Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de janvier -
20 janvier – ()-
saint Fabien
pape 236-250
et martyr-
né v 200 - 250
-lectures : – 1 Pierre 4 : 12-19 Puisque vous communiez aux souffrances du Christ réjouissez-vous;
+ Jean 17 : 11-19-
-au bréviaire : - - ---- - -Correspondance de saint Cyprien et de l’Église romaine
sur le martyre du pape saint Fabien-
---
Le 20e pape, saint Fabien, gouverna l’Église romaine durant 14 ans de 236—250- .
Ces années furent des années de paix, d’organisation et de fécondité missionnaire.
Fabien était laïc lors de son élection comme évêque,
pour être consacré par la suite.
Il présida à sa charge avec zèle et beaucoup de sagesse et de discernement.
Grégoire de Tours témoigne -né 538— 594 fête le 17 novembre-:
Il aurait envoyé en Gaule 7 évêques, dont Saturnin de Toulouse - né 257 fête le 29 novembre -
et Denis de Paris -entre 250 et 272 fête 9 octobre .
L’Église de Carthage avait alors Cyprien -né v 200 - 258 fête 16 septembre - pour évêque
et le prêtre Origène – né 185 - 253 - enseignait à Césarée.
Cependant ce temps de paix céda à la persécution de Dèce...
Fabien qui fut l’une de ses premières victimes .
Saint Cyprien écrivit aussitôt une lettre aux prêtres et aux diacres de Rome,
les félicitant du témoignage rendu au Seigneur par leur évêque :
‘’Autant la défaillance peut entraîner par sa funeste influence la chute de ceux qui le suivent,
autant est utile et salutaire la fermeté dans la foi par laquelle il se montre digne d’être imité par les frères.’’
- --- -Correspondance de saint Cyprien et de l’Église romaine
sur le martyre du pape saint Fabien-
Lorsque saint Cyprien fut informé de la mort du pape Fabien,
il envoya la lettre suivante aux prêtres et aux diacres de Rome:
« La mort de mon excellent collègue nous avait été annoncée par une vague rumeur,
frères très chers, et l'on demeurait dans l'incertitude.
J'ai alors reçu de vous les lettres que vous m'avez envoyées par le sous-diacre Crémentius
et j'ai été très exactement informé de sa fin glorieuse.
J'ai eu beaucoup de joie de ce que son administration irréprochable ait eu en outre
un aussi digne couronnement. Je vous félicite aussi grandement
de ce que vous honoriez sa mémoire par un témoignage aussi unanime et aussi glorieux.
Nous avons ainsi appris par vous tout ce qui, par le souvenir de votre chef, vous faisait honneur,
et qui nous apportait en même temps un exemple de foi et de courage.
Autant la défaillance d'un chef est nuisible parce qu'elle peut entraîner la chute de ceux qui le suivent,
autant, a l'inverse, il est utile et salutaire
qu'un évêque offre à l'imitation de ses frères la solidité de sa foi.
Mais avant d'avoir reçu cette lettre, semble-t-il,
l'Église romaine envoyait à celle de Carthage le témoignage de sa fidélité dans la persécution:
L'Église tient bon, ferme dans la foi.
Pourtant, certains poussés par la peur,
soit parce qu'ils étaient des personnages en vue,
soit parce qu'ils étaient arrêtés, sont tombés, parce qu'ils craignaient les hommes.
Ils se sont séparés de nous, mais nous ne les avons pas abandonnés.
Nous les avons exhortés et nous les exhortons à faire pénitence:
peut-être pourront-ils obtenir leur pardon de Celui qui peut l'accorder.
Nous craignons, si nous les abandonnons, qu'ils deviennent pires encore.
Vous voyez donc, frères, que vous devez agir ainsi,
pour que ceux qui sont tombés soient ramenés par vos exhortations
et, s'ils sont arrêtés de nouveau, puissent réparer leur première erreur en confessant la foi.
Vous avez aussi d'autres devoirs que nous ajoutons: par exemple,
si ceux qui ont succombé à cette épreuve tombent malades, font pénitence de leur faute
et désirent rentrer dans la communion de l'Église, on doit évidemment venir à leur secours.
Les veuves, les indigents qui sont sans ressources, ceux qui ont été incarcérés ou chassés de chez eux,
il faut qu'ils puissent recourir à des ministres désignés.
De même, les catéchumènes qui tombent malades ne doivent pas être abandonnés,
on doit leur venir en aide.
Les frères qui sont enchaînés vous saluent, ainsi que les prêtres et toute l'Église,
car c'est elle qui monte la garde avec le plus de vigilance envers tous ceux qui invoquent le nom du Seigneur.
Nous vous demandons, en retour, de vous souvenir de nous. »
---
À suivre.
20 janvier – ()-
saint Fabien
pape 236-250
et martyr-
né v 200 - 250
-lectures : – 1 Pierre 4 : 12-19 Puisque vous communiez aux souffrances du Christ réjouissez-vous;
+ Jean 17 : 11-19-
-au bréviaire : - - ---- - -Correspondance de saint Cyprien et de l’Église romaine
sur le martyre du pape saint Fabien-
---
Le 20e pape, saint Fabien, gouverna l’Église romaine durant 14 ans de 236—250- .
Ces années furent des années de paix, d’organisation et de fécondité missionnaire.
Fabien était laïc lors de son élection comme évêque,
pour être consacré par la suite.
Il présida à sa charge avec zèle et beaucoup de sagesse et de discernement.
Grégoire de Tours témoigne -né 538— 594 fête le 17 novembre-:
Il aurait envoyé en Gaule 7 évêques, dont Saturnin de Toulouse - né 257 fête le 29 novembre -
et Denis de Paris -entre 250 et 272 fête 9 octobre .
L’Église de Carthage avait alors Cyprien -né v 200 - 258 fête 16 septembre - pour évêque
et le prêtre Origène – né 185 - 253 - enseignait à Césarée.
Cependant ce temps de paix céda à la persécution de Dèce...
Fabien qui fut l’une de ses premières victimes .
Saint Cyprien écrivit aussitôt une lettre aux prêtres et aux diacres de Rome,
les félicitant du témoignage rendu au Seigneur par leur évêque :
‘’Autant la défaillance peut entraîner par sa funeste influence la chute de ceux qui le suivent,
autant est utile et salutaire la fermeté dans la foi par laquelle il se montre digne d’être imité par les frères.’’
- --- -Correspondance de saint Cyprien et de l’Église romaine
sur le martyre du pape saint Fabien-
Lorsque saint Cyprien fut informé de la mort du pape Fabien,
il envoya la lettre suivante aux prêtres et aux diacres de Rome:
« La mort de mon excellent collègue nous avait été annoncée par une vague rumeur,
frères très chers, et l'on demeurait dans l'incertitude.
J'ai alors reçu de vous les lettres que vous m'avez envoyées par le sous-diacre Crémentius
et j'ai été très exactement informé de sa fin glorieuse.
J'ai eu beaucoup de joie de ce que son administration irréprochable ait eu en outre
un aussi digne couronnement. Je vous félicite aussi grandement
de ce que vous honoriez sa mémoire par un témoignage aussi unanime et aussi glorieux.
Nous avons ainsi appris par vous tout ce qui, par le souvenir de votre chef, vous faisait honneur,
et qui nous apportait en même temps un exemple de foi et de courage.
Autant la défaillance d'un chef est nuisible parce qu'elle peut entraîner la chute de ceux qui le suivent,
autant, a l'inverse, il est utile et salutaire
qu'un évêque offre à l'imitation de ses frères la solidité de sa foi.
Mais avant d'avoir reçu cette lettre, semble-t-il,
l'Église romaine envoyait à celle de Carthage le témoignage de sa fidélité dans la persécution:
L'Église tient bon, ferme dans la foi.
Pourtant, certains poussés par la peur,
soit parce qu'ils étaient des personnages en vue,
soit parce qu'ils étaient arrêtés, sont tombés, parce qu'ils craignaient les hommes.
Ils se sont séparés de nous, mais nous ne les avons pas abandonnés.
Nous les avons exhortés et nous les exhortons à faire pénitence:
peut-être pourront-ils obtenir leur pardon de Celui qui peut l'accorder.
Nous craignons, si nous les abandonnons, qu'ils deviennent pires encore.
Vous voyez donc, frères, que vous devez agir ainsi,
pour que ceux qui sont tombés soient ramenés par vos exhortations
et, s'ils sont arrêtés de nouveau, puissent réparer leur première erreur en confessant la foi.
Vous avez aussi d'autres devoirs que nous ajoutons: par exemple,
si ceux qui ont succombé à cette épreuve tombent malades, font pénitence de leur faute
et désirent rentrer dans la communion de l'Église, on doit évidemment venir à leur secours.
Les veuves, les indigents qui sont sans ressources, ceux qui ont été incarcérés ou chassés de chez eux,
il faut qu'ils puissent recourir à des ministres désignés.
De même, les catéchumènes qui tombent malades ne doivent pas être abandonnés,
on doit leur venir en aide.
Les frères qui sont enchaînés vous saluent, ainsi que les prêtres et toute l'Église,
car c'est elle qui monte la garde avec le plus de vigilance envers tous ceux qui invoquent le nom du Seigneur.
Nous vous demandons, en retour, de vous souvenir de nous. »
---
À suivre.
Dernière édition par Bryand le Jeu 20 Jan 2022 - 21:32, édité 1 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
]Les saints du mois de janvier -
20 janvier – ()-
saint Sébastien
martyr-
né 3e siècle - 4e siècle
-lectures : – Hébreux 10: 32-36; Matthieu 10: 17-22
-au bréviaire : - - ---- - -Homélie de saint Ambroise pour la fête de saint Sébastien (20 janvier 390)-
---
Saint Sébastien est l'un des plus célèbres martyrs de Rome.
Dans le culte, il fut longtemps associé au pape Fabien,
dont l'élection à la charge pontificale fut assez étonnante, puisqu'il était alors laïc.
Lui aussi mourut martyr, lors de la persécution de Dèce, en 250.
Sébastien était un centurion de l'armée romaine du temps de l'empereur Dioclétien.
Né à Narbonne, il vint en garnison avec sa famille, qui était chrétienne.
On nous dit qu'il avait choisi la carrière des armes non par goût,
mais parce qu'il pensait pouvoir ainsi aider ses frères dans la foi
affrontés aux persécutions sans éveiller de soupçons.
Non seulement Sébastien vint à leur aide,
mais il fut également à l'origine de nombreuses conversions.
Grâce à lui, 68 personnes reçurent le baptême.
En l'an 286, il y eut une recrudescence de la persécution.
Beaucoup de ceux que Sébastien avait amenés à la foi furent arrêtés et mis à mort.
Son tour devait fatalement arriver, car on commençait à « épurer » les légions des éléments chrétiens.
Dioclétien, qui l'estimait comme officier de son armée, lui reprocha son impiété et son ingratitude.
Il fut lié à un arbre et criblé de flèches, l'empereur ayant ordonné qu'il fût rendu ''semblable à un hérisson''.
On le crut mort.
Irène, la veuve d'un martyr, venant prendre son corps pour l'ensevelir,
constata qu'il était encore vivant.
Elle le soigna.
Guéri, il eut le courage de se rendre sur le passage de l'empereur stupéfait,
et de lui reprocher sa cruauté envers les chrétiens qui, eux, lui dit-il,
prient pour lui et pour la prospérité de l'empire.
Sébastien fut alors battu à mort, et son corps jeté dans les égouts.
Ainsi mourut un soldat du Christ.
Comme le décrit l'auteur de la lettre aux Hébreux,
il avait soutenu par la foi le dur combat de la souffrance.
Comme l'avait prédit Jésus, il avait été traîné devant des gouverneurs et des rois,
et sa constance lui avait procuré la victoire,
celle qui surgit du cœur même de ce qui paraît défaite pour les hommes.
---
---- - -Homélie de saint Ambroise pour la fête de saint Sébastien (20 janvier 390)-
« Il nous faut passer par beaucoup de détresses pour entrer dans le Royaume de Dieu.
S'il y a beaucoup de persécutions, ce sont autant de mises à l'épreuve
là où il y a beaucoup de couronnes, il y a eu beaucoup de combats.
C'est ton avantage qu'il y ait beaucoup de persécuteurs, si bien que,
parmi beaucoup de persécutions, tu trouveras le moyen d'être couronne.
Prenons l'exemple du martyr saint Sébastien,
dont c'est aujourd'hui l'anniversaire. Par son origine, c'est un Milanais.
Peut-être le persécuteur était-il déjà parti,
ou au contraire n'était-il pas encore arrivé dans cette région,
ou encore était-il débonnaire?
Sébastien constata qu'il n'y avait aucun combat ici, ou un combat languissant.
Il partit pour Rome où, à cause de l'intensité de la foi,
les persécutions bouillonnaient avec violence ;
c'est là qu'il a souffert, c'est-à-dire qu'il a été couronné.
C'est donc là, où il est venu en étranger, qu'il a établi le domicile de son immortalité définitive.
S'il n'y avait eu qu'un seul persécuteur, ce martyr n'aurait certes pas été couronné.
Mais le pire, c'est que les persécuteurs ne sont pas seulement ceux qui se voient,
mais encore ceux qui ne se voient pas; et ceux-là sont de beaucoup les plus nombreux.
Car de même qu'un seul persécuteur en chef envoyait de nombreux ordres de persécution,
et qu'il y avait des persécuteurs dans chaque cité ou chaque province,
de même le diable dirige ses nombreux ministres qui soulèvent des persécutions
non pas seulement au-dehors, mais aussi intérieurement, dans le cœur de chacun.
C'est de ces persécutions-là que saint Paul a dit:
Tous ceux qui veulent vivre avec piété dans le Christ Jésus seront persécutés.
Il a dit tous, il n'a excepté personne.
Qui peut être excepté, en effet, quand le Seigneur lui-même a subi les épreuves des persécutions?
Combien y a-t-il chaque jour de martyrs secrets du Christ, et qui confessent le Seigneur Jésus!
L'Apôtre connaissait ce martyre et le témoignage de foi au Christ, lui qui a dit:
C'est là notre fierté, et le témoignage de notre conscience. »
---
À suivre.
20 janvier – ()-
saint Sébastien
martyr-
né 3e siècle - 4e siècle
-lectures : – Hébreux 10: 32-36; Matthieu 10: 17-22
-au bréviaire : - - ---- - -Homélie de saint Ambroise pour la fête de saint Sébastien (20 janvier 390)-
---
Saint Sébastien est l'un des plus célèbres martyrs de Rome.
Dans le culte, il fut longtemps associé au pape Fabien,
dont l'élection à la charge pontificale fut assez étonnante, puisqu'il était alors laïc.
Lui aussi mourut martyr, lors de la persécution de Dèce, en 250.
Sébastien était un centurion de l'armée romaine du temps de l'empereur Dioclétien.
Né à Narbonne, il vint en garnison avec sa famille, qui était chrétienne.
On nous dit qu'il avait choisi la carrière des armes non par goût,
mais parce qu'il pensait pouvoir ainsi aider ses frères dans la foi
affrontés aux persécutions sans éveiller de soupçons.
Non seulement Sébastien vint à leur aide,
mais il fut également à l'origine de nombreuses conversions.
Grâce à lui, 68 personnes reçurent le baptême.
En l'an 286, il y eut une recrudescence de la persécution.
Beaucoup de ceux que Sébastien avait amenés à la foi furent arrêtés et mis à mort.
Son tour devait fatalement arriver, car on commençait à « épurer » les légions des éléments chrétiens.
Dioclétien, qui l'estimait comme officier de son armée, lui reprocha son impiété et son ingratitude.
Il fut lié à un arbre et criblé de flèches, l'empereur ayant ordonné qu'il fût rendu ''semblable à un hérisson''.
On le crut mort.
Irène, la veuve d'un martyr, venant prendre son corps pour l'ensevelir,
constata qu'il était encore vivant.
Elle le soigna.
Guéri, il eut le courage de se rendre sur le passage de l'empereur stupéfait,
et de lui reprocher sa cruauté envers les chrétiens qui, eux, lui dit-il,
prient pour lui et pour la prospérité de l'empire.
Sébastien fut alors battu à mort, et son corps jeté dans les égouts.
Ainsi mourut un soldat du Christ.
Comme le décrit l'auteur de la lettre aux Hébreux,
il avait soutenu par la foi le dur combat de la souffrance.
Comme l'avait prédit Jésus, il avait été traîné devant des gouverneurs et des rois,
et sa constance lui avait procuré la victoire,
celle qui surgit du cœur même de ce qui paraît défaite pour les hommes.
---
---- - -Homélie de saint Ambroise pour la fête de saint Sébastien (20 janvier 390)-
« Il nous faut passer par beaucoup de détresses pour entrer dans le Royaume de Dieu.
S'il y a beaucoup de persécutions, ce sont autant de mises à l'épreuve
là où il y a beaucoup de couronnes, il y a eu beaucoup de combats.
C'est ton avantage qu'il y ait beaucoup de persécuteurs, si bien que,
parmi beaucoup de persécutions, tu trouveras le moyen d'être couronne.
Prenons l'exemple du martyr saint Sébastien,
dont c'est aujourd'hui l'anniversaire. Par son origine, c'est un Milanais.
Peut-être le persécuteur était-il déjà parti,
ou au contraire n'était-il pas encore arrivé dans cette région,
ou encore était-il débonnaire?
Sébastien constata qu'il n'y avait aucun combat ici, ou un combat languissant.
Il partit pour Rome où, à cause de l'intensité de la foi,
les persécutions bouillonnaient avec violence ;
c'est là qu'il a souffert, c'est-à-dire qu'il a été couronné.
C'est donc là, où il est venu en étranger, qu'il a établi le domicile de son immortalité définitive.
S'il n'y avait eu qu'un seul persécuteur, ce martyr n'aurait certes pas été couronné.
Mais le pire, c'est que les persécuteurs ne sont pas seulement ceux qui se voient,
mais encore ceux qui ne se voient pas; et ceux-là sont de beaucoup les plus nombreux.
Car de même qu'un seul persécuteur en chef envoyait de nombreux ordres de persécution,
et qu'il y avait des persécuteurs dans chaque cité ou chaque province,
de même le diable dirige ses nombreux ministres qui soulèvent des persécutions
non pas seulement au-dehors, mais aussi intérieurement, dans le cœur de chacun.
C'est de ces persécutions-là que saint Paul a dit:
Tous ceux qui veulent vivre avec piété dans le Christ Jésus seront persécutés.
Il a dit tous, il n'a excepté personne.
Qui peut être excepté, en effet, quand le Seigneur lui-même a subi les épreuves des persécutions?
Combien y a-t-il chaque jour de martyrs secrets du Christ, et qui confessent le Seigneur Jésus!
L'Apôtre connaissait ce martyre et le témoignage de foi au Christ, lui qui a dit:
C'est là notre fierté, et le témoignage de notre conscience. »
---
À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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]Les saints du mois de janvier -
21 janvier – (mémoire)-
sainte Agnès de Rome
vierge et martyre-
née 3e siècle - v 305
-lectures : – Apocalypse 7: 9-17; Matthieu 10: 34-39 -
-au bréviaire : - - ---- - - Homélie de saint Ambroise pour la fête de sainte Agnès, 21 janvier 376.
----
Dans l'une des préfaces de la messe pour les martyrs nous lisons :
C'est ta puissance qui se déploie dans la faiblesse,
quand tu donnes à des êtres fragiles de te rendre témoignage par le Christ notre Seigneur.
Cela convient tout particulièrement à Agnès,
petite jeune fille romaine entre 12 et 15 ans,
dont le nom signifie ''la pure'', et évoque la douceur de l'agneau.
On la représente souvent avec l'agneau symbole de douceur docile comme le Christ Agneau de Dieu
Ayant voué sa vie au Christ, elle fut sommée d'accepter le mariage et d'abandonner la foi.
Après avoir résisté à toutes les pressions et à toutes les violences, elle fut condamnée à mort.
Saint Ambroise, dans une de ses homélies,
nous la montre intrépide entre les mains sanglantes du bourreau.
- Homélie de saint Ambroise pour la fête de sainte Agnès, 21 janvier 376.
Elle offre son corps à la pointe de l'épée qu'il brandit avec fureur.
«Frappe, lui dit-elle, l'Époux attend la fiancée. »
Ambroise ajoute que sa poitrine était si menue que le bourreau trouva à peine la place pour enfoncer son glaive.
Ceci se passait probablement lors de la dernière persécution, sous Dioclétien, vers l'an 305.
Des auteurs ont pu magnifier, en vers et en prose,
cette vierge romaine célèbre entre toutes.
Son martyre a pu inspirer des artistes et le faire encore.
Rien ne dira jamais aussi bien son triomphe et sa gloire
que le texte de saint Jean choisi comme première lecture et tiré du livre de l'Apocalypse :
elle est désormais la compagne inséparable du Christ vainqueur du péché et de la mort.
Rien ne justifiera jamais mieux un don de soi, qui paraît insensé pour qui n'a pas la foi,
que la parole de Jésus dans l'Évangile :
Qui veut garder sa vie la perdra, qui perdra sa vie à cause de moi la gardera.
Le culte de sainte Agnès s'est répandu rapidement dès la fin des persécutions.
les éléments du tableau vers la 54e '' secondes...
À Rome, puis partout ailleurs. Qui s'en étonnerait ?
Qui pourrait rester indifférent à cette tragique et merveilleuses histoire
d'une vie de douze ans donnée au Christ et à toute son Église
comme un exemple de pureté, de fidélité, finalement d'amour.
Sainte Agnès est célébré ce même jour dans l'Église orthodoxe.
-----
21 janvier – (mémoire)-
sainte Agnès de Rome
vierge et martyre-
née 3e siècle - v 305
-lectures : – Apocalypse 7: 9-17; Matthieu 10: 34-39 -
-au bréviaire : - - ---- - - Homélie de saint Ambroise pour la fête de sainte Agnès, 21 janvier 376.
----
Dans l'une des préfaces de la messe pour les martyrs nous lisons :
C'est ta puissance qui se déploie dans la faiblesse,
quand tu donnes à des êtres fragiles de te rendre témoignage par le Christ notre Seigneur.
Cela convient tout particulièrement à Agnès,
petite jeune fille romaine entre 12 et 15 ans,
dont le nom signifie ''la pure'', et évoque la douceur de l'agneau.
On la représente souvent avec l'agneau symbole de douceur docile comme le Christ Agneau de Dieu
Ayant voué sa vie au Christ, elle fut sommée d'accepter le mariage et d'abandonner la foi.
Après avoir résisté à toutes les pressions et à toutes les violences, elle fut condamnée à mort.
Saint Ambroise, dans une de ses homélies,
nous la montre intrépide entre les mains sanglantes du bourreau.
- Homélie de saint Ambroise pour la fête de sainte Agnès, 21 janvier 376.
- Homélie de saint Ambroise:
« C'est aujourd'hui l'anniversaire d'une vierge, imitons sa pureté.
C'est l'anniversaire d'une martyre, offrons un sacrifice.
C'est l'anniversaire de sainte Agnès. ~
Selon la tradition, elle a subi le martyre à douze ans.
Qu'elle est détestable, la cruauté qui n'a même pas épargné une si petite fille !
Mais combien la foi est grande pour avoir reçu témoignage d'un âge aussi tendre !
Ce petit corps offrait donc assez de place aux blessures !
Et celle qui n'avait presque rien à leur offrir a eu de quoi les vaincre.
Alors que les petites filles, à cet âge, ne peuvent supporter les visages sévères de leurs parents
et, lorsqu'elles se sont piquées avec une aiguille, pleurent comme si elles s'étaient blessées !
Celle-ci n'éprouve aucune crainte entre les mains sanglantes des bourreaux,
elle ne bouge pas en entendant les grincements des lourdes chaînes que l'on tire,
et voici qu'elle présente son corps à l'épée d'un soldat furieux.
Elle ne sait pas encore ce que c'est que mourir, mais elle y est prête.
Et si on l'entraîne de force vers les autels,
voilà qu'elle tend les mains vers le Christ à travers les flammes ;
jusque dans ce foyer sacrilège, elle fait le signe qui glorifie le Seigneur victorieux.
Voici qu'on introduit son cou et ses deux mains dans des liens de fer,
mais aucune chaîne ne pouvait serrer des membres aussi menus.
Est-ce un nouveau genre de martyre ?
Elle n'est pas encore capable de souffrir et elle est déjà mûre pour vaincre ;
il lui est difficile de combattre, et facile de triompher ;
alors qu'elle supportait le handicap de son jeune âge, elle a réalisé un chef-d'œuvre de vaillance.
Elle ne se serait pas hâtée vers la chambre nuptiale le jour de son mariage,
comme elle s'est avancée d'un pas joyeux, étant vierge, au lieu de son supplice ;
c'est le Christ qui était l'ornement de sa tête, et non pas une coiffure compliquée ;
elle n'était pas couronnée de fleurs, mais de vertus.
Tout le monde pleure, elle n'a pas une larme.
La plupart s'étonnent de lui voir, si facilement répandre une vie
à laquelle elle n'avait pas encore goûté,
et la donner comme si elle en avait atteint le terme.
Tous sont stupéfaits de ce qu'elle se montre témoin de la divinité alors que,
en raison de son âge, elle ne pouvait encore décider d'elle-même.
Bref, on l'a crue au sujet de Dieu, alors qu'on ne l'aurait pas encore crue au sujet d'un homme.
Car ce qui est au-delà de la nature vient du Créateur de la nature.
Quelles menaces son bourreau a-t-il employées pour lui faire peur,
quelles flatteries pour la fléchir, combien de promesses pour lui faire accepter de l'épouser !
Mais elle : ''C'est faire injure à mon époux d'attendre celui qui doit me plaire.
Celui qui le premier m'a choisie, c'est lui qui me recevra. Pourquoi traînes-tu, exécuteur ?
Qu'il périsse, le corps qui peut être aimé pour avoir charmé les yeux, ce que je refuse''.
Elle se leva, pria, tendit le cou.
Vous auriez vu le bourreau tressaillir comme s'il était le condamné,
la main de l'exécuteur trembler et son visage pâlir par la crainte du coup infligé à un autre,
alors que la jeune fille ne craignait rien pour elle-même.
Vous avez donc, avec une seule victime, un double martyre :
celui de la pureté et celui de la foi.
Elle a gardé sa virginité et elle a obtenu le martyre. »
Elle offre son corps à la pointe de l'épée qu'il brandit avec fureur.
«Frappe, lui dit-elle, l'Époux attend la fiancée. »
Ambroise ajoute que sa poitrine était si menue que le bourreau trouva à peine la place pour enfoncer son glaive.
Ceci se passait probablement lors de la dernière persécution, sous Dioclétien, vers l'an 305.
Des auteurs ont pu magnifier, en vers et en prose,
cette vierge romaine célèbre entre toutes.
Son martyre a pu inspirer des artistes et le faire encore.
Rien ne dira jamais aussi bien son triomphe et sa gloire
que le texte de saint Jean choisi comme première lecture et tiré du livre de l'Apocalypse :
elle est désormais la compagne inséparable du Christ vainqueur du péché et de la mort.
Rien ne justifiera jamais mieux un don de soi, qui paraît insensé pour qui n'a pas la foi,
que la parole de Jésus dans l'Évangile :
Qui veut garder sa vie la perdra, qui perdra sa vie à cause de moi la gardera.
Le culte de sainte Agnès s'est répandu rapidement dès la fin des persécutions.
les éléments du tableau vers la 54e '' secondes...
À Rome, puis partout ailleurs. Qui s'en étonnerait ?
Qui pourrait rester indifférent à cette tragique et merveilleuses histoire
d'une vie de douze ans donnée au Christ et à toute son Église
comme un exemple de pureté, de fidélité, finalement d'amour.
Sainte Agnès est célébré ce même jour dans l'Église orthodoxe.
-----
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
]Les saints du mois de janvier -
22 janvier – (mémoire)-
saint Vincent ( de Saragosse)
diacre et martyr-
né 3e siècle - v 304
-lectures : – Apocalypse 21: 5-7; Luc 9: 23-26 -
-au bréviaire : - - ---- - - Homélie de saint Augustin pour la fête de saint Vincent.
----
Vincent est le plus célèbre des martyrs espagnols.
Il fut martyrisé à Valence vers 304.
Vincent a donné sa vie pour l'amour du Christ et de son Église.
L'évêque Valère, âgé et nécessitant un adjoint pour prendre la parole,
l'ordonna diacre afin qu'il l'aidât dans sa tâche.
C'était au début de la persécution de Dioclétien et de Maximien.
Le préfet de la province romaine de Valence, Dacien, réputé pour sa cruauté,
fit arrêter l'évêque et son diacre et chercha à les faire apostasier.
vidéo vodeus
cliquer sur le lien
un abonnement (gratuit) est requis pour le visionnement
https://vodeus.tv/video/22-janvier-saint-vincent-4eme-siecle-1798
C'est surtout Vincent qui répondit à l'interrogatoire, invité à la demande de Valère.
Il confessa sa foi avec une telle intrépidité que le gouverneur, furieux,
lui fit subir les tortures les plus raffinées, sans pouvoir toutefois ébranler la constance
de ce soldat du Christ (après sa mort, il s'acharna encore sur son cadavre).
La première lecture, ou il est question de vainqueur qui recevra l'eau de la Vie,
a peut-être été choisi à cause d'un jeu de mots, «Vincent» voulant dire « vainqueur» ;
mais elle aurait pu l'être si ce martyr avait porté n'importe quel autre nom.
Sa vie est une parfaite illustration de la parole de Jésus.
Se renoncer pour suivre le Christ,
perdre sa vie pour la gagner,
n'avoir pas honte de sa foi et de son Maître,
tout le diacre Vincent est là !
Son culte se répandit rapidement. D'abord en Espagne, puis en Afrique.
Saint Augustin avait coutume de lui consacrer
un sermon le jour de sa fête — Certains d'entre eux sont parvenus jusqu'à nous.
Il fut honoré très tôt au Portugal, en Italie, en Grèce... Dès la moitié du Ve siècle,
ce fut au tour de la France de l'accueillir et de lui dédier de nombreuses églises.
Ses reliques se dispersèrent partout, favorisant la dévotion qu'il suscitait
. En France et en Allemagne, il est fêté de nos jours comme patron des vignerons...
Les diacres permanents d'aujourd'hui peuvent trouver un stimulant dans la vie
de ce lointain confrère qui s'insère dans la ligne d'autres « serviteurs » du peuple de Dieu
— puisque tel est le sens du mot «diacre» — illustres dans notre Église: Etienne, Éphrem, Laurent...
----- l’église St-Germain-des-Prés jadis lui était dédiée.
voir en 2023...
22 janvier – (mémoire)-
saint Vincent ( de Saragosse)
diacre et martyr-
né 3e siècle - v 304
-lectures : – Apocalypse 21: 5-7; Luc 9: 23-26 -
-au bréviaire : - - ---- - - Homélie de saint Augustin pour la fête de saint Vincent.
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Vincent est le plus célèbre des martyrs espagnols.
Il fut martyrisé à Valence vers 304.
Vincent a donné sa vie pour l'amour du Christ et de son Église.
L'évêque Valère, âgé et nécessitant un adjoint pour prendre la parole,
l'ordonna diacre afin qu'il l'aidât dans sa tâche.
C'était au début de la persécution de Dioclétien et de Maximien.
Le préfet de la province romaine de Valence, Dacien, réputé pour sa cruauté,
fit arrêter l'évêque et son diacre et chercha à les faire apostasier.
vidéo vodeus
cliquer sur le lien
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https://vodeus.tv/video/22-janvier-saint-vincent-4eme-siecle-1798
C'est surtout Vincent qui répondit à l'interrogatoire, invité à la demande de Valère.
Il confessa sa foi avec une telle intrépidité que le gouverneur, furieux,
lui fit subir les tortures les plus raffinées, sans pouvoir toutefois ébranler la constance
de ce soldat du Christ (après sa mort, il s'acharna encore sur son cadavre).
La première lecture, ou il est question de vainqueur qui recevra l'eau de la Vie,
a peut-être été choisi à cause d'un jeu de mots, «Vincent» voulant dire « vainqueur» ;
mais elle aurait pu l'être si ce martyr avait porté n'importe quel autre nom.
Sa vie est une parfaite illustration de la parole de Jésus.
Se renoncer pour suivre le Christ,
perdre sa vie pour la gagner,
n'avoir pas honte de sa foi et de son Maître,
tout le diacre Vincent est là !
Son culte se répandit rapidement. D'abord en Espagne, puis en Afrique.
Saint Augustin avait coutume de lui consacrer
un sermon le jour de sa fête — Certains d'entre eux sont parvenus jusqu'à nous.
Il fut honoré très tôt au Portugal, en Italie, en Grèce... Dès la moitié du Ve siècle,
ce fut au tour de la France de l'accueillir et de lui dédier de nombreuses églises.
Ses reliques se dispersèrent partout, favorisant la dévotion qu'il suscitait
. En France et en Allemagne, il est fêté de nos jours comme patron des vignerons...
Les diacres permanents d'aujourd'hui peuvent trouver un stimulant dans la vie
de ce lointain confrère qui s'insère dans la ligne d'autres « serviteurs » du peuple de Dieu
— puisque tel est le sens du mot «diacre» — illustres dans notre Église: Etienne, Éphrem, Laurent...
----- l’église St-Germain-des-Prés jadis lui était dédiée.
voir en 2023...
Dernière édition par Bryand le Dim 22 Jan 2023 - 11:51, édité 1 fois
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de janvier -
23 janvier – ()-
saint Ildefonse de Tolède
''Imposition de la chasuble''
né 606 Tolède royaume wisigoth - 667 Tolède 23 janvier
-lectures : – -
-au bréviaire : - - ---- - -aucun -
----
*De sextae aeatis comprobatione de Julien II de Tolède au 7e siècle
commente les prophéties de la venue du Messie
et l'attente de la naissance du Christ
et saint Ildefonse écrivit un traité sur la virginité perpétuelle de Notre-Dame.
La « Fête de l'Expectation » fut instituée par le Concile de Tolède.
Le miracle de l'« imposition de la chasuble » à Ildefonse de Tolède, peint par Le Greco :
Une notification rapporte que Notre-Dame apparut à saint Ildefonse,
après qu'il eut écrit son livre, le De Virginitate Sanctae Mariae
pour défendre la virginité de la Vierge après son accouchement :
Marie lui apparut, le remercia, le félicita, et lui donna une chasuble blanche.
Ildefonse réunit alors le 10e concile à Tolède.
« En 656 le dixième concile de Tolède ordonna que
la fête de l'Annonciation de Notre-Dame
et de l'Incarnation du Verbe divin (célébrée autrefois le 15 des calendes de janvier)
se célèbre huit jours avant Noël ...
Ildefonse confirma ce décret et nomma cette fête « attente de l’accouchement de Notre-Dame » :
Elle fut nommée ensuite la « fête des l'Ô » ou « fête de l'Ô ».
Cet épisode et la légende du don de la chasuble par la Vierge est relatée
dans une « légende dorée », la Vida de San Ildefonso (es) de Beneficiado de Ubeda.
Ildephonse de Tolède et son traité sur la virginité de Marie-
https://shs.hal.science/halshs-00530863/document
Le dixième concile de Tolède, de l'an 656, appelle cette solennité la fête par excellence de la Mère de Dieu.
Sur cette fête voir également:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=NjvTYiwUpK0C&printsec=frontcover&source=gbs_atb&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
-------------
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=Dve91LqbbqkC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-à suivre.
Ildefonse fit ses études à Séville, devint moine puis Abbé d'Agli,
et enfin archevêque de Tolède en 657.
Il uniformisa les liturgies espagnoles, il écrivit un "Livre sur la virginité de Marie".
Il se voulait serviteur de Marie parce que
son Fils est notre Seigneur.
À la Vierge de l'Annonciation, il demandait l'Esprit du Seigneur.
Il méditait en contemplant le mystère de l'Incarnation:
l'Incarnation est un miracle qui fut réalisé pour nous.
---------
cf http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-Saint-Ildefonse-de-Tolede
Voici la Prière « Ô douce Vierge, Illuminatrice des cœurs, guérissez mon aveuglement » de saint Ildefonse de Tolède (606-667), Archevêque de Tolède en Espagne depuis 657 après avoir été Moine puis Abbé de l’Abbaye Saint-Cosme-et-Saint-Damien d'Agali à Tolède.
La Prière de St Ildephonse « Ô douce Vierge, Illuminatrice des cœurs, guérissez mon aveuglement » :
« Ô douce Vierge, Illuminatrice des cœurs, guérissez mon aveuglement, illuminez ma foi, fortifiez mon espérance, allumez en moi la charité. Comme l'aurore brillante, Vous avez précédé la course du Soleil éternel, Vous éclairez le monde de la lumière de la grâce, Vous illustrez l’Église par l'éclat de Vos vertus. Ô glorieuse Souveraine, Vous êtes Celle dont parle l’Écriture en ces termes : Dieu dit : « que la lumière soit », et la lumière fut. Ô Lumière pure, Lumière ravissante, Lumière illuminant le ciel, éclairant le ciel, faisant trembler l'enfer ! Lumière ramenant les égarés, fortifiant ceux qui languissent, réjouissant les Anges et tous les saints de la Cour céleste ! Ô Lumière révélant les Mystères, découvrant les choses cachées, dissipant les ténèbres ! Faites-nous voir nos souillures ; relevez nos ruines, dissipez nos ténèbres, guérissez les malades, éclairez les pécheurs dans la voie de la pénitence ».
Ainsi soit-il.
Saint Ildefonse de Tolède (606-667) – « Sermon 17 pour le Couronnement de la Bienheureuse Vierge Marie »
Voir également de saint Ildefonse de Tolède : - les liens sont conservés: pointer sur... -
La Prière de saint Ildefonse de Tolède « Vierge Mère de Dieu, fais-moi aimer la Gloire de Ta vertu »
La Prière de saint Ildefonse « Ô Bienheureuse Mère de mon Sauveur, que je Vous aime tant que je pourrai Vous aimer »
La Prière de saint Ildefonse de Tolède « Salut Marie, toute belle et vénérable à qui nul ne fut semblable »
La Prière de saint Ildefonse « Ô Vierge Sainte, que de cet Esprit qui T’a fait engendrer Jésus je reçoive moi-même Jésus »
La Prière de saint Ildefonse « Ô douce Vierge, Illuminatrice des cœurs, guérissez mon aveuglement »
La Prière de saint Ildefonse de Tolède « Ô Notre Dame, obtenez-moi l'Esprit de mon Rédempteur »
---------------------------------------------------
Parce que le nom d'Ildefonse est d'origine germanique,
on pense qu'il appartenait à une noble famille gothique, installée à Tolède.
C'est dans cette ville qu'il naquit au début du 7e siècle et que, jeune encore,
il entra au monastère d'Agali, situé dans ses faubourgs.
Il produisit une activité littéraire considérable; il y devint Abbé,
et comme tel prit part aux VIIIe (653) et IXe (655) conciles de Tolède.
Le 8e, par exemple concerne:
la discipline ecclésiastique, les affaires de l'État et le gouvernement,
en déclarant que l'élection du roi serait effectuée par les évêques
et les grands du royaume, et que le roi serait un défenseur de la foi catholique contre les hérétiques et les juifs.
En 657, il fut élu au siège métropolitain de Tolède, où il montra son zèle surtout par des écrits.
Il mourut le 23 janvier 667 et fut enseveli dans l'église Sainte-Léocadie.
Une grande partie des écrits d'Ildefonse sont perdus et ne sont connus que par leur titre.
Ceux qui restent nous montre ce saint personnage comme un directeur d'âmes,
excitant ses lecteurs à la dévotion et exposant
avec une chaleur communicative des idées fidèles à l'attachement de la tradition patristique.
Il jouit en Espagne d'une popularité prodigieuse.
Le traité De la connaissance du baptême présente le catéchuménat et la liturgie du baptême
au 7e siècle. Le Progrès du désert spirituel décrit selon la tradition patristique la montée de l'âme,
en l'assimilant à la marche du peuple hébreu vers la Terre promise.
Le traité Sur la virginité de Marie se reprend les idées développées par saint Jérôme,
et sa ferveur personnelle lui a valu une large influence dans le développement de la théologie mariale.
---
À suivre éventuellement.
23 janvier – ()-
saint Ildefonse de Tolède
''Imposition de la chasuble''
né 606 Tolède royaume wisigoth - 667 Tolède 23 janvier
-lectures : – -
-au bréviaire : - - ---- - -aucun -
----
*De sextae aeatis comprobatione de Julien II de Tolède au 7e siècle
commente les prophéties de la venue du Messie
et l'attente de la naissance du Christ
et saint Ildefonse écrivit un traité sur la virginité perpétuelle de Notre-Dame.
La « Fête de l'Expectation » fut instituée par le Concile de Tolède.
Le miracle de l'« imposition de la chasuble » à Ildefonse de Tolède, peint par Le Greco :
Une notification rapporte que Notre-Dame apparut à saint Ildefonse,
après qu'il eut écrit son livre, le De Virginitate Sanctae Mariae
pour défendre la virginité de la Vierge après son accouchement :
Marie lui apparut, le remercia, le félicita, et lui donna une chasuble blanche.
Ildefonse réunit alors le 10e concile à Tolède.
« En 656 le dixième concile de Tolède ordonna que
la fête de l'Annonciation de Notre-Dame
et de l'Incarnation du Verbe divin (célébrée autrefois le 15 des calendes de janvier)
se célèbre huit jours avant Noël ...
Ildefonse confirma ce décret et nomma cette fête « attente de l’accouchement de Notre-Dame » :
Elle fut nommée ensuite la « fête des l'Ô » ou « fête de l'Ô ».
Cet épisode et la légende du don de la chasuble par la Vierge est relatée
dans une « légende dorée », la Vida de San Ildefonso (es) de Beneficiado de Ubeda.
Ildephonse de Tolède et son traité sur la virginité de Marie-
https://shs.hal.science/halshs-00530863/document
Le dixième concile de Tolède, de l'an 656, appelle cette solennité la fête par excellence de la Mère de Dieu.
Sur cette fête voir également:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=NjvTYiwUpK0C&printsec=frontcover&source=gbs_atb&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
-------------
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=Dve91LqbbqkC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-à suivre.
Ildefonse fit ses études à Séville, devint moine puis Abbé d'Agli,
et enfin archevêque de Tolède en 657.
Il uniformisa les liturgies espagnoles, il écrivit un "Livre sur la virginité de Marie".
Il se voulait serviteur de Marie parce que
son Fils est notre Seigneur.
À la Vierge de l'Annonciation, il demandait l'Esprit du Seigneur.
Il méditait en contemplant le mystère de l'Incarnation:
l'Incarnation est un miracle qui fut réalisé pour nous.
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cf http://site-catholique.fr/index.php?post/Priere-de-Saint-Ildefonse-de-Tolede
Prière de saint Ildefonse de Tolède
a la sainte ViergeVoici la Prière « Ô douce Vierge, Illuminatrice des cœurs, guérissez mon aveuglement » de saint Ildefonse de Tolède (606-667), Archevêque de Tolède en Espagne depuis 657 après avoir été Moine puis Abbé de l’Abbaye Saint-Cosme-et-Saint-Damien d'Agali à Tolède.
La Prière de St Ildephonse « Ô douce Vierge, Illuminatrice des cœurs, guérissez mon aveuglement » :
« Ô douce Vierge, Illuminatrice des cœurs, guérissez mon aveuglement, illuminez ma foi, fortifiez mon espérance, allumez en moi la charité. Comme l'aurore brillante, Vous avez précédé la course du Soleil éternel, Vous éclairez le monde de la lumière de la grâce, Vous illustrez l’Église par l'éclat de Vos vertus. Ô glorieuse Souveraine, Vous êtes Celle dont parle l’Écriture en ces termes : Dieu dit : « que la lumière soit », et la lumière fut. Ô Lumière pure, Lumière ravissante, Lumière illuminant le ciel, éclairant le ciel, faisant trembler l'enfer ! Lumière ramenant les égarés, fortifiant ceux qui languissent, réjouissant les Anges et tous les saints de la Cour céleste ! Ô Lumière révélant les Mystères, découvrant les choses cachées, dissipant les ténèbres ! Faites-nous voir nos souillures ; relevez nos ruines, dissipez nos ténèbres, guérissez les malades, éclairez les pécheurs dans la voie de la pénitence ».
Ainsi soit-il.
Saint Ildefonse de Tolède (606-667) – « Sermon 17 pour le Couronnement de la Bienheureuse Vierge Marie »
Voir également de saint Ildefonse de Tolède : - les liens sont conservés: pointer sur... -
La Prière de saint Ildefonse de Tolède « Vierge Mère de Dieu, fais-moi aimer la Gloire de Ta vertu »
La Prière de saint Ildefonse « Ô Bienheureuse Mère de mon Sauveur, que je Vous aime tant que je pourrai Vous aimer »
La Prière de saint Ildefonse de Tolède « Salut Marie, toute belle et vénérable à qui nul ne fut semblable »
La Prière de saint Ildefonse « Ô Vierge Sainte, que de cet Esprit qui T’a fait engendrer Jésus je reçoive moi-même Jésus »
La Prière de saint Ildefonse « Ô douce Vierge, Illuminatrice des cœurs, guérissez mon aveuglement »
La Prière de saint Ildefonse de Tolède « Ô Notre Dame, obtenez-moi l'Esprit de mon Rédempteur »
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Parce que le nom d'Ildefonse est d'origine germanique,
on pense qu'il appartenait à une noble famille gothique, installée à Tolède.
C'est dans cette ville qu'il naquit au début du 7e siècle et que, jeune encore,
il entra au monastère d'Agali, situé dans ses faubourgs.
Il produisit une activité littéraire considérable; il y devint Abbé,
et comme tel prit part aux VIIIe (653) et IXe (655) conciles de Tolède.
Le 8e, par exemple concerne:
la discipline ecclésiastique, les affaires de l'État et le gouvernement,
en déclarant que l'élection du roi serait effectuée par les évêques
et les grands du royaume, et que le roi serait un défenseur de la foi catholique contre les hérétiques et les juifs.
En 657, il fut élu au siège métropolitain de Tolède, où il montra son zèle surtout par des écrits.
Il mourut le 23 janvier 667 et fut enseveli dans l'église Sainte-Léocadie.
Une grande partie des écrits d'Ildefonse sont perdus et ne sont connus que par leur titre.
Ceux qui restent nous montre ce saint personnage comme un directeur d'âmes,
excitant ses lecteurs à la dévotion et exposant
avec une chaleur communicative des idées fidèles à l'attachement de la tradition patristique.
Il jouit en Espagne d'une popularité prodigieuse.
Le traité De la connaissance du baptême présente le catéchuménat et la liturgie du baptême
au 7e siècle. Le Progrès du désert spirituel décrit selon la tradition patristique la montée de l'âme,
en l'assimilant à la marche du peuple hébreu vers la Terre promise.
Le traité Sur la virginité de Marie se reprend les idées développées par saint Jérôme,
et sa ferveur personnelle lui a valu une large influence dans le développement de la théologie mariale.
---
À suivre éventuellement.
Dernière édition par Bryand le Lun 23 Jan 2023 - 9:09, édité 2 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de janvier -
24 janvier – (mémoire)-
saint François de Sales
né 1567 21 août - 1622 28 décembre Lyon, France-
au château de Sales (près de Thorens-Glières)
Duché de Savoie-
Thorens-Glières est une ancienne commune française
située dans le département de la Haute-Savoie,
en région Auvergne-Rhône-Alpes, près de la frontière suisse;
(château de Sales )à 60 kilomètres de Genève.
-lectures : –Deutéronome 6: 3-9; Matthieu 11: 25-30 -
-au bréviaire : - - ---- - -De l'introduction à la vie dévote par saint François de Sales. -
----
Issu d'une grande famille savoyarde, François de Sales
fit de solides études classiques,
comme son père le souhaitait, pensait-il, pour lui, en vue une carrière mondaine florissante dans la Magistrature.
Il devint prêtre, puis évêque de Genève.
Ayant hérité d'abord d'un tempérament brusque, il cultivera la douceur
au point que c'est cette qualité principalement que la postérité a retenue de sa personnalité.
C'est d'ailleurs pour cette raison que l'évangile choisi pour sa fête
est celui où Jésus se dévoile doux et humble de cœur.
Dans ses écrits, François de Sales ne cesse d'insister sur la douceur :
il faut être doux avec le prochain pour l'amener au Christ.
''On prend plus de mouches avec une cuillérée de miel qu'avec cent barils de vinaigre.''
Il ajoutait qu'il faut exercer également cette douceur envers soi-même.
Apôtre du Chablais, il travailla à faire revenir cette région à la foi catholique
par sa prédication et sa charité.
-vidéo VODEUS
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https://vodeus.tv/video/saint-francois-de-sales-le-docteur-de-lamour-1753#
Il n'hésita pas à engager le dialogue avec l'un des principaux responsables calvinistes, Théodore de Bèze.
Tout grand seigneur qu'il était par sa naissance, il savait aussi se faire proche des plus petits.
Il disait ''Monsieur'' à tout le monde,
ce qui ne devait pas être si fréquent à son époque.
''Cependant, précisait-il, je ne le dis pas à mes laquais, car ils croiraient que je me moque d'eux.''
Directeur 'spirituel très apprécié, il croyait fermement
que la perfection évangélique n'est pas réservée aux seuls habitants des cloîtres.
Ses œuvres les plus célèbres,
l'Introduction à la vie dévote
et le Traité de l'amour de Dieu,
ont été écrits pour des laïcs.
-Introduction à la vie dévote:
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/francoisdesales/viedevote/index.htm
-Traité de l'amour de Dieu
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/francoisdesales/amourdedieu/index.htm
La douceur de sa spiritualité ne doit pas tromper ; il est exigeant.
Dans un style différent, François de Sales n'enseigne pas autre chose
que des auteurs spirituels d'un abord plus austère.
On ne va pas à Dieu sans une purification coûteuse du cœur.
Son amitié avec sainte Jeanne-Françoise de Chantal est célèbre. -née 1572- 1641 fête 12 décembre-
Ils fondèrent ensemble l'ordre de la Visitation.
Là comme en d'autres domaines se manifeste sa ''modernité''.
François de Sales voulait des religieuses en pleinement présente au monde,
et non l'ordre cloîtré qui lui fut d'abord imposé.
C'est Vincent de Paul, -né 1581-1660 fête 27 septembre-
qui réalisera ce projet quelques années plus tard avec les Filles de la Charité.
Considéré comme l'un des meilleurs écrivains de langue française,
François de Sales est le patron des publicistes chrétiens.
---
À suivre
24 janvier – (mémoire)-
saint François de Sales
né 1567 21 août - 1622 28 décembre Lyon, France-
au château de Sales (près de Thorens-Glières)
Duché de Savoie-
Thorens-Glières est une ancienne commune française
située dans le département de la Haute-Savoie,
en région Auvergne-Rhône-Alpes, près de la frontière suisse;
(château de Sales )à 60 kilomètres de Genève.
-lectures : –Deutéronome 6: 3-9; Matthieu 11: 25-30 -
-au bréviaire : - - ---- - -De l'introduction à la vie dévote par saint François de Sales. -
----
Issu d'une grande famille savoyarde, François de Sales
fit de solides études classiques,
comme son père le souhaitait, pensait-il, pour lui, en vue une carrière mondaine florissante dans la Magistrature.
- Aperçu de ses premières années et de ses études ...:
Son père, François, seigneur de Sales, de Boisy et de Novel,
et sa mère, Françoise, fille unique de Melchior Urbain de Sionnaz, seigneur de la Thuile
et de Vallières, appartenaient à de vieilles familles aristocratiques de Savoie.
François de Sales père occupa la prestigieuse charge de maître d'hôtel
du prince Sébastien de Luxembourg-Martigues
et servit comme officier dans l'armée du roi de France, François 1er.
Le futur saint était l'aîné de six frères et sœurs et était attendu au devoir de poursuivre les titres de son père.
À son baptême, il reçoit le prénom de « François » en l'honneur de saint François d'Assise.
Jusqu'en 1569, il est élevé comme tout enfant noble par une nourrice...
Durant six ans, il est éduqué par ses parents anticipant pour lui les meilleures professions.
Comme son père, il apprend le maniement des armes.
À dix ans, comme d'autres enfants de son âge, il reçoit sa première communion, de peu suivie de sa confirmation.
Mgr Gallois de Regard, un ami de la famille de Sales, lui confère la tonsure,
dans l'église Saint-Étienne de Clermont, le 20 septembre 1578, âgé de 11 ans.
De 1573 à 1575, il est élève au collège ducal du Plain-Château,
à La Roche-sur-Foron, puis, de 1575 à 1578, il étudie au Collège Chappuisien d'Annecy,
où il côtoie l'aristocratie savoyarde et apprend le français suppléant au patois local.
Vers 1578, il demande déjà à devenir prêtre, mais son père, qui le destine à la magistrature,
l'envoie étudier le droit Paris.
Il poursuit alors ses études au collège de Clermont
(collège jésuite, repris et remplacé aujourd'hui par le lycée Louis-le-Grand),
sous la direction de son précepteur, Jean Déage,
en compagnie de trois de ses cousins.
Il étudie la rhétorique,
mais aussi le latin, le grec, l’hébreu,
la philosophie et la théologie,
savoir indispensable aux exercices de la noblesse .
Il tire de ce séjour un grand attachement pour la France, nation souvent en conflit avec la Savoie,
mais dont il se sent proche par son site voisin, désirant apprendre la manière de vivre et la langue.
À suivre sur d'autres détails de sa jeunesse...
Il devint prêtre, puis évêque de Genève.
Ayant hérité d'abord d'un tempérament brusque, il cultivera la douceur
au point que c'est cette qualité principalement que la postérité a retenue de sa personnalité.
C'est d'ailleurs pour cette raison que l'évangile choisi pour sa fête
est celui où Jésus se dévoile doux et humble de cœur.
Dans ses écrits, François de Sales ne cesse d'insister sur la douceur :
il faut être doux avec le prochain pour l'amener au Christ.
''On prend plus de mouches avec une cuillérée de miel qu'avec cent barils de vinaigre.''
Il ajoutait qu'il faut exercer également cette douceur envers soi-même.
Apôtre du Chablais, il travailla à faire revenir cette région à la foi catholique
par sa prédication et sa charité.
-vidéo VODEUS
cliquer sur le lien
abonnement (gratuit) requis-
https://vodeus.tv/video/saint-francois-de-sales-le-docteur-de-lamour-1753#
Il n'hésita pas à engager le dialogue avec l'un des principaux responsables calvinistes, Théodore de Bèze.
Tout grand seigneur qu'il était par sa naissance, il savait aussi se faire proche des plus petits.
Il disait ''Monsieur'' à tout le monde,
ce qui ne devait pas être si fréquent à son époque.
''Cependant, précisait-il, je ne le dis pas à mes laquais, car ils croiraient que je me moque d'eux.''
Directeur 'spirituel très apprécié, il croyait fermement
que la perfection évangélique n'est pas réservée aux seuls habitants des cloîtres.
Ses œuvres les plus célèbres,
l'Introduction à la vie dévote
et le Traité de l'amour de Dieu,
ont été écrits pour des laïcs.
-Introduction à la vie dévote:
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/francoisdesales/viedevote/index.htm
-Traité de l'amour de Dieu
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/francoisdesales/amourdedieu/index.htm
La douceur de sa spiritualité ne doit pas tromper ; il est exigeant.
Dans un style différent, François de Sales n'enseigne pas autre chose
que des auteurs spirituels d'un abord plus austère.
On ne va pas à Dieu sans une purification coûteuse du cœur.
Son amitié avec sainte Jeanne-Françoise de Chantal est célèbre. -née 1572- 1641 fête 12 décembre-
Ils fondèrent ensemble l'ordre de la Visitation.
Là comme en d'autres domaines se manifeste sa ''modernité''.
François de Sales voulait des religieuses en pleinement présente au monde,
et non l'ordre cloîtré qui lui fut d'abord imposé.
C'est Vincent de Paul, -né 1581-1660 fête 27 septembre-
qui réalisera ce projet quelques années plus tard avec les Filles de la Charité.
Considéré comme l'un des meilleurs écrivains de langue française,
François de Sales est le patron des publicistes chrétiens.
---
À suivre
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de janvier -
25 janvier – (fête)-
Conversion de saint Paul
né - v 67 à Rome, Italie-
----
---------
- Actes 22 : 3-16 (ou au choix Actes 9 : 1-12) ; Marc 16 : 15-18 -
/ Psaume 116 : 1, 2 (116 / 117)) R/ Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile. ou : Alléluia. /
/ Marc 16 : 15-18 ‘’Allez dans le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle. ’’ -
-----.
-antienne d’ouverture -2 Timothée 1 : 12; 4 : 8 : ''Je sais à qui j'ai fait confiance;
et je suis sûr que le Seigneur, le juste Juge,
me donnera la récompense, au jour de sa Venue.''
- Saint Paul a été choisi par le Seigneur afin d’être ‘’pour lui,
devant tous les hommes,
le témoin de ce qu’il a vu et entendu’’ (L 1a).
Dieu est le Dieu, le même de toute éternité qui choisit et met chacun à la place qu'il désire comme il l'entend:
AINSI Paul est Apôtre de Jésus Christ,
qui a reçu personnellement la mission confiée par Jésus, uni aux Onze après sa résurrection :
‘’Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création’’ (L 2).
-psaume 97 : 1, 2-3ab, 3cd-4, 5-6 (97 (98),) R/ Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles. (97 : 1ab)
Marc 16 : 15-18 ‘’Allez dans le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle.
’-antienne de la communion –Galates 2 : 20 ‘’Je vis dans la foi au Fils de Dieu
qui m’a aimé et qui s’est livré pour moi.’’
-bréviaire - De la lettre aux Galates 1 : 11-24. Paul le Juif devient apôtre du Christ.
- ---- -- Homélie de saint Jean Chrysostome à la louange de Paul. Amour de Paul pour le Christ.. .
-Actes 22 : 3-16 Saint Paul raconte sa conversion.
« En ces jours-là, Paul dit au peuple :
‘’Je suis Juif, né à Tarse en Cilicie, mais élevé ici dans cette ville,
où, à l’école de Gamaliel, j’ai reçu une éducation strictement conforme à la Loi de nos pères ;
j’avais pour Dieu une ardeur jalouse, comme vous tous aujourd’hui.
J’ai persécuté à mort ceux qui suivent le Chemin du Seigneur Jésus ;
j’arrêtais hommes et femmes, et les jetais en prison ;
le grand prêtre et tout le collège des anciens
peuvent en témoigner.
Ces derniers m’avaient donné des lettres pour nos frères de Damas où je me rendais :
je devais ramener à Jérusalem, ceux de là-bas, enchaînés, pour qu’ils subissent leur châtiment.
Donc, comme j’étais en route et que j’approchais de Damas,
soudain vers midi, une grande lumière venant du ciel m’enveloppa de sa clarté.
Je tombai sur le sol, et j’entendis une voix me dire :
‘ Saul, Saul, pourquoi me persécuter ?’
cliquer pour voir
https://vodeus.tv/video/paul-un-aventurier-de-la-foi-18-le-chemin-de-damas-1378
Et moi je répondis : ‘Qui es-tu, Seigneur ?
– Je suis Jésus le Nazaréen, celui que tu persécutes.’
Ceux qui étaient avec moi virent la lumière, mais n’entendirent pas la voix de celui qui me parlait.
Alors je dis :
‘Que dois-je faire, Seigneur ?’
Le Seigneur me répondit :
‘Relève-toi, va jusqu’à Damas, et là on te dira tout ce qu’il t’est prescrit de faire.’
Comme je n’y voyais plus rien, à cause de l’éclat de cette lumière,
je me rendis à Damas, conduit par la main de mes compagnons.
Or, Ananie, un homme religieux selon la Loi,
à qui tous les Juifs résidant là rendaient un bon témoignage,
vint se placer près de moi et me dit :
‘Saul, mon frère, retrouve la vue.’
Et moi, au même instant, je retrouvai la vue, et je le vis.
Il me dit encore :
‘Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître sa volonté,
à voir celui qui est le Juste et à entendre la voix qui sort de sa bouche.
Car tu seras pour lui, devant tous les hommes,
le témoin de ce que tu as vu et entendu.
Et maintenant, pourquoi tarder ?
Lève-toi et reçois le baptême, sois lavé de tes péchés en invoquant son nom.’ . »
-OU au choix : -Actes 9 : 1-22 ‘’On te dira ce que tu dois faire’’.
« En ces jours-là, Saul était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur.
Il alla trouver le grand prêtre et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas,
afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes qui suivaient le Chemin du Seigneur,
il les amène enchaînés à Jérusalem.
Comme il était en route et approchait de Damas, soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté.
Il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait : ''Saul, Saul, pourquoi me persécuter ?''
Il demanda : ''Qui es-tu, Seigneur ?''
La voix répondit : ''Je suis Jésus, celui que tu persécutes.
Relève-toi et entre dans la ville : on te dira ce que tu dois faire.''
Ses compagnons de route s’étaient arrêtés, muets de stupeur :
ils entendaient la voix, mais ils ne voyaient personne.
Saul se releva de terre et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien.
Ils le prirent par la main pour le faire entrer à Damas.
Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans manger ni boire.
Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie.
Dans une vision, le Seigneur lui dit : ''Ananie !''
Il répondit : ''Me voici, Seigneur.''
Le Seigneur reprit : ''Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude :
tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul.
Il est en prière, et il a eu cette vision :
un homme, du nom d’Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue.''
Ananie répondit : ''Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme,
et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem.
Il est ici, après avoir reçu de la part des grands prêtres
le pouvoir d’enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom.''
Mais le Seigneur lui dit :
''Va ! car cet homme est l’instrument que j’ai choisi
pour faire parvenir mon nom auprès des nations,
des rois et des fils d’Israël.
Et moi, je lui montrerai tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom.''
Ananie partit donc et entra dans la maison.
LIRE la vidéo Vodeus
abonnement (gratuit) requis pour visionner sur vodeus...
https://vodeus.tv/video/portrait-de-paul-le-persecuteur-converti-1714
Il imposa les mains à Saul, en disant :
''Saul, mon frère, celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur,
c’est Jésus qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais.
Ainsi, tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli d’Esprit Saint.''
Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles,
et il retrouva la vue.
Il se leva, puis il fut baptisé.
Alors il prit de la nourriture et les forces lui revinrent.
Il passa quelques jours à Damas avec les disciples et, sans plus attendre,
il proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu.
Tous ceux qui écoutaient étaient stupéfaits et disaient :
''N’est-ce pas lui qui, à Jérusalem, s’acharnait contre ceux qui invoquent ce nom-là,
et n’est-il pas venu ici afin de les ramener enchaînés chez les grands prêtres ?''
Mais Saul, avec une force de plus en plus grande,
réfutait les Juifs qui habitaient Damas, en démontrant que Jésus est le Christ. »
--------
Film-La-Bible-Paul-de-Tarse-1/2 et 2/2:
1/2 -durée 1h24
2/2 -durée 1h32
25 janvier – (fête)-
Conversion de saint Paul
né - v 67 à Rome, Italie-
----
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- Actes 22 : 3-16 (ou au choix Actes 9 : 1-12) ; Marc 16 : 15-18 -
/ Psaume 116 : 1, 2 (116 / 117)) R/ Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile. ou : Alléluia. /
/ Marc 16 : 15-18 ‘’Allez dans le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle. ’’ -
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-antienne d’ouverture -2 Timothée 1 : 12; 4 : 8 : ''Je sais à qui j'ai fait confiance;
et je suis sûr que le Seigneur, le juste Juge,
me donnera la récompense, au jour de sa Venue.''
- Saint Paul a été choisi par le Seigneur afin d’être ‘’pour lui,
devant tous les hommes,
le témoin de ce qu’il a vu et entendu’’ (L 1a).
Dieu est le Dieu, le même de toute éternité qui choisit et met chacun à la place qu'il désire comme il l'entend:
AINSI Paul est Apôtre de Jésus Christ,
qui a reçu personnellement la mission confiée par Jésus, uni aux Onze après sa résurrection :
‘’Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création’’ (L 2).
-psaume 97 : 1, 2-3ab, 3cd-4, 5-6 (97 (98),) R/ Chantez au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles. (97 : 1ab)
Marc 16 : 15-18 ‘’Allez dans le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle.
’-antienne de la communion –Galates 2 : 20 ‘’Je vis dans la foi au Fils de Dieu
qui m’a aimé et qui s’est livré pour moi.’’
-bréviaire - De la lettre aux Galates 1 : 11-24. Paul le Juif devient apôtre du Christ.
- ---- -- Homélie de saint Jean Chrysostome à la louange de Paul. Amour de Paul pour le Christ.. .
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_____________________________________-Actes 22 : 3-16 Saint Paul raconte sa conversion.
« En ces jours-là, Paul dit au peuple :
‘’Je suis Juif, né à Tarse en Cilicie, mais élevé ici dans cette ville,
où, à l’école de Gamaliel, j’ai reçu une éducation strictement conforme à la Loi de nos pères ;
j’avais pour Dieu une ardeur jalouse, comme vous tous aujourd’hui.
J’ai persécuté à mort ceux qui suivent le Chemin du Seigneur Jésus ;
j’arrêtais hommes et femmes, et les jetais en prison ;
le grand prêtre et tout le collège des anciens
peuvent en témoigner.
Ces derniers m’avaient donné des lettres pour nos frères de Damas où je me rendais :
je devais ramener à Jérusalem, ceux de là-bas, enchaînés, pour qu’ils subissent leur châtiment.
Donc, comme j’étais en route et que j’approchais de Damas,
soudain vers midi, une grande lumière venant du ciel m’enveloppa de sa clarté.
Je tombai sur le sol, et j’entendis une voix me dire :
‘ Saul, Saul, pourquoi me persécuter ?’
cliquer pour voir
https://vodeus.tv/video/paul-un-aventurier-de-la-foi-18-le-chemin-de-damas-1378
Et moi je répondis : ‘Qui es-tu, Seigneur ?
– Je suis Jésus le Nazaréen, celui que tu persécutes.’
Ceux qui étaient avec moi virent la lumière, mais n’entendirent pas la voix de celui qui me parlait.
Alors je dis :
‘Que dois-je faire, Seigneur ?’
Le Seigneur me répondit :
‘Relève-toi, va jusqu’à Damas, et là on te dira tout ce qu’il t’est prescrit de faire.’
Comme je n’y voyais plus rien, à cause de l’éclat de cette lumière,
je me rendis à Damas, conduit par la main de mes compagnons.
Or, Ananie, un homme religieux selon la Loi,
à qui tous les Juifs résidant là rendaient un bon témoignage,
vint se placer près de moi et me dit :
‘Saul, mon frère, retrouve la vue.’
Et moi, au même instant, je retrouvai la vue, et je le vis.
Il me dit encore :
‘Le Dieu de nos pères t’a destiné à connaître sa volonté,
à voir celui qui est le Juste et à entendre la voix qui sort de sa bouche.
Car tu seras pour lui, devant tous les hommes,
le témoin de ce que tu as vu et entendu.
Et maintenant, pourquoi tarder ?
Lève-toi et reçois le baptême, sois lavé de tes péchés en invoquant son nom.’ . »
-OU au choix : -Actes 9 : 1-22 ‘’On te dira ce que tu dois faire’’.
« En ces jours-là, Saul était toujours animé d’une rage meurtrière contre les disciples du Seigneur.
Il alla trouver le grand prêtre et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas,
afin que, s’il trouvait des hommes et des femmes qui suivaient le Chemin du Seigneur,
il les amène enchaînés à Jérusalem.
Comme il était en route et approchait de Damas, soudain une lumière venant du ciel l’enveloppa de sa clarté.
Il fut précipité à terre ; il entendit une voix qui lui disait : ''Saul, Saul, pourquoi me persécuter ?''
Il demanda : ''Qui es-tu, Seigneur ?''
La voix répondit : ''Je suis Jésus, celui que tu persécutes.
Relève-toi et entre dans la ville : on te dira ce que tu dois faire.''
Ses compagnons de route s’étaient arrêtés, muets de stupeur :
ils entendaient la voix, mais ils ne voyaient personne.
Saul se releva de terre et, bien qu’il eût les yeux ouverts, il ne voyait rien.
Ils le prirent par la main pour le faire entrer à Damas.
Pendant trois jours, il fut privé de la vue et il resta sans manger ni boire.
Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie.
Dans une vision, le Seigneur lui dit : ''Ananie !''
Il répondit : ''Me voici, Seigneur.''
Le Seigneur reprit : ''Lève-toi, va dans la rue appelée rue Droite, chez Jude :
tu demanderas un homme de Tarse nommé Saul.
Il est en prière, et il a eu cette vision :
un homme, du nom d’Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue.''
Ananie répondit : ''Seigneur, j’ai beaucoup entendu parler de cet homme,
et de tout le mal qu’il a fait subir à tes fidèles à Jérusalem.
Il est ici, après avoir reçu de la part des grands prêtres
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Mais le Seigneur lui dit :
''Va ! car cet homme est l’instrument que j’ai choisi
pour faire parvenir mon nom auprès des nations,
des rois et des fils d’Israël.
Et moi, je lui montrerai tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom.''
Ananie partit donc et entra dans la maison.
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''Saul, mon frère, celui qui m’a envoyé, c’est le Seigneur,
c’est Jésus qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais.
Ainsi, tu vas retrouver la vue, et tu seras rempli d’Esprit Saint.''
Aussitôt tombèrent de ses yeux comme des écailles,
et il retrouva la vue.
Il se leva, puis il fut baptisé.
Alors il prit de la nourriture et les forces lui revinrent.
Il passa quelques jours à Damas avec les disciples et, sans plus attendre,
il proclamait Jésus dans les synagogues, affirmant que celui-ci est le Fils de Dieu.
Tous ceux qui écoutaient étaient stupéfaits et disaient :
''N’est-ce pas lui qui, à Jérusalem, s’acharnait contre ceux qui invoquent ce nom-là,
et n’est-il pas venu ici afin de les ramener enchaînés chez les grands prêtres ?''
Mais Saul, avec une force de plus en plus grande,
réfutait les Juifs qui habitaient Damas, en démontrant que Jésus est le Christ. »
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Film-La-Bible-Paul-de-Tarse-1/2 et 2/2:
1/2 -durée 1h24
2/2 -durée 1h32
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Bryand- Vénérable
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Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
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Province:
Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de janvier -
26 janvier –
saint Timothée et saint Tite (mémoire)-
( - - v - - )
---------
- 2 Timothée 1 : 1-8; Luc 22 : 24-30 -
-au bréviaire - ---- -- - Homélie de saint Jean Chrysostome à la louange de Paul.
-----.
-voir l'an passé
https://francechretienne.forumactif.com/t691p100-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#23102
26 janvier –
saint Timothée et saint Tite (mémoire)-
( - - v - - )
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- 2 Timothée 1 : 1-8; Luc 22 : 24-30 -
-au bréviaire - ---- -- - Homélie de saint Jean Chrysostome à la louange de Paul.
-----.
-voir l'an passé
https://francechretienne.forumactif.com/t691p100-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#23102
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de janvier -
27 janvier –
sainte Angèle Merici (commémoraison)-
née 1474 21 mars- 1540 27 janvier
“Faites toute chose avec patience et charité”, conseillait la fondatrice de la Compagnie de Sainte-Ursule,
un institut religieux qui fut à l’origine de la congrégation enseignante des Ursulines.
- lectures: - 1 Pierre 4 : 7-11; Marc 9 : 34-37-
---- -- --Testament spirituel de sainte Angèle.–
---.
« Prudence et charité » (P 1) sont les deux vertus de sainte Angèle Merici
que nous demandons au Seigneur de pouvoir imiter.
Elles résument bien le portrait spirituel
de l'incomparable éducatrice que fut la fondatrice des Ursulines.
---------
voir complément sur le poste de l'an passé
https://francechretienne.forumactif.com/t691p100-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#23113
--------
27 janvier –
sainte Angèle Merici (commémoraison)-
née 1474 21 mars- 1540 27 janvier
“Faites toute chose avec patience et charité”, conseillait la fondatrice de la Compagnie de Sainte-Ursule,
un institut religieux qui fut à l’origine de la congrégation enseignante des Ursulines.
- lectures: - 1 Pierre 4 : 7-11; Marc 9 : 34-37-
---- -- --Testament spirituel de sainte Angèle.–
---.
« Prudence et charité » (P 1) sont les deux vertus de sainte Angèle Merici
que nous demandons au Seigneur de pouvoir imiter.
Elles résument bien le portrait spirituel
de l'incomparable éducatrice que fut la fondatrice des Ursulines.
---------
voir complément sur le poste de l'an passé
https://francechretienne.forumactif.com/t691p100-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#23113
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de janvier -
28 janvier –
saint Thomas d'Aquin (mémoire)-
( né 1225- 1274 7 mars )
--------- Docteur de l'Église
- Lectures - Sagesse 7 : 7-16 Les trésors de la sagesse; psaume 18 : 8, 9. 10, 11
R/ Les décisions du Seigneur sont loyales et pleinement justes;
Matthieu 23 : 8-12; -
- Conférence de saint Thomas d’Aquin à ses étudiants sur le credo.
----------------------------------------
- --- Conférence de saint Thomas d’Aquin à ses étudiants sur le credo
« Quelle nécessité y avait-il à ce que le Fils de Dieu souffrît pour nous ?
Une grande nécessité, que l'on peut résumer en deux points :
nécessité de remède à l'égard de nos péchés,
nécessité d'exemple pour notre conduite.
Pour ce qui est du remède contre tous les maux que nous inflige le péché,
nous trouvons un remède grâce à la passion du Christ. ~
Mais son utilité n'est pas moindre à l'égard de l'exemple.
Car la passion du Christ nous fournit un modèle valable pour toute notre vie.
En effet, celui qui veut mener la vie parfaite n'a rien d'autre à faire
qu'à mépriser ce que le Christ a méprisé sur la croix et à désirer ce que le Christ a désiré.
Car aucun exemple de vertu n'est absent de la croix.
Si tu cherches un exemple de charité : Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
C'est ce que le Christ a fait sur la croix. Et par conséquent, s'il a donné sa vie pour nous,
il ne doit pas être trop dur de supporter n'importe quel mal pour lui. ~
Si tu cherches la patience, c'est sur la croix qu'on la trouve au maximum.
En effet la patience est grande pour deux motifs :
ou bien lorsqu'on souffre patiemment de grands maux,
ou bien lorsqu'on souffre des maux qu'on aurait pu éviter, et que l'on n'évite pas.
Or le Christ a souffert de grands maux sur la croix, et avec patience,
puisque couvert d'insultes il ne menaçait pas ; comme une brebis conduite à l'abattoir, il n'ouvrait pas la bouche. ~
Elle est donc grande, la patience du Christ sur la croix :
Par la patience, courons au combat qui nous est proposé, les yeux fixés sur Jésus,
qui est à l'origine et au terme de la foi.
Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré, sans avoir de honte, l'humiliation de la croix.
Si tu cherches un exemple d'humilité, regarde le crucifié. Car un Dieu a voulu être jugé sous Ponce Pilate, et mourir. ~
Si tu cherches un exemple d'obéissance, tu n'as qu'à suivre celui qui s'est fait obéissant au Père jusqu'à la mort : De même que la faute commise par un seul, c'est-à-dire Adam, a rendu tous les hommes pécheurs, de même tous deviendront justes par l'obéissance d'un seul.
Si tu cherches un exemple de mépris pour les biens terrestres,
tu n'as qu'à suivre celui qui est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs,
en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance ;
sur la croix, il est nu, tourné en dérision, couvert de crachats, frappé,
couronné d'épines, enfin abreuvé de fiel et de vinaigre.
Ne sois donc pas attaché aux vêtements et aux richesses, car ils se sont partagé mes habits ;
ni aux honneurs, car j'ai subi les moqueries et les coups ;
ni aux dignités car, tressant une couronne d'épines, ils l'ont enfoncée sur ma tête ;
ni aux plaisirs car, dans ma soif, ils m'ont abreuvé de vinaigre. »
______________________
complément voir l'an passé
https://francechretienne.forumactif.com/t691p100-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#23119
28 janvier –
saint Thomas d'Aquin (mémoire)-
( né 1225- 1274 7 mars )
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R/ Les décisions du Seigneur sont loyales et pleinement justes;
Matthieu 23 : 8-12; -
- Conférence de saint Thomas d’Aquin à ses étudiants sur le credo.
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- --- Conférence de saint Thomas d’Aquin à ses étudiants sur le credo
« Quelle nécessité y avait-il à ce que le Fils de Dieu souffrît pour nous ?
Une grande nécessité, que l'on peut résumer en deux points :
nécessité de remède à l'égard de nos péchés,
nécessité d'exemple pour notre conduite.
Pour ce qui est du remède contre tous les maux que nous inflige le péché,
nous trouvons un remède grâce à la passion du Christ. ~
Mais son utilité n'est pas moindre à l'égard de l'exemple.
Car la passion du Christ nous fournit un modèle valable pour toute notre vie.
En effet, celui qui veut mener la vie parfaite n'a rien d'autre à faire
qu'à mépriser ce que le Christ a méprisé sur la croix et à désirer ce que le Christ a désiré.
Car aucun exemple de vertu n'est absent de la croix.
Si tu cherches un exemple de charité : Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
C'est ce que le Christ a fait sur la croix. Et par conséquent, s'il a donné sa vie pour nous,
il ne doit pas être trop dur de supporter n'importe quel mal pour lui. ~
Si tu cherches la patience, c'est sur la croix qu'on la trouve au maximum.
En effet la patience est grande pour deux motifs :
ou bien lorsqu'on souffre patiemment de grands maux,
ou bien lorsqu'on souffre des maux qu'on aurait pu éviter, et que l'on n'évite pas.
Or le Christ a souffert de grands maux sur la croix, et avec patience,
puisque couvert d'insultes il ne menaçait pas ; comme une brebis conduite à l'abattoir, il n'ouvrait pas la bouche. ~
Elle est donc grande, la patience du Christ sur la croix :
Par la patience, courons au combat qui nous est proposé, les yeux fixés sur Jésus,
qui est à l'origine et au terme de la foi.
Renonçant à la joie qui lui était proposée, il a enduré, sans avoir de honte, l'humiliation de la croix.
Si tu cherches un exemple d'humilité, regarde le crucifié. Car un Dieu a voulu être jugé sous Ponce Pilate, et mourir. ~
Si tu cherches un exemple d'obéissance, tu n'as qu'à suivre celui qui s'est fait obéissant au Père jusqu'à la mort : De même que la faute commise par un seul, c'est-à-dire Adam, a rendu tous les hommes pécheurs, de même tous deviendront justes par l'obéissance d'un seul.
Si tu cherches un exemple de mépris pour les biens terrestres,
tu n'as qu'à suivre celui qui est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs,
en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance ;
sur la croix, il est nu, tourné en dérision, couvert de crachats, frappé,
couronné d'épines, enfin abreuvé de fiel et de vinaigre.
Ne sois donc pas attaché aux vêtements et aux richesses, car ils se sont partagé mes habits ;
ni aux honneurs, car j'ai subi les moqueries et les coups ;
ni aux dignités car, tressant une couronne d'épines, ils l'ont enfoncée sur ma tête ;
ni aux plaisirs car, dans ma soif, ils m'ont abreuvé de vinaigre. »
______________________
complément voir l'an passé
https://francechretienne.forumactif.com/t691p100-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#23119
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de janvier -
31 janvier –
saint Jean Bosco (mémoire)-
ou Don Bosco
né 1815 16 août - 1888 31 janvier
---------
- Lectures – Philippiens 4 : 4-9; Marc 10 : 13-16 -
-- - Lettre de saint Jean Bosco à ses confrères-
------
Jean Bosco, né en 1815,
Saint Jean Bosco, ou Don Bosco, né Giovanni Melchior Bosco
à Castelnuovo d'Asti (village de la principauté du Piémont faisant alors partie du Royaume de Sardaigne),
à Turin -à 28 kilomètres à l'ouest de Castelnuovo- (Italie) .
Il a voué sa vie à l'éducation des enfants issus de milieux défavorisés;
L'Église catholique l'a canonisé en 1934, sous le nom de saint Jean Bosco.
------
-- - Lettre de saint Jean Bosco à ses confrères-
« Avant tout, si nous voulons nous montrer les amis du vrai bien de nos élèves
et les amener à faire leur devoir, nous ne devons jamais oublier
que nous représentons les parents de cette chère jeunesse
qui fut toujours le tendre sujet de mes occupations,
de mes études,
de mon ministère sacerdotal,
et de notre congrégation salésienne.
Que de fois, mes chers fils, dans ma longue carrière, j'ai dû me persuader de cette grande vérité :
il est toujours plus facile de s'irriter que de patienter,
de menacer un enfant, que de le persuader !
Je dirai même qu'il est plus facile, pour notre impatience et pour notre orgueil,
de châtier les récalcitrants que de les corriger, en les supportant avec fermeté et douceur.
Je vous recommande la charité que saint Paul employait
envers les nouveaux convertis à la religion du Seigneur,
et qui le faisait souvent pleurer et supplier quand il les voyait peu dociles et répondant mal à son zèle.
Écartez tout ce qui pourrait faire croire qu'on agit sous l'effet de la passion.
Il est difficile, quand on punit, de conserver le calme nécessaire
pour qu'on ne s'imagine pas que nous agissons pour
montrer notre autorité ou pour décharger notre emportement.
Considérons comme nos enfants ceux sur lesquels nous avons un pouvoir à exercer.
Mettons-nous à leur service, comme Jésus qui est venu pour obéir, non pour commander.
Redoutons ce qui pourrait nous donner l'air de vouloir dominer,
et ne les dominons que pour mieux les servir.
C'est ainsi que Jésus se comportait avec ses Apôtres,
en supportant leur ignorance, leur rudesse et même leur manque de foi.
Il traitait les pécheurs avec gentillesse et familiarité,
au point de susciter chez les uns l'étonnement,
chez d'autres le scandale,
et chez beaucoup l'espoir d'obtenir le pardon de Dieu.
C'est pourquoi il nous a dit d'apprendre de lui à être doux et humbles de cœur.
Puisqu'ils sont nos enfants, éloignons toute colère, quand nous devons corriger leurs manquements,
ou du moins modérons-la pour qu'elle semble tout à fait étouffée.
Pas d'agitation dans notre cœur,
pas de mépris dans nos regards,
pas d'injures sur nos lèvres.
Ayons de la compassion pour le présent, de l'espérance pour l'avenir :
alors vous serez de vrais pères, et vous accomplirez un véritable amendement.
Dans les cas très graves, il vaut mieux vous recommander à Dieu,
lui adresser un acte d'humilité, que de vous laisser aller à un ouragan de paroles
qui ne font que du mal à ceux qui les entendent,
et d'autre part ne procurent aucun profit à ceux qui les méritent. »
---.
voir l'an passé
suivi de la prophétie des trois blancheurs...
https://francechretienne.forumactif.com/t691p100-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#23212
31 janvier –
saint Jean Bosco (mémoire)-
ou Don Bosco
né 1815 16 août - 1888 31 janvier
---------
- Lectures – Philippiens 4 : 4-9; Marc 10 : 13-16 -
-- - Lettre de saint Jean Bosco à ses confrères-
------
Jean Bosco, né en 1815,
Saint Jean Bosco, ou Don Bosco, né Giovanni Melchior Bosco
à Castelnuovo d'Asti (village de la principauté du Piémont faisant alors partie du Royaume de Sardaigne),
à Turin -à 28 kilomètres à l'ouest de Castelnuovo- (Italie) .
Il a voué sa vie à l'éducation des enfants issus de milieux défavorisés;
L'Église catholique l'a canonisé en 1934, sous le nom de saint Jean Bosco.
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-- - Lettre de saint Jean Bosco à ses confrères-
« Avant tout, si nous voulons nous montrer les amis du vrai bien de nos élèves
et les amener à faire leur devoir, nous ne devons jamais oublier
que nous représentons les parents de cette chère jeunesse
qui fut toujours le tendre sujet de mes occupations,
de mes études,
de mon ministère sacerdotal,
et de notre congrégation salésienne.
Que de fois, mes chers fils, dans ma longue carrière, j'ai dû me persuader de cette grande vérité :
il est toujours plus facile de s'irriter que de patienter,
de menacer un enfant, que de le persuader !
Je dirai même qu'il est plus facile, pour notre impatience et pour notre orgueil,
de châtier les récalcitrants que de les corriger, en les supportant avec fermeté et douceur.
Je vous recommande la charité que saint Paul employait
envers les nouveaux convertis à la religion du Seigneur,
et qui le faisait souvent pleurer et supplier quand il les voyait peu dociles et répondant mal à son zèle.
Écartez tout ce qui pourrait faire croire qu'on agit sous l'effet de la passion.
Il est difficile, quand on punit, de conserver le calme nécessaire
pour qu'on ne s'imagine pas que nous agissons pour
montrer notre autorité ou pour décharger notre emportement.
Considérons comme nos enfants ceux sur lesquels nous avons un pouvoir à exercer.
Mettons-nous à leur service, comme Jésus qui est venu pour obéir, non pour commander.
Redoutons ce qui pourrait nous donner l'air de vouloir dominer,
et ne les dominons que pour mieux les servir.
C'est ainsi que Jésus se comportait avec ses Apôtres,
en supportant leur ignorance, leur rudesse et même leur manque de foi.
Il traitait les pécheurs avec gentillesse et familiarité,
au point de susciter chez les uns l'étonnement,
chez d'autres le scandale,
et chez beaucoup l'espoir d'obtenir le pardon de Dieu.
C'est pourquoi il nous a dit d'apprendre de lui à être doux et humbles de cœur.
Puisqu'ils sont nos enfants, éloignons toute colère, quand nous devons corriger leurs manquements,
ou du moins modérons-la pour qu'elle semble tout à fait étouffée.
Pas d'agitation dans notre cœur,
pas de mépris dans nos regards,
pas d'injures sur nos lèvres.
Ayons de la compassion pour le présent, de l'espérance pour l'avenir :
alors vous serez de vrais pères, et vous accomplirez un véritable amendement.
Dans les cas très graves, il vaut mieux vous recommander à Dieu,
lui adresser un acte d'humilité, que de vous laisser aller à un ouragan de paroles
qui ne font que du mal à ceux qui les entendent,
et d'autre part ne procurent aucun profit à ceux qui les méritent. »
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
1er février –
sainte Brigitte d'Irlande (fête locale)-
Depuis que j'ai fixé mon esprit en vous, oh mo n Dieu, je ne l'ai jamais enlevé!
née 451 à Faughart près de Dundalk - v 525 à Kil Dara (Kildare)
---------
- Lectures – -
-- - -
------
Sainte Brigitte d'Irlande ou Brigitte de Kildare (se dit en breton santez Berc'hed ou Berhet ou Perhet),
est née en 451 à Faughart près de Dundalk, dans le comté de Louth, en Irlande.
Sainte de l'Églises catholique et de l'Église orthodoxe.
Son père, roi païen (ou chef de clan) écossais et ancien druide, Dubhtach, ;
sa mère une esclave chrétienne baptisée par saint Patrick -né v 385-461, fête 17 mars - .
Son père voulut la marier mais elle voulait demeurer vierge et en fit serment devant saint Melde, disciple de saint Patrick.
Elle se construisit une cellule sous un gros chêne (ou dans)
autour de laquelle plusieurs femmes se rassemblèrent et la prirent pour mère.
Elle fonda ainsi un couvent, près de Dublin pour former
une des premières communautés
de moniales anachorètes d' Irlande autour duquel se forma la ville de Kildare.
Elle adopta (vers 513) pour ce couvent la règle de saint Césaire d'Arles - né v 470-542 fête 26 août - .
Cette règle fut reprise par plusieurs couvents d'Irlande.
Ce couvent est le premier monastère double d’Europe :
il regroupait des moines et des moniales.
Ce couvent était réputé pour son feu éternel et ses travaux d'orfèvrerie.
Sainte Brigitte a été inhumée à Downpatrick avec les saints Patrick et Columcille
(saint Colomban d'Iona né 521-597 fête 9 juin)
qui sont les deux autres saints patrons de l'Irlande.
Si sa fête est célébrée le 1er février, sa translation est célébrée le 23 juillet.
Sainte Brigitte est considérée selon la tradition comme une grande guérisseuse...
-----------
sera complété
1er février –
sainte Brigitte d'Irlande (fête locale)-
Depuis que j'ai fixé mon esprit en vous, oh mo n Dieu, je ne l'ai jamais enlevé!
née 451 à Faughart près de Dundalk - v 525 à Kil Dara (Kildare)
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- Lectures – -
-- - -
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Sainte Brigitte d'Irlande ou Brigitte de Kildare (se dit en breton santez Berc'hed ou Berhet ou Perhet),
est née en 451 à Faughart près de Dundalk, dans le comté de Louth, en Irlande.
Sainte de l'Églises catholique et de l'Église orthodoxe.
Son père, roi païen (ou chef de clan) écossais et ancien druide, Dubhtach, ;
sa mère une esclave chrétienne baptisée par saint Patrick -né v 385-461, fête 17 mars - .
Son père voulut la marier mais elle voulait demeurer vierge et en fit serment devant saint Melde, disciple de saint Patrick.
Elle se construisit une cellule sous un gros chêne (ou dans)
autour de laquelle plusieurs femmes se rassemblèrent et la prirent pour mère.
Elle fonda ainsi un couvent, près de Dublin pour former
une des premières communautés
de moniales anachorètes d' Irlande autour duquel se forma la ville de Kildare.
Elle adopta (vers 513) pour ce couvent la règle de saint Césaire d'Arles - né v 470-542 fête 26 août - .
Cette règle fut reprise par plusieurs couvents d'Irlande.
Ce couvent est le premier monastère double d’Europe :
il regroupait des moines et des moniales.
Ce couvent était réputé pour son feu éternel et ses travaux d'orfèvrerie.
Sainte Brigitte a été inhumée à Downpatrick avec les saints Patrick et Columcille
(saint Colomban d'Iona né 521-597 fête 9 juin)
qui sont les deux autres saints patrons de l'Irlande.
Si sa fête est célébrée le 1er février, sa translation est célébrée le 23 juillet.
Sainte Brigitte est considérée selon la tradition comme une grande guérisseuse...
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sera complété
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
2 février –
2 février 2022 année C -
Fête de la Chandeleur,
fête de la lumière,
fête de la Purification,
toutes ces dénominations sont bonnes:
-mercredi 2 février 2022 4e semaine Ord.
-La Chandeleur
1-Malachie 3: 1-4 Le Seigneur vient dans son temple pour nous purifier.
Ou
choix de la première lecture :
1-Hébreux 2 : 14-18 « Il lui fallait se rendre en tout semblable à ses frères » (Hébreux 2: 4-18)
2-psaume 23: 7, 8, 9, 10 (Ps 23 (24),) R/ C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ;
c’est lui, le roi de gloire.
-acclamation-Luc 2 : 32 Lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à son peuple Israël. Alléluia.
3- évangile -Luc 2 : 22-40 La présentation du Seigneur au temple.
4-bréviaire Exode 13 : 1-3a, 11-16 Les premiers nés.
5-sermon de saint Sophrone de Jérusalem
pour la fête des lumières Recevoir la lumière.
- -
_____________________________________
-Malachie 3 : 1-4
Le Seigneur vient dans son temple pour nous purifier.
« Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant moi ;
et soudain viendra
dans son Temple
----------------------------------
le Seigneur que vous cherchez.
Le messager de l’Alliance que vous désirez,
le voici qui vient – dit le Seigneur de l’univers.
Qui pourra soutenir le jour de sa venue ?
Qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ?
Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs.
Il s’installera pour fondre et purifier :
il purifiera les fils de Lévi,
il les affinera comme l’or et l’argent ;
ainsi ils pourront, aux yeux du Seigneur,
présenter l’offrande en toute justice.
Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem
sera bien accueillie du Seigneur,
comme il en fut aux jours anciens,
dans les années d’autrefois. »
----- ----- ----- -------
Hébreux 2 : 14-18
'' Il lui fallait se rendre
en tout
semblable à ses frères ''
« Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair,
Jésus a partagé, lui aussi,
pareille condition :
ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance
celui qui possédait le pouvoir de la mort,
c’est-à-dire le diable, et il a rendu libres tous ceux qui,
par crainte de la mort,
passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges,
c’est la descendance d’Abraham.
Il lui fallait donc se rendre
en tout semblable à ses frères,
pour devenir un grand prêtre miséricordieux
et digne de foi
pour les relations avec Dieu,
afin d’enlever les péchés du peuple.
Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion,
il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve. »
----- ----- ----- -----
-acclamation-Luc 2 : 32 Lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à son peuple Israël. Alléluia.
3- évangile -Luc 2 : 22-40 La présentation du Seigneur au temple.
« Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse
pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem
pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur :
un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.
Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus
pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras,
et il bénit Dieu en disant :
''Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser
ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël.''
Le père et la mère de l’enfant étaient dans l’admiration de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère :
''Voici que cet enfant provoquera la chute
et le relèvement de beaucoup en Israël.
Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – :
ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre.''
Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ;
après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple,
servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même,
elle proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur,
ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait,
rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. »
... et
Oui Marie savait qui était son enfant!
Et elle conservait tout dans son cœur.
--------
5-sermon de saint Sophrone de Jérusalem
pour la fête des lumières Recevoir la lumière.
« Allons à la rencontre du Christ,
nous tous qui honorons et vénérons son mystère avec tant de ferveur,
avançons vers lui dans l'enthousiasme.
Que tous sans exception
participent à cette rencontre,
que tous sans exception
y portent leurs lumières.
Si nos cierges procurent un tel éclat, c'est d'abord pour montrer la splendeur divine de
celui qui vient,
qui fait resplendir l'univers et l'inonde d'une lumière éternelle en repoussant les ténèbres mauvaises ;
c'est aussi et surtout pour manifester avec quelle splendeur de notre âme,
nous-mêmes devons aller à la rencontre du Christ.
De même, en effet, que la Mère de Dieu, la Vierge très pure,
a porté dans ses bras la véritable lumière à la rencontre de ceux qui gisaient dans les ténèbres ;
de même nous, illuminés par ses rayons et tenant en mains une lumière visible pour tous,
hâtons-nous vers celui qui est vraiment la lumière.
C'est évident :
puisque la lumière est venue dans le monde et l'a illuminé
alors qu'il baignait dans les ténèbres,
puisque le Soleil levant qui vient d'en haut nous a visités, ce mystère est le nôtre.
C'est pour cela que nous avançons en tenant des cierges,
c'est pour cela que nous accourons en portant des lumières,
afin de signifier la lumière qui a brillé pour nous,
mais aussi afin d'évoquer la splendeur que cette lumière nous donnera.
Courons donc ensemble, allons tous à la rencontre de Dieu. ~
Cette lumière véritable, qui éclaire tout homme venant en ce monde, voici qu'elle vient.
Soyons-en tous illuminés, mes frères, soyons-en tous resplendissants.
Que nul d'entre nous ne demeure
à l'écart de cette lumière,
comme un étranger ;
que nul, alors qu'il en est inondé, ne s'obstine à rester plongé dans la nuit.
Avançons tous dans la lumière, tous ensemble, illuminés, marchons à sa rencontre,
avec le vieillard Syméon,
accueillons cette lumière glorieuse et éternelle.
Avec lui, exultons de tout notre cœur et chantons
une hymne d'action de grâce à Dieu,
Père de la lumière,
qui nous a envoyé la clarté véritable
pour chasser les ténèbres et nous rendre resplendissants.
Le salut de Dieu, qu'il a préparé à la face de tous les peuples
et qu'il a manifesté pour la gloire du nouvel Israël que nous sommes,
voilà que nous l'avons vu à notre tour, grâce au Christ ;
et nous avons été aussitôt délivrés de la nuit de l'antique péché,
comme Syméon le fut des liens de la vie présente,
en voyant le Christ.
Nous aussi, en embrassant par la foi le Christ venu de Bethléem à notre rencontre,
nous qui venions des nations païennes,
nous sommes devenus le peuple de Dieu,
car c'est le Christ qui est le salut de Dieu le Père.
Nous avons vu de nos yeux
Dieu qui s'est fait chair.
Maintenant que la présence de Dieu s'est montrée et que nous l'avons accueillie dans notre âme,
nous sommes appelés le nouvel Israël :
et nous célébrons sa venue par une fête annuelle
pour ne jamais risquer de l'oublier. »
2 février –
Présentation du Seigneur au Temple
.... 2-2-20222 février 2022 année C -
Fête de la Chandeleur,
fête de la lumière,
fête de la Purification,
toutes ces dénominations sont bonnes:
-mercredi 2 février 2022 4e semaine Ord.
-La Chandeleur
1-Malachie 3: 1-4 Le Seigneur vient dans son temple pour nous purifier.
Ou
choix de la première lecture :
1-Hébreux 2 : 14-18 « Il lui fallait se rendre en tout semblable à ses frères » (Hébreux 2: 4-18)
2-psaume 23: 7, 8, 9, 10 (Ps 23 (24),) R/ C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ;
c’est lui, le roi de gloire.
-acclamation-Luc 2 : 32 Lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à son peuple Israël. Alléluia.
3- évangile -Luc 2 : 22-40 La présentation du Seigneur au temple.
4-bréviaire Exode 13 : 1-3a, 11-16 Les premiers nés.
5-sermon de saint Sophrone de Jérusalem
pour la fête des lumières Recevoir la lumière.
- -
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-Malachie 3 : 1-4
Le Seigneur vient dans son temple pour nous purifier.
« Ainsi parle le Seigneur Dieu :
Voici que j’envoie mon messager pour qu’il prépare le chemin devant moi ;
et soudain viendra
dans son Temple
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le Seigneur que vous cherchez.
Le messager de l’Alliance que vous désirez,
le voici qui vient – dit le Seigneur de l’univers.
Qui pourra soutenir le jour de sa venue ?
Qui pourra rester debout lorsqu’il se montrera ?
Car il est pareil au feu du fondeur, pareil à la lessive des blanchisseurs.
Il s’installera pour fondre et purifier :
il purifiera les fils de Lévi,
il les affinera comme l’or et l’argent ;
ainsi ils pourront, aux yeux du Seigneur,
présenter l’offrande en toute justice.
Alors, l’offrande de Juda et de Jérusalem
sera bien accueillie du Seigneur,
comme il en fut aux jours anciens,
dans les années d’autrefois. »
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Hébreux 2 : 14-18
'' Il lui fallait se rendre
en tout
semblable à ses frères ''
« Puisque les enfants des hommes ont en commun le sang et la chair,
Jésus a partagé, lui aussi,
pareille condition :
ainsi, par sa mort, il a pu réduire à l’impuissance
celui qui possédait le pouvoir de la mort,
c’est-à-dire le diable, et il a rendu libres tous ceux qui,
par crainte de la mort,
passaient toute leur vie dans une situation d’esclaves.
Car ceux qu’il prend en charge, ce ne sont pas les anges,
c’est la descendance d’Abraham.
Il lui fallait donc se rendre
en tout semblable à ses frères,
pour devenir un grand prêtre miséricordieux
et digne de foi
pour les relations avec Dieu,
afin d’enlever les péchés du peuple.
Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion,
il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve. »
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-acclamation-Luc 2 : 32 Lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à son peuple Israël. Alléluia.
3- évangile -Luc 2 : 22-40 La présentation du Seigneur au temple.
« Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse
pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem
pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi :
Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur :
un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon.
C’était un homme juste et religieux,
qui attendait la Consolation d’Israël,
et l’Esprit Saint était sur lui.
Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort
avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur.
Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple.
Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus
pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait,
Syméon reçut l’enfant dans ses bras,
et il bénit Dieu en disant :
''Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser
ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples :
lumière qui se révèle aux nations
et donne gloire à ton peuple Israël.''
Le père et la mère de l’enfant étaient dans l’admiration de ce qui était dit de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère :
''Voici que cet enfant provoquera la chute
et le relèvement de beaucoup en Israël.
Il sera un signe de contradiction
– et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – :
ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre.''
Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ;
après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple,
servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même,
elle proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.
Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur,
ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.
L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait,
rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. »
... et
Oui Marie savait qui était son enfant!
Et elle conservait tout dans son cœur.
--------
5-sermon de saint Sophrone de Jérusalem
pour la fête des lumières Recevoir la lumière.
« Allons à la rencontre du Christ,
nous tous qui honorons et vénérons son mystère avec tant de ferveur,
avançons vers lui dans l'enthousiasme.
Que tous sans exception
participent à cette rencontre,
que tous sans exception
y portent leurs lumières.
Si nos cierges procurent un tel éclat, c'est d'abord pour montrer la splendeur divine de
celui qui vient,
qui fait resplendir l'univers et l'inonde d'une lumière éternelle en repoussant les ténèbres mauvaises ;
c'est aussi et surtout pour manifester avec quelle splendeur de notre âme,
nous-mêmes devons aller à la rencontre du Christ.
De même, en effet, que la Mère de Dieu, la Vierge très pure,
a porté dans ses bras la véritable lumière à la rencontre de ceux qui gisaient dans les ténèbres ;
de même nous, illuminés par ses rayons et tenant en mains une lumière visible pour tous,
hâtons-nous vers celui qui est vraiment la lumière.
C'est évident :
puisque la lumière est venue dans le monde et l'a illuminé
alors qu'il baignait dans les ténèbres,
puisque le Soleil levant qui vient d'en haut nous a visités, ce mystère est le nôtre.
C'est pour cela que nous avançons en tenant des cierges,
c'est pour cela que nous accourons en portant des lumières,
afin de signifier la lumière qui a brillé pour nous,
mais aussi afin d'évoquer la splendeur que cette lumière nous donnera.
Courons donc ensemble, allons tous à la rencontre de Dieu. ~
Cette lumière véritable, qui éclaire tout homme venant en ce monde, voici qu'elle vient.
Soyons-en tous illuminés, mes frères, soyons-en tous resplendissants.
Que nul d'entre nous ne demeure
à l'écart de cette lumière,
comme un étranger ;
que nul, alors qu'il en est inondé, ne s'obstine à rester plongé dans la nuit.
Avançons tous dans la lumière, tous ensemble, illuminés, marchons à sa rencontre,
avec le vieillard Syméon,
accueillons cette lumière glorieuse et éternelle.
Avec lui, exultons de tout notre cœur et chantons
une hymne d'action de grâce à Dieu,
Père de la lumière,
qui nous a envoyé la clarté véritable
pour chasser les ténèbres et nous rendre resplendissants.
Le salut de Dieu, qu'il a préparé à la face de tous les peuples
et qu'il a manifesté pour la gloire du nouvel Israël que nous sommes,
voilà que nous l'avons vu à notre tour, grâce au Christ ;
et nous avons été aussitôt délivrés de la nuit de l'antique péché,
comme Syméon le fut des liens de la vie présente,
en voyant le Christ.
Nous aussi, en embrassant par la foi le Christ venu de Bethléem à notre rencontre,
nous qui venions des nations païennes,
nous sommes devenus le peuple de Dieu,
car c'est le Christ qui est le salut de Dieu le Père.
Nous avons vu de nos yeux
Dieu qui s'est fait chair.
Maintenant que la présence de Dieu s'est montrée et que nous l'avons accueillie dans notre âme,
nous sommes appelés le nouvel Israël :
et nous célébrons sa venue par une fête annuelle
pour ne jamais risquer de l'oublier. »
Dernière édition par Bryand le Mer 2 Fév 2022 - 14:20, édité 1 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
2 février –
saint Théophane Vénard ()-
né 1829 21 novembre - 1861 2 février
Martyr au Vietnam
---------
-
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus,
aimait bien ce saint (mort peu d'années avant sa naissance 1873) dont elle avait la dévotion.
Il a joué un grand rôle dans sa vie en raison de la ''petite voie'' qu'il enseignait.
Ainsi elle se sentait proche de ce missionnaire par sa spiritualité.
Lui aussi, a suivi la ''petite voie'', même s'il ne l'a jamais formulée ainsi.
Né le 21 novembre 1829, au diocèse de Poitiers, Jean-Théophane opta vers le sacerdoce.
Le désir de la vie missionnaire mûri en lui,
et aussi celui du martyre qui, chez un être dont on nous dit l'équilibre et la gaieté,
ne pouvait être qu'inspiré par l'Esprit Saint.
Il écrira plus tard, après des épreuves :
«Du courage dans la vie ! Vive la joie quand même!»
Tout jeune, il proclama, après avoir lu les Annales de la propagation de la foi:
«Moi aussi, je veux aller au Tonkin et y être martyrisé !»
Il fut exaucé :
il entra au séminaire de la Société des Missions Étrangères de Paris
et, après son ordination sacerdotale, embarqua pour le Tonkin,
où il arriva en juillet 1854.
Ce pays de mission connaissait alors des périodes de persécution,
en dépit d'une christianisation florissante et de l'existence,
déjà, de prêtres autochtones.
Après des périodes de calme relatif, la persécution reprenait.
Des collèges dirigés par les Pères furent détruits.
Commença alors pour les missionnaires la vie des ''catacombes''.
Théophane et ses compagnons continuèrent néanmoins leur travail apostolique.
Le 30 novembre 1860, après huit années d'apostolat presque toujours clandestin,
le Père Théophane fut arrêté.
Enfermé dans une cage et conduit à Hanoï,
il fut traduit devant un tribunal.
On lui proposa la vie sauve s'il foulait aux pieds un crucifix en signe d'abjuration.
Devant son refus, on le condamna à mort.
La sentence ne fut exécutée que plusieurs mois plus tard.
Durant ce temps il resta détenu dans sa cage.
Il y écrivit des lettres à sa famille.
Dans l'une d'elles il s'exprima ainsi :
''Nous sommes tous des fleurs plantées sur cette terre,
et que Dieu cueille en son temps, un peu plus tôt, un peu plus tard.
Autre est la rose empourprée,
autre est le lys virginal,
autre l'humble violette.»
Théophane fut décapité le 2 février 1861,
sur les bords du fleuve Rouge.
Il mourut en chantant le Magnificat.
---
2 février –
saint Théophane Vénard ()-
né 1829 21 novembre - 1861 2 février
Martyr au Vietnam
---------
-
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus,
aimait bien ce saint (mort peu d'années avant sa naissance 1873) dont elle avait la dévotion.
Il a joué un grand rôle dans sa vie en raison de la ''petite voie'' qu'il enseignait.
Ainsi elle se sentait proche de ce missionnaire par sa spiritualité.
Lui aussi, a suivi la ''petite voie'', même s'il ne l'a jamais formulée ainsi.
Né le 21 novembre 1829, au diocèse de Poitiers, Jean-Théophane opta vers le sacerdoce.
Le désir de la vie missionnaire mûri en lui,
et aussi celui du martyre qui, chez un être dont on nous dit l'équilibre et la gaieté,
ne pouvait être qu'inspiré par l'Esprit Saint.
Il écrira plus tard, après des épreuves :
«Du courage dans la vie ! Vive la joie quand même!»
Tout jeune, il proclama, après avoir lu les Annales de la propagation de la foi:
«Moi aussi, je veux aller au Tonkin et y être martyrisé !»
Il fut exaucé :
il entra au séminaire de la Société des Missions Étrangères de Paris
et, après son ordination sacerdotale, embarqua pour le Tonkin,
où il arriva en juillet 1854.
Ce pays de mission connaissait alors des périodes de persécution,
en dépit d'une christianisation florissante et de l'existence,
déjà, de prêtres autochtones.
Après des périodes de calme relatif, la persécution reprenait.
Des collèges dirigés par les Pères furent détruits.
Commença alors pour les missionnaires la vie des ''catacombes''.
Théophane et ses compagnons continuèrent néanmoins leur travail apostolique.
Le 30 novembre 1860, après huit années d'apostolat presque toujours clandestin,
le Père Théophane fut arrêté.
Enfermé dans une cage et conduit à Hanoï,
il fut traduit devant un tribunal.
On lui proposa la vie sauve s'il foulait aux pieds un crucifix en signe d'abjuration.
Devant son refus, on le condamna à mort.
La sentence ne fut exécutée que plusieurs mois plus tard.
Durant ce temps il resta détenu dans sa cage.
Il y écrivit des lettres à sa famille.
Dans l'une d'elles il s'exprima ainsi :
''Nous sommes tous des fleurs plantées sur cette terre,
et que Dieu cueille en son temps, un peu plus tôt, un peu plus tard.
Autre est la rose empourprée,
autre est le lys virginal,
autre l'humble violette.»
Théophane fut décapité le 2 février 1861,
sur les bords du fleuve Rouge.
Il mourut en chantant le Magnificat.
---
- voir des liens:
- -document auditif pour les plus férus-
-. https://archive.org/details/theophane_venard_vie-et-correspondance_biographie_oudin_livre_numerique_gratuit/01-Vie-et-Correspondance_de_Theophane_Venard_Ch1_oudin-1888.mp3
- Livre: Vie et correspondance de Jean-Théophane Vénard:
- https://books.google.ca/books?id=V4n0pSTkyo8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
4 février –
sainte Véronique ()-
née- 1er siècle -
--
---------
- Lectures – --
-bréviaire - - -- aucun .-
------
Sainte Véronique, une des femmes disciples qui suivaient Jésus,
qui l'ont assisté au cours de son ministère sur terre.
Elles furent éplorées de le voir souffrir sur le chemin du Golgotha.
À présent, Véronique (autres noms: Bérénice / Nikê) voit son visage de près.
Elle a bravé les soldats par compassion pour le Christ;
elle l'a vu bouleversé, sanglant, défiguré, et toujours doux et humble
(un sourire de reconnaissance au travers de sa douleur,
plus subtil qu'aucun peintre n'aurait pu imaginer).
Elle veut soulager ses souffrances et elle prend un linge
pour essuyer le sang et la sueur qui enduisent son divin et humain visage.
--------
Qui est Véronique, dont les traditions adoptèrent comme nom de cette femme
que le Seigneur rencontra sur le chemin de sa montée de la colline du Calvaire?
Qu'est-il advenu du linge qu'elle prit pour essuyer le visage du Christ-Rédempteur?
L'histoire certaine du voile de Véronique commence lors du pontificat de Jean VII en 705. Le 23 novembre 1011, le pape Sergius lui consacra un autel et un reliquaire au Vatican. Depuis le 13e siècle jusqu’au 18e siècle, les ostensions du voile furent continues, puis l’image devint pratiquement invisible. Heureusement vers 1615 Domenico Fetti en fit un tableau qui constitue certainement l’une des plus fidèles reproductions du voile, tel qu’il pouvait être visible il y a quatre siècles (de nombreux artistes en firent des tableaux au 17e siècle).
En superposant le visage de ce tableau avec la photo du Saint Suaire de Turin, on constate que les images se correspondent parfaitement, et que leur fusion par simple transparence, produit ce portrait du Christ souffrant si profondément émouvant, surnaturel et ineffable.
Exploration de documents à la recherche de ce voile.
Dans l'oeuvre de Maria Valtorta, le nom que la tradition émît pour mettre un nom à célébrer,
nous est dévoilé: c'est Nikê:
Étude avec l'œuvre de Maria Valtorta / des références:
Passion-et-Mort-de-Jésus-le-Voile-de-Véronique
«Sur le chemin du Calvaire, la disciple Nike s’écarte d’un groupe de femmes (Luc 23: 27-31)
et tente d’apporter un peu de réconfort à Jésus.
Elle tire d’un coffret ''un tissu de lin très blanc, carré, et l’offre au Rédempteur.
Il l’accepte (…) la femme pleine de pitié l’aide à le poser sur son visage (...)
Jésus presse le linge frais sur son pauvre visage'' (EMV 608.9).
Plus tard, Nike (Véronique) ayant constaté le miracle, elle apporte la relique à Marie :
''Du coffret (…) Véronique sort le voile de lin et l’explique.
La Face vivante du Christ est là, sur la toile.
Un visage douloureux, mais encore vivant de par son expression,
ses yeux ouverts, le léger mais douloureux sourire de sa bouche''.
(Les Cahiers de 1944, 19 février, p 162).
---------
«Psaume 17:15- «Moi, dans la justice, je contemplerai ta face, au réveil je me rassasierai de ton image.»
Psaume 30
—" Qu’ils sont grands, tes bienfaits !
Tu les réserves à ceux qui te craignent.
Tu combles, à la face du monde,
ceux qui ont en toi leur refuge.
—Tu les caches au plus secret de ta face,
loin des intrigues des hommes.
Tu leur réserves un lieu sûr,
loin des langues méchantes.
—Béni soit le Seigneur :
son amour a fait pour moi des merveilles !
Tu écoutais ma prière
quand je criais vers toi.
—Aimez le Seigneur, vous, ses fidèles :
le Seigneur veille sur les siens.
Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le Seigneur ! "
--------------
Ce voile n'est pas moins vénérable que le Saint-Saire,
affirmé par les différentes traditions ecclésiales locales au cours des siècles.
La visite que Benoît XVI a faite le vendredi 1er septembre 2006
au sanctuaire où cette précieuse relique est conservée, nous dévoile de l'authenticité de ce voile
-à 4'15'' -
Sainte Véronique est la patronne des lingères, des laveuses et des photographes.
------------
4 février –
sainte Véronique ()-
née- 1er siècle -
--
---------
- Lectures – --
-bréviaire - - -- aucun .-
------
Sainte Véronique, une des femmes disciples qui suivaient Jésus,
qui l'ont assisté au cours de son ministère sur terre.
Elles furent éplorées de le voir souffrir sur le chemin du Golgotha.
À présent, Véronique (autres noms: Bérénice / Nikê) voit son visage de près.
Elle a bravé les soldats par compassion pour le Christ;
elle l'a vu bouleversé, sanglant, défiguré, et toujours doux et humble
(un sourire de reconnaissance au travers de sa douleur,
plus subtil qu'aucun peintre n'aurait pu imaginer).
Elle veut soulager ses souffrances et elle prend un linge
pour essuyer le sang et la sueur qui enduisent son divin et humain visage.
--------
Qui est Véronique, dont les traditions adoptèrent comme nom de cette femme
que le Seigneur rencontra sur le chemin de sa montée de la colline du Calvaire?
Qu'est-il advenu du linge qu'elle prit pour essuyer le visage du Christ-Rédempteur?
L'histoire certaine du voile de Véronique commence lors du pontificat de Jean VII en 705. Le 23 novembre 1011, le pape Sergius lui consacra un autel et un reliquaire au Vatican. Depuis le 13e siècle jusqu’au 18e siècle, les ostensions du voile furent continues, puis l’image devint pratiquement invisible. Heureusement vers 1615 Domenico Fetti en fit un tableau qui constitue certainement l’une des plus fidèles reproductions du voile, tel qu’il pouvait être visible il y a quatre siècles (de nombreux artistes en firent des tableaux au 17e siècle).
En superposant le visage de ce tableau avec la photo du Saint Suaire de Turin, on constate que les images se correspondent parfaitement, et que leur fusion par simple transparence, produit ce portrait du Christ souffrant si profondément émouvant, surnaturel et ineffable.
Exploration de documents à la recherche de ce voile.
Dans l'oeuvre de Maria Valtorta, le nom que la tradition émît pour mettre un nom à célébrer,
nous est dévoilé: c'est Nikê:
Étude avec l'œuvre de Maria Valtorta / des références:
Passion-et-Mort-de-Jésus-le-Voile-de-Véronique
«Sur le chemin du Calvaire, la disciple Nike s’écarte d’un groupe de femmes (Luc 23: 27-31)
et tente d’apporter un peu de réconfort à Jésus.
Elle tire d’un coffret ''un tissu de lin très blanc, carré, et l’offre au Rédempteur.
Il l’accepte (…) la femme pleine de pitié l’aide à le poser sur son visage (...)
Jésus presse le linge frais sur son pauvre visage'' (EMV 608.9).
Plus tard, Nike (Véronique) ayant constaté le miracle, elle apporte la relique à Marie :
''Du coffret (…) Véronique sort le voile de lin et l’explique.
La Face vivante du Christ est là, sur la toile.
Un visage douloureux, mais encore vivant de par son expression,
ses yeux ouverts, le léger mais douloureux sourire de sa bouche''.
(Les Cahiers de 1944, 19 février, p 162).
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«Psaume 17:15- «Moi, dans la justice, je contemplerai ta face, au réveil je me rassasierai de ton image.»
Psaume 30
—" Qu’ils sont grands, tes bienfaits !
Tu les réserves à ceux qui te craignent.
Tu combles, à la face du monde,
ceux qui ont en toi leur refuge.
—Tu les caches au plus secret de ta face,
loin des intrigues des hommes.
Tu leur réserves un lieu sûr,
loin des langues méchantes.
—Béni soit le Seigneur :
son amour a fait pour moi des merveilles !
Tu écoutais ma prière
quand je criais vers toi.
—Aimez le Seigneur, vous, ses fidèles :
le Seigneur veille sur les siens.
Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le Seigneur ! "
--------------
Ce voile n'est pas moins vénérable que le Saint-Saire,
affirmé par les différentes traditions ecclésiales locales au cours des siècles.
La visite que Benoît XVI a faite le vendredi 1er septembre 2006
au sanctuaire où cette précieuse relique est conservée, nous dévoile de l'authenticité de ce voile
-à 4'15'' -
Sainte Véronique est la patronne des lingères, des laveuses et des photographes.
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Dernière édition par Bryand le Dim 6 Fév 2022 - 10:04, édité 1 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
5 février –
sainte Agathe de Sicile ou de Catane (mémoire)-
née- 3e siècle -
--
---------
- Lectures – -1 Corinthiens 1 : 26-31; Matthieu 19 : 3-12 --
-bréviaire - - -- - Homélie de saint Méthode de Sicile pour la fête de sainte Agathe .- .-
------
Agathe naquit en Sicile, issue d'une très riche et noble famille à Catane ou à Palerme, au début du 3e siècle.
D'après les Actes de son martyre, elle s'étaient consacrée à Dieu dès son enfance...
Ce vœu de virginité fut justement à l'origine de son martyre.
Un consul, nommé Quintien, homme concupiscent et licencieux,
voulu le lui faire rompre à son profit.
Il chercha à troubler Agathe et à lui pervertir le cœur en la livrant à une femme de mauvaise vie.
Mais celle-ci ne put ébranler la décision de cette petite jeune fille
qui s'était donnée corps et âme comme épouse du Christ.
Quintien, constatant que tous ses efforts étaient vains, et sachant qu'elle était chrétienne,
profitant de la persécution de Dèce la fit arrêter et lui fit subir différents supplices.
Parmi ses souffrances, ses seins furent arrachés
à l’aide de tenailles
(voici d’ailleurs pourquoi elle est souvent représentée
avec sa poitrine sur un plateau dans ses bras).
De ceci découlera d’ailleurs la tradition dans certaines régions
de réaliser des pains
dits « de la sainte Agathe » qui sont en réalité un souvenir des seins arrachés de la sainte.
La fermeté et la constance d'Agathe dans la souffrance furent admirables.
La martyre expira dans une dernière prière de joie et d'espoir:
« Mon Seigneur et mon Dieu, recevez mon corps et mon âme comme une victime qui Vous est dévouée » :
« Mon Seigneur et mon Dieu, par votre Miséricorde, Vous avez dès mon enfance
fermé mon cœur à l'amour de tout ce qui est visible et périssable ;
il est tout entier à Vous ce cœur, et Vous seul le posséderez éternellement ;
recevez mon corps et mon âme comme une victime qui Vous est dévouée...
Jésus, mon céleste et divin Amour !
Jésus, l’objet de ma tendresse, Vous savez que souffrir pour Vous
c’est une gloire et une félicité sur la terre,
et que vivre séparé de Vous,
c'est pour moi un supplice.
Finissez mon exil, ouvrez-moi vos Tabernacles éternels ! »
Ainsi soit-il.
Son culte se répandit rapidement.
Des églises lui furent dédiées à Rome.
Il en subsiste encore deux :
Sainte-Agathe-des-Goths
et Sainte-Agathe-du-Transtévère.
Elle eut aussi une église à Constantinople.
On lui a attribué beaucoup de miracles,
en particulier l'arrêt de la lave venant d'une éruption de l'Etna,
qui menaçait d'incendier la ville entière de Catane.
En souvenir de ce prodige, elle fut invoquée par la suite comme protectrice contre les dangers du feu.
Nous pouvons lui demander aussi de nous aider à éteindre les passions mauvaises
qui brûlent notre âme et notre cœur.
Agathe est citée dans la première prière eucharistique,
avec d'autres vierges martyres célèbres :
Lucie,
Agnès,
Cécile,
Anastasie.
Elle est fêtée en ce même jour dans l'Église orthodoxe.
------
- -- - Homélie de saint Méthode de Sicile pour la fête de sainte Agathe .
« C'est la commémoration annuelle de la sainte martyre
qui nous a tous rassemblés ici, vous le savez, vous qui m'écoutez.
Martyre ancienne et même toute première, si l'on considère son magnifique combat ;
mais martyre contemporaine, puisqu'elle semble triompher par un combat actuel,
si l'on considère les miracles qui chaque jour la couronnent et augmentent son éclat.
Elle est vierge parce que le Verbe du Dieu immortel (mais qui a connu la mort dans sa chair à cause de moi),
le Fils inséparable du Père l'a engendrée selon la parole de Jean le Théologien :
Tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
C'est donc cette vierge qui vous a invités à notre religieux banquet,
elle qui a été fiancée à un époux unique, le Christ,
pour employer les expressions de l'Apôtre Paul, et sa comparaison avec l'union conjugale.
Par la lumière de la connaissance,
par la couleur du sang de l'Agneau véritable et divin,
cette vierge embellissait et rougissait ses lèvres, ses joues et sa langue ;
bien davantage,
par l'attention continuelle de son esprit, elle méditait et contemplait
sans cesse la mort de son époux passionné, comme s'il venait tout juste de répandre son sang.
Ainsi la robe dont la revêtait son martyre portait la marque ineffaçable du sang du Christ,
dont la pourpre l'imprégnait alors profondément ; en outre, elle voulait communiquer
à la postérité les trésors de son éloquence virginale avec tout son charme délicat,
par un jaillissement intarissable de paroles.
Comme le dit son nom qui signifie ''bonne'',
Agathe est véritablement bonne, puisqu'elle appartient à Dieu ;
c'est par Dieu, la source de toute bonté, qu'elle a été accordée,
c'est par sa libéralité qu'elle a été donnée à son Époux et par suite à nous-mêmes,
en nous faisant communier au bien.
Qu'y a-t-il de plus bienfaisant que le souverain bien ?
Que peut-on découvrir qui mérite davantage d'être loué que sainte Agathe ?
La bonté de sainte Agathe correspond à son nom et à sa réalité même ;
sainte Agathe, à cause de ses hauts faits, se distingue par son bon renom,
et son nom même signale ses exploits ;
sainte Agathe, qui déjà par son nom invite tous les hommes à venir à elle,
les instruit encore par son exemple :
que tous, sans attendre, s'élancent avec elle
vers le vrai bien, qui n'est autre que Dieu. »
-----.
5 février –
sainte Agathe de Sicile ou de Catane (mémoire)-
née- 3e siècle -
--
---------
- Lectures – -1 Corinthiens 1 : 26-31; Matthieu 19 : 3-12 --
-bréviaire - - -- - Homélie de saint Méthode de Sicile pour la fête de sainte Agathe .- .-
------
Agathe naquit en Sicile, issue d'une très riche et noble famille à Catane ou à Palerme, au début du 3e siècle.
D'après les Actes de son martyre, elle s'étaient consacrée à Dieu dès son enfance...
Ce vœu de virginité fut justement à l'origine de son martyre.
Un consul, nommé Quintien, homme concupiscent et licencieux,
voulu le lui faire rompre à son profit.
Il chercha à troubler Agathe et à lui pervertir le cœur en la livrant à une femme de mauvaise vie.
Mais celle-ci ne put ébranler la décision de cette petite jeune fille
qui s'était donnée corps et âme comme épouse du Christ.
Quintien, constatant que tous ses efforts étaient vains, et sachant qu'elle était chrétienne,
profitant de la persécution de Dèce la fit arrêter et lui fit subir différents supplices.
Parmi ses souffrances, ses seins furent arrachés
à l’aide de tenailles
(voici d’ailleurs pourquoi elle est souvent représentée
avec sa poitrine sur un plateau dans ses bras).
De ceci découlera d’ailleurs la tradition dans certaines régions
de réaliser des pains
dits « de la sainte Agathe » qui sont en réalité un souvenir des seins arrachés de la sainte.
La fermeté et la constance d'Agathe dans la souffrance furent admirables.
La martyre expira dans une dernière prière de joie et d'espoir:
« Mon Seigneur et mon Dieu, recevez mon corps et mon âme comme une victime qui Vous est dévouée » :
« Mon Seigneur et mon Dieu, par votre Miséricorde, Vous avez dès mon enfance
fermé mon cœur à l'amour de tout ce qui est visible et périssable ;
il est tout entier à Vous ce cœur, et Vous seul le posséderez éternellement ;
recevez mon corps et mon âme comme une victime qui Vous est dévouée...
Jésus, mon céleste et divin Amour !
Jésus, l’objet de ma tendresse, Vous savez que souffrir pour Vous
c’est une gloire et une félicité sur la terre,
et que vivre séparé de Vous,
c'est pour moi un supplice.
Finissez mon exil, ouvrez-moi vos Tabernacles éternels ! »
Ainsi soit-il.
Son culte se répandit rapidement.
Des églises lui furent dédiées à Rome.
Il en subsiste encore deux :
Sainte-Agathe-des-Goths
et Sainte-Agathe-du-Transtévère.
Elle eut aussi une église à Constantinople.
On lui a attribué beaucoup de miracles,
en particulier l'arrêt de la lave venant d'une éruption de l'Etna,
qui menaçait d'incendier la ville entière de Catane.
En souvenir de ce prodige, elle fut invoquée par la suite comme protectrice contre les dangers du feu.
Nous pouvons lui demander aussi de nous aider à éteindre les passions mauvaises
qui brûlent notre âme et notre cœur.
Agathe est citée dans la première prière eucharistique,
avec d'autres vierges martyres célèbres :
Lucie,
Agnès,
Cécile,
Anastasie.
Elle est fêtée en ce même jour dans l'Église orthodoxe.
------
- -- - Homélie de saint Méthode de Sicile pour la fête de sainte Agathe .
« C'est la commémoration annuelle de la sainte martyre
qui nous a tous rassemblés ici, vous le savez, vous qui m'écoutez.
Martyre ancienne et même toute première, si l'on considère son magnifique combat ;
mais martyre contemporaine, puisqu'elle semble triompher par un combat actuel,
si l'on considère les miracles qui chaque jour la couronnent et augmentent son éclat.
Elle est vierge parce que le Verbe du Dieu immortel (mais qui a connu la mort dans sa chair à cause de moi),
le Fils inséparable du Père l'a engendrée selon la parole de Jean le Théologien :
Tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu.
C'est donc cette vierge qui vous a invités à notre religieux banquet,
elle qui a été fiancée à un époux unique, le Christ,
pour employer les expressions de l'Apôtre Paul, et sa comparaison avec l'union conjugale.
Par la lumière de la connaissance,
par la couleur du sang de l'Agneau véritable et divin,
cette vierge embellissait et rougissait ses lèvres, ses joues et sa langue ;
bien davantage,
par l'attention continuelle de son esprit, elle méditait et contemplait
sans cesse la mort de son époux passionné, comme s'il venait tout juste de répandre son sang.
Ainsi la robe dont la revêtait son martyre portait la marque ineffaçable du sang du Christ,
dont la pourpre l'imprégnait alors profondément ; en outre, elle voulait communiquer
à la postérité les trésors de son éloquence virginale avec tout son charme délicat,
par un jaillissement intarissable de paroles.
Comme le dit son nom qui signifie ''bonne'',
Agathe est véritablement bonne, puisqu'elle appartient à Dieu ;
c'est par Dieu, la source de toute bonté, qu'elle a été accordée,
c'est par sa libéralité qu'elle a été donnée à son Époux et par suite à nous-mêmes,
en nous faisant communier au bien.
Qu'y a-t-il de plus bienfaisant que le souverain bien ?
Que peut-on découvrir qui mérite davantage d'être loué que sainte Agathe ?
La bonté de sainte Agathe correspond à son nom et à sa réalité même ;
sainte Agathe, à cause de ses hauts faits, se distingue par son bon renom,
et son nom même signale ses exploits ;
sainte Agathe, qui déjà par son nom invite tous les hommes à venir à elle,
les instruit encore par son exemple :
que tous, sans attendre, s'élancent avec elle
vers le vrai bien, qui n'est autre que Dieu. »
-----.
Dernière édition par Bryand le Mer 13 Déc 2023 - 13:09, édité 1 fois
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
6 février –
saint Paul Miki
et ses compagnons martyrs, crucifiés (mémoire)-
saint Paul Miki prêtre japonais né 1562 Osaka- 1597 5 février
mort à Nagasaki, colline de Tateyama-
--
---------
- Lectures – --Galates 2 : 19-20; Matthieu 28 : 16-20 . -
-bréviaire - - -- - - Récit du martyre de Paul Miki,
et de ses compagnons, par un contemporain.-
------
Paul Miki et ses 25 compagnons furent les premiers martyrs du Japon.
Parmi eux se trouvaient
3 religieux jésuites japonais,
6 franciscains espagnols
et des laïcs tous autochtones.
Deux d'entre eux étaient encore des enfants.
------------
Les noms des vingt-six martyrs, crucifiés sur une colline de Nagasaki, face à la mer, se trouvaient :
Paul Miki, fils de militaire, séminariste jésuite japonais et excellent prédicateur.
Deux frères jésuites, Jean Soan (dit Jean de Goto) et Jacques Kisaï, tous deux catéchistes.
Six Franciscains :
Pierre Baptiste, provincial franciscain au Japon,
Martin d’Aguire, professeur de théologie,
François Blanco, prêtre,
Philippe de Jésus, frère
Gonçalo Garcia, frère indien (de Bassein, Bombay)
François de Saint-Michel, frère
Dix-sept laïcs Tertiaires Franciscains, membres de la communauté de Méaco :
Côme Tachegia,
Michel et Thomas Cozaki,
Paul Ibarki,
Léon Carasumo (catéchiste et interprète),
Mathias,
Bonaventure,
Joachim Saccakibara (médecin),
François de Méaco (médecin),
Thomas Dauki (interprète),
Jean Kinoia,
Gabriel de Duisco,
Paul Suzuki (catéchiste et interprète),
François Danto et Pierre Sukejiro
Louis (11 ans) et
Antoine (13 ans).
------------------
La mission inaugurée par saint François-Xavier, -né 1506-1552 3 décembre fête 3 décembre -
ce jésuite qui avait répondu généreusement à l'appel adressé jadis par Jésus :
Allez dans le monde entier, faites des disciples,
était alors florissante, et le christianisme se développait sans obstacle.
Il avait débarqué en août 1549, à Kagoshima,
afin d'évangéliser les Japonais.
Avec lui, et à sa suite, de nombreux Jésuites et Franciscains
réussirent à répandre le christianisme dans le pays,
en même temps qu'ils créaient des écoles, des paroisses, et des hôpitaux.
Quelques décennies après, pour des motifs à la fois religieux et politiques,
les missionnaires et les Japonais qui étaient devenus catholiques
furent durement persécutés de 1597 jusqu'en 1637,
en butte à l'hostilité de l'empereur Taïcosama.
Plusieurs moments d'arrestation eurent lieu en 1587.
Les futurs martyrs furent rassemblés et envoyés à Nagasaki,
où devait avoir lieu leur supplice.
Le long parcours du chemin de croix se fit à pied.
Cette marche douloureuse permit à des chrétiens et à des païens bien disposés,
de manifester leur charité envers les confesseurs de la foi.
C'est sur la montagne de Nagasaki qu'ils furent crucifiés,
réalisant ainsi à la lettre ce que saint Paul écrivait jadis aux Galates :
Je suis crucifié à jamais avec le Christ.
Tous se montrèrent très courageux, tout autant émouvant le furent les deux enfants.
Ils chantaient des psaumes, et la joie rayonnait sur leur visage.
Certains répétaient les noms de Jésus et de Marie.
D'autres exhortaient les assistants à la fidélité et à la vertu chrétienne.
Paul Miki, à l'exemple de son Maître, fit entendre, du haut de sa croix,
une prière de pardon pour les bourreaux.
Il pria aussi pour son pays en lui indiquant la seule voie du salut : Jésus-Christ.
Enfin, les bourreaux tirèrent leur lance et transpercèrent les martyrs,
tandis que la foule des chrétiens faisait monter vers le ciel,
en une immense clameur, les noms de Jésus et de Marie.
De nombreux païens, frappés par l'attitude de ces disciples authentiques du Christ,
demandèrent le baptême avec insistance.
C'est en 1862 que le pape Pie IX fit inscrire Paul Miki et ses compagnons au catalogue des saints.
----
---.
- -- - - Récit du martyre de Paul Miki
et de ses compagnons, par un contemporain.-
« Lorsqu'ils eurent été crucifiés, ils montrèrent tous une constance admirable,
à laquelle les encourageaient, chacun de son côté,
le Père Pasius et le Père Rodriguez.
Le Père commissaire de la Mission demeura toujours immobile, les yeux dirigés vers le ciel.
Le Frère Martin, pour rendre grâce à la bonté divine, chantait des psaumes,
en y ajoutant le verset:
En tes mains, Seigneur....
Le Père François Blanca également rendait grâce à Dieu à haute voix.
Le Frère Gonzalve disait très fort l'oraison dominicale et la salutation angélique.
Paul Miki, notre frère, voyant qu'il se trouvait
sur une chaire plus honorable qu'il n'en avait jamais eue,
commença par déclarer aux assistants qu'il était Japonais,
de la Compagnie de Jésus, qu'il mourait pour avoir annoncé l'Évangile
et qu'il rendait grâce à Dieu pour un si éclatant bienfait.
Puis il ajouta ces paroles:
''Au point où j'en suis parvenu, je pense qu'aucun d'entre vous ne croira que je veuille atténuer la vérité.
Je vous déclare donc qu'il n'y a aucune voie de salut sinon celle que suivent les chrétiens.
Puisqu'elle m'enseigne à pardonner aux ennemis et à tous ceux qui m'ont fait du mal,
je pardonne de grand cœur au roi et à tous les auteurs de ma mort,
et je les prie de vouloir bien recevoir le baptême chrétien.''
Puis, tournant les regards vers ses compagnons, il se mit à les encourager dans ce combat suprême.
De la joie apparaissait sur le visage de tous,
mais spécialement sur le visage de Louis;
lorsqu'un chrétien lui cria qu'il serait bientôt en Paradis,
il eut un geste des doigts et de tout le corps qui exprimait une joie profonde
et qui tourna vers lui les regards de tous les spectateurs.
Antoine qui était le dernier de la rangée, à côté de Louis,
les yeux fixés au ciel, après avoir invoqué les noms de Jésus et de Marie,
entonna le psaume: Enfants, louez le Seigneur,
qu'il avait appris à Nagasaki, à l'école de catéchèse;
dans cette institution chrétienne, en effet,
on donne aux enfants des psaumes à apprendre par cœur en vue de la catéchèse.
D'autres enfin répétaient ''Jésus, Marie'' avec un visage paisible;
certains exhortaient les assistants à mener une vie digne d'un chrétien;
par ce comportement et d'autres du même genre, ils montraient qu'ils allaient bientôt mourir.
Alors quatre bourreaux tirèrent leurs piques des gaines dont se servent les Japonais.
À cette vue horrible, tous les fidèles crièrent:
''Jésus, Marie'' et le concert de lamentations qui suivit monta jusqu'au ciel.
Les bourreaux, en très peu de temps, d'un ou deux coups, achevèrent chacun des martyrs. »
----
6 février –
saint Paul Miki
et ses compagnons martyrs, crucifiés (mémoire)-
saint Paul Miki prêtre japonais né 1562 Osaka- 1597 5 février
mort à Nagasaki, colline de Tateyama-
--
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- Lectures – --Galates 2 : 19-20; Matthieu 28 : 16-20 . -
-bréviaire - - -- - - Récit du martyre de Paul Miki,
et de ses compagnons, par un contemporain.-
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Paul Miki et ses 25 compagnons furent les premiers martyrs du Japon.
Parmi eux se trouvaient
3 religieux jésuites japonais,
6 franciscains espagnols
et des laïcs tous autochtones.
Deux d'entre eux étaient encore des enfants.
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Les noms des vingt-six martyrs, crucifiés sur une colline de Nagasaki, face à la mer, se trouvaient :
Paul Miki, fils de militaire, séminariste jésuite japonais et excellent prédicateur.
Deux frères jésuites, Jean Soan (dit Jean de Goto) et Jacques Kisaï, tous deux catéchistes.
Six Franciscains :
Pierre Baptiste, provincial franciscain au Japon,
Martin d’Aguire, professeur de théologie,
François Blanco, prêtre,
Philippe de Jésus, frère
Gonçalo Garcia, frère indien (de Bassein, Bombay)
François de Saint-Michel, frère
Dix-sept laïcs Tertiaires Franciscains, membres de la communauté de Méaco :
Côme Tachegia,
Michel et Thomas Cozaki,
Paul Ibarki,
Léon Carasumo (catéchiste et interprète),
Mathias,
Bonaventure,
Joachim Saccakibara (médecin),
François de Méaco (médecin),
Thomas Dauki (interprète),
Jean Kinoia,
Gabriel de Duisco,
Paul Suzuki (catéchiste et interprète),
François Danto et Pierre Sukejiro
Louis (11 ans) et
Antoine (13 ans).
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La mission inaugurée par saint François-Xavier, -né 1506-1552 3 décembre fête 3 décembre -
ce jésuite qui avait répondu généreusement à l'appel adressé jadis par Jésus :
Allez dans le monde entier, faites des disciples,
était alors florissante, et le christianisme se développait sans obstacle.
Il avait débarqué en août 1549, à Kagoshima,
afin d'évangéliser les Japonais.
Avec lui, et à sa suite, de nombreux Jésuites et Franciscains
réussirent à répandre le christianisme dans le pays,
en même temps qu'ils créaient des écoles, des paroisses, et des hôpitaux.
Quelques décennies après, pour des motifs à la fois religieux et politiques,
les missionnaires et les Japonais qui étaient devenus catholiques
furent durement persécutés de 1597 jusqu'en 1637,
en butte à l'hostilité de l'empereur Taïcosama.
Plusieurs moments d'arrestation eurent lieu en 1587.
Les futurs martyrs furent rassemblés et envoyés à Nagasaki,
où devait avoir lieu leur supplice.
Le long parcours du chemin de croix se fit à pied.
Cette marche douloureuse permit à des chrétiens et à des païens bien disposés,
de manifester leur charité envers les confesseurs de la foi.
C'est sur la montagne de Nagasaki qu'ils furent crucifiés,
réalisant ainsi à la lettre ce que saint Paul écrivait jadis aux Galates :
Je suis crucifié à jamais avec le Christ.
Tous se montrèrent très courageux, tout autant émouvant le furent les deux enfants.
Ils chantaient des psaumes, et la joie rayonnait sur leur visage.
Certains répétaient les noms de Jésus et de Marie.
D'autres exhortaient les assistants à la fidélité et à la vertu chrétienne.
Paul Miki, à l'exemple de son Maître, fit entendre, du haut de sa croix,
une prière de pardon pour les bourreaux.
Il pria aussi pour son pays en lui indiquant la seule voie du salut : Jésus-Christ.
Enfin, les bourreaux tirèrent leur lance et transpercèrent les martyrs,
tandis que la foule des chrétiens faisait monter vers le ciel,
en une immense clameur, les noms de Jésus et de Marie.
De nombreux païens, frappés par l'attitude de ces disciples authentiques du Christ,
demandèrent le baptême avec insistance.
C'est en 1862 que le pape Pie IX fit inscrire Paul Miki et ses compagnons au catalogue des saints.
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- -- - - Récit du martyre de Paul Miki
et de ses compagnons, par un contemporain.-
« Lorsqu'ils eurent été crucifiés, ils montrèrent tous une constance admirable,
à laquelle les encourageaient, chacun de son côté,
le Père Pasius et le Père Rodriguez.
Le Père commissaire de la Mission demeura toujours immobile, les yeux dirigés vers le ciel.
Le Frère Martin, pour rendre grâce à la bonté divine, chantait des psaumes,
en y ajoutant le verset:
En tes mains, Seigneur....
Le Père François Blanca également rendait grâce à Dieu à haute voix.
Le Frère Gonzalve disait très fort l'oraison dominicale et la salutation angélique.
Paul Miki, notre frère, voyant qu'il se trouvait
sur une chaire plus honorable qu'il n'en avait jamais eue,
commença par déclarer aux assistants qu'il était Japonais,
de la Compagnie de Jésus, qu'il mourait pour avoir annoncé l'Évangile
et qu'il rendait grâce à Dieu pour un si éclatant bienfait.
Puis il ajouta ces paroles:
''Au point où j'en suis parvenu, je pense qu'aucun d'entre vous ne croira que je veuille atténuer la vérité.
Je vous déclare donc qu'il n'y a aucune voie de salut sinon celle que suivent les chrétiens.
Puisqu'elle m'enseigne à pardonner aux ennemis et à tous ceux qui m'ont fait du mal,
je pardonne de grand cœur au roi et à tous les auteurs de ma mort,
et je les prie de vouloir bien recevoir le baptême chrétien.''
Puis, tournant les regards vers ses compagnons, il se mit à les encourager dans ce combat suprême.
De la joie apparaissait sur le visage de tous,
mais spécialement sur le visage de Louis;
lorsqu'un chrétien lui cria qu'il serait bientôt en Paradis,
il eut un geste des doigts et de tout le corps qui exprimait une joie profonde
et qui tourna vers lui les regards de tous les spectateurs.
Antoine qui était le dernier de la rangée, à côté de Louis,
les yeux fixés au ciel, après avoir invoqué les noms de Jésus et de Marie,
entonna le psaume: Enfants, louez le Seigneur,
qu'il avait appris à Nagasaki, à l'école de catéchèse;
dans cette institution chrétienne, en effet,
on donne aux enfants des psaumes à apprendre par cœur en vue de la catéchèse.
D'autres enfin répétaient ''Jésus, Marie'' avec un visage paisible;
certains exhortaient les assistants à mener une vie digne d'un chrétien;
par ce comportement et d'autres du même genre, ils montraient qu'ils allaient bientôt mourir.
Alors quatre bourreaux tirèrent leurs piques des gaines dont se servent les Japonais.
À cette vue horrible, tous les fidèles crièrent:
''Jésus, Marie'' et le concert de lamentations qui suivit monta jusqu'au ciel.
Les bourreaux, en très peu de temps, d'un ou deux coups, achevèrent chacun des martyrs. »
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
8 février –
sainte Joséphine Bakhita ( ) -
née v 1869 Darfour, à Olgossa Soudan- 1947 Schio, Italie 8 février
dans la tribu nubienne des Dadjo
-
--
Béatification 17 mai 1992, par Jean-Paul II
Canonisation 1er octobre 2000 par Jean-Paul II
---------
- Lectures – -- -
-bréviaire - - -- - - aucun -
----
________________________________________
La future sainte a trois sœurs, dont une jumelle, et un frère.
À cinq ans, en 1874, elle voit sa sœur Kishmet,
alors âgée de 14 ans et déjà mariée et mère,
enlevée capturée par des trafiquants d'esclaves .
Vers 1877 elle fut à son tour enlevée, par des négriers musulmans trois ans plus tard,
donc âgée alors d'environ sept ans...
Elle parcourut pieds nus plus de 900 kilomètres qui la séparent d'El Obeid,
où elle est vendue.
Entre son enlèvement et sa vente à Calisto Legnani en 1883,
on peut supposer que Joséphine Bakhita est vendue au moins quatre fois, ...
sur les marchés d'El Obeid et de Khartoum.
Elle subit pendant cette période de nombreux mauvais traitements.
Le traumatisme est si grand qu'elle en oublie son nom de naissance.
C'est ainsi que des musulmans lui donne le nom de Bakhita, qui signifie « la chanceuse » en arabe.
Bakhita a notamment appartenu à un riche arabe qui la destinait à être la domestique de sa fille,
puis pendant quelques années à un général turc.
Ce dernier ordonne que Bakhita ait la peau scarifiée (inciser) selon la méthode du tatouage par incision.
Une femme dessine des motifs sur sa peau avec de la farine,
coupe sa peau avec une lame en suivant ces motifs,
puis emplit les plaies de sel pour que les cicatrices soient marqués permanentes.
Puis le général turc vend tous ses esclaves au début de la guerre des mahdistes
- mouvement religieux et eschatologique, puis également social et politique,
apparu notamment en Inde au XVIIIe siècle
et au Soudan au XIX e siècle. -
En 1883, Bakhita, alors âgée de 14 ans, est achetée par le consul d'Italie à Khartoum, Calisto Legnani.
Il lui donne le second prénom de Joséphine. Son nouveau maître la traite plus humainement.
----------------
La Mère Noire - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient ....
En 1931 sort un livre intitulé: Histoire merveilleuse.
Ce livre raconte la vie de Bakhita et montre ses photos. Il connaît un grand succès.
Après avoir été libérée, libérée, elle devint chrétienne puis religieuse
à Venise chez les Filles de la Charité, Sœurs Canossiennes,
où elle passa le reste de sa vie dans le Christ à Schio, au pays de Vicence,
en subvenant aux besoins de tous...
abonnement requis (gratuit) pour visionner sur Vodeus- )
https://vodeus.tv/video/josephine-bakhita-esclave-devenue-sainte-1796#
ô Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous à grands cris ta bonté:
Oh, combien d'âmes je pourrais te conquérir!
Tout d'abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave...
tous, tous les pauvres Noirs de l'Afrique, fais, ô Jésus, qu'eux aussi te connaissent et t'aiment!
--------------------
Un changement dans la situation de ses maîtres,
a permis qu’elle fût confiée aux Sœurs Canossiennes de l’Institut des catéchumènes à Venise.
Ce fut là que Bakhita a pu connaître Dieu
qu’elle avait expérimenté dans son cœur
depuis son enfance sans savoir qui il était.
Elle a été accueillie dans l’Église catholique en 1890,
a rejoint les sœurs et a fait sa profession perpétuelle en 1896.
Les 50 années qui suivirent de sa vie, elle les a vécues
en témoignant de l’amour de Dieu
à travers le service de cuisine, la couture, de broderie et de conciergerie.
Quand elle était à l’accueil, elle mettait la main sur la tête des enfants
qui fréquentaient l’école à coté et les caressait.
Sa voix était agréable aux enfants, consolante pour les pauvres et les souffrants.
Elle était une source d’encouragement constant.
Son sourire de tous les jours a gagné le cœur des personnes,
tout comme sa simplicité.
Dans ses dernières années elle a vécu de longues et douloureuses années de la maladie,
mais elle a gardé la persévérance dans l’espérance, choisissant toujours ce qui est bon.
Quand on venait lui rendre visite et lui demandait comment elle allait,
elle répondait «comme veut el Paron». Comme (Dieu) le Patron veut...
Au cours des derniers jours de sa vie elle a revécu le moment douloureux de son esclavage
et plus d’une fois elle a supplié:
« S’il vous plaît, desserrez- moi les chaînes,
elles sont lourdes! »
Elle est morte entourée par ses sœurs de communauté.
-------
Joséphine Bakhita, d’esclave à première Sainte soudanaise,
est citée comme exemple dans l’encyclique «Spe Salvi » du Pape Benoît XVI:
Recherche par occurrences: 5 fois le mot ''Bakhita'' pour aider à la lecture concise si désirée...
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20071130_spe-salvi.html
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À suivre
8 février –
sainte Joséphine Bakhita ( ) -
née v 1869 Darfour, à Olgossa Soudan- 1947 Schio, Italie 8 février
dans la tribu nubienne des Dadjo
-
--
Béatification 17 mai 1992, par Jean-Paul II
Canonisation 1er octobre 2000 par Jean-Paul II
---------
- Lectures – -- -
-bréviaire - - -- - - aucun -
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La future sainte a trois sœurs, dont une jumelle, et un frère.
À cinq ans, en 1874, elle voit sa sœur Kishmet,
alors âgée de 14 ans et déjà mariée et mère,
enlevée capturée par des trafiquants d'esclaves .
Vers 1877 elle fut à son tour enlevée, par des négriers musulmans trois ans plus tard,
donc âgée alors d'environ sept ans...
Elle parcourut pieds nus plus de 900 kilomètres qui la séparent d'El Obeid,
où elle est vendue.
Entre son enlèvement et sa vente à Calisto Legnani en 1883,
on peut supposer que Joséphine Bakhita est vendue au moins quatre fois, ...
sur les marchés d'El Obeid et de Khartoum.
Elle subit pendant cette période de nombreux mauvais traitements.
Le traumatisme est si grand qu'elle en oublie son nom de naissance.
C'est ainsi que des musulmans lui donne le nom de Bakhita, qui signifie « la chanceuse » en arabe.
Bakhita a notamment appartenu à un riche arabe qui la destinait à être la domestique de sa fille,
puis pendant quelques années à un général turc.
Ce dernier ordonne que Bakhita ait la peau scarifiée (inciser) selon la méthode du tatouage par incision.
Une femme dessine des motifs sur sa peau avec de la farine,
coupe sa peau avec une lame en suivant ces motifs,
puis emplit les plaies de sel pour que les cicatrices soient marqués permanentes.
Puis le général turc vend tous ses esclaves au début de la guerre des mahdistes
- mouvement religieux et eschatologique, puis également social et politique,
apparu notamment en Inde au XVIIIe siècle
et au Soudan au XIX e siècle. -
En 1883, Bakhita, alors âgée de 14 ans, est achetée par le consul d'Italie à Khartoum, Calisto Legnani.
Il lui donne le second prénom de Joséphine. Son nouveau maître la traite plus humainement.
----------------
La Mère Noire - ainsi l'appelaient affectueusement les gens qui la connaissaient ....
En 1931 sort un livre intitulé: Histoire merveilleuse.
Ce livre raconte la vie de Bakhita et montre ses photos. Il connaît un grand succès.
Après avoir été libérée, libérée, elle devint chrétienne puis religieuse
à Venise chez les Filles de la Charité, Sœurs Canossiennes,
où elle passa le reste de sa vie dans le Christ à Schio, au pays de Vicence,
en subvenant aux besoins de tous...
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https://vodeus.tv/video/josephine-bakhita-esclave-devenue-sainte-1796#
ô Seigneur, si je pouvais voler là-bas, auprès de mes gens et prêcher à tous à grands cris ta bonté:
Oh, combien d'âmes je pourrais te conquérir!
Tout d'abord ma mère et mon père, mes frères, ma sœur encore esclave...
tous, tous les pauvres Noirs de l'Afrique, fais, ô Jésus, qu'eux aussi te connaissent et t'aiment!
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Un changement dans la situation de ses maîtres,
a permis qu’elle fût confiée aux Sœurs Canossiennes de l’Institut des catéchumènes à Venise.
Ce fut là que Bakhita a pu connaître Dieu
qu’elle avait expérimenté dans son cœur
depuis son enfance sans savoir qui il était.
Elle a été accueillie dans l’Église catholique en 1890,
a rejoint les sœurs et a fait sa profession perpétuelle en 1896.
Les 50 années qui suivirent de sa vie, elle les a vécues
en témoignant de l’amour de Dieu
à travers le service de cuisine, la couture, de broderie et de conciergerie.
Quand elle était à l’accueil, elle mettait la main sur la tête des enfants
qui fréquentaient l’école à coté et les caressait.
Sa voix était agréable aux enfants, consolante pour les pauvres et les souffrants.
Elle était une source d’encouragement constant.
Son sourire de tous les jours a gagné le cœur des personnes,
tout comme sa simplicité.
Dans ses dernières années elle a vécu de longues et douloureuses années de la maladie,
mais elle a gardé la persévérance dans l’espérance, choisissant toujours ce qui est bon.
Quand on venait lui rendre visite et lui demandait comment elle allait,
elle répondait «comme veut el Paron». Comme (Dieu) le Patron veut...
Au cours des derniers jours de sa vie elle a revécu le moment douloureux de son esclavage
et plus d’une fois elle a supplié:
« S’il vous plaît, desserrez- moi les chaînes,
elles sont lourdes! »
Elle est morte entourée par ses sœurs de communauté.
-------
Joséphine Bakhita, d’esclave à première Sainte soudanaise,
est citée comme exemple dans l’encyclique «Spe Salvi » du Pape Benoît XVI:
Recherche par occurrences: 5 fois le mot ''Bakhita'' pour aider à la lecture concise si désirée...
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20071130_spe-salvi.html
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À suivre
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
11 février –
Notre-Dame de Lourdes (commémoraison ) -
1858
-
---------
- Lectures – -Isaïe 66: 10-14; Jean 2: 1-11 - -
-bréviaire - - -- - Lettre de Bernadette au Père Gondrand (28 mai 1861) -
-
________________________________________
---
Bernadette Soubirous, qui avait 14 ans en 1858,
était l'aînée d'une famille très pauvre de Lourdes...
Elle avait une une sœur : Marie Antoinette
et trois frères :
Jean-Marie, Justin et Bernard-Pierre.
Quatre autres enfants sont décédés en bas âge.
Du 11 février au 16 juillet 1858,
Bernadette (fêtée le 18 février) fut gratifiée de dix-huit apparitions de la Vierge Marie.
La Vierge Marie se présenta alors sous le vocable de l'Immaculée Conception.
Son message, toujours le même que celui de son Fils Jésus dans l'Évangile,
parlait de conversion, de pénitence, de jeûne et de prière.
Elle demandait en outre la construction d'une chapelle à Massabielle,
lieu des 18 apparitions, précisant:
«Je veux qu'on y vienne en procession.»
Ce message fut d'abord accueilli avec la réserve et la prudence qui s'imposent dans des cas de ce genre.
Mais rien ne put arrêter un mouvement qui venait bien de Dieu,
et les autorités religieuses finirent par reconnaître officiellement le caractère surnaturel des apparitions.
Les papes se sont prononcés en faveur de leur authenticité...
Cette manifestation de foi devait prendre l'ampleur que l'on sait et qui se poursuit.
La petite voyante du 19e siècle ne s'imaginait pas que ce serait des millions de personnes,
venues de toutes les parties du monde qui feraient ce pèlerinage en continuum.
De nombreuses guérisons, qui ne seront pas explicables naturellement (des milliers) se sont opérées.
Un bureau médical a été créé,
comprenant également des médecins incroyants, qui ne purent que constater les faits.
Mais les plus grands miracles ne sont pas forcément ceux-là.
Qui cernera les guérisons spirituelles qui se sont réalisées en ce lieu ?
Sur ce plan là c'est bien le programme de Jésus qui se réalise:
Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris,
les sourds entendent, les morts ressuscitent,
et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres (Matthieu 11: 5).
Cependant, ce n'est pas cet évangile qui a été choisi pour cette fête,
mais un passage de Jean 2 qui rappelle l'action de la Vierge Marie, où à sa demande se réalisât
«... le premier des signes de Jésus,(qu') il l'accomplit à Cana de Galilée
et (où) il manifesta sa gloire et (que) ses disciples crurent en lui.»
Dans l'ombre de son Fils, celle-ci se présente comme
la Mère aimante, attentive à le faire connaître,
et elle invite les pauvres humains que nous sommes à croire à la miséricorde,
et à se purifier le cœur pour se rendre capable de l'accueillir.
« Tout ce qu'il vous dira, faites-le. » (verset 5).
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11 février –
Notre-Dame de Lourdes (commémoraison ) -
1858
-
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- Lectures – -Isaïe 66: 10-14; Jean 2: 1-11 - -
-bréviaire - - -- - Lettre de Bernadette au Père Gondrand (28 mai 1861) -
-
- Lettre de Bernadette au Père Gondrand :
« J’allai au bord du Gave ramasser du bois avec deux autres petites.
J’entendis une rumeur. Je me tournai du côté de la prairie ;
je vis que les arbres ne se remuaient pas du tout.
Je levai la tête en regardant la grotte.
Je vis une dame habillée de blanc:
elle avait une robe blanche et une ceinture bleue
et une rose jaune sur chaque pied, couleur de la chaîne de son chapelet.
Quand j’eus vu cela, je frottai mes yeux : je croyais me tromper.
Je mis la main dans ma poche ; j’y trouvai mon chapelet.
Je voulais faire le signe de la croix ; je ne pus pas porter la main au front :
elle m’est tombée. La vision fit le signe de la croix.
Alors, ma main tremblait ; j’essayai de le faire et je pus.
J’ai passé mon chapelet ; la vision faisait courir les grains du sien, mais elle ne remuait pas les lèvres.
Quand j’eus fini mon chapelet, la vision disparut tout d’un coup.
J’ai demandé aux autres deux petites si elles n’avaient rien vu, elles me dirent que non.
Elles me demandèrent ce que c’était, que je devais leur dire.
Alors, je leur dis que j’avais vu une dame habillée de blanc,
mais que je ne savais qui c’était, mais qu’elles ne devaient pas le dire.
Ensuite elles me dirent que je ne devais plus y revenir ; je leur dis que non.
J’y revins le dimanche pour la seconde fois
parce que je me sentais pressée intérieurement.
La dame ne me parla que la troisième fois.
Elle me dit si je voulais y aller pendant quinze jours ; je répondis que oui.
Elle me dit que je devais dire aux prêtres d’y faire construire une chapelle ;
ensuite, elle me dit d’aller boire à la fontaine.
N’en voyant pas, j’allai boire au Gave.
Elle me dit que ce n’était pas là : elle me fit signe avec le doigt, en me montrant la fontaine.
J’y fus ; je ne vis qu’un peu d’eau sale ; j’y portai la main.
Je ne pus pas en prendre ; je me mis à gratter ; après, je pus en prendre.
Pendant trois fois je l’ai jetée, à la quatrième fois, je pus en boire.
Ensuite la vision disparut et je me retirai.
J’y revins pendant quinze jours ;
la vision parut tous les jours à l’exception d’un lundi et d’un vendredi.
Elle me répéta plusieurs fois que je devais dire aux prêtres qu’il devait s’y faire une chapelle
et d’aller à la fontaine pour me laver
et que je devais prier pour la conversion des pécheurs.
Plusieurs fois je lui demandai qui elle était.
Elle ne faisait que sourire.
Tenant ses deux bras pendants, elle leva les yeux en regardant le ciel,
puis elle me dit qu’elle était l’Immaculée Conception.
-Le dogme de l'Immaculée conception avait
déjà été proclamé 4 ans auparavant, le 8 décembre 1854,
et Bernadette ne savait rien de cette promulgation-
-solennité fêtée le 8 décembre-
Dans l’espace de ces quinze jours elle me donna trois secrets,
qu’elle me défendit de dire à personne. J’ai été fidèle jusqu’à présent. »
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Bernadette Soubirous, qui avait 14 ans en 1858,
était l'aînée d'une famille très pauvre de Lourdes...
Elle avait une une sœur : Marie Antoinette
et trois frères :
Jean-Marie, Justin et Bernard-Pierre.
Quatre autres enfants sont décédés en bas âge.
Du 11 février au 16 juillet 1858,
Bernadette (fêtée le 18 février) fut gratifiée de dix-huit apparitions de la Vierge Marie.
La Vierge Marie se présenta alors sous le vocable de l'Immaculée Conception.
Son message, toujours le même que celui de son Fils Jésus dans l'Évangile,
parlait de conversion, de pénitence, de jeûne et de prière.
Elle demandait en outre la construction d'une chapelle à Massabielle,
lieu des 18 apparitions, précisant:
«Je veux qu'on y vienne en procession.»
Ce message fut d'abord accueilli avec la réserve et la prudence qui s'imposent dans des cas de ce genre.
Mais rien ne put arrêter un mouvement qui venait bien de Dieu,
et les autorités religieuses finirent par reconnaître officiellement le caractère surnaturel des apparitions.
Les papes se sont prononcés en faveur de leur authenticité...
Cette manifestation de foi devait prendre l'ampleur que l'on sait et qui se poursuit.
La petite voyante du 19e siècle ne s'imaginait pas que ce serait des millions de personnes,
venues de toutes les parties du monde qui feraient ce pèlerinage en continuum.
De nombreuses guérisons, qui ne seront pas explicables naturellement (des milliers) se sont opérées.
Un bureau médical a été créé,
comprenant également des médecins incroyants, qui ne purent que constater les faits.
Mais les plus grands miracles ne sont pas forcément ceux-là.
Qui cernera les guérisons spirituelles qui se sont réalisées en ce lieu ?
Sur ce plan là c'est bien le programme de Jésus qui se réalise:
Les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont guéris,
les sourds entendent, les morts ressuscitent,
et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres (Matthieu 11: 5).
Cependant, ce n'est pas cet évangile qui a été choisi pour cette fête,
mais un passage de Jean 2 qui rappelle l'action de la Vierge Marie, où à sa demande se réalisât
«... le premier des signes de Jésus,(qu') il l'accomplit à Cana de Galilée
et (où) il manifesta sa gloire et (que) ses disciples crurent en lui.»
Dans l'ombre de son Fils, celle-ci se présente comme
la Mère aimante, attentive à le faire connaître,
et elle invite les pauvres humains que nous sommes à croire à la miséricorde,
et à se purifier le cœur pour se rendre capable de l'accueillir.
« Tout ce qu'il vous dira, faites-le. » (verset 5).
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
15 février –
saint Claude de La Colombière () -
né 1641 - 1682 15 février - -
-
---------
- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun-
-
------.
Claude La Colombière a été béatifié en 1829 par Pie XI,
a été canonisé le 31 mai 1992 par le pape Jean-Paul II.
Celui-ci, dans son homélie, a rappelé ce qui a particulièrement marqué la vie et l' œuvre de ce Jésuite :
ses liens spirituels avec sainte Marguerite-Marie,
et la part qu'il prit avec elle pour la propagation du culte du Coeur du Christ.
Né dans le diocèse de Grenoble c'est en 1641 qu'il entra dans la Compagnie de Jésus:
«...pour faire beaucoup pour Dieu, il faut être tout à lui. »
Mais le plus bel éloge qui lui fut décerné vint du Seigneur lui-même,
lorsqu'il le présente à Marguerite-Marie :
« C'est mon fidèle serviteur et parfait ami.»
Marguerite nous confie:
«Il (le Sacré-Cœur de Jésus) me dit qu’il m’enverrait son fidèle serviteur et parfait ami
qui m’apprendrait à le connaître et à m’abandonner à lui sans plus de résistance.»
Lorsque le Père Claude rencontre pour la première fois celle dont
il est destiné à devenir le confesseur, le directeur spirituel, le confident, l'ami, il a alors 36 ans.
L'humble visitandine de Paray-le-Monial
avait déjà bénéficié de grâces mystiques exceptionnelles qui rendent sa supérieure perplexe.
C'est alors que le Père Claude la rassure :
« Tout cela vient bien de Dieu. »
il va désormais aider Marguerite à à le transmettre le message du Sacré-Cœur destiné aux hommes...
Ce message consiste à rappeler l'amour de Dieu contenu dans le Coeur du Christ,
avec son impact missionnaire.
Ainsi l'a évoqué Jean-Paul II, lors de la canonisation :
«Pour évangéliser aujourd'hui, il faut que le Coeur de Jésus soit reconnu comme le cœur de l'Église.»
Claude La Colombière eut d'autres activités.
Il résida un temps à Paris où il fut le précepteur des enfants de Colbert.
Puis il fut envoyé à Londres comme chapelain de la duchesse d'York.
Les nombreuses épreuves ne manquèrent pas...
Il revint d'Angleterre malade.
Phtisique, il mourut à Lyon, en 1682, à l'âge de 41 ans.
Dans l'homélie de sa canonisation :
« La prière prononcée par le Christ au Cénacle se poursuit dans l'Église : de siècle en siècle, de génération en génération, elle constitue une
« source de vie et de sainteté » éternelle ( Ibid. ).
Mais dans l'histoire, il y a des moments particuliers, des lieux et des personnes choisies qui presque à nouveau découvrent et révèlent à nouveau cette vérité éternelle et intemporelle sur l'amour.»
Voir la citation dans l'homélie complète:
VOIR aussi l'an passé:
https://francechretienne.forumactif.com/t691p100-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#23658
À suivre.
15 février –
saint Claude de La Colombière () -
né 1641 - 1682 15 février - -
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- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun-
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Claude La Colombière a été béatifié en 1829 par Pie XI,
a été canonisé le 31 mai 1992 par le pape Jean-Paul II.
Celui-ci, dans son homélie, a rappelé ce qui a particulièrement marqué la vie et l' œuvre de ce Jésuite :
ses liens spirituels avec sainte Marguerite-Marie,
et la part qu'il prit avec elle pour la propagation du culte du Coeur du Christ.
Né dans le diocèse de Grenoble c'est en 1641 qu'il entra dans la Compagnie de Jésus:
«...pour faire beaucoup pour Dieu, il faut être tout à lui. »
Mais le plus bel éloge qui lui fut décerné vint du Seigneur lui-même,
lorsqu'il le présente à Marguerite-Marie :
« C'est mon fidèle serviteur et parfait ami.»
Marguerite nous confie:
«Il (le Sacré-Cœur de Jésus) me dit qu’il m’enverrait son fidèle serviteur et parfait ami
qui m’apprendrait à le connaître et à m’abandonner à lui sans plus de résistance.»
Lorsque le Père Claude rencontre pour la première fois celle dont
il est destiné à devenir le confesseur, le directeur spirituel, le confident, l'ami, il a alors 36 ans.
L'humble visitandine de Paray-le-Monial
avait déjà bénéficié de grâces mystiques exceptionnelles qui rendent sa supérieure perplexe.
C'est alors que le Père Claude la rassure :
« Tout cela vient bien de Dieu. »
il va désormais aider Marguerite à à le transmettre le message du Sacré-Cœur destiné aux hommes...
Ce message consiste à rappeler l'amour de Dieu contenu dans le Coeur du Christ,
avec son impact missionnaire.
Ainsi l'a évoqué Jean-Paul II, lors de la canonisation :
«Pour évangéliser aujourd'hui, il faut que le Coeur de Jésus soit reconnu comme le cœur de l'Église.»
Claude La Colombière eut d'autres activités.
Il résida un temps à Paris où il fut le précepteur des enfants de Colbert.
Puis il fut envoyé à Londres comme chapelain de la duchesse d'York.
Les nombreuses épreuves ne manquèrent pas...
Il revint d'Angleterre malade.
Phtisique, il mourut à Lyon, en 1682, à l'âge de 41 ans.
Dans l'homélie de sa canonisation :
« La prière prononcée par le Christ au Cénacle se poursuit dans l'Église : de siècle en siècle, de génération en génération, elle constitue une
« source de vie et de sainteté » éternelle ( Ibid. ).
Mais dans l'histoire, il y a des moments particuliers, des lieux et des personnes choisies qui presque à nouveau découvrent et révèlent à nouveau cette vérité éternelle et intemporelle sur l'amour.»
Voir la citation dans l'homélie complète:
- homélie du Saint-Père:
- CANONISATION DE CLAUDE LA COLOMBIÈREHOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL IIBasilique vaticane - Dimanche 31 mai 1992
"Afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux" ( Io. 17, 26).
[1. Le Christ prie au Cénacle. Priez le soir où il a institué l'Eucharistie. Priez pour les Apôtres et pour tous ceux "qui par leur parole croiront" ( Ibid. 17, 20) à travers les générations et les siècles. Il demande au Père que tous « soient un », comme le Père est avec le Fils et le Fils avec le Père : « Qu'eux aussi soient un en nous » ( Ibid. 17, 21).
Une seule chose : l'unité de la Divinité et l'unité de communion des Personnes - unité du Père avec le Fils et du Fils avec le Père dans le Saint-Esprit. Unité par l'Amour.
Le Christ prie pour l'amour : « Que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et moi en eux » ( Ibid. 7, 26). Le Christ révèle le secret de son Cœur. Précisément ce Cœur humain du Fils de Dieu est un sanctuaire ineffable qui contient tous les trésors de l'amour : c'est un Cœur « débordant de bonté et d'amour » (« Litaniae S. Cordis Iesus »).
2. La prière prononcée par le Christ au Cénacle se poursuit dans l'Église : de siècle en siècle, de génération en génération, elle constitue une « source de vie et de sainteté » éternelle ( Ibid. ). Mais dans l'histoire, il y a des moments particuliers, des lieux et des personnes choisies qui presque à nouveau découvrent et révèlent à nouveau cette vérité éternelle et intemporelle sur l'amour.
L'homme que l'Église proclame aujourd'hui saint - le bienheureux Claude La Colombière - fait sans aucun doute partie de ces personnes.]
3. En France, le dix-septième siècle a été appelé « le grand siècle des âmes ». C'est un temps de haute culture humaine, de développement des institutions de cette nation prestigieuse en Europe. Mais c'est aussi un temps de conflits cruels et de pauvreté du peuple. Le clergé et les ordres religieux sont souvent décadents ; de ce fait, le peuple reste loin des lumières de la foi, des bienfaits de la vie spirituelle et de la communion ecclésiale. Quoi qu'il en soit, depuis le Concile de Trente, depuis les fondateurs qu'ont succédé saint François de Sales, Bérulle ou saint Vincent de Paul, un mouvement spirituel intense anime l'Église en France. On assiste à une grande activité réformatrice : le ministère sacerdotal est renouvelé, notamment avec la création des séminaires ; les religieux appelés à l'authenticité de leur vocation, de nouvelles fondations voient le jour ; l'évangélisation des campagnes prend un nouvel élan avec les missions paroissiales ; à la réflexion théologique s'associe à une floraison mystique.
Au cœur de ce siècle, vit Claude La Colombière, entré jeune dans la Compagnie de Jésus. Celle-ci exerce sa mission à Paris comme en plusieurs provinces ; elle a une influence notable par son effort intellectuel et, plus encore, par le dynamisme de vie chrétienne qu'elle sait communiquer.
4. Vous serez accompagné par saint Ignace, Claude apprendra une forte sensibilité. La garde humblement le sens de "sa misère" pour ne s'appuyer que sur son espérance en Dieu et sur sa confiance en la grâce. Le prendre résolument la voie de la sainteté. L'adhère de tout son être aux Constitutions et aux Règles de l'stitut, rejetant toute tiédeur. Fidélité et obéissance se traduisent, devant Dieu, par le « désir (...) De confiance, d'amour, de résignation et de sacrifice parfait » (CLAUDE LA COLOMBIÈRE, Retraites , n. 28).
Le Père Claude a forgé sa spiritualité à l'école des Exercices. Nous en avons gardé l'impressionnant journal. La se consacre d'abord à « méditer beaucoup la vie de Jésus Christ qui est le modèle de la nôtre » ( Ibid. , n° 33) . Contempler le Christ permet de vivre en familiarité avec lui pour lui appartenant totalement : « Je vois qu'il faut absolument que je sois à lui » ( Ibid. , n° 71) . Et oui Claude ose tendre vers la fidélité totale, c'est en vertu de son sens aigu de la puissance de la grâce qui le transforme. L'accède à la liberté parfaite de celui qui s'en remet sans réserve à la volonté de Dieu. "J'ai un cœur libre", dit-il ( Ibid. , N. 12): épreuves ou sacrifices, il les accepte « en songeant que Dieu n'exige cela de nous que par amitié » ( Ibid. , n. 38) . Tout son goût de l'Amitié le conduit à répondre à l'amitié de Dieu, dans un élan d'amour chaque jour renouvelé.
Le Père La Colombière s'engage dans l'apostolat avec la conviction qu'il est l'instrument de l'œuvre de Dieu : "Pour faire beaucoup pour Dieu, il faut être tout à lui" ( Ibid. , N. 37) . La prière, dit-il encore, est "l'unique moyen (...) De faire que Dieu s'unisse à nous pour faire quelque chose pour sa gloire" ( Ibid. , N. 52) . Dans l'apostolat, les fruits et le succès viennent moins des facultés de la personne que de la fidélité à la volonté divine et de la transparence à son action.
5. Ce religieux au cœur pur et libre était préparé à comprendre et à prêcher le message que, dans le même temps, le Cœur de Jésus confiait à Sœur Marguerite-Marie Alacoque. Soirée Paray-le-Monial l'étape la plus féconde à nos yeux de l'itinéraire bien court de Claude La Colombière. Il arrive dans cette ville, depuis longtemps riche de sa tradition de vie religieuse, pour faire la rencontre providentielle de l'humble Visitandine entrée dans un dialogue constant avec son "divin Maître" qui il promet "les délices de (son) pur amour" . Le découvre en elle une religieuse qui désire ardemment "la Croix toute pure" (CLAUDE LA COLOMBIÈRE, Mémoire , n. 49) et qui offre sa pénitence et ses peines sans réticence.
Le Père La Colombière, avec une grande sûreté de discernement, authentifie d'emblée l'expérience mystique de cette "disciple bien-aimée [du] sacré Cœur" ( Ibid., N. 54), avec laquelle il connaîtra une belle fraternité spirituelle . D'elle, le recueille le message qui connaîtra un grand rétention : "Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour" (EIUSDEM , Retraites , n° 135). Le Seigneur demande qu'une fête honore son Cœur, en lui faisant "réparation d'honneur" dans la communion eucharistique. Marguerite-Marie transmet au "serviteur fidèle et parfait ami", qu'elle a reconnu dans le Père La Colombière, la mission d'"établir cette dévotion et donner ce plaisir à mon divin Cœur" ( Ibid.). Claude, dans les années qu'il reste, intériorise les "richesses infinies". Désormais, sa vie spirituelle se développe dans la perspective de la "réparation" et de la "miséricorde infinie", tant soulignées à Paray. Il est tout offert au Sacré Cœur "toujours brûlant d'amour". Jusque dans l'épreuve, la pratique de l'oubli de soi afin de parvenir à la pureté d'amour et d'élever le monde à Dieu. Sentant sa faiblesse, le s'en remet à la puissance de la grâce : "Faites en moi votre volunté, Seigneur (...). C'est à vous à tout faire, divin Cœur de Jésus Christ » ( Ibid . ; EIUSDEM ,Offande , n. 152) .
6. Les trois siècles passés nous permettent de mesurer l'importance du message adressé à Claude La Colombière. Dans une période de contrastes entre la ferveur de certains et l'indifférence ou l'impiété de beaucoup, se présente une dévotion centrée sur l'humanité du Christ, sur sa présence, sur son amour de miséricorde et sur le pardon. Appel à la "réparation", caractéristique de Paray-le-Monial, pourra être diversement compris, mais, essentiellement, il s'agit pour les pécheurs que sont tous les hommes de revenir vers le Seigneur, touchés par son amour, et de lui offrir une plus vive fidélité pour avenir, une vie embrasée de charité. S'il y a solidarité dans le péché, y a aussi solidarité dans le salut. L'offrande de chacun est faite pour le bien de tous. À l'exemple de Claude La Colombière,
La soirée de dévotion au Cœur du Christ un facteur d'équilibre et d'affermissement spirituel pour les communautés chrétiennes bientôt confrontées à une incroyance qui a progressé dans les siècles suivants : une conception impersonnelle de Dieu se répandra ; l'homme, s'éloignant de la rencontre personnelle du Christ et des sources de la grâce, voudra être seul maître de son histoire et se donner à lui-même sa loi, jusqu'à se montrer impitoyable pour servir ses ambitions. Le message de Paray, accessible aux humbles comme aux grands de ce monde, répond à de tels égarements en éclairant la relation de l'homme avec Dieu et de l'homme avec le monde par la lumière qui vient du Cœur de Dieu : conformément à la Tradition de l'Église, l'orient le regard vers la Croix du Rédempteur du monde, vers "Celui qu'ils ont transpercé" ( Io.19, 37).
7. Nous rendons grâce, aujourd'hui encore, pour le message nommé aux saints de Paray et qui n'a cessé d'étendre son rayonnement. Au seuil de notre siècle, le Pape Léon XIII saluait "dans le Sacré Cœur de Jésus un symbole et une image claire de amour infini de Jésus Christ, amour qui nous pousse à nous aimer les uns les autres " . Pie XI et Pie XII ont favorisé ce culte, y discernant une réponse spirituelle aux difficultés que rencontrent la foi et l'Église.
Certes, l'expression et la sensibilité augmentent, ma demeure essentielle. Lorsqu'on a découvert dans l'adoration eucharistique et la méditation le Cœur de Jésus "toujours brûlant d'amour pour les hommes" (CLAUDE LA COLOMBIÈRE, Retraites , n. 150), comment pourrait-on se laisser séduire par des formes de méditation qui répond sur soi sans accueillir la Présence du Seigneur ? Comment pourrait-on être attiré par la prolifération des conceptions du sacré qui ne font que masquer un tragique vide spirituel ?
Pour l'évangélisation d'aujourd'hui, il faut que le Cœur du Christ soit reconnu comme le cœur de l'Église : c'est Lui qui appelle à la conversion, à la réconciliation. C'est Lui qui s'entraîne sur les voies des Béatitudes, les cœurs purs et les affamés de justice. C'est Lui qui réalise la communion chaleureuse des membres du Corps unique. C'est Lui qui permet d'adhérer à la Bonne Nouvelle et d'accueillir les promesses de la vie éternelle. C'est Lui qui envoie en mission. Le cœur à cœur avec Jésus élargit le cœur de l'homme aux dimensions du monde.
Puisse la canonisation de Claude La Colombière être pour toute l'Église un appel à vivre la consécration au Cœur du Christ, consécration qui est don de soi pour laisser la charité du Christ nous animer, nous pardonner et nous entraîner dans son ardent désir d' ouvrez à tous nos frères les voies de la vérité et de la vie !
8. «Père juste, le monde ne t'a pas connu, mais je t'ai connu; ceux-ci savent que tu m'as envoyé" ( Io. 17, 25).
Ceux-ci : les saints - les saints - l'Église dans les époques toujours nouvelles de l'histoire.
Il s'agit de : Claude La Colombière - Maria Margherita Alacoque. L'église.
Au temps de Pâques, l'Église revit les théophanies de son Rédempteur et Seigneur-Bon Pasteur qui "donne sa vie pour les brebis" (cf. ibid. 10, 15).
Et l'Église fixe son regard vers le ciel avec le diacre Étienne, le premier martyr lapidé à Jérusalem.
L'Église fixe son regard vers le ciel comme Étienne au moment de sa mort martyre : « Voici, je contemple les cieux ouverts et le Fils de l'homme qui est à la droite de Dieu. . . Seigneur Jésus, accueille mon esprit" ( Act. 7, 56. 59).
Amen!
VOIR aussi l'an passé:
https://francechretienne.forumactif.com/t691p100-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#23658
À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
Messages : 3428
Points : 5446
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
Fonction:
Province:
Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
18 février –
sainte Bernadette Soubirous (commémoraison)-
née 1844 7 janvier - 1879 16 avril
---------
- Lectures : - 1 Corinthiens 1 : 26-31; Jean 12 : 24-26 -
- -au bréviaire – - -+ - Récit de Bernadette à son infirmière (6 octobre 1874) -
----------.
Bernadette rejoint le 7 juillet 1866 la congrégation des Sœurs de la Charité à Nevers,
installée depuis peu dans le couvent Saint-Gildard au nord de la ville.
Elle y reste treize années pendant lesquelles elle est traitée sans égards particuliers.
Elle occupe le poste d'aide-infirmière,
puis de responsable de l'infirmerie
et de sacristine.
Les quatre dernières années, elle est surtout malade et meurt le 16 avril 1879 à l'âge de trente-cinq ans.
-------------
Depuis le 3 août 1925, le corps de Sainte Bernadette repose dans une châsse de verre
située dans la chapelle de l'ancien couvent Saint-Gildard, à Nevers.
voir les emplacements indiqués:
https://www.sainte-bernadette-soubirous-nevers.com/fr/le-sanctuaire/
Son corps, à plusieurs reprises exhumé, est retrouvé intact,
condition exigée traditionnellement à beaucoup de canonisation.
Bernadette est béatifiée le 14 juin 1925
puis canonisée le 8 décembre 1933.
Son expérience mystique est incontestablement pleinement reconnue
à cette époque et le couvent commence à recevoir des pèlerinages
...
Voir l'historique de l'an passé
https://francechretienne.forumactif.com/t691p100-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#23867
----
À suivre.
18 février –
sainte Bernadette Soubirous (commémoraison)-
née 1844 7 janvier - 1879 16 avril
---------
- Lectures : - 1 Corinthiens 1 : 26-31; Jean 12 : 24-26 -
- -au bréviaire – - -+ - Récit de Bernadette à son infirmière (6 octobre 1874) -
----------.
- Récit de Bernadette à son infirmière (1874)):
« J’entendis un grand coup de vent derrière moi; je tournai la tête, mais je ne vis rien.
J'étais occupée à quitter mes bas pour passer un petit ruisseau
et aller avec mes compagnes qui étaient déjà passées.
--voir la figuration des emplacements
précédemment la journée du 11 février fête de Notre-Dame de Lourdes--
J'entendis un autre coup de vent, enfin un troisième.
Je me tourne et je vois une grande Dame vêtue de blanc,
ayant une ceinture bleue et un chapelet à la main, la chaîne en or, les grains blancs.
Elle était à cinq ou six pas de moi, élevée à deux mètres au-dessus de la terre.
Je me mis à me frotter les yeux, car j'avais bien peur.
Le lendemain, je pris de l'eau bénite et je lui en jetai, ce qui la faisait sourire.
Elle ne me parla que le troisième jour.
Je lui jetai encore de l'eau bénite. Je croyais que c'était le diable.
La frayeur m'empêchait de faire le signe de la croix.
Monsieur le Curé m'avait dit de lui demander qui elle était.
Elle me dit: « Va dire aux prêtres: Ques siou l'immaculée Conceptioun »
(je ne comprenais pas bien le français).
Crainte de l'oublier, je le répétai tout le chemin.
Le troisième jour, elle me dit de venir pendant quinze jours à la grotte.
J'y allai, mais elle ne me parlait pas tous les jours.
Elle me dit: « Quai pregata pecadous ». Quand elle me dit cela, sa figure devint triste.
Je ne l'ai cependant pas vue pleurer. Elle me dit aussi de boire.
J'allai à la rivière. Elle me fit signe de gratter la terre avec mes doigts. Je le fis.
C'était comme de la boue. Elle me dit d'en boire. J'en pris dans le creux de la main,
mais je la jetai et lui dis qu'elle était sale. Enfin à la quatrième fois, j'en bus;
et tous les jours quand j'allai à la grotte, l'eau était plus claire et plus abondante.
Quand elle me dit: « Quessiou l'Immaculée Conceptioun »,
elle avait d'abord les mains jointes et son chapelet entre les doigts, comme si elle avait voulu le dire.
Tout d'un coup, elle ouvrit les bras, le chapelet glissa jusqu'au coude;
elle étendit ses mains l'une contre l'autre; elle leva les yeux au ciel.
Elle était jolie, sa peau était blanche, une petite rougeur sur chaque joue, et les yeux bleus. »
Bernadette rejoint le 7 juillet 1866 la congrégation des Sœurs de la Charité à Nevers,
installée depuis peu dans le couvent Saint-Gildard au nord de la ville.
Elle y reste treize années pendant lesquelles elle est traitée sans égards particuliers.
Elle occupe le poste d'aide-infirmière,
puis de responsable de l'infirmerie
et de sacristine.
Les quatre dernières années, elle est surtout malade et meurt le 16 avril 1879 à l'âge de trente-cinq ans.
-------------
Depuis le 3 août 1925, le corps de Sainte Bernadette repose dans une châsse de verre
située dans la chapelle de l'ancien couvent Saint-Gildard, à Nevers.
voir les emplacements indiqués:
https://www.sainte-bernadette-soubirous-nevers.com/fr/le-sanctuaire/
Son corps, à plusieurs reprises exhumé, est retrouvé intact,
condition exigée traditionnellement à beaucoup de canonisation.
Bernadette est béatifiée le 14 juin 1925
puis canonisée le 8 décembre 1933.
Son expérience mystique est incontestablement pleinement reconnue
à cette époque et le couvent commence à recevoir des pèlerinages
...
Voir l'historique de l'an passé
https://francechretienne.forumactif.com/t691p100-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#23867
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À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Age : 61
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Feuille de personnage
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
20 février –
sainte Jacinthe Marto
et saint François Marto ()-
née 1910 5 mars- 1920 20 février
François né 11 juin 1908- décédé 4 avril 1919
dix mois avant sa sœur Jacinthe -
Paroles de saint Jean-Paul II
«François était un enfant bon, réfléchi, à l'âme contemplative»
---------.
- Lectures : - -
- -au bréviaire – - -+ -aucun -
----------.
Jacinthe Marto, née à Aljustrel, Fátima, et décédée à Lisbonne,
est une des trois bergers de Fatima qui ont vu la Vierge Marie
à la Cova da Iria entre le 13 mai et le 13 octobre 1917.
Jacinthe et son frère François sont béatifiés le 13 mai 2000 par le pape Jean-Paul II.
Leur canonisation est célébrée le 13 mai 2017 à Fátima au cours d'un voyage par le pape François
pour le centenaire des apparitions mariales de Fátima.
Les deux jeunes saints sont commémorés le 20 février selon le Martyrologe romain.
Née à Aljustrel (près de Fátima),
Jacinthe, soeur de François et cousine de Lucie,
est la fille cadette d'Olímpia et de Manuel Marto.
Elle est baptisée le 19 mars dans l'église paroissiale.
Jacinta,
campagnarde ne fréquentant pas l'école, elle doit travailler comme bergère
avec son frère Françisco et sa cousine Lucia dos Santos...
Elle est une enfant déterminée d'une forte volonté; elle avait un talent pour la danse et la poésie.
ooooooooooooooooooooooooooooooooo
En 1915, les trois enfants voient « l'Ange du Portugal ».
et en 1917, ils voient la Vierge Marie dans le petit village de Fátima.
Après les apparitions, le comportement de François et Jacinthe est totalement transformé.
Jacinthe est très impressionnée par une vision de l'Enfer
qui a eu lieu au cours de la troisième apparition.
Bouleversée par le sort affreux qui attend les pécheurs,
elle décide dans sa simplicité de faire pénitence et de s'infliger des sacrifices pour leur conversion,
que la Vierge Marie leur avait demandé, au cours de la première apparition.
Après les apparitions, Jacinthe entre à l’école primaire sur les recommandations de la Sainte Vierge.
Relaté aux mémoires de Lucie,
Jacinthe était une enfant affectueuse et très gentille, et délicate.
Au printemps 1918, elle fait sa première communion, alors que François, plus âgé,
est refusé au sacrement par le curé du village parce qu'il a mal répondu à une question sur la foi.
Le 23 décembre 1918, Jacinthe et son frère François tombent malades,
victimes de la grippe espagnole qui ravage l'Europe en 1918
au cours de la Première Guerre mondiale.
Après une broncho-pneumonie, Jacinthe a une pleurésie purulente,
qui lui cause de grandes souffrances.
Le 21 janvier 1920, elle est emmenée à Lisbonne,
où elle est admise à l'orphelinat de Notre-Dame des Miracles sis au 17 de la Rue da Estrela.
Le 2 février 1920, elle est transférée à l'hôpital Dona Estefania de Lisbonne6.
Attreinte de pleurésie elle ne pouvant pas être anesthésiée
(en raison du mauvais état de son cœur),
et elle est admise subséquemment dans plusieurs hôpitaux successifs.
Le 20 février 1920, elle meurt à l'hôpital Dona Estefania de Lisbonne.
Elle est enterrée au cimetière de Vila Nova d'Ourém,
dans la tombe de famille du baron d'Alvaiázere.
Sa dépouille aurait dû être enterrée à Fatima,
mais comme aucune sépulture personnelle n'y était prévue,
c'est la famille du baron (et en particulier sa sœur Maria Celeste da Camara et Vasconcelos)
qui prend en charge d'inhumer la petite fille dans le caveau familial du baron dans la ville d'Ourém.
Au cours de sa dernière maladie, elle a reçu plusieurs visites de la Vierge Marie.
Jacinthe est décédée plusieurs mois après son frère dans de grandes souffrances;
dans les paroles Pape Jean-Paul II lors de sa béatification :
« en s'offrant héroïquement comme victime pour la conversion des pécheurs ».
TRANSFERT ET SÉPULTURE
Le 12 septembre 1935, ses restes mortels sont transférés d'Ourém au cimetière de Fátima,
où le cercueil est ouvert et laisse voir son corps exempt de corruption.
Le 1er mai 1951, ses restes sont à nouveau transférés
dans la basilique de Fátima où elle est enterrée dans le transept gauche de la basilique.
Le 30 août 1951 a lieu une nouvelle ouverture officielle du cercueil.
BÉATIFICATION ET CANONOSATION
C'est en 1946 que s'ouvre le procès en béatification de Jacinthe et de son frère François.
Le 13 mai 1989, le pape Jean-Paul II publie le décret proclamant l'héroïcité
des vertus des voyants François et Jacinthe Marto
(ce qui les fait déclarer vénérables).
Le 13 mai 2000, Jacinthe est béatifiée en même temps que son frère François
par le pape Jean-Paul II.
Âgée d'un peu moins de 10 ans au moment de sa mort,
Jacinthe est la plus jeune des non-martyres à avoir été béatifiée.
Le 11 mars 2010 a lieu la célébration du centenaire de sa naissance
avec une audience du pape Benoît XVI.
Les 12 et 13 mai 2010, le pape Benoît XVI visite le sanctuaire de Fátima
pour le dixième anniversaire de la béatification de Jacinthe et François Marto.
Le 23 mars 2017, le pape François
autorise la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret
reconnaissant un miracle obtenu par l'intercession de Jacinthe Marto,
permettant sa canonisation qui est célébrée le 13 mai 2017 à Fatima,
par le pape François, à l'occasion du centenaire des apparitions.
Jacinthe et son frère François sont liturgiquement commémorés ensemble le 20 février.
À suivre.
20 février –
sainte Jacinthe Marto
et saint François Marto ()-
née 1910 5 mars- 1920 20 février
François né 11 juin 1908- décédé 4 avril 1919
dix mois avant sa sœur Jacinthe -
Paroles de saint Jean-Paul II
«François était un enfant bon, réfléchi, à l'âme contemplative»
- JEAN-PAUL II AUDIENCE GÉNÉRALE Mercredi 17 mai 2000 :
---------.
- Lectures : - -
- -au bréviaire – - -+ -aucun -
----------.
Jacinthe Marto, née à Aljustrel, Fátima, et décédée à Lisbonne,
est une des trois bergers de Fatima qui ont vu la Vierge Marie
à la Cova da Iria entre le 13 mai et le 13 octobre 1917.
Jacinthe et son frère François sont béatifiés le 13 mai 2000 par le pape Jean-Paul II.
Leur canonisation est célébrée le 13 mai 2017 à Fátima au cours d'un voyage par le pape François
pour le centenaire des apparitions mariales de Fátima.
Les deux jeunes saints sont commémorés le 20 février selon le Martyrologe romain.
Née à Aljustrel (près de Fátima),
Jacinthe, soeur de François et cousine de Lucie,
est la fille cadette d'Olímpia et de Manuel Marto.
Elle est baptisée le 19 mars dans l'église paroissiale.
Jacinta,
campagnarde ne fréquentant pas l'école, elle doit travailler comme bergère
avec son frère Françisco et sa cousine Lucia dos Santos...
Elle est une enfant déterminée d'une forte volonté; elle avait un talent pour la danse et la poésie.
ooooooooooooooooooooooooooooooooo
En 1915, les trois enfants voient « l'Ange du Portugal ».
et en 1917, ils voient la Vierge Marie dans le petit village de Fátima.
Après les apparitions, le comportement de François et Jacinthe est totalement transformé.
Jacinthe est très impressionnée par une vision de l'Enfer
qui a eu lieu au cours de la troisième apparition.
Bouleversée par le sort affreux qui attend les pécheurs,
elle décide dans sa simplicité de faire pénitence et de s'infliger des sacrifices pour leur conversion,
que la Vierge Marie leur avait demandé, au cours de la première apparition.
Après les apparitions, Jacinthe entre à l’école primaire sur les recommandations de la Sainte Vierge.
Relaté aux mémoires de Lucie,
Jacinthe était une enfant affectueuse et très gentille, et délicate.
Au printemps 1918, elle fait sa première communion, alors que François, plus âgé,
est refusé au sacrement par le curé du village parce qu'il a mal répondu à une question sur la foi.
Le 23 décembre 1918, Jacinthe et son frère François tombent malades,
victimes de la grippe espagnole qui ravage l'Europe en 1918
au cours de la Première Guerre mondiale.
Après une broncho-pneumonie, Jacinthe a une pleurésie purulente,
qui lui cause de grandes souffrances.
Le 21 janvier 1920, elle est emmenée à Lisbonne,
où elle est admise à l'orphelinat de Notre-Dame des Miracles sis au 17 de la Rue da Estrela.
Le 2 février 1920, elle est transférée à l'hôpital Dona Estefania de Lisbonne6.
Attreinte de pleurésie elle ne pouvant pas être anesthésiée
(en raison du mauvais état de son cœur),
et elle est admise subséquemment dans plusieurs hôpitaux successifs.
Le 20 février 1920, elle meurt à l'hôpital Dona Estefania de Lisbonne.
Elle est enterrée au cimetière de Vila Nova d'Ourém,
dans la tombe de famille du baron d'Alvaiázere.
Sa dépouille aurait dû être enterrée à Fatima,
mais comme aucune sépulture personnelle n'y était prévue,
c'est la famille du baron (et en particulier sa sœur Maria Celeste da Camara et Vasconcelos)
qui prend en charge d'inhumer la petite fille dans le caveau familial du baron dans la ville d'Ourém.
Au cours de sa dernière maladie, elle a reçu plusieurs visites de la Vierge Marie.
Jacinthe est décédée plusieurs mois après son frère dans de grandes souffrances;
dans les paroles Pape Jean-Paul II lors de sa béatification :
« en s'offrant héroïquement comme victime pour la conversion des pécheurs ».
TRANSFERT ET SÉPULTURE
Le 12 septembre 1935, ses restes mortels sont transférés d'Ourém au cimetière de Fátima,
où le cercueil est ouvert et laisse voir son corps exempt de corruption.
Le 1er mai 1951, ses restes sont à nouveau transférés
dans la basilique de Fátima où elle est enterrée dans le transept gauche de la basilique.
Le 30 août 1951 a lieu une nouvelle ouverture officielle du cercueil.
BÉATIFICATION ET CANONOSATION
C'est en 1946 que s'ouvre le procès en béatification de Jacinthe et de son frère François.
Le 13 mai 1989, le pape Jean-Paul II publie le décret proclamant l'héroïcité
des vertus des voyants François et Jacinthe Marto
(ce qui les fait déclarer vénérables).
Le 13 mai 2000, Jacinthe est béatifiée en même temps que son frère François
par le pape Jean-Paul II.
Âgée d'un peu moins de 10 ans au moment de sa mort,
Jacinthe est la plus jeune des non-martyres à avoir été béatifiée.
Le 11 mars 2010 a lieu la célébration du centenaire de sa naissance
avec une audience du pape Benoît XVI.
Les 12 et 13 mai 2010, le pape Benoît XVI visite le sanctuaire de Fátima
pour le dixième anniversaire de la béatification de Jacinthe et François Marto.
Le 23 mars 2017, le pape François
autorise la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret
reconnaissant un miracle obtenu par l'intercession de Jacinthe Marto,
permettant sa canonisation qui est célébrée le 13 mai 2017 à Fatima,
par le pape François, à l'occasion du centenaire des apparitions.
Jacinthe et son frère François sont liturgiquement commémorés ensemble le 20 février.
À suivre.
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
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-
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Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
Feuille de personnage
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
22 février –
La chaire de saint Pierre (fête)-
-
--------
- Lectures –- - 1 Pierre 5: 1-4; Matthieu 16: 13-19 --
-bréviaire - - -- Sermon de saint Léon le Grand
pour l'anniversaire de son ordination. L'Église et la foi de Pierre -
---.
La fête de ce jour est très ancienne.
On y commémore la fonction symbolisée à l'origine par un siège matériel élevé que l'on vénérait,
et sur lequel, Pierre avait enseigné.
La date du 22 février une fête des ancêtres existait déjà.
Il fallait la remplacer où en cette fête il était d'usage
de déposer des offrandes de nourriture sur leurs tombeaux.
Mais les lectures nous donnent le sens véritable de la fête de la Chaire de saint Pierre
qui n'a aucune parité avec cet usage.
Une coutume qui doit être resservie aux usages de l'enseignement
que l'Église avait mandat de répandre parmi toutes les nations.
C'est la confession de Césarée-de-Philippe qui en est l'objet,
c'est-à-dire la foi de Simon-Pierre, et la réponse du Seigneur :
Tu es Pierre, et sur cette pierre (ce roc) je bâtirai mon Église,
et la puissance de la mort ne l'emportera pas sur elle.
Une fonction, donc, que tout l'enseignement du Christ dans les évangiles,
et celui de Pierre lui-même dans ce passage de d'une lettre, précisent et explicitent.
Jésus a délégué, à Pierre pour être le porte diffuseur de cette consigne que Pierre a bien comprise qu'elle doit être répandue à tous les pasteurs qui doivent paître le troupeau.
Et cela demeure pour ses successeurs une charge qui est avant tout un service :
présider à la charité, de tout le troupeau universel
confirmer dans la vérité,
maintenir l'unité.
À Simon-Pierre qui le confesse comme Messie et Fils du Dieu vivant,
Jésus promet de donner les clefs du Royaume des cieux.
Ce qu'il fera tout juste avant son départ.
Alors, là, Pierre avait compris tout le sens de sa mission
qui sera raffermi avec l'appui des autres Apôtres qui le reconnaîtront.
Ainsi de Paul, qui poussera Pierre à se prononcer universellement
face à tous ceux qui essaieront d'infiltrer un autre enseignement que celui qui devra être proclamé...
Il concerne l'autorité doctrinale et juridique.
Ainsi que la possibilité de lier et de délier sur la terre,
ce qui évoque le sacrement de la réconciliation.
Les exhortations de Pierre rappellent que la clef, confiée aux Apôtres,
permet de faire entrer les hommes dans le cœur du Christ,
où se trouvent des trésors de bonté, de miséricorde.
Enseigner, gouverner, juger,
cela signifie essentiellement enlever les chaînes du péché,
et attacher les hommes à Dieu avec des liens d’amour afin que personne,
par la suite, ne puisse souhaiter secouer.
Cette clef-là ne ferme pas une porte de prison elle ouvre
les portes de toutes les prisons dans lesquelles les hommes s'enferment eux-mêmes.
---
À suivre
22 février –
La chaire de saint Pierre (fête)-
-
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- Lectures –- - 1 Pierre 5: 1-4; Matthieu 16: 13-19 --
-bréviaire - - -- Sermon de saint Léon le Grand
pour l'anniversaire de son ordination. L'Église et la foi de Pierre -
---.
La fête de ce jour est très ancienne.
On y commémore la fonction symbolisée à l'origine par un siège matériel élevé que l'on vénérait,
et sur lequel, Pierre avait enseigné.
La date du 22 février une fête des ancêtres existait déjà.
Il fallait la remplacer où en cette fête il était d'usage
de déposer des offrandes de nourriture sur leurs tombeaux.
Mais les lectures nous donnent le sens véritable de la fête de la Chaire de saint Pierre
qui n'a aucune parité avec cet usage.
Une coutume qui doit être resservie aux usages de l'enseignement
que l'Église avait mandat de répandre parmi toutes les nations.
C'est la confession de Césarée-de-Philippe qui en est l'objet,
c'est-à-dire la foi de Simon-Pierre, et la réponse du Seigneur :
Tu es Pierre, et sur cette pierre (ce roc) je bâtirai mon Église,
et la puissance de la mort ne l'emportera pas sur elle.
Une fonction, donc, que tout l'enseignement du Christ dans les évangiles,
et celui de Pierre lui-même dans ce passage de d'une lettre, précisent et explicitent.
- 1 Pierre 5:
1 Pierre 5
«1- Les anciens qui sont parmi nous, je les exhorte, moi, ancien comme eux,
témoin des souffrances du Christ, et qui dois participer à la gloire qui va être révélée.
2- Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié,
veillant sur lui, non par contrainte, mais de bon gré, selon Dieu ;
non pour un gain sordide, mais avec l'élan du cœur ;
3- non pas en faisant les seigneurs à l'égard de ceux qui vous sont échus en partage,
mais en devenant les modèles du troupeau.
4- Et quand paraîtra le Chef des pasteurs, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.»
Jésus a délégué, à Pierre pour être le porte diffuseur de cette consigne que Pierre a bien comprise qu'elle doit être répandue à tous les pasteurs qui doivent paître le troupeau.
Et cela demeure pour ses successeurs une charge qui est avant tout un service :
présider à la charité, de tout le troupeau universel
confirmer dans la vérité,
maintenir l'unité.
À Simon-Pierre qui le confesse comme Messie et Fils du Dieu vivant,
Jésus promet de donner les clefs du Royaume des cieux.
Ce qu'il fera tout juste avant son départ.
Alors, là, Pierre avait compris tout le sens de sa mission
qui sera raffermi avec l'appui des autres Apôtres qui le reconnaîtront.
Ainsi de Paul, qui poussera Pierre à se prononcer universellement
face à tous ceux qui essaieront d'infiltrer un autre enseignement que celui qui devra être proclamé...
- Actes des Apôtres 11- Pierre raconte la conversion des païens :
« 01 Les Apôtres et les frères qui étaient en Judée avaient appris que les nations,
elles aussi, avaient reçu la parole de Dieu.
02 Lorsque Pierre fut de retour à Jérusalem, ceux qui étaient juifs d’origine le prirent à partie,
03 en disant : ''Tu es entré chez des hommes qui ne sont pas circoncis, et tu as mangé avec eux !''
04 Alors Pierre reprit l’affaire depuis le commencement
et leur exposa tout dans l’ordre, en disant :
05 ''J’étais dans la ville de Jaffa, en train de prier, et voici la vision que j’ai eue dans une extase :
c’était un objet qui descendait. On aurait dit une grande toile tenue aux quatre coins ;
venant du ciel, elle se posa près de moi.
06 Fixant les yeux sur elle, je l’examinai et je vis les quadrupèdes de la terre,
les bêtes sauvages, les reptiles et les oiseaux du ciel.
07 J’entendis une voix qui me disait : “Debout, Pierre, offre-les en sacrifice, et mange !”
08 Je répondis : “Certainement pas, Seigneur ! Jamais aucun aliment interdit ou impur n’est entré dans ma bouche.”
09 Une deuxième fois, du haut du ciel la voix répondit :
“Ce que Dieu a déclaré pur, toi, ne le déclare pas interdit.”
10 Cela se produisit par trois fois, puis tout fut remonté au ciel.
11 Et voici qu’à l’instant même, devant la maison où j’étais,
survinrent trois hommes qui m’étaient envoyés de Césarée.
12 L’Esprit me dit d’aller avec eux sans hésiter.
Les six frères qui sont ici m’ont accompagné,
et nous sommes entrés chez le centurion Corneille.
13 Il nous raconta comment il avait vu l’ange se tenir dans sa maison et dire :
“Envoie quelqu’un à Jaffa pour chercher Simon surnommé Pierre.
14 Celui-ci t’adressera des paroles par lesquelles tu seras sauvé, toi et toute ta maison.”
15 Au moment où je prenais la parole, l’Esprit Saint
descendit sur ceux qui étaient là,
comme il était descendu sur nous au commencement.
16 Alors je me suis rappelé la parole que le Seigneur avait dite :
“Jean a baptisé avec l’eau, mais vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés.”
17 Et si Dieu leur a fait le même don qu’à nous, parce qu’ils ont cru au Seigneur Jésus Christ,
qui étais-je, moi, pour empêcher l’action de Dieu ?''
18 En entendant ces paroles, ils se calmèrent
et ils rendirent gloire à Dieu, en disant :
''Ainsi donc, même aux nations, Dieu a donné la conversion qui fait entrer dans la vie !'' »
Et c'est par la parole de Pierre -voix universelle choisie-
que furent accepter les païens sans passer par la circoncision.
- Sermon de saint Léon le Grand pour l’anniversaire de son ordination. L’Église et la foi de Pierre:
« Dans tout l'univers, Pierre seul est choisi
pour présider à la vocation de tous les peuples,
à la direction de tous les Apôtres
et de tous les Pères de l'Église.
Ainsi, bien qu'il y ait dans le peuple de Dieu beaucoup de prêtres et beaucoup de pasteurs,
Pierre en personne les gouvernerait tous, alors que le Christ les gouverne aussi à titre de chef.
Dieu a daigné remettre à cet homme une grande et admirable participation à sa puissance.
Et s'il a voulu que les autres chefs aient quelque chose de commun avec lui,
tout ce qu'il n'a pas refusé aux autres, c'est toujours par lui qu'il le leur a donné.
Le Seigneur demande à tous les Apôtres quelle est l'opinion des hommes à son sujet.
Et ils disent tous la même chose aussi longtemps qu'ils exposent les doutes venus de l'ignorance humaine.
Mais lorsque le Seigneur exige de connaître le sentiment des disciples eux-mêmes,
le premier à confesser le Seigneur
est celui qui est le premier dans la dignité d'Apôtre.
Comme il avait dit : Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant, Jésus lui répond :
Heureux es-tu, Simon, fils de Yonas, car ce n'est pas la chair et le sang
qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux.
C'est-à-dire : Heureux es-tu parce que c'est mon Père qui t'a enseigné ;
l'opinion de la terre ne t'a pas égaré, mais c'est une inspiration céleste qui t'a instruit ;
et ce n'est pas la chair et le sang,
mais celui dont je suis le Fils unique qui t'a permis de me découvrir.
Et moi, dit-il, je te le déclare, c'est-à-dire :
de même que mon Père t'a manifesté ma divinité,
de même moi, je te fais connaître ta supériorité.
Tu es Pierre, c'est-à-dire :
moi, je suis le rocher inébranlable, la pierre d'angle,
qui fais l'unité de deux réalités séparées, le fondement tel que nul ne peut en poser un autre ;
mais toi aussi, tu es pierre, car tu es solide par ma force,
et ce que j'ai en propre par ma puissance, tu l'as en commun avec moi du fait que tu y participes.
Et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et la puissance de la mort ne l'emportera pas sur elle.
Sur cette solidité j'érigerai un temple éternel, et la hauteur de mon Église,
qui doit la faire pénétrer dans le ciel, s'élèvera sur la fermeté de cette foi.
Les puissances de l'enfer n'arrêteront pas cette confession,
les liens de la mort ne l'enchaîneront pas :
car cette parole est une parole de vie.
Et de même qu'elle porte jusqu'au ciel ceux qui la confessent,
de même plonge-t-elle dans les enfers ceux qui la refusent.
C'est pourquoi il est dit à saint Pierre :
Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux :
tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les Cieux,
et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les Cieux.
Sans doute, la possession de ce pouvoir a passé encore aux autres Apôtres
et l'institution née de ce décret s'est étendue à tous les chefs de l'Église.
Mais ce n'est pas en vain que ce qui doit être signifié à tous est confié à un seul.
En effet, ce pouvoir est remis à Pierre personnellement,
parce que Pierre est donné en modèle à tous ceux qui gouvernent l'Église. »
Il concerne l'autorité doctrinale et juridique.
Ainsi que la possibilité de lier et de délier sur la terre,
ce qui évoque le sacrement de la réconciliation.
Les exhortations de Pierre rappellent que la clef, confiée aux Apôtres,
permet de faire entrer les hommes dans le cœur du Christ,
où se trouvent des trésors de bonté, de miséricorde.
Enseigner, gouverner, juger,
cela signifie essentiellement enlever les chaînes du péché,
et attacher les hommes à Dieu avec des liens d’amour afin que personne,
par la suite, ne puisse souhaiter secouer.
Cette clef-là ne ferme pas une porte de prison elle ouvre
les portes de toutes les prisons dans lesquelles les hommes s'enferment eux-mêmes.
---
À suivre
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
25 février –
bienheureux Robert d'Arbrissel ()-
né 1047 au village d'Arbrissel (Ille-et-Vilaine) - 1116 au prieuré d'Orsan (Cher)
diocèse de Rennes en Bretagne
-ermite fondateur de l'abbaye de Fontevraud
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
---------------
Né vers 1045 à Arbrissel, au diocèse de Rennes, Robert entra dans la cléricature
et, comme d'autres ecclésiastiques de son temps, il mena d'abord une vie assez mondaine.
Il fait de solides études qui l'amèneront au doctorat en théologie.
Un jour un deviendra ermite.
Auparavant il est connu
pour avoir fondé en 1101 l'abbaye de Fontevraud
qui demeurera longtemps l'un des établissements religieux le plus important
de la règle monastique en Europe.
Se retirant il n'en sera pas l'Abbé.
Il confiera la direction à une Abbesse qui dirigera les deux communautés - moines moniales -.
------------
Au départ.
Aux confins de l’Anjou, du Poitou et de la Touraine, en pleine forêt,
un petit vallon désert connu sous le nom de Fontaine d’Evraud
est cédé au début du 12e siècle au prédicateur Robert d’Arbrissel
et à ses disciples par les seigneurs de Montsoreau et de Montreuil-Bellay.
Dès la fondation du monastère, Fontevraud se singularise par le rassemblement de plusieurs communautés.
La cité monastique regroupe des couvents distinctifs
pour les hommes,
les femmes,
les lépreux,
les pécheresses repenties…
quatre prieurés et une infirmerie sont établis.
La direction générale de cette abbaye échut à une Abbesse.
Robert d'Arbrissel devînt le plus ardents artisan de la nécessaire réforme grégorienne,
nécessaire à l'Église mais aussi à la société.
D'abord vicaire général du diocèse de Rennes,
dont l'évêque cherchait également à réformer le clergé,
les ennemis ne manqueront pas à lui être hostiles
de sorte qu'à la mort de l'évêque, il devra s'enfuir.
Prédicateur hors paire, sa tenue vestimentaire, ses reproches au clergé relâché et ses appels à la pénitence,
l'ont fait comparer à Jean-Baptiste prêchant la repentance dans le désert.
Mais des disciples continuent d'accourir auprès se lui, 'Esprit Saint ne cesse jamais d'appeler...
Son action ne vise pas seulement à redonner aux prêtres et aux évêques leur dignité perdue.
Il ne cessera jamais de prendre la défense des pauvres exploités par les riches,
des méprisés de la société, des pauvres, des sans défenseurs...
Il est déjà, avant la lettre, la voix des sans voix, comme à toute époque il en est besoin.
Robert d'Arbrissel reste l'un des fondateurs des plus originaux de la vie religieuse.
Ce fut en 1101, qu'il fonda l'ordre mixte de Fontevraud.
Hommes et femmes sont séparés, mais - et c'est en cela que réside son originalité
- c'est l'Abbesse qui devînt supérieure des deux communautés ;
elle symbolise la figure de la Vierge Marie au sein des disciples.
Au moment de sa mort, en 1116, l'ordre comptait plus de 50 maisons...
Robert exhortera ses frères à se soumettre en toute humilité à la supérieure.
sera complété...
25 février –
bienheureux Robert d'Arbrissel ()-
né 1047 au village d'Arbrissel (Ille-et-Vilaine) - 1116 au prieuré d'Orsan (Cher)
diocèse de Rennes en Bretagne
-ermite fondateur de l'abbaye de Fontevraud
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
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Né vers 1045 à Arbrissel, au diocèse de Rennes, Robert entra dans la cléricature
et, comme d'autres ecclésiastiques de son temps, il mena d'abord une vie assez mondaine.
Il fait de solides études qui l'amèneront au doctorat en théologie.
Un jour un deviendra ermite.
Auparavant il est connu
pour avoir fondé en 1101 l'abbaye de Fontevraud
qui demeurera longtemps l'un des établissements religieux le plus important
de la règle monastique en Europe.
Se retirant il n'en sera pas l'Abbé.
Il confiera la direction à une Abbesse qui dirigera les deux communautés - moines moniales -.
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Au départ.
Aux confins de l’Anjou, du Poitou et de la Touraine, en pleine forêt,
un petit vallon désert connu sous le nom de Fontaine d’Evraud
est cédé au début du 12e siècle au prédicateur Robert d’Arbrissel
et à ses disciples par les seigneurs de Montsoreau et de Montreuil-Bellay.
Dès la fondation du monastère, Fontevraud se singularise par le rassemblement de plusieurs communautés.
La cité monastique regroupe des couvents distinctifs
pour les hommes,
les femmes,
les lépreux,
les pécheresses repenties…
quatre prieurés et une infirmerie sont établis.
La direction générale de cette abbaye échut à une Abbesse.
- cette histoire par la suite:
[url=https://www.ot-saumur.fr/FONTEVRAUD-L-ABBAYE_a14278.html#:~:text=Robert d'Arbrissel (vers 1047,%C3%A0 l'Abbaye de Fontevraud.]https://www.ot-saumur.fr/FONTEVRAUD-L-ABBAYE_a14278.html#:~:text=Robert%20d'Arbrissel%20(vers%201047,%C3%A0%20l'Abbaye%20de%20Fontevraud.[/url]
Robert d'Arbrissel devînt le plus ardents artisan de la nécessaire réforme grégorienne,
nécessaire à l'Église mais aussi à la société.
D'abord vicaire général du diocèse de Rennes,
dont l'évêque cherchait également à réformer le clergé,
les ennemis ne manqueront pas à lui être hostiles
de sorte qu'à la mort de l'évêque, il devra s'enfuir.
Prédicateur hors paire, sa tenue vestimentaire, ses reproches au clergé relâché et ses appels à la pénitence,
l'ont fait comparer à Jean-Baptiste prêchant la repentance dans le désert.
Mais des disciples continuent d'accourir auprès se lui, 'Esprit Saint ne cesse jamais d'appeler...
Son action ne vise pas seulement à redonner aux prêtres et aux évêques leur dignité perdue.
Il ne cessera jamais de prendre la défense des pauvres exploités par les riches,
des méprisés de la société, des pauvres, des sans défenseurs...
Il est déjà, avant la lettre, la voix des sans voix, comme à toute époque il en est besoin.
Robert d'Arbrissel reste l'un des fondateurs des plus originaux de la vie religieuse.
Ce fut en 1101, qu'il fonda l'ordre mixte de Fontevraud.
Hommes et femmes sont séparés, mais - et c'est en cela que réside son originalité
- c'est l'Abbesse qui devînt supérieure des deux communautés ;
elle symbolise la figure de la Vierge Marie au sein des disciples.
Au moment de sa mort, en 1116, l'ordre comptait plus de 50 maisons...
Robert exhortera ses frères à se soumettre en toute humilité à la supérieure.
sera complété...
_________________
Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
-
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Points : 5446
Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
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Re: Lexique sur la prière et Lexique HISTORIQUE des SAINTS ...
Les saints du mois de février -
26 février –
saint Porphyre ()-
né 347 - 420
- ce moine deviendra évêque de Gaza -
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
---------------
sera complété sous peu
Porphyre est né à Thessalonique vers 347. Il fut attiré très tôt par la vie monastique.
Quittant sa riche famille, il choisit cette grande vertu de pauvreté pour se parfaire
par la vie religieuse au service de Dieu et du prochain.
Sa vie a été racontée dans le récit de Marc le Diacre,
transmise par deux traditions chrétiennes: l'une géorgienne, l'autre grecque.
Il se rendit d'abord en Égypte, au célèbre célèbre désert de Scété, où vivaient déjà de nombreux moines.
Le désert de Scété aveccelui de Nitrie sont les lieux principaux d'implantation
Donc, ce désert est l'un parmi les hauts-lieux de la vie érémitique;
se retirant vers ces terres d'élection dites des pères du désert.
Il y vécut quelques années pour ensuite aller en Égypte puis ensuite en Palestine
où il séjourna dans un premier temps en ermite dans une grotte, près du Jourdain.
L'insalubrité des lieux fut très néfaste à sa santé.
Son biographe, le diacre Marc, qui devait devenir son compagnon de vie et son disciple,
nous le décrit ainsi, tel qu'il le vit pour la première fois :
''Je remarquai la présence continuelle (aux offices liturgiques) d'un moine d'une quarantaine d'années,
au teint bilieux, à la peau desséchée, au dos voûté... Il marchait péniblement à l'aide d'un bâton.''
Mais le Seigneur eût sur Porphyre un projet que celui-ci n'aurait pas pu réaliser à cause de sa mauvaise santé...
Un jour que notre ermite visitait les lieux saints,
il fut saisi d'une si grande souffrance physique qu'il dut se coucher, las.
Il eut alors une extase.
Il se vit sur le Golgotha, répétant la prière du bon larron :
Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume.
Alors le Seigneur demanda au larron de descendre de sa croix et de relever l'homme tombé à terre.
Quand Porphyre sortit de son extase, il était guéri ;
étonné. Marc, témoins de ce miracle raconta ce qu'il venait de vivre.
L'évêque de Jérusalem, ayant entendu parler de lui, le fit venir, lui conféra le sacerdoce,
et lui confia la garde du bois sacré de la vraie croix.
Puis, lorsque le siège épiscopal de Gaza devint vacant, on le choisit pour remplir cette fonction.
Malgré sa répugnance, il se vit dans le devoir d'accepter cette charge.
Il dit alors ces simples mots : ''Que la volonté de Dieu soit faite.''
À cette époque l'empire était officiellement chrétien.
Avec sans cesse ce que demande les exigences de l'évangélisation des peuples,
pour que le message de Jésus-Christ pénètre vraiment et supplante le paganisme,
Porphyre eut fort à faire pour christianiser son diocèse.
Il travailla avec le plus grand zèle à la destruction des temples d'idoles,
c'est ainsi qu'il incendia celui de Marnas, où l'on avait sacrifié des êtres humains.
Jusqu'au dernier jour de sa vie , il mena le combat.
Il lutta également contre des déviations doctrinales.
----
Une Parabole franciscaine de Saint Porphyre (1906-1991)
“Comment pouvons-nous, Papouli, aimer le Christ?
Notre amour envers le Christ, mon enfant, se réalise de la manière suivante: nous élevons notre moi intérieur vers le Christ et nous L’invoquons. Ainsi, quand nous voyons la nature, les arbres, les fleurs, les oiseaux, les abeilles, la mer, les poissons, les étoiles, la lune, le soleil et toutes Ses autres créatures exquises, nous tournons notre esprit vers Dieu et, Le glorifiant à travers celles-ci, nous nous efforçons de comprendre combien ces créatures sont belles et de les aimer. Quand nous avons aimé tout cela, alors notre amour s’élève vers notre Créateur et, de cette manière, c’est en réalité et en vérité que nous L’aimons. L’amour des créatures est une condition préalable nécessaire; mais l’amour pour notre frère humain doit être encore plus grand. C’est pourquoi nous devons effectuer des visites aux hôpitaux, aux prisons, aux orphelinats, aux maisons de retraite, etc. C’est la seule raison qui exige que de telles visites soient faites. Alors, notre amour sera sincère.”
Saint Porphyre, Anthologie de conseils, Lausanne, L’Âge d’Homme, 2007, p.32
----
À suivre.
26 février –
saint Porphyre ()-
né 347 - 420
- ce moine deviendra évêque de Gaza -
-- Lectures –- - -
-bréviaire - - -- aucun -
---------------
sera complété sous peu
Porphyre est né à Thessalonique vers 347. Il fut attiré très tôt par la vie monastique.
Quittant sa riche famille, il choisit cette grande vertu de pauvreté pour se parfaire
par la vie religieuse au service de Dieu et du prochain.
Sa vie a été racontée dans le récit de Marc le Diacre,
transmise par deux traditions chrétiennes: l'une géorgienne, l'autre grecque.
Il se rendit d'abord en Égypte, au célèbre célèbre désert de Scété, où vivaient déjà de nombreux moines.
Le désert de Scété aveccelui de Nitrie sont les lieux principaux d'implantation
du monachisme chrétien en Égypte dans l'Antiquité tardive.
De nos jours comme autrefois, la règle des moines de Scété
est un mode de vie entre l'anachorétisme de saint Antoine (251- 356, fête 17 janvier)
et la vie communautaire établie par Saint Pacôme (292- 347, fête 15 mai)
et mise en pratique par plusieurs Pères du déserts...
dont saint Macaire ( 391, fête 15 janvier) dans le désert de Scété.
Donc, ce désert est l'un parmi les hauts-lieux de la vie érémitique;
se retirant vers ces terres d'élection dites des pères du désert.
Il y vécut quelques années pour ensuite aller en Égypte puis ensuite en Palestine
où il séjourna dans un premier temps en ermite dans une grotte, près du Jourdain.
L'insalubrité des lieux fut très néfaste à sa santé.
Son biographe, le diacre Marc, qui devait devenir son compagnon de vie et son disciple,
nous le décrit ainsi, tel qu'il le vit pour la première fois :
''Je remarquai la présence continuelle (aux offices liturgiques) d'un moine d'une quarantaine d'années,
au teint bilieux, à la peau desséchée, au dos voûté... Il marchait péniblement à l'aide d'un bâton.''
Mais le Seigneur eût sur Porphyre un projet que celui-ci n'aurait pas pu réaliser à cause de sa mauvaise santé...
Un jour que notre ermite visitait les lieux saints,
il fut saisi d'une si grande souffrance physique qu'il dut se coucher, las.
Il eut alors une extase.
Il se vit sur le Golgotha, répétant la prière du bon larron :
Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume.
Alors le Seigneur demanda au larron de descendre de sa croix et de relever l'homme tombé à terre.
Quand Porphyre sortit de son extase, il était guéri ;
étonné. Marc, témoins de ce miracle raconta ce qu'il venait de vivre.
L'évêque de Jérusalem, ayant entendu parler de lui, le fit venir, lui conféra le sacerdoce,
et lui confia la garde du bois sacré de la vraie croix.
Puis, lorsque le siège épiscopal de Gaza devint vacant, on le choisit pour remplir cette fonction.
Malgré sa répugnance, il se vit dans le devoir d'accepter cette charge.
Il dit alors ces simples mots : ''Que la volonté de Dieu soit faite.''
À cette époque l'empire était officiellement chrétien.
Avec sans cesse ce que demande les exigences de l'évangélisation des peuples,
pour que le message de Jésus-Christ pénètre vraiment et supplante le paganisme,
Porphyre eut fort à faire pour christianiser son diocèse.
Il travailla avec le plus grand zèle à la destruction des temples d'idoles,
c'est ainsi qu'il incendia celui de Marnas, où l'on avait sacrifié des êtres humains.
Jusqu'au dernier jour de sa vie , il mena le combat.
Il lutta également contre des déviations doctrinales.
----
Une Parabole franciscaine de Saint Porphyre (1906-1991)
“Comment pouvons-nous, Papouli, aimer le Christ?
Notre amour envers le Christ, mon enfant, se réalise de la manière suivante: nous élevons notre moi intérieur vers le Christ et nous L’invoquons. Ainsi, quand nous voyons la nature, les arbres, les fleurs, les oiseaux, les abeilles, la mer, les poissons, les étoiles, la lune, le soleil et toutes Ses autres créatures exquises, nous tournons notre esprit vers Dieu et, Le glorifiant à travers celles-ci, nous nous efforçons de comprendre combien ces créatures sont belles et de les aimer. Quand nous avons aimé tout cela, alors notre amour s’élève vers notre Créateur et, de cette manière, c’est en réalité et en vérité que nous L’aimons. L’amour des créatures est une condition préalable nécessaire; mais l’amour pour notre frère humain doit être encore plus grand. C’est pourquoi nous devons effectuer des visites aux hôpitaux, aux prisons, aux orphelinats, aux maisons de retraite, etc. C’est la seule raison qui exige que de telles visites soient faites. Alors, notre amour sera sincère.”
Saint Porphyre, Anthologie de conseils, Lausanne, L’Âge d’Homme, 2007, p.32
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À suivre.
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Idéal : trouver la manière de dire / défendre le pape François de la mauvaise médiatisation qui le calomnie et des baptisés infidèles qui ne lui portent pas allégeance et qui se laissent influencer par les mauvais média / IL Y A DEUX VATICAN II: le vrai, béni par Dieu et le faux: celui des mauvais média qui sont nombreux à brouiller les pistes...
Saint intercesseur : L'Immaculée, saint André et tous les saints apôtres; ainsi que les Pères et les docteurs de l'Église-
Bryand- Vénérable
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Date d'inscription : 26/02/2019
Age : 61
Localisation : Amérique, Québec, Montréal.
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