.
Auguste, avec les souffrances endurées, eut la joie de constater que la foi en Jésus Christ,
annoncée par lui depuis quelques années, avait pris de solides racines chez ses convertis.
Emprisonné avec vingt-cinq des leurs, ils furent tous frappés de coups de cannes rotin,
chargés de chaînes...
Le premier à donner sa vie pour le Christ, Laurent, déclara à son juge qu'il n'abandonnerait ni sa foi ni son pasteur ;
il fut décapité.
Puis ce fut le tour d'une femme nommée Agnès, catéchiste.
Enfermée dans une cage, on la laissa mourir de faim et de soif
après lui avoir fait subir diverses tortures.
Concernant ces premiers martyrs fêtés aujourd'hui:
Le Bienheureux Laurent Bai Xiaoman,
laïc chinois, modeste ouvrier accompagna le Bienheureux Chapdelaine
dans l'asile qui avait été offert aux missionnaires.
Il fut arrêté avec lui et conduitau tribunal.
Rien ne put le faire apostasier. Il fut décapité le 25 février 1856.
La Bienheureuse Agnès Cao Guiying, veuve, née dans une antique famille chrétienne,
elle était engagée dans l'instruction des jeunes filles récemment converties
par le Bienheureux Chapdelaine.Arrêtée, elle fut condamnée à mourir dans une cage.
Elle fut exécutée le 1 mars 1856.
Puis
le 28 février 1858, par ordre du mandarin de MaoKou (dans la province de Guizhou),
furent tués 3 catéchistes, connus comme les Martyrs de MaoKou.
Ce sont:
le Bienheureux Jérôme Lu Tingmei,
le Bienheureux Laurent Wang Bing,
la Bienheureuse Agathe Lin Zao.
- voir tous les noms de ces martyrs et CONTEXTE de presque 300 ans:
- AGOSTINO ZHAO RONG (+ 1815)
ET 119 COMPAGNONS, MARTYRS EN CHINE (+ 1648 – 1930)
https://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20001001_zhao-rong-compagni_fr.html
--------------------
Le Père Chapdelaine fut ensuite interrogé sur sa religion.
Puis enfermé, lui aussi, dans une cage,
il fut également torturé.
Après une longue agonie, on l'en sortit presque mort, pour le décapiter.
C'était le 29 février 1856.
Les autres moururent avec le même courage
et la même résolution de rester fidèles jusqu'au bout à celui qui, le premier, avait donné sa vie pour eux.
Auguste Chapdelaine a été béatifié avec ses compagnons en 1900 par le pape Léon XIII,
puis canonisé en 2000 par le pape Jean-Paul II.
-----
À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
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Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de mars -
4 mars –
saint Casimir (commémoraison)-
né 1458 5 octobre - 1483 4 mars âgé de 24 ans et 5 mois
-canonisé en 1522 par le pape Adrien VI-
-Il a été déclaré Saint patron de la Lituanie en 1613
et celui de la Pologne en 1636.
En ce temps de guerre en Ukraine, guerre redoutable
par ses crimes contre l'humanité subis aussi par tous les pays voisins,
et dont le monde entier est menacé
prions saint Casimir!
Prions pour nos frères ukrainiens et tous les peuples
qui subissent actuellement cette calamité meurtrière...
------
Lectures –- Philippiens 3 : 8-14; Mathieu 22 : 34-40 - - -
-bréviaire - - -- -Vie de saint Casimir par un contemporain. - -
---------------
Le prince Casimir, fils du roi de Pologne Casimir III et d'Élisabeth d'Autriche,
né au château de Cracovie, bien qu'il ne soit pas l'aîné de la famille (il est le troisième des treize enfants)
il avait été choisi pour succéder à son père.
Mais il ne devait jamais régner.
Il reçut, comme ses frères et sœurs dans la famille royale,
une éducation austère mais profondément chrétienne.
Sa mère, très vertueuse, y contribua avec le précepteur choisi,
le chanoine Jean Dugloss, (chanoine de Cracovie)
qui devint par la suite, archevêque de Lemberg.
Très tôt comme cette première lecture où saint Paul aux Philippiens nous témoigne :
Philippiens 3:
«8- Bien plus, désormais je considère tout comme désavantageux
à cause de la supériorité de la connaissance du Christ Jésus mon Seigneur.
À cause de lui j'ai accepté de tout perdre, je considère tout comme désavantageux,
afin de gagner le Christ, 9 - et d'être trouvé en lui, n'ayant plus ma justice à moi,
celle qui vient de la Loi, mais la justice par la foi au Christ,
celle qui vient de Dieu et s'appuie sur la foi ;
10- le connaître, lui, avec la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances,
lui devenir conforme dans sa mort, 11- afin de parvenir si possible à ressusciter d'entre les morts.
12- Non que je sois déjà au but, ni déjà devenu parfait ; mais je poursuis ma course
pour tâcher de saisir, ayant été saisi moi-même par le Christ Jésus.
13- Non, frères, je ne me flatte point d'avoir déjà saisi ; je dis seulement ceci :
oubliant le chemin parcouru, je vais droit de l'avant, tendu de tout mon être,
14- et je cours vers le but, en vue du prix que Dieu nous appelle à recevoir là-haut, dans le Christ Jésus.»
Les événements politiques et la volonté du roi son père,
en firent le chef d'une expédition militaire alors qu'il n'avait que 13 ans !
Suite à un échec, le jeune guerrier, déconcerté, se retira pendant trois mois, afin d'éviter son père...
... au lieu d'aller droit à Cracovie, il se retira au château de Dobzki,
qui en est à une lieue, et il y passa trois mois dans les pratiques
d'une austère pénitence. Ayant reconnu dans la suite l'injustice
de l'expédition qu'on l'avait forcé d'entreprendre contre le roi de
Hongrie, il refusa constamment de se rendre à une seconde invitation
que lui firent les Hongrois, et cela malgré les sollicitations et les ordres réitérés de son père ...
-voir la référence plus bas...
Peu de temps après, son père l'associa au gouvernement de la Pologne.
Il semble s'être opposé à sa famille lors d’un projet de mariage
avec la fille de Frédéric III, empereur de Germanie ;
il avait décidé de faire vœu de virginité exclusif au service du Royaume de Dieu,
selon l'expression : eunuque forte et totale de Jésus dans l'Évangile.
À défaut d'avoir un visuel en français: (en attendant)-
https://gloria.tv/post/ukSbEuLkD7iW6fdptmaCMNqpK
Il avait toujours manifesté un profond attachement à la vertu de chasteté qu'il chérissait au for intérieur de son âme.
Il ne devait passer que peu de temps sur cette terre.
Il mourut de phtisie (tuberculose) au cours d'un voyage qu'il fit en Lituanie, en 1484 (il n'avait que 24 ans et 5 mois).
Sa mort survint à Wilna, la capitale de la Lituanie.
L’Évangile du double commandement de la charité a été choisi pour sa fête,
parce que son premier biographe a souligné son amour inconditionnel envers les pauvres,
que la vie à la cour ne lui faisait pas oublier.
Un amour qui prenait sa source dans la méditation de la vie
et des enseignements des Écritures.
À ses inlassables prières sa grande dévotion à la Vierge Marie.
Il composa particulièrement une hymne à la Vierge Marie qu’il récitait souvent.
À sa demande, il fut enterré avec une copie de ce texte.
Lorsqu'on a exhumé son corps pour sa translation en 1604,
celui-ci fut retrouvé intact et entre ses mains,
il tenait cette hymne à la Sainte Vierge :
"Chaque jour, ô mon âme, rends tes hommages à Marie,
solennise ses fêtes et célèbre ses vertus éclatantes ;
Contemple et admire son élévation ;
Proclame son bonheur et comme Mère et comme Vierge ;
Honore-là afin qu’elle te délivre du poids de tes péchés ;
Invoque-là afin de ne pas être entraîné par le torrent des passions ;
Je le sais, personne ne peut honorer dignement Marie ;
Il est insensé pourtant celui qui se tait sur ses louanges ;
Tous les hommes doivent l’exalter et l’aimer spécialement,
Et jamais nous ne devons cesser de la vénérer et de la prier ;
Ô Marie, l’honneur et la gloire de toutes les femmes,
Vous que Dieu a élevée au-dessus de toutes les créatures ;
Ô Vierge miséricordieuse, exaucez les vœux de ceux qui ne cessent de vous louer ;
Purifiez les coupables et rendez-les dignes de tous les biens célestes ;
Salut, ô Vierge sainte,
Vous par qui les portes du ciel ont été ouvertes à des misérables,
Vous que les ruses de l’ancien serpent n’ont jamais séduite ;
Vous, la réparatrice, la consolatrice des âmes au désespoir,
Préservez-nous des maux qui fondront sur les méchants ;
Demandez pour moi que je jouisse d’une paix éternelle,
et que je n’aie pas le malheur d’être en proie aux flammes de l’étang de feu ;
Demandez que je sois chaste et modeste, doux, bon, sobre, pieux, prudent, droit et ennemi du mensonge ;
Obtenez-moi la mansuétude et l’amour de la concorde et de la pureté ;
Rendez-moi ferme et constant dans la voie du bien. Ainsi soit-il. »
signé Saint Casimir
----------
Il fut enterré dans l'église de Saint-Stanislas.
Saint Casimir est patron céleste de la Pologne et de la Lituanie.
---------------
Cent vingt ans après sa mort, on trouva son corps sans corruption .
Les riches étoffes dont on l'avait enveloppé furent aussi trouvées entières, malgré
l'excessive humidité du caveau où il avait été enterré.
On a fait
construire une magnifique chapelle de marbre pour y déposer ses reliques.
Saint Casimir est patron de la Pologne, et on le propose
communément aux jeunes gens comme un parfait modèle de pureté.
On conserve en divers endroits de la Pologne des habits et d'autres objets qui lui ont appartenu ;
mais nous ne savons pas si l'on ait détaché et distrait aucune relique de son corps,
si ça n'est celle que l'on conservait à Paris dans l'église Saint-Germain des Prés,
où l'on voit une chapelle consacrée en son honneur,
et
ce qui est rare pour les Saints, son véritable portrait.
...
Puisse la Pologne recouvrer, par l'intercession de saint Casimir,
la liberté qu'il lui conserva dans une guerre mémorable,
où une petite troupe de Lithuaniens tailla en pièces l'armée des Moscovites.
C'était peu de temps après sa mort.
Le grand -duc de Moscovie avait envahi toute la Lituanie, qui, ne pouvant résister à
des forces si puissantes, fit un voeu au tombeau du jeune prince .
Quelques jours après, durant la bataille, on vit dans les airs saint Casimir
combattre pour la défense de ses sujets, et mettre en fuite les barbares envahisseurs qui les oppriment aujourd'hui.
Le pape Paul V a fait insérer l'office de saint Casimir au Bréviaire romain .
------------
Cette dernière partie est référée de:
https://books.google.ca/books?id=KKlIAQAAMAAJ&pg=PA123&lpg=PA123&dq=chanoine+jean+dugloss+pr%C3%A9cepteur+de+casimir&source=bl&ots=k1KgQHH_OK&sig=ACfU3U25BJYcWXtDupgZUqQTcNe118hk7Q&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjA5eLgpqz2AhU1LTQIHTarCHcQ6AF6BAgVEAM#v=onepage&q=chanoine%20jean%20dugloss%20pr%C3%A9cepteur%20de%20casimir&f=false
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À suivre.
4 mars –
saint Casimir (commémoraison)-
né 1458 5 octobre - 1483 4 mars âgé de 24 ans et 5 mois
-canonisé en 1522 par le pape Adrien VI-
-Il a été déclaré Saint patron de la Lituanie en 1613
et celui de la Pologne en 1636.
En ce temps de guerre en Ukraine, guerre redoutable
par ses crimes contre l'humanité subis aussi par tous les pays voisins,
et dont le monde entier est menacé
prions saint Casimir!
Prions pour nos frères ukrainiens et tous les peuples
qui subissent actuellement cette calamité meurtrière...
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Lectures –- Philippiens 3 : 8-14; Mathieu 22 : 34-40 - - -
-bréviaire - - -- -Vie de saint Casimir par un contemporain. - -
- Vie de saint Casimir par un contemporain:
-Vie de saint Casimir par un contemporain.
« Casimir avait une charité presque incroyable, non pas artificielle, mais sincère,
dont l'Esprit Saint l'avait embrasé envers le Dieu tout-puissant.
Elle était répandue si abondamment dans son cœur qu'elle en débordait au-dehors sur le prochain.
Rien ne le réjouissait davantage, ne correspondait mieux à ses désirs,
que de distribuer tous ses biens et même de se donner totalement aux pauvres du Christ,
et aux étrangers, aux malades, aux prisonniers, à tous les malheureux.
Il traitait les veuves, les orphelins, les opprimés non seulement comme un protecteur et un intendant,
mais comme leur père, leur fils et leur frère.
Il faudrait certes écrire une longue histoire si l'on voulait rapporter en détail
toutes les œuvres de charité et d'amour qu'il réalisa envers Dieu et les hommes.
On peut difficilement dire ou imaginer
combien il a cultivé la justice,
combien il a montré de prudence,
combien il brillait par le courage et la constance,
surtout à cet âge où les hommes ont ordinairement plus de facilité
et plus de penchant à se précipiter dans le mal.
Chaque jour il exhortait son père à gouverner avec justice son royaume et les peuples vassaux.
Si parfois, par suite de l'incurie ou de la faiblesse humaine,
quelque chose était négligé dans le gouvernement,
il n'omit jamais de le reprocher à son père en termes mesurés.
Il soutenait les procès des pauvres et des malheureux à l'égal des siens,
il prenait leur parti, et c'est pourquoi il était appelé le défenseur des pauvres.
Car il avait beau être le fils du roi et descendre d'une très noble lignée,
il n'était jamais désagréable, dans ses paroles ou dans ses relations,
à l'égard de personne, fût-ce le plus modeste et le plus faible.
Il voulut toujours figurer parmi les doux et les pauvres de cœur,
à qui appartient le royaume des cieux, plutôt que parmi les illustres et les puissants de ce monde.
Il n'ambitionna jamais le pouvoir suprême, et ne voulut rien accepter de ce que son père lui offrait;
il craignait que son âme ne fût blessée par les aiguillons des richesses,
que notre Seigneur Jésus Christ appelle des épines,
ou qu'elle ne fût souillée par le contact des affaires terrestres.
Il est resté vierge jusqu'à son dernier jour.
C'est ce que tout le monde affirme, et aussi ses camériers et ses secrétaires,
dont quelques-uns vivent encore et qui ont partagé intimement sa vie. »
---------------
Le prince Casimir, fils du roi de Pologne Casimir III et d'Élisabeth d'Autriche,
né au château de Cracovie, bien qu'il ne soit pas l'aîné de la famille (il est le troisième des treize enfants)
il avait été choisi pour succéder à son père.
Mais il ne devait jamais régner.
Il reçut, comme ses frères et sœurs dans la famille royale,
une éducation austère mais profondément chrétienne.
Sa mère, très vertueuse, y contribua avec le précepteur choisi,
le chanoine Jean Dugloss, (chanoine de Cracovie)
qui devint par la suite, archevêque de Lemberg.
Très tôt comme cette première lecture où saint Paul aux Philippiens nous témoigne :
Philippiens 3:
«8- Bien plus, désormais je considère tout comme désavantageux
à cause de la supériorité de la connaissance du Christ Jésus mon Seigneur.
À cause de lui j'ai accepté de tout perdre, je considère tout comme désavantageux,
afin de gagner le Christ, 9 - et d'être trouvé en lui, n'ayant plus ma justice à moi,
celle qui vient de la Loi, mais la justice par la foi au Christ,
celle qui vient de Dieu et s'appuie sur la foi ;
10- le connaître, lui, avec la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances,
lui devenir conforme dans sa mort, 11- afin de parvenir si possible à ressusciter d'entre les morts.
12- Non que je sois déjà au but, ni déjà devenu parfait ; mais je poursuis ma course
pour tâcher de saisir, ayant été saisi moi-même par le Christ Jésus.
13- Non, frères, je ne me flatte point d'avoir déjà saisi ; je dis seulement ceci :
oubliant le chemin parcouru, je vais droit de l'avant, tendu de tout mon être,
14- et je cours vers le but, en vue du prix que Dieu nous appelle à recevoir là-haut, dans le Christ Jésus.»
Les événements politiques et la volonté du roi son père,
en firent le chef d'une expédition militaire alors qu'il n'avait que 13 ans !
Suite à un échec, le jeune guerrier, déconcerté, se retira pendant trois mois, afin d'éviter son père...
... au lieu d'aller droit à Cracovie, il se retira au château de Dobzki,
qui en est à une lieue, et il y passa trois mois dans les pratiques
d'une austère pénitence. Ayant reconnu dans la suite l'injustice
de l'expédition qu'on l'avait forcé d'entreprendre contre le roi de
Hongrie, il refusa constamment de se rendre à une seconde invitation
que lui firent les Hongrois, et cela malgré les sollicitations et les ordres réitérés de son père ...
-voir la référence plus bas...
Peu de temps après, son père l'associa au gouvernement de la Pologne.
Il semble s'être opposé à sa famille lors d’un projet de mariage
avec la fille de Frédéric III, empereur de Germanie ;
il avait décidé de faire vœu de virginité exclusif au service du Royaume de Dieu,
selon l'expression : eunuque forte et totale de Jésus dans l'Évangile.
À défaut d'avoir un visuel en français: (en attendant)-
https://gloria.tv/post/ukSbEuLkD7iW6fdptmaCMNqpK
Il avait toujours manifesté un profond attachement à la vertu de chasteté qu'il chérissait au for intérieur de son âme.
Il ne devait passer que peu de temps sur cette terre.
Il mourut de phtisie (tuberculose) au cours d'un voyage qu'il fit en Lituanie, en 1484 (il n'avait que 24 ans et 5 mois).
Sa mort survint à Wilna, la capitale de la Lituanie.
L’Évangile du double commandement de la charité a été choisi pour sa fête,
parce que son premier biographe a souligné son amour inconditionnel envers les pauvres,
que la vie à la cour ne lui faisait pas oublier.
Un amour qui prenait sa source dans la méditation de la vie
et des enseignements des Écritures.
À ses inlassables prières sa grande dévotion à la Vierge Marie.
Il composa particulièrement une hymne à la Vierge Marie qu’il récitait souvent.
À sa demande, il fut enterré avec une copie de ce texte.
Lorsqu'on a exhumé son corps pour sa translation en 1604,
celui-ci fut retrouvé intact et entre ses mains,
il tenait cette hymne à la Sainte Vierge :
"Chaque jour, ô mon âme, rends tes hommages à Marie,
solennise ses fêtes et célèbre ses vertus éclatantes ;
Contemple et admire son élévation ;
Proclame son bonheur et comme Mère et comme Vierge ;
Honore-là afin qu’elle te délivre du poids de tes péchés ;
Invoque-là afin de ne pas être entraîné par le torrent des passions ;
Je le sais, personne ne peut honorer dignement Marie ;
Il est insensé pourtant celui qui se tait sur ses louanges ;
Tous les hommes doivent l’exalter et l’aimer spécialement,
Et jamais nous ne devons cesser de la vénérer et de la prier ;
Ô Marie, l’honneur et la gloire de toutes les femmes,
Vous que Dieu a élevée au-dessus de toutes les créatures ;
Ô Vierge miséricordieuse, exaucez les vœux de ceux qui ne cessent de vous louer ;
Purifiez les coupables et rendez-les dignes de tous les biens célestes ;
Salut, ô Vierge sainte,
Vous par qui les portes du ciel ont été ouvertes à des misérables,
Vous que les ruses de l’ancien serpent n’ont jamais séduite ;
Vous, la réparatrice, la consolatrice des âmes au désespoir,
Préservez-nous des maux qui fondront sur les méchants ;
Demandez pour moi que je jouisse d’une paix éternelle,
et que je n’aie pas le malheur d’être en proie aux flammes de l’étang de feu ;
Demandez que je sois chaste et modeste, doux, bon, sobre, pieux, prudent, droit et ennemi du mensonge ;
Obtenez-moi la mansuétude et l’amour de la concorde et de la pureté ;
Rendez-moi ferme et constant dans la voie du bien. Ainsi soit-il. »
signé Saint Casimir
----------
Il fut enterré dans l'église de Saint-Stanislas.
Saint Casimir est patron céleste de la Pologne et de la Lituanie.
---------------
Cent vingt ans après sa mort, on trouva son corps sans corruption .
Les riches étoffes dont on l'avait enveloppé furent aussi trouvées entières, malgré
l'excessive humidité du caveau où il avait été enterré.
On a fait
construire une magnifique chapelle de marbre pour y déposer ses reliques.
Saint Casimir est patron de la Pologne, et on le propose
communément aux jeunes gens comme un parfait modèle de pureté.
On conserve en divers endroits de la Pologne des habits et d'autres objets qui lui ont appartenu ;
mais nous ne savons pas si l'on ait détaché et distrait aucune relique de son corps,
si ça n'est celle que l'on conservait à Paris dans l'église Saint-Germain des Prés,
où l'on voit une chapelle consacrée en son honneur,
et
ce qui est rare pour les Saints, son véritable portrait.
...
Puisse la Pologne recouvrer, par l'intercession de saint Casimir,
la liberté qu'il lui conserva dans une guerre mémorable,
où une petite troupe de Lithuaniens tailla en pièces l'armée des Moscovites.
C'était peu de temps après sa mort.
Le grand -duc de Moscovie avait envahi toute la Lituanie, qui, ne pouvant résister à
des forces si puissantes, fit un voeu au tombeau du jeune prince .
Quelques jours après, durant la bataille, on vit dans les airs saint Casimir
combattre pour la défense de ses sujets, et mettre en fuite les barbares envahisseurs qui les oppriment aujourd'hui.
Le pape Paul V a fait insérer l'office de saint Casimir au Bréviaire romain .
------------
Cette dernière partie est référée de:
https://books.google.ca/books?id=KKlIAQAAMAAJ&pg=PA123&lpg=PA123&dq=chanoine+jean+dugloss+pr%C3%A9cepteur+de+casimir&source=bl&ots=k1KgQHH_OK&sig=ACfU3U25BJYcWXtDupgZUqQTcNe118hk7Q&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjA5eLgpqz2AhU1LTQIHTarCHcQ6AF6BAgVEAM#v=onepage&q=chanoine%20jean%20dugloss%20pr%C3%A9cepteur%20de%20casimir&f=false
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À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de mars -
8 mars –
saint Jean de Dieu (commémoraison)-
né 1495 - 1550 8 mars -
Religieux espagnol d'origine portugaise,
il se consacra aux indigents et fonda l'ordre des Hospitaliers.
Patron des malades et des professionnels du soin de la santé.
(avec Camille de Lellis né 1550- 1614 fête 14 juillet ,
né le jour même de la mort de Jean,
comme pour faire survivre cette vocation poursuivie telle que fondée - )
------------------------------
--- Lectures –- Tobie 12: 6-13; Matthieu 22: 34-40 - -
-bréviaire - - -Lettre de saint Jean de Dieu. -
---------------
Jean Ciudad naquit au Portugal, en 1495, de parents pauvres.
Jeune enfant il fut amené à quitter le Portugal pour l'Espagne.
Commença alors pour lui une existence plutôt montueuse.
Tour à tour berger,
administrateur d'une ferme,
soldat même... (etc-voir la vidéo)
Il avait perdu petit à petit de sa prime ferveur,
mais il n'avait jamais perdu le désir secret de se mettre au service de Dieu.
L'appel se ranima lorsque l'un de ses employeurs voulut lui donner sa fille en mariage.
Des circonstances l'orientèrent vers la mission semblable à laquelle Dieu le destinait.
Il avait fait l'expérience de la pauvreté au point de prendre conscience
que dans la ferme qu'il administrait, les animaux étaient mieux traités que les indigents...
C'est alors qu' il ressentit vivement le devoir de s'occuper des indigents.
Projetant d'aller au secours des chrétiens prisonniers des Maures,
il se reposa en cours de route dans un hôpital.
Ce qu'il constatât là des pauvres et les malades, desquels il se préoccupa occupa avec zèle,
fut le point de départ qui l'éclairage pour l'orienter à sa vocation définitive.
vidéo vodeus abonnement requis gratuit pour visionner-
https://vodeus.tv/video/8-mars-saint-jean-de-dieu-1495-1550-1793
C'est en 1538, qu'il se fixa à Grenade.
L'année suivante, un sermon de saint Jean d'Avila
né 1499- 1569 , fête 10 mai,
suscita en lui «un esprit de tendre compassion » (P 1) envers les laissés pour compte de la société,
malades indigents, prostituées, enfants abandonnés.
Il en fut tellement remué qu'il se mit à parcourir la ville en criant :
« Miséricorde. Seigneur, miséricorde ! »
On le prit pour un fou et on le traita selon les méthodes barbares de ce temps.
Il fut toutefois relâché sur l'intervention de Jean d'Avila.
Mais celui que l'on appellera désormais Jean de Dieu, aura trouvé sa voie et s'y fixa providentiellement.
Il avait environ quarante ans, pour faire 15 ans durant encore
ce qui deviendra la fondation des Hospitaliers.
Il loua bientôt une maison dont il fit un hôpital destiné aux plus pauvres.
L'aide lui venait de tous côtés ; l'œuvre se développa, appuyée et encouragée par l'évêque du lieu.
Jean de Dieu ne pensait pas à fonder une nouvelle famille religieuse.
Il ne fit que jeter les bases de ce qui deviendra un l'Ordre Hospitalier,
que l'on connaît aujourd'hui... dont les membres seront connus sous le nom des
«Frères de saint Jean de Dieu».
sera le le seul but du promoteur de l'œuvre, qui mourut le 8 mars 1550, son jour anniversaire de naissance...
Quittant cette terre il naquît au Royaume promis au serviteur de Dieu.
Et ce fut en présence de l'évêque venu l'assister à ses derniers moments qu'il le quitta.
Ce prochain, pour lui et pour ses frères, sera en particulier le plus pauvre d'entre tous,
celui dont même les meilleurs chrétiens sont parfois tentés de se détourner : le malade mental.
----
À suivre
8 mars –
saint Jean de Dieu (commémoraison)-
né 1495 - 1550 8 mars -
Religieux espagnol d'origine portugaise,
il se consacra aux indigents et fonda l'ordre des Hospitaliers.
Patron des malades et des professionnels du soin de la santé.
(avec Camille de Lellis né 1550- 1614 fête 14 juillet ,
né le jour même de la mort de Jean,
comme pour faire survivre cette vocation poursuivie telle que fondée - )
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--- Lectures –- Tobie 12: 6-13; Matthieu 22: 34-40 - -
-bréviaire - - -Lettre de saint Jean de Dieu. -
---------------
Jean Ciudad naquit au Portugal, en 1495, de parents pauvres.
Jeune enfant il fut amené à quitter le Portugal pour l'Espagne.
Commença alors pour lui une existence plutôt montueuse.
Tour à tour berger,
administrateur d'une ferme,
soldat même... (etc-voir la vidéo)
Il avait perdu petit à petit de sa prime ferveur,
mais il n'avait jamais perdu le désir secret de se mettre au service de Dieu.
L'appel se ranima lorsque l'un de ses employeurs voulut lui donner sa fille en mariage.
Des circonstances l'orientèrent vers la mission semblable à laquelle Dieu le destinait.
Il avait fait l'expérience de la pauvreté au point de prendre conscience
que dans la ferme qu'il administrait, les animaux étaient mieux traités que les indigents...
C'est alors qu' il ressentit vivement le devoir de s'occuper des indigents.
Projetant d'aller au secours des chrétiens prisonniers des Maures,
il se reposa en cours de route dans un hôpital.
Ce qu'il constatât là des pauvres et les malades, desquels il se préoccupa occupa avec zèle,
fut le point de départ qui l'éclairage pour l'orienter à sa vocation définitive.
vidéo vodeus abonnement requis gratuit pour visionner-
https://vodeus.tv/video/8-mars-saint-jean-de-dieu-1495-1550-1793
C'est en 1538, qu'il se fixa à Grenade.
L'année suivante, un sermon de saint Jean d'Avila
né 1499- 1569 , fête 10 mai,
suscita en lui «un esprit de tendre compassion » (P 1) envers les laissés pour compte de la société,
malades indigents, prostituées, enfants abandonnés.
Il en fut tellement remué qu'il se mit à parcourir la ville en criant :
« Miséricorde. Seigneur, miséricorde ! »
On le prit pour un fou et on le traita selon les méthodes barbares de ce temps.
Il fut toutefois relâché sur l'intervention de Jean d'Avila.
Mais celui que l'on appellera désormais Jean de Dieu, aura trouvé sa voie et s'y fixa providentiellement.
Il avait environ quarante ans, pour faire 15 ans durant encore
ce qui deviendra la fondation des Hospitaliers.
Il loua bientôt une maison dont il fit un hôpital destiné aux plus pauvres.
L'aide lui venait de tous côtés ; l'œuvre se développa, appuyée et encouragée par l'évêque du lieu.
Jean de Dieu ne pensait pas à fonder une nouvelle famille religieuse.
Il ne fit que jeter les bases de ce qui deviendra un l'Ordre Hospitalier,
que l'on connaît aujourd'hui... dont les membres seront connus sous le nom des
«Frères de saint Jean de Dieu».
- Lettre de saint Jean de Dieu:
« Si nous considérions la miséricorde de Dieu,
jamais nous ne cesserions de faire le bien,
tant que nous en avons le pouvoir.
Car lorsque nous transmettons aux pauvres, par amour pour Dieu,
ce que lui-même nous a donné,
il nous promet le centuple dans la béatitude éternelle.
Quel intérêt avantageux! quel bienheureux bénéfice !
Qui ne donnera pas à cet excellent négociant tout ce qu'il possède,
alors qu'il va prendre soin de nos affaires et nous suppliera
de nous tourner vers lui,
de pleurer nos péchés
et de nous adonner à la charité...
...d'abord envers nous-mêmes. et ensuite envers nos proches.
Car, ainsi que l'eau éteint le feu, la charité efface les péchés.
Tant de pauvres viennent ici que je me demande souvent moi-même comment on pourra les secourir;
mais Jésus Christ pourvoit à tout et nourrit tout le monde.
Beaucoup de pauvres viennent à la maison de Dieu,
parce que Grenade est une grande ville où il fait très froid, surtout en hiver.
Actuellement, cette maison loge plus de cent dix personnes:
malades,
bien portants,
domestiques,
pèlerins.
En effet, comme c'est une maison générale, elle reçoit des malades de tout genre et de toute situation:
infirmes,
mutilés,
lépreux,
muets,
fous,
paralytiques,
teigneux,
de grands vieillards,
beaucoup d'enfants,
et surtout d'innombrables pèlerins et voyageurs.
Ils viennent ici et on leur donne le feu, l'eau et le sel,
ainsi que des récipients pour y faire cuire leur nourriture.
Pour tout cela, on ne demande aucun paiement à personne, mais le Christ pourvoit.
C'est pourquoi je suis en ce moment accablé de dettes, et je suis prisonnier pour Jésus Christ.
Parce que je suis écrasé de dettes,
je n'ose guère sortir de la maison à cause de tout cet arriéré qui me ligote.
Mais lorsque je vois tant de pauvres,
mes frères et mon prochain,
souffrir au-delà de leurs forces,
subir tant de peines dans leur âme et dans leur corps,
et que je ne peux les soulager, je suis bien triste.
Mais je mets ma confiance dans le Christ, car il connaît mon cœur.
C'est pourquoi je dis: Malheureux l'homme qui met sa confiance dans l'homme et non pas dans le Christ seul.
Car les hommes, tu en seras séparé, que tu le veuilles ou non.
Mais le Christ est fidèle, il est toujours là, car le Christ prévoit tout.
À tout instant, rendons-lui grâce. Amen. »
sera le le seul but du promoteur de l'œuvre, qui mourut le 8 mars 1550, son jour anniversaire de naissance...
Quittant cette terre il naquît au Royaume promis au serviteur de Dieu.
Et ce fut en présence de l'évêque venu l'assister à ses derniers moments qu'il le quitta.
Ce prochain, pour lui et pour ses frères, sera en particulier le plus pauvre d'entre tous,
celui dont même les meilleurs chrétiens sont parfois tentés de se détourner : le malade mental.
----
À suivre
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de mars -
9 mars –
sainte Françoise Romaine (commémoraison)-
née Rome 1384 - 1440 9 mars - Rome, États pontificaux -
----------------
--- Lectures –- Proverbes 31: 10-31; Matthieu 22: 34-43 - -
-bréviaire - - -Vie de sainte Françoise Romaine -
-- écrite par son confesseur franciscain Giovanni Mattioti …
----
Très tôt Françoise elle se sentit attirée par la vie du cloître.
Mais Dieu, dont les voies ne sont imprévisibles, va lui demander son temps de ''sacrifice''.
Lorsque, jeune adolescente, elle s'ouvre à son père sur son désir d'être totalement consacrée à Dieu,
celui-ci d'autorité en décide autrement et lui répondit :
''Imagination d'enfant ! D'ailleurs je t'ai déjà fiancée.''
Françoise est la fille de Paolo Bussa de Leoni et de Giacobella de Roffredeschi, de noblesse romaine.
Pendant son enfance, elle avait commencé à étudier la vie des saints et à fréquenter les églises.
Sa mère lui donne comme directeur spirituel
Dom Antonio di Monte Savello, un bénédictin, de Santa Maria Nuova,
et Françoise lui obéit totalement avec joie.
Elle qui avait voulu se retirer dans un cloître,
à 13 ans, elle devra épouser Lorenzo Ponziani qui appartient comme elle à la grande noblesse romaine
et est apparenté au pape Boniface IX.
Nous sommes en un temps et dans un milieu
où, surtout une toute jeune fille ne peut s'opposer à ses parents.
Si telle avait été directement la volonté de Dieu pour Françoise,
une grâce spéciale eût suffit, comme il l'avait fait par exemple
pour Claire d'Assise.
Et Françoise fut donc se marier contre son gré
et elle accepta dans un esprit de foi '' son sacrifice''.
Elle fut une épouse et une mère de famille, exemplaire et aimante.
Elle a été au foyer la femme forte dont parle l'auteur du livre des Proverbes.
Cette vie familiale, qui devait durer 40 ans, ne l'empêcha pas de recevoir des grâces mystiques.
Ses biographies font mention de l'une d'elles, assez exceptionnelle :
la familiarité avec son ange gardien.
Celui-ci la reprenait à la moindre imperfection,
la frappant même pour la rappeler à l'ordre.
Durant tout le temps qu'elle passa dans le mariage,
elle sut allier ses devoirs de maîtresse de maison avec les pratiques de charité et de dévotion.
Les épreuves ne lui manquèrent pas. Elle perdit deux de ses trois enfants.
En plus, les événements politiques furent dommageables à sa famille.
Du vivant même de son mari déjà, elle fut amenée,
par les circonstances et des rencontres providentielles,
à rassembler des femmes aspirant à la vie religieuse.
C'est ainsi que prit naissance l'association des Oblates de Marie,
qui s'inspire de la spiritualité bénédictine.
Ses membres menaient une vie à la fois active et contemplative.
Devenue veuve à 52 ans, Françoise les rejoignit,
mais elle refusa la place de supérieure qui lui revenait naturellement en tant que fondatrice.
Il fallut l'intervention de son directeur spirituel pour qu'elle accepte cette charge.
Elle vécut dans cette communauté le reste de sa vie,
donnant l'exemple d'une grande charité et d'une prière constante.
À sa mort,
''Le ciel s'ouvre, murmura-t-elle,
au moment de quitter cette terre, les anges descendent.
Celui qui est debout devant moi me fait signe de le suivre.»
https://archive.org/details/viedestefranoi00mugu/page/n7/mode/2up
-peut être mis en format pdf-
Vie de Ste Françoise Romaine, fondatrice des Oblates
de la Tour-des-Miroirs :
divisée en trois livres,
dont le premier renferme son histoire;
le deuxiéme, ses nombreuses visions;
le troisième, ses combats contre les démons et son traité de l'enfer /
----------
À suivre.
9 mars –
sainte Françoise Romaine (commémoraison)-
née Rome 1384 - 1440 9 mars - Rome, États pontificaux -
----------------
--- Lectures –- Proverbes 31: 10-31; Matthieu 22: 34-43 - -
-bréviaire - - -Vie de sainte Françoise Romaine -
-- écrite par son confesseur franciscain Giovanni Mattioti …
----
Très tôt Françoise elle se sentit attirée par la vie du cloître.
Mais Dieu, dont les voies ne sont imprévisibles, va lui demander son temps de ''sacrifice''.
Lorsque, jeune adolescente, elle s'ouvre à son père sur son désir d'être totalement consacrée à Dieu,
celui-ci d'autorité en décide autrement et lui répondit :
''Imagination d'enfant ! D'ailleurs je t'ai déjà fiancée.''
Françoise est la fille de Paolo Bussa de Leoni et de Giacobella de Roffredeschi, de noblesse romaine.
Pendant son enfance, elle avait commencé à étudier la vie des saints et à fréquenter les églises.
Sa mère lui donne comme directeur spirituel
Dom Antonio di Monte Savello, un bénédictin, de Santa Maria Nuova,
et Françoise lui obéit totalement avec joie.
Elle qui avait voulu se retirer dans un cloître,
à 13 ans, elle devra épouser Lorenzo Ponziani qui appartient comme elle à la grande noblesse romaine
et est apparenté au pape Boniface IX.
Nous sommes en un temps et dans un milieu
où, surtout une toute jeune fille ne peut s'opposer à ses parents.
Si telle avait été directement la volonté de Dieu pour Françoise,
une grâce spéciale eût suffit, comme il l'avait fait par exemple
pour Claire d'Assise.
Et Françoise fut donc se marier contre son gré
et elle accepta dans un esprit de foi '' son sacrifice''.
Elle fut une épouse et une mère de famille, exemplaire et aimante.
Elle a été au foyer la femme forte dont parle l'auteur du livre des Proverbes.
- Proverbes 31:
«10- Une maîtresse femme, qui la trouvera ? Elle a bien plus de prix que les perles!
11- En elle se confie le cœur de son mari, il ne manque pas d'en tirer profit.
12- Elle fait son bonheur et non son malheur, tous les jours de sa vie.
13- Elle cherche laine et lin et travaille d'une main allègre.
14- Elle est pareille à des vaisseaux marchands : de loin, elle amène ses vivres.
15- Il fait encore nuit qu'elle se lève, distribuant à sa maisonnée la pitance, et des ordres à ses servantes.
16- A-t-elle en vue un champ, elle l'acquiert; du produit de ses mains, elle plante une vigne.
17- Elle ceint vigoureusement ses reins et déploie la force de ses bras.
P18- Elle sait que ses affaires vont bien, de la nuit, sa lampe ne s'éteint.
19- Elle met la main à la quenouille, ses doigts prennent le fuseau.
20- Elle étend les mains vers le pauvre, elle tend les bras aux malheureux.
21- Elle ne redoute pas la neige pour sa maison, car toute sa maisonnée porte double vêtement.
22- Elle se fait des couvertures, de lin et de pourpre est son vêtement. .
23- Aux portes de la ville, son mari est connu, il siège parmi les anciens du pays.
24- Elle tisse des étoffes et les vend, au marchand elle livre une ceinture.
25- Force et dignité forment son vêtement, elle rit au jour à venir.
26- Avec sagesse elle ouvre la bouche, sur sa langue : une doctrine de piété.
27- De sa maisonnée, elle surveille le va-et-vient, elle ne mange pas le pain de l'oisiveté.
28- Ses fils se lèvent pour la proclamer bienheureuse, son mari, pour faire son éloge :
29- " Nombre de femmes ont accompli des exploits, mais toi, tu les surpasses toutes! "
30- Tromperie que la grâce! Vanité, la beauté! La femme qui craint Yahvé, voilà celle qu'il faut féliciter!
31- Accordez-lui une part du produit de ses mains, et qu'aux portes ses œuvres fassent son éloge!
Cette vie familiale, qui devait durer 40 ans, ne l'empêcha pas de recevoir des grâces mystiques.
Ses biographies font mention de l'une d'elles, assez exceptionnelle :
la familiarité avec son ange gardien.
Celui-ci la reprenait à la moindre imperfection,
la frappant même pour la rappeler à l'ordre.
Durant tout le temps qu'elle passa dans le mariage,
elle sut allier ses devoirs de maîtresse de maison avec les pratiques de charité et de dévotion.
Les épreuves ne lui manquèrent pas. Elle perdit deux de ses trois enfants.
En plus, les événements politiques furent dommageables à sa famille.
Du vivant même de son mari déjà, elle fut amenée,
par les circonstances et des rencontres providentielles,
à rassembler des femmes aspirant à la vie religieuse.
C'est ainsi que prit naissance l'association des Oblates de Marie,
qui s'inspire de la spiritualité bénédictine.
Ses membres menaient une vie à la fois active et contemplative.
Devenue veuve à 52 ans, Françoise les rejoignit,
mais elle refusa la place de supérieure qui lui revenait naturellement en tant que fondatrice.
Il fallut l'intervention de son directeur spirituel pour qu'elle accepte cette charge.
Elle vécut dans cette communauté le reste de sa vie,
donnant l'exemple d'une grande charité et d'une prière constante.
À sa mort,
''Le ciel s'ouvre, murmura-t-elle,
au moment de quitter cette terre, les anges descendent.
Celui qui est debout devant moi me fait signe de le suivre.»
- Vie de sainte Françoise Romaine - -- écrite par son confesseur franciscain Giovanni Mattioti …:
« Dieu n'a pas éprouvé la patience de Françoise
seulement dans les biens extérieurs de la fortune,
il a voulu aussi l'éprouver dans son corps par les maladies longues et pénibles
qu'elle eut à souffrir.
Pourtant on n'a jamais observé en elle aucun mouvement d'impatience,
aucun mécontentement des traitements parfois absurdes qu'on lui appliquait.
Les morts précoces de ses enfants, qu'elle aimait tendrement, ont prouvé sa constance.
Elle se soumettait toujours paisiblement à la volonté divine et rendait grâce de tout ce qui lui arrivait.
Elle a supporté avec la même constance les propos de
ceux qui disaient du mal d'elle, la critiquaient,
décriaient sa façon de vivre.
Elle ne manifestait même pas la plus légère aversion pour les personnes
dont elle savait qu'elles pensaient ou disaient des choses fausses sur elle et sur ses affaires.
Mais elle rendait le bien pour le mal, en priant Dieu continuellement pour elles.
Dieu ne l'avait pas choisie afin qu'elle devînt sainte pour elle-même seulement,
mais pour qu'elle fit servir les dons que Dieu lui avait accordés au salut spirituel et corporel de son prochain.
C'est pourquoi il l'avait gratifiée d'une telle amabilité
que tous ceux qui avaient affaire à elle se sentaient aussitôt saisis
par son amour et son estime, et prêts à suivre tous ses avis.
Ses paroles avaient une telle efficacité, due à la vertu divine,
qu'il lui suffisait de peu de mots
pour réconforter les cœurs attristés et souffrants,
apaiser les inquiets,
calmer les emportés,
réconcilier les ennemis,
éteindre les haines invétérées et les rancunes,
arrêter assez souvent la vengeance méritée ou préparée;
en un mot, elle semblait pouvoir diriger les sentiments de tous et les conduire où elle voulait.
C'est pourquoi on recourait de toute part à Françoise comme à un refuge très sûr,
et personne ne la quittait sans être réconforté.
Et pourtant elle reprenait librement les péchés
et châtiait hardiment tout ce qui était coupable et contraire à la volonté de Dieu.
Diverses maladies, souvent mortelles et pestilentielles sévissaient à Rome.
La sainte n'hésita jamais, au mépris du danger de contagion,
à montrer une tendre miséricorde aux malheureux et aux indigents.
Les ayant facilement découverts, elle les invitait
d'abord, par sa compassion, à la pénitence.
Ensuite, elle les secourait avec un dévouement inlassable,
et les exhortait affectueusement
à recevoir volontiers de la main de Dieu
toutes leurs misères, et à les supporter pour l'amour
de lui qui, le premier, en avait tellement subies pour eux.
Françoise ne se contentait pas de soigner les malades qu'elle pouvait recueillir dans sa maison.
Elle allait les chercher dans leurs cabanes ou dans les hôpitaux publics.
Quand elle les avait trouvés, elle soulageait leur soif, faisait leurs lits, bandait leurs blessures.
Plus leurs plaies étaient fétides et lui soulevaient le cœur, plus elle les traitait avec empressement et avec soin.
Elle avait aussi l'habitude de se rendre dans le quartier du Campo Santo
en apportant de la nourriture et des victuailles plus recherchées,
pour les distribuer aux plus indigents.
En revenant à la maison, elle rapportait des haillons et de pauvres vêtements pleins de saleté;
après les avoir bien lavés et soigneusement raccommodés, comme s'ils devaient servir à son Seigneur lui-même,
elle les repliait délicatement et les rangeait au milieu de parfums.
Françoise continua pendant 30 ans ce service des malades et des hôpitaux,
c'est-à-dire tant qu'elle vécut dans la maison de son mari.
Elle allait fréquemment aux hôpitaux Sainte-Marie et Sainte-Cécile du Transtevere,
à celui de San-Spirito-in-Sassia,
le quatrième étant celui du Campo Santo.
Et comme à cette époque d'épidémies il n'était pas seulement
difficile de trouver des médecins pour le soin des corps,
mais aussi des prêtres pour apporter aux âmes le remède nécessaire,
elle allait les chercher et les amenait aux malades déjà
préparés à recevoir les sacrements de pénitence et d'eucharistie.
Et pour aboutir plus facilement à son gré,
elle faisait vivre à ses frais un prêtre qui se rendait à ces hôpitaux
et rendait visite aux malades qu'elle lui indiquait. »
---.
https://archive.org/details/viedestefranoi00mugu/page/n7/mode/2up
-peut être mis en format pdf-
Vie de Ste Françoise Romaine, fondatrice des Oblates
de la Tour-des-Miroirs :
divisée en trois livres,
dont le premier renferme son histoire;
le deuxiéme, ses nombreuses visions;
le troisième, ses combats contre les démons et son traité de l'enfer /
----------
À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de mars -
10 mars –
sainte Marie-Eugénie de Jésus ()-
née 25 août Metz, Moselle 1817 - 1898 10 mars - Paris -
----------------
--- Lectures –- - -
-bréviaire - - - …
----
Sur le conseil de l'abbé Théodore Combalot, Marie-Eugénie de Jésus
fonde la congrégation des Religieuses de l'Assomption à Paris en 1839 à ; âge 22 ans
et rédige des constitutions inspirées de la règle de saint Augustin,
approuvées par l'archevêque de Paris en 1840.
Rome reconnaît cette nouvelle congrégation en 1867.
« Il faut aimer l’Église dans son enseignement,
dans tous ses usages,
dans son histoire,
dans ses traditions,
dans ses dévotions ;
il faut l’aimer dans tout ce qu’elle nous propose,
dans ce qu’elle a été,
dans ce qu’elle est aujourd’hui. »
-----------------
Béatifiée 9 février 1975, Place Saint-Pierre ,
Cité du Vatican par le Pape Paul VI-
Canonisée 3 juin 2007 , Place Saint-Pierre,
Cité du Vatican par le Pape Benoît XV-
https://video-streaming.orange.fr/actu-politique/canonisation-de-soeur-marie-eugenie-de-jesus-CNT000001ebbdm.html
¸-------
Anne-Eugénie Milleret de Brou est née dans la nuit du 25 août 1817 à Metz;
elle est l'un des cinq enfants (trois garçons et deux filles)
de Jacques Milleret et d'Eléonore-Eugénie de Brou.
Son baptême a été célébré le 5 octobre.
Son père était un disciple des idées de Voltaire et un libéral qui le mettait souvent
en conflit avec sa foi reçue qui n'allât que décroissante.
Il a fait fortune grâce à la banque et à l'action politique.
Ses parents se sont rencontrés au Luxembourg quand son père avait 19 ans et sa mère 22 ans;
les deux se sont mariés presque immédiatement.
En 1822, son frère Charles (1813–1822) mourut et sa petite sœur Elizabeth mourut en 1823.
Ses deux frères aînés étaient Eugène (né en 1802)
et Louis (né en 1815–16).
Il semblerait qu'un des ancêtres lointains était le condottieri italien Miglioretti
qui avait servi le roi François 1er...
Anne-Eugénie Milleret, de son nom de baptême,
vécut son enfance dans une vaste propriété avec château, que ses parents possédaient.
C'est entre l'hôtel particulier des Milleret de Brou
et cette propriété de Preisch,
aux frontières du Luxembourg, (où ses parents s'étaient connus),
de de l'Allemagne et de la France,
que se passe son enfance jusqu'à l'adolescence...
Vivant agréablement entourée dans une famille toutefois sans l'adhérence religieuse
le père idéologiquement voltairien, haut-fonctionnaire et banquier
et la mère, excellente éducatrice ne pratiquait qu'un vague apparat religieux.
Toutefois sa mère était foncièrement bonne envers les pauvres
et soucieuse de bien éduquer ses enfants dans des valeurs vertueuses..
mais sans la foi vive qu'elle n'avait pas vécue dans sa famille.
Anne-Eugénie connaîtra toutefois une véritable rencontre mystique avec Jésus-Christ
au jour de sa première communion:
«Je ne l'ai jamais oublié.»
En 1830, son père ruiné doit vendre la manoir de Preisch puis l'hôtel de Metz.
Ses parents se séparent en 1831 et elle vient à Paris avec sa mère
qui mourra emportée par le choléra en 1832.
Une opulente famille amie, la recueillera chez elle à Châlons.
L'adolescente n'avait alors que 17 ans. Elle ressentit vivement le désarroi et la solitude
devant les mondanités insipides qui l'entouraient:
«Je passai quelques années à me questionner sur la base
et l'effet des croyances que je n'avais pas comprises...
Mon ignorance de l'enseignement de l'Église était inconcevable
et pourtant j'avais reçu les instructions communes du catéchisme.»
(Lettre à Lacordaire - 1841)
Son père la fit revenir à Paris.
Durant le carême 1835, l'abbé Lacordaire prêchant à Notre-Dame
lui fut une grâce accordée où elle reçut les lumières qu'elle espérait depuis longtemps.
«Votre parole me donnait une foi que rien ne devait plus faire vaciller.»
«Ma vocation date de Notre-Dame» précisera-t-elle plus tard.
Elle se passionne alors pour le renouveau du christianisme de Lamennais,
de Montalembert et de ses amis.
Parmi eux, l'abbé Combalot dont elle entend les prédications à Saint-Eustache en mars 1837.
L'abbé rêvait de fonder une congrégation dédiée à Notre-Dame de l'Assomption,
pour former les jeunes filles des milieux dirigeants, irréligieux pour la plupart.
Anne-Eugénie rêvait de réaliser une vocation religieuse.
Elle hésite d'abord à le suivre, puis elle acquiesce.
En avril 1839, elles sont deux à se réunir dans rue Férou
dont le changement de numérotation civile rend difficile la localisation aujourd'hui
et se retrouvent bientôt quatre dans un appartement, d'abord 104 rue de Vaugirard:
réunies pour l'étude de la théologie,
de la Sainte Écriture
et quelques sciences profanes.
Kate O'Neill, Irlandaise, déjà là
prendra comme nom de religieuse Thérèse-Emmanuel
et dont la forte personnalité l'accompagnera toute sa vie de son amitié.
C'est la rencontre avec l'abbé d'Alzon
qui fondera les Pères de l'Assomption en 1845.
Cette grande amitié durera 40 ans.
Pétri des idées de Lamennais, fortes de Jésus-Christ,
attaché à l'Église inconditionnellement, il entraîne Anne-Eugénie, devenue Sœur Marie-Eugénie de Jésus ;
c'est elle qui le tempère.
Il est combatif; elle le nuance.
Les fondations se multiplieront à travers le monde.
Rome reconnaît cette nouvelle congrégation en 1867.
Les «Constitutions» de la Congrégation de l'Assomption seront définitivement approuvées le 11 avril 1888.
Quand elle découvre l'amoindrissement de la vieillesse,
«un état où ne reste plus que l'amour»,
elle se retire peu à peu.
«Je n'ai plus qu'à être bonne.»
Sa santé la diminue peu a peu.
Puis vaincue par la paralysie en 1897, elle n'aura plus que son regard pour s'exprimer.
Le 10 mars 1898, à Paris, elle rejoint le Christ ressuscité, qui, sur terre, était son unique passion.
--------
À Suivre.
10 mars –
sainte Marie-Eugénie de Jésus ()-
née 25 août Metz, Moselle 1817 - 1898 10 mars - Paris -
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-bréviaire - - - …
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Sur le conseil de l'abbé Théodore Combalot, Marie-Eugénie de Jésus
fonde la congrégation des Religieuses de l'Assomption à Paris en 1839 à ; âge 22 ans
et rédige des constitutions inspirées de la règle de saint Augustin,
approuvées par l'archevêque de Paris en 1840.
Rome reconnaît cette nouvelle congrégation en 1867.
« Il faut aimer l’Église dans son enseignement,
dans tous ses usages,
dans son histoire,
dans ses traditions,
dans ses dévotions ;
il faut l’aimer dans tout ce qu’elle nous propose,
dans ce qu’elle a été,
dans ce qu’elle est aujourd’hui. »
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Béatifiée 9 février 1975, Place Saint-Pierre ,
Cité du Vatican par le Pape Paul VI-
Canonisée 3 juin 2007 , Place Saint-Pierre,
Cité du Vatican par le Pape Benoît XV-
https://video-streaming.orange.fr/actu-politique/canonisation-de-soeur-marie-eugenie-de-jesus-CNT000001ebbdm.html
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Anne-Eugénie Milleret de Brou est née dans la nuit du 25 août 1817 à Metz;
elle est l'un des cinq enfants (trois garçons et deux filles)
de Jacques Milleret et d'Eléonore-Eugénie de Brou.
Son baptême a été célébré le 5 octobre.
Son père était un disciple des idées de Voltaire et un libéral qui le mettait souvent
en conflit avec sa foi reçue qui n'allât que décroissante.
Il a fait fortune grâce à la banque et à l'action politique.
Ses parents se sont rencontrés au Luxembourg quand son père avait 19 ans et sa mère 22 ans;
les deux se sont mariés presque immédiatement.
En 1822, son frère Charles (1813–1822) mourut et sa petite sœur Elizabeth mourut en 1823.
Ses deux frères aînés étaient Eugène (né en 1802)
et Louis (né en 1815–16).
Il semblerait qu'un des ancêtres lointains était le condottieri italien Miglioretti
qui avait servi le roi François 1er...
Anne-Eugénie Milleret, de son nom de baptême,
vécut son enfance dans une vaste propriété avec château, que ses parents possédaient.
C'est entre l'hôtel particulier des Milleret de Brou
et cette propriété de Preisch,
aux frontières du Luxembourg, (où ses parents s'étaient connus),
de de l'Allemagne et de la France,
que se passe son enfance jusqu'à l'adolescence...
Vivant agréablement entourée dans une famille toutefois sans l'adhérence religieuse
le père idéologiquement voltairien, haut-fonctionnaire et banquier
et la mère, excellente éducatrice ne pratiquait qu'un vague apparat religieux.
Toutefois sa mère était foncièrement bonne envers les pauvres
et soucieuse de bien éduquer ses enfants dans des valeurs vertueuses..
mais sans la foi vive qu'elle n'avait pas vécue dans sa famille.
Anne-Eugénie connaîtra toutefois une véritable rencontre mystique avec Jésus-Christ
au jour de sa première communion:
«Je ne l'ai jamais oublié.»
En 1830, son père ruiné doit vendre la manoir de Preisch puis l'hôtel de Metz.
Ses parents se séparent en 1831 et elle vient à Paris avec sa mère
qui mourra emportée par le choléra en 1832.
Une opulente famille amie, la recueillera chez elle à Châlons.
L'adolescente n'avait alors que 17 ans. Elle ressentit vivement le désarroi et la solitude
devant les mondanités insipides qui l'entouraient:
«Je passai quelques années à me questionner sur la base
et l'effet des croyances que je n'avais pas comprises...
Mon ignorance de l'enseignement de l'Église était inconcevable
et pourtant j'avais reçu les instructions communes du catéchisme.»
(Lettre à Lacordaire - 1841)
Son père la fit revenir à Paris.
Durant le carême 1835, l'abbé Lacordaire prêchant à Notre-Dame
lui fut une grâce accordée où elle reçut les lumières qu'elle espérait depuis longtemps.
«Votre parole me donnait une foi que rien ne devait plus faire vaciller.»
«Ma vocation date de Notre-Dame» précisera-t-elle plus tard.
Elle se passionne alors pour le renouveau du christianisme de Lamennais,
de Montalembert et de ses amis.
Parmi eux, l'abbé Combalot dont elle entend les prédications à Saint-Eustache en mars 1837.
L'abbé rêvait de fonder une congrégation dédiée à Notre-Dame de l'Assomption,
pour former les jeunes filles des milieux dirigeants, irréligieux pour la plupart.
Anne-Eugénie rêvait de réaliser une vocation religieuse.
Elle hésite d'abord à le suivre, puis elle acquiesce.
En avril 1839, elles sont deux à se réunir dans rue Férou
dont le changement de numérotation civile rend difficile la localisation aujourd'hui
et se retrouvent bientôt quatre dans un appartement, d'abord 104 rue de Vaugirard:
réunies pour l'étude de la théologie,
de la Sainte Écriture
et quelques sciences profanes.
Kate O'Neill, Irlandaise, déjà là
prendra comme nom de religieuse Thérèse-Emmanuel
et dont la forte personnalité l'accompagnera toute sa vie de son amitié.
C'est la rencontre avec l'abbé d'Alzon
qui fondera les Pères de l'Assomption en 1845.
Cette grande amitié durera 40 ans.
Pétri des idées de Lamennais, fortes de Jésus-Christ,
attaché à l'Église inconditionnellement, il entraîne Anne-Eugénie, devenue Sœur Marie-Eugénie de Jésus ;
c'est elle qui le tempère.
Il est combatif; elle le nuance.
Les fondations se multiplieront à travers le monde.
Rome reconnaît cette nouvelle congrégation en 1867.
Les «Constitutions» de la Congrégation de l'Assomption seront définitivement approuvées le 11 avril 1888.
Quand elle découvre l'amoindrissement de la vieillesse,
«un état où ne reste plus que l'amour»,
elle se retire peu à peu.
«Je n'ai plus qu'à être bonne.»
Sa santé la diminue peu a peu.
Puis vaincue par la paralysie en 1897, elle n'aura plus que son regard pour s'exprimer.
Le 10 mars 1898, à Paris, elle rejoint le Christ ressuscité, qui, sur terre, était son unique passion.
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À Suivre.
Dernière édition par Bryand le Sam 12 Mar 2022 - 8:49, édité 1 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de mars -
11 mars –
saint Sophrone de Jérusalem ()-
né 550 (560) - v 638 11 mars -
----------------
--- Lectures –- - -
-bréviaire - - - …
----
-contemporain de Mahomet né v 570-632,
saint Sophrone lutte contre l'hérésie de l'islam qui combattît la divinité du Christ
dès ses premières conquêtes en terres chrétiennes.
---
Sophrone est fêté comme patriarche de Jérusalem.
Né à Damas vers 550 / 560, il s'était d'abord intéressé à la vie monastique,
à laquelle il s'initia sous la conduite d'un ermite, Jean Moschus;
né à Damas (empire byzantin) v 550- 619 Rome , hagiographe écrivain...
Celui-ci dédia d'ailleurs à son disciple son célèbre ouvrage consacré aux Pères du Désert : le Pré spirituel.
qu'il ne quittât plus...
Après un séjour assez bref dans un monastère, il se fit avec lui moine itinérant.
Nous les retrouvons
à Alexandrie, en Afrique,
et même à Rome sous le pontificat de Boniface V.
C'est dans cette ville que Jean Moschus mourut.
Sophrone prit part à une controverse doctrinale sur la Personne de Jésus-Christ.
Le patriarche d'Alexandrie, voyant son Église divisée à ce sujet,
proposa une formule assez ambiguë, susceptible de mettre tout le monde d'accord.
Mais c'était sacrifier à la sagesse humaine.
Sophrone s'opposa victorieusement à ce qu'il considérait comme contraire à la saine doctrine.
L'unité qui se fait aux dépens de la vérité ne peut être que de surface,
b bet constitue toujours une politique à courte vue.
La fin de l'évêque de Jérusalem allait être marquée
par un événement politique d'une très grande importance.
Cette fois, ce n'était plus sous les coups des Barbares que les légions romaines succombaient:
les guerriers de l'Islam,
en effet, affrontaient victorieusement les armées impériales.
Plutôt que de livrer sa ville au massacre,
Sophrone capitula après avoir obtenu des garanties du calife Omar.
Elles ne seraient pas exactement respectées ;
du moins avait-il évité le pire.
Il est mort peu de temps après à Saint-Théodose, le monastère
où il avait passé quelque temps durant sa jeunesse.
Saint Sophrone écrivit beaucoup :
des traités doctrinaux,
les Actes des martyrs saint Cyr et saint Jean.
Nous avons de lui des homélies, des hymnes, des pièces liturgiques, des poèmes.
La Vie de sainte Marie l'Égyptienne 344- 421 fête 1er avril -nous verrons sa biographie-
lui a été attribuée.
Il est inscrit à cette même date au calendrier liturgique orthodoxe.
-------
À la fête de la chandeleur (2 février) nous lisons un de ses sermons au bréviaire:
-sermon de saint Sophrone de Jérusalem
pour la fête des lumières Recevoir la lumière.
« Allons à la rencontre du Christ,
nous tous qui honorons et vénérons son mystère avec tant de ferveur,
avançons vers lui dans l'enthousiasme.
Que tous sans exception
participent à cette rencontre,
que tous sans exception
y portent leurs lumières.
Si nos cierges procurent un tel éclat, c'est d'abord pour montrer la splendeur divine de
celui qui vient,
qui fait resplendir l'univers et l'inonde d'une lumière éternelle en repoussant les ténèbres mauvaises ;
c'est aussi et surtout pour manifester avec quelle splendeur de notre âme,
nous-mêmes devons aller à la rencontre du Christ.
De même, en effet, que la Mère de Dieu, la Vierge très pure,
a porté dans ses bras la véritable lumière à la rencontre de ceux qui gisaient dans les ténèbres ;
de même nous, illuminés par ses rayons et tenant en mains une lumière visible pour tous,
hâtons-nous vers celui qui est vraiment la lumière.
C'est évident :
puisque la lumière est venue dans le monde et l'a illuminé
alors qu'il baignait dans les ténèbres,
puisque le Soleil levant qui vient d'en haut nous a visités, ce mystère est le nôtre.
C'est pour cela que nous avançons en tenant des cierges,
c'est pour cela que nous accourons en portant des lumières,
afin de signifier la lumière qui a brillé pour nous,
mais aussi afin d'évoquer la splendeur que cette lumière nous donnera.
Courons donc ensemble, allons tous à la rencontre de Dieu. ~
Cette lumière véritable, qui éclaire tout homme venant en ce monde, voici qu'elle vient.
Soyons-en tous illuminés, mes frères, soyons-en tous resplendissants.
Que nul d'entre nous ne demeure
à l'écart de cette lumière,
comme un étranger ;
que nul, alors qu'il en est inondé, ne s'obstine à rester plongé dans la nuit.
Avançons tous dans la lumière, tous ensemble, illuminés, marchons à sa rencontre,
avec le vieillard Syméon,
accueillons cette lumière glorieuse et éternelle.
Avec lui, exultons de tout notre cœur et chantons
une hymne d'action de grâce à Dieu,
Père de la lumière,
qui nous a envoyé la clarté véritable
pour chasser les ténèbres et nous rendre resplendissants.
Le salut de Dieu, qu'il a préparé à la face de tous les peuples
et qu'il a manifesté pour la gloire du nouvel Israël que nous sommes,
voilà que nous l'avons vu à notre tour, grâce au Christ ;
et nous avons été aussitôt délivrés de la nuit de l'antique péché,
comme Syméon le fut des liens de la vie présente,
en voyant le Christ.
Nous aussi, en embrassant par la foi le Christ venu de Bethléem à notre rencontre,
nous qui venions des nations païennes,
nous sommes devenus le peuple de Dieu,
car c'est le Christ qui est le salut de Dieu le Père.
Nous avons vu de nos yeux
Dieu qui s'est fait chair.
Maintenant que la présence de Dieu s'est montrée et que nous l'avons accueillie dans notre âme,
nous sommes appelés le nouvel Israël :
et nous célébrons sa venue par une fête annuelle
pour ne jamais risquer de l'oublier. »
__________________________________________________-
Sa dévotion envers la Vierge Marie
Dans une lettre de première importance,
(Epist. Sinodica ad Sergium, PG 87, 3,3160-3161. Traduction italienne in Testi Mariani del Primo Millennio,
vol. II, Roma 1989, pp. 138-169. ),
officiellement approuvée par le 6e concile œcuménique Constantinople II (680-681),
saint Sophrone écrivit cette réflexion devenue doctrinaire
sur la coopération de la Vierge Marie à l’Incarnation du Christ:
À suivre.
11 mars –
saint Sophrone de Jérusalem ()-
né 550 (560) - v 638 11 mars -
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--- Lectures –- - -
-bréviaire - - - …
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-contemporain de Mahomet né v 570-632,
saint Sophrone lutte contre l'hérésie de l'islam qui combattît la divinité du Christ
dès ses premières conquêtes en terres chrétiennes.
---
Sophrone est fêté comme patriarche de Jérusalem.
Né à Damas vers 550 / 560, il s'était d'abord intéressé à la vie monastique,
à laquelle il s'initia sous la conduite d'un ermite, Jean Moschus;
né à Damas (empire byzantin) v 550- 619 Rome , hagiographe écrivain...
- Jean Mochus:
- Jean, fils de Moschus, serait né à Damas vers 550.
Il devient moine dans la grande laure de saint Théodose, près de Jérusalem,
puis ermite près du Jourdain et enfin moine à la nouvelle laure de saint Sabas,
au sud-ouest de Bethléem qui font partie des monastères de Judée.
Il se rend en Égypte avec son disciple Sophrone,
qui deviendra plus tard patriarche de Jérusalem,
à la rencontre des moines du désert vers 578.
Il vit dans le Sinaï en 583, et demeure une dizaine d'années
dans la communauté des moines de la laure d'Æliatæ.
Il retourne ensuite en Palestine,
où il fait le tour des monastères de la région de Jérusalem et de la Mer Morte.
Il se rend à Antioche en 604 et en Égypte en 607,
fuyant les invasions perses.
iL se réfugie ensuite à Chypre et à Rome où il meurt en 619.
Il FUT enterré au monastère de Théodose.
Celui-ci dédia d'ailleurs à son disciple son célèbre ouvrage consacré aux Pères du Désert : le Pré spirituel.
- Le Pré spirituel:
-Jean moschos (orthographié aussi Mochus), Le pré spirituel, intr. et notes V. Déroche, tr. Chr. Bouchet,
index M.-H. Congourdeau et V. Déroche, coll. Les Pères dans la foi 94-95, Paris, Migne,
2006, 20x14, 302 p., 25 €. ISBN 978-2-908587-440
26
La rédaction du Pré spirituel se situe en Palestine au commencement du 7e siècle,
dans les débuts de la conquête arabe.
Son auteur Jean Moschos, était originaire de Cilicie.
Mort à Rome, il avait appartenu un temps au monastère Saint-Theologios de Judée.
Le titre évoque une prairie humide où fleurissent les fleurs
que sont les vertus des moines.
L’œuvre, dédiée par l’auteur à son disciple Sophrone,
( le patriarche Sophrone de Jérusalem),
est un joyau de la littérature monastique.
27 Mais les circonstances de sa composition expliquent que
la lutte contre les monophysites soit « l’obssession première » du Pré.
Son genre littéraire est celui des collections d’histoires édifiantes,
mais on y trouve aussi de nombreux apophtegmes.
Il s’agit donc d’une « littérature édifiante qui ne vise pas à décrire premièrement sur la réalité
comme le voudrait l’histoire,
mais à proposer des paradigmes de vertu ».
28 Indifférent à la chronologie,
le Pré entend réunir tous les récits liés à une personne
ou
à un établissement monastique.
Souvent l’information reçue par Moschos n’est que de seconde main car ce qui importe pour lui,
ce n’est pas ce qu’il a vu, mais ce qui l’a intéressé et a été idéalisé pour devenir exemplaire.
Plusieurs présentations existent...
La présente traduction ... propose au public francophone un accès aisé à l’un des trésors de la littérature chrétienne.
RÉFÉRÉ PRÉSENTÉ par — H. Jacobs sj
qu'il ne quittât plus...
Après un séjour assez bref dans un monastère, il se fit avec lui moine itinérant.
Nous les retrouvons
à Alexandrie, en Afrique,
et même à Rome sous le pontificat de Boniface V.
C'est dans cette ville que Jean Moschus mourut.
Sophrone prit part à une controverse doctrinale sur la Personne de Jésus-Christ.
Le patriarche d'Alexandrie, voyant son Église divisée à ce sujet,
proposa une formule assez ambiguë, susceptible de mettre tout le monde d'accord.
Mais c'était sacrifier à la sagesse humaine.
Sophrone s'opposa victorieusement à ce qu'il considérait comme contraire à la saine doctrine.
L'unité qui se fait aux dépens de la vérité ne peut être que de surface,
b bet constitue toujours une politique à courte vue.
La fin de l'évêque de Jérusalem allait être marquée
par un événement politique d'une très grande importance.
Cette fois, ce n'était plus sous les coups des Barbares que les légions romaines succombaient:
les guerriers de l'Islam,
en effet, affrontaient victorieusement les armées impériales.
Plutôt que de livrer sa ville au massacre,
Sophrone capitula après avoir obtenu des garanties du calife Omar.
Elles ne seraient pas exactement respectées ;
du moins avait-il évité le pire.
Il est mort peu de temps après à Saint-Théodose, le monastère
où il avait passé quelque temps durant sa jeunesse.
Saint Sophrone écrivit beaucoup :
des traités doctrinaux,
les Actes des martyrs saint Cyr et saint Jean.
Nous avons de lui des homélies, des hymnes, des pièces liturgiques, des poèmes.
La Vie de sainte Marie l'Égyptienne 344- 421 fête 1er avril -nous verrons sa biographie-
lui a été attribuée.
Il est inscrit à cette même date au calendrier liturgique orthodoxe.
-------
À la fête de la chandeleur (2 février) nous lisons un de ses sermons au bréviaire:
-sermon de saint Sophrone de Jérusalem
pour la fête des lumières Recevoir la lumière.
« Allons à la rencontre du Christ,
nous tous qui honorons et vénérons son mystère avec tant de ferveur,
avançons vers lui dans l'enthousiasme.
Que tous sans exception
participent à cette rencontre,
que tous sans exception
y portent leurs lumières.
Si nos cierges procurent un tel éclat, c'est d'abord pour montrer la splendeur divine de
celui qui vient,
qui fait resplendir l'univers et l'inonde d'une lumière éternelle en repoussant les ténèbres mauvaises ;
c'est aussi et surtout pour manifester avec quelle splendeur de notre âme,
nous-mêmes devons aller à la rencontre du Christ.
De même, en effet, que la Mère de Dieu, la Vierge très pure,
a porté dans ses bras la véritable lumière à la rencontre de ceux qui gisaient dans les ténèbres ;
de même nous, illuminés par ses rayons et tenant en mains une lumière visible pour tous,
hâtons-nous vers celui qui est vraiment la lumière.
C'est évident :
puisque la lumière est venue dans le monde et l'a illuminé
alors qu'il baignait dans les ténèbres,
puisque le Soleil levant qui vient d'en haut nous a visités, ce mystère est le nôtre.
C'est pour cela que nous avançons en tenant des cierges,
c'est pour cela que nous accourons en portant des lumières,
afin de signifier la lumière qui a brillé pour nous,
mais aussi afin d'évoquer la splendeur que cette lumière nous donnera.
Courons donc ensemble, allons tous à la rencontre de Dieu. ~
Cette lumière véritable, qui éclaire tout homme venant en ce monde, voici qu'elle vient.
Soyons-en tous illuminés, mes frères, soyons-en tous resplendissants.
Que nul d'entre nous ne demeure
à l'écart de cette lumière,
comme un étranger ;
que nul, alors qu'il en est inondé, ne s'obstine à rester plongé dans la nuit.
Avançons tous dans la lumière, tous ensemble, illuminés, marchons à sa rencontre,
avec le vieillard Syméon,
accueillons cette lumière glorieuse et éternelle.
Avec lui, exultons de tout notre cœur et chantons
une hymne d'action de grâce à Dieu,
Père de la lumière,
qui nous a envoyé la clarté véritable
pour chasser les ténèbres et nous rendre resplendissants.
Le salut de Dieu, qu'il a préparé à la face de tous les peuples
et qu'il a manifesté pour la gloire du nouvel Israël que nous sommes,
voilà que nous l'avons vu à notre tour, grâce au Christ ;
et nous avons été aussitôt délivrés de la nuit de l'antique péché,
comme Syméon le fut des liens de la vie présente,
en voyant le Christ.
Nous aussi, en embrassant par la foi le Christ venu de Bethléem à notre rencontre,
nous qui venions des nations païennes,
nous sommes devenus le peuple de Dieu,
car c'est le Christ qui est le salut de Dieu le Père.
Nous avons vu de nos yeux
Dieu qui s'est fait chair.
Maintenant que la présence de Dieu s'est montrée et que nous l'avons accueillie dans notre âme,
nous sommes appelés le nouvel Israël :
et nous célébrons sa venue par une fête annuelle
pour ne jamais risquer de l'oublier. »
__________________________________________________-
Sa dévotion envers la Vierge Marie
Dans une lettre de première importance,
(Epist. Sinodica ad Sergium, PG 87, 3,3160-3161. Traduction italienne in Testi Mariani del Primo Millennio,
vol. II, Roma 1989, pp. 138-169. ),
officiellement approuvée par le 6e concile œcuménique Constantinople II (680-681),
saint Sophrone écrivit cette réflexion devenue doctrinaire
sur la coopération de la Vierge Marie à l’Incarnation du Christ:
-----À propos de l’Incarnation, je crois que Dieu le Verbe, le Fils unique du Père…,
touché de compassion pour notre nature déchue, de son initiative,
par vouloir de Dieu qui l’a engendré
et avec le consentement de l’Esprit…,
est descendu vers notre bassesse,…
et que,
en entrant dans le sein tout resplendissant de pureté virginale de Marie,
la Vierge et radieuse, pleine d’une sagesse divine
et exempte de toute tache
du corps,
de l’âme
et de l’esprit,
s’est incarné, lui qui est incorporel…;
il s’est fait vraiment homme, lui qui reste toujours Dieu…
il a voulu se faire homme pour purifier le semblable avec le semblable ;
pour sauver le frère au moyen du frère…
Voilà pourquoi une Vierge est choisie ;
elle a été purifiée dans son corps et dans son âme;
étant chaste, pure et immaculée,
elle devient la coopératrice de l’Incarnation du Créateur.
À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de mars -
12 mars –
saint Louis Orionne ()-
Luigi Orione
né 1872 Pontecurone, Italie - 1940 Sanremo, Italie 12 mars -
----------------
--- Lectures –- - -
-bréviaire - - - …
----
disciple de saint Jean Bosco - saint Jean Bosco est né 1815- 1888 fête 31 janvier -
- ----
Béatifié 26 octobre 1980 à Rome
par le pape Jean-Paul II -
Canonisé 16 mai 2004 à Rome
par le pape Jean-Paul II -
-
Homélie du pape Jean-Paul II lors de la canonisation:
Luigi Orione est né le 23 juin 1872 à Pontecurone (Italie) dans le diocèse de Tortona.
À 13 ans, il est reçu au couvent franciscain de Voghera (Pavie)
qu'il quittera un an plus tard pour des raisons de santé.
De 1886 à 1889, il fut l'élève de saint Jean Bosco au patronage de Valdocco à Turin.
Le 16 octobre 1889, il entre au séminaire de Tortona.
Encore jeune séminariste, il se dévoue aux autres,
vivant la solidarité envers le prochain
dans la Société de secours mutuel de San Marziano
et
la Conférence saint Vincent.
Il ouvre à Tortona le premier patronage pour s'occuper
de l'éducation chrétienne des garçons, le 3 juillet 1892.
L'année suivante, le 15 octobre 1893, Luigi Orione, séminariste de 21 ans,
ouvre dans le quartier San Bernardino un collège destiné aux garçons pauvres.
Le 13 avril 1895, Luigi Orione est ordonné prêtre.
En même temps, l'évêque remet l'habit clérical à six élèves du collège qu'il a fondé.
Très rapidement, Don Orione ouvre de nouvelles maisons
à Mornico Losana (Pavie),
à Noto en Sicile,
à San Remo, à Rome.
Autour du jeune fondateur s'accroît le nombre de clercs et de prêtres
qui formeront le noyau de la Piccola Opera della Divina Provvidenza
(la Petite œuvre de la Divine Providence).
En 1899, il lance la branche des Ermites de la Divine Providence.
L'évêque de Tortona, Mgr Igino Bandi, par décret du 21 mars 1903,
reconnût canoniquement les Fils de la Divine Providence (prêtres, frères coadjuteurs et ermites),
congrégation religieuse masculine de la Petite œuvre de la Divine Providence,
consacrée à « collaborer pour porter les petits, les pauvres
et le peuple à l'Église et au Pape, par les œuvres de charité »,
émettant un 4ème vœu de «fidélité au Pape».
Dans les premières Constitutions de 1904, parmi les buts de la nouvelle Congrégation,
ressort celui de travailler à «obtenir l'union des Églises séparées».
Animé d'une grande passion pour l'Église et pour le salut des âmes,
il s'intéressa activement aux grands problèmes de son temps,
comme la liberté et l'unité de l'Église,
la question romaine,
le modernisme,
le socialisme,
l'évangélisations des masses ouvrières.
D'une manière héroïque, il vint au secours des populations sinistrées
des tremblements de terre de Reggio et de Messine (1908) et de la Marsica (1915).
Par la volonté de Pie X, il fut vicaire général du diocèse de Messine pendant trois ans.
Vingt ans après la fondation des Fils de la Divine Providence,
comme sur un «plant unique avec de nombreuses branches»,
il fonda le 29 juin 1915 la
Congrégation des Petites Sœurs missionnaires de la Charité,
animées du même charisme de fondation.
Il leur joignit les Soeurs adoratrices Sacramentines
(pour accueillir des non voyantes),
auxquelles se rajoutèrent par la suite les Contemplatives de Jésus crucifié.
Il organisa les laïcs dans les associations
des «Dames de la Divine Providence»,
des «Anciens élèves» et des «Amis».
Ensuite, prendra forme l'Institut séculier Don Orione
et
le Mouvement laïc Don Orione.
Après la première guerre mondiale (1914-1918), se multiplieront
écoles,
collèges,
colonies agricoles,
œuvres caritatives
et œuvres d'assistance.
Parmi les œuvres les plus caractéristiques, il créa celles des «Petits Cottolengo»
( du nom de Don Joseph Cottolengo, 1786-1842, prêtre italien, canonisé en 1934 -fête 30 avril)
pour les plus souffrants et les personnes abandonnées,
institutions construites à la périphérie des grandes villes en tant que «nouvelles chaires»
d'où parler du Christ et de l'Église, «phares de la foi et de la civilisation».
Le zèle missionnaire de Don Orion, qui s'était déjà manifesté
par l'envoi de ses premiers religieux au Brésil en 1913,
s'étendit ensuite à l'Argentine et à l'Uruguay (1921), à la Palestine (1921),
la Pologne (1923), Rhodes (1925), les États-Unis (1934), l'Angleterre (1935), l'Albanie (1936).
Lui-même, en 1921-1922 et en 1934-1937, effectua deux voyages missionnaires
en Amérique latine, en Argentine, Brésil, Uruguay, poussant jusqu'au Chili.
Il jouissait de l'estime personnelle des Papes et des autorités du Saint-Siège
qui lui confièrent de nombreuses missions délicates
pour résoudre des problèmes et guérir des blessures
aussi bien à l'intérieur de l'Église que dans les rapports avec le monde civil.
Il fut prédicateur, confesseur et organisateur infatigable
de pèlerinages,
de missions,
processions,
crèches vivantes
et autres manifestations populaires de la foi.
Plein de dévotion pour la Vierge Marie, il en encouragea le culte par tous les moyens,
et, grâce au travail manuel de ses séminaristes, éleva les sanctuaires
de Notre-Dame de la Garde à Tortona
et de Notre-Dame de Caravaggio à Fumo.
Au cours de l'hiver 1940, pour essayer de soulager les problèmes de cœur et de poumons dont il souffrait,
il se rendit à la maison de San Remo même si, comme il disait,
«ce n'est pas entre les palmiers que je veux vivre et mourir,
mais entre les pauvres qui sont Jésus-Christ».
Après seulement trois jours, entouré de l'affection de ses confrères,
Don Orione mourût le 12 mars 1940,
en soupirant «Jésus! Jésus! Je viens vers toi».
Son corps, retrouvé intact
lors de la première exhumation en 1965,
a été mis en honneur dans le sanctuaire de Notre-Dame de la Garde de Tortona
après que le Pape Jean-Paul II, le 26 octobre 1980, ait inscrit Don Luigi Orione au livre des Bienheureux.
Il y aura une deuxième exhumation ultérieurement, à cause d'inondation:
son corps sera de nouveau retrouvé tout autant intact...
----
Le pape François encourage
la communauté Don Orione
http://www.archivioradiovaticana.va/storico/2016/05/27/le_pape_encourage_la_communaut%C3%A9_don_orione/fr-1232917
------
À suivre.
12 mars –
saint Louis Orionne ()-
Luigi Orione
né 1872 Pontecurone, Italie - 1940 Sanremo, Italie 12 mars -
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--- Lectures –- - -
-bréviaire - - - …
----
disciple de saint Jean Bosco - saint Jean Bosco est né 1815- 1888 fête 31 janvier -
- ----
Béatifié 26 octobre 1980 à Rome
par le pape Jean-Paul II -
Canonisé 16 mai 2004 à Rome
par le pape Jean-Paul II -
-
Homélie du pape Jean-Paul II lors de la canonisation:
Luigi Orione est né le 23 juin 1872 à Pontecurone (Italie) dans le diocèse de Tortona.
À 13 ans, il est reçu au couvent franciscain de Voghera (Pavie)
qu'il quittera un an plus tard pour des raisons de santé.
De 1886 à 1889, il fut l'élève de saint Jean Bosco au patronage de Valdocco à Turin.
Le 16 octobre 1889, il entre au séminaire de Tortona.
Encore jeune séminariste, il se dévoue aux autres,
vivant la solidarité envers le prochain
dans la Société de secours mutuel de San Marziano
et
la Conférence saint Vincent.
Il ouvre à Tortona le premier patronage pour s'occuper
de l'éducation chrétienne des garçons, le 3 juillet 1892.
L'année suivante, le 15 octobre 1893, Luigi Orione, séminariste de 21 ans,
ouvre dans le quartier San Bernardino un collège destiné aux garçons pauvres.
Le 13 avril 1895, Luigi Orione est ordonné prêtre.
En même temps, l'évêque remet l'habit clérical à six élèves du collège qu'il a fondé.
Très rapidement, Don Orione ouvre de nouvelles maisons
à Mornico Losana (Pavie),
à Noto en Sicile,
à San Remo, à Rome.
Autour du jeune fondateur s'accroît le nombre de clercs et de prêtres
qui formeront le noyau de la Piccola Opera della Divina Provvidenza
(la Petite œuvre de la Divine Providence).
En 1899, il lance la branche des Ermites de la Divine Providence.
L'évêque de Tortona, Mgr Igino Bandi, par décret du 21 mars 1903,
reconnût canoniquement les Fils de la Divine Providence (prêtres, frères coadjuteurs et ermites),
congrégation religieuse masculine de la Petite œuvre de la Divine Providence,
consacrée à « collaborer pour porter les petits, les pauvres
et le peuple à l'Église et au Pape, par les œuvres de charité »,
émettant un 4ème vœu de «fidélité au Pape».
Dans les premières Constitutions de 1904, parmi les buts de la nouvelle Congrégation,
ressort celui de travailler à «obtenir l'union des Églises séparées».
Animé d'une grande passion pour l'Église et pour le salut des âmes,
il s'intéressa activement aux grands problèmes de son temps,
comme la liberté et l'unité de l'Église,
la question romaine,
le modernisme,
le socialisme,
l'évangélisations des masses ouvrières.
D'une manière héroïque, il vint au secours des populations sinistrées
des tremblements de terre de Reggio et de Messine (1908) et de la Marsica (1915).
Par la volonté de Pie X, il fut vicaire général du diocèse de Messine pendant trois ans.
Vingt ans après la fondation des Fils de la Divine Providence,
comme sur un «plant unique avec de nombreuses branches»,
il fonda le 29 juin 1915 la
Congrégation des Petites Sœurs missionnaires de la Charité,
animées du même charisme de fondation.
Il leur joignit les Soeurs adoratrices Sacramentines
(pour accueillir des non voyantes),
auxquelles se rajoutèrent par la suite les Contemplatives de Jésus crucifié.
Il organisa les laïcs dans les associations
des «Dames de la Divine Providence»,
des «Anciens élèves» et des «Amis».
Ensuite, prendra forme l'Institut séculier Don Orione
et
le Mouvement laïc Don Orione.
Après la première guerre mondiale (1914-1918), se multiplieront
écoles,
collèges,
colonies agricoles,
œuvres caritatives
et œuvres d'assistance.
Parmi les œuvres les plus caractéristiques, il créa celles des «Petits Cottolengo»
( du nom de Don Joseph Cottolengo, 1786-1842, prêtre italien, canonisé en 1934 -fête 30 avril)
pour les plus souffrants et les personnes abandonnées,
institutions construites à la périphérie des grandes villes en tant que «nouvelles chaires»
d'où parler du Christ et de l'Église, «phares de la foi et de la civilisation».
Le zèle missionnaire de Don Orion, qui s'était déjà manifesté
par l'envoi de ses premiers religieux au Brésil en 1913,
s'étendit ensuite à l'Argentine et à l'Uruguay (1921), à la Palestine (1921),
la Pologne (1923), Rhodes (1925), les États-Unis (1934), l'Angleterre (1935), l'Albanie (1936).
Lui-même, en 1921-1922 et en 1934-1937, effectua deux voyages missionnaires
en Amérique latine, en Argentine, Brésil, Uruguay, poussant jusqu'au Chili.
Il jouissait de l'estime personnelle des Papes et des autorités du Saint-Siège
qui lui confièrent de nombreuses missions délicates
pour résoudre des problèmes et guérir des blessures
aussi bien à l'intérieur de l'Église que dans les rapports avec le monde civil.
Il fut prédicateur, confesseur et organisateur infatigable
de pèlerinages,
de missions,
processions,
crèches vivantes
et autres manifestations populaires de la foi.
Plein de dévotion pour la Vierge Marie, il en encouragea le culte par tous les moyens,
et, grâce au travail manuel de ses séminaristes, éleva les sanctuaires
de Notre-Dame de la Garde à Tortona
et de Notre-Dame de Caravaggio à Fumo.
Au cours de l'hiver 1940, pour essayer de soulager les problèmes de cœur et de poumons dont il souffrait,
il se rendit à la maison de San Remo même si, comme il disait,
«ce n'est pas entre les palmiers que je veux vivre et mourir,
mais entre les pauvres qui sont Jésus-Christ».
Après seulement trois jours, entouré de l'affection de ses confrères,
Don Orione mourût le 12 mars 1940,
en soupirant «Jésus! Jésus! Je viens vers toi».
Son corps, retrouvé intact
lors de la première exhumation en 1965,
a été mis en honneur dans le sanctuaire de Notre-Dame de la Garde de Tortona
après que le Pape Jean-Paul II, le 26 octobre 1980, ait inscrit Don Luigi Orione au livre des Bienheureux.
Il y aura une deuxième exhumation ultérieurement, à cause d'inondation:
son corps sera de nouveau retrouvé tout autant intact...
----
Le pape François encourage
la communauté Don Orione
http://www.archivioradiovaticana.va/storico/2016/05/27/le_pape_encourage_la_communaut%C3%A9_don_orione/fr-1232917
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À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de mars -
18 mars –
saint Cyrille de Jérusalem (commémoraison)-
né v 315 Jérusalem - 386 - -
Docteur de l'Église
-docteur de l'Église proclamé en 1882-
----------------
--- Lectures –- 1 Corinthiens 4: 1-5; Luc 10: 1-9 - -
-bréviaire - - - Catéchèse prébaptismale de saint Cyrille…
----
Né en Terre Sainte, peut-être à Jérusalem même, Cyrille, devenu évêque,
fut assidûment un pasteur très proche de ses fidèles.
On peut dire que cette qualité est l'une qui le caractérise le mieux.
Ses Catéchèses, qui nous sont parvenues, montrent son souci de se faire comprendre des plus simples et de tous.
Qui ne comprendrait pas ce langage? Ce serait la base même de les suspecter,
comme il en fût parmi ses adversaires qui sont aussi ceux de l'Église UNE.
S'il fut excellemment l'intendant des mystères de Dieu, dont parle saint Paul, ...
1Corinthiens 4:
« 1- Qu'on nous regarde donc comme des serviteurs du Christ et des intendants des mystères de Dieu.
2- Or, ce qu'en fin de compte on demande à des intendants, c'est que chacun soit trouvé fidèle.
3- Pour moi, il m'importe fort peu d'être jugé par vous ou par un tribunal humain. Bien plus, je ne me juge pas moi-même.
4- Ma conscience, il est vrai, ne me reproche rien, mais je n'en suis pas justifié pour autant ; mon juge, c'est le Seigneur.
5- Ainsi donc, ne portez pas de jugement prématuré. Laissez venir le Seigneur ;
c'est lui qui éclairera les secrets des ténèbres et rendra manifestes les desseins des cœurs.
Et alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui revient.»
... il nous rappelle aussi que l'envoi en mission ne parle pas principalement
d'un départ vers des terres lointaines ;
peut-être plus souvent il s'agit d'être un bon missionnaire, là, tout près,
savoir s'adresser à ses plus proches dans un langage simple et compréhensible.
Cyrille dispensait une doctrine solide, clairement accessible,
afin d'engager d'abord ses fidèles dans les voies spirituelles ;
non pour en faire des doctes mais des saints.
Il a parlé de la témérité de ceux qui prétendent
connaître ''les profondeurs de Dieu'' :
''Toi qui ne sais même pas ce qui est écrit, tu te mêles de ce qui n'est pas écrit.
Il y a beaucoup de problèmes dans les Écritures. Ce qui y est nous dépasse déjà.
Pourquoi alors nous mêler de ce qui n'est pas écrit ?''
Il n'encourageait pas à l'ignorance intellectuelle bien entendu,
mais il rappelait l'humilité évangélique.
Et le danger de se prétendre trop doctes...
Il savait que l'orgueil du savoir perd toujours les hommes dans des méandres rhétoriques;
toujours ils sont tentés d'idolâtrer leur propre intelligence.
Son époque connut les grandes controverses doctrinales.
Le Credo se cherchait encore dans sa formulation.
Cyrille, défenseur de la doctrine apostolique, fut chassé par trois fois de son siège épiscopal.
Son rôle de pasteur conscient de ses responsabilités fit de lui le champion de l'orthodoxie.
Parmi ses adversaires déclarés, il y eut Acace, né v 300-366
évêque arien de Césarée.
Quoique professant un arianisme ''modéré''
il était le souteneur de la secte que l'on identifia par son nom d'acaciens,
branche des ariens qui n'admettent qu'une certaine ressemblance,
quant à la volonté, du Père avec le Fils.
Cette concession, contrairement aux autres ariens, les distingue des anoméens,
qui repoussent énergiquement et la ressemblance et la consubstantialité du Père et du Fils...
Acace, fit comparaître Cyrille devant un tribunal ecclésiastique.
En plus de son accusation concernant la doctrine, pour surenchérir son grief,
il l'accusa d'avoir dilapidé les biens de son Église.
Ce qui n'était pas faux, ce qui cependant nous montre la charité bien concrète de Cyrille
qui en un temps de grande famine avait vendu des meubles pour nourrir des pauvres.
Cyrille sur ses 38 ans d'épiscopat, il en avait passé16 en exil.
Il a été proclamé docteur de l'Église en 1882 par le pape Léon XIII.
Il est fêté ce même jour dans l'Église orthodoxe.
---
À suivre.
18 mars –
saint Cyrille de Jérusalem (commémoraison)-
né v 315 Jérusalem - 386 - -
Docteur de l'Église
-docteur de l'Église proclamé en 1882-
----------------
--- Lectures –- 1 Corinthiens 4: 1-5; Luc 10: 1-9 - -
-bréviaire - - - Catéchèse prébaptismale de saint Cyrille…
----
- Catéchèse prébaptismale de saint Cyrille:
Cieux, réjouissez-vous, et que la terre exulte,
à cause de ceux qui vont être
aspergés par l'hysope,
purifiés par l'hysope mystique,
grâce à celui qui, dans sa Passion, reçut à boire au moyen de l'hysope et d'un roseau.
Que les puissances du ciel se réjouissent;
les âmes qui vont s'unir à l'Époux mystique, qu'elles se préparent.
Car une voix crie dans le désert. Préparez la route du Seigneur.
Obéissez donc, enfants de justice, à Jean qui vous exhorte ainsi:
Rendez droite la route du Seigneur;
enlevez tous les obstacles et les cailloux qui font trébucher,
pour marcher droit à la vie éternelle.
Par une foi sincère, purifiez le vase de votre âme pour y recevoir le Saint Esprit.
Commencez à laver vos tuniques par la pénitence;
vous êtes appelés à la chambre nuptiale,
il faut que vous y parveniez avec une pureté certaine.
Car l'Époux appelle absolument tout le monde, parce que la grâce est généreuse;
la voix sonore des hérauts rassemble tout le monde.
Mais ensuite, c'est lui, l'Époux, qui fait le tri
de ceux qui entrent dans la salle de ces noces qui symbolisent le baptême.
Parmi ceux qui se sont inscrits pour le recevoir,
que pas un seul n'ait le malheur de s'entendre dire maintenant:
Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir le vêtement de noces?
Au contraire, que tous vous puissiez vous entendre dire: Bien, serviteur bon et fidèle.
Tu as été fidèle en peu de choses, je t'en confierai beaucoup. Entre dans la joie de ton maître.
Jusqu'à présent en effet, tu restais à la porte. Puissiez-vous dire tous:
Le Roi m'a introduit dans ses appartements. J'exulte de joie dans le Seigneur,
il m'a revêtu des vêtements du salut et de la tunique d'allégresse;
comme à un jeune époux, il m'a remis le diadème;
comme une jeune épouse, il m'a orné de joyaux.
Il faut que votre âme à tous n'ait ni tache ni ride, ni rien de semblable;
je ne dis pas avant que vous ayez reçu la grâce:
comment serait-ce possible, puisque vous êtes appelés au pardon des péchés?
Mais il faut que votre conscience, quand elle sera dotée de la grâce,
soit irréprochable pour collaborer avec la grâce.
C'est là en vérité une grande chose, mes frères,
et vous devez y accéder avec beaucoup d'attention.
Chacun de vous va se tenir devant Dieu, en présence de l'innombrable armée des anges.
L'Esprit Saint va marquer vos âmes de son empreinte
et vous allez être enrôlés dans la milice du grand Roi.
Préparez-vous donc, équipez-vous,
en vous enveloppant non pas d'habits resplendissants mais,
dans votre âme, d'une piété qui n'ait rien à se reprocher.
Né en Terre Sainte, peut-être à Jérusalem même, Cyrille, devenu évêque,
fut assidûment un pasteur très proche de ses fidèles.
On peut dire que cette qualité est l'une qui le caractérise le mieux.
Ses Catéchèses, qui nous sont parvenues, montrent son souci de se faire comprendre des plus simples et de tous.
Qui ne comprendrait pas ce langage? Ce serait la base même de les suspecter,
comme il en fût parmi ses adversaires qui sont aussi ceux de l'Église UNE.
S'il fut excellemment l'intendant des mystères de Dieu, dont parle saint Paul, ...
1Corinthiens 4:
« 1- Qu'on nous regarde donc comme des serviteurs du Christ et des intendants des mystères de Dieu.
2- Or, ce qu'en fin de compte on demande à des intendants, c'est que chacun soit trouvé fidèle.
3- Pour moi, il m'importe fort peu d'être jugé par vous ou par un tribunal humain. Bien plus, je ne me juge pas moi-même.
4- Ma conscience, il est vrai, ne me reproche rien, mais je n'en suis pas justifié pour autant ; mon juge, c'est le Seigneur.
5- Ainsi donc, ne portez pas de jugement prématuré. Laissez venir le Seigneur ;
c'est lui qui éclairera les secrets des ténèbres et rendra manifestes les desseins des cœurs.
Et alors chacun recevra de Dieu la louange qui lui revient.»
... il nous rappelle aussi que l'envoi en mission ne parle pas principalement
d'un départ vers des terres lointaines ;
peut-être plus souvent il s'agit d'être un bon missionnaire, là, tout près,
savoir s'adresser à ses plus proches dans un langage simple et compréhensible.
Cyrille dispensait une doctrine solide, clairement accessible,
afin d'engager d'abord ses fidèles dans les voies spirituelles ;
non pour en faire des doctes mais des saints.
Il a parlé de la témérité de ceux qui prétendent
connaître ''les profondeurs de Dieu'' :
''Toi qui ne sais même pas ce qui est écrit, tu te mêles de ce qui n'est pas écrit.
Il y a beaucoup de problèmes dans les Écritures. Ce qui y est nous dépasse déjà.
Pourquoi alors nous mêler de ce qui n'est pas écrit ?''
Il n'encourageait pas à l'ignorance intellectuelle bien entendu,
mais il rappelait l'humilité évangélique.
Et le danger de se prétendre trop doctes...
Il savait que l'orgueil du savoir perd toujours les hommes dans des méandres rhétoriques;
toujours ils sont tentés d'idolâtrer leur propre intelligence.
Son époque connut les grandes controverses doctrinales.
Le Credo se cherchait encore dans sa formulation.
Cyrille, défenseur de la doctrine apostolique, fut chassé par trois fois de son siège épiscopal.
Son rôle de pasteur conscient de ses responsabilités fit de lui le champion de l'orthodoxie.
Parmi ses adversaires déclarés, il y eut Acace, né v 300-366
évêque arien de Césarée.
Quoique professant un arianisme ''modéré''
il était le souteneur de la secte que l'on identifia par son nom d'acaciens,
branche des ariens qui n'admettent qu'une certaine ressemblance,
quant à la volonté, du Père avec le Fils.
Cette concession, contrairement aux autres ariens, les distingue des anoméens,
qui repoussent énergiquement et la ressemblance et la consubstantialité du Père et du Fils...
Acace, fit comparaître Cyrille devant un tribunal ecclésiastique.
En plus de son accusation concernant la doctrine, pour surenchérir son grief,
il l'accusa d'avoir dilapidé les biens de son Église.
Ce qui n'était pas faux, ce qui cependant nous montre la charité bien concrète de Cyrille
qui en un temps de grande famine avait vendu des meubles pour nourrir des pauvres.
Cyrille sur ses 38 ans d'épiscopat, il en avait passé16 en exil.
Il a été proclamé docteur de l'Église en 1882 par le pape Léon XIII.
Il est fêté ce même jour dans l'Église orthodoxe.
---
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Sam 18 Mar 2023 - 9:23, édité 1 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de mars -
19 mars –
saint Joseph, époux de la Vierge Marie (fête)-
né - 1er siècle - -
----------------
--- Lectures –- 2 Samuel 7: 4-16; Romains 4: 13-22; Matthieu 1: 16-24 - -
-bréviaire - Hébreux 11: 1-16;
- - - sermon de saint Bernardin de Sienne…
----
- - - sermon de saint Bernardin de Sienne… né 1380-1444 fête 20 mai, prédicateur de l'Ordre franciscain -
« C'est une loi générale, dans la communication de grâces particulières à une créature raisonnable :
lorsque la bonté divine choisit quelqu'un pour une grâce singulière ou pour un état sublime,
elle lui donne tous les charismes nécessaires à sa personne ainsi qu'à sa fonction,
et qui augmentent fortement sa beauté spirituelle.
Cela s'est tout à fait vérifié chez saint Joseph, père présomptif de notre Seigneur Jésus Christ,
et véritable époux de la Reine du monde et Souveraine des anges.
Le Père éternel l'a choisi pour être le nourricier et le gardien fidèle de ses principaux trésors,
c'est-à-dire de son Fils et de son épouse ; fonction qu'il a remplie très fidèlement.
C'est pourquoi le Seigneur a dit : Bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître.
Si tu compares Joseph à tout le reste de l'Église du Christ,
n'est-il pas l'homme particulièrement choisi, par lequel et sous le couvert duquel
le Christ est entré dans le monde de façon régulière et honorable ?
Si donc toute la sainte Église est débitrice envers la Vierge Marie
parce que c'est par elle qu'elle a pu recevoir le Christ,
après elle, c'est à saint Joseph qu'elle doit une reconnaissance et un respect sans pareil.
Il est en effet la conclusion de l'Ancien Testament :
c'est en lui que la dignité des patriarches et des prophètes reçoit le fruit promis.
Lui seul a possédé en réalité ce que la bonté divine leur avait promis.
Certes, il ne faut pas en douter :
l'intimité,
le respect,
la très haute dignité que le Christ pendant sa vie humaine portait à Joseph,
comme un fils à l'égard de son père,
il n'a pas renié tout cela au ciel, il l'a plutôt enrichi et achevé.
Aussi le Seigneur ajoute-t-il bien :
Entre dans la joie de ton maître.
Bien que la joie de l'éternelle béatitude entre dans le cœur, le Seigneur a préféré dire :
Entre dans la joie de ton maître,
pour faire comprendre mystérieusement que cette joie ne sera pas seulement en lui,
mais qu'elle l'enveloppera et l'absorbera de tous côtés, qu'elle le submergera comme un abîme infini.
Souviens-toi de nous, bienheureux Joseph,
intercède par le secours de ta prière auprès de ton Fils adoptif ;
rends-nous propice également la bienheureuse Vierge, ton épouse,
car elle est la mère de celui qui, avec le Père et le Saint-Esprit,
vit et règne pour les siècles sans fin. Amen. »
-------
Ce qui nous a été rapporté dans l'Écriture Sainte nous suffit
pour reconnaître en saint Joseph un saint authentique,
et pour comprendre le rôle qu'il a joué
dans le mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu.
De la descendance de David — le texte de Matthieu l'affirme nettement —
époux de la Vierge Marie, il a transmis à Jésus le titre messianique
(ce qui n'implique pas que Marie ne soit pas, elle aussi, de cette descendance -
-ou de celle d'Aaron pourrait nous faire voir le complément des mystères divins...).
Saint Joseph fut l'homme choisi par Dieu pour veiller sur les deux êtres qui lui étaient les plus chers sur la terre.
Le premier évangéliste nous rapporte comment il sauva l'Enfant que le roi Hérode cherchait à faire périr ;
c'est l'épisode de la fuite en Égypte.
La famille revint ensuite s'établir à Nazareth.
Il est encore question de Joseph lors de la « fugue » de Jésus à l'âge de douze ans.
Nous savons, toujours par l'Évangile, qu'il exerçait le métier de charpentier.
Puis, dès le début de la vie publique du Seigneur, il disparaît totalement.
Des allusions donnent à penser qu'il mourut assez tôt,
Mais Joseph, dans le plan de Dieu, ne peut être le simple instrument que l'on oublierait supposant que l'on n'en a plus besoin.
Qui peut délimiter le rôle de chacun en ce monde?...
Comme tous les saints, et sûrement plus que d'autres en ce jour:
il nous transmet un message dont les textes choisis pour sa fête nous aident à en recueillir le sens.
Joseph est qualifié de « juste ».
Ce mot, dans le langage biblique, a un sens fort ;
il désigne l'homme qui se conforme parfaitement à la loi divine.
De la descendance d'Abraham, le père des croyants, Joseph fut également
un modèle de foi qui nous est acquis à perpétuité.
Dans les récits évangéliques, on est frappé de sa disponibilité ;
celle-ci ne pouvait venir que d'une attitude d'écoute permanente.
Une constante méditation de la Parole du Seigneur nous est offerte en ce modèle.
Il fut également un homme de silence, un silence qui n'était pas mutisme,
mais un homme tout offert à sa mission de gardien dont le seul souci fut son accomplissement ...
Il est certes le modèle des contemplatifs.
On peut se rappeler en ce jour de la grande dévotion
que lui portait sainte Thérèse d'Avila (fête 15 octobre) ,
cette mystique et docteur de l'Église.
----------
19 mars –
saint Joseph, époux de la Vierge Marie (fête)-
né - 1er siècle - -
----------------
--- Lectures –- 2 Samuel 7: 4-16; Romains 4: 13-22; Matthieu 1: 16-24 - -
-bréviaire - Hébreux 11: 1-16;
- - - sermon de saint Bernardin de Sienne…
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- - - sermon de saint Bernardin de Sienne… né 1380-1444 fête 20 mai, prédicateur de l'Ordre franciscain -
« C'est une loi générale, dans la communication de grâces particulières à une créature raisonnable :
lorsque la bonté divine choisit quelqu'un pour une grâce singulière ou pour un état sublime,
elle lui donne tous les charismes nécessaires à sa personne ainsi qu'à sa fonction,
et qui augmentent fortement sa beauté spirituelle.
Cela s'est tout à fait vérifié chez saint Joseph, père présomptif de notre Seigneur Jésus Christ,
et véritable époux de la Reine du monde et Souveraine des anges.
Le Père éternel l'a choisi pour être le nourricier et le gardien fidèle de ses principaux trésors,
c'est-à-dire de son Fils et de son épouse ; fonction qu'il a remplie très fidèlement.
C'est pourquoi le Seigneur a dit : Bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître.
Si tu compares Joseph à tout le reste de l'Église du Christ,
n'est-il pas l'homme particulièrement choisi, par lequel et sous le couvert duquel
le Christ est entré dans le monde de façon régulière et honorable ?
Si donc toute la sainte Église est débitrice envers la Vierge Marie
parce que c'est par elle qu'elle a pu recevoir le Christ,
après elle, c'est à saint Joseph qu'elle doit une reconnaissance et un respect sans pareil.
Il est en effet la conclusion de l'Ancien Testament :
c'est en lui que la dignité des patriarches et des prophètes reçoit le fruit promis.
Lui seul a possédé en réalité ce que la bonté divine leur avait promis.
Certes, il ne faut pas en douter :
l'intimité,
le respect,
la très haute dignité que le Christ pendant sa vie humaine portait à Joseph,
comme un fils à l'égard de son père,
il n'a pas renié tout cela au ciel, il l'a plutôt enrichi et achevé.
Aussi le Seigneur ajoute-t-il bien :
Entre dans la joie de ton maître.
Bien que la joie de l'éternelle béatitude entre dans le cœur, le Seigneur a préféré dire :
Entre dans la joie de ton maître,
pour faire comprendre mystérieusement que cette joie ne sera pas seulement en lui,
mais qu'elle l'enveloppera et l'absorbera de tous côtés, qu'elle le submergera comme un abîme infini.
Souviens-toi de nous, bienheureux Joseph,
intercède par le secours de ta prière auprès de ton Fils adoptif ;
rends-nous propice également la bienheureuse Vierge, ton épouse,
car elle est la mère de celui qui, avec le Père et le Saint-Esprit,
vit et règne pour les siècles sans fin. Amen. »
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Ce qui nous a été rapporté dans l'Écriture Sainte nous suffit
pour reconnaître en saint Joseph un saint authentique,
et pour comprendre le rôle qu'il a joué
dans le mystère de l'Incarnation du Fils de Dieu.
De la descendance de David — le texte de Matthieu l'affirme nettement —
époux de la Vierge Marie, il a transmis à Jésus le titre messianique
(ce qui n'implique pas que Marie ne soit pas, elle aussi, de cette descendance -
-ou de celle d'Aaron pourrait nous faire voir le complément des mystères divins...).
Saint Joseph fut l'homme choisi par Dieu pour veiller sur les deux êtres qui lui étaient les plus chers sur la terre.
Le premier évangéliste nous rapporte comment il sauva l'Enfant que le roi Hérode cherchait à faire périr ;
c'est l'épisode de la fuite en Égypte.
La famille revint ensuite s'établir à Nazareth.
Il est encore question de Joseph lors de la « fugue » de Jésus à l'âge de douze ans.
Nous savons, toujours par l'Évangile, qu'il exerçait le métier de charpentier.
Puis, dès le début de la vie publique du Seigneur, il disparaît totalement.
Des allusions donnent à penser qu'il mourut assez tôt,
Mais Joseph, dans le plan de Dieu, ne peut être le simple instrument que l'on oublierait supposant que l'on n'en a plus besoin.
Qui peut délimiter le rôle de chacun en ce monde?...
Comme tous les saints, et sûrement plus que d'autres en ce jour:
il nous transmet un message dont les textes choisis pour sa fête nous aident à en recueillir le sens.
Joseph est qualifié de « juste ».
Ce mot, dans le langage biblique, a un sens fort ;
il désigne l'homme qui se conforme parfaitement à la loi divine.
De la descendance d'Abraham, le père des croyants, Joseph fut également
un modèle de foi qui nous est acquis à perpétuité.
Dans les récits évangéliques, on est frappé de sa disponibilité ;
celle-ci ne pouvait venir que d'une attitude d'écoute permanente.
Une constante méditation de la Parole du Seigneur nous est offerte en ce modèle.
Il fut également un homme de silence, un silence qui n'était pas mutisme,
mais un homme tout offert à sa mission de gardien dont le seul souci fut son accomplissement ...
Il est certes le modèle des contemplatifs.
On peut se rappeler en ce jour de la grande dévotion
que lui portait sainte Thérèse d'Avila (fête 15 octobre) ,
cette mystique et docteur de l'Église.
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Dernière édition par Bryand le Dim 20 Mar 2022 - 11:37, édité 1 fois
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de mars -
20 mars –
saint Joseph Bilczewski ()-
Józef Bilczewski
né 1860 26 avril Wilamowice,Pologne - 1923 20 mars Lwów Pologne
En ce temps de conflit à l'échelle humanitaire,
demandons l'intercession de ce saint Joseph Bilczewski .
- -
-béatifié 26 juin 2001 Lviv par Jean-Paul II
-canonisé 23 octobre 2005 Rome par Benoît XVI
Joseph Bilczewski - ou Józef Bilczewski - archevêque de rite latin de Lviv.
Il eut un grand souci des plus pauvres et fut un artisan de réconciliation
entre Polonais, Ukrainiens, Russes et Autrichiens.
Il travailla à concrétiser nombre d'initiatives pour former son clergé et les fidèles;
il a été surnommé « l’apôtre de l’Eucharistie ». -
----------------
--- Lectures –- - -
-bréviaire - Hébreux 11: 1-16;
- - - aucun…
----
Il fit ses études sacerdotales à Vienne, puis subséquemment à Rome et à Paris.
Il enseigna la théologie dogmatique à Lviv en Ukraine, ville dont il devint évêque,
chargé des catholiques latins, il travailla avec un grand soin
à la formation morale et spirituelle du clergé et du peuple
et, pendant la première guerre mondiale,
vint en aide de toutes les manières aux besoins des pauvres et des indigents,
victimes des conséquences désastreuses économiques de cette période...
"Il fut apprécié des personnes de toutes les confessions,
de tous les rites et de toutes les nationalités présents dans son archidiocèse.
Pendant toute la durée de son service pastoral, il n'y eût aucun conflit nationaliste ou religieux.
Il fut le promoteur de la concorde, de l'unité et de la paix.
-vidéo en langue polonaise-
Face aux questions sociales, il s'engageait personnellement aux côtés du peuple et des pauvres.
Au cours de ses vingt-trois années de service pastoral,
il construisit un nouveau visage de l'archidiocèse de Lviv.
Il fut béatifié pendant la visite pastorale de Jean-Paul II en Ukraine"
Puis
canonisé le 23 octobre 2005 par Benoît XVI:
"Saint Józef Bilczewski fut un homme de prière.
La Messe, la Liturgie des Heures, la méditation, le chapelet et les autres exercices de piété
rythmaient ses journées. Un temps particulièrement long était consacré à l'adoration eucharistique."
Concernant cette journée, au même moment 5 canonisations eurent lieu:
En ce XXX Dimanche du temps ordinaire, notre Célébration eucharistique s'enrichit
de divers motifs d'action de grâce et de supplication à Dieu.
Au même moment se concluent l'Année de l'Eucharistie et l'Assemblée ordinaire du Synode des Évêques,
consacrée précisément au mystère eucharistique dans la vie et dans la mission de l'Église,
alors que dans quelques instants seront proclamés saints 5 Bienheureux:
Mgr Józef Bilczewski, Évêque,
les prêtres Gaetano Catanoso,
Zygmunt Gorazdowski
et Alberto Hurtado Cruchaga,
et le religieux capucin Felice da Nicosia.
«En outre, on fête aujourd'hui la Journée mondiale des Missions,
un rendez-vous annuel qui réveille dans la communauté ecclésiale l'élan pour la mission.
C'est avec joie que j'adresse mes salutations à toutes les personnes présentes,
en premier lieu aux Pères synodaux, puis aux pèlerins venus de diverses nations,
avec leurs pasteurs, pour fêter les nouveaux saints.
La liturgie d'aujourd'hui nous invite à contempler l'Eucharistie
comme source de sainteté et nourriture spirituelle pour notre mission dans le monde:
ce précieux "don et mystère" nous manifeste et nous communique la plénitude de l'amour de Dieu.»
Benoît XVI
Place Saint-Pierre
Journée mondiale des Missions
Dimanche 23 octobre 2005
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2005/documents/hf_ben-xvi_hom_20051023_canonizations.html
Il naquit le 26 avril 1860 à Wilamowice (diocèse de Cracovie, Pologne)
et fut ordonné prêtre le 6 juillet 1884 à Cracovie par le Card. Albin Dunajewski.
En 1886, il obtint un doctorat en théologie à l'Université de Vienne.
Après avoir complété ses études à Rome et à Paris, il passa l'examen
d'habilitation à l'enseignement à l'Université jagellonne de Cracovie en 1890
et devint professeur de théologie dogmatique à l'Université Jean Casimir de Lviv.
Il devint ensuite Doyen de la faculté de théologie, puis Recteur de l'Université elle-même.
Il était très apprécié par ses étudiants et jouissait de l'estime de ses collègues universitaires,
ayant une réputation de grand scientifique.
Ses capacités furent remarquées par l'empereur d'Autriche François-Joseph,
qui le présenta au Saint-Père comme candidat possible au Siège métropolitain vacant de Lviv.
La situation sociale, économique, ethnique et religieuse de ce grand archidiocèse
exigeait un pasteur d'une grande force morale, c'est pourquoi Léon XIII
accueillit cette proposition et le nomma Archevêque de Lviv des Latins, le 17 décembre 1900.
Dans son archidiocèse, il se distingua par sa grande bonté de cœur,
son humilité, sa piété et son zèle pastoral, qui naissaient de son immense amour pour Dieu et son prochain.
Son programme pastoral indiquait la nécessité de développer
le culte du Très Saint Sacrement et la Communion.
Il adressa de nombreuses lettres pastorales à ses prêtres et aux fidèles,
traitant des problèmes de la foi et de la morale de son époque, et des questions sociales.
Il consacra également une grande attention à la préparation des enfants à l'Eucharistie
et fit construire des églises,
des chapelles
et des écoles,
développant l'instruction des fidèles et promouvant les vocations sacerdotales.
Il fut apprécié des personnes de toutes les confessions,
de tous les rites et de toutes les nationalités présents dans l'archidiocèse.
Pendant la durée de son service pastoral, il n'y eut aucun conflit nationaliste ou religieux.
Il fut le promoteur de la concorde, de l'unité et de la paix.
Face aux questions sociales, il s'engageait aux côtés du peuple et des pauvres.
Au cours de ses vingt-trois années de service pastoral, il transforma le visage de l'archidiocèse de Lviv.
Il mourut le 20 mars 1923 et fut béatifié par le Pape Jean-Paul II le 26 juin 2001,
au cours de sa visite pastorale en Ukraine.
----------
Les journées des fêtes de chacun de ces saints seront précisées plus tard...
20 mars –
saint Joseph Bilczewski ()-
Józef Bilczewski
né 1860 26 avril Wilamowice,Pologne - 1923 20 mars Lwów Pologne
En ce temps de conflit à l'échelle humanitaire,
demandons l'intercession de ce saint Joseph Bilczewski .
- -
-béatifié 26 juin 2001 Lviv par Jean-Paul II
-canonisé 23 octobre 2005 Rome par Benoît XVI
Joseph Bilczewski - ou Józef Bilczewski - archevêque de rite latin de Lviv.
Il eut un grand souci des plus pauvres et fut un artisan de réconciliation
entre Polonais, Ukrainiens, Russes et Autrichiens.
Il travailla à concrétiser nombre d'initiatives pour former son clergé et les fidèles;
il a été surnommé « l’apôtre de l’Eucharistie ». -
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--- Lectures –- - -
-bréviaire - Hébreux 11: 1-16;
- - - aucun…
----
Il fit ses études sacerdotales à Vienne, puis subséquemment à Rome et à Paris.
Il enseigna la théologie dogmatique à Lviv en Ukraine, ville dont il devint évêque,
chargé des catholiques latins, il travailla avec un grand soin
à la formation morale et spirituelle du clergé et du peuple
et, pendant la première guerre mondiale,
vint en aide de toutes les manières aux besoins des pauvres et des indigents,
victimes des conséquences désastreuses économiques de cette période...
"Il fut apprécié des personnes de toutes les confessions,
de tous les rites et de toutes les nationalités présents dans son archidiocèse.
Pendant toute la durée de son service pastoral, il n'y eût aucun conflit nationaliste ou religieux.
Il fut le promoteur de la concorde, de l'unité et de la paix.
-vidéo en langue polonaise-
Face aux questions sociales, il s'engageait personnellement aux côtés du peuple et des pauvres.
Au cours de ses vingt-trois années de service pastoral,
il construisit un nouveau visage de l'archidiocèse de Lviv.
Il fut béatifié pendant la visite pastorale de Jean-Paul II en Ukraine"
Puis
canonisé le 23 octobre 2005 par Benoît XVI:
"Saint Józef Bilczewski fut un homme de prière.
La Messe, la Liturgie des Heures, la méditation, le chapelet et les autres exercices de piété
rythmaient ses journées. Un temps particulièrement long était consacré à l'adoration eucharistique."
Concernant cette journée, au même moment 5 canonisations eurent lieu:
En ce XXX Dimanche du temps ordinaire, notre Célébration eucharistique s'enrichit
de divers motifs d'action de grâce et de supplication à Dieu.
Au même moment se concluent l'Année de l'Eucharistie et l'Assemblée ordinaire du Synode des Évêques,
consacrée précisément au mystère eucharistique dans la vie et dans la mission de l'Église,
alors que dans quelques instants seront proclamés saints 5 Bienheureux:
Mgr Józef Bilczewski, Évêque,
les prêtres Gaetano Catanoso,
Zygmunt Gorazdowski
et Alberto Hurtado Cruchaga,
et le religieux capucin Felice da Nicosia.
«En outre, on fête aujourd'hui la Journée mondiale des Missions,
un rendez-vous annuel qui réveille dans la communauté ecclésiale l'élan pour la mission.
C'est avec joie que j'adresse mes salutations à toutes les personnes présentes,
en premier lieu aux Pères synodaux, puis aux pèlerins venus de diverses nations,
avec leurs pasteurs, pour fêter les nouveaux saints.
La liturgie d'aujourd'hui nous invite à contempler l'Eucharistie
comme source de sainteté et nourriture spirituelle pour notre mission dans le monde:
ce précieux "don et mystère" nous manifeste et nous communique la plénitude de l'amour de Dieu.»
Benoît XVI
Place Saint-Pierre
Journée mondiale des Missions
Dimanche 23 octobre 2005
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/homilies/2005/documents/hf_ben-xvi_hom_20051023_canonizations.html
Il naquit le 26 avril 1860 à Wilamowice (diocèse de Cracovie, Pologne)
et fut ordonné prêtre le 6 juillet 1884 à Cracovie par le Card. Albin Dunajewski.
En 1886, il obtint un doctorat en théologie à l'Université de Vienne.
Après avoir complété ses études à Rome et à Paris, il passa l'examen
d'habilitation à l'enseignement à l'Université jagellonne de Cracovie en 1890
et devint professeur de théologie dogmatique à l'Université Jean Casimir de Lviv.
Il devint ensuite Doyen de la faculté de théologie, puis Recteur de l'Université elle-même.
Il était très apprécié par ses étudiants et jouissait de l'estime de ses collègues universitaires,
ayant une réputation de grand scientifique.
Ses capacités furent remarquées par l'empereur d'Autriche François-Joseph,
qui le présenta au Saint-Père comme candidat possible au Siège métropolitain vacant de Lviv.
La situation sociale, économique, ethnique et religieuse de ce grand archidiocèse
exigeait un pasteur d'une grande force morale, c'est pourquoi Léon XIII
accueillit cette proposition et le nomma Archevêque de Lviv des Latins, le 17 décembre 1900.
Dans son archidiocèse, il se distingua par sa grande bonté de cœur,
son humilité, sa piété et son zèle pastoral, qui naissaient de son immense amour pour Dieu et son prochain.
Son programme pastoral indiquait la nécessité de développer
le culte du Très Saint Sacrement et la Communion.
Il adressa de nombreuses lettres pastorales à ses prêtres et aux fidèles,
traitant des problèmes de la foi et de la morale de son époque, et des questions sociales.
Il consacra également une grande attention à la préparation des enfants à l'Eucharistie
et fit construire des églises,
des chapelles
et des écoles,
développant l'instruction des fidèles et promouvant les vocations sacerdotales.
Il fut apprécié des personnes de toutes les confessions,
de tous les rites et de toutes les nationalités présents dans l'archidiocèse.
Pendant la durée de son service pastoral, il n'y eut aucun conflit nationaliste ou religieux.
Il fut le promoteur de la concorde, de l'unité et de la paix.
Face aux questions sociales, il s'engageait aux côtés du peuple et des pauvres.
Au cours de ses vingt-trois années de service pastoral, il transforma le visage de l'archidiocèse de Lviv.
Il mourut le 20 mars 1923 et fut béatifié par le Pape Jean-Paul II le 26 juin 2001,
au cours de sa visite pastorale en Ukraine.
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Les journées des fêtes de chacun de ces saints seront précisées plus tard...
- saint Józef Bilczewski:
- ----Au terme du synode des évêques sur l’Eucharistie, clôturant l’Année eucharistique voulue par Jean Paul II,le Pape Benoît XVI, son successeur, canonise le Dimanche 23 octobre 2005 (Dimanche des Missions)cinq Bienheureux qui se sont distingués par leur dévotion eucharistique, notamment saint Joseph Bilczewski.Jozef (Joseph) Bilczewski naît en 1860 à Wilamowice, près de Kety,à l'époque diocèse de Cracovie, aujourd'hui de Bielesko-Zywiec (Ukraine).La région faisait alors partie de l'Autriche-Hongrie et aujourd’hui de l’Ukraine.Il est l'aîné d'une famille de paysans comptant neuf enfants.Il fait ses classes élémentaires à Wilamowice et à Kety,puis fréquente le lycée de Wadowice (ville natale de Jean Paul II)où il obtient le baccalauréat en 1880.Il entre au séminaire de Cracovie et il est ordonné prêtre en 1884.Dès les premières années de son sacerdoce, il cultive une passion ardente pour la véritéqui le conduit à faire, de la recherche théologique,une voie originale pour traduire en comportements concrets le commandement de l'amour envers Dieu.En même temps il témoigne d'un grand amour envers le prochain.En 1886, il obtient un doctorat en théologie à l'université de Vienne.Il poursuit ses études à Rome et à Paris où il se spécialise dans la théologie dogmatique et l'archéologie chrétienne.En 1890 il entre à l'université Jagellone de Cracovie et l'année suivante à celle de Jean Casimir de Lviv:il est professeur de théologie dogmatique.Doyen puis recteur de l'université (1900),il est l'auteur de nombreux ouvragesd'archéologie et d'histoire de l'Église.Avec ses collègues professeurs et ses étudiants, il cultive des rapports respectueux et cordiauxet ceux-ci lui rendent en retour grande estime et affection.Malgré son jeune âge, il acquiert une renommée de scientifique.Le Pape Benoît XVI dans son homélie de canonisation note que c’est un homme de prière :« La Messe, la Liturgie des Heures, la méditation, le chapelet et les autres exercices de piété scandent ses journées.Un temps particulièrement long est consacré à l’adoration eucharistique. »On l’appelle ‘l’apôtre de l’eucharistie’.Ses capacités extraordinaires d'esprit et de cœur poussent des gens influentsà demander à l'Empereur d'Autriche François-Joseph de le présenter au Saint Pèrecomme candidat au siège métropolitain de Lviv alors vacant.Le Pape Léon XIII agrée favorablement cette requête et le nomme Archevêque de rite latin de Lviv en 1900.Il propage la doctrine sociale de l'Église, fonde des journaux et des revues,et soutient les mouvements naissants de protection sociale des ouvriers.Au cours de ses 23 années de service pastoral éclate la grande guerre de 1914-18.Lors de la guerre polono-ukrainienne (1918-1919)il s’emploie à faire cesser les luttes fratricides entre les deux populations.Puis c'est l'invasion bolchevique (1919-20)qui se déchaîne avec toute sa furie contre l'Église catholique,et enfin la guerre polono-soviétique (1920-21) dont l'Ukraine est l'un des enjeux.Entre 1918 et 1920, l'Archidiocèse perd environ 120 prêtres.Période de grandes souffrances où l'Évêque intervient souvent auprès des autoritéspour défendre Polonais,Ukrainiensou Juifs.Il encourage les fidèles et secourt tous les pauvres, sans distinction de race, de confession ou de rite.Il apparaît vraiment comme "l'icône vivante du Bon Pasteur".Mais sa santé déjà faible est minée par ces événements.Il meurt en 1923 et, comme il l'avait demandé, on l'enterre au cimetière des indigents,lui qui, toute sa vie, a marqué un amour de prédilection pour les pauvres.Notons que Jean Paul II, comme il l’a rappelé lui-même lors de la béatification,était "dans la lignée de la succession apostolique" du bienheureux:car il a été ordonné évêque par Mgr Eugène Baziak,lui-même ordonné évêque par Mgr Twardowski,lequel avait été ordonné par Mgr Bilczewski.
À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de mars -
21 mars –
saint Nicolas de Flüe ()-
né 1417 - 1487 21 mars
« Mon Seigneur et mon Dieu Prends-moi à moi
Et donne-moi tout entier à Toi!
Mon Seigneur et mon Dieu Prends-moi tout
Ce qui me sépare de Toi
Mon Seigneur et mon Dieu Donne moi tout
Ce qui m'attire à toi. »
Prière de saint Nicolas de Flue -
----------------
--- Lectures –- - - missel propre à la Suisse-
-–Sagesse 7 : 27…— 8.9 missel ; psaume 89 ; Romains 14 : 17-19; Matthieu 19 : 27-29 -
- - - …
Nicolas de Flüe a été béatifié en 1669.
Après sa béatification, la commune de Sachseln construisit une église en son honneur
où son corps a été enterré.
Il a été canonisé le 15 mai 1947 par le pape Pie XII.
Il est le saint patron mondial de la paix depuis cette date.
Il est également, de même que saint Martin et saint Sébastien,
le saint patron de la Garde Suisse Pontificale au Vatican.
Le nouveau Catéchisme de l'Église catholique cite la prière personnelle de saint Nicolas de Flue:
-celle qui est mentionnée ci-haut- elle est largement encore diffusée aujourd'hui-
En sa mémoire, un musée a été fondé dans le village de la commune de Sachseln ,
où se trouve également l'église de pèlerinage de ce saint.
Plusieurs églises de Suisse sont placées sous son patronat :
-à Lausanne (canton de Vaud) dans le quartier de Chailly-sur-Lausanne.
-à Bienne (canton de Berne).
-à Arbignon (canton du Valais).
-à Dorénaz (canton du Valais).
Sur le chemin de Compostelle,
à Ponferrada, une auberge de pèlerins est placée sous son patronage.
------------------------.
Saint Nicolas de Flüe, en allemand orthographié phonétiquement : Niklaus von Flüe,
a été Canonisé en 1947. Le quotidien suisse LA LIBERTÉ
—La Liberté est un journal suisse de langue française fondé en 1871
par le chanoine Joseph Schorderet et édité à Fribourg —
l’a fortement souligné dans son édition du 16 mai 1947-
-À lire absolument : voir à la fin du la notice.
----------------------------
Nicolas de Flue se place dans les rangs des ascètes;
Les principales caractéristiques attribuées à la pensée de Nicolas de Flüe
– esprit de paix,
non-intervention dans les affaires étrangères,
modération –
Ce sont ces qualités qui ont influencé la manière dont certains Suisses perçoivent leur pays et envisagent sa politique.
Né à Sachseln, commune suisse du cantond'Obwald (OW, en allemand : Kanton Obwalden)
-La division d'Unterwalden était deux territoires distincts,
Obwalden et Nidwalden-
l'un des 26 cantons de la Suisse membre fondateur de la Confédération helvétique;
chef-lieu: Sarnen.
Fils de paysans son père Heinrich von Flue et sa mère Hemma von Ruobert,
étaient une famille de paysans aisée.
Cependant Nicolas vécut modestement, et pieusement assez semblablement aux autres paysans de sa région.
Il devint soldat dans la lutte contre le canton de Zurich, qui s'était rebellé contre la confédération.
Vers l'âge de 30 ans, il épouse Dorothée Wyss,
une paysanne de la région avec laquelle il eut cinq fils et cinq filles,
qu’ils élevèrent aisément grâce au travail nourricier assidu de Nicolas et du dévouement de la mère.
Nicolas servit dans l'armée confédérée
où, à l'âge de 37 ans, il atteignit le grade de capitaine,
combattant bravement avec une épée dans une main
et un chapelet dans l'autre, afin de demeurer toujours juste dans ses interventions;
Après sa carrière militaire, il fut conseiller et juge (pendant neuf ans) de son canton à partir de 1459.
Il refusa lorsqu'on lui proposa de devenir gouverneur de son canton.
En 1467, après avoir reçu la vision mystique d'un lis mangé par un cheval, (le lys, symbole de pureté)
il décide de se retirer entièrement dans la vie contemplative, quittant sa famille avec le consentement de son épouse,
et s'installa dans un ermitage au Ranft en Suisse, où on lui construisit une chapelle.
Un prêtre accepta de venir célébrer quotidiennement la messe.
Selon les récits de ses biographies, il a survécu pendant dix-neuf ans sans autre nourriture que l'eucharistie.
La rumeur de son prodigieux jeûne arriva au su des dirigeants de l'État qui voulurent le constater par eux-mêmes…
Les témoignages resteront pour certains face à l’inédie, (Du latin inedia ''diète, privation de nourriture'')
une option d’y croire ou non :
Personne n'est obligé de croire que ce jeûne est possible et ils resteront à l'opinion que ''Dieu seul le sait''.
Sa réputation de sainteté se répandit vers plusieurs régions
au point que les grands de toute l'Europe vinrent chercher ses conseils,
connus de tous comme les conseils du ‘’Frère Nicolas’’.
En 1470, le pape Paul II -- Pietro Barbo 211e pape 1464- 1471 --
accorde une indulgence au sanctuaire du Ranft qui devint un lieu de pèlerinage,
et se trouvait sur le tracé du chemin de Compostelle.
Nicolas était intervenu au cours de l'assemblée (landtag) de Stans en 1481
concernant les guerres de Bourgogne et où des conflits apparurent,
notamment sur l'admission des cantons de Fribourg et de Soleure dans la Confédération,
entrées redoutées par les cantons ruraux.
Un des témoins du Convenant, Heini am Grund,
va chercher auprès de Nicolas de Flue un message
dont le contenu exact n'est pas entièrement connu
mais qui fut à l'origine de l'établissement des bases d'un compromis juridique qui régla la situation.
Des lettres de remerciement lui furent adressées par Berne et Soleure qui les ont conservées depuis.
Reconnaissant de l’efficacité de sa médiation
on fit de lui un conciliateur entre cantons ruraux
et citadins et on le reconnut comme l'un des principaux unificateurs de la Suisse.
Bien au-delà de la Suisse
son culte prît un grand essor lors
des deux conflits mondiaux qui, au 20e siècle,
épargnent la Suisse.
La ferveur populaire, qui ne se limite pas aux seuls catholiques,
célébra avec une grande effervescence l'événement de sa canonisation en 1947…
À lire absolument:
http://doc.rero.ch/record/272680/files/1947-05-16.pdf
-----
À suivre.
21 mars –
saint Nicolas de Flüe ()-
né 1417 - 1487 21 mars
« Mon Seigneur et mon Dieu Prends-moi à moi
Et donne-moi tout entier à Toi!
Mon Seigneur et mon Dieu Prends-moi tout
Ce qui me sépare de Toi
Mon Seigneur et mon Dieu Donne moi tout
Ce qui m'attire à toi. »
Prière de saint Nicolas de Flue -
----------------
--- Lectures –- - - missel propre à la Suisse-
-–Sagesse 7 : 27…— 8.9 missel ; psaume 89 ; Romains 14 : 17-19; Matthieu 19 : 27-29 -
- - - …
- - - -+ -. ...LETTRE DE S. NICOLAS DE FLUE AUX BERNOIS (1482):
- - -+ -. ...LETTRE DE S. NICOLAS DE FLUE AUX BERNOIS (1482)
Que le nom de Jésus soit votre salut!
Nous vous souhaitons beaucoup de bien et nous vous remercions pour celui que vous nous faites.
Que le Saint Esprit soit votre dernière récompense!
Je vous remercie profondément et grandement pour votre aimable présent,
car j'y reconnais votre paternel amour; et celui-ci me réjouit encore plus que le présent lui-même.
Et vous devez savoir qu'il me fait grand plaisir;
et eût-il été la moitié de ce qu'il est, il m'eût également contenté.
S'il est question, devant Dieu et devant les hommes, de mériter votre amour,
j'y mettrai toute ma bonne volonté.
Votre messager s'est très bien acquitté de sa mission, et je vous le recommande.
Par amour, je veux vous écrire davantage.
L'obéissance est le plus grand honneur qu'il y ait au ciel et sur terre.
Aussi bien, tâchez de vous obéir mutuellement.
La sagesse est le plus aimable des biens, car elle fait tout entreprendre pour le mieux.
La paix est toujours en Dieu, car Dieu est la paix
et la paix ne peut être détruite, mais la discorde est détruite.
Cherchez donc à garder la paix.
Protégez les veuves et les orphelins comme vous avez fait jusqu'ici.
Celui dont le bonheur est plus grand sur la terre, qu'il en soit reconnaissant à Dieu,
et alors son bonheur sera aussi plus grand dans le ciel.
Les péchés publics, il faut les empêcher et s'en tenir toujours à la justice.
Vous devez porter la passion de Dieu en votre cœur,
car c'est pour l'homme la plus grande consolation à sa dernière heure.
Beaucoup d'hommes ont des doutes au sujet de la foi,
et le diable en fait succomber beaucoup à propos de la foi, surtout à propos de la foi.
Il ne faut pas douter des vérités de la foi, car elle est comme elle est.
Et je ne vous écris pas parce que je pense que vous n'avez pas la foi,
je ne doute pas que vous ne soyez bons chrétiens,
je vous écris pour vous avertir afin que, si le mauvais esprit vous tente,
vous lui résistiez d'autant mieux, en chevaliers. C'est tout. Dieu soit avec vous! »
Nicolas de Flüe a été béatifié en 1669.
Après sa béatification, la commune de Sachseln construisit une église en son honneur
où son corps a été enterré.
Il a été canonisé le 15 mai 1947 par le pape Pie XII.
Il est le saint patron mondial de la paix depuis cette date.
Il est également, de même que saint Martin et saint Sébastien,
le saint patron de la Garde Suisse Pontificale au Vatican.
Le nouveau Catéchisme de l'Église catholique cite la prière personnelle de saint Nicolas de Flue:
-celle qui est mentionnée ci-haut- elle est largement encore diffusée aujourd'hui-
En sa mémoire, un musée a été fondé dans le village de la commune de Sachseln ,
où se trouve également l'église de pèlerinage de ce saint.
Plusieurs églises de Suisse sont placées sous son patronat :
-à Lausanne (canton de Vaud) dans le quartier de Chailly-sur-Lausanne.
-à Bienne (canton de Berne).
-à Arbignon (canton du Valais).
-à Dorénaz (canton du Valais).
Sur le chemin de Compostelle,
à Ponferrada, une auberge de pèlerins est placée sous son patronage.
------------------------.
Saint Nicolas de Flüe, en allemand orthographié phonétiquement : Niklaus von Flüe,
a été Canonisé en 1947. Le quotidien suisse LA LIBERTÉ
—La Liberté est un journal suisse de langue française fondé en 1871
par le chanoine Joseph Schorderet et édité à Fribourg —
l’a fortement souligné dans son édition du 16 mai 1947-
-À lire absolument : voir à la fin du la notice.
----------------------------
Nicolas de Flue se place dans les rangs des ascètes;
Les principales caractéristiques attribuées à la pensée de Nicolas de Flüe
– esprit de paix,
non-intervention dans les affaires étrangères,
modération –
Ce sont ces qualités qui ont influencé la manière dont certains Suisses perçoivent leur pays et envisagent sa politique.
Né à Sachseln, commune suisse du cantond'Obwald (OW, en allemand : Kanton Obwalden)
-La division d'Unterwalden était deux territoires distincts,
Obwalden et Nidwalden-
l'un des 26 cantons de la Suisse membre fondateur de la Confédération helvétique;
chef-lieu: Sarnen.
Fils de paysans son père Heinrich von Flue et sa mère Hemma von Ruobert,
étaient une famille de paysans aisée.
Cependant Nicolas vécut modestement, et pieusement assez semblablement aux autres paysans de sa région.
Il devint soldat dans la lutte contre le canton de Zurich, qui s'était rebellé contre la confédération.
Vers l'âge de 30 ans, il épouse Dorothée Wyss,
une paysanne de la région avec laquelle il eut cinq fils et cinq filles,
qu’ils élevèrent aisément grâce au travail nourricier assidu de Nicolas et du dévouement de la mère.
Nicolas servit dans l'armée confédérée
où, à l'âge de 37 ans, il atteignit le grade de capitaine,
combattant bravement avec une épée dans une main
et un chapelet dans l'autre, afin de demeurer toujours juste dans ses interventions;
Après sa carrière militaire, il fut conseiller et juge (pendant neuf ans) de son canton à partir de 1459.
Il refusa lorsqu'on lui proposa de devenir gouverneur de son canton.
En 1467, après avoir reçu la vision mystique d'un lis mangé par un cheval, (le lys, symbole de pureté)
il décide de se retirer entièrement dans la vie contemplative, quittant sa famille avec le consentement de son épouse,
et s'installa dans un ermitage au Ranft en Suisse, où on lui construisit une chapelle.
Un prêtre accepta de venir célébrer quotidiennement la messe.
Selon les récits de ses biographies, il a survécu pendant dix-neuf ans sans autre nourriture que l'eucharistie.
La rumeur de son prodigieux jeûne arriva au su des dirigeants de l'État qui voulurent le constater par eux-mêmes…
Les témoignages resteront pour certains face à l’inédie, (Du latin inedia ''diète, privation de nourriture'')
une option d’y croire ou non :
Personne n'est obligé de croire que ce jeûne est possible et ils resteront à l'opinion que ''Dieu seul le sait''.
Sa réputation de sainteté se répandit vers plusieurs régions
au point que les grands de toute l'Europe vinrent chercher ses conseils,
connus de tous comme les conseils du ‘’Frère Nicolas’’.
En 1470, le pape Paul II -- Pietro Barbo 211e pape 1464- 1471 --
accorde une indulgence au sanctuaire du Ranft qui devint un lieu de pèlerinage,
et se trouvait sur le tracé du chemin de Compostelle.
Nicolas était intervenu au cours de l'assemblée (landtag) de Stans en 1481
concernant les guerres de Bourgogne et où des conflits apparurent,
notamment sur l'admission des cantons de Fribourg et de Soleure dans la Confédération,
entrées redoutées par les cantons ruraux.
Un des témoins du Convenant, Heini am Grund,
va chercher auprès de Nicolas de Flue un message
dont le contenu exact n'est pas entièrement connu
mais qui fut à l'origine de l'établissement des bases d'un compromis juridique qui régla la situation.
Des lettres de remerciement lui furent adressées par Berne et Soleure qui les ont conservées depuis.
Reconnaissant de l’efficacité de sa médiation
on fit de lui un conciliateur entre cantons ruraux
et citadins et on le reconnut comme l'un des principaux unificateurs de la Suisse.
Bien au-delà de la Suisse
son culte prît un grand essor lors
des deux conflits mondiaux qui, au 20e siècle,
épargnent la Suisse.
La ferveur populaire, qui ne se limite pas aux seuls catholiques,
célébra avec une grande effervescence l'événement de sa canonisation en 1947…
À lire absolument:
http://doc.rero.ch/record/272680/files/1947-05-16.pdf
-----
À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
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Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de mars -
22 mars –
saint Basile d'Ancyre ()-
né - 362 28 juin
----------------
--- Lectures –- - -
-bréviaire - - - aucun…
----
Basile était prêtre à Ancyre (ancien nom de la ville d'Ankara )
-Ankara – anciennement appelée Angora et Ancyre durant l'Antiquité
–elle est la capitale de la Turquie depuis le 13 octobre 1923
et aujourd'hui la deuxième plus grande ville du pays (5 millions d'habitants)
Istanbul étant la première.
Elle est située en Région de l'Anatolie centrale.-
II vécut à une époque remplie de difficultés et d'embûches pour le christianisme,
au temps
d'une part de l'arianisme qui divisait les chrétiens, clergé et fidèles;
d'autre part, à la tête de l'empire se trouvait l'empereur Julien,
qui, après avoir adhéré à la foi chrétienne l'abandonna,
et chercha à rétablir le paganisme - d'où son nom de Julien l'Apostat. -empereur 361 à 363-
---------------
Il fallut à Basile beaucoup de courage pour combattre les défenseurs de l'arianisme :
religion dans laquelle avait été éduqué l'empereur Julien II,
jusqu'à ce qu'il l'abandonnât pour réintroduire le paganisme
dans son royaume converti au christianisme...
Lui, il n'était que simple prêtre, et pourtant c'est lui qui dut confronter
les évêques ayant été infectés de cette doctrine,
qu'Eusèbe de Nicomédie enseigna à l'empereur.
Son pédagogue Mardonios lui enseigna quant à lui
les grands classiques de la culture grecque, Homère et Hésiode datant vant J.-C.
Le grec était la langue maternelle de l'empereur...
.
Assemblés à Constantinople en 360,
ces évêques avaient interdit à Basile
de prêcher la divinité du Christ.
Mais d'autres évêques réunis en Palestine, dont la foi était orthodoxe,
l'encourageaient à réfuter les positions des ariens, ce qu'il fit jusqu'au bout.
A l'avènement de Julien, Basile dut combattre sur cet autre champ de bataille:
par la prière et aussi par la parole de la prédication.
Il accusa ouvertement l'empereur de repaganiser l'empire,
devenu pourtant officiellement chrétien avec Constantin.
Il signa ainsi son arrêt de mort.
Par des menaces, puis par des tortures, on essaya de l'amener à sacrifier aux idoles.
Les tortures après l'avoir incité à sacrifier aux idoles:
Au milieu des tortures, Basile loue le Seigneur
après avoir refusé de sacrifier à la déesse Hécate déesse grecque de la lune... aux multiplex pouvoirs.
Hécate est l’une des divinités les plus complexes de la mythologie grecque,
du fait de la multiplicité de ses attributs et de l’évolution de son culte au fil du temps.
À l’origine, elle est une déesse chtonienne de la fertilité.
Elle fait partie des divinités pré-olympiennes...
Il en donne le remords à ceux qui avant lui avaient renié le Christ
pour sauver leur vie. L’empereur Julien l’interroge en personne;
Basile lui reproche son apostasie.
On ordonne qu’il soit découpé en lanières.
Saint Basile en jette une à la figure de l’empereur.
Il est alors totalement écorché vif et meurt de ses blessures.
Courageusement, il lui avait reproché son apostasie en lui prédisant le sort misérable qui l'attendait :
«Dieu renversera ton trône, lui dit-il.
Ton corps restera sans sépulture,
il sera foulé aux pieds après que ton âme en sera sortie dans les plus violentes douleurs. »
Julien, furieux, avait ordonné de redoubler de cruauté envers Basile.
C'est sous la torture que celui-ci expira, le 28 juin 362,
après avoir fait cette prière :
Seigneur, reçois l'esprit de ton serviteur ;
il meurt en confessant que tu es le seul véritable Dieu.
Quant à Julien l'Apostat, il mourut l'année suivante,
blessé mortellement lors d'une bataille contre Sapor, roi des Perses.
Le mot qu'il
aurait prononcé à ce moment-là est son célèbre :
« Tu as vaincu, Galiléen !»
---.
22 mars –
saint Basile d'Ancyre ()-
né - 362 28 juin
----------------
--- Lectures –- - -
-bréviaire - - - aucun…
----
Basile était prêtre à Ancyre (ancien nom de la ville d'Ankara )
-Ankara – anciennement appelée Angora et Ancyre durant l'Antiquité
–elle est la capitale de la Turquie depuis le 13 octobre 1923
et aujourd'hui la deuxième plus grande ville du pays (5 millions d'habitants)
Istanbul étant la première.
Elle est située en Région de l'Anatolie centrale.-
II vécut à une époque remplie de difficultés et d'embûches pour le christianisme,
au temps
d'une part de l'arianisme qui divisait les chrétiens, clergé et fidèles;
d'autre part, à la tête de l'empire se trouvait l'empereur Julien,
qui, après avoir adhéré à la foi chrétienne l'abandonna,
et chercha à rétablir le paganisme - d'où son nom de Julien l'Apostat. -empereur 361 à 363-
- l'empereur Julien l'Apostat:
Flavius Claudius Julianus (331 ou 332-26 juin 363),
Julien II, nommé Julien l'Apostat par la tradition chrétienne,
également appelé Julien le Philosophe,
fut nommé César en Gaule de 355 à 361 par Constance II,
puis proclamé empereur romain à part entière de 361 à 363.
Vingt mois de règne laissent la place à une postérité remarquable, ...
bien plus souvent honnis et vilipendés que loués.
Julien doit son surnom d'« Apostat » à sa volonté de rétablir le polythéisme
alors que l'Empire avait adopté la religion chrétienne
divisée toutefois pendant plusieurs décennies sur la doctrine de la divinité du Christ
(l'empereur apostat avait été éduqué plus précisément dans l'arianisme,
sous la direction des évêques ariens dont Eusèbe de Nicomédie,
puis Georges de Cappadoce).
Philosophe il avait écrits des critiques contre le christianisme
qui, avec les anciens texte de ''Discours véritable'' de Celse,
sont un précieux témoignage contemporain
de l'opposition païenne au christianisme, l'actualité du temps qui durait alors depuis deux siècles ...
--Celse, philosophe romain du 2e siècle écrivant de langue grecque,
auteur d’un ouvrage analytique et articulé,
Discours véritable
(en grec ancien : Λόγος Ἀληθής), rédigé vers 178.
Il s’agissait d’un ouvrage dans lequel il attaquait le christianisme naissant
par les armes du raisonnement et du ridicule.
Le texte original est perdu, mais la majeure partie nous est parvenue
par les extraits étendus cités par son grand contradicteur Origène --né 185- 253--
dans son ouvrage Contre Celse, réfutation du Discours véritable. --
---------------
Il fallut à Basile beaucoup de courage pour combattre les défenseurs de l'arianisme :
religion dans laquelle avait été éduqué l'empereur Julien II,
jusqu'à ce qu'il l'abandonnât pour réintroduire le paganisme
dans son royaume converti au christianisme...
Lui, il n'était que simple prêtre, et pourtant c'est lui qui dut confronter
les évêques ayant été infectés de cette doctrine,
qu'Eusèbe de Nicomédie enseigna à l'empereur.
Son pédagogue Mardonios lui enseigna quant à lui
les grands classiques de la culture grecque, Homère et Hésiode datant vant J.-C.
Le grec était la langue maternelle de l'empereur...
.
Assemblés à Constantinople en 360,
ces évêques avaient interdit à Basile
de prêcher la divinité du Christ.
Mais d'autres évêques réunis en Palestine, dont la foi était orthodoxe,
l'encourageaient à réfuter les positions des ariens, ce qu'il fit jusqu'au bout.
A l'avènement de Julien, Basile dut combattre sur cet autre champ de bataille:
par la prière et aussi par la parole de la prédication.
Il accusa ouvertement l'empereur de repaganiser l'empire,
devenu pourtant officiellement chrétien avec Constantin.
Il signa ainsi son arrêt de mort.
Par des menaces, puis par des tortures, on essaya de l'amener à sacrifier aux idoles.
Les tortures après l'avoir incité à sacrifier aux idoles:
Au milieu des tortures, Basile loue le Seigneur
après avoir refusé de sacrifier à la déesse Hécate déesse grecque de la lune... aux multiplex pouvoirs.
Hécate est l’une des divinités les plus complexes de la mythologie grecque,
du fait de la multiplicité de ses attributs et de l’évolution de son culte au fil du temps.
À l’origine, elle est une déesse chtonienne de la fertilité.
Elle fait partie des divinités pré-olympiennes...
- référence:
Il en donne le remords à ceux qui avant lui avaient renié le Christ
pour sauver leur vie. L’empereur Julien l’interroge en personne;
Basile lui reproche son apostasie.
On ordonne qu’il soit découpé en lanières.
Saint Basile en jette une à la figure de l’empereur.
Il est alors totalement écorché vif et meurt de ses blessures.
Courageusement, il lui avait reproché son apostasie en lui prédisant le sort misérable qui l'attendait :
«Dieu renversera ton trône, lui dit-il.
Ton corps restera sans sépulture,
il sera foulé aux pieds après que ton âme en sera sortie dans les plus violentes douleurs. »
Julien, furieux, avait ordonné de redoubler de cruauté envers Basile.
C'est sous la torture que celui-ci expira, le 28 juin 362,
après avoir fait cette prière :
Seigneur, reçois l'esprit de ton serviteur ;
il meurt en confessant que tu es le seul véritable Dieu.
Quant à Julien l'Apostat, il mourut l'année suivante,
blessé mortellement lors d'une bataille contre Sapor, roi des Perses.
Le mot qu'il
aurait prononcé à ce moment-là est son célèbre :
« Tu as vaincu, Galiléen !»
---.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de mars -
23 mars –
saint Turibio de Mogrovejo (commémoraison)-
né 1538 16 novembre à Mayorga - 1606 23 mars
dans l'actuelle Léon-
-béatifié en 1679 par le pape Innocent XI;
- canonisé en1726 par le pape Benoît XIII -
-saint patron du Pérou-
Il lutta contre les conquérants, autorités envoyés au Nouveau Monde,
ouvrit un séminaire, construisit des hôpitaux et des écoles.
Il travailla sans relâche à faire prendre conscience aux conquistadors
qu'ils ne devaient traiter les autochtones comme des esclaves.
Doux, patient, habile, d'un courage invulnérable, il transforma intrépide
l'état des choses de la conquête au Pérou,
en préservant à tous leur dignité humaine.
----------------
--- Lectures –- Ézéchiel 34: 11-16; Matthieu 28: 16-20- -
-bréviaire - - - Actes du IIe Concile du Vatican- La charge pastorale des évêques- …
----
Toribio Alfonso de Mogrovejo y Robledo, encore jeune homme,
se distingua par la qualité de sa vie chrétienne.
Sa foi se démontrait surtout par sa piété mariale
et son amour des pauvres.
Durant ses études à Valladolid, il partageait régulièrement ses repas avec des indigents.
il est nommé archevêque de Lima, alors capitale de la vice-royauté du Pérou.
Il reçoit la prêtrise avant de s’embarquer pour son diocèse au Nouveau Monde où il arriva le 24 mai 1581.
À son arrivée, tout de suite il mesure l'étendue de son diocèse,
et y déplore le manque de prêtres et la misère de la population, exploitée par les colons.
L'excellence de son choix avait été soupesé.
Philippe II
L'évangélisation des Indiens était compromise par l'attitude des conquérants,
qui relevait plus du brigandage que d'une juste gouverne.
De trop nombreux récits, hélas, démontrent que les conquérants de ces nouvelles terres
à évangéliser y arrivaient plutôt comme des loups dévorant les brebis.
Avec le nouvel archevêque, la prophétie d'Ézéchiel trouvait une réalisation.
Ézéchiel 34:
«11 Car ainsi parle le Seigneur Yahvé :
Voici que j'aurai soin moi-même de mon troupeau et je m'en occuperai.
12- Comme un pasteur s'occupe de son troupeau, quand il est au milieu de ses brebis éparpillées,
je m'occuperai de mes brebis. Je les retirerai de tous les lieux où elles furent dispersées,
au jour de nuées et de ténèbres.
13- Je leur ferai quitter les peuples où elles sont, je les rassemblerai des pays étrangers
et je les ramènerai sur leur sol. Je les ferai paître sur les montagnes d'Israël,
dans les ravins et dans tous les lieux habités du pays.
14- Dans un bon pâturage je les ferai paître, et sur les plus hautes montagnes d'Israël
sera leur pacage. C'est là qu'elles se reposeront dans un bon pacage;
elles brouteront de gras pâturages sur les montagnes d'Israël.
15- C'est moi qui ferai paître mes brebis et c'est moi qui les ferai reposer, oracle du Seigneur Yahvé.
16- Je chercherai celle qui est perdue, je ramènerai celle qui est égarée,
je panserai celle qui est blessée, je fortifierai celle qui est malade.
Celle qui est grasse et bien portante, je veillerai sur elle. Je les ferai paître avec justice.»
Avec le nouvel archevêque, la prophétie d'Ézéchiel trouvait une réalisation.
-mention de saint Turibio 13'18''
Par l'intermédiaire de Turibio, Dieu allait veiller sur ses nouvelles brebis délaissées,
que l'on traitait comme des esclaves et non comme des fils du Dieu rédempteur et des frères.
Malgré les résistances des gouverneurs,
il réorganisa son immense diocèse avec une patience et une fermeté inébranlables.
Il le visita plusieurs fois intrépide, sans craindre les dangers et la fatigue;
ses voyages se faisaient à pied. Priant, jeûnant chaque fois qu'il le pouvait,
pour le succès de son entreprise apostolique.
Il visitait les habitants dans leurs pauvres cabanes.
Il recherchait en particulier ceux que la barbarie des nouveaux occupants
avait chassés, fuyant dans les déserts et les montagnes.
Il bâtit des églises et des hôpitaux.
Lorsqu'on alléguait la coutume pour justifier des abus,
il répondit que Jésus-Christ s'appelait la Vérité, non la coutume.
https://books.google.ca/books?id=hcT_RW_xWNoC&pg=PA105&lpg=PA105&dq=saint+turibio+et+tertullien&source=bl&ots=hJDUPU8ZZi&sig=ACfU3U27OZ7q5fnJ-HKCM4m0dOR5AY7gFQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjD7_Prwtz2AhVCXM0KHVRaAIAQ6AF6BAhLEAM#v=onepage&q=saint%20turibio%20et%20tertullien&f=false
Lorsqu'il mourut, le 23 mars 1606, en prononçant les paroles de Jésus en croix :
''Seigneur, je remets mon âme entre tes mains'',
une réforme profonde était en voie de réalisation .
---
À suivre.
23 mars –
saint Turibio de Mogrovejo (commémoraison)-
né 1538 16 novembre à Mayorga - 1606 23 mars
dans l'actuelle Léon-
-béatifié en 1679 par le pape Innocent XI;
- canonisé en1726 par le pape Benoît XIII -
-saint patron du Pérou-
Il lutta contre les conquérants, autorités envoyés au Nouveau Monde,
ouvrit un séminaire, construisit des hôpitaux et des écoles.
Il travailla sans relâche à faire prendre conscience aux conquistadors
qu'ils ne devaient traiter les autochtones comme des esclaves.
- Les conquistadors:
''Les conquistadors'', terme à la fois espagnol et portugais qui signifie « les conquérants »,
furent des explorateurs et des chefs d'expédition ainsi que leurs soldats
qui ont exploré puis conquis le Nouveau Monde du 15e et au 16e siècles
pour la couronne de Castille,
participant directement à la conquête de l'Amérique.
Cet épisode de l'histoire est désigné sous le terme colonisation espagnole des Amériques.
Une conquête similaire eut lieu ultérieurement dans le Pacifique,
aux Philippines et à Guam.
Plus que de simples explorateurs (dans le sens aventuriers, ou grands navigateurs),
ils furent des conquérants militaires pour faire juridiction.
Au Brésil, le terme qui les désignent est bandeirante:
des aventuriers qui, à partir du 17e siècle, pénétrèrent à l'intérieur du Brésil
à la recherche de richesses minières ou d'indigènes assujettis en esclavage.
Doux, patient, habile, d'un courage invulnérable, il transforma intrépide
l'état des choses de la conquête au Pérou,
en préservant à tous leur dignité humaine.
----------------
--- Lectures –- Ézéchiel 34: 11-16; Matthieu 28: 16-20- -
-bréviaire - - - Actes du IIe Concile du Vatican- La charge pastorale des évêques- …
----
Toribio Alfonso de Mogrovejo y Robledo, encore jeune homme,
se distingua par la qualité de sa vie chrétienne.
Sa foi se démontrait surtout par sa piété mariale
et son amour des pauvres.
Durant ses études à Valladolid, il partageait régulièrement ses repas avec des indigents.
il est nommé archevêque de Lima, alors capitale de la vice-royauté du Pérou.
Il reçoit la prêtrise avant de s’embarquer pour son diocèse au Nouveau Monde où il arriva le 24 mai 1581.
À son arrivée, tout de suite il mesure l'étendue de son diocèse,
et y déplore le manque de prêtres et la misère de la population, exploitée par les colons.
L'excellence de son choix avait été soupesé.
Philippe II
- Philippe II d'Espagne et ses autres titres:
Roi de Portugal et des Algarves
du nom de Philippe Ier
12 septembre 1580 – 13 septembre 1598
__________
Roi des Espagnes
16 janvier 1556 – 13 septembre 1598
(42 ans, 7 mois et 28 jours)
________________
Duc de Bourgogne
25 octobre 1555 – 6 mai 1598
(41 ans, 10 mois et 19 jours)
______________
Roi de Naples et de Sicile
28 octobre 1554 – 13 septembre 1598
(43 ans, 10 mois et 16 jours)
_______________
Roi jure uxoris d'Angleterre et d'Irlande
25 juillet 1554 – 17 novembre 1558
(4 ans, 3 mois et 23 jours)
Avec Marie 1ère
_________
Duc de Milan
11 octobre 1540 – 13 septembre 1598
(57 ans, 11 mois et 2 jours)
__________
L'évangélisation des Indiens était compromise par l'attitude des conquérants,
qui relevait plus du brigandage que d'une juste gouverne.
De trop nombreux récits, hélas, démontrent que les conquérants de ces nouvelles terres
à évangéliser y arrivaient plutôt comme des loups dévorant les brebis.
Avec le nouvel archevêque, la prophétie d'Ézéchiel trouvait une réalisation.
Ézéchiel 34:
«11 Car ainsi parle le Seigneur Yahvé :
Voici que j'aurai soin moi-même de mon troupeau et je m'en occuperai.
12- Comme un pasteur s'occupe de son troupeau, quand il est au milieu de ses brebis éparpillées,
je m'occuperai de mes brebis. Je les retirerai de tous les lieux où elles furent dispersées,
au jour de nuées et de ténèbres.
13- Je leur ferai quitter les peuples où elles sont, je les rassemblerai des pays étrangers
et je les ramènerai sur leur sol. Je les ferai paître sur les montagnes d'Israël,
dans les ravins et dans tous les lieux habités du pays.
14- Dans un bon pâturage je les ferai paître, et sur les plus hautes montagnes d'Israël
sera leur pacage. C'est là qu'elles se reposeront dans un bon pacage;
elles brouteront de gras pâturages sur les montagnes d'Israël.
15- C'est moi qui ferai paître mes brebis et c'est moi qui les ferai reposer, oracle du Seigneur Yahvé.
16- Je chercherai celle qui est perdue, je ramènerai celle qui est égarée,
je panserai celle qui est blessée, je fortifierai celle qui est malade.
Celle qui est grasse et bien portante, je veillerai sur elle. Je les ferai paître avec justice.»
Avec le nouvel archevêque, la prophétie d'Ézéchiel trouvait une réalisation.
-mention de saint Turibio 13'18''
Par l'intermédiaire de Turibio, Dieu allait veiller sur ses nouvelles brebis délaissées,
que l'on traitait comme des esclaves et non comme des fils du Dieu rédempteur et des frères.
Malgré les résistances des gouverneurs,
il réorganisa son immense diocèse avec une patience et une fermeté inébranlables.
Il le visita plusieurs fois intrépide, sans craindre les dangers et la fatigue;
ses voyages se faisaient à pied. Priant, jeûnant chaque fois qu'il le pouvait,
pour le succès de son entreprise apostolique.
Il visitait les habitants dans leurs pauvres cabanes.
Il recherchait en particulier ceux que la barbarie des nouveaux occupants
avait chassés, fuyant dans les déserts et les montagnes.
Il bâtit des églises et des hôpitaux.
Lorsqu'on alléguait la coutume pour justifier des abus,
il répondit que Jésus-Christ s'appelait la Vérité, non la coutume.
https://books.google.ca/books?id=hcT_RW_xWNoC&pg=PA105&lpg=PA105&dq=saint+turibio+et+tertullien&source=bl&ots=hJDUPU8ZZi&sig=ACfU3U27OZ7q5fnJ-HKCM4m0dOR5AY7gFQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjD7_Prwtz2AhVCXM0KHVRaAIAQ6AF6BAhLEAM#v=onepage&q=saint%20turibio%20et%20tertullien&f=false
Lorsqu'il mourut, le 23 mars 1606, en prononçant les paroles de Jésus en croix :
''Seigneur, je remets mon âme entre tes mains'',
une réforme profonde était en voie de réalisation .
---
À suivre.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de mars -
24 mars –
sainte Catherine de Suède ()-
né 1322 - 1381 24 mars
--- Lectures –- - -
-bréviaire - - - aucun- …
------------
Catherine eut pour mère une autre sainte, Brigitte (née née 1303- 1373 fêtée le 23juillet).
Elle avait été élevée dans une communauté de moniales, au couvent des Cisterciennes de Risaberg (ou Bisberg)
où elle prit la résolution de se consacrer totalement à Dieu, comme sa mère...
Elle ne souhaita pas quitter cette communauté religieuse mais dès l'âge de douze ou treize ans,
son père, chevalier et gouverneur d’un important territoire du royaume de Suède,
l'accorde en mariage au chevalier Edgar von Kyren (Eggard de Kyrn ou Edgar Lydersson),
seigneur d'Eggerstnæs; il était de beaucoup plus âgé qu'elle.
Il devint invalide, et elle le soigna avec amour et dévouement.
Ils n'eurent pas d'enfant, car il consentit de lui préserver sa virginité, comme elle le souhaitait.
ils demeurèrent comme des religieux en restant dans le monde.
À sa demande il consentit qu'elle parte avec sa mère pour visiter
les églises et les tombeaux des martyrs. Elles pratiquaient de longs exercices de mortification.
Elles soignent les malades, vont dans des hôpitaux,
vivent dans la pauvreté et l’austérité et vont en Terre sainte.
---------------
-Not: Ici le motu proprio ne parle pas de Catherine de Suède,
mais sa mémoire est rattachée à celle de sa mère-
sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne,
sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix.
Trois grandes saintes,
trois femmes qui,
à des époques différentes
— deux au cœur du Moyen Âge et une en notre siècle —
se sont signalées par l'amour actif de l'Église du Christ
et le témoignage rendu à sa Croix.
...
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/motu_proprio/documents/hf_jp-ii_motu-proprio_01101999_co-patronesses-europe.html
- -
----------------
À la mort de son époux, Brigitte s'établit à Rome,
où Catherine la rejoignit bientôt avec encore le consentement de son époux.
Les deux femmes y vécurent comme des religieuses.
-vidéo vodeus-
-abonnement (gratuit) requis pour visionner
https://vodeus.tv/video/sainte-catherine-de-suede-1322-1381-1791
Catherine souhaitait retourner en Suède, mais l'annonce de la mort de son époux
lui fit renoncer à ce projet. Elle resta à Rome.
La sachant veuve, des seigneurs cherchèrent à obtenir sa main,
allant jusqu'à des tentatives brusques pour arriver à leurs fins.
Avec l'aide de Dieu, Catherine sortit gagnante et resta fidèle à son vœu de demeurer consacrée à Dieu.
Les deux futures saintes vécurent ensemble, de longues années,
une vie à la fois active et contemplative ; priant, travaillant de leurs mains,
secourant les pauvres et les nécessiteux.
Brigitte mourut au retour de Jérusalem...
Se conformant au désir de sa mère, Catherine emporta en Suède le corps de la défunte,
qui devint l'objet d'une grande vénération.
Elle resta dans son pays et fonda une nouvelle famille religieuse
les brigittines
dont les bases avaient été posées à Rome.
Puis elle retourna dans la ville éternelle, où elle demeura quelques années,
pour s'occuper de la canonisation de sa mère.
Elle mourut en Suède suite à une maladie qu'elle subit de longues années avant qu'elle ne l'emporte.
----
Sainte Catherine de Suède a écrit un livre de dévotion intitulé Consolation de l’âme.
----
À suivre.
24 mars –
sainte Catherine de Suède ()-
né 1322 - 1381 24 mars
-voir le motu proprio de Jean-Paul II-
- - ---- Lectures –- - -
-bréviaire - - - aucun- …
------------
Catherine eut pour mère une autre sainte, Brigitte (née née 1303- 1373 fêtée le 23juillet).
Elle avait été élevée dans une communauté de moniales, au couvent des Cisterciennes de Risaberg (ou Bisberg)
où elle prit la résolution de se consacrer totalement à Dieu, comme sa mère...
Elle ne souhaita pas quitter cette communauté religieuse mais dès l'âge de douze ou treize ans,
son père, chevalier et gouverneur d’un important territoire du royaume de Suède,
l'accorde en mariage au chevalier Edgar von Kyren (Eggard de Kyrn ou Edgar Lydersson),
seigneur d'Eggerstnæs; il était de beaucoup plus âgé qu'elle.
Il devint invalide, et elle le soigna avec amour et dévouement.
Ils n'eurent pas d'enfant, car il consentit de lui préserver sa virginité, comme elle le souhaitait.
ils demeurèrent comme des religieux en restant dans le monde.
À sa demande il consentit qu'elle parte avec sa mère pour visiter
les églises et les tombeaux des martyrs. Elles pratiquaient de longs exercices de mortification.
Elles soignent les malades, vont dans des hôpitaux,
vivent dans la pauvreté et l’austérité et vont en Terre sainte.
---------------
-Not: Ici le motu proprio ne parle pas de Catherine de Suède,
mais sa mémoire est rattachée à celle de sa mère-
«MOTU PROPRIO»
JEAN-PAUL II
LETTRE APOSTOLIQUE
EN FORME DE «MOTU PROPRIO»
POUR LA PROCLAMATION DE
SAINTE BRIGITTE DE SUÈDE
SAINTE CATHERINE DE SIENNE
ET SAINTE THÉRÈSE-BÉNÉDICTE DE LA CROIX
CO-PATRONNES DE L'EUROPE
JEAN-PAUL II
EN PERPETUELLE MEMOIRE
....sainte Brigitte de Suède, sainte Catherine de Sienne,
sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix.
Trois grandes saintes,
trois femmes qui,
à des époques différentes
— deux au cœur du Moyen Âge et une en notre siècle —
se sont signalées par l'amour actif de l'Église du Christ
et le témoignage rendu à sa Croix.
...
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/motu_proprio/documents/hf_jp-ii_motu-proprio_01101999_co-patronesses-europe.html
- -
----------------
À la mort de son époux, Brigitte s'établit à Rome,
où Catherine la rejoignit bientôt avec encore le consentement de son époux.
Les deux femmes y vécurent comme des religieuses.
-vidéo vodeus-
-abonnement (gratuit) requis pour visionner
https://vodeus.tv/video/sainte-catherine-de-suede-1322-1381-1791
Catherine souhaitait retourner en Suède, mais l'annonce de la mort de son époux
lui fit renoncer à ce projet. Elle resta à Rome.
La sachant veuve, des seigneurs cherchèrent à obtenir sa main,
allant jusqu'à des tentatives brusques pour arriver à leurs fins.
Avec l'aide de Dieu, Catherine sortit gagnante et resta fidèle à son vœu de demeurer consacrée à Dieu.
Les deux futures saintes vécurent ensemble, de longues années,
une vie à la fois active et contemplative ; priant, travaillant de leurs mains,
secourant les pauvres et les nécessiteux.
Brigitte mourut au retour de Jérusalem...
Se conformant au désir de sa mère, Catherine emporta en Suède le corps de la défunte,
qui devint l'objet d'une grande vénération.
Elle resta dans son pays et fonda une nouvelle famille religieuse
les brigittines
dont les bases avaient été posées à Rome.
Puis elle retourna dans la ville éternelle, où elle demeura quelques années,
pour s'occuper de la canonisation de sa mère.
Elle mourut en Suède suite à une maladie qu'elle subit de longues années avant qu'elle ne l'emporte.
----
- autre texte sur sainte Catherine:
...
Catherine reçoit son éducation dans le couvent des cisterciennes de Risberg
ou elle souhaite devenir religieuse. Cependant, obéissant à la volonté de son père,
elle épouse à treize ans le chevalier Edgar Lydersson.
... Catherine lui présente son désir de rester vierge pour le Seigneur
ce qu’accepte son mari, et ils n'auront donc aucun enfant.
En 1344, le père de Catherine meurt.
Avec l’autorisation de son mari, elle part en 1349, à Rome,
rejoindre sa mère qui s’occupe de diverses œuvres caritative.
Lorsqu’elle apprend la mort de son mari, Catherine décide de rester à Rome.
Avec sa mère, elle mène une vie de sainteté :
elles rendent visite aux malades et vivent dans la prière et la pauvreté.
Lorsque sa mère Brigitte meurt en 1373,
Catherine ramène son corps en Suède pour qu’il soit enterré
au couvent des Brigittines de Vadstena, fondée par sa mère, où Catherine deviendra abbesse.
Deux ans plus tard, Catherine se sent appelée à retourner à Rome
pour demander au pape la reconnaissance de l’ordre des Brigittines
et la canonisation de sa fondatrice, Brigitte de Suède.
Elle va rencontrer le pape et œuvrer pour que la sainteté de sa mère soit reconnue.
Catherine de Suède meurt en 1381
au couvent de Vadstena et ce n’est que trois ans après que sa mère,
Brigitte de Suède sera proclamée sainte.
Le procès de béatification et canonisation de Catherine ne sera jamais achevé.
Le pape Innocent VIII la proclame sainte en 1484,
en l’ajoutant au catalogue des saints.
Sainte Catherine de Suède a écrit un livre de dévotion intitulé Consolation de l’âme.
----
À suivre.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de mars -
31 mars –
bienheureux Wenanty Katarzyniec ()-
né 1889 7 octobre - 1921 31 mars en Pologne -
à Obydów, Ukraine
------------
Dans la procédure de béatification et de canonisation, la reconnaissance de l'« héroïcité des vertus »
est la première étape obligatoire d'importance. La personnalité ainsi reconnue devient
« vénérable » pour l'Église catholique: étape proclamée par le pape Benoît XVI..
Depuis le début de son pontificat, le pape François a autorisé la promulgation de 391 décrets
reconnaissant les vertus héroïques de candidats à la béatification.
Parmi eux, 26 ont depuis été proclamés bienheureux,
dont le bienheureux Wenanty Katarzyniec 16 avril 2016
– les vertus héroïques du serviteur de Dieu Wenanty KATARZYNIEC
(au siècle, Jozef), ofm conv, (1889-1921) prêtre franciscain polonais.
cf-
https://doc-catho.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Carnet/College-episcopal-16-29-avril-2016-04-29-1200756861
--------------------------
Le sanctuaire de Kalwaria Pacławska
est devenu la dernière station sur son chemin vers l'éternité.
Sa dépouille mortelle y repose...
https://m.niedziela.pl/artykul/50986/Kalwaria-Paclawska-coraz-wiecej-lask-za
2021: centenaire de la mort du père Wenante Katarzyna -
un franciscain, serviteur de Dieu de l'Église catholique.
L'inauguration de l'Année du Père Wenante Katarzyniec aura lieu
au Sanctuaire de Notre-Dame de Kalwaria Pacławska, où se trouve sa tombe.
Fidèle serviteur de Marie, fils spirituel de saint François, ami de saint Maximilien Kolbe - né 1894- 1941
ce Serviteur de Dieu: père Wenanta Katarzyniec.
Saint Maximilien a dit de lui qu' "il n'a pas tenté d'actes extraordinaires,
mais a accompli des actes ordinaires d'une manière extraordinaire".
---
Wenanty Katarzyniec , est né baptisé Józef Katarzyniec à Obydów-
-Prêtre polonaisfranciscain conventuel ,
maître du noviciat du monastère franciscain de Lviv
et Vénérable Serviteur de Dieu de l'Église catholique et bienheureux...
en polonais
Sa biographie. Doit être traduite en français si vous avez le logiciel déjà installé sur votre ordi...
https://wenanty.pl/en/servant-of-god/life-story/
Traduction approximative partiellement corrigée:
français plus ou moins impeccable...
qui appartenait à la paroisse de Kamionka Strumiłowa dans l'archidiocèse de Lviv.
Une belle page de sa vie qui est le témoignage de so n amitié avec le Père Maximilien Kolbe.
et il m'a semblé que nous partagions tous les deux les mêmes aspirations et ambitions."
Neuvaine méditée jours 1 à 9 avec les écrits du bienheureux Wenanty Katarzyniec
lien cliquer dessus
-Doit être traduit une fois rendu sur le site...
-----
À suivre.
31 mars –
bienheureux Wenanty Katarzyniec ()-
né 1889 7 octobre - 1921 31 mars en Pologne -
à Obydów, Ukraine
--- Lectures –- - -
- bréviaire - - - aucun- … ------------
Dans la procédure de béatification et de canonisation, la reconnaissance de l'« héroïcité des vertus »
est la première étape obligatoire d'importance. La personnalité ainsi reconnue devient
« vénérable » pour l'Église catholique: étape proclamée par le pape Benoît XVI..
Depuis le début de son pontificat, le pape François a autorisé la promulgation de 391 décrets
reconnaissant les vertus héroïques de candidats à la béatification.
Parmi eux, 26 ont depuis été proclamés bienheureux,
dont le bienheureux Wenanty Katarzyniec 16 avril 2016
– les vertus héroïques du serviteur de Dieu Wenanty KATARZYNIEC
(au siècle, Jozef), ofm conv, (1889-1921) prêtre franciscain polonais.
cf-
https://doc-catho.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Actualite/Carnet/College-episcopal-16-29-avril-2016-04-29-1200756861
--------------------------
Le sanctuaire de Kalwaria Pacławska
est devenu la dernière station sur son chemin vers l'éternité.
Sa dépouille mortelle y repose...
https://m.niedziela.pl/artykul/50986/Kalwaria-Paclawska-coraz-wiecej-lask-za
2021: centenaire de la mort du père Wenante Katarzyna -
un franciscain, serviteur de Dieu de l'Église catholique.
L'inauguration de l'Année du Père Wenante Katarzyniec aura lieu
au Sanctuaire de Notre-Dame de Kalwaria Pacławska, où se trouve sa tombe.
Fidèle serviteur de Marie, fils spirituel de saint François, ami de saint Maximilien Kolbe - né 1894- 1941
ce Serviteur de Dieu: père Wenanta Katarzyniec.
Saint Maximilien a dit de lui qu' "il n'a pas tenté d'actes extraordinaires,
mais a accompli des actes ordinaires d'une manière extraordinaire".
---
Wenanty Katarzyniec , est né baptisé Józef Katarzyniec à Obydów-
-Prêtre polonaisfranciscain conventuel ,
maître du noviciat du monastère franciscain de Lviv
et Vénérable Serviteur de Dieu de l'Église catholique et bienheureux...
en polonais
Sa biographie. Doit être traduite en français si vous avez le logiciel déjà installé sur votre ordi...
https://wenanty.pl/en/servant-of-god/life-story/
Traduction approximative partiellement corrigée:
français plus ou moins impeccable...
Venance Katarzyniec , prêtre de l'Ordre des Frères mineurs conventuels,
est né le 7 octobre 1889 dans le village d'Obydów,qui appartenait à la paroisse de Kamionka Strumiłowa dans l'archidiocèse de Lviv.
Ses parents étaient John et Agnès (née Kozdrowicka),
qui étaient des villageois très pauvres.
Au baptême, il reçut le nom de Joseph.
Enfance
Dès son plus jeune âge, il « fut pour ses parents –
-comme en témoigne son pasteur – une véritable consolation »,
toujours obéissant et travailleur, à la fois pieux et modeste.
Tout en faisant paître les vaches, il chantait des hymnes religieux et priait le chapelet,
vu comme apôtre parmi ses pairs. Au moins une fois par mois, il prenait part à la Sainte Communion
et servait souvent à la messe. Son passe-temps favori du garçon était de jouer la messe où il en était le célébrant.
À l'âge de sept ans, il a commencé à fréquenter l'école primaire.
La première année se passa à l'école locale, puis par la suite pendant cinq ans
il est allé à Kamionka, à deux miles et demi de sa maison.
Il rêvait de s'offrir pour servir Dieu, mais sa famille était si pauvre
qu'il ne pouvait pas se permettre d'aller au séminaire
et il fut éduqué pendant un an dans un lycée de Radziechów,
et pendant les quatre années suivantes (1904-1908 ) il fréquenta l'école d'enseignement de Lvov (Lviv).
Il paya ses frais de subsistance et ses études grâce à une bourse et à des cours particuliers.
Talentueux, il a toujours reçu de splendides références.
Vie religieuse
En 1907, il frappa à la porte du couvent franciscain de Lviv et lui demanda d'être accepté dans l'ordre.
Le supérieur l'a mis à l'épreuve en lui ordonnant de terminer d'abord le collège
et d'apprendre le latin, qu'il n'avait pas encore suivi.
Après un an, Joseph reçut son certificat de fin d'études avec mention,
Pour l'examen de latin, il avait traduire César et Cicéron.
Ses parents ont essayé de garder leur fils dans le monde,
notamment parce qu'ils voyaient une belle carrière d'enseignant s'ouvrir devant leur fils talentueux,
mais il choisit autrement: "Je n'ai pas besoin d'argent, et je serais ruiné dans le monde" - ....
Le 28 août 1908, il reçoit l'habit religieux à Lviv avec son nouveau nom, Venance,
et commence son année de noviciat, après quoi il prononce ses vœux religieux.
Il affectionnait l'Ordre franciscain de toute son âme...
Lors d'une retraite, il prit cet engagement :
« Je me garderai du moindre péché, même si je meurs. »
Il aimait particulièrement les vertus de la pauvreté et la mortification,
et fit vœu de s'abstenir de vodka...
Dans la vie commune, il était extrêmement sympathique et attentionné.
'L'attribut principal du P. Venance – atteste l'un de ses professeurs –
est son observance fidèle et constante de tous les préceptes de la vie religieuse.
Il a étudié la philosophie et la théologie au séminaire de l'Ordre à Cracovie.
Père Venance excellait dans les études, et pourtant vous chercheriez en vain en lui une ombre d'orgueil.
Lors des examens ou du tutorat, il aidait volontiers ses camarades de classe,
leur présentant les choses les plus difficiles de manière claire et compréhensible.
Pendant plusieurs années, il a été l'âme de l'association académique « Seraphic Zeal »
en tant que secrétaire puis président. Il écrivit de nombreuses dissertations,
notamment sur la Vierge Immaculée. Plusieurs frères étaient présents
à la Confrérie de l'Adoration du Saint-Sacrement, et lui-même ne manqua d'être présent à chaque heure devant le tabernacle.
Le 2 juin 1914, le Père Venance est ordonné prêtre.
Avertissant ses parents six mois plus tôt, il écrivit :
« Puissé-je le recevoir très dignement ! Demandez pour moi au Seigneur Dieu,
si je dois devenir prêtre, que je sois un bon et saint prêtre. »
Bientôt il fut accueilli dans son village familial, lorsqu'il vint y célébrer sa première messe...
La guerre éclate à cette époque et, à l'approche du front,
il devient un ange réconfortant ses concitoyens.
En septembre de cette année-là, il commença le travail pastoral
dans la paroisse franciscaine de Czyszki près de Lviv.
Bien qu'il n'y ait travaillé qu'un an, il a y remporté la plus haute reconnaissance des paroissiens et du pasteur.
« Je peux affirmer, déclare ce dernier, qu'en 40 ans de vie religieuse, je n'ai pas rencontré
un personnage aussi accompli que le P. Venance… C'est un prêtre selon le Cœur de Dieu. »
Il s'est avéré être un excellent prédicateur,
un bon confesseur
et un éducateur aimé des enfants.
Il visitait volontiers les malades, même ceux dont les maladies de l'époque
tenaient à l'écart bon nombre aides-soignants.
En août 1915, les supérieurs l'appellent à Lviv,
où il se voit confier la responsabilité de maître des novices,
et bientôt aussi des nouveaux profès.
Il était encore jeune, mais était mûr dans la sainteté
il avait beaucoup de connaissances et de flair pour diriger.
Le jeune religieux touchait les cœur par sa bonté.
Il restait altruiste dans la correction, et son humilité
lui fit célébrer la veillée de saint François le jeudi saint, baisant les pieds de ses élèves.
Il leur disait toujours : « Suivez nos Constitutions ! Je n'ai rien de mieux à vous offrir.»
Sans le savoir il mena involontairement une réforme religieuse à partir de zéro.
« C'était un formateur unique », écrivit ensuite Vincent Lutosławski à son sujet.
- Vincent Lutoslawski:
- --Vincent Lutoslawski, écrivain philosophe polonais:Le messianisme de Lutosławski est ancré dans une perspective eschatologiqueayant pour but d’amener l’humanité vers la perfection,à travers une transformation de nature religieuse,comprise comme spiritualité chrétienne, qui imprègnera aussi tout système politiqueetles relations internationales.Il propose la notion de nation, comme la plus haute forme de l’existence de l’humanité -- communauté humaine, dont le but est l’accomplissement d’une mission dans le monde. ...
Son travail au séminaire de l'Ordre, en était un très vaste de titulaire des novices
complétant leurs études secondaires, et enseignait lui seul aux séminaristes la philosophie et le grec,
tout en acceptant la responsabilité de préfet des frères religieux;
engagé comme prêtre aux églises, prêchant les sermons
et passant de longues heures au confessionnal. Il se consacrait également au ministère de catéchiste aux novices des Sœurs
de la Famille de Marieet confessait les malades et les infirmes au couvent des Sœurs Joséphites le Rue Kurkowa.
L'un de ces pénitents, dépourvu des deux jambes, dit :
« Il était capable de tout apaiser, l'amertume et le doute !
Après la confession, il laissait toujours l'âme dans une paix bienheureuse :
je sentais que je m'étais confessé à un saint. »
Il trouva encore le temps d'écrire des articles pour « The Church News »,
et l'éditeur, voyant à quel point ils étaient populaires, lui en demandait toujours plus...Il poursuit ses études, notamment le Catéchisme du Concile de Trente,
celui de l'Église de ce temps,
affirmant qu'on y trouve tout ce qui concerne la foi.Une belle page de sa vie qui est le témoignage de so n amitié avec le Père Maximilien Kolbe.
Ils se sont rencontrés en tant que séminaristes en vacances au Calvaire Pacławska.
Le Père Kolbe dit de lui:
"Quelque chose en lui m'a touché à l'époque,et il m'a semblé que nous partagions tous les deux les mêmes aspirations et ambitions."
Quand il est revenu de Rome et a commencé à répandre la Milice de l'Immaculée (MI) du Père Kolbe,
le Père Venance a déclaré :
« De toute mon âme, J'y suis favorable »
et lui et ses ecclésiastiques ont adhéré à l'Association.
En 1920, la santé du Père Venance a commencé à décliner
et le père Maximilien Kolbe fut appelé à lui succéder dans la charge de maître.
Maladie
Le Père Katarzyniec se rétablit quelque peu et alla dans plusieurs couvents franciscains comme confesseur...
Le 28 décembre 1920, il subit une forte hémorragie due à la tuberculose,
après quoi il demanda à son supérieur la permission de mourir...
En la fête de la Purification de la Bienheureuse Vierge Marie,
il se hasarda de nouveau à vouloir servir au confessionnal,
mais la maladie l'emportera.
« Pendant toute la durée de sa maladie – témoigne son supérieur –
- il n'a pas été une seule fois déprimé ou impatient »,
même si la fièvre le tourmentait terriblement et le réconfortait.
Il est décédé le 31 mars 1921.
Avant sa mort, le Père Venance avait déclaré :
« Vous voyez comme je suis malade et que je ne peux plus rien faire,
mais après ma mort, je ferai beaucoup pour l'Ordre.»
Il a été décidé de publier un magazine mensuel intitulé "Chevalier de l'Immaculée" depuis janvier 1922,
mais il n'y avait pas de fonds pour cela. Quelqu'un autour du P. Kolbe a dit :
« Ce serait un miracle qu'il y ait un mensuel en janvier ».
Le créateur de la MI se souvint alors des paroles du Père Venance et lui demanda son intercession:
on lui attribut son intercession, le magazine ayant été publié dans les délais prévus.
L'éditeur le prit pour saint patron intercesseur permanent,
et sa sollicitude se fit encore sentir de manière tangible,
notamment lors de l'acquisition d'une imprimerie et de l'établissement de la Cité de l'Immaculée.
La notoriété de la sainteté du Père Venance grandit non seulement dans l'Ordre franciscain,
mais à bien des endroits à l'extérieur du cercle franciscain
dont les témoignages parlent des grâces obtenues par son intercession.
Le père Maximilian Kolbe a qualifié son ami et bienfaiteur décédé
de nouveau candidat polonais éligible à la sainteté
et, immédiatement après sa mort il a cherché à écrire une biographie
et à engager le processus de béatification.
Il a montré quelle est l'essence de sa sainteté :
"Il n'a pas accompli d'actes extraordinaires, mais il a simplement accompli des choses ordinaires d'une manière extraordinaire".
Et d'autres ont témoigné :
« C'était un religieux exemplaire à tous points de vue »,
« il possédait toutes les vertus ».
Père Jerzy Domański, franciscain
---Neuvaine méditée jours 1 à 9 avec les écrits du bienheureux Wenanty Katarzyniec
lien cliquer dessus
-Doit être traduit une fois rendu sur le site...
Jour 1 - Bonne vie
Jour 2 - Grâce
Jour 3 - Éviter les péchés
Jour 4 - Souffrance
Jour 5 - Foi
Jour 6 - Espoir
Jour 7 - Prière
Jour 8 - Marie
Jour 9 - Paradis
-----
À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'avril -
1er avril –
saint Hugues de Grenoble ()-
né 1053 en Dauphiné - 1132 Grenoble -
------------
Hugues Il eut le privilège de venir au monde dans une famille profondément chrétienne pratiquante.
Son père, nommé Odilon, se retira lui aussi, vers la fin de sa vie,
à la Grande Chartreuse.
Sa mère resta dans le monde, mais vécut comme une religieuse,
exerçant la charité, surtout envers les plus pauvres.
L'enfant fit de solides études. Il se destinait à l'état ecclésiastique.
Il devint chanoine de l'église cathédrale de Valence alors qu'il était encore laïc.
Cela ne doit pas étonner si l'on se reporte aux usages du temps.
A cette époque, on cherchait à réformer le clergé.
Le légat du pape remarqua ce jeune chanoine particulièrement vertueux.
Il se prit d'affection pour lui, et il accueillit avec joie la demande qui lui fut faite de le nommer évêque de Grenoble.
Hugues qui n'avait pas encore trente ans, en fut ébranlé.
Le légat tenta d'apaiser ses craintes en lui rappelant que Dieu, lorsqu'il appelle,
supplée toujours par des grâces correspondantes à ce qui manque à la nature.
Le pape lui-même l'ordonna, après l'avoir lui aussi rassuré.
Hugues se montra un évêque de grande valeur.
Il entra résolument dans la réforme entreprise par le pape qui l'avait ordonné Grégoire VII, 157e pape 1073- 1085
Il ne recula pas lorsqu'il dût se prononcer à condamner des grands de ce monde,
par exemple au concile de Vienne en 1112, excommunication de l'empereur du Saint-Empire Germanique--
-- nous étions alors sous le règne de Pascal II -- 160e pape 1099- 1118 --
dont l'Église demanda l'excommunication de l'empereur en lutte contre le pape et l'Église romaine.
Hugues donna un constant exemple d'une vie évangélique dans toutes ses entreprises.
À rectifier l'erreur (à la 50e seconde d'écoute) de la narratrice: saint Bruno a été canonisé en 1134 ...
ce qu'elle rectifiera plus loin dans la vidéo la 2'25'' (!)...
À cela se mêlait un désir de vie monastique.
Un jour il se retira à l'abbaye bénédictine la Chaise-Dieu, pensant y terminer ses jours.
Grégoire VII, l'ayant appris, lui donna aussitôt l'ordre de revenir à son évêché.
Plusieurs fois il essaya de quitter sa charge, alléguant la vieillesse et les infirmités. Honorius II -- 163e pape 1124-1130--
lui répondit :
« Je vous préfère vieux et malade pour le bien de votre peuple
à tout autre qui serait plus jeune et en bonne santé. »
C'est sous son épiscopat que
Bruno et ses premiers compagnons vinrent s'établir
dans son diocèse et fondèrent l'Ordre des Chartreux.
--saint Bruno --né 1030-1101 fête 6 octobre --
s'était rendu avec six de ses compagnons chez Hugues l'évêque de Grenoble
qui les accueillit après avoir eu cette vision qui l'avait préparé à les recevoir:
il les avait vu sous un chapelet de sept étoiles, et il les installa personnellement en 1084
dans un lieu montagneux et inhabité des basses Alpes du Dauphiné ,
au lieu-dit Chartreuse , non loin de Grenoble .
Avec saint Bruno se trouvaient :
Landuin,
Étienne de Bourg,
Étienne de Die (chanoines de Saint-Rufus),
Hugues l'Aumônier
et deux laïcs, André et Guérin,
qui devinrent par la suite les premiers frères convers ; les Chartreux...
Bruno de Cologne fut le fondateur de l' Ordre des Chartreux;
il érigea personnellement les deux premières communautés de l'ordre.
Il fut un professeur célèbre à Reims ,
et un proche conseiller de son ancien élève, le pape Urbain II . -- 159e pape 1088 - 1099 --
vitrail de la cathédrale Notre-Dame de Grenoble représentant saint Hugues et saint Bruno-
Hugues eut l'immense consolation de se rendre quelquefois
dans ce haut-lieu de silence et de paix pour y faire des retraites.
Il mourut âgé de 84 ans le 1er d'avril de l'an de grâce 1132.
Lui qui avait toujours répugné à l'épiscopat,
avait hautement bien rempli sa charge durant 52 ans !
-----
À suivre.
1er avril –
saint Hugues de Grenoble ()-
né 1053 en Dauphiné - 1132 Grenoble -
--- Lectures –- - -
- bréviaire - - - aucun- … ------------
Hugues Il eut le privilège de venir au monde dans une famille profondément chrétienne pratiquante.
Son père, nommé Odilon, se retira lui aussi, vers la fin de sa vie,
à la Grande Chartreuse.
Sa mère resta dans le monde, mais vécut comme une religieuse,
exerçant la charité, surtout envers les plus pauvres.
L'enfant fit de solides études. Il se destinait à l'état ecclésiastique.
Il devint chanoine de l'église cathédrale de Valence alors qu'il était encore laïc.
Cela ne doit pas étonner si l'on se reporte aux usages du temps.
A cette époque, on cherchait à réformer le clergé.
Le légat du pape remarqua ce jeune chanoine particulièrement vertueux.
Il se prit d'affection pour lui, et il accueillit avec joie la demande qui lui fut faite de le nommer évêque de Grenoble.
Hugues qui n'avait pas encore trente ans, en fut ébranlé.
Le légat tenta d'apaiser ses craintes en lui rappelant que Dieu, lorsqu'il appelle,
supplée toujours par des grâces correspondantes à ce qui manque à la nature.
Le pape lui-même l'ordonna, après l'avoir lui aussi rassuré.
Hugues se montra un évêque de grande valeur.
Il entra résolument dans la réforme entreprise par le pape qui l'avait ordonné Grégoire VII, 157e pape 1073- 1085
Il ne recula pas lorsqu'il dût se prononcer à condamner des grands de ce monde,
par exemple au concile de Vienne en 1112, excommunication de l'empereur du Saint-Empire Germanique--
-- nous étions alors sous le règne de Pascal II -- 160e pape 1099- 1118 --
dont l'Église demanda l'excommunication de l'empereur en lutte contre le pape et l'Église romaine.
Hugues donna un constant exemple d'une vie évangélique dans toutes ses entreprises.
À rectifier l'erreur (à la 50e seconde d'écoute) de la narratrice: saint Bruno a été canonisé en 1134 ...
ce qu'elle rectifiera plus loin dans la vidéo la 2'25'' (!)...
À cela se mêlait un désir de vie monastique.
Un jour il se retira à l'abbaye bénédictine la Chaise-Dieu, pensant y terminer ses jours.
Grégoire VII, l'ayant appris, lui donna aussitôt l'ordre de revenir à son évêché.
Plusieurs fois il essaya de quitter sa charge, alléguant la vieillesse et les infirmités. Honorius II -- 163e pape 1124-1130--
lui répondit :
« Je vous préfère vieux et malade pour le bien de votre peuple
à tout autre qui serait plus jeune et en bonne santé. »
C'est sous son épiscopat que
Bruno et ses premiers compagnons vinrent s'établir
dans son diocèse et fondèrent l'Ordre des Chartreux.
--saint Bruno --né 1030-1101 fête 6 octobre --
s'était rendu avec six de ses compagnons chez Hugues l'évêque de Grenoble
qui les accueillit après avoir eu cette vision qui l'avait préparé à les recevoir:
- vision racontée:
Vision racontée à 5'20'':
il les avait vu sous un chapelet de sept étoiles, et il les installa personnellement en 1084
dans un lieu montagneux et inhabité des basses Alpes du Dauphiné ,
au lieu-dit Chartreuse , non loin de Grenoble .
Avec saint Bruno se trouvaient :
Landuin,
Étienne de Bourg,
Étienne de Die (chanoines de Saint-Rufus),
Hugues l'Aumônier
et deux laïcs, André et Guérin,
qui devinrent par la suite les premiers frères convers ; les Chartreux...
Bruno de Cologne fut le fondateur de l' Ordre des Chartreux;
il érigea personnellement les deux premières communautés de l'ordre.
Il fut un professeur célèbre à Reims ,
et un proche conseiller de son ancien élève, le pape Urbain II . -- 159e pape 1088 - 1099 --
vitrail de la cathédrale Notre-Dame de Grenoble représentant saint Hugues et saint Bruno-
Hugues eut l'immense consolation de se rendre quelquefois
dans ce haut-lieu de silence et de paix pour y faire des retraites.
Il mourut âgé de 84 ans le 1er d'avril de l'an de grâce 1132.
Lui qui avait toujours répugné à l'épiscopat,
avait hautement bien rempli sa charge durant 52 ans !
-----
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Sam 1 Avr 2023 - 9:23, édité 2 fois
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'avril -
2 avril –
saint François de Paule (commémoraison)-
né 1416 - 1507 2 avril au couvent des Minimes de Plessis-lès-Tours -
-
-ermite, thaumaturge, fondateur des frères Minimes -
-----
------------
Saint François de Paule, ermite, confesseur a été déclaré au témoignage de ses parents
comme l’enfant d’un miracle accompli par saint François d’Assise, le Poverello, dont il en reçut le prénom.
----
Né en Calabre, à Paule (royaume de Naples).
Il pouvait rencontrer des moines fils de saint Benoît ou des religieux franciscains, des dominicains;
mais aussi de nombreux ermites qui continuaient à suivre la tradition des Pères du désert.
Ses proches ne furent donc pas étonnés quand, encore très jeune,
dès l'âge de 13 ans
il entra, d'abord dans un couvent de frères mineurs franciscains
et y demeura un an, pour accomplir un vœu de ses parents.
Son père, Jacques (Giacomo) Martolilla de Salicon (né 1370-1465)
et sa mère, Vienne de Fuscaldo, une femme originaire de L’Appunto di Fuscaldo,
un couple de propriétaires terriens, catholiques très croyants.
Ils se marient en 1401 et n'ont pas d'enfant pendant de longues années ils n'en auront pas...
Déjà d'un âge avancé, ils ont recours à l'intercession de saint François d'Assise.
et obtiennent le miracle attendu d'un enfant tant désiré.
Ils prénomment leur aîné Francesco. Ils auront deux autres enfants, dont une fille Brigida.
Puis un autre miracle: Âgé de deux mois à peine,
Francesco contracte une forme grave d’infection à un œil,
risquant de devenir aveugle. Toute sa famille prie à nouveau saint François d’Assise
et sa mère fait le vœu, en cas de guérison,
d'envoyer son fils pour un an comme oblat dans un couvent franciscain. Il guérit très vite.
Nous le retrouvons donc à accomplir ce vœu au couvent franciscain de San Marco Argentano (province de Cosenza).
Là, sa conduite édifia les religieux, qui auraient bien voulu le garder.
Lui-même grandissait dans la clarté de sa vocation à la vie religieuse:
il souhaitait vivre la vie du désert.
En 1430, à l'âge de 14 ans, il fait avec sa famille, un long pèlerinage à Assise,
puis à Loreto, Rome, l'abbaye du Mont-Cassin,
et au Mont Luco.
La somptuosité de la ''ville éternelle'' ne lui plaît tout simplement pas
alors que les rencontres avec les ermites qu'il croise sur son chemin l'attirent.
Un jour il fit remarquer à un cardinal que Jésus n'avait pas eu habits aussi somptueux que lui.
Dans la mouvance de l'esprit de saint François d'Assise, il vécut donc en ermite.
D'abord sur un coin de terre de la propriété de ses parents.
Rentré à Paule, en effet, il commence à vivre en ermite dans un endroit inaccessible, le Patrimoine,
qui était de la propriété de sa riche famille.
Sa vie dans le dénuement émerveille les habitants de sa ville natale.
Dans sa grotte, il reçoit la visite d'un faon poursuivi par des chasseurs.
Miraculeusement, il l'apprivoisa et convertit les chasseurs qui devinrent ses premiers disciples.
En 1435, il est rejoint par d'autres fidèles, attirés par sa renommée de sainteté,
qui désirent partager ce mode de vie. Ils le reconnaissent comme leur guide spirituel.
C'est ainsi qu'il fonda un nouvel ordre dans l'Église,
qui prit d'abord le nom d'« Ermites de saint François »,
puis de « Religieux minimes ».
Les frères de François d'Assise s'appelaient par humilité les frères mineurs.
Les disciples de François de Paule prirent le nom de « minimes »,
car ils se voulaient les plus petits parmi les petits.
L'humilité caractérisa sa fondation... .
D'ou le choix de la première lecture, où Sirac fait l'éloge de cette vertu.
Brn Sirac Le Sage 3:
«17 Mon fils, conduis tes affaires avec douceur, et tu seras plus aimé qu'un homme munificent.
18- Plus tu es grand, plus il faut t'abaisser pour trouver grâce devant le Seigneur,
19-
20- car grande est la puissance du Seigneur, mais il est honoré par les humbles.
21- Ne cherche pas ce qui est trop difficile pour toi, ne scrute pas ce qui est au-dessus de tes forces.
22- Sur ce qui t'a été assigné exerce ton esprit, tu n'as pas à t'occuper de choses mystérieuses.
23- Ne te tracasse pas de ce qui te dépasse, l'enseignement que tu as reçu est déjà trop vaste pour l'esprit humain.
24- Car beaucoup se sont fourvoyés dans leurs conception, une prétention coupable a égaré leurs pensées.»
Une humilité qui fait grandir aux yeux— de Dieu.
Celui qui en est imprégné peut devenir alors, sans retour sur soi,
sel de la terre et lumière du monde, conscient qu'il est de ne refléter
que ce qu'il reçoit de son Seigneur.
François de Paule, comme François d'Assise, n'était pas prêtre,
et il devint, tout comme lui, célèbre bien au-delà des frontières de son pays.
Le roi de France, Louis XI, malade, le fit venir auprès de lui, espérant un miracle.
Le roi de France Louis XI accueillant saint François (Église de Saint-Nicolas de Cordoba).
François ne le guérit pas, mais il l'aida à mourir en paix.
Après le décès du roi, il resta à Plessis-lez-Tours jusqu'à la fin de sa longue vie. (91 ans) -
De sa-cellule, il continua à diriger son ordre et à travailler à son expansion.
-----
La légende de la traversée du détroit de Messine a inspiré à Franz Liszt
une des plus célèbres pièces du piano romantique
La légende de St. François de Paule marchant sur les flots...
Le miracle de saint François de Paule marchant sur les flots fascinait Franz Liszt.
Il avait un grand nombre de peintures le représentant,
qu'il exposait en permanence sur un mur chez lui.
Saint François de Paule était son saint préféré.
2 avril –
saint François de Paule (commémoraison)-
né 1416 - 1507 2 avril au couvent des Minimes de Plessis-lès-Tours -
-
-ermite, thaumaturge, fondateur des frères Minimes -
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--- Lectures –Ben Sirac le Sage 3: 17-26; Matthieu 5: 13-16- - -
- bréviaire - - - Lettre de saint François de Paule (1486)- … ------------
Saint François de Paule, ermite, confesseur a été déclaré au témoignage de ses parents
comme l’enfant d’un miracle accompli par saint François d’Assise, le Poverello, dont il en reçut le prénom.
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Né en Calabre, à Paule (royaume de Naples).
Il pouvait rencontrer des moines fils de saint Benoît ou des religieux franciscains, des dominicains;
mais aussi de nombreux ermites qui continuaient à suivre la tradition des Pères du désert.
Ses proches ne furent donc pas étonnés quand, encore très jeune,
dès l'âge de 13 ans
il entra, d'abord dans un couvent de frères mineurs franciscains
et y demeura un an, pour accomplir un vœu de ses parents.
Son père, Jacques (Giacomo) Martolilla de Salicon (né 1370-1465)
et sa mère, Vienne de Fuscaldo, une femme originaire de L’Appunto di Fuscaldo,
un couple de propriétaires terriens, catholiques très croyants.
Ils se marient en 1401 et n'ont pas d'enfant pendant de longues années ils n'en auront pas...
Déjà d'un âge avancé, ils ont recours à l'intercession de saint François d'Assise.
et obtiennent le miracle attendu d'un enfant tant désiré.
Ils prénomment leur aîné Francesco. Ils auront deux autres enfants, dont une fille Brigida.
Puis un autre miracle: Âgé de deux mois à peine,
Francesco contracte une forme grave d’infection à un œil,
risquant de devenir aveugle. Toute sa famille prie à nouveau saint François d’Assise
et sa mère fait le vœu, en cas de guérison,
d'envoyer son fils pour un an comme oblat dans un couvent franciscain. Il guérit très vite.
Nous le retrouvons donc à accomplir ce vœu au couvent franciscain de San Marco Argentano (province de Cosenza).
Là, sa conduite édifia les religieux, qui auraient bien voulu le garder.
Lui-même grandissait dans la clarté de sa vocation à la vie religieuse:
il souhaitait vivre la vie du désert.
En 1430, à l'âge de 14 ans, il fait avec sa famille, un long pèlerinage à Assise,
puis à Loreto, Rome, l'abbaye du Mont-Cassin,
et au Mont Luco.
La somptuosité de la ''ville éternelle'' ne lui plaît tout simplement pas
alors que les rencontres avec les ermites qu'il croise sur son chemin l'attirent.
Un jour il fit remarquer à un cardinal que Jésus n'avait pas eu habits aussi somptueux que lui.
Dans la mouvance de l'esprit de saint François d'Assise, il vécut donc en ermite.
D'abord sur un coin de terre de la propriété de ses parents.
Rentré à Paule, en effet, il commence à vivre en ermite dans un endroit inaccessible, le Patrimoine,
qui était de la propriété de sa riche famille.
Sa vie dans le dénuement émerveille les habitants de sa ville natale.
Dans sa grotte, il reçoit la visite d'un faon poursuivi par des chasseurs.
Miraculeusement, il l'apprivoisa et convertit les chasseurs qui devinrent ses premiers disciples.
En 1435, il est rejoint par d'autres fidèles, attirés par sa renommée de sainteté,
qui désirent partager ce mode de vie. Ils le reconnaissent comme leur guide spirituel.
C'est ainsi qu'il fonda un nouvel ordre dans l'Église,
qui prit d'abord le nom d'« Ermites de saint François »,
puis de « Religieux minimes ».
Les frères de François d'Assise s'appelaient par humilité les frères mineurs.
Les disciples de François de Paule prirent le nom de « minimes »,
car ils se voulaient les plus petits parmi les petits.
L'humilité caractérisa sa fondation... .
D'ou le choix de la première lecture, où Sirac fait l'éloge de cette vertu.
Brn Sirac Le Sage 3:
«17 Mon fils, conduis tes affaires avec douceur, et tu seras plus aimé qu'un homme munificent.
18- Plus tu es grand, plus il faut t'abaisser pour trouver grâce devant le Seigneur,
19-
20- car grande est la puissance du Seigneur, mais il est honoré par les humbles.
21- Ne cherche pas ce qui est trop difficile pour toi, ne scrute pas ce qui est au-dessus de tes forces.
22- Sur ce qui t'a été assigné exerce ton esprit, tu n'as pas à t'occuper de choses mystérieuses.
23- Ne te tracasse pas de ce qui te dépasse, l'enseignement que tu as reçu est déjà trop vaste pour l'esprit humain.
24- Car beaucoup se sont fourvoyés dans leurs conception, une prétention coupable a égaré leurs pensées.»
Une humilité qui fait grandir aux yeux— de Dieu.
Celui qui en est imprégné peut devenir alors, sans retour sur soi,
sel de la terre et lumière du monde, conscient qu'il est de ne refléter
que ce qu'il reçoit de son Seigneur.
- Lettre de saint François de Paule (1486):
«Que notre Seigneur Jésus, lui qui récompense magnifiquement, vous donne le salaire de votre peine.
Fuyez le mal, repoussez les occasions dangereuses. Nous et tous nos frères, quoique indignes.
prions continuellement Dieu le Père,
son Fils Jésus Christ et la Vierge Marie,
pour qu'ils ne cessent de vous assister dans la recherche du salut de vos âmes et de vos corps.
Quant à vous, mes frères, je vous exhorte vivement à travailler avec prudence et ardeur au salut de vos âmes.
La mort est certaine, la vie est brève: elle s'évanouit comme fumée.
Fixez donc votre esprit sur la passion de notre Seigneur Jésus Christ:
par amour pour nous, il est descendu du ciel pour nous racheter;
pour nous, il a subi tous les tourments l'âme et du corps, et n'a évité aucun supplice.
Il nous a donné l'exemple de la parfaite patience et de l'amour.
Nous devons donc être patients devant tout ce qui s'oppose à nous.
Abandonnez les haines et les inimitiés; veillez à éviter les paroles dures;
Si elles se sont échappées de votre bouche,
ne répugnez pas à procurer le remède par cette bouche qui a causé les blessures;
ainsi pardonnez-vous mutuellement pour ensuite ne plus vous souvenir de vos torts.
Garder le souvenir du mal, c'est un tort, c'est le chef-d'oeuvre de la colère,
le maintien du péché, la haine de la justice;
c'est une flèche à la pointe rouillée,
le poison de l'âme,
la disparition des vertus,
le ver rongeur de l'esprit,
le trouble de la prière,
l'annulation des demandes que l'on adresse à Dieu,
la perte de la charité,
l'iniquité toujours en éveil,
le péché toujours présent
et la mort quotidienne.
Aimez la paix, le plus précieux trésor que l'on puisse désirer.
Vous savez déjà que nos péchés excitent la colère de Dieu:
il faut donc que vous les regrettiez pour que Dieu, dans sa miséricorde, vous pardonne.
Ce que nous cachons aux hommes, Dieu le connaît;
il faut donc vous convertir d'un cœur sincère.
Vivez de façon à recueillir la bénédiction du Seigneur;
et que la paix de Dieu notre Père soit toujours avec vous. »
François de Paule, comme François d'Assise, n'était pas prêtre,
et il devint, tout comme lui, célèbre bien au-delà des frontières de son pays.
Le roi de France, Louis XI, malade, le fit venir auprès de lui, espérant un miracle.
Le roi de France Louis XI accueillant saint François (Église de Saint-Nicolas de Cordoba).
François ne le guérit pas, mais il l'aida à mourir en paix.
Après le décès du roi, il resta à Plessis-lez-Tours jusqu'à la fin de sa longue vie. (91 ans) -
De sa-cellule, il continua à diriger son ordre et à travailler à son expansion.
-----
La légende de la traversée du détroit de Messine a inspiré à Franz Liszt
une des plus célèbres pièces du piano romantique
La légende de St. François de Paule marchant sur les flots...
Le miracle de saint François de Paule marchant sur les flots fascinait Franz Liszt.
Il avait un grand nombre de peintures le représentant,
qu'il exposait en permanence sur un mur chez lui.
Saint François de Paule était son saint préféré.
- commentaire sur cette œuvre:
Franz Liszt signe, à propos de ce miracle célèbre, survenu au XVe siècle,
un article dont voici un extrait condensé :
Arrivés près de la plage de Cattona, saint François de Paule
et ses deux compagnons virent une barque prête à partir pour la Sicile.
Saint François demanda au batelier de bien vouloir les conduire sur l'île.
Ce dernier exigea le prix du passage.
Mais comme les moines n'avaient pas de quoi payer, il refusa de les prendre à son bord.
Témoins de la scène, des habitants, qui avaient accompagné saint François,
prièrent le batelier d'embarquer ces pauvres moines, en assurant que l'un d'eux était un saint.
Sa réponse fut la suivante:
« Si c'est un saint, il n'a qu'à se promener sur les vagues et faire un miracle ! »
Puis, sa barque s'éloigna.
Sans se troubler, saint François, après avoir prié,
déposa sur l'eau le manteau d'un de ses compagnons,
puis, soutenant le sien au bout de son bâton,
après l'avoir béni, il en fit une voile.
Soutenus par une foi inébranlable, et par la grâce de Dieu,
le saint et ses compagnons arrivèrent à bon port bien avant la barque du batelier.
(d'après le chapitre 35 de la Vie de Saint François de Paule, par Giuseppe Miscimarra.)
pourra être chargé en pdf
https://books.google.bj/books?id=ee-0lwxzwMwC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'avril -
4 avril –
saint Isidore de Séville (commémoraison)-
né v 560 - 636 -
- Docteur de l'Église -
cf- Vatican news:
Le fait qu’un évêque, ayant vécu entre le VI et le VII siècle et qui écrivait en latin
soit proposé comme patron de l’Internet peut être étonnant pour certains.
Mais c'est bien ce que le pape Jean-Paul II proclama en 2002.
référence
https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/04/04/saint-isidore--docteur-de-l-eglise--eveque-de-seville.html
-----
------------
Le frère d'Isidore, Léandre, était évêque de Séville (né 530 - 596 fêté le 27 février; il est docteur de l'Église en Espagne).
À sa mort il fut immédiatement remplacé sur son siège par son frère cadet Isidore.
Tôt devenu orphelin, de beaucoup plus jeune que Léandre (d'une trentaine d'années)
qui lui avait tenu lieu de père et d'éducateur pendant toute sa jeunesse, il avait reçu le meilleur encadrement qui se puisse trouver pour le futur successeur épiscopal...
Et même Isidore devait dépasser son frère comme maître en érudition et en science religieuse.
Il reçut en effet officiellement le titre de docteur de l'Église,
alors que Léandre est considéré comme tel en Espagne seulement,
et même officieusement, quoique sa science ne fit pas de doute.
Comme beaucoup d'évêques de cette époque, Isidore avait d'abord mené la vie monastique.
Il écrivit même une règle.
Celle-ci, et d'autres traités à l'usage des moines,
eurent une grande influence en Espagne.
Quant à sa science profane, elle fut étonnante et admirée par tous.
Elle fit de lui l'un des maîtres du Moyen Age latin.
Il contribua à transmettre la culture de l'Antiquité,
et ses ouvrages encyclopédiques
le firent considérer comme l'homme le plus savant de son siècle.
http://jesusmarie.free.fr/isidore_de_seville.html#oeuvres
Chapitres et sections déjà positionnés:
I. Vie de Saint Isidore. II. Ses Œuvres. III. Sa Doctrine.
Il fut mêlé à la politique et aux querelles doctrinales de son temps.
Son influence en tous domaines fut telle qu'on a pu parler, en Espagne, de «renaissance isidorienne ».
Dans l'évangile de sa fête, nous avons la parabole des talents.
La vie de saint Isidore en est le parfait reflet, et elle nous aide à mieux comprendre
la pensée de saint Paul qui met en contraste, dans la première lecture, la sagesse de Dieu et celle des hommes.
1 Corinthiens
«... Ma parole et mon message n'avaient rien des discours persuasifs de la sagesse ;
c'était une démonstration d'Esprit et de puissance,
5- pour que votre foi reposât, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.
6- Pourtant, c'est bien de sagesse que nous parlons parmi les parfaits,
mais non d'une sagesse de ce monde ni des princes de ce monde, voués à la destruction.
7- Ce dont nous parlons, au contraire, c'est d'une sagesse de Dieu,
mystérieuse, demeurée cachée, celle que, dès avant les siècles,
Dieu a par avance destinée pour notre gloire,
8- celle qu'aucun des princes de ce monde n'a connue -
-s'ils l'avaient connue, en effet, ils n'auraient pas crucifié le Seigneur de la Gloire -
9- mais, selon qu'il est écrit, nous annonçons ce que l'œil n'a pas vu,
ce que l'oreille n'a pas entendu, ce qui n'est pas monté au cœur de l'homme,
tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment.
10- Car c'est à nous que Dieu l'a révélé par l'Esprit ;
l'Esprit en effet sonde tout, jusqu'aux profondeurs de Dieu.»
On ne peut pas toujours faire fructifier tous les talents reçus, donc des choix s'imposent.
Par ailleurs, l'Esprit Saint peut demander certains renoncements.
Cependant rien n'est à rejeter en principe
de ce qui n'est pas opposé à la bonne sagesse de ce monde.
Isidore a su faire valoir ses dons pour la plus grande gloire de Dieu.
Même si sa règle monastique met en garde contre le danger, toujours possible, de placer la culture profane et la sagesse humaine avant la culture religieuse et la sagesse celle réputée pour certains être folie de la croix.
Isidore fut en quelque sorte un humaniste chrétien avant la lettre.
----
En effet:
À trois semaines de la venue très attendue du pape François à Genève,
je repense aux communiqués issus du Vatican
qui ont parsemé l’actualité internet depuis plus de deux décennies.
Car parmi les premiers sur le web, le Saint-Siège annonçait, en 1995 déjà,
l’ouverture le jour de Noël de son site, Vatican.va.
Appréciez! Enjoy!
Vatican.va.
Sur sa page d’accueil, se trouvait le texte de la bénédiction urbi et orbi de Jean Paul II.
On découvrait alors avec émerveillement que les trois serveurs de Rome
portaient des noms d’archanges: Gabriel, Michel et Raphaël.
Et que le webmaster était une religieuse franciscaine américaine, sœur Judith Zoebelein.
Le Vatican, à l’époque, n’était pas un lieu d’échanges,
et les papes n’accordaient pas d’interviews et ne faisaient pas de conférences de presse.
Alors plus que n’importe quel pontife avant lui,
Jean-Paul II a ouvert l’Église catholique romaine au monde,
en reconnaissant le potentiel de ce nouveau mode de communication.
Son successeur, Benoît XVI, évoquera plus tard une évangélisation
du «continent numérique»,
et dans un discours prononcé à l’occasion de la Journée mondiale des communications sociales en 2014,
le Pape François qualifiera Internet de «don de Dieu qui facilite la communication entre les hommes.»
À lire au complet:
https://blogs.letemps.ch/emily-turrettini/2018/05/27/le-saint-pere-le-vatican-et-linternet/
----
À suivre.
4 avril –
saint Isidore de Séville (commémoraison)-
né v 560 - 636 -
- Docteur de l'Église -
cf- Vatican news:
Le fait qu’un évêque, ayant vécu entre le VI et le VII siècle et qui écrivait en latin
soit proposé comme patron de l’Internet peut être étonnant pour certains.
Mais c'est bien ce que le pape Jean-Paul II proclama en 2002.
référence
https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/04/04/saint-isidore--docteur-de-l-eglise--eveque-de-seville.html
-----
- Détails:
Comme le rapporte le site du Diocèse de Poitier, Saint-Isidore de Séville
a été choisi officiellement en 2002 par le Vatican comme Saint Patron de l’Internet.
Internet prenant de l'ampleur, les autorités religieuses lancèrent
au début des années 2000 une réflexion sur le réseau des réseaux
et sur les problèmes moraux qu'il pose (comme vecteur de la pornographie, par exemple).
Un comité fut chargé de déterminer un saint patron,
et c'est Isidore de Séville, archevêque de la ville espagnole au 7e siècle, qui fut désigné.
Il fut désigné parce qu'il est l'auteur d'une imposante encyclopédie, Étymologies,
condensé des savoirs de son époque, qui fut longtemps un ouvrage de référence.
L'exhaustivité de l'ouvrage évoque le potentiel d'Internet,
et sa structure, les bases de données informatiques.
Vingt volumes qui traitent
aussi bien de grammaire,
de médecine,
de religion,
de géographie,
d'histoire,
d'agriculture, etc.
Bref, une sorte de Wikipédia avant l'heure.
--- Lectures –1 Corinthiens 2: 1-10; Matthieu 25: 14-30- - -
- bréviaire - - - Du livre des ''Sentences'' de saint Isidore- … ------------
Le frère d'Isidore, Léandre, était évêque de Séville (né 530 - 596 fêté le 27 février; il est docteur de l'Église en Espagne).
À sa mort il fut immédiatement remplacé sur son siège par son frère cadet Isidore.
Tôt devenu orphelin, de beaucoup plus jeune que Léandre (d'une trentaine d'années)
qui lui avait tenu lieu de père et d'éducateur pendant toute sa jeunesse, il avait reçu le meilleur encadrement qui se puisse trouver pour le futur successeur épiscopal...
Et même Isidore devait dépasser son frère comme maître en érudition et en science religieuse.
Il reçut en effet officiellement le titre de docteur de l'Église,
alors que Léandre est considéré comme tel en Espagne seulement,
et même officieusement, quoique sa science ne fit pas de doute.
Comme beaucoup d'évêques de cette époque, Isidore avait d'abord mené la vie monastique.
Il écrivit même une règle.
Celle-ci, et d'autres traités à l'usage des moines,
eurent une grande influence en Espagne.
Quant à sa science profane, elle fut étonnante et admirée par tous.
Elle fit de lui l'un des maîtres du Moyen Age latin.
Il contribua à transmettre la culture de l'Antiquité,
et ses ouvrages encyclopédiques
le firent considérer comme l'homme le plus savant de son siècle.
http://jesusmarie.free.fr/isidore_de_seville.html#oeuvres
Chapitres et sections déjà positionnés:
I. Vie de Saint Isidore. II. Ses Œuvres. III. Sa Doctrine.
Il fut mêlé à la politique et aux querelles doctrinales de son temps.
Son influence en tous domaines fut telle qu'on a pu parler, en Espagne, de «renaissance isidorienne ».
Dans l'évangile de sa fête, nous avons la parabole des talents.
La vie de saint Isidore en est le parfait reflet, et elle nous aide à mieux comprendre
la pensée de saint Paul qui met en contraste, dans la première lecture, la sagesse de Dieu et celle des hommes.
1 Corinthiens
«... Ma parole et mon message n'avaient rien des discours persuasifs de la sagesse ;
c'était une démonstration d'Esprit et de puissance,
5- pour que votre foi reposât, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.
6- Pourtant, c'est bien de sagesse que nous parlons parmi les parfaits,
mais non d'une sagesse de ce monde ni des princes de ce monde, voués à la destruction.
7- Ce dont nous parlons, au contraire, c'est d'une sagesse de Dieu,
mystérieuse, demeurée cachée, celle que, dès avant les siècles,
Dieu a par avance destinée pour notre gloire,
8- celle qu'aucun des princes de ce monde n'a connue -
-s'ils l'avaient connue, en effet, ils n'auraient pas crucifié le Seigneur de la Gloire -
9- mais, selon qu'il est écrit, nous annonçons ce que l'œil n'a pas vu,
ce que l'oreille n'a pas entendu, ce qui n'est pas monté au cœur de l'homme,
tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment.
10- Car c'est à nous que Dieu l'a révélé par l'Esprit ;
l'Esprit en effet sonde tout, jusqu'aux profondeurs de Dieu.»
On ne peut pas toujours faire fructifier tous les talents reçus, donc des choix s'imposent.
Par ailleurs, l'Esprit Saint peut demander certains renoncements.
Cependant rien n'est à rejeter en principe
de ce qui n'est pas opposé à la bonne sagesse de ce monde.
Isidore a su faire valoir ses dons pour la plus grande gloire de Dieu.
Même si sa règle monastique met en garde contre le danger, toujours possible, de placer la culture profane et la sagesse humaine avant la culture religieuse et la sagesse celle réputée pour certains être folie de la croix.
Isidore fut en quelque sorte un humaniste chrétien avant la lettre.
----
En effet:
À trois semaines de la venue très attendue du pape François à Genève,
je repense aux communiqués issus du Vatican
qui ont parsemé l’actualité internet depuis plus de deux décennies.
Car parmi les premiers sur le web, le Saint-Siège annonçait, en 1995 déjà,
l’ouverture le jour de Noël de son site, Vatican.va.
Appréciez! Enjoy!
Vatican.va.
Sur sa page d’accueil, se trouvait le texte de la bénédiction urbi et orbi de Jean Paul II.
On découvrait alors avec émerveillement que les trois serveurs de Rome
portaient des noms d’archanges: Gabriel, Michel et Raphaël.
Et que le webmaster était une religieuse franciscaine américaine, sœur Judith Zoebelein.
Le Vatican, à l’époque, n’était pas un lieu d’échanges,
et les papes n’accordaient pas d’interviews et ne faisaient pas de conférences de presse.
Alors plus que n’importe quel pontife avant lui,
Jean-Paul II a ouvert l’Église catholique romaine au monde,
en reconnaissant le potentiel de ce nouveau mode de communication.
Son successeur, Benoît XVI, évoquera plus tard une évangélisation
du «continent numérique»,
et dans un discours prononcé à l’occasion de la Journée mondiale des communications sociales en 2014,
le Pape François qualifiera Internet de «don de Dieu qui facilite la communication entre les hommes.»
À lire au complet:
https://blogs.letemps.ch/emily-turrettini/2018/05/27/le-saint-pere-le-vatican-et-linternet/
----
À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'avril -
4 avril –
saint Isidore de Séville (commémoraison)-
né v 560 - 636 -
- Docteur de l'Église -
SUITE:
- bréviaire - - - Du livre des ''Sentences'' de saint Isidore- …
« La prière nous purifie; la lecture nous instruit.
Si nous pouvons faire les deux, c'est bien.
Si nous ne le pouvons pas, la prière vaut mieux que la lecture.
Celui qui veut être toujours avec Dieu
doit prier fréquemment
et
lire fréquemment.
Car lorsque nous prions, c'est nous qui parlons avec Dieu;
et lorsque nous lisons, c'est Dieu qui parle avec nous.
Tout progrès vient de la lecture et de la méditation.
Ce que nous ignorions, nous l'apprenons par la lecture;
ce que nous avons appris, nous le conservons par la méditation.
La lecture des saintes Écritures procure un double don:
d'une part elle forme l'intelligence,
d'autre part elle détache l'homme des vanités du monde et le conduit à aimer Dieu.
La lecture comporte une double recherche:
d'abord comment comprendre les Écritures?
ensuite, quelle utilité ou quelle dignité fait leur valeur?
En effet, il faut d'abord vouloir comprendre ce qu'on lit;
c'est ensuite qu'on est capable d'exprimer ce qu'on a appris.
Le lecteur courageux sera beaucoup plus disposé à accomplir ce qu'il lit qu'à rechercher la science.
Il est en effet moins pénible d'ignorer ce que l'on désire savoir
que de ne pas accomplir ce que l'on connaît.
De même qu'en lisant nous désirons savoir,
de même en connaissant devons-nous accomplir ce que nous avons appris de bien.
Personne ne peut connaître le sens de l'Écriture sainte
sans en avoir acquis la familiarité
par une lecture fréquente, selon ce qui est écrit:
Aime la sagesse et elle t'élèvera; elle te glorifiera si tu l'embrasses.
Plus on fréquente assidûment la parole divine, plus on en comprend les richesses,
de même que la terre, plus on la cultive, plus elle porte de riches récoltes.
Certains sont doués d'intelligence, mais négligent la lecture studieuse,
et ce qu'ils auraient pu apprendre par la lecture, ils le laissent perdre par leur négligence.
D'autres ont l'amour de la science mais sont retardés par leur lenteur d'esprit;
cependant, grâce à une lecture assidue,
ils finissent par savourer ce que de mieux doués ignorent par suite de leur paresse.
De même que celui dont l'intelligence est lente reçoit cependant la récompense de son effort méritoire,
de même celui qui néglige le don naturel de l'intelligence donnée par Dieu
est condamnable parce qu'il a méprisé le don reçu:
la paresse est un péché.
Sans le secours de la grâce,
l'enseignement a beau entrer dans les oreilles,
il ne descend jamais jusque dans le cœur;
il fait du bruit à l'extérieur mais sans aucun profit à l'intérieur.
La parole de Dieu entrée par les oreilles parvient au fond du cœur
lorsque la grâce de Dieu touche intérieurement l'esprit pour qu'il comprenne. »
---
On a donné pour attributs à saint Isidore les abeilles, un prince qui est à ses pieds et une plume.
Les abeilles symbolisent, sinon la douceur de son éloquence, au moins le charme et l’abondance incroyable de sa parole.
« Car il avait », dit saint Braulion, « une facilité d’élocution admirable,
et se proportionnait sans contrainte à l’intelligence de ceux qu’il avait à instruire ».
« On aimait », ajoute saint Ildefonse, « à l’entendre dire deux fois la même chose ;
et quand même il l’aurait répétée plusieurs fois, on n’en eût pas été ennuyé ».
Les abeilles, qui sont devenues comme son blason, n’expriment-elles pas aussi cette diligence
avec laquelle il butina à travers tous les livres de l’antiquité,
pour produire de véritables encyclopédies de tout le savoir humain ?
La plume symbolise également l’écrivain,
et un prince est à ses pieds
parce qu’il acheva de réconcilier avec l’Église les Goths ariens,
maîtres de l’Espagne; ...
... quant aux diviseurs, (nous sommes au temps de l'arianisme qui alimente la division)
ce qu'il dit au prêtre arien donne l'occasion de se réconcilier à son tour, si ça se trouve...
L'enseignement doit être UN et en mesure d'assembler à son universalité...
----.
À suivre.
4 avril –
saint Isidore de Séville (commémoraison)-
né v 560 - 636 -
- Docteur de l'Église -
SUITE:
- bréviaire - - - Du livre des ''Sentences'' de saint Isidore- …
« La prière nous purifie; la lecture nous instruit.
Si nous pouvons faire les deux, c'est bien.
Si nous ne le pouvons pas, la prière vaut mieux que la lecture.
Celui qui veut être toujours avec Dieu
doit prier fréquemment
et
lire fréquemment.
Car lorsque nous prions, c'est nous qui parlons avec Dieu;
et lorsque nous lisons, c'est Dieu qui parle avec nous.
Tout progrès vient de la lecture et de la méditation.
Ce que nous ignorions, nous l'apprenons par la lecture;
ce que nous avons appris, nous le conservons par la méditation.
La lecture des saintes Écritures procure un double don:
d'une part elle forme l'intelligence,
d'autre part elle détache l'homme des vanités du monde et le conduit à aimer Dieu.
La lecture comporte une double recherche:
d'abord comment comprendre les Écritures?
ensuite, quelle utilité ou quelle dignité fait leur valeur?
En effet, il faut d'abord vouloir comprendre ce qu'on lit;
c'est ensuite qu'on est capable d'exprimer ce qu'on a appris.
Le lecteur courageux sera beaucoup plus disposé à accomplir ce qu'il lit qu'à rechercher la science.
Il est en effet moins pénible d'ignorer ce que l'on désire savoir
que de ne pas accomplir ce que l'on connaît.
De même qu'en lisant nous désirons savoir,
de même en connaissant devons-nous accomplir ce que nous avons appris de bien.
Personne ne peut connaître le sens de l'Écriture sainte
sans en avoir acquis la familiarité
par une lecture fréquente, selon ce qui est écrit:
Aime la sagesse et elle t'élèvera; elle te glorifiera si tu l'embrasses.
Plus on fréquente assidûment la parole divine, plus on en comprend les richesses,
de même que la terre, plus on la cultive, plus elle porte de riches récoltes.
Certains sont doués d'intelligence, mais négligent la lecture studieuse,
et ce qu'ils auraient pu apprendre par la lecture, ils le laissent perdre par leur négligence.
D'autres ont l'amour de la science mais sont retardés par leur lenteur d'esprit;
cependant, grâce à une lecture assidue,
ils finissent par savourer ce que de mieux doués ignorent par suite de leur paresse.
De même que celui dont l'intelligence est lente reçoit cependant la récompense de son effort méritoire,
de même celui qui néglige le don naturel de l'intelligence donnée par Dieu
est condamnable parce qu'il a méprisé le don reçu:
la paresse est un péché.
Sans le secours de la grâce,
l'enseignement a beau entrer dans les oreilles,
il ne descend jamais jusque dans le cœur;
il fait du bruit à l'extérieur mais sans aucun profit à l'intérieur.
La parole de Dieu entrée par les oreilles parvient au fond du cœur
lorsque la grâce de Dieu touche intérieurement l'esprit pour qu'il comprenne. »
---
On a donné pour attributs à saint Isidore les abeilles, un prince qui est à ses pieds et une plume.
Les abeilles symbolisent, sinon la douceur de son éloquence, au moins le charme et l’abondance incroyable de sa parole.
« Car il avait », dit saint Braulion, « une facilité d’élocution admirable,
et se proportionnait sans contrainte à l’intelligence de ceux qu’il avait à instruire ».
« On aimait », ajoute saint Ildefonse, « à l’entendre dire deux fois la même chose ;
et quand même il l’aurait répétée plusieurs fois, on n’en eût pas été ennuyé ».
Les abeilles, qui sont devenues comme son blason, n’expriment-elles pas aussi cette diligence
avec laquelle il butina à travers tous les livres de l’antiquité,
pour produire de véritables encyclopédies de tout le savoir humain ?
La plume symbolise également l’écrivain,
et un prince est à ses pieds
parce qu’il acheva de réconcilier avec l’Église les Goths ariens,
maîtres de l’Espagne; ...
... quant aux diviseurs, (nous sommes au temps de l'arianisme qui alimente la division)
ce qu'il dit au prêtre arien donne l'occasion de se réconcilier à son tour, si ça se trouve...
L'enseignement doit être UN et en mesure d'assembler à son universalité...
----.
À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'avril -
5 avril –
saint Vincent Ferrier (commémoraison)-
né 1350 - 1419 -
- - prêtre prédicateur dominicain
Canonisation 1455 à Rome par le pape Calixte III -
----- Il prêcha en Bretagne, en Italie, en Suisse.
Dans la vallée bretonne:
--- Lectures –Apocalypse 3: 20-22; Luc 12: 25-40- - -
- bréviaire - - - Traité de la vie spirituelle de saint Vincent Ferrier- …
------------
Vincent Ferrier: son père , le notaire Guillem Ferrer, originaire de Palamos
et sa mère Constança Miquel
il en est est leur quatrième enfant.
Son père aurait fait un rêve avant sa naissance l’informant qu’il aurait un fils dominicain.
Vincent est le frère de Boniface Ferrier, chartreux, --né 1355- 1417, il fut un moine traducteur de la Bible et écrivain...--
élu prieur de la Grande Chartreuse et général de l'ordre en 1402.
Vincent fut baptisé dans l’église Saint-Étienne et nommé d’après saint Vincent de Saragosse,
le patron de sa ville natale, Valence.
Tout semblait se correspondre pour faire de Vincent Ferrier un homme de doctrine,
absorbé dans des études dans son couvent, demeurant professeur de théologie à vie,
auteur exclusivement de traités savants.
Ses études, sa formation, à l'école de saint Thomas d'Aquin,
son goût pour l''activité littéraire : son attirance le poussait à cette exclusivité.
Cependant il devint le plus grand prédicateur aux foules de son siècle.
Il avait reçu de ses parents une éducation qui l'amena le moment venu
à la porte d'un couvent de l'ordre des Frères Prêcheurs,
dont il deviendra l'une des gloires.
Là, il étudie, il enseigne, il écrit.
Il fut élu prieur de la communauté de Valence en 1378.
Cette même année, l'Église est déchirée par ce qu'on a appelé le Grand Schisme.
Deux papes qui ne doivent pourtant pas régner en même temps...
(ce fût même trois pendant à un certain moment):
l'un résidant à Rome, l'autre en Avignon, que tous les deux auraient pu être légitimes;
mais il ne peut y en avoir deux...
Personne, pendant un bon moment ne pouvait savoir
avec certitude lequel serait le véritable successeur de Pierre.
Vincent va être sensibilisé à cette situation scandaleuse qu'il cherchera à faire cesser par sa parole.
Il fût aussi amené à lutter contre des hérésies et le relâchement des mœurs.
En relation avec les plus grands de ce monde, confesseur du pape d'Avignon,
il va devenir bientôt prédicateur itinérant.
Il se révèle alors un grand maître dans l'art de prêcher.
Sa popularité se propage, et partout où il arrive c'est l'enthousiasme.
Un témoin a parlé, lors du procès de canonisation,
de son pouvoir quasi divin et de la fascination qu'il exerçait sur les foules.
Il accomplit des miracles, qui renforça sa parole.
De quoi parlait-il ? Les deux lectures choisies pour sa fête nous renseignent à ce sujet.
-Sa vie son œuvre: bien sûr qu'un canevas ne peut tout dire, c'est pourquoi pour les plus intéressés:
-occurrences à chercher: catharins, vaudois, juif(s), Avignon, Rome, hérésie, antipape, etc...
http://har22201.blogspot.com/2012/04/saint-vincent-ferrier.html
Il appelait à la conversion en rappelant inlassablement l'avertissement du Christ :
Soyez prêts. Vous ne savez ni le jour ni l'heure.
Faut-il parler de la crainte du jugement qu'il inculquait à ses auditeurs ?
Ce serait bon de l'entendre encore aujourd'hui...
Mais sa prédication, sans cesse rappelait la parole du Seigneur
dans la première lecture qui parle de l'intimité de l'amour attendu
pour prendre le repas du festin promis avec son Seigneur...
Luc 12:
«25- Qui d'entre vous d'ailleurs peut, en s'en inquiétant, ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?
26- Si donc même la plus petite chose dépasse votre pouvoir, pourquoi vous inquiéter des autres ?
27- Considérez les lis, comme ils ne filent ni ne tissent.
Or, je vous le dis, Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux.
28- Que si, dans les champs, Dieu habille de la sorte l'herbe qui est aujourd'hui, et demain sera jetée au four,
combien plus le fera-t-il pour vous, gens de peu de foi !
29- Vous non plus, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez ; ne vous tourmentez pas.
30- Car ce sont là toutes choses dont les païens de ce monde sont en quête ;
mais votre Père sait que vous en avez besoin.
31- Aussi bien, cherchez son Royaume, et cela vous sera donné par surcroît.
32- " Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père s'est complu à vous donner le Royaume.
33- " Vendez vos biens, et donnez-les en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas,
un trésor inépuisable dans les cieux, où ni voleur n'approche ni mite ne détruit.
34- Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.
35- " Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées.
36- Soyez semblables, vous, à des gens qui attendent leur maître
à son retour de noces, pour lui ouvrir dès qu'il viendra et frappera.
37- Heureux ces serviteurs que le maître en arrivant trouvera en train de veiller !
En vérité, je vous le dis, il se ceindra, les fera mettre à table et, passant de l'un à l'autre, il les servira.
38- Qu'il vienne à la deuxième ou à la troisième veille, s'il trouve les choses ainsi, heureux seront-ils !
39- Comprenez bien ceci : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur devait venir,
il n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
40- Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme va venir. "»
Confiance et persévérance. Joie dans le Royaume qui vient et qu'il faut attendre en travaillant pour y entrer!
---À suivre.
5 avril –
saint Vincent Ferrier (commémoraison)-
né 1350 - 1419 -
- - prêtre prédicateur dominicain
Canonisation 1455 à Rome par le pape Calixte III -
----- Il prêcha en Bretagne, en Italie, en Suisse.
Dans la vallée bretonne:
--- Lectures –Apocalypse 3: 20-22; Luc 12: 25-40- - -
- bréviaire - - - Traité de la vie spirituelle de saint Vincent Ferrier- …
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Vincent Ferrier: son père , le notaire Guillem Ferrer, originaire de Palamos
et sa mère Constança Miquel
il en est est leur quatrième enfant.
Son père aurait fait un rêve avant sa naissance l’informant qu’il aurait un fils dominicain.
Vincent est le frère de Boniface Ferrier, chartreux, --né 1355- 1417, il fut un moine traducteur de la Bible et écrivain...--
élu prieur de la Grande Chartreuse et général de l'ordre en 1402.
Vincent fut baptisé dans l’église Saint-Étienne et nommé d’après saint Vincent de Saragosse,
le patron de sa ville natale, Valence.
Tout semblait se correspondre pour faire de Vincent Ferrier un homme de doctrine,
absorbé dans des études dans son couvent, demeurant professeur de théologie à vie,
auteur exclusivement de traités savants.
Ses études, sa formation, à l'école de saint Thomas d'Aquin,
son goût pour l''activité littéraire : son attirance le poussait à cette exclusivité.
Cependant il devint le plus grand prédicateur aux foules de son siècle.
Il avait reçu de ses parents une éducation qui l'amena le moment venu
à la porte d'un couvent de l'ordre des Frères Prêcheurs,
dont il deviendra l'une des gloires.
Là, il étudie, il enseigne, il écrit.
Il fut élu prieur de la communauté de Valence en 1378.
Cette même année, l'Église est déchirée par ce qu'on a appelé le Grand Schisme.
Deux papes qui ne doivent pourtant pas régner en même temps...
(ce fût même trois pendant à un certain moment):
l'un résidant à Rome, l'autre en Avignon, que tous les deux auraient pu être légitimes;
mais il ne peut y en avoir deux...
Personne, pendant un bon moment ne pouvait savoir
avec certitude lequel serait le véritable successeur de Pierre.
Vincent va être sensibilisé à cette situation scandaleuse qu'il cherchera à faire cesser par sa parole.
Il fût aussi amené à lutter contre des hérésies et le relâchement des mœurs.
En relation avec les plus grands de ce monde, confesseur du pape d'Avignon,
il va devenir bientôt prédicateur itinérant.
Il se révèle alors un grand maître dans l'art de prêcher.
Sa popularité se propage, et partout où il arrive c'est l'enthousiasme.
Un témoin a parlé, lors du procès de canonisation,
de son pouvoir quasi divin et de la fascination qu'il exerçait sur les foules.
Il accomplit des miracles, qui renforça sa parole.
De quoi parlait-il ? Les deux lectures choisies pour sa fête nous renseignent à ce sujet.
-Sa vie son œuvre: bien sûr qu'un canevas ne peut tout dire, c'est pourquoi pour les plus intéressés:
-occurrences à chercher: catharins, vaudois, juif(s), Avignon, Rome, hérésie, antipape, etc...
http://har22201.blogspot.com/2012/04/saint-vincent-ferrier.html
Il appelait à la conversion en rappelant inlassablement l'avertissement du Christ :
Soyez prêts. Vous ne savez ni le jour ni l'heure.
Faut-il parler de la crainte du jugement qu'il inculquait à ses auditeurs ?
Ce serait bon de l'entendre encore aujourd'hui...
Mais sa prédication, sans cesse rappelait la parole du Seigneur
dans la première lecture qui parle de l'intimité de l'amour attendu
pour prendre le repas du festin promis avec son Seigneur...
Luc 12:
«25- Qui d'entre vous d'ailleurs peut, en s'en inquiétant, ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?
26- Si donc même la plus petite chose dépasse votre pouvoir, pourquoi vous inquiéter des autres ?
27- Considérez les lis, comme ils ne filent ni ne tissent.
Or, je vous le dis, Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux.
28- Que si, dans les champs, Dieu habille de la sorte l'herbe qui est aujourd'hui, et demain sera jetée au four,
combien plus le fera-t-il pour vous, gens de peu de foi !
29- Vous non plus, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez ; ne vous tourmentez pas.
30- Car ce sont là toutes choses dont les païens de ce monde sont en quête ;
mais votre Père sait que vous en avez besoin.
31- Aussi bien, cherchez son Royaume, et cela vous sera donné par surcroît.
32- " Sois sans crainte, petit troupeau, car votre Père s'est complu à vous donner le Royaume.
33- " Vendez vos biens, et donnez-les en aumône. Faites-vous des bourses qui ne s'usent pas,
un trésor inépuisable dans les cieux, où ni voleur n'approche ni mite ne détruit.
34- Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur.
35- " Que vos reins soient ceints et vos lampes allumées.
36- Soyez semblables, vous, à des gens qui attendent leur maître
à son retour de noces, pour lui ouvrir dès qu'il viendra et frappera.
37- Heureux ces serviteurs que le maître en arrivant trouvera en train de veiller !
En vérité, je vous le dis, il se ceindra, les fera mettre à table et, passant de l'un à l'autre, il les servira.
38- Qu'il vienne à la deuxième ou à la troisième veille, s'il trouve les choses ainsi, heureux seront-ils !
39- Comprenez bien ceci : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur devait venir,
il n'aurait pas laissé percer le mur de sa maison.
40- Vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme va venir. "»
Confiance et persévérance. Joie dans le Royaume qui vient et qu'il faut attendre en travaillant pour y entrer!
---À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'avril -
6 avril –
saint Célestin 1er ()-
né 4e siècle en Campanie - 432 27 juillet
Célestin Ier fut le 43e pape de 422 à 432.
il est fêté le 6 avril, jour où sa dépouille
fut déposée dans la Catacombe de Priscille.
Certains calendriers le mentionne au 27 juillet, jour anniversaire de son décès...
L'Église orthodoxe le fête le 8 avril.
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - - aucun -
----------.
Romain d'origine. Ordonné prêtre à Rome, il vécut un certain temps à Milan,
alors que saint Ambroise était évêque de ce diocèse. --saint Ambroise né 339- 397 fête 7 décembre--
Il sera élu 43e pape au conclave de 422.
Son pontificat, qui devait durer près de dix ans,
fut marqué par des difficultés avec certaines personnalités, y compris des évêques.
La grande autorité que l'on reconnût par la suite au chef de l'Église catholique
restait encore à être reconnue dans le cheminement universel vers lequel l'Église était appelée,
selon son élection divine assistée et nécessitée face aux nombreux combats engagés
par les hérésies qui ont attenté à son unité pour faire préjudice à son universalité.
C'est ainsi que des évêques africains, réunis en concile à Carthage en 424,
contestèrent des décisions papales avec une liberté de parole qui peut étonner aujourd'hui.
Par exemple, à propos de l'élection de l'évêque Honorat à Arles,
le pape écrit ainsi en 428 à tous les évêques du Sud-Est de la Gaule pour leur demander qu'à l'avenir :
« un prêtre ne soit élu, venant d'une autre Église,
que dans le cas où aucun clerc de l'Église à pourvoir ne serait jugé digne,
ce que nous croyons ne pouvoir se produire.
Il faut réprouver le fait de préférer ceux des Églises étrangères,
ne pas faire appel à des étrangers de peur que l'on ne paraisse avoir établi
une sorte de nouveau collège d'où seraient tirés les évêques ».
On prenait de plus en plus conscience que l'unité devait être travaillée sans relâche avec assiduité.
Célestin 1er se heurta aussi à des questions doctrinales.
Le pélagianisme commençait à se répandre.
Pélage, név. 350 - v. 420) moine ascète breton, influent mais sans autoritéenseignait
ses idées niant la nécessité de la grâce divine pour le salut...
Elles furent jugées hérétiques par l'Église en 418.
Dieu, selon lui, a suffisamment doté la nature humaine pour que l'homme puisse se sauver par ses propres forces.
Pour lutter contre cette doctrine erronée, Célestin sut se faire aider par des hommes de valeur,
tels Germain d'Auxerre --saint né v 380- 448 fête 31 juillet--
et Loup de Troyes. --saint né 395- 479 fête 29 juillet--
Surtout, il recommanda les écrits de saint Augustin, -- né 354- 430 fête 28 août --
que l'on a justement appelé «le docteur de la grâce »,
et qui fut le principal adversaire des pélagiens :
«Augustin, disait le pape dans une lettre, est constamment demeuré dans notre communion.
Sa science était si éminente que plusieurs de mes prédécesseurs le comptaient parmi les meilleurs docteurs.»
Le pape Célestin eut à lutter également contre le nestorianisme,
une autre hérésie, qui déniait à la Vierge Marie le titre de Mère de Dieu
et revenait donc à nier la divinité du Christ.
Nestorius fut d'abord condamné par un concile romain.
Devant son refus de se soumettre, un nouveau concile se réunit l'année suivante à Éphèse (431),
en présence de trois légats du pape. C'est là
que fut proclamée solennellement la maternité divine de Marie.
Célestin mourut en 432.
6 avril –
saint Célestin 1er ()-
né 4e siècle en Campanie - 432 27 juillet
Célestin Ier fut le 43e pape de 422 à 432.
il est fêté le 6 avril, jour où sa dépouille
fut déposée dans la Catacombe de Priscille.
Certains calendriers le mentionne au 27 juillet, jour anniversaire de son décès...
L'Église orthodoxe le fête le 8 avril.
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- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - - aucun -
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Romain d'origine. Ordonné prêtre à Rome, il vécut un certain temps à Milan,
alors que saint Ambroise était évêque de ce diocèse. --saint Ambroise né 339- 397 fête 7 décembre--
Il sera élu 43e pape au conclave de 422.
Son pontificat, qui devait durer près de dix ans,
fut marqué par des difficultés avec certaines personnalités, y compris des évêques.
La grande autorité que l'on reconnût par la suite au chef de l'Église catholique
restait encore à être reconnue dans le cheminement universel vers lequel l'Église était appelée,
selon son élection divine assistée et nécessitée face aux nombreux combats engagés
par les hérésies qui ont attenté à son unité pour faire préjudice à son universalité.
C'est ainsi que des évêques africains, réunis en concile à Carthage en 424,
contestèrent des décisions papales avec une liberté de parole qui peut étonner aujourd'hui.
Par exemple, à propos de l'élection de l'évêque Honorat à Arles,
le pape écrit ainsi en 428 à tous les évêques du Sud-Est de la Gaule pour leur demander qu'à l'avenir :
« un prêtre ne soit élu, venant d'une autre Église,
que dans le cas où aucun clerc de l'Église à pourvoir ne serait jugé digne,
ce que nous croyons ne pouvoir se produire.
Il faut réprouver le fait de préférer ceux des Églises étrangères,
ne pas faire appel à des étrangers de peur que l'on ne paraisse avoir établi
une sorte de nouveau collège d'où seraient tirés les évêques ».
On prenait de plus en plus conscience que l'unité devait être travaillée sans relâche avec assiduité.
Célestin 1er se heurta aussi à des questions doctrinales.
Le pélagianisme commençait à se répandre.
Pélage, név. 350 - v. 420) moine ascète breton, influent mais sans autoritéenseignait
ses idées niant la nécessité de la grâce divine pour le salut...
Elles furent jugées hérétiques par l'Église en 418.
Dieu, selon lui, a suffisamment doté la nature humaine pour que l'homme puisse se sauver par ses propres forces.
Pour lutter contre cette doctrine erronée, Célestin sut se faire aider par des hommes de valeur,
tels Germain d'Auxerre --saint né v 380- 448 fête 31 juillet--
et Loup de Troyes. --saint né 395- 479 fête 29 juillet--
Surtout, il recommanda les écrits de saint Augustin, -- né 354- 430 fête 28 août --
que l'on a justement appelé «le docteur de la grâce »,
et qui fut le principal adversaire des pélagiens :
«Augustin, disait le pape dans une lettre, est constamment demeuré dans notre communion.
Sa science était si éminente que plusieurs de mes prédécesseurs le comptaient parmi les meilleurs docteurs.»
Le pape Célestin eut à lutter également contre le nestorianisme,
une autre hérésie, qui déniait à la Vierge Marie le titre de Mère de Dieu
et revenait donc à nier la divinité du Christ.
Nestorius fut d'abord condamné par un concile romain.
- Nestorius:
LE NESTORIANISME
Un siècle après,
une nouvelle crise survint à l’initiative de Nestorius, ( né 386-451).
Ce moine syrien,
devenu patriarche de Constantinople en 428,
formé par l’exégèse dualiste en vigueur à la Didascalée (École théologique) d’Antioche,
privilégiait l’humanité de Jésus
au détriment de sa divinité,
d’où son refus d’admettre que Marie est mère de Dieu,
comme on le croyait à la Didascalée d’Alexandrie
où l’on insistait sur l’unité substantielle entre les deux natures du Christ.
En 431, le concile d’Éphèse proclama la Vierge Marie
Theotokos (en grec « qui enfante Dieu »)
et déposa Nestorius pour hérésie.
Mais le nestorianisme se répandit jusqu’en Mésopotamie et en Perse,
territoires alors dominés par les Sassanides,
où l’Église locale, qui avait déjà rompu son lien
avec le patriarcat d’Antioche,
situé en terre byzantine, dans l’espoir d’échapper aux persécutions,
en fit sa doctrine officielle.
Des tribus arabes chrétiennes, également vassales des Perses,
notamment celle des Lakhmides, établie à Hîra, au sud de Babylone,
devinrent elles aussi nestoriennes,
entraînant sur cette voie les riverains du golfe Persique.
La suppression de leur royaume par les Sassanides
les laissera sans défense lors de la conquête islamique.
À l’ouest, sur le site de l’antique Bosra (sud de la Syrie),
les guides montrent une chapelle où aurait vécu le moine nestorien Bahîra. (Au 6e siècle).
Là, accueillant Abou Taleb et son neveu Mahomet encore enfant,
lors d’une halte que ceux-ci firent avec la caravane qu’ils accompagnaient vers le nord,
le religieux (hérétique) aurait reconnu le destin « prophétique » du garçon.
(Auparavant) en 433, un accord conclu entre Jean et Cyrille,
respectivement patriarches d’Antioche et d’Alexandrie,
stipula la distinction entre les natures divine et humaine du Christ
et leur union sans confusion.
Cette définition ne reçut pas l’assentiment de tous les anti-nestoriens.
Certains crurent qu’elle sous-entendait une séparation absolue entre les deux natures
et revenait donc à nier l’unicité christique.
Ils suivirent alors la thèse monophysite (du grec monos = seul et physis = nature)
d’un moine syrien, Eutychès,
pour qui la nature humaine du Christ
était absorbée par sa nature divine.
Devant son refus de se soumettre, un nouveau concile se réunit l'année suivante à Éphèse (431),
en présence de trois légats du pape. C'est là
que fut proclamée solennellement la maternité divine de Marie.
Célestin mourut en 432.
_________________
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Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'avril -
8 avril –
sainte Julie Billiart ()-
née 1751 12 juillet Cuvilly - 1816 8 avril Namur,
Royaume de France Royaume des Belgiques
-Béatifiée 13 mai 1906 par le pape Pie X
-Canonisée 21 juin 1969 par le pape Paul VI
Sainte Julie Billiart, née Marie-Rose-Julie Billiart le 12 juillet 1751 à Cuvilly,
près de Compiègne, dans l'Oise (royaume de France)
est la religieuse fondatrice des Sœurs de Notre-Dame.
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - -
----------.
Julie est la sixième des sept enfants nés de
de Jean-François Billiart et Marie Debraine.
À l’âge de 7 ans, elle connaissait déjà son catéchisme par cœur
et prenait plaisir à l’enseigner en réunissant les enfants de son entourage…
Son éducation élémentaire fut apprise à l'école de son village
qui était tenue par son oncle, Thibault Guilbert.
Elle avait une si grande dévotion et maturité que le curé, le père Dangicourt,
n’hésita pas à l'autoriser à faire la première communion et la confirmation la même année à l’âge de 9 ans.
À 14 ans elle fait personnellement un vœu de chasteté.
À vingt-trois ans (1774), Julie Billiart subit un grave choc nerveux
suite d’un inconnu qui tira une balle de pistolet sur son père
S’ensuivie une grave maladie qu’elle supporta avec courage.
Huit ans plus tard (1782), nouvelle épreuve :
Julie est victime d’une épidémie.
Mal soignée par le médecin du village, qui lui fait de nombreuses saignées aux pieds,
elle reste paralysée des membres inférieurs.
Les années suivantes, elle sera confinée infirme à son lit pendant 22 ans.
Elle recevait quotidiennement la sainte communion
et vaquait à la prière avec tout son cœur pendant plusieurs heures par jour.
Elle ne fut jamais fermée sur elle-même, et était en mesure de rendre service à l’église paroissiale
en confectionnant du linge d’autel.
Surtout elle continue à domicile d'enseigner le catéchisme aux enfants du village
qu’elle rassemble autour de son lit, en accordant une attention particulière
à ceux qui se préparent à leur première communion.
Mais elle ne réunit pas que les enfants :
À Amiens, où elle s’est réfugiée avec la comtesse Baudoin durant la période révolutionnaire,
un petit groupe se forme autour d'elle, qui comprenait Françoise de Gézaincourt
qui avaient échappé de peu à la Terreur, ainsi que quelques autres autres.
Elles se réunissent autour d'elle dans sa chambre pour recevoir
une formation à une vie intérieure plus profonde au service de Dieu et des pauvres.
Des exercices religieux de vie communautaire sont également pratiqués.
Mais ce groupe ne se rencontrera que quelque temps
Seule Françoise Blin de Bourdon (de Gézaincourt ) restera avec Julie Billiart.
----.
En 1803, suggéré par son guide spirituel le père Joseph Varin,--Père jésuite né 1769- 1850)--
supérieur des « Pères de la Foi »,
elle propose à l’évêque d’Amiens la fondation d’un institut
qui s’appellerait « Sœurs de Notre-Dame »,
ayant pour objet principal le salut des enfants pauvres.
Les statuts sont rédigés avec l’aide du père Varin.
Les deux fondatrices Julie Billiart et Françoise. Françoise de Gézaincourt
réunissent plusieurs jeunes personnes dont huit orphelins sont reçus.
La fondation est officiellement créée le 2 février 1804 à Amiens.
Plaque commémorative à la cathédrale Notre-Dame d'Amiens.
En la fête du Sacré-Cœur, le 1er juin suivant,
à la suite d’une neuvaine faite en obéissance à son confesseur le père Varin,
Julie Billiart est guérie de son infirmité.
Quelques mois plus tard, le 15 octobre 1804,
elles sont quatre à prononcer leurs premiers vœux de religion dans le nouvel institut religieux :
Julie Billiart,
Françoise Blin de Bourdon,
Justine Garson
et Victoire Leleu.
Leur travail sera l’éducation des jeunes filles, et la formation d’enseignants chrétiens.
Une règle provisoire (pour une période d’essai) leur est fournie par le père Varin.
Elle est si clairvoyante et ouverte que pour l’essentiel
elle n’a pas subi de modification majeure au cours des deux siècles d’existence de l’institut.
Elle est inspirée des Constitutions de la Compagnie de Jésus.
Le gouvernement est assuré par une supérieure générale qui visite régulièrement chaque maison,
et désigne les responsables locales, tout en correspondant directement, quand nécessaire,
avec les membres dispersés.
La distinction séculaire (très Ancien Régime) entre sœurs de chœur et sœurs converses, n’existe pas.
Cette égalité de rang permet que chaque religieuse
reçoive un travail adapté à sa formation et ses capacités.
Une grande importance est accordée à la formation des sœurs destinées aux écoles,
ce en quoi elle est grandement aidée par Françoise Blin de Bourdon (devenue Mère Saint-Joseph)
qui elle-même avait reçu une excellente éducation.
Lorsque la congrégation de Sœurs de Notre-Dame reçoit l’approbation impériale officielle (19 juin 1806)
elle compte une trentaine de membres.
Des fondations ont été faites dans plusieurs villes de France,
ainsi qu’à Gand et Namur, en Belgique.
Mère Saint-Joseph est la première supérieure de la maison de Namur.
Les complications qui suivirent sont les mêmes que pour tant de fondatrices…
En l’absence de père Varin,
le confesseur de la communauté, l'abbé Louis de Sambucy Sainte-Estève,
ancien prêtre réfractaire et fort marqué de l’esprit de Restauration postrévolutionnaire,
tente d’imposer aux religieuses des changements
aux statuts et règles de la nouvelle congrégation
afin d’en ramener l’esprit et la vie aux anciens ordres monastiques.
Il parvient à en convaincre l'évêque d’Amiens, Jean-François de Mandolx.
Julie Billiart n’a d’autres choix que de quitter le diocèse d'Amiens.
-vidéo en français à partir de la 18e seconde...
Par ailleurs, fort satisfait du travail accompli dans son diocèse
par les sœurs de Notre-Dame qui s’y trouvent déjà,
Mgr Joseph Pisani de La Gaude, évêque de Namur,
s’empresse d’inviter Julie Billiart à faire de sa ville épiscopale le centre de sa congrégation.
Avant de quitter Amiens Mère Julie Billiart présente la situation aux membres de la congrégation.
Elles sont libres de la suivre à Namur ou de rester à Amiens.
Toutes sauf deux choisissent de l’accompagner à Namur.
Ainsi, au cours de l’hiver 1809, le couvent de Namur
devient la maison-mère de la congrégation des sœurs de Notre-Dame,
ce qu’elle est encore aujourd’hui.
Reconnaissant son erreur Mgr de Mandolx fait tout pour que les sœurs reviennent dans son diocèse.
La mère Julie Billiart lui rend visite mais,
constatant que les obstacles à leur épanouissement apostolique ne sont pas encore entièrement levés,
retourne définitivement à Namur.
Les 7 dernières années de sa vie :
… se passent à consolider la jeune congrégation, y formant une profonde piété de ses filles
et à une vie intérieure intense.
Maurice de Broglie, évêque de Gand, dira de Julie Billiart
qu'elle a sauvé plus d'âmes par sa vie intérieure d’union intense à Dieu
que par son activité apostolique.
En l'espace de douze ans (de 1804 à 1816) la mère Julie Billiart
a fondé 15 couvents et, comme supérieure générale,
fit plus d’une centaine de voyages pour les visiter régulièrement –
-souvent dans des conditions pénibles de transport – .
Julie Billiart a entretenu une correspondance suivie avec ses filles spirituelles.
Des centaines de ces lettres sont conservées aux archives de la maison-mère.
En 1815, la Belgique est le champ de bataille des guerres napoléoniennes,
ce qui donne beaucoup d’anxiété à la supérieure générale
car plusieurs de ses couvents se trouvent sur les chemins des armées,
mais ils sortent de la tourmente sans dommage majeur.
En janvier 1816, Julie Billiart tombe malade. Trois mois plus tard
elle meurt au couvent de Namur.
Son corps y repose dans la chapelle.
châsse de sainte Julie Billiart sous l'autel
----
À suivre.
8 avril –
sainte Julie Billiart ()-
née 1751 12 juillet Cuvilly - 1816 8 avril Namur,
Royaume de France Royaume des Belgiques
-Béatifiée 13 mai 1906 par le pape Pie X
-Canonisée 21 juin 1969 par le pape Paul VI
Sainte Julie Billiart, née Marie-Rose-Julie Billiart le 12 juillet 1751 à Cuvilly,
près de Compiègne, dans l'Oise (royaume de France)
est la religieuse fondatrice des Sœurs de Notre-Dame.
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - -
----------.
Julie est la sixième des sept enfants nés de
de Jean-François Billiart et Marie Debraine.
À l’âge de 7 ans, elle connaissait déjà son catéchisme par cœur
et prenait plaisir à l’enseigner en réunissant les enfants de son entourage…
Son éducation élémentaire fut apprise à l'école de son village
qui était tenue par son oncle, Thibault Guilbert.
Elle avait une si grande dévotion et maturité que le curé, le père Dangicourt,
n’hésita pas à l'autoriser à faire la première communion et la confirmation la même année à l’âge de 9 ans.
À 14 ans elle fait personnellement un vœu de chasteté.
À vingt-trois ans (1774), Julie Billiart subit un grave choc nerveux
suite d’un inconnu qui tira une balle de pistolet sur son père
S’ensuivie une grave maladie qu’elle supporta avec courage.
Huit ans plus tard (1782), nouvelle épreuve :
Julie est victime d’une épidémie.
Mal soignée par le médecin du village, qui lui fait de nombreuses saignées aux pieds,
elle reste paralysée des membres inférieurs.
Les années suivantes, elle sera confinée infirme à son lit pendant 22 ans.
Elle recevait quotidiennement la sainte communion
et vaquait à la prière avec tout son cœur pendant plusieurs heures par jour.
Elle ne fut jamais fermée sur elle-même, et était en mesure de rendre service à l’église paroissiale
en confectionnant du linge d’autel.
Surtout elle continue à domicile d'enseigner le catéchisme aux enfants du village
qu’elle rassemble autour de son lit, en accordant une attention particulière
à ceux qui se préparent à leur première communion.
Mais elle ne réunit pas que les enfants :
À Amiens, où elle s’est réfugiée avec la comtesse Baudoin durant la période révolutionnaire,
un petit groupe se forme autour d'elle, qui comprenait Françoise de Gézaincourt
qui avaient échappé de peu à la Terreur, ainsi que quelques autres autres.
Elles se réunissent autour d'elle dans sa chambre pour recevoir
une formation à une vie intérieure plus profonde au service de Dieu et des pauvres.
Des exercices religieux de vie communautaire sont également pratiqués.
Mais ce groupe ne se rencontrera que quelque temps
Seule Françoise Blin de Bourdon (de Gézaincourt ) restera avec Julie Billiart.
----.
En 1803, suggéré par son guide spirituel le père Joseph Varin,--Père jésuite né 1769- 1850)--
supérieur des « Pères de la Foi »,
- Les ''Pères de la Foi'':
- La Société de la Foi de Jésus,
dont les membres étaient communément appelés Pères de la Foi,
était une congrégation religieuse créée en 1797 en Italie par Nicolas Paccanari.
Après avoir fusionné avec la Société du Sacré-Cœur en 1799,
elle s'implanta dans plusieurs pays d'Europe et exista
jusqu'au rétablissement de la Compagnie de Jésus (en 1814) qu'elle avait préparé.
elle propose à l’évêque d’Amiens la fondation d’un institut
qui s’appellerait « Sœurs de Notre-Dame »,
ayant pour objet principal le salut des enfants pauvres.
Les statuts sont rédigés avec l’aide du père Varin.
Les deux fondatrices Julie Billiart et Françoise. Françoise de Gézaincourt
réunissent plusieurs jeunes personnes dont huit orphelins sont reçus.
La fondation est officiellement créée le 2 février 1804 à Amiens.
Plaque commémorative à la cathédrale Notre-Dame d'Amiens.
En la fête du Sacré-Cœur, le 1er juin suivant,
à la suite d’une neuvaine faite en obéissance à son confesseur le père Varin,
Julie Billiart est guérie de son infirmité.
Quelques mois plus tard, le 15 octobre 1804,
elles sont quatre à prononcer leurs premiers vœux de religion dans le nouvel institut religieux :
Julie Billiart,
Françoise Blin de Bourdon,
Justine Garson
et Victoire Leleu.
Leur travail sera l’éducation des jeunes filles, et la formation d’enseignants chrétiens.
Une règle provisoire (pour une période d’essai) leur est fournie par le père Varin.
Elle est si clairvoyante et ouverte que pour l’essentiel
elle n’a pas subi de modification majeure au cours des deux siècles d’existence de l’institut.
Elle est inspirée des Constitutions de la Compagnie de Jésus.
Le gouvernement est assuré par une supérieure générale qui visite régulièrement chaque maison,
et désigne les responsables locales, tout en correspondant directement, quand nécessaire,
avec les membres dispersés.
La distinction séculaire (très Ancien Régime) entre sœurs de chœur et sœurs converses, n’existe pas.
Cette égalité de rang permet que chaque religieuse
reçoive un travail adapté à sa formation et ses capacités.
Une grande importance est accordée à la formation des sœurs destinées aux écoles,
ce en quoi elle est grandement aidée par Françoise Blin de Bourdon (devenue Mère Saint-Joseph)
qui elle-même avait reçu une excellente éducation.
Lorsque la congrégation de Sœurs de Notre-Dame reçoit l’approbation impériale officielle (19 juin 1806)
elle compte une trentaine de membres.
Des fondations ont été faites dans plusieurs villes de France,
ainsi qu’à Gand et Namur, en Belgique.
Mère Saint-Joseph est la première supérieure de la maison de Namur.
Les complications qui suivirent sont les mêmes que pour tant de fondatrices…
En l’absence de père Varin,
le confesseur de la communauté, l'abbé Louis de Sambucy Sainte-Estève,
ancien prêtre réfractaire et fort marqué de l’esprit de Restauration postrévolutionnaire,
tente d’imposer aux religieuses des changements
aux statuts et règles de la nouvelle congrégation
afin d’en ramener l’esprit et la vie aux anciens ordres monastiques.
Il parvient à en convaincre l'évêque d’Amiens, Jean-François de Mandolx.
Julie Billiart n’a d’autres choix que de quitter le diocèse d'Amiens.
-vidéo en français à partir de la 18e seconde...
Par ailleurs, fort satisfait du travail accompli dans son diocèse
par les sœurs de Notre-Dame qui s’y trouvent déjà,
Mgr Joseph Pisani de La Gaude, évêque de Namur,
s’empresse d’inviter Julie Billiart à faire de sa ville épiscopale le centre de sa congrégation.
Avant de quitter Amiens Mère Julie Billiart présente la situation aux membres de la congrégation.
Elles sont libres de la suivre à Namur ou de rester à Amiens.
Toutes sauf deux choisissent de l’accompagner à Namur.
Ainsi, au cours de l’hiver 1809, le couvent de Namur
devient la maison-mère de la congrégation des sœurs de Notre-Dame,
ce qu’elle est encore aujourd’hui.
Reconnaissant son erreur Mgr de Mandolx fait tout pour que les sœurs reviennent dans son diocèse.
La mère Julie Billiart lui rend visite mais,
constatant que les obstacles à leur épanouissement apostolique ne sont pas encore entièrement levés,
retourne définitivement à Namur.
Les 7 dernières années de sa vie :
… se passent à consolider la jeune congrégation, y formant une profonde piété de ses filles
et à une vie intérieure intense.
Maurice de Broglie, évêque de Gand, dira de Julie Billiart
qu'elle a sauvé plus d'âmes par sa vie intérieure d’union intense à Dieu
que par son activité apostolique.
En l'espace de douze ans (de 1804 à 1816) la mère Julie Billiart
a fondé 15 couvents et, comme supérieure générale,
fit plus d’une centaine de voyages pour les visiter régulièrement –
-souvent dans des conditions pénibles de transport – .
Julie Billiart a entretenu une correspondance suivie avec ses filles spirituelles.
Des centaines de ces lettres sont conservées aux archives de la maison-mère.
En 1815, la Belgique est le champ de bataille des guerres napoléoniennes,
ce qui donne beaucoup d’anxiété à la supérieure générale
car plusieurs de ses couvents se trouvent sur les chemins des armées,
mais ils sortent de la tourmente sans dommage majeur.
En janvier 1816, Julie Billiart tombe malade. Trois mois plus tard
elle meurt au couvent de Namur.
Son corps y repose dans la chapelle.
châsse de sainte Julie Billiart sous l'autel
----
À suivre.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'avril -
9 avril –
vénérable Marcelle Mallet ()-
née 1805 26 mars Côte des Neiges - 1871 9 avril Québec -
seigneurie de Montréal
- MALLET MARIE-ANNE-MARCELLE,
professe chez les sœurs de la Charité de l’hôpital Général de Montréal,
fondatrice de l’Institut des sœurs de la Charité de Québec,
supérieure de cette communauté de 1849 à 1866-
Elle est reconnue vénérable le 27 janvier 2014 par le pape François.
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - -
----------.
Marcelle Mallet naît à Montréal à la Côte-des-Neiges le 26 mars 1805,
fille de Vital Mallet, fermier et tanneur,
et de Marguerite Sarrazin.
Elle eut une enfance troublée par la mort prématurée de son père,
survenue le 23 avril 1810; des bouleversements en résultèrent.
Dès l’âge de dix ans, elle dut s’éloigner du village de L’Assomption où vivait sa famille depuis 1806 :
aux prises avec le problème de l’éducation de ses enfants,
sa mère Marguerite se résigna à les céder à une tante et à un oncle de Lachine.
Chaque année, l’adolescente quittait, contrainte, son frère et ses parents adoptifs
pour quelques mois de pensionnat chez les sœurs
de la Congrégation de Notre-Dame, fort probablement à Pointe-Claire.
À 16 ans, Marcelle Mallet connaissait bien le désarroi que peut connaître
l’enfant sans famille et le pauvre sans foyer.
Elle voulut ainsi se joindre
aux filles de la Charité de mère d’Youville
[fondatrice des Filles de la Charité de Montréal née 1701- 1771 fête 23 décembre canonisée en 1990 par Jean-Paul II]
qui avait fondé l’Institut des sœurs de la Charité de l’hôpital Général de Montréal,
la première congrégation religieuse strictement canadienne.
Après l’avoir reçue d’abord comme ''prétendante'' dû à son jeune âge,
l'on permit à Marcelle Mallet d’entrer au noviciat le 6 mai 1824.
Professe de la communauté le 18 mai 1826, sœur Mallet
fut appelée aux tâches les plus diverses,
mais surtout au soin des malades.
En 1846, elle inaugura l’œuvre des visites à domicile.
Quand, en 1847, le typhus s’abattit sur Montréal,
elle eut l’occasion de manifester ses qualités d’organisatrice autant que son zèle
en assumant, à titre d’assistante, toute la responsabilité de l’hôpital.
Entre 1840 et 1850, la communauté connut une ère de plusieurs fondations.
Dont Saint-Hyacinthe,
Saint-Boniface (Manitoba) et Bytown (Ottawa) , puis par la suite ce fut Québec.
C'est là qu'elle choisie comme supérieure-fondatrice de cette dernière mission,
Sœur Mallet quitta sa famille religieuse le 21 août 1849, avec cinq compagnes.
Le 22 août 1849, la population québécoise recevait ses premières sœurs de la Charité.
Mère Mallet qui était venue avec ses compagnes d'abord
''pour le soin des malades, l’éducation des jeunes filles pauvres,
se préoccupa aussi de répondre aux appels les plus instants des besoins essentiels de la population.
Dès 1849, elle inaugura l’aide aux écoliers pauvres.
Le 1er avril 1845, sœur Mallet est élue à la charge d’assistante.
En mai 1849, Mgr Pierre-Flavien Turgeon demande aux sœurs de la Charité de Montréal
de prendre en charge l'orphelinat de l'association de charité des dames catholiques de Québec.
La fondation est confiée à Marcelle, âgée de 44 ans,
accompagnée de 4 jeunes professes et d'une novice.
Elles arrivent le 22 août 1849 et s'occupent de l'orphelinat pour filles,
puis ouvrent des classes, accueillent des dames âgées,
organisent des soins à domicile pour malades
et fondent un orphelinat pour garçons.
En 1854, elles se séparent des sœurs de la Charité de Montréal
et deviennent une congrégation autonome.
Après deux conflagrations et une terrible épidémie de choléra,
Québec traversait alors une des périodes les plus douloureuses de son histoire.
Dès leur arrivée, les sœurs s’installèrent à l’orphelinat-école
de la rue des Glacis, aux limites de la paroisse Notre-Dame.
Le 5 novembre suivant, les membres de la Société de charité des dames catholiques de Québec
confièrent à mère Mallet une œuvre qu’elles avaient fondée en 1831 et entretenue depuis 18 ans.
Les dames de la société demeurèrent les collaboratrices des sœurs de la Charité.
Avec les orphelines, elle reçut les dames en pension en 1855,
les personnes âgées ou infirmes en 1856,
et les orphelins en 1861.
En 1866, elle accepta le service d’un dispensaire pour malades indigents
et, durant les 17 ans qu’elle dirigea la communauté,
elle établit à la campagne, dans les limites du diocèse de Québec,
cinq pensionnats pour jeunes filles,
compléments de « l’école du rang » et foyers de formation des maîtresses d’école.
L'œuvre prospérait rapidement et nécessitait plus d'aide à mère Mallet.
Arrivât l’épreuve de la solitude :
ses premières compagnes moururent peu de temps après la fondation
ou, profitant de l’invitation lancée par l’hôpital Général de Montréal en 1854,
elles choisirent de retourner à Montréal, malgré leur engagement de 1849 ;
les épidémies de typhus en 1851 et de choléra en 1854
multiplièrent ses obligations tout en diminuant ses effectifs ;
le 3 mai 1854, un incendie dévasta l’orphelinat qui venait d’être construite ...
et des plus imprévues l’éprouvèrent grandement au sein même de la communauté qu’elle avait fondée.
Dès septembre 1849, mère Mallet avait reçu quatre recrues pour son œuvre de charité.
Elle avait ainsi jeté les bases d’une autre famille religieuse.
L’Institut des sœurs de la Charité de Québec reçut sa consécration officielle
dans l’Église le 1er juillet 1866.
Ce jour-là, Pie IX en approuvait les Règles et constitutions.
Mère Mallet et plusieurs de ses compagnes auraient voulu rester fidèles
à l’héritage spirituel sulpicien légué par mère d’Youville et l’hôpital Général de Montréal.
La fondatrice avait refusé un changement de législation aussi longtemps qu’elle en avait eu la liberté.
En 1863 l’évêque de Québec, Charles-François Baillargeon,
impose de nouvelles règles élaborées par le jésuite Antoine-Nicolas Braun,
et inspirées des constitutions de la Compagnie de Jésus.
Mère Mallet et plusieurs de ses compagnes auraient voulu garder l'esprit sulpicien
de l'école française de spiritualité.
À l’occasion de la mise en exercice de cette nouvelle règle,
la communauté des sœurs de la Charité de Québec connut un moment de crise intérieure.
Bien qu’il n’y eût aucun conflit de principes entre les deux règles,
toutes les sœurs ne purent adhérer avec une égale liberté à la réorientation de la communauté.
Pour sa part, mère Mallet, rompue à l’ancienne règle,
passa difficilement de cette atmosphère large de l’école sulpicienne
où sa charité avait grandi pendant 40 ans,
à ce cadre ''ignacien'', d’une qualité qui avait fait ses preuves
mais où tout était plus mesuré, plus sévère et plus rigoureux.
Au contraire, les jeunes religieuses formées par le père Braün,
-- Antoine-Nicolas Braun (1815- 1885) est un prêtre jésuite français,
missionnaire au Canada, auteur et directeur spirituel en France et au Canada. --
s’enrôlèrent hardiment sous la bannière du robuste saint Ignace.
Aux élections de 1866, la fondatrice ne fut pas réélue à la tête de sa communauté ;
elle n’eut pas même sa place dans l’administration.
Un siècle après sa mort, la communauté des sœurs de la Charité de Québec
compte près de
1 800 professes aux États-Unis,
au Japon,
au Paraguay,
en Argentine,
au Congo
et, surtout, dans la province de Québec qui lui a donné sa pierre angulaire.
« Sans distinction de pays, de race ou de culture »,
ces religieuses perpétuent la consécration que Marcelle Mallet
a faite d’elle-même à l’enfance, à la vieillesse et à la maladie.
Sœur Mallette est reconnue vénérable le 27 janvier 2014 par le pape François.
-Partiellement tiré du Dictionnaire biographique du Canada
http://www.biographi.ca/fr/bio/mallet_marie_anne_marcelle_10E.html
-SITE à consulter
https://www.ecdq.org/la-fondatrice-des-soeurs-de-la-charite-de-quebec-mere-marcelle-mallet-reconnue-venerable/
---.
À suivre
9 avril –
vénérable Marcelle Mallet ()-
née 1805 26 mars Côte des Neiges - 1871 9 avril Québec -
seigneurie de Montréal
- MALLET MARIE-ANNE-MARCELLE,
professe chez les sœurs de la Charité de l’hôpital Général de Montréal,
fondatrice de l’Institut des sœurs de la Charité de Québec,
supérieure de cette communauté de 1849 à 1866-
Elle est reconnue vénérable le 27 janvier 2014 par le pape François.
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - -
----------.
Marcelle Mallet naît à Montréal à la Côte-des-Neiges le 26 mars 1805,
fille de Vital Mallet, fermier et tanneur,
et de Marguerite Sarrazin.
Elle eut une enfance troublée par la mort prématurée de son père,
survenue le 23 avril 1810; des bouleversements en résultèrent.
Dès l’âge de dix ans, elle dut s’éloigner du village de L’Assomption où vivait sa famille depuis 1806 :
aux prises avec le problème de l’éducation de ses enfants,
sa mère Marguerite se résigna à les céder à une tante et à un oncle de Lachine.
Chaque année, l’adolescente quittait, contrainte, son frère et ses parents adoptifs
pour quelques mois de pensionnat chez les sœurs
de la Congrégation de Notre-Dame, fort probablement à Pointe-Claire.
À 16 ans, Marcelle Mallet connaissait bien le désarroi que peut connaître
l’enfant sans famille et le pauvre sans foyer.
Elle voulut ainsi se joindre
aux filles de la Charité de mère d’Youville
[fondatrice des Filles de la Charité de Montréal née 1701- 1771 fête 23 décembre canonisée en 1990 par Jean-Paul II]
qui avait fondé l’Institut des sœurs de la Charité de l’hôpital Général de Montréal,
la première congrégation religieuse strictement canadienne.
Après l’avoir reçue d’abord comme ''prétendante'' dû à son jeune âge,
l'on permit à Marcelle Mallet d’entrer au noviciat le 6 mai 1824.
Professe de la communauté le 18 mai 1826, sœur Mallet
fut appelée aux tâches les plus diverses,
mais surtout au soin des malades.
En 1846, elle inaugura l’œuvre des visites à domicile.
Quand, en 1847, le typhus s’abattit sur Montréal,
elle eut l’occasion de manifester ses qualités d’organisatrice autant que son zèle
en assumant, à titre d’assistante, toute la responsabilité de l’hôpital.
Entre 1840 et 1850, la communauté connut une ère de plusieurs fondations.
Dont Saint-Hyacinthe,
Saint-Boniface (Manitoba) et Bytown (Ottawa) , puis par la suite ce fut Québec.
C'est là qu'elle choisie comme supérieure-fondatrice de cette dernière mission,
Sœur Mallet quitta sa famille religieuse le 21 août 1849, avec cinq compagnes.
Le 22 août 1849, la population québécoise recevait ses premières sœurs de la Charité.
Mère Mallet qui était venue avec ses compagnes d'abord
''pour le soin des malades, l’éducation des jeunes filles pauvres,
se préoccupa aussi de répondre aux appels les plus instants des besoins essentiels de la population.
Dès 1849, elle inaugura l’aide aux écoliers pauvres.
Le 1er avril 1845, sœur Mallet est élue à la charge d’assistante.
En mai 1849, Mgr Pierre-Flavien Turgeon demande aux sœurs de la Charité de Montréal
de prendre en charge l'orphelinat de l'association de charité des dames catholiques de Québec.
La fondation est confiée à Marcelle, âgée de 44 ans,
accompagnée de 4 jeunes professes et d'une novice.
Elles arrivent le 22 août 1849 et s'occupent de l'orphelinat pour filles,
puis ouvrent des classes, accueillent des dames âgées,
organisent des soins à domicile pour malades
et fondent un orphelinat pour garçons.
En 1854, elles se séparent des sœurs de la Charité de Montréal
et deviennent une congrégation autonome.
Après deux conflagrations et une terrible épidémie de choléra,
Québec traversait alors une des périodes les plus douloureuses de son histoire.
Dès leur arrivée, les sœurs s’installèrent à l’orphelinat-école
de la rue des Glacis, aux limites de la paroisse Notre-Dame.
Le 5 novembre suivant, les membres de la Société de charité des dames catholiques de Québec
confièrent à mère Mallet une œuvre qu’elles avaient fondée en 1831 et entretenue depuis 18 ans.
Les dames de la société demeurèrent les collaboratrices des sœurs de la Charité.
Avec les orphelines, elle reçut les dames en pension en 1855,
les personnes âgées ou infirmes en 1856,
et les orphelins en 1861.
En 1866, elle accepta le service d’un dispensaire pour malades indigents
et, durant les 17 ans qu’elle dirigea la communauté,
elle établit à la campagne, dans les limites du diocèse de Québec,
cinq pensionnats pour jeunes filles,
compléments de « l’école du rang » et foyers de formation des maîtresses d’école.
L'œuvre prospérait rapidement et nécessitait plus d'aide à mère Mallet.
Arrivât l’épreuve de la solitude :
ses premières compagnes moururent peu de temps après la fondation
ou, profitant de l’invitation lancée par l’hôpital Général de Montréal en 1854,
elles choisirent de retourner à Montréal, malgré leur engagement de 1849 ;
les épidémies de typhus en 1851 et de choléra en 1854
multiplièrent ses obligations tout en diminuant ses effectifs ;
le 3 mai 1854, un incendie dévasta l’orphelinat qui venait d’être construite ...
et des plus imprévues l’éprouvèrent grandement au sein même de la communauté qu’elle avait fondée.
Dès septembre 1849, mère Mallet avait reçu quatre recrues pour son œuvre de charité.
Elle avait ainsi jeté les bases d’une autre famille religieuse.
L’Institut des sœurs de la Charité de Québec reçut sa consécration officielle
dans l’Église le 1er juillet 1866.
Ce jour-là, Pie IX en approuvait les Règles et constitutions.
Mère Mallet et plusieurs de ses compagnes auraient voulu rester fidèles
à l’héritage spirituel sulpicien légué par mère d’Youville et l’hôpital Général de Montréal.
La fondatrice avait refusé un changement de législation aussi longtemps qu’elle en avait eu la liberté.
En 1863 l’évêque de Québec, Charles-François Baillargeon,
impose de nouvelles règles élaborées par le jésuite Antoine-Nicolas Braun,
et inspirées des constitutions de la Compagnie de Jésus.
Mère Mallet et plusieurs de ses compagnes auraient voulu garder l'esprit sulpicien
de l'école française de spiritualité.
À l’occasion de la mise en exercice de cette nouvelle règle,
la communauté des sœurs de la Charité de Québec connut un moment de crise intérieure.
Bien qu’il n’y eût aucun conflit de principes entre les deux règles,
toutes les sœurs ne purent adhérer avec une égale liberté à la réorientation de la communauté.
Pour sa part, mère Mallet, rompue à l’ancienne règle,
passa difficilement de cette atmosphère large de l’école sulpicienne
où sa charité avait grandi pendant 40 ans,
à ce cadre ''ignacien'', d’une qualité qui avait fait ses preuves
mais où tout était plus mesuré, plus sévère et plus rigoureux.
Au contraire, les jeunes religieuses formées par le père Braün,
-- Antoine-Nicolas Braun (1815- 1885) est un prêtre jésuite français,
missionnaire au Canada, auteur et directeur spirituel en France et au Canada. --
- Le Père Braün:
Jeunesse et formation
Né à Saint-Avold dans le département de la Moselle en France, le 5 février 1815,
d'Antoine-Nicolas Braun et de Victoire Simonin, il fait ses études à Saint-Avold et à Metz.
Il entre dans la Compagnie de Jésus à Saint-Acheul en 1839
et y prononce ses vœux en 1840.
Il est ordonné prêtre le 19 septembre 1840 à Laval (diocèse du Mans) par Mgr Bouvier.
Missionnaire en France
Missionnaire à Strasbourg de 1816 à 1849 ; Troisième An de probation à Notre-Dame-de-Liesse (1849-1850);
il est missionnaire à Lyon (1850-1851).
Missionnaire au Canada
En 1851 Braun passe au Canada où il est missionnaire
à Laprairie (1851-1854),
à Montréal (1854-1855)
et à Québec (1855-1856).
Il est directeur spirituel des sœurs de la charité de Québec de 1856 à 1870,
dont il rédige les règles. Il est ensuite de nouveau missionnaire à Montréal (1870 à 1884) -
Il se retire au Sault-au-Récollet en 1884,
où touché par la paralysie, il succombe le 1er février 1885.
s’enrôlèrent hardiment sous la bannière du robuste saint Ignace.
Aux élections de 1866, la fondatrice ne fut pas réélue à la tête de sa communauté ;
elle n’eut pas même sa place dans l’administration.
Un siècle après sa mort, la communauté des sœurs de la Charité de Québec
compte près de
1 800 professes aux États-Unis,
au Japon,
au Paraguay,
en Argentine,
au Congo
et, surtout, dans la province de Québec qui lui a donné sa pierre angulaire.
« Sans distinction de pays, de race ou de culture »,
ces religieuses perpétuent la consécration que Marcelle Mallet
a faite d’elle-même à l’enfance, à la vieillesse et à la maladie.
Sœur Mallette est reconnue vénérable le 27 janvier 2014 par le pape François.
-Partiellement tiré du Dictionnaire biographique du Canada
http://www.biographi.ca/fr/bio/mallet_marie_anne_marcelle_10E.html
-SITE à consulter
https://www.ecdq.org/la-fondatrice-des-soeurs-de-la-charite-de-quebec-mere-marcelle-mallet-reconnue-venerable/
---.
À suivre
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois d'avril -
12 avril –
saint Jules 1er ()-
née 280 - 352 -
-35e pape 337-352-
---------
- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
Jules 1er , qui monta sur le siège de Pierre le 6 février 337
et exerça le pontificat durant plus de quinze ans,
est surtout connu pour avoir défendu saint Athanase.-- né 295- 373 fête 2 mai--
-Saint Athanase fut un ardent défenseur de la divinité du Christ
contre les ariens et les eusébiens (ces derniers issus de Eusèbe de Nicomédie
professant une doctrine proche de celle d'Arius.
Eusèbe de Nicomédie :
Eusèbe de Nicomédie, né 3e siècle-341 mort à Constantinople ,
est une personnalité influente du christianisme ancien,
qui jouit d'un grande considération auprès des empereurs Constantin 1er et Constance II.
Il prend part aux querelles religieuses qui agitent les différentes communautés chrétienne du 4e siècle
en défendant le prêtre Arius.
Il était Évêque de Bérytos, -- ancienne cité phénicienne qui correspond à la ville moderne de Beyrouth, au Liban.
--
puis de Nicomédie --aujourd'hui Izmit en Turquie--
et de Constantinople --aujourd'hui Istanbul--;
c'est lui qui baptise l'empereur Constantin sur son lit de mort en 337.
-à ne pas confondre avec le contemporain saint Eusèbe de Verceil fête 2 août ),
--Eusèbe de Verceil-né 283 - 371 -Verceil est en Italie à plus de 2000 km de Constantinople-
Eusèbe de Verceil , était un italien, évêque du diocèse de Verceil au 4e siècle.
Très actif dans la lutte contre l'arianisme
il fut le premier évêque en Occident à vivre en communauté avec son clergé,
empreinte suivi peu après par saint Augustin.
Il est considéré comme saint par l'Église catholique et l'Église orthodoxe qui le fête le 1er août... --
--
Athanase, évêque d'Alexandrie, --saint Athanase né v 295 - 373 fête 2 mai--
avait été déposé illégalement et se trouvait en exil (il l'a été 5 fois)
lorsque Jules 1er monta sur le trône.
Ses adversaires cherchèrent à mettre le nouveau pape de leur côté
et à l'amener à condamner Athanase.
MAIS Jules 1er , sagement, demanda aux représentants des deux parties de venir s'expliquer à Rome.
Athanase s'y présenta, mais ses adversaires refusèrent de s'y présenter
et écrivirent plutôt une lettre
où ils se plaignaient de la situation humiliante dans laquelle cette convocation les plaçait ;
ils ne voulaient pas reconnaître au siège romain une telle primauté ni une telle autorité.
Cette attitude joua évidemment contre eux,
et le pape se prononça pour l'évêque d'Alexandrie,
dont la doctrine était d'ailleurs celle du concile de Nicée,
qui devait par la suite s'imposer comme conforme
à la pure orthodoxie de la doctrine reconnue officiellement.
Aux détracteurs d'Athanase, Jules 1er envoya à son tour deux lettres:
conservée de nos jours, dont la beauté et l'autorité viennent tout droit de l'Évangile.
Le pape rappelle à ceux à qui il avait adressé sa convocation «avec la charité et sincérité du cœur »,
qu'ils ont répondu «dans un style peu convenable, plein de faste et de vanité ;
soulignant que ces manières sont totalement éloignées de la foi chrétienne ».
Il leur dit encore que des oppositions soutenues et non corrigées
sur des questions de doctrine ne justifient jamais un manque de charité envers des personnes individuelles
mais une contrariété risquée et hérétique dans l’Institution dont le rôle doit être reconnu
d’ être de préserver l’unité sans laquelle l’Église serait infidèle à sa vocation
de rassembler le troupeau de Dieu dispersé qui ne doit qu’être UN.
Cesdeux lettres, l’une adressée aux eusébiens, l’autre à l’Église d’Alexandrie :
- « Quant à moi, je vous répète les enseignements du bienheureux apôtre Pierre.
Ils sont bien connus de tous. À tel point que, sans votre conduite stupéfiante,
je les aurais passés sous silence » (Lettre à Eusèbe et aux partisans de l’arianisme) ;
- « Athanase, votre pontife, est un confesseur authentique.
Accueillez-le donc avec une grande fierté et une immense joie
selon le Seigneur, lui-même et tous ceux qui partagèrent ses souffrances » (Lettre aux habitants d’Alexandrie).
Lorsque l'évêque d'Alexandrie fut rétabli sur son siège, Jules 1er le félicita.
Une autre de ses joies, et non la moindre sans doute, fut la rétractation
de deux évêques qui avaient condamné Athanase.
---
À suivre.
12 avril –
saint Jules 1er ()-
née 280 - 352 -
-35e pape 337-352-
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- Lectures : - -
- -au bréviaire - - - aucun -
----------.
Jules 1er , qui monta sur le siège de Pierre le 6 février 337
et exerça le pontificat durant plus de quinze ans,
est surtout connu pour avoir défendu saint Athanase.-- né 295- 373 fête 2 mai--
-Saint Athanase fut un ardent défenseur de la divinité du Christ
contre les ariens et les eusébiens (ces derniers issus de Eusèbe de Nicomédie
professant une doctrine proche de celle d'Arius.
Eusèbe de Nicomédie :
Eusèbe de Nicomédie, né 3e siècle-341 mort à Constantinople ,
est une personnalité influente du christianisme ancien,
qui jouit d'un grande considération auprès des empereurs Constantin 1er et Constance II.
Il prend part aux querelles religieuses qui agitent les différentes communautés chrétienne du 4e siècle
en défendant le prêtre Arius.
Il était Évêque de Bérytos, -- ancienne cité phénicienne qui correspond à la ville moderne de Beyrouth, au Liban.
--
puis de Nicomédie --aujourd'hui Izmit en Turquie--
et de Constantinople --aujourd'hui Istanbul--;
c'est lui qui baptise l'empereur Constantin sur son lit de mort en 337.
-à ne pas confondre avec le contemporain saint Eusèbe de Verceil fête 2 août ),
--Eusèbe de Verceil-né 283 - 371 -Verceil est en Italie à plus de 2000 km de Constantinople-
Eusèbe de Verceil , était un italien, évêque du diocèse de Verceil au 4e siècle.
Très actif dans la lutte contre l'arianisme
il fut le premier évêque en Occident à vivre en communauté avec son clergé,
empreinte suivi peu après par saint Augustin.
Il est considéré comme saint par l'Église catholique et l'Église orthodoxe qui le fête le 1er août... --
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Athanase, évêque d'Alexandrie, --saint Athanase né v 295 - 373 fête 2 mai--
avait été déposé illégalement et se trouvait en exil (il l'a été 5 fois)
lorsque Jules 1er monta sur le trône.
Ses adversaires cherchèrent à mettre le nouveau pape de leur côté
et à l'amener à condamner Athanase.
MAIS Jules 1er , sagement, demanda aux représentants des deux parties de venir s'expliquer à Rome.
Athanase s'y présenta, mais ses adversaires refusèrent de s'y présenter
et écrivirent plutôt une lettre
où ils se plaignaient de la situation humiliante dans laquelle cette convocation les plaçait ;
ils ne voulaient pas reconnaître au siège romain une telle primauté ni une telle autorité.
Cette attitude joua évidemment contre eux,
et le pape se prononça pour l'évêque d'Alexandrie,
dont la doctrine était d'ailleurs celle du concile de Nicée,
qui devait par la suite s'imposer comme conforme
à la pure orthodoxie de la doctrine reconnue officiellement.
Aux détracteurs d'Athanase, Jules 1er envoya à son tour deux lettres:
conservée de nos jours, dont la beauté et l'autorité viennent tout droit de l'Évangile.
Le pape rappelle à ceux à qui il avait adressé sa convocation «avec la charité et sincérité du cœur »,
qu'ils ont répondu «dans un style peu convenable, plein de faste et de vanité ;
soulignant que ces manières sont totalement éloignées de la foi chrétienne ».
Il leur dit encore que des oppositions soutenues et non corrigées
sur des questions de doctrine ne justifient jamais un manque de charité envers des personnes individuelles
mais une contrariété risquée et hérétique dans l’Institution dont le rôle doit être reconnu
d’ être de préserver l’unité sans laquelle l’Église serait infidèle à sa vocation
de rassembler le troupeau de Dieu dispersé qui ne doit qu’être UN.
Cesdeux lettres, l’une adressée aux eusébiens, l’autre à l’Église d’Alexandrie :
- « Quant à moi, je vous répète les enseignements du bienheureux apôtre Pierre.
Ils sont bien connus de tous. À tel point que, sans votre conduite stupéfiante,
je les aurais passés sous silence » (Lettre à Eusèbe et aux partisans de l’arianisme) ;
- « Athanase, votre pontife, est un confesseur authentique.
Accueillez-le donc avec une grande fierté et une immense joie
selon le Seigneur, lui-même et tous ceux qui partagèrent ses souffrances » (Lettre aux habitants d’Alexandrie).
Lorsque l'évêque d'Alexandrie fut rétabli sur son siège, Jules 1er le félicita.
Une autre de ses joies, et non la moindre sans doute, fut la rétractation
de deux évêques qui avaient condamné Athanase.
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À suivre.
Dernière édition par Bryand le Jeu 11 Avr 2024 - 9:18, édité 1 fois
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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